Notes
- La pantomime, au contraire des emblèmes,
n'est jamais accompagnée de la parole (elle se rapproche
en cela des langues des signes). Une permutation de ces deux
entrées dans le continuum serait donc envisageable.
- La coexistence de l'arabe littéral
et de l'arabe dialectal est un exemple de diglossie.
- Au sens de " raconter une histoire ".
- M'étant enquis sans retour auprès
des auteurs d'HamNoSys de la validité de la transcription
établie pour ce signe, des incorrections pourraient y
subsister. Ainsi, la succession de torsions du poignet a probablement,
faute de symbole adéquat, été incorrectement
représentée par un zigzag.
- Nous avons traduit le terme anglais au féminin
par analogie avec la " tenue " du champ musical, à
savoir l'action de soutenir une note pendant un certain temps.
- Par souci de clarté, nous nous sommes
contentés de décrire ici les configurations manuelles,
forme du chemin et mouvement secondaire - voir l'annexe 1. pour
une description plus complète sur un autre exemple de
signe.
- Pour ne pas multiplier les figures, les signes
de moindre importance cités en exemples ont été
reportés en annexe
2.5.
- Ce signe peut aussi s'effectuer différemment
(voir annexe 2.2).
- Par abus de langage, nous parlons dans la
suite du premier métacarpien et des articulations associées
comme appartenant au pouce, et non à la paume, celle-ci
sous-entendant les seuls métacarpiens II à V.
- Les doigts sont numérotés
différemment par cet auteur.
- Nous qualifierons désormais de "
sagittal " et " frontal " un plan quelconque parallèle
à ceux originellement désignés par ces termes.
Ces deux derniers (respectivement, XY et XZ) seront repérés
par un article défini. Un plan radial est quant à
lui défini comme un plan perpendiculaire au plan horizontal
et passant par l'origine.
- Il convient de nuancer ce propos en justifiant
au passage l'utilité de la configuration manuelle de transition
: dans le signe ambulance,
la main s'ouvre alors que le poignet décrit un cercle
dans le plan horizontal. Des mouvements locaux de la main peuvent
par ailleurs se produire, tel le frottement pouce/index dans
sel.
- Le plan de symétrie de l'orientation
est ici le plan sagittal. Dans les deux autres exemples de ce
groupe, il coïncide avec le plan du décalage.
- Merci à l'International Visual Theatre
(IVT), et tout particulièrement à notre informateur
sourd Rachild Benelhocine.
- Il diffère de la forme reproduite
dans le dictionnaire IVT de 1986 sous deux aspects : l'orientation
(paumes en vis-à-vis vs. paumes orientées vers
le sol) et la configuration (main à angle droit vs. main
plate). D'autres dissemblances ont été relevées
pour quelques signes du corpus; elle sont présentées
de façon détaillée en annexe 2.2.
- Erf est la " fonction d'erreur " interv enant dans
l'intégration de la distribution gaussienne :
. Elle possède les propriétés suivantes
: erf(0)=0 ; erf(¥)=1 ; erf(-z)=
- erf(z).
- Comme on le voit sur cet exemple, l'utilisation
des opérateurs Ri et Rf n'est pas exclusivement liée
à l'existence d'un point de contact.
- Cette technique est également employée
pour localiser un référent épelé.
- Pour désigner une personne, les sourds
utilisent généralement un signe conventionnel évoquant
un trait physique (barbe, grain de beauté, ...) ou moral
(rusé, dynamique, ...) qui la caractérise. On suppose
ici qu'aucun signe n'est reconnu par les deux interlocuteurs
pour Julie, dont le prénom doit donc être épelé.
Comme il est difficile de pointer simultanément une direction
avec l'autre main, l'indexation postsignée a été
préférée pour la localisation.
- Il existe aussi une formulation lexicale
de la négation : certains signes (tels vouloir
et aimer) sont susceptibles
d'être suffixés par un monème de négation
consistant en un mouvement tournant du poignet, parfois accompagné
d'une modification du mouvement et de la configuration manuelle.
Ce procédé peut être autosuffisant (comme
dans être_d'accord et avoir_besoin, où nul hochement
de tête n'est perceptible) et s'applique aussi à
l'ASL qui en a hérité [WIL 79].
- Il ne s'agit pas ici des " paramètres
" au sens où l'on entend parfois les gestèmes.
Quelques auteurs parlent en effet préférentiellement
des quatre ou cinq " paramètres " du signe,
sans les qualifier de phonèmes stricto sensu.
- Le signeur peut même personnifier
des objets, telle une plaque de chocolat (exemple cité
par C. Cuxac dans son intervention au GW'99).
- Les processus phonologiques intervenant
dans la composition en ASL ont été décrits
de façon détaillée par Liddell [LID
89]. Il en a d'ailleurs inclus certains dans son système
de transcription : suppression des tenues intermédiaires,
insertion d'un mouvement de transition - épenthèse
- entre les signes racines, ou encore inversion du mouvement
- métathèse - de l'un des constituants du composé
dans certaines conditions (ainsi, le mouvement de deaf [sourd]
est inversé dans mother_deaf
[maman est sourde] car le signe mother
est articulé près du menton, là où
se termine normalement deaf).
- On rappelle ici que la pronation/supination
de l'avant-bras est prise en compte au niveau du coude (cf. figure 2.16).
- Dans ce schéma en rendu D, seule
est réellement non nulle la longueur de l'avant-bras.
Les autres segments visibles sont des artifices pour figurer
le mécanisme.
- Cette orientation correspond à celle
de la main gauche en début de signe dans la figure 2.14.
- Puisque
- Bien que les transitions ne soient pas gérées
par le logiciel pour le moment, on peut envisager de les modéliser
sous forme de déplacements plus brefs (et dont la propriété
fondamentale serait justement d'être synthétisés
par un nombre réduit d'images).
- Une animation très réaliste
requiert en outre une légère ondulation de la main
plate, par une alternance de flexions/extensions au niveau de
l'articulation MCP.
- Le regard est dirigé vers le côté
dominant du signeur (droitier dans notre cas).
- Ces configurations sont, comme tous les
objets nécessaires à la génération
du signe, regroupées dans un dictionnaire - au sens de
Smalltalk - accessible à partir de toutes les méthodes
(variable globale). Les associations évoquées sont
réalisées à l'initialisation à partir
d'un fichier. Ceci évite d'avoir à les définir
dans la description du signe au moyen du mot-clé selectors: (voir ci-après).
- Aucune procédure automatique de mise
en uvre des modulations spécifiques à la
composition n'a pour l'instant été implantée.
Une description fine du signe avant-hier
nécessiterait donc l'utilisation de l'opérateur
de réduction en amplitude.
- La méthode firstPersonSingular
de la classe Parameter
retourne simplement la collection des valeurs correspondant à
la première personne du singulier, à savoir {je,
moi, I}.
- D'autres pronoms comme chacun, tous, ..
nécessiteraient de plus la description explicite de leurs
déplacements (comme dans la figure 2.18).
- lui
représente ici une personne ayant été localisée
à droite du signeur.
- Signalons que tout signe, même paramétré,
peut être évalué en-dehors de tout contexte
de discours (l'utilisateur doit alors simplement fournir les
valeurs des paramètres requis).
- La langue des signes britannique utilise
même un alphabet dans lequel les deux mains sont mobiles.
- Le terme de dictionnaire a ici été
évité (bien que la classe correspondante en Smalltalk
soit effectivement Dictionary)
pour prévenir toute confusion avec le dictionnaire de
signes.
- Il suffit pour cela de disposer des règles
de réécriture correspondantes, et d'un mécanisme
capable de les analyser. Toutefois, pour prendre en compte l'ensemble
des aspects flexionnels décrits par les auteurs cités,
il faudrait être en mesure de spécifier aussi les
caractéristiques des transitions lorsque le mouvement
est répété.
- Toute ressemblance avec l'opinion de l'auteur
de ces lignes sur le sujet serait purement fortuite.
- Noter tout de même l'absence de virgule
séparatrice lorsque plusieurs flexions de ce type sont
appliquées. Si le signe est effectivement paramétré,
il est de plus indispensable de placer ses arguments en tête
entre les parenthèses.
- Françoise est professeur sourde au
Centre d'Education pour Jeunes Sourds d'Arras.
- Sandrine est interprète professionnelle
en langue des signes et co-fondatrice de l'association SIE.
- Sandra et Nathalie ont suivi, plusieurs
années durant, une formation à la langue des signes.
Elle sont à même de converser en signes de façon
courante, de même que Frédéric Harlez.
- Le total du détail dépasse
ici le total général, car plusieurs facteurs peuvent
être en cause pour chaque signe.
- Ont été considérées
comme correctes des réponses sémantiquement proches
de celles attendues, par exemple dormir pour s'endormir ou taille-crayon
pour crayon.
- Il s'agit ici de la moyenne des résultats
obtenus avec les enfants de Pont-à-Marcq.
- Selon l'une de leurs enseignantes, les enfants
inventent régulièrement des signes nouveaux, ou
de nouvelles formes pour des signes existants, qui ne tardent
pas à être compris et acceptés par l'ensemble
de l'établissement.
- Les exemples font référence
aux lettres dactylologiques de la LSF, ou aux configurations
définies par Moody [MOO
83:56].
- Les paramètres obligatoires sont
notés de manière formelle entre <>, les paramètres
optionnels entre [].
- Ces deux vecteurs, correspondant respectivement
à et ,
sont orthogonaux
- Direction est à choisir parmi
celles contenues dans le plan défini par RadialDirection