E Vitesse de phase et atténuation d’une onde électromagnétique dans un milieu à pertes

Pour un champ électrique satisfaisant (A.8) et dont le vecteur d’onde k est le long d’un vecteur unitaire z quelconque (i.e. k = kz), la phase est donnée par

         {          }
f  =  Im  j(wtħ k .r)                          (E.33)
   =  Im {j(wt ħ kz)}                           (E.34)

En imposant que la phase f soit constante, on trouve qu’à un instant donné t, tous les points appartenant au plan orthogonal au vecteur d’onde k (i.e. en z=constante) ont la même phase. C’est ce qui caractérise une onde plane. On remarque que la phase se propage au cours du temps le long de z, donc que l’onde se propage le long de k. S’il on suppose que l’onde se propage selon les z croissants2 , on a

f = Im {j(wt- kz)}= wt- k'z
(E.35)

k' est la partie réelle du nombre d’onde. On alors définit la vitesse de phase comme la vitesse vp de propagation du plan de phase constante et on a

               '
vp = dz/dt = w/k ,
(E.36)

soit, d’après (A.10) et (D.32),

vp = c/n'
(E.37)

n' est la partie réelle de n. D’après (A.8), l’atténuation du champ électrique est exponentielle et dépend du coefficient g = Re{          }
 j(wtħ k.r). Si, comme précédemment, le vecteur d’onde est le long de z, on a

g = k''z = zwn''/c,
(E.38)

k'' est la partie imaginaire de k et n'' la partie imaginaire de n. L’atténuation de l’onde augmente avec la distance z. On en déduit l’épaisseur de peau d = c/(wn''), définie comme la distance pour laquelle l’onde est atténuée d’un facteur 1/e.