Anthropological approach of the Aisne-Marne society through its mortuary practices within the framework of the preventive archaeology : (Champagne-Ardenne, VI-IIIe century BC)
Approche Anthropologique de la société Aisne-Marne à partir de ses pratiques mortuaires dans le cadre de l'archéologie préventive : (Champagne-Ardenne, VIe-IIIe siècle avant notre ère)
Résumé
This thesis is based on a corpus of 600 deceased, buried in a grave or placed into grains silos, foun during preventive excavations in Champagne-Ardenne between 1997 and 2008. The archaeological culture mainly concerned in the Aisne-Marne that developed between these two rivers during the Late Iron Age. This thesis is divided into four parts. The first part puts the corpus back in its historical, archaeological and geographical context. This is an opportunity to highlight a smaller, concentrated geographical entity, interpreted as a territory within the geographical area where Aisne-Marne material cultural expands. The second part fosuses on the places where the deceases are buried : necropoles, small groups of tombs or grain storage areas. It shows time and regional variations. The third part is dedicated to identifying the treatment of corpses. The fourth part is an anthropological interpretation of the results from the previous parts. It tries to explain the quantitative variations of the buried depending on the period, to decipher ways of managing funerary spaces and to consider the treatment of dead bodies as a testimony of concepts of death. The crossing of biological data and the kinds of artefacts placed in the graves is an opportunity to consider social function and status. A proposal for defining the characteristics of genres is issued. Finally, a first hypothesis of a political ruling of the Aisne-Marne society by a government is formulated.
Cette thèse s'appuie sur un corpus de 600 défunts inhumés en sépulture ou placés dans des silos de conservation du grain provenant de recherches préventives en Champagne-Ardenne entre 1997 et 2008. La culture archéologique principalement concernée est l'Aisne-Marne qui se développe entre ces deux rivières pendant le second âge du Fer. La thèse est constituée de quatre parties. La première a pour vocation de replacer le corpus dans son contexte historique, archéologique et géographique. Elle est l'occasion de mettre en évidence au sein d'un espace géographique où s'étend la culture matérielle Aisne-Marne une entité géographique plus petite est concentrée interprétable comme un territoire. La deuxième partie s'intéresse aux lieux où sont inhumés les défunts, nécropoles, petits groupes de tombes et zone de stockage des grains. Elle montre des variations chronologiques et régionales. La troisième partie est consacrée à l'identification du traitement des cadavres. La quatrième partie est l'interprétation anthropologique des résultats des parties précédentes, elle tente d'expliquer les variations quantitatives de défunts inhumés en fonction des périodes, de déchiffrer les modes de gestion des espaces funéraires, d'envisager le traitement des cadavres comme témoignage des conceptions de la mort. Le croisement des données biologiques et des types d'objets déposés dans la tombe est l'occasion d'envisager les questions de fonction et de statut sociaux. Une proposition de définition des caractéristiques des genres est émise. Enfin, une première hypothèse de l'administration politique de cette société par un gouvernement est formulée.
Origine : Version validée par le jury (STAR)
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