Essays on liquidity-based asset classification and illegal means of payment : an economic and philosophical approach
Essais sur la classification des actifs fondée sur la liquidité et les moyens de paiement illégaux : une approche économique et philosophique
Résumé
The thesis aims to address two main questions regarding certain features of liquidity-based asset classification. A first question is about the validity of such a classification: Does liquidity-based asset classification pick out a natural kind? I use the case of the category ‘liquid assets’ to show that liquidity is a functional property that can be realized in two genuinely different ways: monetary trades and credit trades. Accordingly, ‘liquid assets’ can be regarded as a functional kind with multiple realizations. I also argue that the kind ‘liquid assets’ earns its credential of natural kind by playing an epistemic role in explanatory economic models. I finally point out that mind-dependence does not threaten realism about the kind ‘liquid assets’. The second question is about the extension of the categories resulting from liquidity-based asset classification: Is there a sharp boundary between categories of assets that are classified based on their liquidity? I use the case of ‘money’ to discuss if it is possible to find an unambiguous distinction between the categories ‘money’ and ‘non-money.’ I argue that such a view can be successful only, if following traditional essentialism, there is a set of intrinsic properties that are necessary and sufficient for membership in the natural kind designated by the term ‘money.’ However, based on what is currently known by monetary economists, there is neither set of intrinsic properties nor necessary and sufficient characteristics that one could use to separate ‘money’ unambiguously from ‘non-money.’
La thèse vise à répondre à deux questions principales concernant certaines caractéristiques de la classification des actifs fondée sur la liquidité. Une première question porte sur la validité d'une telle classification : la classification des actifs fondée sur la liquidité identifie-t-elle un type naturel ? Je soutiens que le type «actifs liquides» est uni par la propriété fonctionnelle de la liquidité qui peut être réalisée de deux manières véritablement différente : les opérations monétaires et les opérations de crédit. Je soutiens également que le type « actifs liquides » gagne son accréditation de type naturel en jouant un rôle épistémique dans les modèles économiques. Je souligne enfin que la dépendance à l’esprit ne menace pas le réalisme sur le type «actifs liquides». La deuxième question concerne l'extension des catégories résultant de la classification des actifs fondée sur la liquidité : existe-t-il une frontière nette entre les catégories d'actifs classées en fonction de leur liquidité ? J'utilise le cas de «monnaie» pour discuter s'il est possible de trouver une distinction sans ambiguïtés entre les catégories de «monnaie» et de «non-monnaie». Je soutiens qu'un tel point de vue ne peut réussir que si, à la suite de l'essentialisme traditionnel, il existe un ensemble de propriétés intrinsèques qui sont nécessaires et suffisantes pour appartenir au type naturel désigné par le terme «monnaie». Cependant, d'après la connaissance actuelle en économie monétaire, il n'y a ni ensemble de propriétés intrinsèques ni caractéristiques nécessaires et suffisantes que l'on pourrait utiliser pour séparer sans ambiguïtés «monnaie» de «non-monnaie».
Origine : Version validée par le jury (STAR)