Identification et caractérisation génétique d’un lépidoptère : Corcyra cephalonica (Stainton), Pyralidae, inféodé aux stocks de grains de mil (Pennisetum glaucum (Brown)) et de riz (Oryza sativa (L., 1753)) dans le centre du bassin arachidier et le delta du fleuve Sénégal. - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2021

Identification and genetic characterization of a lepidoptera: Corcyra cephalonica (Stainton), Pyralidae, subservient to stocks of millet grains (Pennisetum glaucum (Brown)) and rice (Oryza sativa (L., 1753)) in the centre of the groundnut basin and the Senegal River Delta.

Identification et caractérisation génétique d’un lépidoptère : Corcyra cephalonica (Stainton), Pyralidae, inféodé aux stocks de grains de mil (Pennisetum glaucum (Brown)) et de riz (Oryza sativa (L., 1753)) dans le centre du bassin arachidier et le delta du fleuve Sénégal.

Résumé

Identification and genetic characterization of a lepidoptera: Corcyra cephalonica (Stainton), Pyralidae, subservient to stocks of millet grains (Pennisetum glaucum (Brown)) and rice (Oryza sativa (L., 1753)) in the centre of the groundnut basin and the Senegal River Delta. Corcyra cephalonica is a cosmopolitan pest very harmful to stored food. In Senegal, millet and rice are highly cultivated cereals that make up the bulk of our food stocks and suffer huge losses due in large part to this insect. Faced with this observation, it becomes urgent to develop rational control methods to protect the grains during their conservation. However, insufficient scientific data, especially at the genetic level, limits the integrated management of moth populations.This pioneering study aims to contribute to a better understanding of the bioecology and genetics of the populations of this pest, with a view to optimizing the management of these pests. More specifically, the aim is to: (1) characterize populations according to cereals and their geographical origin; (2) then genetically characterize the populations of Corcyra cephalonica; (3) and finally assess the quantitative and qualitative losses on millet and rice. The bioecological aspect, after sampling, mass breeding and biostatistical analyses, revealed that the average duration of the insect's development cycle is longer in millet grains than in rice. In addition, the type of food substrate has a significantly different effect on the parameters: the duration of immature and mature stages and the size of the butterfly.On the other hand, the difference in rank between the number of layings in grains was significant (p-value = 0.0090 lower than 0.05), the difference between eggs laid in grains was also significant (p-value = 0.0237 lower than 0.05). revealed that there was no relationship between NTOP on millet and the longevity of female moths (Sig. = 0.904 better than 0.05), the number of clutches and the total number of eggs laid on millet (Sig. = 0.785 better than 0.05), the number of spawning eggs and the NTOP on rice (Sig. = 0.188 better than 0.05), NTOP on millet and the longevity of moths on rice (Sig. = 0.589 better than 0.05) , NTOP on millet and NTOP on rice (Sig. = 0.742 better than 0.05). However, there is a strong correlation between NTOP on rice and the longevity of female moths on rice (Sig. = 0.021 lower than 0.05 and Spearman correlation coefficient = 0.878). In addition, the study revealed a non-significant agro-ecological zone effect on egg incubation time but higher in C. cephalonica populations from CGB. NTOP and egg hatching percentages are higher in populations from SRD. However, a significantly different area effect on the size, number of clutches and different development times of the insect, was noted. The genetic approach studied using the cytochrome b marker and genetic analysis showed 73 haplotypes for 91 sequences. Populations of C. cephalonica are believed to have come from a stable ancestral population. AMOVA inferences and phylogenetic trees have shown that there is significant genetic differentiation depending on the environment and food support between moth populations. Loss evaluation, from adams and Schulten's counting and weighing formula, showed that the attack percentage is three times higher on millet grains (36.31 ± 25.18%) than in rice grains (12.95 ± 6.69%) with a non-significant difference (p-value = 0.296  0.05). A similar trend is observed in the percentage of loss, which is four times higher in millet grains (8.67 ± 5.07%) rice (2.86 ± 2.75 per cent) with a non-significant difference (p-value = 0.835 better than 0.05). On the other hand, two types of effects were noted in this study: a generation effect on millet for the attack percentage and a generation and cereal effect for the percentage of weight loss on rice.
Identification et caractérisation génétique d’un lépidoptère : Corcyra cephalonica (Stainton), Pyralidae, inféodé aux stocks de grains de mil (Pennisetum glaucum (Brown)) et de riz (Oryza sativa (L., 1753)) dans le centre du bassin arachidier et le delta du fleuve Sénégal. Corcyra cephalonica est un ravageur cosmopolite très nuisible aux denrées stockées. Au Sénégal, le mil et le riz sont des céréales très cultivées constituant l’essentiel de nos stocks de produits vivriers et subissent d’énorme pertes dues en grande partie par cet insecte. Face à ce constat, il devient urgent de développer des méthodes de luttes rationnelles pour protéger les grains lors de leur conservation. Cependant, l’insuffisance des données scientifiques, surtout au plan génétique, limite la gestion intégrée des populations de la pyrale. Cette étude, étant pionnière, a pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance de la bio-écologie et de la génétique des populations de ce ravageur, en vue d’optimiser la gestion de ces dernières. De manière plus spécifique, il s’agit de : (1) caractériser les populations en fonction des céréales et de l’origine géographique de ces dernières ; (2) ensuite caractériser sur le plan génétique les populations de Corcyra cephalonica ; (3) et enfin évaluer les pertes quantitative et qualitative sur le mil et sur le riz. L’aspect bioécologique, après un échantillonnage, un élevage de masse et des analyses biostatistiques, a révélé que la durée moyenne du cycle de développement de l'insecte est plus longue dans les grains de mil que dans ceux du riz. De plus, le type de substrat alimentaire a un effet significativement différent sur les paramètres : durée des stades immatures et mature et la taille du papillon. D’autre part, la différence de rang entre le nombre de pontes dans les grains était significative (p-value = 0,0090  0,05), celle entre les œufs pondus dans les grains l’était aussi (p-value = 0,0237 inférieure à 0,05). Cependant, la différence de rang entre les taux d’éclosion des œufs dans les grains n’était pas significative (p-value = 1 supérieure à 0,05). Les tests de corrélations ont révélé qu’il n’y avait pas de relation entre le NTOP sur mil et la longévité des mites femelles (Sig.= 0,904 supérieure à 0,05), le nombre de pontes et le nombre total d’œufs pondus sur mil (Sig.= 0,785 supérieure à 0,05), le nombre de pontes et le NTOP sur riz (Sig. = 0,188 supérieure à 0,05), NTOP sur mil et la longévité des mites sur riz (Sig.= 0,589 supérieure à 0,05), le NTOP sur mil et le NTOP sur riz (Sig.= 0,742 supérieure à 0,05). Cependant, il y’a une forte corrélation entre le NTOP sur riz et la longévité des mites femelles sur riz (Sig. = 0,021 inférieure à 0,05 et le coefficient de corrélation de Spearman = 0,878). De plus, l’étude a révélé un effet zone agro-écologique non significatif sur le temps d’incubation des œufs mais qui étaient plus élevés dans les populations de C. cephalonica issues du CBA. Le NTOP et le pourcentage d’éclosion des œufs sont plus élevés dans les populations en provenance du DFS. Cependant, un effet zone significativement diffèrent sur la taille, le nombre de pontes et les différentes durées de développement de l’insecte, a été noté. L’approche génétique étudiée à l’aide du marqueur du cytochrome b et des analyses génétiques a montré 73 haplotypes pour 91 séquences. Les populations de C. cephalonica seraient issues d’une population ancestrale stable. Les inférences de l’AMOVA et les arbres phylogénétiques ont montré qu’il y a une différenciation génétique significative en fonction du milieu et en fonction du support alimentaire entre les populations de la pyrale. L’évaluation des pertes, à partir de la formule de comptage et de pesage de Adams et Schulten, a montré que le pourcentage d’attaque est trois fois plus élevé sur les grains de mil (36,31 ± 25,18 %) que sur ceux du riz (12,95 ± 6,69 %) avec une différence non significative (p-value = 0,296 inférieure à 0,05). Une tendance similaire est observée au niveau du pourcentage de perte, qui est quatre fois plus élevé dans les grains de mil (8,67 ± 5,07 %) que dans ceux du riz (2,86 ± 2,75 %) avec une différence non significative (p-value = 0,835 supérieure à 0,05). D’autre part, deux types d’effets ont été notés lors de cette étude : un effet génération sur le mil pour le pourcentage d’attaque et un effet génération et céréale pour le pourcentage de perte de poids sur le riz.
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tel-03300174 , version 1 (27-07-2021)

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Citer

Mamadou Lo. Identification et caractérisation génétique d’un lépidoptère : Corcyra cephalonica (Stainton), Pyralidae, inféodé aux stocks de grains de mil (Pennisetum glaucum (Brown)) et de riz (Oryza sativa (L., 1753)) dans le centre du bassin arachidier et le delta du fleuve Sénégal.. Génétique animale. Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), 2021. Français. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-03300174⟩
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