The jewellery from the Dikili Tash site at the Late Neolithic (late 6th and 5th millennium BC) in its Aegean-Balkan context
La parure du site de Dikili Tash au Néolithique Récent ( fin du 6e et 5e millénaire av. J.C. ) dans son contexte égéo-balkanique
Résumé
This thesis is a comprehensive study of Late Neolithic jewellery from the Dikili Tash site. This vast corpus of over 2,300 objects includes a large stock of items discovered in a house dating to the Late Neolithic II. Beads are the main type of ornament in the corpus (70%), they are made mainly from stone, terracotta, shell and metal, shell and stone pendants represent 12% of the corpus, boar tooth appliques make up 11% and shell rings 7%. We have been able to reconstruct some of the main processes involved in the manufacture of the adornments from research into the provenance of the materials and use-wear analysis. Thanks to the wealth of spatial and chronological information, the study of local contexts and some specific assemblages provides a clearer picture of the evolution and organisation of jewellery making during the Late Neolithic at Dikili Tash. Comparisons between the Dikili Tash corpus and known pieces from the Aegean-Balkan world, from the Peloponnese to the Danube, help us to understand the objects themselves and provide information about possible exchange networks used to provide raw materials and the manufactured pieces. They highlight the connections between these different communities, who shared a common language, particularly in the domain of adornments and jewellery.
Cette thèse porte sur l’étude exhaustive du corpus de parure du Néolithique Récent du site de Dikili Tash. Ce très riche corpus de plus de 2300 pièces comprend notamment un stock très important de parure découvert groupé dans une maison du Néolithique Récent II. Les principaux types représentés dans ce corpus sont les perles (70 %), principalement en pierre, en terre cuite, en coquille et en métal, les pendentifs (12 %) en coquille et en pierre, les appliques en dent de suidé (11 %) et les anneaux en coquille (7 %). Les recherches sur la provenance des matériaux et l’étude tracéologique des pièces de parure permettent de reconstituer une partie des principales chaînes opératoires en jeu dans la fabrication de ces différents types. Grâce à des informations spatiales et chronologiques très complètes, l’étude des contextes locaux, en particulier d’un certain nombre d’ensembles clos, permet d’appréhender l’évolution et la structure de la parure au cours du Néolithique Récent sur le site de Dikili Tash. Les comparaisons entre le corpus de Dikili Tash et les pièces de parure connues dans le monde égéo-balkanique, du Péloponnèse au Danube, aident à comprendre les objets eux-mêmes et apportent des informations sur les éventuels réseaux de circulation des matières premières et des pièces produites. Elles mettent en évidence les connexions entre ces différentes communautés, qui possèdent un langage commun notamment dans le domaine de la parure.
Origine : Version validée par le jury (STAR)