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, des foyers d'accueil médicalisé (FAM), des foyers d'hébergement pour personnes travaillant en esat (FH), un service d'aide et d'accompagnement à la vie sociale (SAVS), un centre d'initiation au travail et aux loisirs (CITL), des établissements et services d'aide par le travail (ESAT), et pour les plus jeunes, un service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), Les services proposés dans ces établissements sont, pour les adultes, des foyers de vie (FV)

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, Dans sa troisième version de la certification, dite V2010, la haute autorité de santé (HAS) introduit le thème de la bientraitance parmi ses critères d'évaluation -Chapitre 2 "Prise en charge du patient, Référence 10 "La bientraitance et les droits

, Outre la typographie, la formulation originale contient également une faute d'orthographe que je n'ai pas reproduite ici et qui laisse apparaître le signifiant « Service garanti

, ainsi qu'à la définition des professions s'y rapportant comme celle d'éducateur spécialisé, selon un modèle très paternaliste et axé sur la prévention, l'assistance, la rééducation. La notion d'enfance inadaptée, déficiente, en danger moral... définie dans les années 40, fondée sur l'observation, le repérage, le triage des enfants inassimilables de ceux que l'on peut encore éduquer, ainsi que la nomenclature des établissements et des professions de rééducation ne se sont pas forcément renouvelées. Voir par exemple Chauvière, Michel, Enfance inadaptée : l'héritage de Vichy,Leséditionsouvrières,1980etRossignol, Christian, «Quelquesélémen tspourl'histoiredu"Conseiltec hniquedel'enfancedéficien teetendanger moral" de 1943 », Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière, On pourrait aussi analyser ce clivage au regard de l'histoire : les parents à l'origine de ces associations ont participé à la structuration du champ de l'enfance inadaptée dans les années cinquantes, 2005.

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, La résilience est l'énergie maximale (par unité de surface) qu'un échantillon de métal préalablement entaillé peut absorber et restituer lors d'un choc, soit

. C'est-À-dire-principalement-l'étymologie, origine latine resilire -il peut recouvrir aussi une idée d'étayage dans la construction (voire de dépassement) de soi, lorsque le traumatisme devient le point d'un "nouveau départ" (comme en fait état Boris Cyrulnik, qui a contribué à la popularité de la notion en France, lorsqu'il évoque son impression de

M. Lemay,

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M. Rutter, Larésilienceenfacedel'adversité»F acteursdeprotectionetrésistance aux désordres psychiatriques », Études sur la mort, p.22

, Les auteurs invoqués lorsqu'il est question du fondement théorique de cette notion sont John Bowlby

?. Bowlby, , 1907.

. Ce-psychiatre, théorie de l'attachement" notamment à partir des travaux de l'éthologue Konrad Lorenz, qui dès 1940, avait publié ses observations du comportement précoce d'oies cendrées, relevant en partie de la nature (le comportement inné de suivre) et de la culture (l'acquis qui lui dicte qui suivre, c-à-d la première chose que l'oisillon voit bouger, et si ce n'est sa mère

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?. Les and M. Ainsworth, Elles lui permettent de distinguer schématiquement l'attachement secure,qui concerne 2/3 des enfants, de l'attachement insecure, parmi lesquels l'attachement évitant (20%), ambivalent (15%) ou désorganisé (5%). ??? capacités d'adaptation que les autres. Mais ce quasi-déterminisme, qui limiterait le futur aux acquis du passé, a progressivement été remis en cause, en particulier avec l'avancement des travaux sur la plasticité neuronale. Ainsi la recréation de liens d'attachement sécurisant avec de nouvelles figures est apparue comme une possibilité de soutenir la résilience. Ce soutien est alors envisagé comme l'une des principales ressources (externe, sociale) d'un processus (ce sont ce que Cyrulnik appelle les "tuteurs de résilience"), celui-ci pouvant être trouvé dans l'entourage immédiat ou plus large, 1913.

, comme facteur intrinsèque d'un système (en métallurgie, les caractéristiques internes du métal qui lui permettent de résister à la propagation d'une première fissure), dont la théorie freudienne de l'après-coup pourrait sembler plus proche, pour porter l'accent sur la qualité de l'environnement au moment ou après l'événement traumatisant, Donc progressivement, on voit que l'on s'éloigne de la conception de la résilience

. ???, En effet, si le traumatisme agit comme une discontinuité dans l'histoire du sujet (il renvoie d'ailleurs étymologiquement à une blessure par effraction -"titrausko

, Michèle Porte 376 ), c'est parce qu'il engendre aussi (avec un statut de cause ou de conséquence) une "reprise" d'anciens événements psychiques. Selon la théorie analytique, en effet, toute la réalité psychique s'élabore sur fond de trauma, de perte (en particulier d'une perte, ou d'un trauma fondamental, qui est la cause du déploiement riche et complexe de la réalité psychique, au travers d'un manque, moteur du désir, et du fantasme $ùa qui tente d'accommoder cette perte, Qui est cependant là également quand on considère les mécanismes intra-psychiques, puisque comme l'écrit Freud "la psychologie individuelle est d'emblée sociale". qui n'introduirait pas de discontinuité, d'après

, supposé réel, mais éventuellement fantasmé, quoique jamais sans aucun réel fondement) ; et celle qui "avant-coup" déclenche une fermeture du trauma -paradoxalementce trauma n'étant autre que la béance introduite par l'énigme du désir de l'autre (c'est-à-dire la possibilité du surgissement de questions angoissantes : qui suis-je pour l'autre ? que veut l'autre ? que suis-je pour ce désir ?). Sachant qu'il n'existe pas de réponses totalement adéquates et satisfaisantes à ces questions -autrement dit, c'est là qu'apparaît le manque du signifiant qui représenterait le sujet dans l'autre -le sujet tente, Freud distingue donc deux types de rencontres traumatiques : celle qui provoque dans l'actuel une formation de symptômes, ayant éveillé dans l'aprèscoup la trace d'un premier traumatisme supposé

, Ainsi une rencontre traumatique, qui peut sembler anodine, peut révéler au sujet la place impossible qu'il occupait auparavant inconsciemment avec son fantasme pour combler le désir de l'autre. Cette rencontre traumatique de l'après-coup éveille alors une première frappe (selon les termes de Lacan), une première empreinte inconsciente, qui ne cessait pas d'orienter le devenir du sujet, mais sans être rentrée véritablement dans son histoire. Ce n'est qu'après ce temps logique de séparation qu'une historicisation devient possible. Lacan écrit dans le séminaire III « le signifiant est donné primitivement, mais il n'est rien tant que le sujet ne le fait pas entrer dans son histoire » (ou quand "la chute du signifiant maître", traduisant la perte de la réalité par une métaphore, ce qui fait que la parole du sujet dit

. Cette, de l'énigme du désir de l'autre, par un moment insupportable de révélation d'une vérité. C'est un moment à la fois fécond et douloureux où le fantasme qui voilait la question vertigineuse du désir est déstabilisé (cf. Schreber)

M. Bompard-porte, Les traumas psychiques : actes du colloque international Brest

, Et en ce sens aussi, cette version analytique des effets d'un trauma est plus proche de la notion de résilience en métallurgie qui fait référence à la résistance à la propagation d'une première fissure lors d'un choc. ??? Pour conclure cette annexe d'introduction au concept, on peut dire que la résilience, avec ces déplacements -depuis les environnements délétères induisant une adversité chronique aux adversités aigües et aux traumatismes, ou encore de la psychologie développementale à la psychologie comportementale -est devenue si populaire, qu'elle est convoquée, en particulier en développement personnel, pour faire face à tous types de tracas quotidien, comme si la norme était de les dépasser. Le concept est d'ailleurs très critiqué par les psychanalystes. D'aucun y ont perçu les dangers d'une position imaginaire de "victime héroïque

, Par ailleurs, le refoulement originaire de l'opération primordiale agit comme un attracteur pour d'autres représentations que le sujet pourra également refouler dans sa vie (comme lors d'événements traumatiques où le sujet détache la représentation de son affect et en refoule la représentation

, Le sujet est donc prédéterminé par un essaim de signifiants, que Lacan note S1, auprès d'un ensemble d'autres signifiants dont il est exclu

. Donc-pour-lacan, Le sujet $ ne figure dans tout discours que sous l'aspect d'un tenant-lieu, S1, qui le représente auprès d'un corpus d'autres signifiants S2, qui eux ne le représentent pas, et qui sont organisés comme le réseau d'un savoir. En adoptant la notation de Saussure qui relie le signifiant au signifié (mais en y ayant inversé l'ordre pour indiquer la primauté du signifiant qui se trouve alors « au-dessus »), cela s'écrit S1 $ ? ae S2 . Cette inscription dans la chaîne signifiante -dans l'Autreest une aliénation

, C'est la forme d'un premier discours qui voile la vérité du sujet

L. Cependant and . Sujet-n'a-pas-choisi-le-signifiant-qui-le-représente, c'est son origine, son milieu, le socius, qui l'assignent à ce signifiant. Le sujet est, d'origine, surdéterminé par ces S1 qui le signifient : il est parlé par d'autres. Le sujet divisé $ ne peut émerger que s'il ne cristallise pas, ne se pétrifie pas dans cette aliénation à ce signifiant S1 qui est opaque pour lui. Il peut parvenir à s'en détacher, en produisant d'autres signifiants S1, qui le représenteront pour le corpus des autres. C'est-à-dire se placer autre part dans la chaîne des signifiants. Ce travail fait l'objet d'un passage entre plusieurs discours qui impliquent le sujet

. Lacan, université,l ediscours de l'hystérique et enfin le discours de l'analyste, précisant que c'est le passage d'un discours à l'autre qui permet de produire un effet sur la structure (« Structure est le mot dont s'indique l'entrée en jeu de l'effet du langage » 388 ). Par exemple, c'est le discours de l'hystérique qui a permis à Freud d'inventer la psychanalyse

L. Lacan, L. Séminaire, and X. Livre, , 1969.

». , A. Écrits, and E. Seuil, Le discours, tissé de paroles, a un effet dans le réel, au point où « il n'y a de faits que de faits de discours ». Il entreprend de décrire ces discours, ces modes d'énonciation qui font le lien social, sous une forme algébrique qu'il appellera un mathème (dans un la parole, où depuis une vérité, la parole se déploie selon deux directions : en signifiants d'une part et en un lieu de jouissance d'autre part, mais d'où il se produit un reste (car on ne peut jamais dire la vérité du sujet, elle toujours « mi-dite »). Il appelle ces lieux de la structure la vérité, 2001.

, La vérité représente la vérité de ce qui commande le discours, au nom de quoi il impulse ce discours, c'est le point de départ de toute parole

, L'agent (ou le signifiant comme semblant du réel) est ce qui impulse le discours, ce qui parle, qui favorise l'action

, L'autre est autre par rapport à l'agent, il est ailleurs, il est ce qui est interrogé par l'agent, ce qui reçoit l'impulsion, qui exécute, qui est mis au travail, qui produit, qui est le lieu de la jouissance pour l'agent ; La production est l'effet que produit le discours

, ce peut être une plus-value si la production dépasse la valeur d'échange entre le produit et le coût du travail). La tonalité du discours dépendra de ce qui occupe ces places (est-ce le sujet de l'inconscient qui est en position d'agent ? ou son représentant ? ou le désir

J. Lacan, Ou pire, Le Séminaire, Livre IXX, 1971.

, Je reprends ici la notation des discours tels qu'ils ont été publiés dans les Éditions du Seuil et ne faisant pas figurer les flèches obliques du centre, ni les deux flèches verticales

J. Lacan, L. Encore, and . Séminaire, Livre XX (1972-1973),Ed.duSeuilP aris, p.24, 1975.

S. Freud, OEuvres complètes, vol.20, p.95, 1937.

». Dans-le-«-discours-de-l'université and ». , connu, qui est en position d'agir sur l'autre, en tant qu'il s'adresse à son désir de savoir. C'est le discours de la transmission du savoir, savoir qui se soutient de quelques maîtres, et qui produit un sujet aliéné à ce savoir

. Le-«-discours-de-l'hystérique, puisque le savoir S2 en est cette fois-ci la production. Le sujet divisé $, en tant que symptôme, s'adresse à un maître S1, afin qu'il produise un savoir nouveau S2 (cela implique donc que l'agent soit déjà passé par le discours du maître, où cette perte s'est produite qui a créé du symptôme). La vérité a qui sous-tend ce discours est de jouir ou de souffrir. C'est avec ce discours, au travers de la parole de ses analysants, que Freud a découvert la psychanalyse. Le savoir produit, s'il au ne ffet sur le sujet de l'inconscient $, n'atteindra

«. Le and . Ici, On voit qu'à la différence du discours de la science (sous-tendu par la vérité, S1, qui est de maîtriser), les signifiants S1 qui sont produits ne sont pas en position de maîtrise. Ce sont les signifiants refoulés, les identifications aliénantes du sujet, qui font surface grâce à ce discours et qui lui dévoilent un savoir sur son aliénation. Et c'est ce savoir, au travers de la remise en circulation des signifiants S1, qui allège les symptômes du sujet. Le seul agent à même de produire les signifiants S1 qui

«. Ce, C'est à l'analyste, et seulement à lui, que s'adresse cette formule que j'ai si souvent commentée, du Wo es war, soll Ich werden. Si l'analyste essaye d'occuper cette place en haut à gauche qui détermine son discours, c'est justement de n'être absolument pas là pour lui-même. C'est là où c'était le plus-de-jouir, ce n'est certes pas ce qui ressortit à ce sujet supposé savoir, vol.396

. Ce-qui-produit-du-s1 and D. Le-désir-de-l'analyste-d'être-À-cette-place-de-semblant, L'analyse elle-même nécessite un passage par le discours du maître et par le discours de l'hystérique afin d'arriver à une interprétation. Ce qui est efficace dans cette théorie des discours, c'est le passage d'un discours à un autre : « Simplement à retenir qu'à appliquer ces catégories, qui ne sont elles-mêmes structurées que de l'existence -qui est un terme, mais qui n'a rien de terminal -du discours psychanalytique, il faudrait seulement dresser l'oreille à la mise à l'épreuve de cette vérité qu'il y a émergence du discours analytique à chaque « passage, vol.398

J. C'est-sur-cela-que, Oury se fonde lorsqu'il explique qu'une des fonctions du Collectif, c'est d'assurer une fonction diacritique, de maintenir une distinctivité des lieux, afin qu'il puisse y avoir une réelle possibilité de circulation

L. Lacan, L. Séminaire, and X. Livre, , p.59, 1969.

L. Oury and . Collectif, Séminaire de Sainte-Anne 1984-85 , op. cit. (cf. n ¶ 286), p.26

E. Lacan, L. Séminaire, and X. X. Livre, Attention la p.27 est celle de la version Staferla, op. cit. (cf. n ¶ 394), p, p.27

, Soit une couche B. Pour la troisième couche, cela se complique car il y a un choix à faire. Les balles iront toujours se loger dans les creux de la seconde couche. Mais elles peuvent soit créer une couche d'aplomb avec la première A, soit présenter encore un décalage avec chacune des couches précédentes, soit une couche C. Pour la quatrième couche

. D'un-point-de-vue-cristallographique, Lorsque l'empilement qui se répète est ABAB... on obtient dans l'espace une structure hexagonale

, Comme exposé précédemment, la loi régissant la plasticité est que les disloca

, 2-a, et la direction de glissement est celle des arrêtes de ce triangle :b. On note qu'étant donné la symétrie de la structure, il n'y pas qu'une seule façon de construire le triangle de la Figure C.2-a, mais bien quatre, qui sont équivalentes et qui forment dans l'espace, un tétraèdre régulier : le « tétraèdre de Thompson » en cristallographie (dessiné à gauche de la structure en 3D de la Figure C.2-a). Les vecteurs que sont les arrêtes du tétraèdre correspondent donc à des mouvements réels dans les cristaux, ceux des dislocations, et que l'on peut d'ailleurs nommer par leurs coordonnées exactes dans l'espace. Mais ne considérons pour cette analogie qu'une face de ce tétraèdre, Dans le cas des structures compactes ABC, ces plans sont ceux que l'on vient d'évoquer avec l'exemple des balles, soit les plans qui contiennent les triangles équilatéraux de la Figure C

, le glissement d'une dislocation parfaite (donc selon une arrête du tétraèdre) entraîne un mouvement des plans atomiques vers la droite, depuis un sommet du triangle vers l'autre (cf. Figure C.2-b). Ce déplacement d'une distance inter-atomique, une fois qu'il s"est produit, ne se voit plus dans la structure (si le plan était une couche C, il est toujours une couche C après la translation). C'est ce phénomène que l'on observe majoritairement dans ces cristaux. Cependant, si l'on considère la structure en trois dimensions, constituée d'un empilement de ces plans atomiques, il peut paraître moins coûteux d'opérer ce mouvement en deux temps

, Pour eux, l'ordre du vivant -qu'ils appelaient le cosmos, parce qu'ils y incluaient les cieux avec le mouvement apparemment immuable et prévisible des étoiles -était finalisé vers le bien ("la nature ne fait rien en vain", "la nature est bien faite"). Le monde où vivent les hommes, dit le monde sublunaire, était quant à lui caractérisé par sa contingence, sa corruption, son désordre et son imprévisibilité. Selon Aristote, pour agir moralement dans le monde sublunaire, l'homme doit viser l'harmonie de ce "tout", complexe et beau qu'est la nature : c'est-à-dire qu'en tant qu'il s'inscrit dans l'ordre naturel de choses, il doit suivre les lois de la nature qui le mèneront vers le bon, le juste. C'est donc une ontologie (du grec ontos :c eq u i est), une théorie de l'Être, qui fonde ici la morale. La plupart des modèles dont le fondement est hétéronomique visent un but, c'est-à-dire qu'ils ont une finalité. On dit qu'ils sont téléologiques. La question décisive est ici "quel est le meilleur état du monde possible ?, Saisi étymologiquement, le terme d'autonomie (autos-nomos : se donner soimême sa loi dans l'agir) s'oppose à hétéronomie, lorsque la loi est donnée de l'extérieur, par quelque chose qui nous dépasse et nous dicte notre conduite

, Dans cette conception aristotélicienne, ce qui guide l'action vers cette finalité sont les vertus cardinales de prudence, de courage, de tempérance et de justice (trouver « le juste milieu entre un vice par défaut et un vice par excès » E.N., comme le « courage » sur la crête des pentes menant à la lâcheté et à la témérité). C'est par la raison qu'il trouve cette position, car ce qui fait la spécificité de l'homme au sein de la nature, selon Aristote, est le logos, qui signifie le langage mais aussi la raison en grec. Pour lui, c'est donc la raison pratique (la praxis) qui guide l'homme vers le comportement vertueux, au travers d'un calcul, d'un ajustement proportionnel à chaque situation. L'homme doit, par la raison, La valeur morale de l'acte est donc définie par les conséquences qu'il induit dans les faits, pas uniquement (on serait alors dans un modèle dit utilitariste) mais au moins en partie

. Le-problème-est-que-le-bien-vivre-n'est-pas-forcément-bien-traitant, Protéger exagérément une personne, en évitant de l'exposer à toutes situations à risque et en la maintenant exclusivement dans sa zone de confort, ne lui permet pas d'acquérir de nouvelles capacités, ni de démontrer celles que l'on ne soupçonne pas chez elle. Or nous avons vu qu'il ne s'agissait pas de risques inconsidérés. On n'apprend pas à nager en se jetant à l'eau : on se noie... mais les éducateurs le savent. Alors est-il juste d'appliquer un principe de précaution aux sorties piscine ? C'est une question de « gestion des risques » que les éducateurs résolvent généralement en demandant une autorisation à la direction, qui tranche ou demande une décharge au tuteur ou aux parents. C'est oui, ou c'est non, rarement argumenté, et jamais dans l'immédiateté d'une situation spontanée qui se présente. Trop tard pour ce coca que Martine aurait pu prendre avec Léo rencontré par hasard à la médiathèque, elle a dit qu'elle rentrait avant 17h, les éducateurs vont s'inquiéter, de toutes façons elle n'a pas demandé d'argent avant de partir, et elle se voit mal ramener la facture d'un soda avec sa récente prise de poids. De toutes façons, on lui a bien expliqué que c'était pour son bien, On perçoit vite le risque que cette attitude soit vécue comme infantilisante, ou le devienne, pour la personne dont la capacité à faire des choix, à prendre des décisions, s'érode lorsqu'elle est éludée au travers de règles de vie pensées par d'autres

, Il ne s'agit donc surtout pas de choisir entre un modèle paternaliste, protecteur et bienfaisant, ou un modèle d'autonomie, fondé sur le respect de la liberté de l'individu, mais de les mettre constamment en tension, afin de ne pas dériver vers l'un de ces deux pôles, sachant que la tendance naturelle sera de glisser vers le pôle paternaliste, Un équilibre est à penser entre la protection et l'autonomie, et il est d'autant plus urgent à mettre en oeuvre si la personne aspire explicitement à davantage d'autonomie et se heurte à des mesures, soi-disant de protection

, au cours de l'histoire, cette conception de l'homme visant un souverain bien, a évolué, pour progressivement laisser place à un sujet plus autonome

, Une nature sans finalité

, Le monde s'élargit lorsque Christophe Colomb découvre l'Amérique en 1492. Vers 1610, Galilée confirme la supposition de Copernic (mort en 1543) et remet en cause le géocentrisme : le cosmos n'a donc plus l'organisation qu'on lui supposait et la terre n'est plus qu'un élément parmi d'autres de l'univers. Descartes (1596-1650) enfin, propose une vision mécanique et matérielle du monde, où la nature, faite de matière et mouvement

C. Le-début-de-l'individualisme, Le 18 e siècle sera alors celui de la lutte contre l'ignorance et l'obscurantisme, où la lumière des connaissances remplacera l'illumination divine. Le sujet, affranchi des tutelles et des sujétions, ne saurait être gouverné par nul autre que par lui-même

. Dans-ce-siècle-des-lumières, se pense alors, à l'opposé de ces modèles téléologiques qui visent l'harmonie et le bonheur, ceux qui sont fondés sur une morale du devoir (dit déontologiques, de déontos : ce qui doit être). Dans cette conception, la valeur morale d'un acte ne se justifie pas par ses conséquences singulières, p.299

, Le juste prime sur le bien, sur la recherche du bonheur. La loi de la nature est aussi la loi du plus fort et le monde tel qu'il est n'est peut-être pas si bon qu'il doive être pris comme un idéal. L'homme doit alors s'imposer des règles de conduite

, Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle » 400 -ou, autre formulation, « Agis de telle façon que tu traites l'humanité en toi et en tout autre toujours comme une fin et jamais seulement comme un moyen ». Agir de sorte que l'on puisse vouloir que tous les autres en face de même, cela signifie, par exemple, ne pas mentir, car je ne puis désirer vivre dans un monde de menteurs, tenir sa promesse, quelles qu'en soient les conséquences. Dire que cet impératif moral est catégorique, c'est signifier que c'est un "je dois" inconditionnel : un commerçant ne doit pas être honnête par calcul, afin de conserver ses clients, ni seulement parce qu'il se doit être honnête afin d'être conforme à la morale, mais parce qu'il veut être honnête, par un pur vouloir d'être bon, une volonté d'agir par devoir. C'est une volonté libérée de déterminants extérieurs, libérée de toutes "bonnes raisons d'agir". Kant s'inspire de la conception de la liberté de Jean-Jacques Rousseau, pour qui vivre en société implique de renoncer à une partie de sa liberté (celle qui incite à suivre la pente de ses désirs les plus naturels, Ce qui compte alors dans le jugement moral, c'est d'avoir fait son devoir, selon des principes fermes qui fondent leur valeur sur leur universalité et leur intemporalité

, qui seule rend l'homme vraiment maître de lui ; car l'impulsion du seul appétit est esclavage, vol.401

. Paradoxalement and . Qu, Mais en obéissant à une loi que l'on produit soi-même

C. , volonté bonne sans restriction" (sans rapport avec le but, le bien ou le bon) qui guide l'action et pas la recherche du bonheur. Et cette volonté d'agir conformément à un devoir universalisable confère à l'homme sa dignité

, Selon Kant, c'est d'ailleurs l'un des éléments qui distinguent les personnes des

E. Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs (1785) -Trad, p.137, 1957.

J. Rousseau, Du contrat social, 1762.

, une dignité, et celles-ci sont aussi inévaluables, irremplaçables et non échangeables. C'est dans ce sens que s'entend le mot dignité, dignité de l'homme, que l'on retrouve dans nos chartes et droits actuels. Les choses sont le moyen de nos actions tandis que les personnes sont des fins en elles-mêmes (le monde des hommes est le règne des fins). L'humain est "hors du monde des choses", car il est le seul à produire lui-même la règle de son action, choses, comme les plantes, les animaux, les objets : les choses ont un prix, les personnes

. Finalement, Kant la formalise, c'est obéir à sa raison plutôt que s'assujettir à la loi d'un autre. À la question "Qu'est-ce que les Lumières" 402 , Emmanuel Kant répond « Sapere aude ! » : Ose penser

, Pour Marx, la morale ne traduit que des préjugés bourgeois qui reflètent les intérêts d'une classe dominante. La liberté n'est qu'une illusion. Ce n'est que par la prise de conscience et la transformation de ses conditions matérielles d'existence que le peuple accèdera à une nouvelle conscience d'elle-même. Pour Nietzsche, les valeurs morales ne sont que des inventions d'une masse d'hommes faibles face aux ressentiments qu'ils éprouvent pour les hommes d'exception. Ce que leur dicte leur conscience n'est pas plus valable que la morale de ces quelques autres. Et pour Freud, bien sûr, Cette éthique du devoir demande rigueur, renoncement, et distance par rapport à ses désirs et inclinations. Elle est aussi celle de la responsabilité de ne pas se laisser-aller à la fatalité « par paresse ou lâcheté

, L'éthique du discours est une des réponses à cette critique de l'approche kantienne qui repose sur la conscience en chacun de nous, une conscience qui ne se ferait pas nécessairement l'écho du devoir

E. Kant and . «r,

». , T. J. Poirier, and F. Proust, , 1991.

, Une erreur d'appréciation des symptômes du médecin semble indiquer qu'il n'y aucun risque. Par ailleurs, elle avait précisé vouloir une interruption volontaire de grossesse si c'était le cas, ce qui était un droit auquel de

E. Rassurée, handicapé est un préjudice pour ses parents, mais aussi un préjudice pour lui-même au point même où il vaudrait mieux qu'il soit mort que vivant. On peut être dans le légal et être injuste. Or on attend aussi du droit qu'il produise une société vivable, une société bonne ! Au travers de droits universels, naturels. Sans prendre partie dans cette affaire complexe, elle illustre bien l'écart entre le légal et le légitime. Avant l'arrêt Perruche, des cas similaires (erreur d'amniocentèse) avaient été résolus par le conseil d'état en attribuant une somme d'argent pour aider les parents dans la prise en charge de l'enfant et son éducation. Le raisonnement était différent, mais l'enfant naît avec de multi-handicaps nécessitant une grosse prise en charge. La famille attaque alors en justice les médecins et la faute est qualifiée par la cour de cassation : non seulement il y a un préjudice pour les parents d'avoir un enfant handicapé lié à la faute des médecins, mais en plus il y a un préjudice pour l'enfant d'être né handicapé

S. Dans-sa-complexité and . Opacité,

, Tension entre la bienfaisance, le paternalisme, la vie réelle des personnes, et le devoir à accomplir, le respect de choix de vie du patient, comme une personne libre, autonome, qui gère sa vie. C'est cette tension qui empêche un des pôles de dériver vers son extrême. Sinon l'empathie devient une pitié infantilisante : « Face au patient, inerte et passif, le médecin n'a en aucune manière le sentiment d'avoir affaire à un être libre, à un égal, à un pair, qu'il puisse instruire véritablement. Tout patient est et doit être pour lui comme un enfant à apprivoiser, non certes à tromper -un enfant à consoler, non pas à abuser -un enfant à sauver, vol.404

. Le, Réciproquement, si la bienfaisance, l'empathie devant l'homme souffrant, ne venait pas tempérer le respect de la liberté de l'autre, on aurait aussi une relation immorale, une relation abstraite, désincarnée, qui va vers l'indifférence, le formulaire. Cette tension est une richesse

, L'éthique de la discussion d'Habermas C'est dans Morale et communication (1983) que Habermas met en oeuvre sa théorie de l'agir communicationnel pour fonder une éthique de la discussion

D. L'ouvrage-qui-suivra-plus-tard, constitue davantage une réponse aux critiques de sa théorie. L'éthique de la discussion d'Habermas s'inscrit dans sa forme et dans ses fondements, 1991.

L. Portes and . La-recherche-d'une-Éthique-médicale, PressesUniv ersitairesdeF rance, p.163, 1954.

. Cf, . Habermas, and . Jürgen, Elle est déontologique parce qu'elle fait primer le juste sur le bien, la question étant d, vol.9, 1992.

. Habermas, De l'éthique de la discussion, op. cit. (cf. n ¶ 405)

. Idem, , p.87

R. , Eine Theorie der praktischen Diskurses, vol.1, p.0

. Habermas, Morale et communication, op. cit. (cf. n ¶ 352), p. 112. 415. Ibid

, Bassins d'attraction, vol.9, p.237

. Cellules, , vol.104, p.236

, Charge, vol.130, p.249

. Cohérence, , pp.91-93

. Collectif, , vol.31, p.287

. Dislocations, , vol.94, pp.288-290

. Empowerment, , vol.51, p.240

, Energie bloquée, vol.101, p.118

, Energie d'activation, vol.10, p.127

, Force motrice, vol.9, p.236

C. Fragments and . Germes, , p.185

. Métastabilité, , vol.9, p.235

. Mobilité, , vol.11, pp.117-119

. Murs, , vol.104, p.117

. Orientations, , vol.111, p.234

V. Parois, . Murs-paysage, and . Existentiel, , vol.54, p.249

, Plasticité institutionnelle, vol.137, pp.237-239

, Positions existentielles, voir Paysage existentiel Praticables, vol.179, p.292

, Puits de potentiels, voir Bassins d'attraction Rapport au monde, vol.105, p.247

, Texture, vol.98, p.246