Notes

 

  1. La pantomime, au contraire des emblèmes, n'est jamais accompagnée de la parole (elle se rapproche en cela des langues des signes). Une permutation de ces deux entrées dans le continuum serait donc envisageable.



  2. La coexistence de l'arabe littéral et de l'arabe dialectal est un exemple de diglossie.




  3. Au sens de " raconter une histoire ".




  4. M'étant enquis sans retour auprès des auteurs d'HamNoSys de la validité de la transcription établie pour ce signe, des incorrections pourraient y subsister. Ainsi, la succession de torsions du poignet a probablement, faute de symbole adéquat, été incorrectement représentée par un zigzag.



  5. Nous avons traduit le terme anglais au féminin par analogie avec la " tenue " du champ musical, à savoir l'action de soutenir une note pendant un certain temps.



  6. Par souci de clarté, nous nous sommes contentés de décrire ici les configurations manuelles, forme du chemin et mouvement secondaire - voir l'annexe 1. pour une description plus complète sur un autre exemple de signe.



  7. Pour ne pas multiplier les figures, les signes de moindre importance cités en exemples ont été reportés en annexe 2.5.




  8. Ce signe peut aussi s'effectuer différemment (voir annexe 2.2).




  9. Par abus de langage, nous parlons dans la suite du premier métacarpien et des articulations associées comme appartenant au pouce, et non à la paume, celle-ci sous-entendant les seuls métacarpiens II à V.




  10. Les doigts sont numérotés différemment par cet auteur.




  11. Nous qualifierons désormais de " sagittal " et " frontal " un plan quelconque parallèle à ceux originellement désignés par ces termes. Ces deux derniers (respectivement, XY et XZ) seront repérés par un article défini. Un plan radial est quant à lui défini comme un plan perpendiculaire au plan horizontal et passant par l'origine.


  12. Il convient de nuancer ce propos en justifiant au passage l'utilité de la configuration manuelle de transition : dans le signe ambulance, la main s'ouvre alors que le poignet décrit un cercle dans le plan horizontal. Des mouvements locaux de la main peuvent par ailleurs se produire, tel le frottement pouce/index dans sel.


  13. Le plan de symétrie de l'orientation est ici le plan sagittal. Dans les deux autres exemples de ce groupe, il coïncide avec le plan du décalage.



  14. Merci à l'International Visual Theatre (IVT), et tout particulièrement à notre informateur sourd Rachild Benelhocine.




  15. Il diffère de la forme reproduite dans le dictionnaire IVT de 1986 sous deux aspects : l'orientation (paumes en vis-à-vis vs. paumes orientées vers le sol) et la configuration (main à angle droit vs. main plate). D'autres dissemblances ont été relevées pour quelques signes du corpus; elle sont présentées de façon détaillée en annexe 2.2.



  16. Erf est la " fonction d'erreur " interv enant dans l'intégration de la distribution gaussienne : . Elle possède les propriétés suivantes : erf(0)=0 ; erf(¥)=1 ; erf(-z)= - erf(z).



  17. Comme on le voit sur cet exemple, l'utilisation des opérateurs Ri et Rf n'est pas exclusivement liée à l'existence d'un point de contact.



  18. Cette technique est également employée pour localiser un référent épelé.




  19. Pour désigner une personne, les sourds utilisent généralement un signe conventionnel évoquant un trait physique (barbe, grain de beauté, ...) ou moral (rusé, dynamique, ...) qui la caractérise. On suppose ici qu'aucun signe n'est reconnu par les deux interlocuteurs pour Julie, dont le prénom doit donc être épelé. Comme il est difficile de pointer simultanément une direction avec l'autre main, l'indexation postsignée a été préférée pour la localisation.


  20. Il existe aussi une formulation lexicale de la négation : certains signes (tels vouloir et aimer) sont susceptibles d'être suffixés par un monème de négation consistant en un mouvement tournant du poignet, parfois accompagné d'une modification du mouvement et de la configuration manuelle. Ce procédé peut être autosuffisant (comme dans être_d'accord et avoir_besoin, où nul hochement de tête n'est perceptible) et s'applique aussi à l'ASL qui en a hérité [WIL 79].


  21. Il ne s'agit pas ici des " paramètres " au sens où l'on entend parfois les gestèmes. Quelques auteurs parlent en effet préférentiellement des quatre ou cinq " paramètres " du signe, sans les qualifier de phonèmes stricto sensu.



  22. Le signeur peut même personnifier des objets, telle une plaque de chocolat (exemple cité par C. Cuxac dans son intervention au GW'99).




  23. Les processus phonologiques intervenant dans la composition en ASL ont été décrits de façon détaillée par Liddell [LID 89]. Il en a d'ailleurs inclus certains dans son système de transcription : suppression des tenues intermédiaires, insertion d'un mouvement de transition - épenthèse - entre les signes racines, ou encore inversion du mouvement - métathèse - de l'un des constituants du composé dans certaines conditions (ainsi, le mouvement de deaf [sourd] est inversé dans mother_deaf [maman est sourde] car le signe mother est articulé près du menton, là où se termine normalement deaf).
  24. On rappelle ici que la pronation/supination de l'avant-bras est prise en compte au niveau du coude (cf. figure 2.16).





  25. Dans ce schéma en rendu D, seule est réellement non nulle la longueur de l'avant-bras. Les autres segments visibles sont des artifices pour figurer le mécanisme.




  26. Cette orientation correspond à celle de la main gauche en début de signe dans la figure 2.14.





  27. Puisque




  28. Bien que les transitions ne soient pas gérées par le logiciel pour le moment, on peut envisager de les modéliser sous forme de déplacements plus brefs (et dont la propriété fondamentale serait justement d'être synthétisés par un nombre réduit d'images).



  29. Une animation très réaliste requiert en outre une légère ondulation de la main plate, par une alternance de flexions/extensions au niveau de l'articulation MCP.




  30. Le regard est dirigé vers le côté dominant du signeur (droitier dans notre cas).





  31. Ces configurations sont, comme tous les objets nécessaires à la génération du signe, regroupées dans un dictionnaire - au sens de Smalltalk - accessible à partir de toutes les méthodes (variable globale). Les associations évoquées sont réalisées à l'initialisation à partir d'un fichier. Ceci évite d'avoir à les définir dans la description du signe au moyen du mot-clé selectors: (voir ci-après).


  32. Aucune procédure automatique de mise en œuvre des modulations spécifiques à la composition n'a pour l'instant été implantée. Une description fine du signe avant-hier nécessiterait donc l'utilisation de l'opérateur de réduction en amplitude.



  33. La méthode firstPersonSingular de la classe Parameter retourne simplement la collection des valeurs correspondant à la première personne du singulier, à savoir {je, moi, I}.




  34. D'autres pronoms comme chacun, tous, .. nécessiteraient de plus la description explicite de leurs déplacements (comme dans la figure 2.18).




  35. lui représente ici une personne ayant été localisée à droite du signeur.




  36. Signalons que tout signe, même paramétré, peut être évalué en-dehors de tout contexte de discours (l'utilisateur doit alors simplement fournir les valeurs des paramètres requis).




  37. La langue des signes britannique utilise même un alphabet dans lequel les deux mains sont mobiles.




  38. Le terme de dictionnaire a ici été évité (bien que la classe correspondante en Smalltalk soit effectivement Dictionary) pour prévenir toute confusion avec le dictionnaire de signes.




  39. Il suffit pour cela de disposer des règles de réécriture correspondantes, et d'un mécanisme capable de les analyser. Toutefois, pour prendre en compte l'ensemble des aspects flexionnels décrits par les auteurs cités, il faudrait être en mesure de spécifier aussi les caractéristiques des transitions lorsque le mouvement est répété.




  40. Toute ressemblance avec l'opinion de l'auteur de ces lignes sur le sujet serait purement fortuite.




  41. Noter tout de même l'absence de virgule séparatrice lorsque plusieurs flexions de ce type sont appliquées. Si le signe est effectivement paramétré, il est de plus indispensable de placer ses arguments en tête entre les parenthèses.





  42. Françoise est professeur sourde au Centre d'Education pour Jeunes Sourds d'Arras.





  43. Sandrine est interprète professionnelle en langue des signes et co-fondatrice de l'association SIE.






  44. Sandra et Nathalie ont suivi, plusieurs années durant, une formation à la langue des signes. Elle sont à même de converser en signes de façon courante, de même que Frédéric Harlez.





  45. Le total du détail dépasse ici le total général, car plusieurs facteurs peuvent être en cause pour chaque signe.





  46. Ont été considérées comme correctes des réponses sémantiquement proches de celles attendues, par exemple dormir pour s'endormir ou taille-crayon pour crayon.





  47. Il s'agit ici de la moyenne des résultats obtenus avec les enfants de Pont-à-Marcq.





  48. Selon l'une de leurs enseignantes, les enfants inventent régulièrement des signes nouveaux, ou de nouvelles formes pour des signes existants, qui ne tardent pas à être compris et acceptés par l'ensemble de l'établissement.




  49. Les exemples font référence aux lettres dactylologiques de la LSF, ou aux configurations définies par Moody [MOO 83:56].




  50. Les paramètres obligatoires sont notés de manière formelle entre <>, les paramètres optionnels entre [].



  51. Ces deux vecteurs, correspondant respectivement à et , sont orthogonaux





  52. Direction est à choisir parmi celles contenues dans le plan défini par RadialDirection