, Supprimer ces choses aboutirait à annuler la science et à sa suppression, car cela impliquerait qu'aucune chose connue ne serait véritablement science, mais seulement des objets de l'opinion

. Marmura, Demontrative science, as understood by the Isamic philosophers, rests on the theory of essential causes and functions in terms of it. Indeed, in his reply to Ghazali's rejection of essential efficient causes in nature, Averroes argues that such a rejection would render demontrative science impossible. We would have no true demontrative knwoledge, Ghazali and Demonstrative Science, pp.183-184

, Pour une vue générale sur la théorie causale des mutakallim?n voir M.Marmura, "Causation in islamic Thought, pp.286-289

, Il n'est qu'un nom dont on parle : « Il n'y a d'attribution possible de la privation absolue que selon le nom, car ce n'est pas un mal réalisé ; s'il était réalisé, il serait le mal universel, qui est la non-existence et n'est jamais réalisable, vol.720

, le mal par essence qui est « la privation, mais non pas toute privation, mais la privation de perfection que la nature exigerait selon son espèce et sa nature 721 ». Son exemple est la cécité par rapport à l'oeil qui, par nature

, est ce dont on est privé ou ce qui retient la perfection de celui qui y a droit 722 », comme un nuage qui empêche la réception de la lumière du soleil par un arbre, ou le feu qui est la cause des incendies, Mais en soi

P. Si and . Avicenne, les causes du mal sont toutes confinées au monde sublunaire et n'ont d'effet que sur les particuliers

. N?me-h?, , vol.294, pp.7-17

?. Avicenne, , vol.II, p.150

. ?if?, , vol.II, p.150

&. ?if?, . Il?hiy?t, and . Anawati, ?az?l? répète la même classification à la fin de la partie métaphysique des Maq??id, Voir Maq??id, Il?hiy?t, vol.II, pp.136-137

, Toutes les causes du mal ne se trouvent que sous la sphère de la lune. L'ensemble de ce qui est sous la sphère de la lune est faible par rapport à l'ensemble de la réalité, Avicenne, ?if?', Il?hiy?t, 417, tr. Anawati, II, 151, il a écrit également : « Aussi, le mal dans les individus existants est-il rare

«. , Son origine, en effet, se situe dans 'l'incapacité dans laquelle la matière se trouve de recevoir l'ordre parfait'. [ ?] En effet, loin d'être absolu ou prépondérant, loin même de constituer un principe coexistant au Bien comme dans un système dualiste, le mal est pour Avicenne un phénomène restreint au monde sublunaire, lié à la matière, aux particuliers, aux individus, et partant, insignifiant. Mieux encore, à son avis, dès qu'on examine les choses en soi, et non plus d'un point de vue limité au relatif, on doit tenir le mal pour inexistant. [?] En d'autres termes, rien ne se produit qui ne dépende finalement du seul commandement divin, les maux comme le reste, et, de ce point de vue, pp.61-63

, Concernant leur dires sur les âmes qui sont portées à l'existence en même temps que le corps et sur le fait que le corps constitue une condition pour que l'existence de l'âme soit émanée de sa cause nécessitante (min'illatih? l-maw?iba li-l-wu??d)-, cela est faux. Certes, le changement de l'état de

, Deux caractéristiques de la doctrine avicennienne, qui reste non-mentionnée dans ce passage, sont soulignées : (1) l'âme est portée à l'existence par une cause nécessitante et pourtant non-précisée

. Voir-avicenne, Poème de l'âme, tr. Massé, p.8

, « Il s'en trouve affirmé que les âmes adviennent lorsqu'une matière corporelle adéquate pour leur utilisation advient. Le corps qui advient devient leur royaume et leur instrument ». Voir aussi Marmura "Some Questions Regarding Avicenna's Theory of the Temporal origination of the Human Rational Soul, vol.197, pp.19-24

, Revising Avicenna's Ontology of the Soul: Ibn Kamm?na on the Soul's Eternity a Parte Ante

, Pour un aperçu des problèmes suscités par la supposition de l'antériorité temporelle de l'âme sur le corps, voir M. Marmura, pp.126-127

. Zubda, Cette cause, soit existait avant la venue à l'être de l'âme, soit n'existait pas. Le premier cas de figure aboutit au fait que l'âme existait avant sa venue à l'être. Ce qui est absurde. Je dis en effet que cela aboutit à l'absurde car il est impossible que le causé désobéisse à la cause complète, sinon son émission à partir d'elle prendrait place en un temps particulier. S'il n'a pas besoin d'un particularisateur, en plus de [sa cause], cela serait absurde. Or, s'il a besoin d'un particularisateur en plus, ce dernier sera considéré dans la causalité et la cause ne serait plus complète, plus développée se retrouve également dans les écrits du philosophe juif Ibn Kamm?na (m.683/1284), qui, dans trois de ses épîtres, vol.80, pp.5-8

L. Dieu and . Très-haut, Ce qui suppose que, dès l'actualisation de son existence, l'apparition de l'effet ne peut être retardée, et qu'en sa présence, l'existence de l'effet devient nécessaire. Le principe clé de cet argument est sans doute le concept de cause complète, qui, comme le définit Muehlethaler, en se basant sur l'explication fournie par A??r al-d?n al-Abhar? (m.663/1264), constitue l'ensemble des facteurs qui pris ensemble l'effet ne s'anéantit qu'avec l'anéantissement de sa cause, Or

, Ibn Kamm?na discusses Platonic proofs for the eternity a parte ante of the human soul at length. He makes clear, however, that he does not consider them demonstrative proofs in the form in which they have come down to his time, namely in the al-Fawz al-a?ghar of Miskawayh". Il est important de noter que la preuve de la complétude de la cause ne se trouve pas dans al-Fawz al-a?ghar. En fait, dans la version d'al-Fawz al-a?ghar qui nous est parvenue, Miskawayh ne fournit pas de preuves pour l'éternité a parte ante de l'âme, mais présente trois preuves platoniciennes qui prouveraient l'éternité a parte post de l'âme. Voir al-Fawz al-as?ar, 56-58. Il n'est donc pas clair si Ibn Kamm?na fait allusion à ces preuves en les qualifiant de non-démonstratives ou s'il a à l'esprit des preuves pour l'éternité a parte ante de l'âme, figurant dans une partie de l'oeuvre de Miskawayh qui serait perdue. Car la preuve qu'Ibn Kamm?na donne pour prouver l'éternité a parte ante de l'âme, fondée sur la complétude de sa cause, est bien enregistrée, dans d'autres textes, comme venant de Platon. Voir ?ahraz?r?, ?ar? ?ikmat al-i?r?q, 484, 15-20 : « Platon a pensé que les âmes sont éternelles, car si la cause de l'âme était existante, dans sa totalité, avant le corps, il s'en suivrait qu'elle vienne à être avant le corps. Et si elle n'était pas existante, dans sa totalité, Muehlethaler qui a analysé cet argument dans l'un de ses articles suggère l'indépendance de la preuve d'Ibn Kamm?na par rapport à la preuve de Platon. Il se base sur un propos d'Ibn Kamm?na dépeignant les preuves platoniciennes comme non-démonstratives. Voir "Revising Avicenna's Ontology, p.615

I. Kamm?na, F? azaliyyat al-nafs, vol.110, pp.12-20

, Il y a des âmes pour qui, entre elles et la Première Vérité, n'existe aucun intermédiaire

, Tu remarqueras donc les pédants qui, en l'entendant se précipitent pour dire : « comment cela [peut-il] s'imaginer ? Alors que l'âme change par des changements que l'on connaît, Dieu, le Très-Haut, est au-delà des changements qui peuvent l'affecter. Comment donc est-il possible que Dieu, le Très-Haut, soit, par Son essence et sans aucun intermédiaire, la cause de certaines âmes ? » Le Coran fait allusion à ce sens en ce verset «qu'est-ce qui t'a empêché de te prosterner devant ce que J'ai créé de Mes mains ? » (38:75) et cette tradition prophétique y fait allusion : « Dieu a créé Adam selon l'image du Miséricordieux, C'est une proposition que la science et l'intellect n'arrivent pas à saisir

L. , Ayn al-Qu??t aborde, dans la suite du chapitre, le cas des âmes moins nobles: Sache donc qu'il y a beaucoup d'intermédiaires entre l'existence des âmes et celle du Premier, excepté pour un petit nombre d'entre elles. Personne, à part la science de Dieu ou celui à qui est donné la science, ne maîtrise le nombre des intermédiaires pour chaque âme

. Zubda, , vol.82, pp.8-14

, la tradition, considère que ces esprits sont les anges. Voir ?az?l? ( ?), Al-a?wibat al-?az?liyya f? mas?'il al-u?rawiyya, dans Ma?m?'a ras?il al-im?m al-?az?l?, vol.389, pp.20-21

, Des personnes possédant des âmes nobles, capables de dissocier parfaitement leur corps de leur âme, ont conscience de cette antériorité de leur âme, Cette tradition figure dans l'épître 69 où il continue de développer son tableau de classification des doctrines anthropologiques, vol.II, pp.9-10

, Zubda, vol.83, pp.2-5

, Cela est impossible car s'ils n'affirmaient pas le principe de l'enfer et du paradis, l'exhortation et la menace seraient impossibles. [2] Soit ils les désignent à l'aide de mots qui n, Soit ils ne désignent pas ces vérités

Y. Michot and D. , « Il appert en effet qu'en dépassant une perspective symboliste au profit d'une interprétation rhétorique de la prophétie, c'est-à-dire en considérant fondamentalement celle-ci comme une guidance morale et une éducation civile plutôt que comme un magistère doctrinal ou une pédagogie philosophique, il en fait une entreprise à la fois capitale pour le devenir de l'humanité et, dans le cas de l'Islam, tout spécialement réussie. D'une approche symboliste de la prophétie peut découler l'idée d'une, pp.41-42

, Son symbolisme se manifeste notamment lorsqu'il aborde la question des lettres séparées du Coran. Les lettres séparées sont prises pour lui pour des symboles révélant le tréfonds du message divin. Cette idée domine dans la plupart de ses écrits

. N?me-h?, , vol.II, pp.8-9

A. Bakr and . Qu, après son décès sa femme donnera naissance à une fille. Par ailleurs, il dit à son entourage, désireux d'appeler un médecin à son chevet, que celui qui est le « Médecin des médecins », l'a averti qu'Il fait ce qu'Il veut. Selon 'Ayn al-Qu??t, les deux événements « ont été découverts

. 'umar and . Qui-est-À-médine, voit S?riya en guerre loin de lui, sur le champ de bataille de Nah?vand. Il appelle S?riya et sa voix atteint ce dernier 850

, U?m?n sait que l'un de ses compagnons a illégalement désiré une femme. Frappé par cette connaissance du calife, le compagnon lui demande si les révélations continuent après la mort du Prophète. La réponse négative de 'U?m?n est suivie par une explication significative : qu'il s'agit de la « perspicacité (tab?ira), la démonstration (burh?n) et l'intuition juste (far?sa ??diqa) 851

, Il complète son explication par la tradition « redoutez l'intuition du croyant, car il voit par la lumière de Dieu, vol.852

, Al? en sortant de sa maison le matin, sait qu'il sera attaqué le soir même et cite un vers de poésie prédisant sa mort 853

, Uways al-Qaran? connaît le nom d'une personne qu'il n'a jamais rencontrée 854

, Toutes les connaissances ici en jeu sont des particuliers, ce qui permet de dire qu'une fois situées dans le contexte des trois propriétés prophétiques, ces anecdotes illustrent parfaitement la deuxième propriété, à savoir la connaissance extraordinaire des particuliers par la conjonction à l'âme céleste. Ainsi, est-il possible d'en déduire que les awliy?' sont particularisés par une conjonction à l'âme céleste alors que les prophètes, en plus de se joindre à l'âme céleste, ont la possibilité de se joindre à l'intellect séparé et de recevoir de lui les connaissances universelles ? Les termes du ?akw?' semblent suggérer une telle distinction, Les prémonitions (Ab? Bakr et 'Al?), la connaissance d'un fait particulier malgré les obstacles physiques

, Néanmoins, si nous prenons en compte l'épître 48 où sont déployées les trois propriétés prophétiques, nous devons répondre par la négative. Là

. ?akw?, , vol.8, pp.2-6

. ?akw?, , vol.8, pp.6-9

. ?akw?, , vol.8, p.13

. ?akw?, , vol.8, p.14

. ?akw?, , vol.8, pp.15-17

M. ?az?l?, inévitablement aux intuitions des personnes qui les ont acquises et qui les ont transmises aux disciples. Il est donc possible que l'intuition s'obtienne pour l'homme par lui-même, vol.111, pp.21-22

, Deux données supplémentaires renforcent notre conclusion quant à l'impossibilité d'une éventuelle influence ismaélienne. La première est son avis sur l'infaillibilité du maître ??f? : Cela n'est pas une condition pour ce maître d'être infaillible, car même l'élu, qui fut le seigneur des maîtres et le chef des prophètes, n'était pas infaillible

, Au contraire, il est possible qu'il en existe des milliers comme lui, La deuxième clarification porte sur le nombre de telles personnes : Il n'est pas nécessaire qu'il soit infaillible et unique dans l'ensemble du monde

. L'unité-numérique-de-l'im?m, auquel croient les Ismaéliens en général n'est donc pas acceptée par notre auteur. La mention de l'Égypte et de Ba?d?d est significative : cette personne éminente n'est ni le calife fatimide

L. , Ayn al-Qu??t a eu beau naturaliser la noétique avicennienne en lui ôtant son habit

. Avicenne, A?wal al-nafs, vol.122, pp.6-11

. N?me-h?, , vol.II, pp.8-13

G. R. Hawting, The Development of the Doctrine of the Infallibility ('i?ma) of Prophets and the Interpretation of Qur'?n, Pour un aperçu de la notion d'infaillibilité chez les ??'ites et les écoles de kal?m, voir W. Madelung « 'I?ma

. N?me-h?, 8-13 reprochées se trouvent, telles quelles ou en substance, dans les livres de l'im?m ?u??a al-isl?m Ab? ??mid al-?az?l? 890, vol.II

, notre auteur ne dit rien de la facilité avec le prophète, elle peut toujours, avec ses maigres moyens, y assentir

, Les écoles juridiques et celle du kal?m ont privilégié trois critères pour définir la foi

, l'adhésion intérieure qui s'exprime par l'assentiment (ta?d?q)

, Les A?'arites, quant à eux, ont accepté l'adhésion intérieure, car entre autres raisons, cela est la définition lexicale du mot 892 . Ainsi, la foi est dite avant tout être un ta?d?q entraînant intérieurement l'approbation d'une personne à propos d'un énoncé particulier. A?'ar? a hésité entre deux possibles définitions du ta?d?q : premièrement, il l'a pris pour la connaissance de certains dogmes religieux

, Cette parole intérieure, qui est un jugement, est dite par rapport à un énoncé propositionnel (?abar), formulé par l'énonciateur. Dans le cas d'un assentiment, la personne vérifie la correspondance de cet énoncé avec son corrélat réel, ce que l'on énonce (mu?barun bih). Or, le ?abar étant par définition une proposition susceptible d'être approuvée ou rejetée, ne serait pas

. ?akw?, traduction modifiée) ; la comparaison entre un homme qui n'a pas atteint le stade de la prophétie et celui qui ne possède pas le goût de la poésie est répétée aussi dans le Zubda et semble être, vol.9, p.208

L. Cf, «. Gardet, and . ?m?n, EI 2 ; idem, Dieu et la destinée de l'homme, p.354, 1967.

R. Voir and . Frank, Knowledge and Taqlîd, p.38

;. R. Cf and . Frank, 1-4 : « La vérité de la foi est d'assentir à Dieu, l'exalté. Celui qui croit en Dieu est donc celui qui y assentit. L'assentiment est en réalité la parole de l'âme (kal?m al-nafs), mais il ne sera affirmé qu'avec la connaissance ('ilm), exemple ?uwayn? dans l'Ir??d, vol.397, p.39

, Selon lui, un groupe de mutakallim?n auraient dit: « le ?abar est une parole qui requiert l'assentiment n'est-il pas un jugement simple, délivré uniquement au sujet d'un énoncé, mais implique aussi la véracité de son énonciateur 895 . Ramené à son statut physique, l'assentiment est, par ailleurs, un accident auquel s'appliquent toutes les caractéristiques d'un accident tel que conçu par la physique atomiste : il ne subsiste pas plus d'un instant dans son substrat et n'accepte pas de qualification 896 . D'où la difficulté d'expliquer ses variations : est-il possible que la foi diminue ou augmente, ou que quelqu'un en ait plus ou moins, en comparaison aux autres ou à soi-même, à des temps différents ? Les théologiens avaient de quoi débattre pendant des siècles, Le rôle primordial de la personne énonciatrice est perceptible dans les définitions du ?abar données par A?'ar? dans les Maq?l?t

, Même dans ce cas de figure, la foi de cette personne reste intacte, puisque l'acte d'assentir qui est cet état intérieur, est présent chez elle. Cet état psychique comprend au total trois types que sont l'assentiment, un énonciateur. En effet il est appelé ?abar à cause de la personne qui l'énonce. S'il n'y a personne qui l'énonce, Si les deux premiers éléments de la foi se retrouvent dans les ouvrages des A?'arites, vol.444, pp.6-7

C. Le-confirme-griffel, In order to be ??diq someone must fulfill two conditions not combined in any English word. A person who is ??diq is first of all trustworthy, i.e., the person reports information to the best of his or her knowledge and does not lie. Secondly, the information that a person, who is ??diq, conveys is true. Ta?d?q is both the acceptance of the claim for truthfulness of the messenger and the truth of the message, Al-?az?l?'s Concept of Prophecy: The Introduction of Avicennan Psychology into A?'arite Theology, p.122

V. ?uwayn? and . Ir??d, 14: « l'assentiment est un accident qui ne subsiste pas, vol.399

, on lit pour le deuxième élément « mu?bar? », le « ? » indiquant apparemment l'unité ( m??bar? : un mu?bar). Or, il est très probable que le ?»?«? soit un « ???? » et que le scribe ou l'éditeur l'aient mal lu, Ainsi le deuxième élément, que l'on rencontre souvent dans les textes du kal?m, était « ?»??????? et non pas « ???????

. N?me-h?, , vol.II, pp.11-15

, s'il est les deux ouvrages, il suggère que, dans le cas d'une connaissance certaine, la clarté de l'objet de la foi pourrait intensifier l'assentiment certain, de manière à ce que l'homme ait plus de certitude au sujet du « deux est plus grand qu'un » qu'au sujet du fait que « le monde est créé et adventice ». Pour ?az?l?, cette certitude sujette à augmentation, ne provient pas de la complexion changeante de l'homme, mais de ce qu'il désigne, suivant l'épistémologie mu'tazilite, comme « la tranquillité de l'âme » 910 . Quoi qu'il en soit, pour les deux penseurs, tous les degrés d'assentiment sont compris comme générant véritablement la foi. Une personne, tout en étant dépourvue d'une connaissance certaine au sujet de quelque chose, peut y acquiescer et son assentiment est aussi valide que celui d'un connaisseur. Dans certaines circonstances, l'assentiment qu'aura le peuple est même vénéré ; ce qui témoigne du regret qu'un scientifique, criblé de doutes et confronté à maintes polémiques, peut ressentir au regard de l'état inébranlable de la foi des personnes simples. Le dernier propos de ?uwayn?

I. ?az?l?, , vol.225, pp.11-15

.. R. Frank-a-suggéré-une-origine-??f?e-À-la-tranquillité-de-l'âme and . Frank-;-al-ghaz?l?-on-taql?d, Al-Ghaz?l?'s "ghayru i?tir?bi nafsin" might, positively stated, be given with 'suk?n' or 'sak?nah' or '?uma'n?nah' which would more directly evoke connotations of 'certitude' (yaq?n) and so conform more closely to his tendency to follow the ??f? vocabulary in such contexts". Pourtant, nous supposons que sa tranquillité de l'âme porte les traces dans des discussions mu'tazilites sur la connaissance ('ilm). 'Abd al-?abb?r Mu?n?, XII, 13, 2 : « La connaissance est l'entité qui nécessite le repos de l'âme du connaisseur à l'égard de ce qu'il veut appréhender ». ?az?l? lui-même, dans son manuel de kal?m a?'arite, attribue l'emploi de la même expression aux Mu'tazilites : « Quant aux mu'tazila, ils ont dit que [la connaissance] est la conviction de la chose selon ce qu'elle est, vol.34, pp.3-6

?. ?a??w?, Ayn al-Qu??t répète ce propos dans ses épîtres, voir N?me-h?,I, 207, 210, 227, 264 ; II, 215. la convoiter. Elle est donc haute par Son essence et non à cause de Son essence. C'est donc Son essence qui nécessite Sa supériorité sur autrui, comme il est nécessaire pour le soleil, de par son essence, d'être au degré le plus haut de sa luminosité, vol.209

. «-parmi-ses, Sans Sa propre autorisation et Sa générosité émanante qui nécessite cette autorisation, p.37

, L'exemple du soleil que nous avons donné n'est pas suffisant pour atteindre le but, puisque le soleil ne nécessite pas la grandeur par son essence, du fait que son existence, avec tous ses attributs, vient d'autrui. Il n'y a pas un [seul] existant qui ait une essence méritant par elle-même la vérité de l'existence, comment donc serait-ce possible de formulater des exemples à Son sujet lorsque « Rien n'est à sa ressemblance, vol.42

, En raison de Sa grandeur essentielle Il déclare dans Son livre saint : « Combien ton Seigneur, Seigneur de la Puissance, est au-dessus de ce qu'ils décrivent ! » (37 :180 ) Et en raison de Sa générosité parfaite et de Son attention sans mesure à l'égard de Ses serviteurs, Il s'est éloigné de la déficience pour leur rendre grâce. Il a donc dit -que cet énonciateur est grand !-: «Il n'a pas engendré et n'a pas été engendré, L'Eternel fait allusion à ces gens lorsqu'Il dit : «Ceux qui font sur Allah la conjecture mauvaise, vol.112

, Il est au-dessus de la déficience que peuvent imaginer les ignorants

Q. Dieu, Il soit exalté et glorifié, est la source de l'existence (ma?dar al-wu??d) dans

, Il est la source de l'existence de toutes les substances et tous les accidents et toutes les des essences, avec leur ordre ». Maq??id al-fal?sifa, Il?hiy?t, vol.74, pp.8-9

, Chapitre 6 : La différence entre les noms et les attributs divins Tu dirais peut-être que : « l'utile et le nuisible sont des attributs. Pourquoi as-tu dis qu'ils sont des noms ? Sommes-nous autorisés à dire que les attributs de Dieu, le Très-Haut, sont bien Ses noms, ou qu'il y a une différence entre eux ? » Sache alors que si nous réfléchissons en considérant le sens propre et stricte du terme, la différence est apparente entre le nom et l'attribut car ils ont des sens différents. Le nom est le terme que les lexicologues (ahl al-i?til??) ont posé pour indiquer un nommé, sans qu'il y soit considéré une qualité quelconque. L'attribut, sur ce point, beaucoup de termes dont le sens est détourné (al-alf?? al-manq?la) et ils sont trop connus pour être expliqués

, Chapitre 7 : Le mot All?h est un nom propre pour l

, sauras que tout ce par quoi Dieu S'est qualifié ou ce par quoi les autres L'ont qualifié se fait en fonction de Sa relation avec certains ou l'entièreté des existants. J'expliquerai cela plus tard

, L'existence de tout [être] possible est nécessitée par [l'existant] éternel. C'est ainsi qu'agit la tradition divine : « tu trouveras la coutume d'Allah non modifiable, p.23

, Tout ce qui n'est pas porté à l'existence, est considéré impossible, j'entends [l'impossible] par autrui et non par sa propre essence. L'impossible n'est pas l'objet de puissance (maqd?r)

, Ce point s'explique ainsi : la cause (sabab) de l'existence des existants est Dieu, que Sa grandeur soit exhaussée, et Il est existant. Il n'y a pas d'empêchement à l'existence du causé, lorsque la cause est existante, sauf s'il en manque une des conditions

V. Al-kind?, ?if?', al-Sam?' al-?ab?'?, I, 166 : « Tout ce qu'on dit sur le temps, au sujet de sa non-existence et du fait qu'il n'existe pas, vient de sa non-existence durant un instant. Il y a une différence entre le fait de dire qu'il n'existe absolument pas et entre dire qu'il n'a pas d'existence réalisable dans un instant. Nous admettons et affirmons que ce genre d'existence n'est réalisable pour le temps que dans l'âme et dans la faculté estimative, F? l-falsafa al-?l?', dans OEuvres philosophiques et scientifiques, vol.II, p.90

. S'il-vient-À-ton-esprit-de-demander-«-pourquoi, L. Dieu, and . Très-haut, Est-ce à cause d'une intention (?ara?) qui reviendrait à Lui-même ? » -ce qui est impossible

, Sache que la plupart des savants ont réfléchi sur cette question, une pensée identique à celle survenue à l'esprit de David, le prophète -que la paix soit sur lui-lorsqu'il demanda : « ô Dieu, pourquoi as-Tu créé les créatures ? » et Il lui répondit : « J'étais un trésor caché et j'ai désiré être connu » 925

, Il ne serait pas nécessaire et s'Il n'était pas une source de l'existence, Il qualifié ainsi. C'est comme si l'on demandait pourquoi l'être de Dieu est éternel. Si cet attribut n'était pas nécessairement existant pour Lui, il serait un attribut accidentel (?ifa'?ri?a), est comme la question « pourquoi est-Il éternel ? » La réponse en est que « s'Il n'était pas éternel

, Sa signification est que s'Il ne créa pas la créature, ces vertus et bontés, qu'Il a émanés et manifestés, auraient resté cachés, On a relaté dans certains récits qu'un des prophètes de Dieu, le Très-Haut, dans sa prière demanda à Dieu : ô Seigneur ! Pourquoi as-Tu créé les créatures après qu'ils ne furent pas ? Son Seigneur lui répondit, d'une façon mystérieuse : Je fus un trésor caché des bontés et des vertus, vol.356, pp.2-6

, Chapitre 12 : La science de Dieu sur les particuliers

, L'une des merveilles du Coran est ce verset : « Certes, Nous leur rapporterons

, chose, comme il est dit «Allah embrasse toute chose en, alors que Nous étions à leurs côtés

L. Dieu, et tout ce qui est autre que Lui est un (w??id) et partie (?uz) ; voire tout ce qui est autre que Lui n'est même pas une partie ni une unité, excepté en ce qui concerne Sa totalité (kull?yatuh?) et Sa multiplicité (ki?ratuh?). Prends, pour [élucider] cette parole compliquée, cet exemple qui est à la mesure de ton ignorance : sache que même si le soleil est un, les rayons diffusés par lui sont multiples. La vérité revient à dire que le soleil est multiple et que les rayons sont un. Alors, puisque la science qui est acquise à partir de l'existence de l'objet de la science est nommée la "science", -ce qui est la science des êtres humains-, comment ne pas nommer "science, qu'Il soit glorifié et exalté, est multiple (ka??r) 926 et tout (kull)

, La parole de celui qui déclara que Dieu ne connaît pas les particuliers

, Le devoir de l'intellect et le devoir de la lumière intérieure L'intellect, à l'origine, est créé pour appréhender les réalités apodictiques (alawwaliyy?t) dont l'appréhension ne nécessite pas de prémisses. Comprendre les difficultés des propositions rationnelles (an-na?ariyy?t) par l'induction (istidl?l) et par la considération des prémisses (al-i'tib?r bi-l-muqaddam?t, « L'intellect est un et il est multiple (ka??r), vol.98, pp.2-3

C. ,

, Tu te dis peut-être : « il m'est difficile de comprendre cela ; explique-le-moi , n'a pas besoin de prémisses

, Deuxièmement la phrase « idr?k al-ma'q?l?t al-q?mi?a ? 'an almuqaddam?t » (l'appréhension des intelligibles difficiles pour le stade situé au-delà de l'intellect qui, pour les appréhender, n'a pas besoin des prémisses) est inachevée et elle demande un prédicat (?abar) pour être terminé. On peut conjecturer qu'il manque un « sahl?n » (est facile) pour achever la phrase. Troisièmement, le manuscrit C, le plus ancien manuscrit de Zubda, pour « nisbatuh? ila l-qaw?mi? nisbat al-'aql ila l-awwal?y?t » (sa relation aux difficultés est la relation de la raison aux réalités apodictiques) propose le variant : « fa-inna nibatuh??, Les deux dernières phrases dans l'édition d'Osseiran posent quelques difficultés. On lit dans l'édition de Osseiran, vol.27, pp.16-18

, Ainsi la dernière phrase devient indépendante. Cf. Nasr-allah Pourjavady, Ma?m?'e-ye falsaf?-ye Mar?qe, 2001.

, La foi à l'étape de la connaissance, la wal?ya et la prophétie L'intellect de celui à qui aucune chose de cette étape n'est donnée, Chapitre, vol.22

, La foi en la prophétie est la foi dans le caché, vol.23

. Pour-l'intellect, sache que tu as la foi en la prophétie, sinon il te serait interdit de manger, de boire ou de dormir, sauf dans la mesure où c'est nécessaire, jusqu'à ce que tu arrives à cette foi. Si tu acceptes ce conseil, tu seras béni et si tu le laisses tomber « Quiconque mène combat, mène seulement combat pour soi-même. En vérité, Allah est certes suffisant à Soi-même » (29 :6). Lors de l'apparition de l'ange de la mort

, Chapitre 24 : La voie pour solidifier la foi en la prophétie

, Tu pourrais te dire : « quelle est la voie dont le cheminement prodiguera à l'homme intelligent la possibilité d'acquérir la foi en la prophétie ?, Je répondrai : « cette voie est

, qu'il s'agisse de la rage, de la joie, de la peur ou de la honte. L'intellect appréhende les sciences, mais il ne possède pas le moyen d'appréhender les états

, Quant à la quiddité de l'amour et des autres états, l'intellect ne les appréhende pas par la voie des prémisses, comme il appréhenderait les objets intelligibles en entendant leurs prémisses de quelqu'un d'autre, Chapitre, vol.27

, Or, s'il n'y pas en lui d'impureté, le véritable désir induit nécessairement la retrouvaille, c'est-à-dire que l'attachement à l'aimant, devient indispensable. C'est le sens de notre parole «le désir et la retrouvaille sont ensemble ». Il se peut qu'un obstacle venant de l'extérieur empêche l'attraction du fer, [34] mais cela ne constitue pas un défaut dans l'état parfait de son désir, car le défaut serait une impureté, comme l'or, le plâtre ou quelque chose d'autre, qui se serait mélangé avec lui dans la mine. L'obstacle venant de l'extérieur a une grande influence dans l'entrave du désir c'est-à-dire l'attraction vers l'aimant. Tant qu'il n'y a pas d'impureté dans l'essence de l'amant, il ne détournera pas son visage de son bien-aimé et répondra entièrement de sa personne à l'entrée de son territoire sacré qui est le visage du bien-aimé. Celui qui désire deviendra, à ce moment-là, un des initiés au désir et la vérité de ces paroles divines lui sera dévoilée, Le fer pur est entièrement attiré vers l'aimant, et, dans son désir, n'existe aucune distraction, p.131

. La-religion, . Allah, and . Islam, , p.19

, «selon la conception originelle qu'Allah a donné aux Hommes ! Nulle modification à la création d'Allah ! C'est la religion immuable » (30 : 30)

, Rehgion » (sic ; Religion ?

«. Le, Culte pur n'appartient-il pas à Allah ?, vol.30

, Nulle contrainte en la religion ! La Rectitude s'est distinguée de l'Aberration. Celui qui est infidèle aux Tâghout et croit en Allah s'est saisi de l'anse la plus solide et sans fêlure

, il ne s'est nullement engagé dans la Voie Ascendante. Et qu'est-ce qui t'apprendra ce qu'est la Voie Ascendante ? C'est affranchir un esclave, vol.90, pp.11-13

, existants indiquant les types d'attributs qui ne sont, en vérité, ni comme l'essence ni autre qu'elle. Cette opinion est celle des adeptes de la vérité (ahl al-?aqq)

, il est apparemment impossible qu'une chose ne soit, à la fois, ni comme une autre chose, ni différente d'elle. Pourrais-tu donc expliquer un peu plus cela, en espérant qu'un assoiffé en soit consolé ? » Sache qu'il est absurde de dire : « cette chose n'est pas comme cette autre chose, ni autre qu'elle, en ne considérant qu'un seul aspect ». Personne, parmi les gens intelligents n'adhère pas à ce genre d'opinions. Mais si l'on y trouve deux considérations (i'tib?r?n), une telle chose ne sera plus absurde. Comme lorsque l'on dit que cette chose n'est ni non-existante, ni existante. Cela est certainement absurde et son absurdité est [38] bien évidente pour l'intellect. Néanmoins, si l'on considère dans le sens de cet énoncé deux aspects, et que les deux aspects soient nécessités, l'énoncé sera correct, La suite de la question de l'essence et des attributs Tu demanderas peut-être : « selon le point de vue de l'intellect primaire, vol.31

, Ceci est la caractéristique de tout existent, excepté l'existant subsistant par sa propre essence

, sans considération pour l'état de la subsistance (qayy?miya) qui vient du Nécessaire pour lui, elle est non-existante per se. En revanche, lorsque l'on y réfléchit

. Du-nécessaire, Le Coran éminent et la parole éternelle font allusion à ce genre de choses : «Tout ceux qui sont sur la terre sont périssables, alors que subsistera la face de ton Seigneur qui détient la majesté et la magnificence, vol.55, pp.26-27

, Les attributs sont l'essence, si on les considère selon l'aspect qui les relie à l'essence

, Vu de cet aspect, il n'y a absolument aucune différence entre eux et l'essence. Les attributs sont, néanmoins, autres que l'essence, si on les considère selon l'aspect relatif à la division de l'existence en différents types. Selon cet aspect, les attributs sont différents et multiples

, Sache donc que le nombre dix dans son essence a un sens intelligible (ma'n? mafh?m)

, Ce sens est unique et ne se divise pas, c'est ce que le terme « dix » indique. Mais si l'on considère sa relation avec le nombre cinq, c'est le terme « double

, De même, si l'on considère sa relation avec le nombre vingt, c'est le terme « la moitié » qui

, Ainsi est donc l'essence du Nécessairement Existant. L'unité Lui est concomitante

, Lui est concomitante ? En effet, il n'est pas possible que la propriété existant en elle ne se trouve dans d'autres essences. L'unité est concomitante au soleil, car l'on ne trouve pas de deuxième [comme lui] dans l'existence. Cependant, l'unicité n'est pas concomitante à lui, car l'existence d'un deuxième [soleil] est possible. Lorsque donc tu considères la relation de l'Essence Nécessaire avec elle-même, tu la trouveras unie (mutta?ida), sans aucune multiplicité. De la même manière, lorsque les coeurs des s?lik?n regardent cette essence, ils la trouvent également ainsi, sans aucune différence. Cependant à cause de la multiplicité des relations que cette essence entretient avec d'autres existants,-qui ont mérité l'existence grâce à cette Essence Nécessaire et non point à cause d'eux-mêmes -, les s?lik?n ont nécessairement est possible qu'elle soit nommée, en fonction d'une autre relation, la « volonté » (ir?da). Les coeurs, à cause de leur faiblesse

, C'est la limite à laquelle s'arrête la spéculation des intellects. Chapitre 33 : Les attributs ne sont ni l'essence

, Les versets coraniques sur la multiplicité des attributs Sache que Dieu, le Très-Haut, S'est décrit, plusieurs fois dans Son Livre Saint, par des qualités diverses telles que la puissance, la volonté, la grandeur, l'abaissement, l'ouïe, la vue, la vivification et la loyauté, Sache que notre propos « les attributs ne sont ni l'essence, ni autres qu'elle » est les anciens, excepté les adhérents de la doctrine littéraliste, y ont reconnu, vol.34, p.12

. Vous-ne, :26), « Rien n'est à Sa ressemblance, Tu élèves qui Tu veux et Tu abaisses qui Tu veux, vol.76, p.30

. Clairvoyant, 42 :11), « C'est Lui qui fait vivre et qui fait mourir, vol.40, p.68

, Analyse de quelques-uns des attributs, Chapitre, vol.35

, L'une des choses connues et incontestables c'est que lorsqu'on regarde la vérité prééternelle de laquelle est émanée l'existence

, Ceci est la différence [distinguant] les existants des non-existants dans leur relation avec elle

, Les existants, quant à eux, se différencient dans leur relation avec elle : la relation de l'ange

, Il soit glorifié et exalté, est mis en relation avec celui qui est vénéré sous un certain aspect, cette mise en relation nécessite pour Lui [le fait] d'être nommé le « vénérant ». Ainsi lorsqu'Il est mis en relation avec les gens rabaissés, cette mise en relation nécessite pour Lui [le fait] d'être nommé « rabaissant ». De même, lorsqu'on Le considère sous l'aspect selon lequel Il est celui qui donne la forme (mu?awwar) de la vie et de la mort

L. Audient and . Clairvoyant, Enfin, lorsque tous les existants sont mis en relation avec Lui, et que chacun d'eux est vu comme Lui appartenant, on dit : ce que Dieu voudra sera et ce qu'Il ne voudra ne sera pas. Lorsque les existants, réalisés par Lui

, « Allah sur toute chose est omnipotent » (65 :12). La puissance est donc obtenue de la relation des existants et des non-existants avec Lui. Or, la volonté et la volition (ma??'a)

, Il n'y a aucune sorte de dualité dans l'essence de, Chapitre, vol.36

, puissance, pour atteindre l'objet de la puissance, n'est pas suffisante, sauf si la volonté existe

, Cela correspond à notre situation 929

. Tah?fut, Si la seule présence de la forme d'une figure ou d'une écriture en nos âmes était suffisante pour la venue à l'être de cette forme, notre science aurait été comme la puissance et la volonté ellesmêmes. Mais à cause de notre défaut, notre conception n'est pas suffisante pour l'existentiation de la forme, mais nous avons besoin, en plus de ça, vol.92, pp.15-19

, est comme l'exemple d'une image [reflétée] dans le miroir Tout ce qui existe, en réalité, est périssable et seule l'existence du vivant et de l'autosubsistant perdure, [48] de même que l'image [reflétée] dans le miroir est, en réalité, périssable, et que seule l'image en dehors [du miroir] détient la pemanence. Du point de vue de l'homme ordinaire

. Or, image existant en dehors du miroir est à l'instar de l'image dans le miroir et, sans aucune différence avec elle, périssable. Chapitre 43 : Les bienfaits de la réflexion sur le miroir propos divin : « Nous avons fait descendre le Fer qui contient danger terrible et utilité pour les Hommes » (57 :25). Il existe tellement de bienfaits dans le fer qu'à côté d'eux, en dépit de tous leurs grands et merveilleux bénéfices incommensurables

, Les bienfaits de la réflexion sur le miroir, Chapitre, vol.44

, L'intellect distingue, à première vue et dès qu'il commence à juger, l'existence de l'extérieur et de celle de l'intérieur [du miroir]. de l'extérieur et le miroir. Lorsque l'oeil perçoit cette relation réalisée entre les deux, il comprend que l'image subordonnée, à l'intérieur [du miroir], est en vérité non-existante et qu'elle est en apparence existante. L'intellect ne doute pas que l'existence de l'image à l'intérieur [du miroir] n'est pas essentielle (??tiyan), c'est-à-dire qu'elle n'est pas existante par essence, indépendante [d'autrui] dans son existence. Elle est, en revanche, existante par annexion aux quatre choses : le miroir, l'image de l'extérieur, la relation obtenue et la perception de celui qui regarde

, Cette caractéristique est propre au miroir et à l'eau, aucune chose parmi les matières, comme l'argile, le plâtre et les autres, ne partage avec eux cette caractéristique

. Les, L'une de ces leçons est que, réfléchissant sur le miroir, ils y perçoivent la vérité de la parole du Très-Haut qui énonce : « Toute chose périt sauf Sa face » (28 :88) et celle de cette parole prophétique, que le salut et la paix suit sur lui: « Les hommes sont endormis ; cet existant éternel, que l'Un Conquérant soit exhaussé, et à ce moment-là, appellera les créatures, du tréfonds du Trône, par Sa parole éminente : « A qui sera la royauté en ce jour ? A Allah

, Le rapport de la puissance de Dieu avec la puissance de l'homme, vol.47

, Grâce à cette chose, l'homme est capable de se mettre à parler après le silence, lorsqu'il le veut. La cause apparente de l'existence de la parole après sa non-existence, selon l'avis du commun des mortels, est la chose qui est nommée chez eux « la puissance ». Il est évident que la puissance existait déjà alors que le causé, qui est la parole, n'existait pas ; et Chapitre 50 : Pourquoi Dieu a-t-Il créé le monde à un moment et ne l'a-t-Il pas créé avant ou après ce moment ? "pourquoi n'ont-ils pas été portés à l'existence avant ce, le Très-Haut, ait créé en l'homme une chose (ma'n?) qu'on appelle, dans la terminologie des hommes, « la puissance

, Dire que le monde est éternel par le temps est une erreur absolue La parole de celui qui dit "le monde est éternel par le temps"(qad?m bi-l-zam?n) est une erreur absolue. Lorsque l'on demande à cette personne : « qu'entends-tu par "monde, Chapitre, vol.51

». Très-haut-;-mot-«-monde and . Si, j'entends par 'monde' tout existant possible parmi les corps et les autres", dans ce cas l'existence de la plupart des existants contenus dans le [sens du] mot "monde", ne dépend pas de l'existence du temps, mais leur existence est par nécessité antérieure à [l'existence du] temps. Comment donc peut-on dire : "le monde est éternel par le temps" alors que l'existence de la plupart des existants du monde est antérieure au temps ? Si l'on dit : « j'entends par 'monde' tous les corps », dans ce cas, il n'est pas possible de dire : « les corps sont éternels par le temps ». Cela veut dire que les corps existent depuis que le temps existe. Ce qui signifie que le temps est antérieur aux corps dans l'existence. Or, ce n'est pas comme cela. L'existence des corps est antérieure

, Voir la thèse pour plus d'explications. que nous voulons [exprimer] par notre propos 'le monde est éternel par le temps

S. , nous nous mettrions d'accord sur cela, sinon nous en avons suffisamment parlé, dans la mesure de notre capacité

, Ce qui, à cette étape t'est indispensable de savoir est que les corps ne sont point existants là où le Vrai existe : ni maintenant, ni avant, ni après. Celui qui pense que le monde existe maintenant, en même temps qu'existe le Vrai, commet une grave erreur

. Vrai,

, Son existence est antérieure à l'existence du monde, comme elle est, par exemple, antérieure à l'existence de la forme de ces mots écrits dans ce livre, et cela sans aucune différence. Celui qui différencie entre les deux, L'antériorité de Son existence est donc la même pour toutes les choses

L. Dieu and . Très-haut, est antérieur au temps futur comme Il est antérieur au temps passé, sans aucune différence. Cela est certain pour le '?rif alors que les savants, par Nous avions enseigné Science émanant de Nous » (18 :65)

, Si tu me suis, dit [alors ce serviteur], ne m'interroge sur rien jusqu'à ce que je suscite pour toi d'en parler » (18 :70), c'est-à-dire jusqu'à ce que l'oeil de la connaissance s'ouvre en toi, et, à ce moment-là, tu sauras avec certitude la vérité de ce que tu auras déjà vu. Mais, avant l'ouverture de cet oeil, tu n'auras d'accès à ces vérités que par la voie de l'interprétation (ta'w?l), comme ?i?r l'a dit à Moïse lorsqu'il a décidé de le quitter : «je vais te faire connaître l'explication de ce

. Lui,

, acquise des livres et des professeurs, n'est pas parmi les héritiers des prophètes

E. Dieu and . Glorifié, comme Il a dit : « Ton Seigneur étant le Très Généreux, qui enseigna par le Calame, et enseigna à l'Homme ce qu'il ignorait, vol.96, pp.3-5

. Or, L. Dieu, and . Très-haut, Dieu enseigne à toute personne qui, dans sa quête, arrive à la vérité de la piété, ce qu'elle ne connaît pas et Il sera avec elle, comme Il dit : « Allah est avec ceux qui sont pieux et ceux qui sont bienfaisants, Soyez pieux envers Allah ! Il vous enseigne, p.128

, Lorsqu'on parle de ce genre de science par des expressions ambiguës, la compréhension de leur vérité devient seulement possible [69] pour celui qui l'a acquise par la voie du goût, de par l'enseignement divin. C'est pourquoi Il a dit : « Ces exemples

. Hommes, Toute personne qui n'apprend le Coran sans intermédiaire et par le biais de Dieu, le Très-Haut, n'est pas parmi les savants auxquels Il fait allusion dans Son propos : « [seuls] les Savants les comprennent, vol.29, p.43

, Lorsqu'on entend la parole des amoureux, on ne comprend pas sa signification, comme il se doit. Seulement celui qui a goûté l'état de l'amour la comprendra. Cela est le sens de ce propos de ?unayd : « notre parole est une allusion ». Il est inconcevable que la parole du'?rif soit autrement. Quiconque change leur signification par le moyen de son intellect et de sa science, sera égaré, Donnons un exemple trivial : cela ressemble à la parole des amants sur l'union et la séparation et les autres états appartenant à l'amour

, Suray? 933 ! Lorsque certains de ses élèves l'ont interrogé au sujet de ce qu'a dit ?unayd, il a répondu: « nous ne connaissons pas les mystères de ce groupe, [mias nous savons que] la connaissances (ma'?rif) et non des sciences ('ul?m). Or, cela est une fausse opinion. la grammaire, la médecine et l'arithmétique, etc

, attribut de la puissance prééternelle, la vérité sur l'existentiation (?j?d) et sur la

, Juriste ??fi 'ite, Ibn Suray? (m.306/918) entretena de bonnes relations avec des ??f?s et aima particulièrement ?all??. Voir L. Massignon, La Passion, I, pp.423-435

V. Christopher-melchert-;-th-centuries, C. E. Brill, and L. York/-köln, 111 : « Ibn Surayj is said to have attended lectures by the Sufi leader Junayd (d.298/911?). [?]The Sufi biographer al-Sulam? relates a story of Ibn Surayj's passing by the circle of al-Junayd in the company of his student Ibn al-Q???. Ibn al-Q??? asked him what they were talking about, The Formation of the Sunni Schools of Law, vol.9, pp.9-12, 1987.

, le véritable sens de la volition (ma??'a) prééternelle et la différence entre elle et la volonté (ir?da)

, Expliquer la meilleure voie pour acquérir la connaissance Il convient probablement à l'apprenti de ne pas exagérer en apprenant par coeur les choses écrites dans des livres, auxquelles nous venons de faire allusion. Car l'exagération ne fait qu'augmenter sa perplexité, Chapitre, vol.64

, Fréquenter les adeptes du goût est la meilleure aide pour la purification du coeur, Chapitre, vol.66

, Chapitre 67 : L'ultime bonheur du chercheur

, Chapitre 70 : La suite du chapitre précédant

, Si tu demandes « existe-t-il un signe par lequel l'imposteur pourrait être distingué de celui qui est arrivé ? », je te répondrai : les signes sont nombreux

, ne sait pas, et celui qui n'a pas expérimenté

, Chapitre 71 : L'orgueil des savants (al-'ulam?') art. L'une des erreurs fréquentes chez les adeptes de la science

, Je jure sincèrement par Dieuqu'il n'y a pas de dieu sauf Lui-que s'il s'invite au service d'un certain maître, aussi longtemps qu'il se distinguera, dans le besoin qu'il est envers le maître, de ses ignorants dit : Et lorsque le diable voit son visage, il le salue et lui dit : que je sois sacrifié pour celui qui n'aura pas de salut. Chapitre 72 : L'antériorité de Dieu sur les existants n'est pas une antériorité temporelle, mais une antériorité de noblesse et d'essence Sache que ces chapitres insérés au milieu de notre livre ont beaucoup de bénéfices, probablement : « admettons qu'il en est ainsi pour les cieux et la terre, est que quand il leur arrive l'idée de sul?k, ils pensent qu'ils n'ont pas besoin d'un '?rif les la science, considère une autre personne, ignorante de cette science

. Très-haut, en supposant qu'il est ainsi, nous dirons : « s'il n'était pas existant et qu'ensuite il a été porté à l'existence, pourquoi n'existait-il pas avant alors que sa cause existait dans sa perfection ? Et lorsqu'il a été porté à l'existence, une cause est-elle apparue ou non? » Si tu réponds par « non », cela est impossible, car cela implique l'advenue à l'être d'un adventice sans aucune cause, Si tu réponds par « oui » tu démontreras un éternel autre que Lui et si tu réponds par « non

, Sache donc que l'«avant » et l'« après » ne sont obtenus qu'après l

. Lui, Ainsi donc, il n'toi : « Dieu a créé les esprits un million d'années avant les corps ». Pourquoi mesura-t-on cette antériorité, par une portion finie du temps ? Cela constitue un mystère éminent

, Il n'existe aucune chose, ni simultanée ni postérieure à Dieu Ainsi donc, il est établi de ce [qui vient d'être dit] qu'il n'y a pas d'existant dont l'existence coexisterait avec l'existence du Nécessaire, Chapitre, vol.73

. Le-'?rif, Dieu est en effet avec toute chose et malgré cela Il est avant toute chose d'une manière infinie », et il continuerait : « il n'existe aucune chose qui

, Nous avons corrigé le « fini » (m? yatan?h?) dans l'édition, par « infini » (m? l?-yatan?h?)

, Tâche donc d'y croire comme tu croirais en la chose cachée : « Peut-être Allah, après cela, suscitera-t-Il quelque affaire, vol.65

, en est-il de ta promesse au sujet de chapitres portant sur la connaissance de Dieu, Ses attributs, Son envoyé et [79] le Dernier jour ? Tu a beaucoup parlé de la connaissance sur Dieu et sur Ses attributs ainsi que l'étape située au-delà de l'intellect, laquelle est indispensable pour la foi en la prophétie, La vérité du Dernier Jour Tu te dis peut-être : « Qu, vol.75

, sujet des états de l'âme et de la vérité de ses étapes dans les deux mondes, i.e. le monde terrestre et le monde de céleste ?

». Terre and . Et-comme-en-a-parlé-le-coran, Lorsque tu auras compris ce point, sache que l'âme humaine possède différentes étapes qui ne peuvent pas toutes être comptées et dénombrées. Tant qu'elle demeure dans certaines étapes particulières, on la dit être dans le monde terrestre. Lorsqu'elle se trouve à d'autres étapes, on la dit être au seuil de la tombe, Votre Seigneur est Allah qui créa le ciel et la terre, en six jours

, La vérité, c'est que l'âme existe avant le corps. Cela, à mes yeux, est évident, mais il choses étant ainsi, c'est pourquoi le maître de tous les temps, que la paix et le salut soient sur lui, a jugé que « Dieu, qu'Il soit exalté et glorifié, existait avant le monde temporel et spatial d'une antériorité que si on voulait mesurer par une quantité de temps, Lorsqu'elle est à d'autres étapes, on la dit être au seuil de la résurrection, et lorsqu'elle se trouve à d'autres étapes, on la dit être dans l'autre monde

, Chapitre 79 : La cause de la différence des âmes lors de leur génération

, Tu désires probablement connaître la cause nécessitant l'existence de l'âme

, Sache donc que la vérité, sur laquelle les seigneurs des coeurs -qui sont spécifiés par des yeux appréhendant les connaissances que l'intellect n'appréhende pas nécessairement-, n'ont aucun doute, c'est que les âmes divergent selon un degré incommensurable. Cette différence n'est, en effet, ni comme la différence des espèces (anwa')

, Il y a des âmes entre lesquelles et la Première Vérité (al-?aqq al-awwal), n'existe aucun intermédiaire. C'est une proposition que la science et l

, Tu remarqueras donc les pédants qui, en l'entendant, se précipitent pour dire : « comment cela [peut-il] s'imaginer ? Alors que l'âme change par des changements que l

. Très-haut, Comment donc est-il possible que Dieu, le Très-Haut, soit, par Son essence et sans aucun intermédiaire, la cause de certaines âmes ? » Le Coran fait allusion à ce sens en ce verset «qu'est-ce qui t'a empêché de te prosterner devant ce que J'ai créé de Mes mains ? » (38 :75) et cette tradition prophétique y fait allusion : « Dieu a créé Adam selon l'image du Miséricordieux

, La différence de la connaissance que l'on a sur Dieu dépend de la différence des mines desquelles sont sorties les âmes, vol.81

, De la même manière que chaque corps possède un lieu propre et qu'en lui existe une chose (ma'n?) qui le mette en mouvement vers son lieu, et que tant qu'il n'y est pas, il ne s'arrête pas, chaque âme sort d'une mine spécifique (ma'dan ma????) tant qu'elle n'y soit pas arrivée

C. Le, Le Coran rend la même chose lorsqu'il dit : « Tous les gens surent où ils devaient boire, p.60

P. Ces-gens-là-l'ont-véritablement-connu and . Qu, Il S'est fait connaître à eux en Se manifestant, sans [recourir aux] intermédiaires. Ils se sont donc complètement immergés dans le fait de Le connaître. L'énoncé divin « Ne suis-Je point votre Seigneur ? » (7 :172) signifie qu'Il S'est révélé et S'est manifesté à eux. Et leur réponse « oui » veut dire qu'ils se sont noyés dans la contemplation de cette beauté

, En la traçant cette connaissance devient démunie, mais se dresse véritablement dans la vérité

Ô. Dieu, tu as conféré de la bonté à Tes amis, c'est pourquoi ils T'ont connu

. Cf, . La-théologie-d'aristote, and . R??an?y?n, ?az?l?, K?m?y?-ye sa'?dat, I, 15, 24 ; 16, 1 : « sa mine principale [celle de l'âme] est le seuil de la divinité. Elle est venue de là-bas et elle y retournera, U?ulu?iy? Aris????l?s, vol.63, pp.10-11

, sa science et son âme, sa langue murmurait ce vers du poète : Il fut ce qu'il fut de ce que je n'exprime pas. Prends-le pour une bonne chose et n'en demande pas plus d'information ! Chapitre 83 : Le gémissement de l'amoureux pour sa principale patrie Les larmes ont couvert le visage et l'âme est à l'ogonie. L'amoureux est affecté par l'amour, et son regret est agrandi. « Jusqu'à quand des délires inutiles ? Comment parler du bien-aimé pourrait être bénéfique alors que l'amoureux est [86] dans la prison de séparation ? Lorsque la détresse du pauvre [amoureux] s'intensifia, il retourna à sa patrie principale, La perte de la fausse quiddité de l'auteur dans Sa quiddité son intellect, vol.82

. De-sa-majesté, L'oiseau s'est donc envolé vers lui a donc donné la permission. Lorsqu'il retourna à sa place dans la prison, il s'est remis à son travail, et a écrit ces chapitres portant sur son état et sur ce qui s'est passé, Chapitre, vol.85

, Renoncer au monde est nécessaire pour goûter les connaissances, vol.86

, des merveilles en m'occupant des sciences et je ne considère pas cela prohibé ni pour toi, ni pour quelqu'un d'autre, parmi les ahl al-na?ar, Certes

. Dernière, Or, qu'en est-il du groupe qui a jeté dans leur dos, vol.18, p.28

, Les âmes les plus nobles par essence sont aspirées vers Dieu Comme ce fameux adage « la parole fait couler la parole » est vrai ! Notre parole sur tant qu'il est de notre possibilité, Chapitre, vol.87

, « il suffit d'un seul témoin pour désavouer ce propos, et cela est le jugement de l'intellect qui d'une manière certaine

, De la même manière, les existants se constituent, pour lui, selon des aspects divers, comme la division en éternel et adventice, en cause et causé, en déficient et parfait. 'on appréhende par les quatre sens. La personne aveugle le rejette et dit : « si l'existence, dans sa totalité, est comprise dans l'intelligible et le sensible, comment est-il possible que les couleurs ne soient ni sensibles, Sache donc que pour l'aveugle aussi les existants se constituent du sensible et de l'intelligible

. C'est, de la même sorte lorsque l'on dit : « les événements de l'autre monde ne ressemblent ni aux objets sensibles ni aux objets intelligibles », que les adversaires renient

, une certaine proportion, est un jugement vrai, alors que son jugement sur le soleil qui, selon elle, a la proportion d'un bouclier, ou que les étoiles ont la proportion de pièces d'or, est faux. Il n'y a d'autre raison pour cette fausseté que celle-ci : la vue comprend le proche

. Ainsi, L. Dieu, and . Très-haut, qui est existant, un, éternel et créateur, est certainement vrai, alors que son jugement sur les existants qu'il doit absolument comprendre dans leur entièreté, comme par exemple les événements de l'autre monde, est certainement faux. Sache, par la suite

, existence de la chauve-souris, ni celle de l'homme au sens propre du terme, ne sont concevables. Chapitre 90 : L'homme doit croire aux mystères de la résurrection à l

S. Dieu and . Selon-ce-qu-;-«-a-lui-revient-le-savoir-de-l'heure, Tu ne pourras croire à ses mystères que comme l'aveugle croit aux couleurs. Pense donc à la manière dont il convient à l'aveugle, lorsqu'il croit aux couleurs, de refuser de spéculer par les quatre sens et leurs objets d'appréhension, pour que

. Demande, par la suite, à ton âme ce genre de foi, pour qu'elle devienne croyante à la chose cachée et qu'elle ait la certitude de la résurrection

, Inconnaissable, [qui] accomplissent la Prière et font dépense [en aumône] sur ce que Nous leur avons attribué, qui croient à ce qu'on a fait descendre vers to

, Chapitre 91 : Les conditions requises pour l'ouverture de l'oeil de la clairvoyance

S. Tu, parmi les conditions obligeant la foi en l'affaire cachée, t'incombe. Tu dois y réfléchir sans cesse, de sorte que l'assentiment te devienne naturel et que tu n'aies pas besoin de spéculation sur les prémisses. A ce moment-là, ton intérieur sera bien disposé à ce que Dieu, glorifié et exalté, émane sur lui une lumière qui aura comme fruit l'ouverture de la poitrine et l'extension de la capacité

. Allah, . Islam, . Est-en-une-lumière-de-son, and . Seigneur, Utilise ton effort dans la recherche à la mesure où il te sera suffisant de trouver. Celui qui cherche et fait un effort, trouvera. Dieu, sanctifié et exalté, a révélé à David, qu'il soit salué : « ô, David ! Celui qui Me cherche me trouvera, et celui qui cherche autrui, ne Me trouvera pas

, Les objets appréhendés à l'étape située au-delà de l'intellect, vol.92

, Tout ce qui est inconcevable d'exprimer, est un mystère pour l'expression. C'est pourquoi [le prophète], que la paix soit sur lui, dit : « Lorsqu'on a énoncé la destinée (al-qadar), soyez silencieux ». Cela veut dire que la destinée est un mystère pour le langage et la parole humains. [94] Il est inimaginable d'en parler. C'est pourquoi Sahl al-Tustar?, Les objets appréhendés à cette étape se divisent

, Chapitre 94 : Les affaires de l'autre monde sont inconnues de la science humaine

, Le propos des impies « Quand se réalisera cette promesse ?si vous êtes véridiques ! »(10 et qu'il dit : « comment goûte-t-on ces objets de la vue ?! Ou comment les sent-on ? La réponse correcte à ces questions serait : la personne voyante a la science sur les objets de la vue, Les affaires de la résurrection sont toutes des mystères pour la science humaine

, La réponse correcte aux impies qui ont demandé « Quand cette promesse se réaliserat-elle ? » est ceci : Dieu possède cette science. Celui qui retournera vers Dieu et sera ressuscité, sera auprès de Dieu. Il connaîtra par nécessité la vérité de l'heure de la résurrection, car il sera auprès de Dieu et « Auprès d'Allah est la

. La-résurrection-ne-sera-pas-arrivée and . La-terre-qui-ne-dit-«-nulle-divinité-excepté-lui, Celui qui sera sur la Terre ne sera pas ressuscité vers Dieu, glorifié et exalté. Cela qui sera « dans un séjour de vérité, près d'un Souverain omnipotent » (54 :55), la résurrection sera arrivée pour lui. De même, les coupables, même s'ils auront « la tête courbée devant ton Seigneur (32 :12), la résurrection sera arrivée pour eux, car ils seront auprès de leur Dieu, aux dires du maître des premiers et des derniers, p.66

, Est-ce que tout homme doté l'intellect mérite d'accéder, dans le monde d'ici-bas, Chapitre, vol.95

, jusqu'à ce que le voile soit retiré de ses yeux, comme la chose à laquelle le Coran fait allusion, au sujet des impies : « Malheur à ceux qui auront été incrédules, lors de la vue d'un jour terrible ! Comme ils entendront et comme ils verront le jour où ils viendront à Nous !» (19 :37). Celui dont l'état consiste à assentir, d'une manière naturelle et sans difficulté, à ce que nous venons de raconter, Tu te demandes probablement : « tout homme doté d'intellect doit-il inévitablement meurt en déniant

, La relation de l'intellect avec les étapes situées au-delà de lui Il n'y a pas de doute que l'homme doté de l'intellect, en apercevant chaque corps, dans l'état qu'il est avec son corps, démontre la différence des âmes qui possèdent ces corps, Chapitre, vol.96

, Chapitre 97 : L'intellect, tout en étant un possible, est une balance correcte

, Lorsque l'avidité vaine s'emparant des nu???r pour saisir la vérité de la totalité

, Sache que l'intellect est une balance correcte et que ses jugements sont certains et pas mensongers. Il est juste et il est inconcevable qu'une injustice vienne de lui. Néanmoins, lorsque quelqu'un doté d'intellect veut mesurer par lui toute chose, même les affaires de l'autre monde, la vérité de la prophétie et la vérité des attributs prééternels

, Chapitre 98 : La connaissance est une délivrance du temps et de l'espace

, Lorsque tu te familiariseras avec l'appréhension des intelligibles difficiles, par le moyen de démonstrations vraies et certaines, de sorte que ta familiarité sera comme celles des nu???r experts en vérités des sciences, avec les objets de l'opinion, il sera temps de voyager

, Prépare-toi à t'acheminer sur la voie, en espérant que le soleil soit levé pour toi et que tu aperçoives la beauté de «la conception originelle qu'Allah a donné aux Hommes, vol.30, p.30

, La dernière phrase est une allusion à la doctrine de « latence et apparition » (al-kum?n wa-l-?uh?r) attribué à Na???m. Selon le point de vue de ce dernier, qui rejetait l'existence des atomes, les qualités, exception faite du mouvement qui seul est considéré comme un accident

L. Voir-josef-van-ess and «. Kum?n, EI 2 et Ab? 'U?m?n 'Amr b. Ba?r al-???i?, al-?ayaw?n, V, 5sqq. Cette allusion ne signifie pas cependant l'adhésion de

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