Une fin d'après-midi à Marrakech, op. cit, p.55 ,
, , p.117
, , p.209
Leur musique ou leur bruit peu rythmé Ne permet de lire aucun sens précis, vol.1, p.34 ,
, Mais justement c'est pas des vers que normalement j'envoie À quelqu'un dont le désir trouble mon corps
, Et peut-être qu'en somme c'est pas tellement quelque chose d'intime qui boute là dans les mots Mais plutôt leur insignifiance et leur bruit mis ensemble, vol.2
, Écrire s'enlise En des poèmes sans forme et sans fond, souvent. Il ne se passe rien, sauf que le sentiment d'être banal s'affirme En des mots que tout le monde a déjà lus, vol.3
, les sentiments finissent Par n'être plus que des mots, vol.4
, Je t'aime et je n'entends rien : poème comme une porte fermée. Tu ouvres la tienne à quelqu'un qui veux manger, vol.5
, soleil Mal coupé à Mon dictionnaire, pas grand-chose qui ressemble À ce qu'on voit, qu'on ne voit pas, soleil Qui fait du bien, qui brûle tout, Qui peut tout dire dans son mot
Introduction de la poésie moderne et contemporaine, op. cit, p.46 ,
, Réponse à l'enquête international du vers libre », citée dans Littérature en contact, études réunies par Jan Herman, p.136, 2003.
,
, , p.466, 2005.
, , p.66, 2010.
, Le rythme est alors un moule », dans Critique du rythme, p.99
, Et pas pouvoir partir, c'est déjà grand jour comment, vol.6
, Est-ce qu'on peut dormir si longtemps, vol.8
irruption d'un désir sexuel extrême lors de la rencontre avec l'autre. L'accélération du rythme, manifesté par la présence très abondante des mots monosyllabiques (« coeur », « bouge », « pour un rien pour un pli », « de tes yeux le coeur comme », etc.), traduise l'embrasement du coeur excité. Sous l'effet de des vers des mots très importants (« bouge ,
expression est par contre liée à la pauvreté ou à la fugacité du paysage textuel. Devant l'abstraction de l'objet poétique (« matin ») et l'absence de l'élément lyrique, les vers se replient et provoquent une tension rythmique qui se révèle à travers l'emploi fréquent des enjambements ,
Sur le plan des échos sonores, nous ne pouvons qu'être sensibles au retour des phonèmes. Ainsi, dans la première laisse de vers, nous avons des répétitions des constantes rythmiques, telles que (« Le coeur » deux fois, « Pour un » deux fois) et le retour de l'assonance [ã] dans « tellement », « vêtement », « Bêtement », « j'en » ainsi que les plusieurs formes : le passage d'un discours narratif à un discours lyrique, l'évolution d'un discours précieux vers un discours familier, ou la transition d'un discours lyrique à un discours critique, etc. Il en résulte en parallèle un changement de rythme. Observons de plus près ces fonctionnements à travers l'exemple suivant : Au fond du pré devant la maison, les grands arbres. Des mots tout banals comme si je les sortais d'un livre de vocabulaire en couleur, l'école à deux trois kilomètre, on passait devant quelques-uns de ces grands arbres, tu pouvais les toucher, feuillage rêche de l'orme, celui du chêne comme avec un vernis, la finesse des feuillards du frêne, etc., leur allure de bons hommes ou de rude étranger, sur le chemin, ça t'apprenait la peur et le familier mis ensembles? tout ça engrangé dans ces quelques mots simples, Ces effets placent en fin de vers des mots comme « toujours ,
, Cette expression a été utilisée par Michel Sandras, dans son ouvrage Idées de la poésie, idées de la prose, Études de littérature des XX e et XXI e siècles, vol.51, p.331, 2016.
, , p.118
, Dans les deux poèmes, Clerc joue avec le rythme sonore qu'il crée délibérément par
, enrichit avec d'autres groupes sonores qui suivent et se répartissent comme ceci : les vers 2, 3 et 11 s'ouvrent sur les sons
rompent cette monotonie musicale en s'ouvrant sur l'anaphore « l'i ». Outre l'anaphore, nous notons également l'emploi d'autres types de répétition telle que l'assonance en [?] qui est récurrente dans les vers (« invention, Les vers, vol.8 ,
moins évident que dans le premier exemple, repose par contre sur l'allitération du son [r] qui s'emploie en anaphore au début des vers 1, 2, 4 et 5 puis cède sa place ,
Ces jeux phoniques et rythmiques assument la cohésion et partant le sens de la d'Une fin d'après-midi à Marrakech, comment n'y pas ressentir le lien affectueux de la simplicité et de l'hospitalité des gens de mon village ? Cette voix a été le fil premier de mon interrogation et de ma volonté de comprendre comment ce réel -si proche de celui que j'avais vécu -était retraduit, comment cette réalité-là s'exprimait, comment elle se situait, comment circulantes ou plus intimes ? Le souvenir d'une onomastique perdue est venu avec la rencontre de Philippe Clerc ,
, Il ajoutait également : « Les gens s'imaginent que pour être poète, il faut aligner des lignes inégales avec un demicalembour au bout. Or pour être poète, il faut être un homme d'abord
, Gallimard (Quarto), p.1352, 2012.
, , pp.1702-405
En fixant son imaginaire, sa rêverie, des choses se passent, il y a les bateaux de guerre, ce sont des bateaux de guerre américains en escale dans la rade avant le départ pour le Vietnam dans les années 60, il y a des marins qui sont dans la ville, des hommes et des femmes sur la Croisette qui regardent, des enfants qui jouent sur la plage . A Cannes, Je viens d'un monde catholique qui est fait de récits de la vie des saints ,
une « explication », une « interprétation » vous paraissent valides ? Est-ce que l'on ,
Une explication, je ne pense pas, sauf des références, des imageries sulpiciennes, ou des choses comme cela. Il y a toujours ces saints qui subissent le martyr ,
en tout cas qui perdure, qui persiste, c'est évident, et aussi le goût de? j'allais souvent en Italie vers l'âge de 12 ans, dans les églises il y a toutes ces représentations de l'Enfer, et c'est vrai que la représentation de l'Enfer était terrifiante, et l'étrange c'est que l'on s'habituait à tous ces carnages. Ce qui était assez étonnant dans les églises, dans les représentations religieuses, c'est le nombre de gens torturés, tués, sans manifester de souffrance ou d'inquiétude car ils sont proches de Dieu. Je crois qu'il y a beaucoup de cette influence dans Nocera ,
, Ne peut-on pas donc parler d'une influence du surréalisme sur votre manière de construire ces images ?
C'est plutôt la liberté qui me fascinait dans le surréalisme L'aspect ludique de votre écriture est fortement remarquable dans certains poèmes, en particulier, dans ceux de Rendez-vous sur la Roya. Il se manifeste à travers l'emploi de vivants, c'est un monde qui combine un peu tout, morts et fantômes, vivants en deuil et promeneurs, végétation, fleurs, animaux en pierre, animaux vivants il y a des chats qui se baladent partout, une sorte de foisonnement. C'est un lieu unique, dans « Odette ,
, Y-a-t-il des personnes réelles dans les textes ?
Effectivement dans l'un des rares textes où Odette existait et vivait dans ce quartier de Paris ,
, Peut-on dire que la photographie a contribué à la fragmentation de votre écriture ?
D'une certaine façon. Les premières photographies que j'ai faites, c'était à Beyrouth en ,
, Dans certains travaux que j'ai réalisés, vous prenez une image, une photo d'un cavalier dans la forêt, vous agrandissez l'image, par exemple, à 1000 %, vous découpez l'image obtenue en dix morceaux, chaque morceau devient autonome mais comme cela, qui donne l'illusion d'être cohérent, mais ce n'est qu'une sorte de serpent qui se nourrit de lui-même? L'image apparaît d'une certaine façon autonome. Elle se nourrit d'elle-même. Les personnages sont mus très souvent par la sonorité de leur nom, Est né de ce parti pris un monde divers, fantastique et cohérent avec paysages, rivières, cavernes et monstres
Pour moi c'était un peu le plaisir d'un certain exotisme, le côté turc de Caraman. Caraman est-il un personnage réel ? ,
Non, mais je crois qu'il y a avait en effet des Caraman en Turquie ,
Je pense plutôt à des prises de vues différentes mais toujours sur le même sujet, parfois cela peut obscurcir, l'exemple connu du film Blow up d'Antonioni, plus on agrandit un détail, moins le sujet se révèle. Ces énoncés, sont-ils des captations de sons ? ,
quelqu'un sur un pont fait une enquête sur le chant des oiseaux qu'il capte avec un magnétophone, un crime a lieu, s'ajoutent divers sons, sur la bande magnétique, crissement des pneus d'une voiture, voix diverses, bruit d'un coup de revolver etc., A partir de cette prise de son, plusieurs réalités sont possibles, et c'est en partie le sujet du film. C'est vrai que lorsque vous entendez des fragments de conversation, cela crée des sortes de « captations », qui donnent le sentiment de quelque chose de familier, ouvert mais qui reste mystérieux ,
, Peut-on dire que l'hétérogénéité métrique et la tension rythmique sont simplement la marque de la pluralité du réel ?
Oui, je pense que oui, il n'y a pas une intention d'imposer une écriture ,
Autre addition de l'ordre de la mémoire pour ne pas oublier les images qui viennent, les rappeler, les appeler constamment c'est un « recours à la répétition », une manière de lutter, de protéger la mémoire, je crois, Il y a une volonté d'occuper un espace en ne perdant rien, en n'oubliant rien ,
Pour se libérer d'une phrase, les gens disent souvent « dit-il » ou « dit-elle », pour dire qu'on n'est pas responsable de la phrase. « Il fait beau ». « Dit-il » cela nous donne une distance. Je crois que les noms ou les prénoms, c'est plutôt une distance ou du moins une liberté qu'on laisse aux personnages plutôt qu'un « je » qui se diffuse partout, Quelqu'un qui m'a demandé : pourquoi vous protéger derrière des prénoms ? Les prénoms, ce n'est pas du tout une protection ,
Moins on est impliqué dans la vie des personnages, plus on les accepte, on les regarde vivre avec une sorte de curiosité ,
, Vous préférez mettre l'accent sur les faits plus que sur la manière de les transporter? P.C. : Dans le film « Le Troisième Homme » d'Orson Welles, un des personnages (trafiquant leur destin, à leur mort parce qu'il est très haut, très loin. Mais, quand on est loin, on n'est pas indifférent, on a des vues multiples, on englobe des gens très différents
Un groupe de gens de vingt personnes ou quinze personnes, il y a toute une animation, toute une vie, et vous ne prenez pas parti pour l'un ou pour l'autre, vous avez cette sorte de joie inouïe d'un orchestre humain et vous êtes avec eux d'une certaine façon, on voit de loin les choses, cela nous permet une empathie ,
Oui, les initiales créent une ambigüité bien entendu, une absence, une inquiétude, donc cela donne un espace nouveau, un recoin de plus, une distance de plus. Il n'y a aucune discrétion, c'est comme la citation, qui est souvent une manière de pouvoir dire quelque chose sans être toujours là, cela donne à chaque fois une distance différente ,
, Y-a-t-il un côté artistique dans votre poésie, un travail de sélection, échantillon et de recomposition sur les images ?
Je ne crois pas, non, il n'y a pas de sélection, les choses viennent immédiatement, elles s'organisent immédiatement dans l'espace. Tout cela est complexe. Souvent dans les rêves, vous avez une, deux, trois ou quatre informations qui viennent de la veille, une maison que vous avez entrevue, les souvenirs d'un voyage, et quelqu'un qui s'éloigne de vous ou l'autre que vous aimez, une bribe de conversation ,
, Ces personnages qui se retrouvent, qui disparaissent et qui s'aiment vivent une histoire qui n'est pas réaliste, mais tout simplement ils sont liés par une force d'attraction, les personnages, les uns par rapport aux autres créent des aventures. L'espace autour d'eux, est fictif en partie, mais il faut quand même un espace pour qu'il y ait rêve, récit, d'où l'importance des paysages réels ou faux, des noms, prénoms, leur force est d'être là Y-a-t-il des images de Nocera faisant partie de cette esthétique, Quand vous vous réveillez, votre rêve vous parait incompréhensible
Oui, l'archer peut appartenir à l'imaginaire pur, ou cela peut être un archer qui appartient à un tableau italien du XIII e siècle, ou cela peut être un archer construit de toute pièce. Par exemple, les noms des rues à Rouen, parce que je vis à Rouen, il y a la rue du Pont de l'Arquet. Quand vous pensez dans une demi-rêverie, dans un demi-sommeil ,
comme une cité idéale créée par un architecte au service du prince ou de l'évêque où tout est concentré, palais, église, place, théâtre, je pense à certaines villes italiennes, telles Pienza, Sabbioneta ou Vigevano, ce sont des villes « fabriquées » par un seul individu. Tuer, etc., se passe à la place des Victoires à Paris. Cette place est ronde avec plusieurs ouvertures, c'est comme un plateau de théâtre il y 416 a beaucoup d'acteurs qui peuvent entrer ou sortir. Mais en fait, le lieu géographique, ici la place des Victoires n'est pas du tout importante en tant que telle, elle est importante comme une place idéale où on va, on vient. C'est un peu comme la place Bellecour à Lyon ce sont des lieux où les gens se croisent, Je me demande si ce n'est pas une sorte de réalisme idéal, 2015. ,
il s'agit simplement d'un parti pris de ma part, qui n'est même pas justifié par quoi que ce soit, c'est simplement que je ressens d'abord l'écriture d'un poème elle-même comme quelque chose de vécu. Elle se fait en gestes d'écriture comme j'ai l'habitude de dire, qui se mêlent à d'autres gestes de la vie quotidienne. Par contre, pour ce qui est du surréalisme, je ne l'aime pas trop, surtout à cause de l'importance qu'il accorde à cet outil rhétorique qu'est l'image, et aussi à cet autre, l'anaphore. C'est surtout la place donnée à l'image qui me gêne. J'aime bien les images, (nous avons la faculté de créer des images, comme celle d'avoir des sentiments, celle de travailler, de faire des tas de choses dans la vie), mais je ne vois pas pourquoi on placerait l'image au centre de l'écriture poétique au détriment de la narrativité, par exemple, et du travail sur la grammaire ou sur les articulations de la langue, Je ne veux pas affirmer qu'il faut que la poésie parle de l'expérience vécue ,
Les surréalistes avec leurs images insistaient aussi sur le sens. Mais je ne veux pas non plus insister seulement sur le sens. Le sens est un des matériaux langagiers, comme l'image, comme la métonymie, comme la grammaire, comme n'importe quoi d'autre dans la langue. J'essaie donc d'utiliser le sens comme j'utilise le reste parce qu'il n'y a pas que du sens, parce que je pense qu'un poème, c'est autant des gestes que du sens, et quand je dis « geste », je veux dire ces sortes de mouvements qui disent quelque chose quand on est avec quelqu'un, mais sans qu'on soit sûr de ce qu'ils disent, Il y a toujours production de sens et d'épaisseur sémantique dès qu'on met plusieurs mots ensemble ,
La vie c'est la poésie elle-même, c'est la création permanente, c'est la parole qui sort de la chair et non du cerveau c'est le rythme journalier et non le fin calcul d'une esthétique 1 ». N'êtes-vous pas d'accord avec cette conception poétique quand vous dites dans Si peu de terre ,
Oui, sans doute, mais dire que les vers ou les proses (puisqu'on peut employer les deux pour faire un poème) sont du sens vivant, ça ne veut pas dire que la poésie, c'est la vie même ,
, Je ne pense pas que les mots soient vivants au-delà de ce qu'ils donnent : leurs matières, leur aptitude à s'arranger ensemble, à créer du sens autant que des images ou du rythme, une prosodie. Evidemment, mon parti pris de m'appuyer sur l'expérience vécue pourrait faire croire que les mots ont un rapport particulier au vivant, mais ils se rapprochent du vécu plutôt parce qu'eux même sont du vécu et non pas parce qu'ils seraient un outil qui permettrait de parler d'un « vrai » vécu. Différents vécus se mêlent dans le poème : ce que transportent la mémoire, les souvenirs, l'affectivité, se mêlent probablement à ce que les mots peuvent être ensemble, La poésie c'est d'abord les mots? qui sont vivants aussi il n'y a pas de doute, mais pour moi un poème n'est pas plus vivant que mes gestes de manger à table à midi ou de faire n'importe quoi d'autres
comme vous l'aviez déjà dit, dans un entretien avec Tristan Hordé : « les mots du poème ne décrivent peut-être pas une réalité ,
Voilà, mais tout comme ça peut être le paysage, ça peut être aussi bien un visage, ça peut être quelqu'un qu'on aimait, ça peut être ce qu'on voit, ce qu'on entend, ou ça peut être un autre poème ou les mots qu'on vient d'écrire, qui en appellent d'autres ; ce qui donne les mots du poème ,
, N'est-ce pas là une tentative de remembrer ce paysage par les mots du poème ?
Les poètes de l'école de Rochefort, op. cit, p.319 ,
Non, je ne pense pas que ça soit vraiment cela. Je pense qu'il s'agit d'une relation de vécu avec mes mots ,
, Peut-on parler d'une certaine influence venue de l'école de Rochefort ?
Quand j'étais tout jeune cependant, j'ai appartenu à un groupe autour d'une revue qui s'appelait Promesse, et qui avait une grande admiration pour René Guy du langage : il est évident qu'il écoute, qu'il entend les mots qu'il écrit dans ses formulations, dans ses rythmes ,
, Vous dites dans Une fin d'après-midi à Marrakech : « j'aimerais pouvoir écrire des poèmes très figuratifs
avec des mots justement, on ne peut pas vraiment être figuratif comme peut l'être un peintre. J'envie les peintres, les « figuratifs » aussi bien que les peintres abstraits qui eux figurent ce qu'est une couleur, ce qu'est une forme, ou ce qu'est un dessin. Les peintres dits « figuratifs » figurent ce qui parait devant leurs yeux, tandis qu'avec les mots, on est presque tout de suite dans l'abstraction, même quand on se voudrait très concret on reste un pied pris dans le dictionnaire, et l'abstraction des dictionnaires, ce n'est pas non plus, contrairement à la peinture abstraite, tellement de la couleur ni des formes figurées. Avec les mots, on éprouve facilement un manque de matérialité. Voilà, j'ai dit cette phrase comme avec une sorte de regret de ne pas pouvoir être plus lié au visible, je voudrais que le poème rende ce qu'il dit visible. Bon, il est audible c'est déjà quelque chose qui le lie à nos sens, mais j'ai un goût particulier pour la peinture ,
, N'est-ce pas un regret pour le rêve ou pour l'imagination ?
En fait c'est compliqué , la matérialité même du poème, une matérialité qui ne se réduit pas à l'encre ou à la calligraphie, parce que les mots emportent vers le sens, vers l'imagination vers la rêverie, vers pleins de choses. Comme c'est le cas aussi pour la matérialité des choses, on n'en finit pas de décrire un arbre, on n'est pas sûr de décrire l'arbre qu'on voit, et même si on l'écrit d'une façon scientifique, quelques décennies plus tard un autre savant arrive et nous le décrit autrement, donc vous voyez, Non, j'ai rarement recours au rêve, d'abord je ne me souviens pas de beaucoup de rêves, et en général, ils sont plutôt assez clairs ,
, est-ce qu'on peut faire / Avec un mot donné / à la clef d'un poème », comme si vous vouliez prendre le mot pour lui-même comme un objet pour le poème. Cependant, vous ne tardez pas à en donner une réflexion subjective. C'est ainsi que vous expliquez le sens du mot « matin » : « Matin comme un tracteur/ comme un coeur, tout un orchestre à la campagne, Vous tentez parfois d'écrire des poèmes à la manière pongienne, notamment dans Si peu de terre tout où vous dites : « Qu, p.37
mais avec quelques réserves parce que Ponge aussi valorise beaucoup le poème, en même temps qu'il aime l'ancrer dans un seul dictionnaire lui aussi fortement valorisé : le Littré. Et puis Ponge n'est pas vraiment « objectiviste » d'ailleurs (ce qui n'est pas pour me déplaire) cela se voit par exemple à travers cette célèbre série de mots : « objet », « objeu » et « objoie ». Le monde « objectif » donc ,
, est vrai que j'aime bien écrire autour d'un objet en quelque sorte thématique comme par exemple, les bouteilles, les objets en verre, l'âne, le renard, ou l'escargot, etc. Ce point de départ qui me vient, je ne sais pas trop pourquoi, à cause de ce que j'ai vécu probablement, à cause des lectures que j'ai faites, etc. met en oeuvre, non seulement ce qu'on pourrait appeler l'objectivité, mais tout ce qui l'accompagne forcément en mes pensées et mes sentiments
Disons que si j'ai un but quand j'écris un poème, c'est celui d'écrire un poème. A un certain moment, quand on arrête le poème, on considère souvent que le but est sans doute en quelque sorte atteint, mais si on y réfléchit un peu, on ne sait pas vraiment ce qu'on a atteint. Il y a un poème là sur la page, et tout ce qu'il me reste à faire, c'est de relire mon poème et d'essayer de savoir ce qu'il me veut ou ce qu'il veut, etc?, et quand je referai la lecture demain, il me mènera ailleurs éventuellement. Autour d'un objet et à travers une démarche apparemment pongienne, se crée un ensemble de mouvements, un rassemblement de mots, qui ne prétendent plus vraiment dire un objet d'une façon précise ,
, Dans Une fin d'après-midi à Marrakech, vous préférez la fréquentation des endroits
C'est parce que vous êtes dans ce livre, Une fin d'après-midi à Marrakech ,
on y est plutôt dans un environnement rural, un peu trivial, qui n'a rien de savant, d'élégant, etc., mais j'ai d'autres livres, où il y a des villes ou des choses qui ne sont pas ,
, toujours de perdre le brouillon dans le poème que j'écris, c'est-à-dire, en somme de perdre ce qui n'était pas abouti ce qui était pauvre en quelque sorte. J'aimerais bien pouvoir garder ce
, S'agit-il d'une nostalgie qui s'échappe d'une manière indirecte ?
important, un secret ou un mystère, mais en fait probablement que ce n'est rien de si essentiel que l'on perd, on continue de vivre de semblables expériences dans notre présent, et ce sera la même chose pour les jours qui viennent, Non, je n'ai pas la nostalgie de mon enfance, ni de mon adolescence, elles étaient à la fois agréables et désagréables ,
, Vous vous exprimez avec un langage oral, très proche du discours quotidien. L'oralité est-elle un élément
Là encore, je n'établis pas de hiérarchie : j'aime utiliser l'oral, ou à l'occasion inventer un faux oral également, de la même façon que j'utilise des imparfaits du subjonctif ou d'autres formes grammaticales qui n'ont rien d'oral. Je désire pouvoir mettre tout ça ensemble. En plus, j'ai peut-être aussi un goût pour l'oral parce que, contrairement à celui de l'écrit, le modèle de l'oralité est beaucoup plus tolérant et accueillant. Pour l'écrit, à chaque fois qu'on vous enseigne comment écrire ou comment tourner un discours etc., c'est toute une série de règles et le refus d'un tas de choses qu'on vous impose, tandis que dans l'oralité, il n'y a pas ces contraintes. Par exemple, dans sa pratique orale, mon père va parler avec le Bibliographie Ouvrages du corpus BAUDELAIRE Charles, Gallimard (Folioplus Classiques, n° 17), 2004. ,
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Chapitre premier : Développement du sens du réel : approche thématique et critique ,
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, La réception de la poésie de François Coppée
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, Poésie et science sont-elles conciliables ?
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, Chapitre deuxième : La progression de l'écriture réaliste : approche stylistique . 91 1.2.1. L'esthétique de l'objectivité de
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2.1.2. Procédés syntaxiques de l'effacement du poète ,
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99 de la concordance entre le mètre et la syntaxe, et de la place de la césure ,
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, 2.2.3.2. La relation entre la syntaxe
2.3. L'esthétique de la poésie scientifique de Sully Prudhomme ,
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, La composition et la modalisation des phrases
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2.5.6. La forme, le rythme et les rimes des poèmes, Chapitre premier : Aspects du réel dans la poésie actuelle ,
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, Les effets psychologiques de la mort sur les vivants
,
, La question du passage et de l'immortalité de l'âme
, 1.2. L'aspect « vécu » du réel dans la poésie de James Sacré
,
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1.3.1. La poésie de Clerc : un nouveau mode de fabrication ? ,
, La poésie de Clerc : un nouveau mode d'emploi ?
2.1.1. Jaccottet, vers des réseaux isotopies matériels, Chapitre deuxième : Le tissu lexical de la poésie du réel ,
,
,
, Les fautes grammaticales et les formulations du français parlé .. 246 2.2.3. Les images rhétoriques : leur rôle dans la révélation du réel
2.3.3. La neutralité de l'image chez Philippe Clerc ,
, La structure tendue des phrases chez Jaccottet
,
288 3.1.2. Le rôle de l'adjectif dans l'écriture réaliste ,
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, Le fonctionnement des temps de l'indicatif
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,
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, 2.1. Jaccottet et le souci de la sincérité du rythme, Chapitre deuxième : Les procédés rythmiques
2.3. Philippe Clerc et la neutralité de la forme poétique ,