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, Il s'agit de l'ingénieur des Ponts et Chaussées René Tavernier lequel est directeur de l'Office des Transports des chambres de commerce du sud-est. Il présente un rapport qu'il publie dans La Houille Blanche et présente dans différents congrès et associations à Clermont-Ferrand et Lyon en 1908. Voir aussi Tavernier, R. La richesse du Rhône et son utilisation, vol.11, pp.246-251, 1908.
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, Cette agglomération est déjà riche d'une longue histoire de relations intercommunales, voir Duchêne, 1999.
, Vienne en face de l'office du tourisme, l'édification de la capitainerie du port des Roches-de-Condrieu (bulletin municipal Roches-de-Condrieu n°2 décembre 1990), la base de loisirs de Condrieu, etc. La logique dominante est de chercher la complémentarité des différents équipements touristiques du pôle (bulletin municipal les-Roches-de-Condrieu n°2 décembre 1990). Enfin, les discours sur les effets
, vive » (le plan d'eau) qui nécessite à nouveau des travaux de requalification
, celle-ci ayant déjà acquis la gestion de la rivière artificielle en 1992. De la même manière, le transfert de la gestion du port des Roches-de-Condrieu au SYRIPEL (syndicat Rhône Isère Plaisance et Loisirs) arrive dans un contexte de conflit entre la commune et les usagers, Boeuf, vol.26, issue.2007, 1997.
, Ainsi, les praticiens de l'action territoriale et les intercommunalités posent les jalons dans les années
, Il s'agit des habitant de Saint-Pierre-de
, Ce dispositif et les découpages territoriaux sur lesquels il repose ne sont pas pérennes, comme en atteste la dissolution du syndicat Rhône PLURIEL en 2016. Source : Dissolution de Rhône pluriel : ViennAgglo invite à l'« entente intercommunautaire ». Le 30 septembre 2016, Consulté le 09/032018. Xavier ALIX. L'essor Isère
, chef de projet régionale du CDRA Rhône pluriel, maire de Condrieu, édito : lettre d'information du syndicat mixte Rhône pluriel novembre, p.12, 2013.
, Lettre d'information du syndicat mixte Rhône pluriel novembre, 2013.
, début des années 2000 dans le cadre d'une action cofinancée regroupant l'État, la Compagnie Nationale du Rhône, les communautés de communes du Rhône moyen, les départements et la Région Rhône-Alpes. Dans ce tronçon la maitrise d'ouvrage est assurée par les communautés de communes ; Il s'agit de la Communauté de Communes de la Région de Condrieu (aujourd'hui Viennagglo), Viennagglo
, Rhône et ses Affluents, malgré des conflits d'intérêts entre les leaders des associations locales pour la présidence de la Confédération (la Tribune, 22/11/2007). De plus, l'association porte des revendications pour prendre en main la gestion des crues face aux élus locaux et à l
, Les riverains redécouvrent à cette occasion le Rhône d'avant les aménagements par la médiatisation de la carte de Cassini
, La tribune jeudi 25 novembre 2004, « pétition pour reconstruire la digue, p.48
, UNESCO (Hydrology, Environment and Life Programme) établi en 1999 et le projet MULINO (MULti-sectoral, Integrated and Operational decision support system (DSS) for sustainable use of water resources at the catchment scale)
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, Notamment visible dans le schéma directeur d'aménagement et de gestion de l'eau Rhône Méditerranée, 2016.
, Ce programme voit le jour avec l'abandon officiel du canal Rhin-Rhône en 1997 avec la réaffectation des budgets de la Compagnie Nationale du Rhône initialement alloués à la réalisation du canal Rhin-Rhône envers la restauration écologique du fleuve
, Site internet du programme de restauration hydraulique et écologique du Rhône
, Elle induit une série d'actions : des guides techniques sont rédigés par l'agence de l'eau (Paran et al. 2012), un classement de la nappe alluviale comme zone critique survient et des projets derniers sont les gestionnaires du site protégé, des élus locaux, des représentants des agriculteurs irriguant, des industriels, des services de l'État
, Une carte de la zone est présentée, elle découpe l'espace fluvial en différents secteurs (sous-unités
, Celui-ci accompagne une demande de doublement des prélèvements d'eau par le SIGEARPE (le syndicat mixte en charge de l'adduction en eau potable des communes riveraines) de 500 à 1000m3/h. L'association de l'île de la platière estime n'avoir pas été consultée pour la mise en place de ce cinquième puits par le syndicat des eaux. Elle bloque alors la procédure d'enquête publique car les impacts sur la zone Natura 2000 de l'île de la platière n'ont pas été recensés. Entretien avec un technicien de l'agglomération roussillonnaise le 17/12/2015, le nouveau projet de construction d'un puits pour l'approvisionnement en eau potable pour la ville de Roussillon est entravé par l'association des amis de l'île de la Platière, 2005.
, Expertise de la ZABR sur le site de Péage-de-Roussillon du Mardi 13 janvier, 2009.
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, Dans son média de communication (le journal local « l'écho des lônes »), le leader de l'association se félicite : « Et je pense que c'est grâce à tout cela que nous avons échappé aux inondations ces derniers mois, des bureaux d'études en hydrogéologie procurent des expertises de la nappe en, 1994.
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, 2.2 Une spéculation à contre-courant des logiques de l'État
, Des initiatives privées pour provoquer l'afflux de capitaux
, La consolidation d'un imaginaire global (1870 -1900)
, La concrétisation de l'imaginaire productif du fleuve à Saint-Louis-du-Rhône
, Un nouveau cycle d'investissements et de spéculations à Saint-Louis-du-Rhône, p.75
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, L'amélioration du Rhône dans les années 1870 dans la continuité des modèles acquis 92
, Une construction politique régionale pour la navigation rhodanienne
, Une incapacité à synthétiser tous les projets
, d'un compromis local à une refonte des rapports public-privé à l'échelle du fleuve
, La fée électricité et les attentes pour le développement de l'industrie lyonnaise, p.109
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, Un changement de rapport public-privé advenu dans la pratique
, LE REGIME IMAGINAIRE DU FLEUVE Chapitre, vol.3, pp.1890-1939
, Une recomposition des imaginaires du fleuve
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, Effets sur la maturation de projets sur le Haut Rhône français
, Un nouveau système qui s'impose à la loi de 1921 : les implications de « l'horizon suisse » sur l'aménagement du Rhône
, La genèse du port industriel de Lyon et la construction d'une
, La conservation de l'horizon méditerranéen : Marseille vs Port-Saint, p.143
, Une intégration de ce double horizon dans la représentation dominante de l'espace national 147
, Une polarisation haut Rhône -bas Rhône à l'origine d'une construction politique régionale, vol.148, p.462
, Une construction politique résultant d'une dialectique régional-national
, Implication du régional dans la définition d'un cadre légal national
, Réguler l'exploitation des ressources hydrauliques du territoire national : un rapide historique des tentatives de légiférer
, Une contribution active des acteurs rhodaniens aux débats nationaux
, Le système de régulation régional : un compromis politique a minima
, 27 mai 1921 : contenu et débats d'un compromis politique a minima, p.171
, Un nouveau système de régulation qui reprend des modèles hérités, p.177
,
, Les enjeux pratiques d'une transition, vol.1
, De l'initiative locale à la synthèse régionale
, Union Générale des Rhodaniens dans la consolidation de la représentation d'une région rhodanienne
, Un travail d'instrumentation de la définition de l'intérêt rhodanien par les élites lyonnaises
, Logiques et contraintes de la Compagnie Nationale du Rhône
,
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, Une opportunité précoce pour soumettre l'espace fluvial à la planification étatique, p.205
, Un cas emblématique : les conflictualités public/privé dans la gestion du port industriel de Lyon (futur port Édouard Herriot)
,
, Chapitre, vol.4, pp.1944-1979
, 217 1.1 1945-1959 La période électrique : gigantisme et dérives énergétiques
, L'horizon suisse, emblème du gigantisme appliqué à la navigation
, L'affirmation de l'État planificateur : une recomposition du système d'acteurs, p.222
, 228 1.2 1960-1971 La période industrielle : l'Aménagement du Territoire, fenêtre d'opportunité pour la navigation rhodanienne, Gravier et les expérimentations ruralistes des années 1950
, L'association Mer du Nord-Méditerranée : intégrer le modèle industriel fluvial dans la
, Une infrastructure pour diffuser la croissance des pôles d'entrainement
,
,
, Une approche par les temporalités
, Une reconsidération du changement matériel par le pouvoir municipal: le cas de la plaine de
,
, Une transformation matérielle et symbolique de la plaine de Donzère-Mondragon, p.263
, Une intégration de la logique fonctionnelle globale dans la redéfinition du projet local 279
, Exemples de transformations fonctionnelles du fleuve dans
, 2.2 La production du fleuve dans la Plaine de l'Ain, anticiper la production d'un espace fonctionnel
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02704065
, 319 TROISIEME PARTIE : SE REAPPROPRIER LE FLEUVE Chapitre 5 : le local au pluriel, implications d'un fractionnement des imaginaires dans le l'imaginaire de la navigation, 1970.
, Une réappropriation de l'imaginaire de la navigation par les élus roussillonnais, p.331
, La navigation dans l'action territoriale : rendre acceptable la production héritée du fleuve, 1990.
, La navigation intérieure devenue enjeu écologique. Nouveaux problèmes, anciennes
, Les diagnostics du territoire Rhône médian, un escamotage de la territorialité historique 341
, Un double positionnement de l'élu local fragilisant le projet de territoire
, Faire du fleuve un espace attractif : études de cas dans le Rhône moyen
, 1.1 1970-1989 : la recomposition d'un imaginaire bicéphale, 1990.
, 367 2.2.1 1970-1989. Les équipements touristiques et de plaisance réalisés durant l'aménagement de la Compagnie Nationale du Rhône de Condrieu à Saint-Pierre-de-Boeuf : la production d'un espace fonctionnel, Condrieu et des Roches, 1990.
,
, Gérer les crues du Rhône court-circuité : une reconfiguration des pouvoirs dans la régulation sociospatiale de la plaine, vol.1
, Une relégation du fleuve non canalisé dans l'imaginaire local
, Les inondations des années 1990-2000 : une reconfiguration des pouvoirs
, une instrumentalisation des mémoires de la plaine traditionnelle
,
, Chapitre 6 : dépasser les contradictions du local
,
, Un espace naturel local construit dans l'opposition aux aménagements
,
, Une tension dans la redéfinition locale du local
,
, Un objet socialisé légitimant une problématisation écologique du local
,
, Donzère à Mondragon : réinterpréter un espace hydraulique en crise, vol.2
, Un travail discursif d'intégration dans le local du cadre de la restauration écologique du
, Rendre acceptable une nouvelle normalisation du fleuve dans le local
, Annexes Annexe 1: comparaison du mouvement de la navigation rhodanienne avant et après l'ouverture du chemin de fer de Lyon à la méditerranée
, Annexe 2: données statistiques utilisées pour la caractérisation du résultat économique de la navigation à vapeur durant les années 1830-1855
, Annexe 3: évolution globale du trafic (navigation à vapeur et traditionnelle) sur le Rhône de 1838 à 1853
, Annexe 4: comparaison des mouvements commerciaux de la navigation sur le Rhône et la Loire durant l'âge d'or de la batellerie à vapeur sur le Rhône
, calcul des contributions prises par chaque ville rhodanienne au mouvement de marchandises sur le fleuve, vol.5
, Annexe, vol.6
, Annexe 7 : entretien avec un ancien élu engagé dans la protection de l'ile de la platière (entretien n°17)
, Annexe 8 : entretien avec un élu engagé dans la protection de l'ile de la Platière (entretien n°16), p.488
, Entretien avec le maire d'une commune du Rhône moyen (entretien n°4), Annexe, vol.9
, entretien avec le maire d'une commune de l'agglomération roussillonnais (entretien n°18), vol.10
, Annexe 2: données statistiques utilisées pour la caractérisation du résultat économique de la navigation à vapeur durant les années 1830-1855. Statistiques de la navigation élaborées par le ministère des contributions indirectes en 1852
, Annexe 3: évolution globale du trafic (navigation à vapeur et traditionnelle) sur le Rhône de 1838 à
, Perception de droits de navigation (frcs)
, Loire : descente Loire: remonte Loire: total Rhône: descente Rhône: remonte Rhône: total
, Voies Navigables de France, section de Lyon 2 30/03/2015 Voies Navigables de France, 2015.
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, Un chargé de mission travaillant dans l'action territoriale de la region Rhône
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, Un chargé de mission travaillant dans l'action territoriale de la region Rhône-Alpes 11 07/05/2015 Un cadre de la, Compagnie Nationale du Rhône, vol.12
, Lyon 13 06/07/2015 Le maire d'une commune de l'agglomération roussillonnaise 14 12/01/2017 Un jeune agriculteur à Sablons 15 18/02/2015 Un chargé de mission du syndicat mixte Rhône PLURIEL, Un fonctionnaire du SGAR (secrétariat général aux affaires régionales) représentant l'État dans les politiques territoriales
, de 2 animatrices, tous les côtés communication était mal faite ; je ne sais même pas si on communiquait
, mais moi depuis que j'ai ce questionnement., on a juste la commune de Saint-Pierre de boeuf qui est sur le Parc du Pilat, mais malgré tout
, LD : Commençons par le commencement, historique de cette île de la Platière
, constitution de l'association de gestion et fin des années 1990, site pilote Natura 2000 expérimental, qu'est-ce que je dis, fin des années 1990 préparation d'un document d'objets d'objectifs qu'on a et en même temps, dans secteur plus en avant du côté Rhône aval. C'est tous les chapelets de forêt alluviale alors je saurais pas vous dire ce qui est technique les choses comme ça, dans la technicité. LD : Mais alors c'est intéressant cette historique, Personne enquêtée : Et bien 1986, création de la réserve naturelle en 1987
, était le même type de gestion et parce qu'on trouvait pas les opérateurs voilà. ça devrait ça devait être la DREAL parce qu'on a à faire c'était le sous-préfet de Vienne et après la DREAL on travaille avec tous ces gens-là alors c'est cette réserve naturelle nationale, elle a aussi un comité consultatif ; qui se réunit une fois par an tous les usagers, c'est-à-dire les Fédération de Pêche
, Le Vercors dépend du Parc, tu as besoin de sous, tu vas logiquement donner Personne enquêtée : Et puis qu'on prenne nos dispositions. Ce n'est peut-être pas trop tard, d'autant plus qu'il faut mettre en place dans les communes et ça ça va être lourd pour les communes riveraines les GEMAPI, oui je mélange tout mais ça s'imbrique tout comme vous dites. Oula j'espère que vous avez l'esprit plus clair que moi pour éclaircir tout ça mais LD : faut y aller pas à pas c'est ce fameux mille feuilles. Comment est que vous considérez Rhône pluriel, LD : et comment ça s'est obtenu? Personne enquêtée : Et bien ça s'est obtenu avec des gens comme l'agence de l'eau qui ont un peu poussé le cocotier au département
, Si la personne y était en tant qu'agriculture environnement ne pouvait pas y aller j'y allais à sa place, l'essentiel c'était de faire un bon reporting après pour que je puisse y voir plus clair de part et d'autre quoi. Et ça se faisait pas toujours bien, LD : Vous avez été impliquée dans son fonctionnement
, LD : Et vous avez participé à ce dispositifs Rhône pluriel ? Est-ce qu'il n'y avait pas des chances à saisir ? des actions
, Ça s'est bien passé, parce que Une fois que l'on valide un projet les techniciennes se réunissent on remplit les formulaires parce que tout est prêt à Rhône pluriel, Si il y avait des chances à saisir, p.30
, J'ai épluché un peu les comptes rendus j'ai vu que vous aviez participé ? comment vous l'avez ressenti, comment ça se passe ? Personne enquêtée : Alors je sais pas ce veut dire le mot concertation parce que si l'on nous annonce si c'est simplement on nous concerte pas en fait, LD : Un autre sujet c'est les comités de concertation du smirclaid
, Parce que concertation ça veut plutôt dire concerter, ça veut dire demander l'avis et puis faire remonter mais là on est devant le fait accomplis, on nous met au courant, il y a quand même des échanges, il y a des gens qui essaient de se projeter sur l, Donc on nous met au courant, c'est plutôt des comités d'information
, LD : Et il était où ce puit ? Personne enquêtée : eh bien il est en périphérie d'un site natura 2000 LD : et c'était pour un usage d'eau potable ? Personne enquêtée : Oui, alors il se sentait prioritaire pour l'eau potable, c'est la priorité tu veux bien voir de l'eau qu'il disait ? eh bien oui je veux bien boire de l'eau je suis comme toi mais il y a pas que l'eau à boire, il y a l'eau industrielle, les pêcheurs, il y a l'eau du tourisme il y a l'eau de tout ce qu'on veut quoi. Donc cette considération, cette prise de conscience était pas faite. C'était le directeur du SIGEARPE, qui était aussi un élu de Roussillon. Donc qui était mon collègue, LD : Comment vous voyez le rôle de chacun des acteurs dans ces comités de concertation, 2000.
, est ce que ça s'est passé après les préfets qui se sont réunies ? Personne enquêtée : Oui, alors on a quand même déclenché une chose plus large, qui a été une étude de nappe, on a montré qu'avance une étude de nappe les choses pouvaient très bien se faire mais avec un suivi une évaluation, mais des choses qu'on faisait pas. C'est nous qui avions fait capoter l'enquête les espèces, les espaces, et les biotopes, l'écosystème quoi, Donc on est quand même deux structures alors est e qu'il
, L'agence de l'eau, ils travaillent de concert avec la CNR, parce que ils ont quand même la gestion du
, LD : Alors ça a dû être difficile de vivre le creusement du canal par la CNR ? Personne enquêtée : Ah pour moi oui, pour nous les anciens ça a été un gros, un gros?. LD : Et l'ile de la platière n'existait pas au départ ? Personne enquêtée : En fait le mot ile il est qu'à moitié vrai. Il était peut-être vrai à cette époque, parce qu'il y a un lieu-dit la platière et il y a plusieurs lieux dits, mais là il faut regarder toutes les cartes, et actuellement ce qu'on appelle l'ile de la platière ce n'est même pas une ile parce que la lone n'est même pas connectée au Rhône. On vient de la connecter en cassant la digue, les digues Girardon. Donc non seulement les dérivations mais l'aménagement qui précédait CNR c'est-à-dire Girardon, on vient de se plus là, ça sert à rien. Ça fait simplement des bassins de décantation de sédiments, LD :Vous-même vous êtes riveraine depuis combien de temps ? Personne enquêtée : Alors moi je suis née ici, je suis riveraine depuis ma naissance , j'allais à la pêche au bord du, 2002.
, ce qui a été débattu, en partant de cette esquisse de solution qui a été un peu à demi-mot proposée par madame le sous-préfet lorsque qu'elle parlait de de de la nécessité d'établir un zonage afin de déterminer quelle zone est ce qu'on allait pouvoir choisir, quelle zone est ce qu'on devrait protéger, quelle zone est ce qu'on devrait laisser tel quel... laisser comme tel, et ensuite pouvoir débattre des volumes enfin prélevés, de la part de chacun des acteurs. Comment est-ce que vous percevez la suite ? Personne interrogée : Alors au niveau du Comité local de concertation, là bon c'est vrai qu'on a beaucoup débattu sur les prélèvements, sur la gestion de la nappe, alors nous ce qu'il y a c'est que le SMIRCLAID avait été mis en place et je l'ai dit en introduction, pour la protection des milieux. Donc il est normal que quelque part le SMIRCLAID se positionne de cette façon en disant d'une part si on protège les milieux, LD : bon bah d dernier comité de concertation, du SMIRCLAID, et de recueillir un petit peu votre point de vue par rapport à ce qui s'est passé
, pour que les milieux conservent une bonne diversité, qu'il y ait assez d'eau pour les industriels, les agriculteurs, et pour les particuliers, hein puisqu'évidemment on en a besoin. C'est vrai qu'on est un territoire où il y a de l'eau, puisqu'il y a de l'eau en surface et il y a de l'eau en sous-sol, après on peut prélever, différemment, suivant ce que l'on veut faire de cette eau, Après comment on fait pour qu'il y ait de l'eau pour tous ? et en quantité suffisante
, est pas pour les procès, bien sûr qu'il faut de l'eau la plus la nappe, ils peuvent pomper de l'eau en surface, bon en mettant des filtres, après rien n'a été tranché, c'était pas le moment où l'on pouvait trancher sur les prélèvements que chacun pouvait faire, puisque ça de toute façon à moment donné c'est l'État qui tranchera après une réunion de concertation avec les uns et les autres, Ça vous ramène d'autres questions ? LD : je m'
, Alors il y a la protection des milieux, il y a l'eau de qualité, il y a la restauration écologique et piscicole du Rhône, et il y avait la question de l'hydraulique. L'hydraulique a été résolue depuis janvier 2014, où les débits sont maintenant modulés sur l'année
, il y a eu beaucoup de précautions qui ont été prises. La question bon il y avait cette question-là de la population, des PCB, après quand on a parlé d'ouvrir des brèches dans les casiers Girardon, les gens se sont dit il y a eu plusieurs réflexions, on risque détruire notre patrimoine, on risque d'augmenter les inondations, ce sont les deux questions principales qui se sont posées, Il y a eu par rapport aux PCB, par rapport aux plantes rares qui sont dans ces endroits-là, par rapport aux animaux et aux insectes malgré tout qui vivaient dans ces milieux
, on en a gardé, d'abord c'étaient des zones un peu test pour savoir comment le Rhône allait se comporter avant quelques années prolonger voire si c'était vraiment bénéfique ou non. Si on en tire n bénéfice, très bien, parce que la CNR a quand même investi beaucoup, donc voilà on fait pas les choses, pour faire les choses il faut voir quand même les bénéfices qu'on peut en retirer, au moins que la nature peut en retirer, casiers Girardon n'ont pas été ouverts pour faire passer l'eau, hein non non
, Si ces arbres ne sont pas assez noyés, les racines ne sont pas assez noyées, ça devient du bois dur, et n'a plus la même fonctionnalité au niveau de la purification de l'eau de la nappe. Ça maintient une nappe de très bonne qualité cette forêt alluviale. Si elle est bien irriguée. LD : très bien. Par rapport à ce comité, j'observais, je ne sais pas trop s'il y avait beaucoup d'industriels présents ? Personne interrogée : Non il n'y en avait pas beaucoup, il y avait M. ? du GIE Osiris avec M. ? qui s'occupe de l'environnement, autrement il n'y avait pas d'autres industriels ; bon il y en avait d'autres qui avaient été invités, mais bon pour X raisons il n'ont as pu être là ; mais sachant quand même que le GIE Osiris gère un peu toute la plateforme industrielle, bon je pense qu'ils se sont dits si on a déjà le GIE c'est déjà bien, voilà. LD : j'avais noté la présence du président de la CCPR au fond, LD : oui je m'intéresse beaucoup à cette question du patrimoine et j'essaie de voir qu'est ce qui est investi comme patrimoine sur le Rhône aujourd'hui ? avec l'ile de la platière, sa forêt alluviale, p.493
, Il avait peut-être une position peut-être pas très confortable, parce que bon en tant que président de la CCPR il n'avait peutêtre pas grand-chose à dire, si ce n'est pour l'étude socioéconomique puisqu'il faisait partie des premières réunions, après INSPIRA il attendait peut-être que son directeur parle vraiment de la question de l'eau. Voilà. Il pensait que c'était plus à son directeur de parler de la
, Il voulait peut-être pas avoir une position politique à ce niveau-là
, LD : dernière question par rapport aux lônes, on a beaucoup d'acteurs qui sont impliqués dans ces projets
, Personne interrogée : La réserve naturelle a son fonctionnement, alors il s'avérait qu'ils travaillent avec
, Mais ça m'intéresse de trianguler un peu, quand j'avais étudié les archives, les délibérations, les archives de la ZIP, je me rends compte que les problèmes que l'on avait dans les années 1970 par rapport à la ZIP étaient un peu les mêmes qu ceux que l'on a aujourd'hui, si ce n'est que l'on a l'environnement qui est venu, Personne interrogée : Alors moi les années 1970 je n'étais pas là, donc je n'ai pas vécu ce moment-là. , qui se sont créées, alors il se trouve que c'est des grosses zones SEVESO, la centrale nucléaire elle est venue s'installer parce qu'il y avait de l'eau, alors maintenant on se rend compte il faut protéger la nature, il faut protéger aussi les gens
, LD : ce que je voulais savoir c'est comment est-ce que vous avez vécu l'évolution dans la manière de faire dans l'aménagement de la ZIP ? je pense que vous étiez là du temps de l'ancien maire M. Andrieux ? Personne interrogée : Oui mais je n'étais pas dans la ZIP, 2008.
, est un espace qui a été réservé à l'industrie depuis la création du canal. Il a été dit que cette zone serait industrielle. Ce que la commune maintient et a toujours dit c'est que sur cet espace-là elle ne veut pas d'industrie genre SEVESO. C'est industriel, c'est industriel, mais il y a des industries qui ne sont pas à risque SEVESO, d'ailleurs c'est compliqué maintenant pour mettre une zone SEVESO, quelque part. donc ce qui a toujours été dit et même du temps de l'ancien maire c'est que cette zone-là serait une zone exceptionnelle, 2001.
, État qui veut déplacer engrais sud vienne qui sont au niveau de la zone SEVESO sur la zip et qui veut les mettre juste après Delmonico Dorel, avec M. ? qui est délégué communautaire aussi, on a voté contre à la CCPR, en expliquant que cette zone-là on ne veut pas de SEVESO, il y a les habitations qui sont pas loin , il a toujours été dit que cette zone-là est exceptionnelle, l'entrée principale , c'était un espace normalement on voulait en faire une vitrine pour inspira, qu'il devait y avoir des bureaux, voilà, si l'on met une zone SEVESO ici, terminé, LD : ah oui sur les plans de la ZIP on est sur une zone tertiaire, Personne interrogée : Oui, et là ils veulent nous déménager enfin c'est l'État alors sans doute il y a eu des négociations, depuis 2008 je défends ça et je continuerai à le défendre, et on est très à l'écoute de ce qui peut être dit. C'est pour ça que lorsque qu'on nous présenté le plan d'aménagement du Rhône au niveau de la CCPR alors ça c'est l
, Donc voilà, ça a posé quand même des questions, sur notre position, et pourquoi on réagissait de cette façon, LD : ça donne l'impression que vous avez été un, et pour voter contre aussi. et j'ai vu le maire après de Salaise qui m'a dit
, il y a pas mal de collectifs que j'essaie de rencontrer, Oui oui l'habitant lambda, celui qui mène en rien, voilà. Et celui-là des fois il nous dit des choses qui sont assez, sassez surprenantes, LD : Oui oui j'avais commencé à rencontrer les associations, sauvons notre futur, nature vivante
, bon je sais pas si ça veut dire quelque chose mais bon je suis née au bord du Rhône, je suis née à Loire sur Rhône au milieu du siècle dernier, donc ça veut dire des choses aussi, puisqu'on a connu toute l'évolution de notre société après-guerre à partir des années 50 quand tout a changé ; après-guerre quoi. Voilà. Et après donc bon ah je vais peutêtre pas rentrer dans le détail, je suis arrivée à Condrieu en 1972, LD : ah c'était avant l'aménagement des barrages, Oui, oui oui, j'y suis très très sensible, je regrette qu'à l'époque les gens aient pas une consciences plus grande de la nature et de l'aménagement, parce que là je pense qu'avec l'aménagement on a fait de grosses grosses erreurs
, une famille d'agriculteurs avec très peu de moyens, j'ai élevé un petit frère et je suis repartie à l'école après, donc un parcours un peu, mais c'est peut-être ça qui m'a amené à être un peu plus regardante sur ce qui se passe autour de nous, donc ici à Condrieu j'y ai fait ma ie familiale, et j'ai été élue en 1989 pour la première fois en tant que conseillère municipale, j'avais en tête un projet de développement autour de la jeunesse, j'avais souhaité que l'on construise une maison de l'enfance pour héberger tous les éuqipements autour de l'enfance et de la jeunesse, donc M. Moncharmon qui était un homme très ouvert eh bien on a pu s'entendre, et je me suis engagée en 1989 , j'ai été adjointe pendant?, 1989.
, Gérer un espace, aujourd'hui vous le savez le port et la base de loisirs, sont gérés par un syndicat qui s'appelle le SIRIPEL. Et on s'en voit, mais on s'en voit mais comme pas possible pour gérer ces deux ensembles, parce que on n'a pas de moyens, doc on a la chance d'avoir la communauté de communes du pays roussillonnais qui abonde à 70 % du budget, l'agglo devienne, qui veut plus participer, mais normalement qui abonde à 20 %, et la commune de Condrieu à 10%. Moi 10% c'est déjà énorme dans mon budget, c'est déjà 50000 euros par an. Une petite commune comme la nôtre, qui n'a pas un gros budget, c'est énorme. Donc aujourd'hui on a réussi grâce au concours des acteurs locaux c'est-à-dire la région Rhône alpes, le département, et CNR de faire une belle zone de loisirs, Le territoire n'a pas pris conscience de ce qui allait se passer, tout d'abord les communes étaient très individualistes, on travaillait chacun pour soi à l'époque, parce que c'était comme ça, et en fait on n'a rien anticipé
, Ils ont creusé 8 mètres là, c'était impressionnant. Impressionnant. Mais moi je sais, j'ai essayé de sensibiliser deux trois copains
, Aujourd'hui ce serait Sievens hein. Aujourd'hui je sais même pas si on le ferais, je le dis souvent
, Rhône aussi réduit, je disais quand même aux gens qui m'accompagnaient samedi que un bateau énorme on peut mettre un nombre de camions, même plus, quand on a un convois, on peut faire des convois de 4000tonnes, eh bien ça représente 200 camions de 20 tonnes donc c'est énorme. Et je trouve, donc c'est LD : peut-être parler de la Via rhôna. Son tracé
, Alors ce qu'on a pas parlé mais on reviendra sur la Via Rhôna, c'est la destruction du chemin de halage avec la canalisation du Rhône. A beaucoup d'endroits, nous on a pu en garder un petit peu mais en plus des peupliers, des lônes, il y a aussi tout ce qui était les survivances des mariniers quoi
, Plus ou moins, selon les secteurs, dans la canalisation, on a remonté des zones beaucoup de choses ont disparu. LD : et ça c'était rive gauche ? le chemin de halage ?
, mais si voulez à l'embouchure de la Durance, à toutes les jonctions avec de petites rivières, le halage était interrompu et il fallait traverser le fleuve pour aller sur l'autre rive. Et ça c'était organisé de Lyon à beaucaire, c'était le chemin de halage était soit sur la droite soit sur la gauche selon les courants, les petites rivières, les ponts, les meuils, c'était très compliqué, mais ça vous pouvez lire les histoires des mariniers, ici on est de halage. Voilà c'est ça. Si vous allez après l'ile du beurre, pour aller à l'ile des pêcheurs vous prenez ici la digue, qui est vraiment la traduction du chemin de halage, alors il était pas
, Hein si vous regardez, si vous avez regardé avant la via rhôna, déjà nous à Condrieu, la via rhôna était naturelle, c'était ce qu'on appelait la digue, la décise, c'était déjà existant. A chavannay par exemple de vérin à chavannay on avait un chemin, un sentier qui longeait le Rhône. et plus bas aussi à andance, on avait déjà. Mais on fait le choix de bien le faire de ce côté, si on remonte après genèse, c'était bien aussi de ce côté que les choses se passaient. Comment, c'était pas possible par exemple de faire passer la via rhôna à vienne, regardez vienne est collée dans l'eau pratiquement, et l'autoroute après ; alors aussi ça a été une bêtise énorme, Alors la via rhôna, pourquoi la via rhôna de ce côté, pourquoi parce que ici, vous regardez les berges, c'est de ce côté qu'il y avait déjà le plus, et donc les chemins de halage, le plus de possibilité de passage près du Rhône
, en fait même si vous remontez plus haut chasse et les usines, en fait la première étude de territoire Rhône, la logique s'est faite de ce côté, quoi, c'était indiscutable, et ça vous devez le retrouver dans le plan Rhône c'est bien expliqué. Le travail qui a été fait au début en 2004, moi je arrivée dans ces temps-là. J'ai été élue, on commençait fortement à en parler. La région a mis de gros gros moyens, par contre c'est l'historique régional qu'on peut peutêtre trouver des choses. Faut demander à la région, faut demander au service tourisme de la région
, Mais ça c'est des trucs politiques, moi je comprends pas pourquoi le grand Lyon à l'époque et la région Rhône alpes n'ont pas sauvé l maison du fleuve Rhône et ça je leur reprocherais toujours
, On n'a pas les moyens de porter des choses comme ça, mais la métropole maintenant elle a les moyens, elle a rien fait pour. La région était prête à mettre ce qu'elle pouvait mais il fallait qu'il y en ait d'autres. Donc ça c'est une petite parenthèse. C'est un peu dommage, et ça pour quelqu'un qui fait une thèse c'est bien de savoir parfois, parfois les décisions politiques sont pas toujours prises dans l'intérêt d'un territoire. Il faudrait plus souvent qu'un homme politique n'oublie les autres. Il nous avait invités nous les élus ruraux pour un travail, Lyon 2020 donc voyez ça remonte à plus de 10 15 ans, et on avait évoqué ce que j'aimais bien moi mais je vois rien venir, c'est faire un lien ville campagne. C'est-à-dire que, Parce que nous les collectivités, c'est pas des communautés de communes comme nous qui pouvions faire cela, c'est bien des grosses
, existe pas à elle-même. Parce que les gens ils dépassent cette métropole. Ils y travaillent et y vivent peut-être mais ils passent leur weekend autour, et je vois rien venir là-dessus et c
, Alors je pense que c'est ce qui est le plus difficile et tout à l'heure vous me parliez de quelque chose qui me gêne un peu et que j'ai encore entendu dans ma communauté de commune, hier, c'est qu'il faut qu'on trouve le moyen, d'intéresser, de faire en sorte que tous les gens du territoire tous les élus du territoire, comprennent l'intérêt de la via rhôna, même si ils si vous avez eu l'occasion de le faire, allez manger un soir sur le restaurant le Livia, faites la ballade, on voit la côtière rhodanienne autrement ; quand on est sur son vélo on a du mal, il faut se mettre comme ça, quand on est sur un bateau on voit directement la côtière et c'est magnifique. Donc la balade sur le Rhône pour moi, la petite balade à 3 euros l'après-midi, ce serait vraiment quelque chose à faire, en balade d'été hein. Ah, les inondations, la canalisation du Rhône a quand même eu un aspect très positif, elle a régulé le cours du Rhône. Faut quand même dire les choses, fau pas parler sue des mauvaises choses, même si moi j'ai pas apprécié cette destruction du paysage, elle a régulé les inondations. Nous la dernière inondation qu, Alors il nous dit M. collombe, qu'il a mis dans le nouveau Rhône je ne sais plus combien de millions , mais bon voilà. Alors la via rhôna, LD : oui on pourrait parler de la mise en tourisme de la via Rhôna avec tout ce qui se passe avec le SCOT des rives du Rhône, 2003.
, Alors aujourd'hui on est communauté e communes ok, mais avant, à côté vérin, ils ont mis des usines de partout, après ça se répercute sur le budget, moi j'ai 2, 5mllions de budget, 4000 habitants, ampuis qui a moitié moins d'habitants que moi a le même budget ! donc voyez c'est pas bien ça. C'est ça aussi la gouvernance territoriale qu'est pas bonne parce que en fait l'État nous dit organisez-vous en communautés de communes, super, mais à côté de ça il nous reste toujours les responsabilités de fon avec des budgets, comme moi ma commune elle est centrale, elle a un rôle de centralité, Alors vous allez me dire ampuis c'est pas dramatique c'est la communauté de communes. Mais voilà les conséquences aussi de la canalisation du Rhône
, Et ça c'est souvent contraint et forcé qu'on fait les choses, parce que nous on pouvait pas faire chez nous, donc il fallait parler à quelqu'un, pas trop loin non plus, donc le seul inconvénient c'est notre traversée du pont. Alors ça fait partie aussi de votre thèse, c'est très dangereux et justement, on peut pas le traverser en vélo, je fais du vélo mais j'ai peur des voitures, je ne le traverse pas à vélo donc on avait un gros projet qu'on avait fait étudier en 2008, moi quand j'ai été élue , un projet de passerelle en encorbellement, on a fait plusieurs études hein, je vous disais tout à l'heure que c'était pas logique qu'on at envoyé de la terre de l'autre côté du Rhône, qu'on coupe une commune comme ça, voilà vraiment ça je pense que l'État aurait dû réfléchir à ça, pour créer du lien et surtout pour qu'on puisse le faire en mode doux, on a fait faire une étude approfondie, donc ce que le cabinet d'étude avait conclu c'est des passerelles en encorbellement parce que comme c'est un pont suspendu il faut le même poids de chaque côté. Ce projet, le département du Rhône le soutenait et il m'a confié le soin de trouver les financements, mais j'ai pas trouvé les financements, donc ça s'est pas fait. J'ai trouvé pas mal d'argent mais il en manquait parce que c'est un projet énorme pas loin de 4 millions d'euros avec les atterrissements, Condrieu. C'est pour ça que le vrai périmètre de notre communauté de commune ça aurait dû être ça : en prenant l'autre rive et la Loire. Parce que les gens de vérin, ils ont pas besoin de faire des choses ils ont juste à venir à Condrieu : cinéma, marché
, Et en plus ça aurait permis de rejoindre la via Rhône facilement depuis la gare, parce qu'on veut que les gens se déplacent et viennent en mode doux, ça aurait permis d'aller à la base de loisirs à vélo, ça aurait permis d'accéder à l'Isère, enfin on avait trouvé plein de raisons on avait monté un dossier béton. Mais bon l'Isère n'a pas suivi, Oui mais non, je sais plus pourquoi mais ça a pas été inscrit au plan Rhône et maintenant ils veulent pas me l'inscrire
, Parce que le Rhône canalisé, il reste immense et il court quand même hein. J'aime beaucoup cette photo que je fais toujours voir, là c'est l'ile du beurre, là c'est gerba et là c'est ma petite digue où on peut se mettre pour regarder et le Rhône arrive ici e il arrive encore vite, et autrefois avant d'être canalisé il arrivait là et on disait qu'il se retournait, nos anciens disaient il se retournait parce qu'il venait taper contre la digue, il y avait ce qu'on appelle une meule, je sais pas si c'est français, c'est comme un tourbillon, un retour, on avait le sentiment, le Rhône se retourne contre la digue, cette digue c'était le fameux chemin de halage LD : c'est une digue XIX e ? Oui elle a été refaite plusieurs fois, en 1808, parce que c'était toujours inondé, il fallait sans cesse le refaire, pour les chevaux et pour les hommes, et puis après on l'a rehaussé encore une fois après les grandes inondations de 36 37 je sais plus, Grenoble l'Isère ! là la route elle est toujours mal entretenue. Mais notre dossier est béton, un temps on avait pensé une passerelle ici amis c'est difficile ici parce que le Rhône est canalisé et puis ça a un cout énorme, et pour la navigation on peut pas remettre de pilier dans le Rhône, le VNF n'aurait jamais accepté
, Annexe 10 : entretien avec le maire d'une commune de l'agglomération roussillonnais
, LD : Pour commencer j'aimerais bien comprendre, afin de m'aider à formuler mes questions durant l'interview ce serai de savoir un peu votre expérience, depuis quand est-ce que vous travaillez, on m'a dit que vous avez été directeur de la CNR à Vienne
, C'est ça oui directeur régional de la CNR à Vienne de novembre 2001 jusqu'à mai 2012. LD : Et auparavant ?
, étais à la Compagnie nationale du Rhône et j'ai été embauché en février 1983, sur le secteur de vienne, à Villeneuve les Avignon, 19831988.
, Au moment de la réalisation de la, par la CNR, parce que cette zone c'est ce qu'on appelle une zone cahier des charges, c'est un site industrialoportuaire
, Si vous voulez avoir l'avis local, c'est Cécile Magherini, la directrice régionale qui m'a succédé. Donc ça voilà, si vous voulez avoir un peu l'origine, l'origine c'est la réalisation des travaux de la chute donc c'est 1976, donc les travaux on va dire 1974 1977 en gros, LD : quelles étaient les logiques derrière ce choix d'installer une zone industrialoportuaire à cette époque ? Personne interrogée : 522 continuent à marcher avec l'appontement, c'est Novapex il me semble sur le secteur
, Et d'ailleurs, c'est, A la fois, la multimodalité des sites, c'est un des axes du GPRA, et quand on regarde au niveau de tout l'historique au niveau de la plate-forme donc la plate-forme va avoir 100ans ; l'organisation de la plateforme en tant que tel c'est vraiment un modèle en terme de partage des utilities, donc de tout ce qui peut être mis en commun des services, au sein d'une, au sein d'une même plate-forme, avec des industries qui ont en commun la les élus, je dis bien les élus de la communauté de communes de pays roussillonnais, qui ont dit , avec le conseil, le conseil général, c'est vrai qu'on va concentrer sur la zone industrialoportuaire un ensemble d'intérêts, comment faire pour que cet intérêt puisse arriver à diffuser du mieux possible sur le territoire en faisant en sorte d'essaimer sur le territoire, que ce soient des industriels, que ce soient des sous-traitants, des travaux de structure, dans l'écologie industrielle et territoriale, dans, le report modal, c'est à dire la multimodalité des transports. C'est cette réflexion-là qui est à l'origine du territoire que vous connaissez. Donc vous voyez, mais l'origine vous pourrez la demander, moi ce n'est pas que je ne la connais pas mais c'est que je n'ai plus en tête l'ensemble des éléments qui ont conduit à la création de ce site industriel et portuaire, Entre autres, parce que après il y a la CCI qui a souhaité développer son interface voie d'eau, puisque c'est la CCI qui est l'opérateur portuaire de la plateforme, donc elle a beaucoup investi, elle a investi en terme de matériel, elle a investi en terme de structure, et là aussi il y a un avenir multimodal sur le secteur
, Personne interrogée : Non, non, les élus roussillonnais ont tout suite vu l'intérêt de ce secteur, encore une fois c'est une convergence d'élément, le fait d'avoir un Rhône mais un Rhône qui n'est pas saturé en terme de transport, avec un linéaire de quai qui n'est pas aménagé et puis la proximité directe de Lyon. Sachant peut être des syndicats, ça peut être des associations, des universitaires, des simples citoyens, pour justement porter un avis, porter un regard sur les projets sur les orientations qui peuvent être mises en place au niveau du GPRA. Voilà. C'est une réponse, LD : es ce qu'il y avait des intérêts divergents ou des formes de dissension entre les élus du pays roussillonnais
, LD : c'est tout l'intérêt d'une négociation, Personne interrogée : Encore faut-il que les personnes soient disposées à négocier et pas seulement à tout casser LD : du côté de l'environnement il y a plus de discussions, je pense aux comissions écologiques, Personne interrogée : Oui mais il y a des comités dans l'ile de la platière ,c'est pareil, avec les chasseurs les pécheurs les industriels, les industries c'est pareil il y a une CLI, GDE, TREDI il y a une CLI, comité local d'information, donc ça ça existe, il y a un suivi longitudinal qui a été mis en oeuvre dans le cadre de TREDI, donc il y a déjà un certain nombre de suivis, qui ont été mis en place sur le territoire et validés par les différentes parties prenantes donc faut pas dire qu'il y a rien sur le territoire, il y a déjà des choses j'avais mes entrées, personnellement. Et la mission que m'avait donné Michel Margnes, c'était que à 5 ans, tout le linéaire de la direction régionale soit terminé en, en viarhôna. Donc j'ai travaillé de force avec tous mes interlocuteurs des communes, à savoir on a commencé par le plus avancé c'était la région de Condrieu mais tout compte fait j'ai travaillé plus rapidement avec le Pilat rhodanien, et puis ensuite avec le pays roussillonnais, et bon, j'ai pas tout à fait réussi mon coup parce que j'ai pu faire que, j'ai pu faire que les deux tiers du linéaire de la direction régionale, donc il en manquait un petit peu en dessous mais bon voilà. Et le relationnel, après il y a eu la convention qui était passée avec la région et la CNR, la région 30%, la CNR 30% et il restait 30% à la charges des collectivités intéressées par la via rhôna. Et sur le secteur j, Après je vais pas a niveau d'inspira encore une fois je vais pas me mêler d'inspira. Ces personnes-là ont le souci de la santé, ce qui est tout à fait louable
, il y a derrière ? Personne interrogée : Moi j'ai pas de projet, je vous parle juste, de voilà. Via rhôna c'était objectif voie verte Via rhôna, l'objectif c'était voie verte. Léman à la mer. Voie verte du Léman à la mer
, d'une aire de détente, sécurisée, en site propre, pour faire du vélo, du roller, de la patinette, de la trottinette, tout. Et ça a répondu à cette attente-là
, opération de vélos à assistance électrique qui est en cours en ce moment, eh bien ça permet de montrer que avec des outils, ces vélos, ils sont quand même pas donnés, mais que avec des 531 de l'État, c'est plus la région qui, si
, Personne interrogée : Je connais bien, c'est un dossier qui a été bien construit, bien à l'amont, à la fois avec la CNR pour le passage sur ses emprises, et puis avec la région via Rhône pluriel, pour que la Région puisse participer également, voire vérifier que ça s
, Il fallait trouver une justification patrimoniale , une justification de loisirs ou touristique pour arriver à valoriser un espace qui était laissé, je veux dire un espace qui avait du potentiel parce qu'il y avait la tour, je veux dire, la tour de la traille, qui était la dernière traille en fonctionnement sur le Rhône jusque dans les années 70, et puis le bac à traille, qui était le bac de réserve, c'était le bac de secours, mais c'est le dernier bac , qui existe
, voyez il va sortir en 2015. Mais c'est pas des temps exceptionnellement longs, c'est des temps de maturation, il faut qu'il y ait les élections et puis il y a toutes ces constructions, 2010.
, Vous savez quand 'ai commencé à travailler sur viarhôna en, 2003.
, Personne interrogée : Mon point de vue ? mon point de vue remettre des sédiments dans l'eau, aller prendre des sédiments dans le, dans le vieux Rhône, aller les charger, dans des camions, aller les mettre dans les barges, aller les perdre là-bas c'est de la pure bêtise. Pour ne pas employer un autre terme. Voilà. Parce que à l'échelle du Rhône c'est peanuts. C'est rien. Par contre en terme de couts, c'est énorme. Mais voilà, je l'ai dit, je c'est n'importe quoi, peut-être mais moi je les ai étudiés, j'ai fait mes prélèvements, mes analyses, mes courbes, et aujourd'hui je peux dire il n'y a pas de modification du transit des matériaux en suspension jusqu'à la mer. Et on a des ouvrages installés, il faut reprendre par moments les matériaux qui s'amassent en amont des écluses on les fait passer dans les groupes qui turbines et ils repartent à l'aval, ça c'est pareil c'est pour les sédiments qui sont pas du gravier. Au niveau de l'extraction du gravier, depuis, LD : j'avais une autre question sur les sédiments, on a une problématique de sédiments à l'aval du barrage sur l'ile de la platière, 2003.
, écologie, qui me permettait de pouvoir traduire à la fois, aux écolos, ce qu'étaient les objectifs de la CNR, et de faire comprendre à la CNR quels étaient els arguments des écolos. Et puis ça me permettait de pouvoir entrer en contact direct et personnel avec eux. Voilà pourquoi j'ai été embauché comme jeune cadre à la CNR en 1983. LD : Donc vous avez vécu la controverse de Loyettes ? Personne interrogée : Moi j'ai été embauché à l'exploitation. Pas aux travaux. Donc l'exploitation c'est le service qui se chargeait du fonctionnement des usines une fois qu'elles sont en production. Donc a pas vécu directement Loyettes. Une fois que les chantiers étaient passés eh bien il fallait retravailler avec les environnementalistes, pour essayer de recréer, de corriger, de ? donc voilà pourquoi j'ai été embauché avec des personnes qui avaient beaucoup d'expériences dans le Rhône et qui m'ont permis d'avoir une connaissance de ce qu'avait été le Rhône avant les aménagements qui était assez intéressante et puis bon le fait que j'ai travaillé sur la totalité du bas Rhône, c'était aussi intéressant de voir le comportement, Vous avez une formation technique à l'origine ? Personne interrogée : Moi je suis ingénieur en hydrobiologie. A l'époque en 1983 à la CNR ils avaient juste fini
, LD : vous étiez déjà dans la société civile en quelque sorte ? Personne interrogée : Bah oui et puis j'étais en contact permanent avec l'ensemble des interlocuteurs, encore une fois, ça pouvait être les associations, ça pouvait être les élus, ça pouvait être le simple riverains, c'étaient les industriels, c'étaient nos prestataires, avec un
, LD : ça me fait penser à ce qui se passe aujourd'hui, la compétence environnement est aux communautés de communes, est ce que vous travaillez avec nature vivante ou ces associations ? Personne interrogée : Dans une autre vie j'ai été aussi directeur du CONIB, une petite période, j'y suis resté 6 mois, pour le remettre flots, et là oui je travaillais avec gère vivante
, et on a vu que il y a adaptation des matières à transporter, avant c'était beaucoup de charbon et de granulat, aujourd'hui ce sont d'autres matières qui, LD : donc beaucoup de potentiel ? Personne interrogée : Oui oui beaucoup de potentiel
, on a des écluses à passer, maintenant c'est tout automatisé, donc les bateaux qui passent on sait où ils sont, à quelle heure ils sont passés, on peut suivre la destination. Après les trains de marchandise peuvent être garés longtemps avant d'avoir la voie libre, ils peuvent attendre longtemps si ce n'est pas des trains complets, LD : donc on a de la traçabilité ? Personne interrogée : On a de la traçabilité
, Je comprenais pas quand je suis arrivé pourquoi les riverains avaient ce respect pour de l'eau. C'est de l'eau hein ! alors que non, le Rhône il a une personnalité, une force, un esprit, qui est très attachant, et qui ne permet aucune erreur. On n'a pas le droit de faire une erreur ; le Rhône sanctionne très vite. On sait pas quand, mais il sanctionne. Par contre c'est vraiment une dimension
, au cours de mon activité en tant que président CLD on préparait le futur contrat et on faisait ce qu'on appelait des conférences de territoire, et on est venu à Chavannay mais ils me connaissaient tous donc ils savaient que j'étais aussi directeur CNR, et ils m'interpellaient des deux façons, et c'est pareil, il y a un papy qui me dit ; « monsieur le directeur, vous savez quand j'étais jeune je descendais au Rhône. On va aux lônes. Maintenant il faut que je monte. Monsieur le directeur la CNR, vous nous avez fait un Rhône hors sol ! qu'est-ce que vous voulez répondre à cela ? vous pouvez pas répondre c'est la réalité, c'est la réalité ! c'est ce qu'ils ont vécu. Et un autre qui me dit quand j'étais jeune pour passer de jeune en culotte courte à un adulte eh bien il fallait qu'on traverse la lône, LD : Aujourd'hui j'ai l'impression que la nostalgie du Rhône d'avant l'aménagement du fleuve se perd un petit peu, quel est votre sentiment ? Personne interrogée : Ça remonte à une dizaine d'années
, Mais même moi qui ne suis pas un enfant du Rhône, ça fait partie des choses que j'aime bien restituer. Parce que c'était la vie du Rhône avant. Maintenant c'est un autre Rhône mais qui peut se réveiller et quand il se réveille il y a des choses qui reviennent