Epidemiological studies of cancer using registry data and medico-administrative data : complementarity of the two approaches
Abord de l’épidémiologie des cancers par des données de registre et des données médico-administratives : complémentarité des deux approches
Résumé
Based on registry data, which cover approximately 20% of the population, trends in national and regional incidence estimates are published regularly. Survival studies and reports of incidence by prognostic factors can contribute to the evaluation of the impact of cancer screening and new treatments.Medico-administrative data are increasingly used for both research and health surveillance purposes. The potential value of these databases from an epidemiological point of view is clear insofar as they provide individualized medical data that is structured and coded in a standardized way. However, having been built to meet medico-economic objectives, their use for epidemiological purposes requires significant data control and validation work, and many algorithms and validation studies have been published in recent years.First, we conducted a study using data from the Côte d'Or Breast and other gynaecological cancer registry in order to analyse the contributions and limitations of cancer registries.We then conducted a second study using data from the “Système National des Données de Santé” (SNDS), which is the French national health data system that contains individual, exhaustive and linkable but anonymous data on health expenditures for about ninety-nine percent of the French population, in order to analyse the contributions and limitations of medico-administrative databases.The last part of the investigation was a literature review of studies using data from registries or medico-administrative databases. We used this review of the literature and several examples of chaining between medico-administrative databases and cancer registries to analyse the differences between these two approaches and their potential complementarity.
À partir des données des registres, qui couvrent environ 20% de la population, les tendances des estimations d’incidence nationale et régionales sont publiées régulièrement. Les études de survie et les publications de l’incidence selon les facteurs pronostiques contribuent à l’évaluation de l’impact du dépistage ou de nouveaux traitements des cancers.Les données médico-administratives sont de plus en plus utilisées, à la fois à des fins de recherche et de surveillance sanitaire. L’intérêt potentiel de ces bases de données dans une optique épidémiologique apparaît clairement dans la mesure où elles fournissent des données individuelles médicalisées, structurées et codées de manière standardisée. Toutefois, ayant été construites pour répondre à des objectifs médico-économiques, leur utilisation à des fins épidémiologiques nécessite un travail important de contrôle et de validation des données, et de nombreux algorithmes et études de validation ont été publiés ces dernières années.Dans une première partie analysant les apports et limites des registres de cancer, nous avons effectué une première étude à partir des données du Registre des cancers du sein et autres cancers gynécologiques de Côte d’Or.Dans une seconde partie analysant les apports et limites des bases médico-administratives, nous avons effectué une seconde étude à partir des données du Système National des Données de Santé.Dans une dernière partie, nous avons effectué une revue de la littérature composée d’études utilisant des données issues de registres ou de bases médico-administratives. Cette revue de la littérature et la description de plusieurs exemples de chaînage entre des bases médico-administratives et des registres de cancer nous ont permis d’analyser les différences et la complémentarité qu’il peut exister entre ces deux approches.
Origine : Version validée par le jury (STAR)