«. Voilà and . Du-terme-de-mehrlust, plus-de-jouir. C'est justement d'être aperçu dans la dimension de la perte [?] que ce je ne sais quoi qui est venu frapper, résonner sur les parois de la cloche a fait jouissance, et jouissance à répéter. C'est seulement la dimension de l'entropie qui fait prendre corps à ceci, qu'il y a un plus-de-jouir à récupérer, LACAN. J, 1991.

L. Séminaire and X. Livre, , 1969.

. L'envers-de-la-psychanalyse, , 1991.

L. Séminaire and X. Livre, , 1969.

L. P. L'envers-de and . France, , p.85

, Autrement dit, a, le plus-de-jouir produit par ce discours, n'est satisfaisant qu'à évincer de la réalité le symptôme qui pourrait faire signe d'un réel propre à ébranler le fantasme, p.194, 2010.

. J. 182lacan, , 1991.

L. Séminaire and X. Livre, , 1969.

L. , Le Séminaire, Livre XVII, 1969.

L. P. L'envers-de and . France,

J. 193lacan, Le Séminaire, Livre XVI. D'un Autre à l'autre, Le Séminaire, Livre XVII, 1969.

L. P. L'envers-de and . France, , p.32

P. 195bruno, Lacan, passeur de Marx. L'invention du symptôme. France : Éditions érès/Point hors ligne, p.193, 2010.

J. 196lacan and . Le, , 1966.

. Inédit,

J. 239lacan, Le Séminaire, Livre XIX. ? Ou pire, p.79, 2011.

P. 240bruno, Lacan, passeur de Marx. L'invention du symptôme. France : Éditions érès/Point hors ligne, 2010.

J. 241lacan, . Le-séminaire, X. Livre, . Ou-pire, and . France, Seuil pp. 183 242 Ibid., 443Lacan propose également dans le séminaire XV L'acte psychanalytique, de distinguer le « faire », dont la visée relève de l'efficacité, de l'acte caractérisé non pas par efficacité mais par son caractère signifiant. 444La dimension signifiante de l'acte, nous avait déjà été suggérée par Freud dans ses travaux sur l'acte manqué, 2011.

, Attenir est un verbe transitif que l'on peut traduire comme : « être situé immédiatement à côté de

J. 446lacan, Le séminaire. Livre XV. L'acte psychanalytique, 1967.

». «-je-franchis, histoire telle qu'elle nous est contée par Plutarque et Suétone, au moment de l'acte César aurait lancé cette phrase désormais célèbre : Ale jacta estsignifiant ainsi qu'il allait au-devant de son destin

N. L'acte and . Dit-encore-lacan, Cet aspect permet de distinguer l'acte, du passage à l'acte et de l'acting-out, Lacan y insiste dans son Compte-rendu du séminaire de la logique du fantasme, où il écrit : « Au regard de l'acte en tant qu'il est ce qui veut dire, tout passage à l'acte ne s'opère qu'à contresens, p.474

, Dans le passage à l'acte, il n'y a aucune manifestation d'un « vouloir dire », quant à l'acting-out, il se situe exclusivement du côté du dit

, Seul l'acte permet la réalisation du sujet de l'énonciation

J. 473lacan, Compte-rendu du séminaire La logique du fantasme, 1966.

, Autres écrits, p.325

J. 474lacan, Compte-rendu du séminaire La logique du fantasme, 1966.

, Autres écrits, p.325

J. 488lacan, « La méprise du sujet supposé savoir, pp.329-341, 1967.

J. 489lacan, Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l'École, pp.243-261, 1967.

P. Bruno, 490Cependant cela ne se réalise pas tout à fait selon la proposition de Lacan, à ce sujet voir, 2007.

«. , Psychanalyse, 9, pp.73-79

J. 505lacan, Autres écrits. op.cit, p.446, 1970.

». Lacan and J. , Ou encore : « Le discours de l'analyste? faut bien que je vous le dise, puisqu'en somme vous ne l'avez pas entendu ! ? Le discours de l'analyste n'est rien d'autre que la logique de l'action. » Le discours capitaliste justement se fonde sur le « rejet des choses de l'amour » ce qui rend d'autant plus compliqué la sortie dudit discours. Sur le « rejet des choses de l'amour » dans le discours capitaliste, « Il y émergence du discours analytique à chaque franchissement d'un discours à un autre, p.25, 1972.

P. Sauret and M. , Du divin au divan. Recherches en psychanalyse, pp.319-326, 2014.

J. ». 524lacan and P. Bruno, Écrits. France, Paris : Seuil. 525Pour une réflexion sur le statut du saint dans son rapport au discours capitaliste, on peut se référer à l'ouvrage de Pierre Bruno Lacan, passeur de Marx. Dans cet ouvrage il nous fait notamment remarquer que la position de Lacan n'implique pas que nous devenions tous des saints, mais simplement qu'il y en ait un nombre suffisant : « Que la sortie ne soit pas pour certains signifie non pas que tous, pour sortir, doivent être saints, mais qu'il y ait suffisamment de saints pour le discours capitaliste soit caduque et que nul ne puisse désormais l'intégrer, à quelque place que ce soit, Le temps logique et l'assertion de certitude anticipée, p.259, 1966.

J. 526lacan, Autres écrits, p.520, 1974.

, 552D'ailleurs le marché se présente aujourd'hui comme LA vérité absolue qu'il nous faudrait suivre aveuglément, p.65, 2011.

J. 554lacan, Le Séminaire, livre XVIII. D'un discours qui ne serait pas du semblant, 1971.

J. 555lacan, Le Séminaire, livre XVIII. D'un discours qui ne serait pas du semblant, p.105, 1971.

G. 556leres, 37-51. mais, en plus, l'objet a y apparaît comme déconnecté du fantasme. Le discours du capitaliste évacue le temps de séparation du sujet d'avec l'objet qu'il essaye de positiver sous la forme de la lathouse et, Une autre lecture du discours capitaliste selon Jacques Lacan ». Psychanalyse, vol.36, 2016.

«. , il ne permet plus de lui donner à travers le fantasme, son cadre. [?] La positivation du plus-de-jouir dans le champ de la réalité [?] induit un « court-circuitage de la réalité psychique » et conduit à une Wirklichkeit, une réalité effective dans laquelle le fantasme -et la mise à distance de l, p.585

, Dans la ronde des discours, c'est principalement le discours analytique qui permet de faire ressortir le montage fantasmatique du sujet : « Dans son départ fondamental, le discours du maître exclut le fantasme. Et c'est bien ce qui le rend, dans son fondement, tout à fait aveugle. Le fait qu'ailleurs, et spécialement dans le discours analytique, où il s'étale sur la ligne horizontale d'une façon tout à fait équilibrée, le fantasme peut sortir, Autrement dit, le discours du capitaliste est bien un discours fondé sur l'exploitation et l'aliénation du sujet, p.586

, La ronde des discours organise donc une relation « équilibrée » entre aliénation et séparation, ce qui signifie que le fantasme repose sur l'articulation des quatre discours (et notamment l'articulation entre discours du maître et discours analytique). Le discours capitaliste de son côté, par sa structuration originale, s'exclut de la ronde des discours

. B. 585victoria, L'époque, les discours, l'amour : approche structurale et historique de l'indifférence aux choses de l'amour, p.137, 2015.

J. 586lacan, Le Séminaire, Livre XVII, 1969.

L. P. L'envers-de and . France, , p.189

J. 593lacan, Le séminaire. Livre X. L'angoisse, 1962.

P. :. France and . Seuil, 119. 594Quel que soit la forme qu'elles adoptent : agoraphobie, émétophobie, glossophobie, pantophobie, etc. La diversification des dénominations ne fait que recouvrir la logique qui les unit (bien que leur fonction reste toujours singulière)

P. De and . Macary, Garipuy du 31 janvier 2014 intitulée « Lien social et subjectivité au Japon » et réalisé à l'occasion de la journée d'étude du laboratoire LCPI « Hikikomori, le retrait social des jeunes au Japon ». Disponible en ligne à l'adresse suivante, 2018.

J. 596lacan, Le séminaire. Livre X. L'angoisse, 1962.

J. 597lacan, Le séminaire. Livre X. L'angoisse, op.cit. Leçon du 10 janvier, 1962.

J. 602lacan, Le séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, 1963.

P. France, , 1964.

P. 603bruno, Lacan passeur de Marx. L'invention du symptôme. France, Toulouse : Seuil, Point Hors Ligne. pp. 79. 604Ou alors avec nous, 2010.

«. Dans-le-discours-capitaliste and $. Sujet, et S2 (le savoir) sont un couple dans lequel chaque élément est scindé de l'autre et non divisé. J'ai dit scindé, parce que ce terme, dans l'emploi que j'en fais

, Cette scission entre le sujet ($) et le savoir (S2) est en effet clairement lisible sur le mathème du discours du capitaliste, puisque la flèche allant de l'agent à l'autre est supprimée

, Est-ce à dire pour autant, comme l'affirme certains, que le sujet ne serait plus divisé ? Comme nous le disions plus haut, ce n'est pas la thèse défendue par Pierre Bruno qui

R. Stevenson, Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde, Longmans. Green & co, 1886.

, Souligné par nous

P. Bruno, Lacan passeur de Marx. L'invention du symptôme. op. cit., pp. 63. ou encore : « Dans la partie qui précède on aura pu vérifier que la division du sujet éclaire la véritable portée du complexe de castration et de quelle façon, quand elle aboutit à scinder le sujet et le savoir inconscient, $ et S2, c'est qu'elle a été privée, p.169, 2010.

, Aussi, nous rejoignons Pierre Bruno lorsqu'il écrit ceci : « La forclusion de la castration, dont Lacan rattache l'effectuation au discours capitaliste, veut dire que ce discours, en empêchant, à chaque fois que la contingence s'en présente, le savoir inconscient de faire vaciller l'assurance d'être du sujet, finit par forclore l'espace-temps 641 où la loi pourrait cesser d'apparaître comme un commandement immuable de Dieu ou de la nature, c'est-à-dire où la castration pourrait cesser d'être abstraite pour se faire sensible à son dépassement, p.642

P. Pour and . Bruno, Autre (qu'il situe à la suite de Freud comme une forme de « passivité originelle ») et son objection par le symptôme, se réalisent simultanément (effectuant ainsi la division)

A. Comme-le-souligne and . Badiou, Lacan, passeur de Marx. L'invention du symptôme, implique en effet une rencontre originelle avec le réel du temps, 1988.

, Acte et/ou inhibition, l'exemple de Vladimir et Estragon

T. Dans-le, Un nouveau sophisme » Lacan écrit ceci : « Ainsi, la vérité se manifeste dans cette forme comme devançant l'erreur et s'avançant seule dans l'acte qui engendre sa certitude ; inversion l'erreur se confirmant de son inertie, et se redressant mal à suivre l'initiative conquérante de la vérité, Le temps logique et l'assertion de certitude anticipée, p.646

, Ainsi sous-entend-il que seul l'acte peut nous mener sur la voie de la certitude (et par association de la réalisation du sujet) et, qu'à l'inverse, l'inertie nous condamne au doute ou même à l'erreur. La question que nous pouvons alors nous poser est la suivante : l'inertie dont parle Lacan peut-elle se rapporter à l'inhibition, c'est-à-dire devons-nous considérer que l'inhibition se situe à l'envers de l'acte ? La question mérite d'être posée dès lors que nous constatons dans notre modernité un recul devant l'acte au profit de ce qui semble être de l'inhibition d'un côté, et du passage à l'acte de l'autre. En effet, la multiplication des burn-out, des arrêts de travail, des refus scolaires, etc

, Quant à notre société contemporaine, elle tend à ravir au sujet sa capacité d'acte, c'est-à-dire sa capacité à prendre position face au réel, (là où une réponse manque), en renvoyant la responsabilité de la décision aux nouvelles technologies, algorithmes et autres. La question qui se pose alors est la suivante : doit-on considérer que le discours capitaliste et le néolibéralisme tendent à favoriser l'inhibition du sujet contre l'acte ? Dans la littérature l'acte et l'inhibition sont souvent opposés pourtant, nous pouvons soutenir en nous référant à l'enseignement de Freud et de Lacan, que les deux sont au service du désir, alors qu'en est-il vraiment ? Pour répondre à cette question, « Je n'arrive pas aller à travailler », etc. toutes ces plaintes apparaissent comme des limites « fonctionnelles du Moi », soit la définition freudienne de l'inhibition

J. 646lacan, « Le temps logique et l'assertion de certitude anticipée, Écrits. France, 1966.

. Dans-le-duo-pozzo-lucky, Estragon souhaite monnayer cette aide alors que Vladimir se lance dans une série de tirades argumentant la nécessité d'agir. Ensuite, Pozzo affirme être devenu aveugle et Lucky est devenu muet, sans qu'aucun des deux ne sachent depuis quand date cette infirmité. Ils finissent par partir et Vladimir, se rappelant de la journée de la veille, se lamente sur la futilité de son existence. La fin de la scène rejoue les coordonnées de l'acte I, le garçon vient délivrer le message de Godot : il est absent aujourd'hui, mais il viendra demain. Après une tentative de suicide ratée, un dernier échange laisse entrevoir la suite de l'histoire : « Allons-y » dit Estragon, mais Beckett de préciser dans une didascalie : ils ne bougent pas, tous deux tombent au sol et les deux vagabonds tardent à leur apporter leur aide

L. De and S. Beckett, Plusieurs légendes Irlandaise jouent en effet sur cette idée. La légende de Charles Stewart Parnell (figure de proue du nationalisme entre 1980 et 1991, il était surnommé le « roi sans couronne ») en est un bon exemple. Peu de temps après l'annonce de son décès commence à circuler l'idée que « le roi sans couronne » n'est en réalité pas décédé et qu'il va revenir sauver son pays, Oh! Les beaux jours, Dernière bande, vol.650

, La pièce En attendant Godot, illustre justement parfaitement les conséquences néfastes d'une attente qui se prolonge et qui finit par s'ancrer dans une répétition sans fin et sans sens

, Comme les personnages du Huit Clos de Sartre 651 , ceux de Beckett sont coincés dans une forme d'éternité. Cela se traduit dans leurs conversations qui n'ont pour seul objectif que de « passer le temps », expression qui revient régulièrement dans leur discussion : VLADIMIR: Ça a fait

;. Mask and A. Mask, Attente dans le théâtre de Beckett », discours exposé à la conférence internationale de «Beckett sans frontière, Ahmad nous fait remarquer que les différentes dérives du verbe attendre se manifestent 68 fois dont 10 fois sous la forme « on attend Godot, p.66, 2006.

, Dans les deux actes leurs dialoguent tournent en rond, leurs conversations sont peu concluantes et surtout répétitives. S'ils parlent, c'est uniquement pour passer le temps en attendant, nous dit Kamyabi Mask Ahmad, le moment heureux où ils pourront voir Godot 652

, Impossible pour eux de conclure que Godot ne viendra peut-être pas et qu'il leur faut prendre une décision, ils restent empêtrés dans la même situation : ils doivent attendre Godot, donc ils attendent Godot. A plusieurs reprises, Estragon répète «Allons-y», mais il n'indique ni de directions ni d'objectif, et d'ailleurs ils ne bougent pas. Vladimir conclue lui aussi la pièce sur un « Allons-y », mais ils ne bougent toujours pas. Cet « Allons-y » n'est pas un Dire et encore moins un acte, il est un énoncé vidé d'énonciation, Quand les conversations banales s'épuisent et qu'ils ne trouvent plus d'activité pour les aider à passer le temps, les deux compères envisagent de partir mais ils ne réalisent jamais cette action

, ni même de penser réellement le temps qui passe, leur existence n'est dirigée vers aucun but. Ils ne semblent même pas vraiment savoir ce qu'ils attendent, si ce n'est ce fameux Godot qui n'apparaît dans la pièce que comme absence. Malgré les doutes qui parfois les saisissent, le temps pour comprendre 653 ne débouche jamais sur le moment de conclure, la tension temporelle ne s'inscrit pas

, VLADIMIR: Il a dit devant l'arbre. (Ils regardent l'arbre.) Tu en vois d'autres? ESTRAGON: Qu'est-ce que c'est?

A. 652kamyabi-mask, ». «l'attente-dans-le-théâtre-de-beckett, and . Beckett, Estragon toujours : ESTRAGON : Rien ne se passe. Personne ne vient, personne ne s'en va, c'est terrible. (Beckett, 1971: 60) Ou encore, Vladimir cette fois : VLADIMIR: Ne perdons pas notre temps en de vain discours. (Un temps, avec véhémence.) Faisons quelque chose, pendant que l'occasion se présente! [?] Que faisons-nous ici, 653L'instant du regard leur ayant permis de constater que Godot est absent. VLADIMIR: On dirait un saule. ESTRAGON: Où sont les feuilles? VLADIMIR: Il doit être mort. ESTRAGON: Finis les pleurs. (Beckett, 1971: 17) Plus loin, vol.5, 2006.

. Oui, dans cette immense confusion, une seule chose est claire: nous attendons que Godot vienne, p.654

L. Beckett and . Qu, Pour Vladimir qui se souvient de la journée de la veille, l'arrivée inopinée du garçon messager pourrait avoir valeur de scansion. L'histoire se répète, mais contrairement à Estragon, Vladimir a perçu cette répétition. Malheureusement il n'en tire pas de conclusion, il ne pose pas d'acte. C'est pourtant à partir de la scansion que se repère la notion de sens dans la logique du sujet, Lacan y insiste dès ses premiers Séminaires : « [?] c'est dans un élément d'intervention temporelle, de scansion, que réside en fin de compte l'insertion de la question à proprement parler de ce quelque chose qui a un sens pour un sujet

. Vladimir, plutôt que de prendre le risque de conclure à partir d'un insu, attend que la 654Mais si, messie, il viendra

J. 655lacan, Le Séminaire, Livre II. Le Moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Seuil. Leçon 15 juin, 1955.

, et celle des deux vagabonds qui s'étire dans l'éternité et perd ainsi son sens : le sens n'existe qu'à être temporellement orienté. C'est peut-être de façon d'ailleurs que nous pouvons entendre la remarque faite par Lacan dans le séminaire XXIII : « Le vrai sur le Réel, si je puis m'exprimer ainsi, c'est que le Réel, le Réel du couple ici, n'a aucun sens. Ceci joue sur l'équivoque du mot sens. Quel est le rapport du sens à ce qui, ici, s'écrit comme orientation ? On peut poser la question, et on peut suggérer une réponse, p.656

, La scansion n'est pas une simple coupure, c'est un moment de basculement qui est signifiant pour un sujet. Lacan, contrairement à Freud, donne une structure temporelle à l'inconscient tout en précisant qu'il ne conclue pas. En effet, dans le séminaire XI Les concepts fondamentaux de la psychanalyse, il présente l'inconscient comme une béance qui s'ouvre et se ferme au gré des manifestations de celui-ci (lapsus, acte manqué, rêves, symptôme). Cependant, l'interprétation de ces manifestions est toujours un fait du sujet, elle implique que ce soit lui qui tranche sur le sens et la fonction de ces manifestations, qu'il l'intègre comme un événement. Conclure suppose donc bien de pouvoir se séparer (ne serait-ce qu'un instant) de l'Autre comme lieu de l'inconscient, condition pour qu'émerge le sujet singulier : « La lame de la faux qui fauche, c'est la coupure qui marque et, p.657

L. Séminaire, X. Livre, and L. Sinthome, Autre (c'est-à-dire que l'espace d'un instant le pas se gagne sur l'inconscient), est reprise par Lacan dans son texte « Joyce le symptôme », où il fait également référence à la fonction de la h(a)te. Dans ce texte, Lacan présente Joyce comme un « désabonné à 656LACAN, Cette idée que le moment de conclure nous introduit à un temps de séparation du sujet d'avec l, pp.1975-1976, 1976.

L. 657izcovic, . Borges, . Lacan, and . Le-temps-».-l'en-je-lacanien-;-«-radiophonie, Voir également LACAN, Autre écrits. op.cit pp. 429 : « L'effet de cristal que je touche : de la faux du temps, vol.14, pp.87-97, 1970.

, Ce qu'il n'en voit pas, c'est la logique qu'elle détermine. Il a d'autant plus de mérite à la dessiner conforme d'être seulement faite de son art qu'un eaube jeddard, comme Ulysse, soit un jet d'art sur l'eaube scène de la logique elle-même, ceci se lit à ce qu'elle calque non pas l'inconscient, mais en donne le modèle en temps-pèrant, en faisant le père du temps, le Floom ballique, le Xinbad le Phtarin à quoi se résume le symdbad du symdptôme où dans Stephens Deedalus Joyce se reconnaît le fils nécessaire, ce qui ne cesse pas de s'écrire de ce qu'il se conçoive, sans que pourtant hissecroiebeau, de l'hystoriette d'Hamlet, hystérisée dans son Saint-Père de Cocu empoisonné par l'oreille zeugma, et par son symptôme de femme, p.658

. Devons-nous-considérer-que-la-fonction-de-la-hâte-soutient-le-«-désabonnement-»-du-sujet-de-son and . Inconscient, Si nous considérons que le temps logique s'assimile au temps de l'inconscient, en « donne le modèle » pour reprendre les mots de Lacan, alors la fonction de la hâte a pour fonction de temps-pèrer le temps de l'inconscient, soit d'introduire le moment de séparation, de scansion, du moment de conclure 659 . L'acte de Joyce, si situe au niveau de son écriture qui jette un jet d'art sur l'eaube scène de la logique du langage dont il en transforme la rythmique. Hamlet de son côté reste au contraire collé au temps de l'inconscient, à celui de l'Autre comme inconscient, p.660

, Si Estragon ne se pose pas vraiment la question du temps si ce n'est pour attester qu'il doit passer Vladimir, lui, essaye de s'extraire de cette sensation d'éternité, mais faute d'arriver 658LACAN, J, 1975.

. J. Lacan, . Le-séminaire, and V. I. Livre, Paris : Seuil pp. 374. à inscrire une scansion, il continue à tourner en boucle : VLADIMIR: Est-ce que j'ai dormi, pendant que les autres souffraient? Est-ce que je dors en ce moment? Demain, quand je croirai me réveiller, que dirais-je de cette journée? Qu'avec Estragon mon ami, à cet endroit, jusqu'à la tombée de la nuit, pp.1958-1959, 2013.

, Lacan dit que l'analyse est une pratique de « bavardage », mais il précise : « Ça n'empêche pas que l'analyse a des conséquences : elle dit quelque chose

. Qu'est-ce-que-Ça-veut-dire,

, On passe son temps à rêver, on ne rêve pas seulement quand on dort. L'inconscient, c'est très exactement l'hypothèse qu'on ne rêve pas seulement quand on dort, p.661

, Les deux vagabonds discutent, ils s'échangent des énoncés sans que la marque de leur énonciation s'y révèle clairement, ils ne produisent aucun Dire

, Finalement nous pourrions dire que le temps de l'inconscient c'est le temps logique mais moins le moment de conclure

, Comme pour Vladimir et Estragon la rumination des prisonniers aurait pu s'étirer à l'infini, chaque départ introduisant le doute dans leur raisonnement

, Dans leurs dialogues Vladimir et Estragon parlent souvent en même temps que l'autre, ils se lancent dans de longs monologues qui ne prennent pas en considération l'autre. C'est peut-être ce qui les empêche de conclure. Vladimir réfléchit plus qu'Estragon, notamment sur la nécessité d'agir, mais il ne fait rien non plus. Un acte, écrit Pierre Bruno, ne se déduit pas et, 1977.

, un acte implique la prise en compte de l'autre comme sujet 662 , ce que précisément ils ne font pas. Il n'y a pas de réelle relation qui se créer entre Vladimir et Estragon comme si la parole, pour faire lien social, devait être échangée dans une structure temporellement orientée

, Ainsi, l'acte semble bien être une réponse à l'inertie

, Comme nous le disions, le discours capitaliste fonctionne de telle manière qu'il met le sujet en position d'accepter les propositions successives de l'Autre du marché, sans que l'écho du symptôme, le « ce n'est pas ça

, Inhibition ou passage à l'acte serait-ce les deux options proposées par le discours capitaliste ? Est-ce bien à de l'inhibition que nous avons affaire dans notre modernité, est bien cela qui est manifestée par Estragon et Vladimir, ou même Hamlet ? Nous pourrions en douter car leur « non action » ne fait pas réellement l'objet d'une plainte, la question de la jouissance ne s

, L'inhibition dans la théorie analytique

, En effet, si l'inhibition relève pour Freud d'une limitation fonctionnelle du Moi, il n'en demeure pas moins que celle-ci peut s'inscrire dans le cadre d'une limitation « normale » d'une fonction. L'inhibition de la pulsion par exemple, fait partie intégrante des mécanismes favorisant le travail de civilisation. Il existe également une inhibition mise au service du symptôme. Cette inhibition peut se jouer sur le corps (ex : paralysie motrice), Freud aborde l'inhibition dans sa tension avec le symptôme et l'angoisse et souligne que nous pouvons donner à l'inhibition une définition très large

, L'inhibition s'accompagne parfois de stratégies d'évitements plus ou moins complexes (qui peuvent évoluer au cours de la cure

P. 662bruno, Si certaines inhibitions se mettent au service du Surmoi (sous la forme de l'autopunition par exemple), d'autres revanches sont au service du désir et du fantasme, p.268, 2010.

, Le symptôme d'inhibition advient ici comme une limite posée à l'idéal fonctionnel du travailleur, dont d'ailleurs il peut venir se plaindre sur la scène de la cure : « Avant j'étais une machine au travail et maintenant j'arrive à peine à finir mes dossiers dans les temps, protègent le sujet des injonctions surmoïques. C'est le cas par exemple de certaines inhibitions dans le cadre d'un travail

X. Dans-le-séminaire, désir s'exerce de manière occultée, c'est-à-dire là où le désir se loge et s'exerce de façon cachée, à l'insu du sujet 663 . L'inhibition est ainsi mise au service du « Je n'en veux rien savoir » du sujet et le désir qui s'y manifeste prend la forme d'une défense contre l'angoisse. L'acte analytique a dès lors pour fonction de lever le voile de l'inhibition afin de découvrir le désir qui s'y exerce de manière occultée. Si l'analyste répond par l'inhibition à l'inhibition de l'analysant (à son désir de retenir), alors la cure s'engage vers l'immobilisme. L'inhibition voile le désir et l'énonciation qui s'y loge et, en ce sens, nous pourrions avoir tendance à opposer acte et inhibition

, Lacan précise que : « l'acte, seul corrélatif polaire au lieu de l'angoisse est à situer au lieu de l'inhibition ». L'acte se situe donc à l'opposé de l'angoisse, mais il est mobilisé pour contrer l'immobilisme rencontré dans l'inhibition, elle-même située au point le plus éloigné de l'angoisse sur le schéma élaboré par Lacan pendant ce même séminaire

. Lacan, « occultation structurale du désir derrière l'inhibition » (ce qui se comprend dès l'instant où le désir est marqué par le refoulement), cela signifie qu'il y a dans l'inhibition une tendance à l'empêchement du désir, lequel pourtant s'y révèle dans le même coup. L'acte en revanche est « une action en tant que s'y manifeste le désir même qui 663LACAN, J, 2004.

, Il est manifeste aujourd'hui que l'injonction à la performance domine la scène sociale 666 , dans ce cadre l'inhibition (ne plus pouvoir aller travailler par exemple), apparaît véritablement comme une manifestation psychique au service de l

. Cependant, inhibition du sujet ne trouve pas à s'élaborer sur la scène analytique

, Il nous semble donc opportun d'opposer l'inhibition comme mode de défense du sujet 667 , à l'indifférence du sujet envers son désir au profit de l'idéal d'efficacité promue à l'ère capitaliste, laquelle conduit à l'inertie et à un recul

, Les deux chercheurs mettent en lumière l'influence de la rationnalité néolibérale sur l'organisation de la vie privée et sociale, notamment sous la forme de nouvelle pratique, activité et usage du corps, et 667Cette réflexion sur l'inhibition peut nous conduire à interroger de la même façon le phénomène de « dépression » si courant dans notre société actuelle. N'avoir « envie de rien », comme en témoignent souvent les analysants qui se décrivent eux-même comme « dépressifs », peut constituer un symptôme au service du désir dans un mode où l'on laisse le sujet s'illusionner du fait que l'objet pourrait venir le combler, 666Sur ce sujet voir notamment les travaux de Pierre Dardot et Christian Laval dans leur ouvrage La nouvelle raison du monde, 2010.

, les faits la réduction du temps de travail a impliqué la hausse des exigences de productivité laissant le travailleur épuisé par sa journée

:. Cf and H. Rosa, Aliénation et accélération : Vers une théorie critique de la modernité tardive, 2010.

, Le sentiment de manquer de temps, ou que celui-ci passe trop vite, est régulièrement exprimé. Dans cette même veine, la question du temps se pense quasiment exclusivement sous le prisme du rendement : est-ce que j'ai perdu mon temps ? Comment rentabiliser mon temps ? Cette relation vaut-elle bien le coup car je n'ai pas de temps à perdre ? 675 . Le temps est devenu une véritable donnée comptable et dans ce paysage la psychanalyse apparaît comme le mouton noir des prises en charge, ses seules mesures étant le temps de l'inconscient et de la scansion, nous recevons des patients qui témoignent de cette impossibilité à soutenir un rapport au temps qui ne prenne pas la forme de l'angoisse

, Au-delà des pratiques coercitives que nous avons décrites brièvement et qui sont propres au monde du travail à l'ère capitaliste, il s'exprime de plus en plus l'idée

, L'analyse du sentiment d'accélération du temps a fait l'objet de divers travaux, que ce soit dans le champs sociologique

, Le désir du sujet se retrouve ainsi mis de côté, au profit de l'idéal d'accélération et de productivité. L'aliénation temporelle s'articule ainsi à l'idéologie utilitariste, rationaliste, productiviste et quantitative. Par conséquent, les sociaux eus-mêmes se retrouvent pris dans les rets de la productivité, le temps passé avec l'autre doit être rentabilisé, c'est-à-dire il doit assurer une jouissance maximum dans un temps toujours davantage réduit, pour se trouver justifier. L'injonction à la jouissance 675Pourtant qu'est-ce que le temps si ce n'est quelque chose qui se perd ? 676Cf, Pour Hartmut Rosa le phénomène d'accélération touche trois domaines spécifiques, il note ainsi : l'accélération des techniques, l'accélération des transformations sociales et l'accélération du rythme de vie 676, 2012.

«. Qu, affect, il n'y en ait qu'un c'est ce qui constitue une certaine position, nouvelle à être introduite dans le monde, dont je lis qu'elle est à rapporter à ce dont je vous donne le schéma porté au tableau noir

L. Préciser, En effet, à partir de ce discours, d'affects il n'y en a qu'un, à savoir le produit de l'être parlant dans un discours, en tant que ce discours le détermine comme objet. C'est de là que prend sa valeur exemplaire le cogito cartésien

, Cette proximité entre affect et objet, nous est encore donnée par son approche de la question de l'angoisse qu'il relie explicitement à un rapport étroit entre le sujet et l'objet réel

. Le, Lacan avait déjà repéré que le capitalisme « ça marche trop vite » : « C'est pas du tout que je vous dise que le discours capitaliste ce soit moche, c'est au contraire quelque chose de follement astucieux hein ? de follement astucieux mais voué à la crevaison. Enfin, c'est après tout ce qu'on a fait de plus astucieux comme discours? ça suffit à ce que ça marche comme sur des roulettes, ça ne peut pas marcher mieux, mais justement ça marche trop vite 685 , ça se consomme, p.686

, Á partir de ces deux remarques, il nous semble légitime d'interroger ce sentiment d'accélération à la lumière de la théorie des discours et, notamment, de la formalisation du discours du capitaliste proposé par Lacan. Toutefois, avant d'aborder ce second point, nous pourrions nous demander si chaque discours ne propose pas un

, Ainsi nous pourrions considérer que le discours du maître ordonne le temps social, quand le sujet s'y loge, il se conforme au découpage du temps organisé par la société dans laquelle il évolue. Il existe en effet un découpage chronologique et/ou orienté du temps à partir du langage 687 qui nous est donné par l'existence du concept des unités de temps, comme les 684LACAN, J, 1991.

J. , Du discours psychanalytique, Conférence à l'université de Milan, Le 12 mai 1972, In : Lacan en Italie. Éditions La Salamandra 687A partir des signifiants qui se définissent en opposition corps prend acquérir un sens, c'est-à-dire que peut s'y articuler des effets de signification, 1978.

, L'imaginaire inscrit l'instance subjective dans une forme de permanence (bien que celle-ci soit en fait reconstruite). Cependant, si nous considérons que l'articulation entre imaginaire et symbolique est ce qui permet au sujet de se situer dans le temps, c'est qu'il existe bien un procès qui construit et reconstruit cet éprouvé du temps

R. Aussi and . Tyranowski, est le temps lui-même qui devient une fonction constituée » 696 : « Le caractère universel du temps chronométrique dévoile son caractère illusoire, puisqu'au niveau de la structure subjective, nous ne trouvons pas Un temps universel valable pour tous, mais des modes variés et variables de temporalisation du vécu, singuliers comme le sont les nouages R, S, I, aussi nombreux que les modalités de l, p.697

, Dans son article « L'inconscient » de 1915 698 , il définit le hors temps, le zeitlos du processus inconscient, par trois caractéristiques : son manque d'organisation temporelle, son inaltérabilité malgré le temps qui passe, et son absence de relation au temps. Dans les « Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse » 699 en 1932, il présente l'inconscient sous le nom de Ça et signale que la représentation abstraite du temps provient entièrement du système PCs. Les recherches de Freud permettent d'extraire le système inconscient d'une représentation linéaire et continue du temps. Rêves, lapsus, actes manqués, sont des manifestations discontinues de l'inconscient et la notion d'après-coup nous invite à penser le temps avec la répétition. Lacan, contre Freud, réinscrit l, lui non plus, aux objectivations temporelle. Freud l'avait déjà repéré puisqu'il situait, pour sa part, le système inconscient hors du temps, p.700, 1915.

, La tension introduite par la dialectique sujet/objet s'inscrit dans le registre du manque, permettant ainsi de produire un «éprouvé du temps », mais est-ce que le phonème d'accélération du temps peut s'interpréter comme un effet de la forclusion de la castration ? Quel rapport pouvons-nous tisser entre temps logique et vécu subjectif du temps ? Pouvons-nous faire équivaloir la fonction de la h(a)te et le un sentiment d'accélération du temps ? La temporalisation du temps logique, celle qui structure le rapport au temps au niveau de l'inconscient, ne peut être considéré comme identique au sentiment de temps vécu, qui en représente plutôt les effets imaginaires. Cependant, nous ne pouvons pas déconnecter le processus de subjectivation, de celui de temporalisation, puisque tout sujet a à s'historiciser, c'est-à-dire se loge dans une histoire familiale, culturelle, politique, historique, etc. Tout sujet se raconte et se situe ainsi dans une histoire, mais celle-ci se construit et se reconstruit. Le rapport du sujet à l'objet a : « $ <> a » se situe en-deçà de cette reconstruction et en soutient la dynamique. C'est cette tension, cette dialectique du manque, qui inscrit l'affect. Lacan y insiste, le sujet est affecté d'être pris comme objet dans le discours, Aussi, la question que nous devons nous poser maintenant est la suivante : La forclusion de la castration dans le discours capitaliste, laquelle désigne une perturbation de la relation entre le sujet et l'objet petit a, est-elle susceptible de modifier notre vécu subjectif du temps ? Nous avons déjà souligné que le rapport au temps implique le rapport du sujet à l'objet a, pp.1958-1959, 2013.

, Nous rencontrons ici la structure scandée de ce battement de la fente dont je vous évoquais la fonction la dernière fois. L'apparition évanouissante se fait entre deux points, l'initial, le terminal, de ce temps logique -entre cet instant de voir où quelque chose est toujours élidé, voire perdu, de l'intuition même, et ce moment évasif où, précisément, la saisie de l'inconscient ne conclut pas, où il s'agit toujours d'une récupération leurrée. Ontiquement donc, l'inconscient c'est l'évasif -mais nous arrivons à le cerner dans une structure, p.701

, L'inconscient ne concluant pas, la conclusion ne peut venir que du sujet qui la réalise dans l'acte. Comme tout acte inclut son ratage, ratage de la rencontre avec le réel

. Le, Autre en tant que cette position détermine le rapport à son propre manque. Ainsi, ces trois modulations de temps, l'instant de voir, le temps pour comprendre et le moment de conclure constituent les coordonnées qui permettent de repérer la position du sujet dans l'Autre. Elles indiquent une modalité de l'ex-sistence du sujet dans l'Autre, soit une modalité du manque. Les trois temps logiques situent la position du sujet dans la boucle répétitive qui le constitue. Tel est le rapport fondamental du temps avec le champ de l'Autre Si nous considérons que l'affect-temps s'inscrit dans la tension du rapport entre le sujet et l'objet petit a, alors nous pouvons supposer que la forclusion de la castration mise en jeu dans le discours du capitaliste, est en mesure d'influencer le procès de temporalisation du sujet. Nous serions ainsi pris dans une modalité de discours qui, d'un côté laisse le sujet s'illusionner d'une rencontre imminente avec l'objet cause de son désir et de jouissance, ce qui 701LACAN, J, 1964.

, Une nouvelle fois, ce qui fait défaut dans le discours capitaliste, c'est la possibilité d'inclure le temps de subjectivation de la séparation d'avec l'objet, d'où le besoin prestement exprimé de faire « coupure », jusqu'à ce que ce soit le fameux « burn-out » qui la réalise. Ce n'est pas le discours capitaliste comme entité extérieure au sujet qui est donc à l'origine de « sentiment d'accélération », mais bien le rapport que le sujet entretient avec l'objet, lorsqu'il se laisse suggestionner par cette modalité de discours. Le discours étant autant à l'intérieur, qu'à l'extérieur du sujet. Pour autant, nous ne pouvons réduire le sentiment d'accélération à un effet de discours, Plus précisément, le discours capitaliste désigne le type de lien social qui s'invente à l'ère capitaliste et néolibérale

, Fonction de la hâte et accélération du temps

, au sentiment d'accélération contemporain ? Ces deux phénomènes peuvent-ils êtres tenus pour équivalent ou bien devonsnous proposer une distinction entre la hâte du temps logique et la précipitation vécue et manifestée dans le lien social contemporain ? Le sentiment d'urgence est souvent ce qui précipite le sujet chez un psychanalyse, il est sous-tendu par l'affect d'angoisse. L'angoisse est la traduction d'un rapport étroit entre le sujet et l'objet a et, en ce sens, nous pourrions supposer que la fonction de la h(a)te est étroitement liée à l'angoisse. Cependant nous avons situé l'acte (donc la fonction de la h(a)te) à l'opposé de l'angoisse, La question que nous pouvons alors nous poser désormais est la suivante : pouvonsnous faire se rejoindre la h(a)te de l'acte repérée par Lacan

, « La fonction de la hâte, à savoir cette façon dont l'homme se précipite dans sa ressemblance à l'homme, n'est pas l'angoisse, p.702

, està-dire que l'urgence qui préside à sa réalisation n'a pas la même valeur subjective. Par conséquent, il semble opportun de différencier la h(a)te de l'acte, du sentiment d'accélération, voire de la précipitation organisée par le discours capitaliste. Le traitement de la dimension temporelle de l'objet diffère dans les deux cas, ce qui nous ramène à la distinction que nous de séparation, c'est-à-dire la coupure elle-même, affectant ainsi dans le même temps le procès de temporalisation. Il nous faut donc distinguer la h(a)te de l'acte de la précipitation organisée par le discours capitaliste, laquelle conduit, à terme

. J. 702lacan, . Le-séminaire, V. Livre, and . Le, Dans ce cadre, des équipes de psychologues sont constitués et envoyés sur les lieux d'événements considérés comme ayant un fort potentiel traumatique. Les « cellules de crise » se multiplient 703 afin d'éradiquer le trauma avant même qu'il ne s'élabore, et dans une négation totale de la définition singulière du trauma et des effets d'après-coup. Chacun doit alors passer « chez le psy, 1960.

. Dans-ce-cadre, . Dans-l&apos;urgence, and . Fait-souvent-d&apos;abord-le-vecteur-d&apos;une-demande-sociale-ou-politique, étant poussé par son entourage ou sa hiérarchie à venir parler au clinicien afin d'obtenir de lui une prise en charge rapide et efficace. Pour autant, l'urgence de cette prise en charge n'est-elle pas le plus souvent organisée par la commande sociale, plutôt que sollicitée par le symptôme du sujet ? Nous assistons de plus en plus souvent à une forme de pathologisation des réactions singulières habituelles permettant en fait au sujet d'élaborer et de traiter ces situations « potentiellement traumatique ». La prise en charge dans l'urgence contrevient parfois au temps d'élaboration du sujet et créer du trauma là où le sujet aurait pu inventer de lui-même une réponse. Dans ce type de situation, la demande est rarement à l'initiative du sujet, luimême étant parfois encore pris dans le temps de la sidération qui, en tant que tel, n'est pas nécessairement pathologique. Plus qu'une offre d'écoute, ces dispositifs se transforment parfois en injonction à dire. Par ailleurs, comme le fait remarquer J-M Coq dans son article « Éthique et clinique dans l'urgence » 704 , ce n'est pas nécessairement vers un psychologue ou autre professionnel que le sujet désire d'abord se tourner après avoir vécu un événement difficile, mais plutôt vers ses proches et/ou sa famille. Le psychologue clinicien n'a pas vocation à prendre le pas sur le temps du deuil ou de l'élaboration, il intervient quand une demande explicite ou implicite lui est adressée 705

J. 704coq, 705Ce qui ne le dédouane pas de créer un espace d'adresse et d'écoute l'analyste dont la fonction est de réintroduire la castration dans l'ordre des discours. Le discours analytique est également le seul discours à mettre au travail la division du sujet, c'est pourquoi il intervient à chaque changement de discours. Cependant, la mise en fonction de l'objet a en place d'agent du discours en permet pas que l'on s'y installe solidement. La fonction de l'objet a est le déplacement, il permet la production du sujet divisé et de nouveaux signifiants-maîtres. Ces signifiants maîtres pourront ensuite entrer en fonction dans la ronde des discours pour permette au sujet de régler son rapport à la jouissance, pp.131-146, 2007.

, La sortie du discours capitaliste n'aura que peu d'effet si elle ne se passe que pour certains, Lacan y insiste dans Télévision. L'acte n'est jamais collectif, en revanche il peut avoir des effets sur le collectif et c'est pour cette raison que nous pouvons le rattacher à la notion de logique collective. L'acte met en jeu l'objet a dans sa dimension de réel, la division qu'il reproduit affecte tous ceux qui se sentent

, Dans le Séminaire XVII, Lacan relie explicitement la regitre de la coupure à la révolution : « Je dis que la coupure structurelle, seule

, Cette citation n'est pas sans faire écho à une autre remarque faite par Lacan un an plus tôt dans son Séminaire intitulé D'un Autre à l'autre. Dans ce passage, Lacan souligne la fonction de la division dans le champ politique : « Tâchez de ne pas perdre la corde sur ce qu'on est comme effet du savoir. On est éclaté dans le fantasme $ <> a. On est -si étrange que cela paraisse -cause de soi

J. 709lacan, Le Séminaire, Livre XVII. L'envers de la psychanalyse, op. cit. Leçon du 9, 1969.

, voie, voilà d'où peut découler la seule vraie révolution politique

, La subjectivation du réel et de la jouissance opaque du sujet s'affronte ainsi nécessairement au ratage. Il revient au collectif de supporter et de traiter ce ratage, ce que rejette le discours capitaliste (rejet de l'impossible). La logique collective est une logique de l'acte et l'acte est un traitement de l'impossible. Cependant, tout acte s'affronte également au ratage, notamment ratage de la subjectivation dudit acte (symbolique et imaginaire ne pouvant recouvrir le réel qu'il manifeste). Si l'acte réalise/subvertit un ou plusieurs sujets, la subjectivation de l'acte qui s'effectue dans l'après-coup compte tout autant : que faire de l'inédit introduit par l'acte ? La réponse convoque le sujet au un par un, mais pour que le lien social se maintienne, La division du sujet implique une perte et assure qu'une réponse ne pourra jamais être produite : celle qui résorberait le trou creusé par le réel et situé par le registre symbolique

, Le registre du semblant suppléer à l'inexistence du rapport sexuel, mais le rapport au savoir institué tend à s'imaginer nécessaire. L'acte relève quant à lui du registre contingent. Il rappelle ainsi que le rapport au savoir et les identifications instituées peuvent êtres possibles, mais restent pourtant non-nécessaires, or c'est à ce moment que peut se poser la question d'une alternative. Préserver la dissolution, c'est préserver le potentiel créatif de l'humain, ce qui pourrait ne pas être de tout repos pour le capitalisme : « Alors ce qu'il faudrait c'est qu'il y ait au moins un certain nombre de petites têtes qui n'oublient pas ceci : c'est qu'une certaine association permanente est vaine... de la contestation avec des initiatives non contrôlées dans le sens de la révolution, p.711

, L'acte est également lié à la logique collective parce qu'il est n'est pas dissocié du

. J. 710lacan, Le Séminaire, Livre XVI. D'un Autre à l'autre, vol.12, 1968.

J. 711lacan, Lettre de dissolution. Inédit. 5 janvier 1980, 1979.

, S'il produit un temps de séparation d'avec l'Autre, c'est pour que puisse se re-poser la question des modalités de traitement de l'aliénation à cet Autre : comment traiter le rapport à l'Altérité, sachant que celle-ci se trouve aussi bien à l'intérieur du sujet lui-même (en raison justement de sa division) ? De plus, cette séparation implique de « céder

. Enfin, énonciation qui se situe à l'antipode du sujet capitaliste, lequel reste énoncé par l'Autre (par exemple celui du marché) dont il accepte les productions successives. Ne pas reculer devant l'acte (à défaut de pouvoir le prévoir) et ses

L. De, Il s'agit là du premier effet de l'acte pour le lien social. L'acte est également impliqué dans le changement de discours. Il a pour fonction de traiter l'impossible contre lequel bute le sujet dans un discours, permettant ainsi de faire basculer le sujet de place et/ou de discours. Cela ne peut fonctionner qu'à la condition que soit mise au travail la division du sujet, soit ce que réalise l'acte comme scansion et émergence de l'objet. Nous avons défini la logique collective comme une logique de l'acte, et situé l'acte dans son rapport à l'objet a (dont la fonction est justement le déplacement). La logique collective apparaît ainsi comme la logique qui préside à la dynamique, à la ronde des discours. Par ailleurs, le changement de discours, comme tout acte, se réalise toujours dans la h(a)te, celle-ci étant en fait le pendant de la mise en fonction de l'objet dans l'ordre des discours. Nous avons effectivement insisté sur la détermination temporelle de l'objet a, laquelle soustend ses modalités d'incarnations (voix, regard, orale, annale), Il réalise donc le sujet qui est convoqué dans la théorie des discours

. Par-contre, s'il est quelque chose que notre expérience nous commande d'introduire, et justement dans la mesure aussi où elle noue pour nous étroitement, aux fondements du sujet le lieu qui lui est propre : si en effet c'est dans le rapport au langage qu'il détermine sa structure, si c'est le lieu de l'Autre, avec un grand A, le champ de l'Autre qui va commander cette structure, le champ de l'Autre, lui [?] s'inscrit dans ce que j'appellerai des coordonnées cartésiennes : une sorte d'espace, lui, à trois dimensions

, avant de l'être spatialement. C'est également pour cette raison que le processus de subjectivation implique un processus de temporalisation, ce que Lacan nous indique clairement en traduisant les trois temps logiques en trois types de subjectivation. Ces mêmes 714LACAN, J. (1964-1965). Le séminaire, Livre XII, Problème cruciaux pour la psychanalyse. Inédit. Leçon du 13 janvier 1965. modulations de temps sont d'ailleurs impliquées dans le processus d'identification : « Car dans l'expérience qui est l'expérience créatrice du sujet au lieu de l'Autre, nous avons bel et bien, quoiqu'on en ait de toutes les formulations antérieures, à tenir compte d'un temps qui ne peut d'aucune façon se résumer à la propriété linaire passé-présent-avenir, où il s'inscrit dans le discours à l'indicatif [?]. Ces trois dimensions de ce que j'ai appelé en son lieu, dans un article [?] le temps logique ou l'assertion de certitude anticipée, ici vient lier étroitement son instance à ce dont il s'agit, à savoir ce point privilégié de l'identification, Le rapport du sujet à l'Autre, au manque et à l'objet est donc temporellement orienté, p.715

, En ce sens, le lien social s'inscrit bien dans une logique de Work in progress, il s'agit d'inventer des modes de traitement du réel, de la jouissance, et des rapports singuliers que chaque sujet entretient avec ces deux registres, pour fonder un vivre-ensemble. Le ratage de la subjectivation du réel permet au collectif et au lien social de se renouveler, en passant par l'acte. La prise en compte de la détermination temporelle de l'objet a et de son implication dans le processus de subjectivation nous a également conduit à approfondir le rapport entre acte et temps logique. Nous avons ainsi émis l'hypothèse que l'acting-out et le passage à l'acte sont des « ratés, Nous avons d'ailleurs essayé d'éclairer le lien qui unit l'acte, l'identification et la logique collective. L'acte précède et conditionne le mouvement identificatoire et l'identification participe du maintien des relations sociales

, Dans la mesure où l'acte permet de reposer la question de son rapport à l'Autre et à l'objet, l'acte est convoqué dans le registre de l'amour. Il s'agit d'une piste à reprendre, mais souligner le rapport entre acte et amour devrait nous permettre de relire la thèse de Lacan : le discours capitaliste organise un rejet des choses de l'amour. Nos réflexions sur le rapport entre acte

, entre la précipitation organisée par le discours du capitaliste (précipitation qui n'implique ni scansion, ni séparation du sujet d'avec l'objet), de la fonction de la h(a)te. Nous avons retenu l'importance de la coupure, manifestée par la scansion dans la clinique par exemple, dans le processus de subjectivation et dans la dynamique des discours et du lien social. La possibilité de la coupure conditionne la possibilité de la séparation. La tuchê de l'acte, fait scansion dans le processus de l'automaton, non pas pour en finir avec l'automaton (c'est impossible), mais pour en renouveler les coordonnées. Á ce propos, la grève, Nous avons souligné la différence qu'il convient de faire, selon nous

, Une grève, c'est la chose du monde la plus sociale qui soit. Elle représente un respect fabuleux du lien social, p.717

, au réel, à l'autre et plus généralement des conditions d'organisation du vivre-ensemble. Toutefois, la grève n'est réellement un acte qu'à la condition que ce temps de scansion, d'ouverture et de questionnement, débouche sur un acte conclusif, c'est-à-dire que la ronde des discours puisse se répéter et non se reproduire et que quelque chose en soit changé, La grève permet de reposer la question du rapport au temps

. Enfin, Il y a selon nous acte à l'entrée et à la sortie de l'analyse. L'acte d'entrée dans l'analyse est celui fait passer le patient au statut d'analysant, il revient au clinicien de rendre l'émergence de cet acte possible : c'est l'un des 716ASKOFARE, La révolution du symptôme, pp.31-40, 2005.

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