, Herculem ab expugnatione eiusdem saxi terrae motu prohibitum. Aemulatione permotus, ut Herculis acta superaret

J. A. Caballero-lópez and .. Desde-el-mito,

, Le Tolédan n'est pas le premier à faire cela, Isidore de Séville avait utilisé des héros mythologiques qu'il avait situés au même niveau que les personnages bibliques, p.37

, La Estoria de España diffère sur trois points : 1243 ans au lieu de 1273 entre la dispersion des langues et Gédéon, pp.22-47

A. Rucquoi and . Le, , p.56

, Voir notre troisième partie sur la figure royale

, 29b-30b : « ca los gentiles aorauan a Hercules assi cuemo a santo, PCG, vol.16, p.15

J. A. Caballero-lópez and .. Desde-el-mito,

A. Rucquoi and . Le, , p.60

J. A. Sola, Aproximación a los orígenes míticos de Hispania »?, p.149

H. , C. Villamarín, and «. Mitos, , p.254

R. Histoire-des-goths-;-mais-comme-le-fait-remarquer-adeline and . Le, 60 : « on trouve dans les Étymologies d'Isidore de Séville qui suit en cela l'Epitome de Justin le nom d'Hispalus, qui aurait donné son nom aux anciens Iberi, devenus Hispani, mais sans que soit précisé si Hispalus, des Vandales et des Suèves, dédicace, p. 79 : « primus rex Hispanorum extitit nomine Hispanus, pp.186-187

C. Mundi,

H. De-rebus, , vol.II, pp.47-49

, PCG, vol.476, pp.50-52

C. Mundi and . Iii, CM trad., p. 198 : « fizo sinodos de obispos, vol.2, pp.163-165

H. De-rebus, DRH trad., p. 113 : « bajo la presidencia de Justo, primado de la ciudad regia, vol.II, pp.10-11

, PCG, vol.497, pp.15-16

H. De-rebus, DRH trad., p. 113 : « bajo la presidencia de Eugenio, primado de la ciudad regia, vol.II, pp.17-18

, PCG, vol.499, pp.18-19

C. Mundi, III, 11, p. 171, 2. CM trad., p. 210 : « fue ungido rey en Toledo

H. De-rebus, DRH trad., p. 120 : « fue consagrado rey en la iglesia primada de la Santa Virgen por Quirico, pp.10-12

, PCG, vol.513, pp.13-15

H. De-rebus, DRH trad., p. 135 : « fue aprobado el cum longe lateque ». 712 PCG, vol.12, p.299

, En 1803 selon Le Grand Robert, mais en 1818 selon Marie-Catherine HUET-BRICHARD, Littérature et Mythe, p.131, 2001.

J. Corominas and . Mito, , p.398

P. Ellinger,

E. Mircea and . Mythes, Gallimard, 1957, p. 21 et Aspects du mythe, p.12, 1988.

C. Christophe and G. Nathalie, Des mythes aux mythologies, Poitiers : Ellipses, p.13, 1994.

B. Luc, Introduction à la philosophie du mythe. 1, Sauver les mythes, p.45, 1996.

A. X. , Espagne à travers les règnes, les actions de ses rois?, p.22

C. Carlier, N. Griton-rotterdam, and O. , , p.7

M. Pour and O. Huet-brichard, Il n'y a cependant pas de frontière étanche entre mythe, p.18

, Georges Dumézil disait ne pas faire la différence entre mythe et conte

C. Carlier, N. Griton-rotterdam, and O. , , pp.7-8

, Ces auteurs parlent de « récit sacré rendant compte du mystère des origines, p.13

M. Eliade, Aspects du mythe?, p.12

C. Carlier, N. Griton-rotterdam, and O. , , p.91

M. Huet-brichard and O. , p. 5 et M. Eliade, Aspects du mythe?, pp.16-17

C. Carlier, N. Griton-rotterdam, and O. , , p.8

C. Beaune, , p.26

M. Huet-brichard and O. , , p.19

M. Eliade and . Mythes, , p.14

M. Eliade, Aspects du mythe?, p.5

C. Carlier, N. Griton-rotterdam, and O. , , pp.7-8

P. Ellinger,

, Léovigilde disparaît, sans doute parce que, dans les chroniques, il persécute les catholiques, comme par exemple dans la Chronique Albeldense, vol.19, p.21

A. , 23 : « il était le fils de Pierre, duc de Cantabrie, vol.38

. Rotense, « fils de Pierre, duc des Cantabres, de lignée royale, vol.6

. Érudite, « fils du duc Pierre (qui), issu de la race des rois Léovigilde et Récarède, vol.8, p.45

C. Mundi and . Iv, 1-2. CM trad., p. 278 : « Alfonso Catholico, fijo de Pedro, duque de Cantabria, vol.6

C. Mundi and . Iv, 2-3. CM trad., p. 279 : « fue Pedro nasçido de generación de Recaredo, muy claro príncipe de los godos, vol.8

H. De-rebus, DRH trad., p. 165 : « fue hijo del duque Pedro de Cantabria, pp.12-13

H. De-rebus, DRH trad., p. 166 : « el duque Pedro era descendiente del gloriosísimo príncipe Recaredo, pp.13-14

, PCG, vol.575, pp.29-33

, PCG, vol.580, pp.26-27

, PCG, vol.580, pp.28-30

, 13b-15b : « andaua predigando a los cristianos que se tornassen con los moros et uisquiessen so ellos et les diessen tributo, PCG, vol.559, p.313

, PCG, vol.551, p.6

, 42b-45b : « este Vlid era omne de grand sentido et sabie muy bien guisar sus huestes quando las auie de sacar, PCG, vol.551, p.305

, PCG, vol.551, pp.45-50

, PCG, vol.557, pp.23-26

, PCG, vol.556, pp.46-50

, 21a-23a et 35a-40a : « mas las manos de los godos que solien seer fuertes et poderosas, eran encoruadas alli et encogidas; e los godos que solien uerter la sangre de los otros, perdieron ellos alli la suya, PCG, vol.557, p.310

, 25b-27b : « los moros fallando tierra de Espanna desamparada sin muros et sin fortaleza, PCG, vol.561, p.316

, La Bible?, p.3

E. Mircea and L. , Gallimard, p.120, 1989.

, Gallimard, pp.13-15, 2004.

M. Eliade, Le mythe de l'éternel retour?, p.160

, « L'année liturgique chrétienne est d'ailleurs fondée sur une répétition périodique et réelle de la Nativité, de la Passion, de la mort et de la résurrection de Jésus, avant tout ce que ce drame mystique implique pour un chrétien ; c'est-à-dire la régénération personnelle et cosmique par la réactualisation in concreto de la naissance, p.150

, Mircea Eliade reprend ici une formule de Sorokin (Social and Culture Dynamics, vol.II, p.162, 1937.

, 9b-17b : « quatro emperios que sennorearon el mundo, PCG, vol.16, p.15

, PCG, vol.40, pp.25-28

, PCG, vol.50, pp.4-15

, PCG, vol.58, pp.12-15

R. A. Markus, Les Pères latins, p.110

, PCG, vol.476, pp.26-28

, 39b : Wamba : « era buen cauallero darmas et manso et de paz », vol.513, p.283

, PCG, vol.523, pp.50-51

I. I. Partida, , vol.23, p.1

R. A. Markus, Les Pères latins »?, p.110

I. S. Robinson and «. L'église, Grégoire 1 er , Registrum, I, 73 « Dilatandae causa rei publicae, in qua Deum coli conspicimus », c'est-à-dire mener la guerre « dans le but d'agrandir la res publica à l, p.279

L. Bible? and M. , Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit, vol.28, pp.19-20

, 13a-15a : « en este se acabo la contienda de los godos contra los romanos en aquella cibdat, PCG, vol.410, p.233

, PCG, vol.410, pp.26-27

, PCG, vol.411, p.2

, PCG, vol.411, p.233

, Dans la partie du récit consacrée aux Romains, il n'est pas fait mention d'Athaulf, et il est dit que c'est avec le roi Wallia que les Goths entrent en Espagne pour la première fois, PCG, vol.367, pp.19-20

, PCG, vol.411, p.210

, PCG, vol.416, pp.9-10

, PCG, vol.417, p.17

, PCG, vol.430, p.41

. Spain, 16 : « beyond the search for ennobling origins, Isidore sought to translate the "barbaric ferocity, 1999.

M. Alejandro, R. De, and L. A. Peña, « Imago sapientiae : los orígenes del ideal sapiencial medieval, p.20, 1997.

J. Procopé, À Rome l'empereur doit préserver la justice, Théories politiques grecques et romaines »?, p.34

I. Partidas, , p.15

, PCG, vol.254, pp.27-34

, PCG, vol.502, pp.5-6

, PCG, vol.490, pp.19-22

, PCG, vol.495, p.53

. Romains, Ils annulent même des dettes qu'ils brûlent en public 1219 . Les co-empereurs Marc

, Quant aux rois wisigoths Récarède, Swinthila et Tulga, ils font l'aumône aux pauvres 1221

, Swinthila est même qualifié de « padre de los pobres », ce qui renvoie opportunément à

, « torno a los obispos et a la clerizia todos los thesoros et las cosas que el pudo saber que su padre tomara de las eglesias, vol.477, pp.23-33

, PCG, vol.548, pp.190-191

J. Procopé, » Théories politiques grecques et romaines »?, p.31

J. Nelson and . La, , p.213

, 18a-22a : « dauan a muchos grandes dones; e los debdos que deuien las prouincias all emperador, soltauan gelos todos, et quemauan ende las cartas en medio del mercado de Roma, PCG, vol.209, p.152

, 8a-12a : « fizieron quemar en medio de la cibdat en la plaça los libros en que seyen escriptos los debdos que les deuien a ellos, PCG, vol.211, p.153

, 53a-2b : Swinthila « piadoso et mucho elmosnado, de guisa que non era tan solamientre llamado rey, mas padre de los pobres, Récarède « fazie muchas elmosnas a pobres et a lazrados, vol.477, p.278

M. A. De-la and . Peña, , p.22

J. Tejada-y, R. , and O. , , p.346

, Julien a vraisemblablement été le complice de cette conjuration, DRH trad, vol.20, p.136

M. A. De-la and . Peña, , p.22

S. Teillet, Ils ne connaissent ni la paix ni le droit. Ils sont décrits comme des monstres possédant une tête humaine et un corps de bête, parfois ils sont même anthropophages. Ce sont des nomades, vêtus de peaux de bêtes, et ils sont associés aux paysages sombres et froids, aux fleuves pris par les glaces sur lesquels roulent leurs chariots, aux immenses étendues de neige et à la nuit quasi perpétuelle qui y règne, Les Goths sont évoqués dans la littérature latine à partir de la fin du IV e siècle, lors du passage du Danube (376), mais les barbares du nord, les Scythes, les Gètes, pp.1-112

, Les empereurs romains pratiquent une politique d'assimilation, notamment depuis Constantin et Valens, politique accentuée par Théodose (378-395) qui amplifie une certaine « romanisation, p.83

M. A. De-la and . Peña, 202 : « el proceso de asentamiento de los pueblos germánicos en la Romania propició una ósmosis sociocultural entre dos modelos de civilización. Esta ósmosis romano-germánica tendría como consecuencia la transformación de las élites germánicas en «portadores de cultura» (kulturträger), lo cual les permitiría abandonar su condición marginal de salvaje horda invasora o mercenariado del imperio, pp.761-762

P. Voir-aussi, , pp.268-269

H. De-rebus, 82 : « les cambió sus costumbres salvajes y les enseñó casi toda la filosofía, la física, la teórica, la práctica, la lógica, la ordenación de los doce signos, el curso de los planetas, el crecimiento y la mengua de la luna, el giro del sol, la astrología, la astronomía y las ciencias naturales, vol.15, pp.11-17

I. Étymologies, « es que héroes se llamaban aquellos varones, como si se dijera, "aéreos, vol.39, pp.352-353

M. A. De-la-peña and .. Imago-sapientiae,

, J. de SALISBURY, op. cit., IV, vol.6, pp.247-254

M. A. De-la-peña-;, L. Peter, and «. On, El paradigma de los reyes sabios?, vol.27, p.427, 1997.

, Pompée (82, 32b), Swinthila, pp.17-18

, 1378 Traduction latine de la Bible réalisée par Jérôme de Stridon entre 390 et 405. C'est la version de la Bible utilisée au Moyen Âge

M. A. De-la and . Peña, , p.20

M. A. De-la and . Peña, Cantique des Cantiques, vol.3, issue.8, p.20

, PCG, vol.192, pp.33-36

, PCG, p.8

A. De and C. ,

, Il s'agit probablement de Basilide, un philosophe et théologien paléochrétien qui enseigne à Alexandrie au II e siècle

, PCG, vol.207, pp.25-29

, Grammairien et rhéteur romain du II e siècle

, PCG, vol.214, pp.43-46

, PCG, vol.177, p.281

, Philosophe romain (4 av, vol.65

, Poète romain, pp.29-65

, PCG, vol.173, pp.1-2

, PCG, vol.173, pp.10-13

, Effectivement construite sur ordre d'Hadrien, la bibliothèque est dévastée en 267 par les Hérules. 1429 PCG, 198, pp.6-19

, Commode PCG, vol.221, pp.42-44

, 5a-7a : « con cobdicia de poder yazer con las mugieres, bannauasse en unguentes calientes et frios. E yogo con su hermana, et desi matola, PCG, vol.174, p.125

, 1a : « fue omne de tan grand luxuria, que tomo por mugier a Julia, que fuera mugier de su auuelo, Julia était sa mère et régnait avec lui, vol.245, pp.50-160

, 40a : « ouo muy grand sabor de yazer con su madre, PCG, vol.172, p.123

, 16b-19b : « tan sin razón fue la luxuria de Gayo, que yogo con todas sus hermanas, et al cabo mato las, diciendo les que se yazien con otros, PCG, vol.166, p.116

D. Lett and O. , , pp.95-96

, PCG, vol.181, pp.28-29

, PCG, vol.166, p.16

, 20a-21a : « desfazie muchos onrrados casamientos, et forçaua las duennas, vol.288, p.174

, 6a-10a : « manzello, e enlixo los casamientos de muchos omnes poderosos que eran sus uasallos, faziendo les conçeieramientre nemiga con las mugieres a guisa de mal princep, PCG, vol.455, p.257

C. Casagrande and S. Vecchio, , p.231

, 4b-6b : « por que amaua mucho el uino llamauan lo los joglares por escarnio por Tiberio Nero, 'biberio mero', que quier dezir beuedor de uino, PCG, vol.157, p.111

, PCG, vol.167, pp.23-29

, 36a-37a : « omne que comie mucho ademas, vol.179, p.129

, PCG, vol.172, pp.2-3

, 34a-35a : « duraua la yantar desde medio dia fasta media noche, PCG, vol.172, p.123

, « siempre comie tres uezes et quatro al dia, et fazie grandes yantares et grandes cenas et a menudo, vol.181, pp.1-3

, PCG, vol.181, pp.10-23

C. Casagrande and S. Vecchio, , pp.211-212

J. Saint, C. Jovinien, and F. Collombet, Traduction p. 119 : « tant qu'il jeûna, il fut dans le paradis ; quand il mangea, il fut chassé ; et chassé, il prit aussitôt une épouse. Celui qui, à jeun dans le paradis, avait été vierge, celui-là, rassasié, contracta sur la terre un mariage, Mélanges théologiques, historiques et moraux, empruntés des oeuvres de Saint Jérome, vol.1842, p.118

C. Casagrande and S. Vecchio, , p.199

, PCG, vol.181, pp.28-38

, PCG, vol.176, pp.51-54

, PCG, vol.228, pp.35-42

R. Gilles-de and O. C. Xvii, , p.159

C. Casagrande and S. Vecchio, , p.73

. Ibid, , p.79

, PCG, vol.157, pp.36-41

, PCG, vol.188, pp.4-12

, PCG, vol.278, pp.34-40

, PCG, vol.227, pp.26-28

, Dans un premier temps les rédacteurs mentionnent douze persécutions « començo en Nero la primera de las doce persecutiones mas nombradas que fueron en los cristianos », mais ils s'arrêtent à dix, ce qui correspond au chiffre retenu par Orose qui fait correspondre les dix persécutions aux dix plaies d'Égypte. Certains auteurs ont retenu des décomptes différents, mais inférieurs à dix, nous supposons donc que le chiffre douze est une erreur. Voir Christiane SAULNIER, « La persécution des chrétiens et la théologie du pouvoir à Rome (I er -IV e s.) », in : Revue des Sciences Religieuses, PCG, vol.178, p.269, 1984.

, PCG, vol.178, pp.40-49

, PCG, vol.189, pp.42-46

, PCG, vol.193, p.244

, La chronique ne précise pas qu'il s'agit de la quatrième persécution, PCG, vol.215, pp.14-18

, PCG, vol.238, pp.18-24

, PCG, vol.258, pp.50-54

, 1a-12a, 31a-50a. La chronique ne précise pas qu'il s'agit de la septième persécution, PCG, vol.264, p.166

, PCG, vol.267, pp.45-55

, La chronique ne précise pas qu'il s'agit de la neuvième persécution. 1600 PCG, 305, Rennes, vol.279, p.21, 2012.

H. Legros and O. , , p.37

M. Laharie, , p.53

H. Legros and O. , , pp.37-41

M. Laharie, , p.60

. Ibid, F. Et-jean-marie, L. Discours, and . Fou-au-moyen-Âge, , p.56, 1992.

M. Laharie, illustration de l'initiale D du psaume 52 qui représente deux scènes : en haut David ou saint Louis agenouillé contemplant le Christ en majesté inscrit dans une mandorle, donnant la bénédiction de la main droite et tenant le globe de la gauche ; en bas « deux personnages s'affrontent avec fougue ». L'immobilité et la sérénité sont opposées au mouvement et à la hargne, vol.17, pp.31-156, 1633.

J. Fritz, , p.169

H. Legros and O. , , pp.179-180

. Ibid, , vol.179, p.159

J. Fritz, , p.169

M. Laharie, , p.245

J. Fritz, p. 169 et M. LAHARIE, op. cit, p.29
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00854157

Z. Michel, Révélations de la mémoire et masques du sens dans la poétique médiévale, p.309, 1992.

M. Laharie, , p.159

J. Fritz, , p.25

M. Laharie, , p.157

L. Francisco and . Estrada, 1470-1472 : « Yo me quedo aquí en Valencia, que tanto costó ganar / Pues sería gran locura, desamparar la ciudad. / Pues por heredad la tengo, en Valencia he de quedar ». Après la conquête de Valence, le Cid envoie ses hommes chercher son épouse et ses filles. Il ne peut le faire lui-même, car ce serait locura que de laisser la ville sans protection après les efforts déployés pour la conquérir. En tant que chevalier, son rôle est de protéger Valence, l'abandonner reviendrait donc à refuser les obligations que son, Poema del Cid, Madrid : Castalia, vol.83, pp.60-61, 1999.

H. Legros and O. , , p.22

. Ibid, , p.12

, À partir du XIIIe siècle, le fou peut même devenir un fou à gage à la cour d'un puissant où sa charge symbolique en fait un personnage autorisé à parler très directement au roi, au contraire, bien que naïf, il peut révéler des vérités (M. LAHARIE, op. cit, p.277

J. Corominas and . Loco, , p.364

, Loco apparaît à quarante-sept reprises et locura à vingt-quatre reprises

I. Partida, , vol.9, p.7

, Partida I, 1, 21 et Partida VII, 1, p.9

, Tantôt fixée à 25 ans, tantôt à 14 et tantôt à 10 ans et demi

I. I. Partida, , vol.23, p.18

, Partida II, vol.4, p.4

, Partidas II, vol.14, p.10

V. Partida, , vol.9, p.5

, Partida II

, Loco apparaît à trois reprises et locura à dix-sept reprises

P. Pcg, , pp.22-25

, PCG, vol.11, p.14

, PCG, vol.50, p.13

, Peuple de magiciens. À propos de leur origine, PCG, vol.14, p.117

, PCG, vol.281, pp.20-21

, PCG, vol.316, p.17

, PCG, vol.403, p.3

, PCG, vol.493, pp.16-17

, Le terme « sandio » qualifie celui qui tue le roi Theudis 453, PCG, vol.340, p.255

C. De, Maximien qui tente de déposer son fils Maxence au IV e siècle, vol.308, p.37

C. Le-cas-de-du-duc-paul-qui-se-rebelle-contre-le-roi-wamba-au-vii-e-siècle, PCG, vol.513, p.20

, 17b), vol.557, p.310

, Ce sont essentiellement Dion Cassius, Suétone, Sénèque et Philon d'Alexandrie qui ont décrit la folie de ces empereurs à travers leurs oeuvres

). Sénèque-(auteur and M. Pierre, La constance du sage, p.100

A. Roland, , pp.55-164

C. Mundi, « tantam prorupit uesaniam ». CM trad., p. 117 : « tanta locura, vol.106, p.98

O. Suétone and L. Caligula, , pp.100-101

, PCG, vol.165, p.116

, « noble(s) omne(s) » désigne ainsi la noblesse 1743

J. Corominas and . Noble, , p.415

, 4a : « lauores, vol.11, p.82

». Carthago, 1742 PCG, prologue, 1741 PCG, vol.10, pp.7-8

, PCG, vol.12, p.15

, Afin de s'assurer le succès il fait aussi appel aux Français, aux Gascons et aux Allemands 1837 , ayant ainsi recours à un ennemi étranger pour combattre sa propre patrie et aggravant si c'est possible la trahison dont il est déjà coupable. Les rédacteurs prennent soin de préciser que les Gascons, qui sont rapidement repoussés par Wamba, PCG, vol.80, p.36

. Rapidement, Si l'armée loyale est courageuse, il n'en va pas de même pour les félons appelés « desleales » 1839 ; on lit en effet « quanto crescio el coraçon a los que estauan fuera que tenien la uilla cercada, Wamba regagne du terrain et finit par assiéger ce qui reste des parjures dans les arènes de Nîmes, 1840.

, Il faut dire que le lexique de la peur, voire de l'épouvante, est particulièrement présent pour décrire les sentiments de Paul et de ses complices. Le mot « miedo », ainsi que l'expression « perder/crebantar el corazon » servent ainsi à décrire les parjures, L'opposition crescio/crebo met en évidence l'opposition entre les assiégeants légitimes, et les assiégés, fidèles au faux prince ou « princep contrafecho » 1841

, PCG, vol.515, pp.32-38

S. Teillet, , pp.591-592

, PCG, vol.515, pp.286-287

, PCG, vol.520, pp.17-18

, PCG, vol.515, pp.2-14

, PCG, vol.519, pp.15-16

, PCG, vol.520, pp.6-8

, PCG, vol.519, pp.19-20

, PCG, vol.520, pp.47-48

, Sent. 3, 50, 2 « multi aduersus principes coniurationis crimine deteguntur, sed probare oulens Deus clementiam principum, illos male cogitare permittit, istos non deserit, p.517

M. Jiménez and O. , , p.333

, PCG, vol.516, p.32

, PCG, vol.513, pp.1-4

, PCG, vol.523, pp.13-17

, PCG, vol.519, pp.32-38

L. Pompée-a-Épousé-julia and . Fille-de-césar, Selon la chronique, Julia aurait maintenu la paix entre son père et son mari jusqu'à sa mort (en 54 av, PCG, vol.79, pp.44-48, 1905.

, PCG, vol.78, pp.26-32

, PCG, vol.79, pp.41-43

, PCG, vol.97, pp.19-29

, PCG, vol.97, pp.30-40

. Le-terme-vicaire and . Que-dieu-lui-a-délégué-son-pouvoir-sur-terre, En d'autres termes Alphonse X remplace le Seigneur auprès des hommes. Bien que « vicarius Christi » soit l'un des titres des papes, Alphonse X revendique l'exercice du pouvoir spirituel pour lui-même. D'ailleurs, il précise qu'auparavant, les rois exerçaient bien le double pouvoir temporel et spirituel : En el tiempo de Gentiles el Rey non tan solamente era guiador e Cabdillo de las huestes, e Juez sobre todos los del Reyno, mas aun era Señor en las cosas espirituales

. L'origine-divine, L. Dans, and . Bible,

, Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu 1940, Potestas bona est, 1941.

, Dedit Deus principibus praesulatum pro regimine populorum, illis eos praeesse uoluit 1942

, Ce vicariat a deux conséquences. D'abord il autorise Alphonse X à inclure l'Église dans sa juridiction. Ensuite, puisque son pouvoir lui est directement délégué

. Christ-est-le-«-roi-des-rois, , 1943.

. Au-vu-de-cette-théorie-politique-du-roi, Sage une question se pose, la rivalité entre les deux glaives affleure-t-elle dans le récit des origines de la Estoria de España, et si oui, de quelle manière ? Quel est le rôle dévolu au clergé dans cette partie de la chronique, et quelles sont ses relations avec le pouvoir temporel ? a. La direction de l'Église Dans ses textes juridiques, le Roi Sage affirme que le clergé est placé sous sa juridiction temporelle

, Partida II

S. Teillet, , p.520

L. Bible?, Épître aux Romains, vol.13, p.1

L. .. Bible and . Apocalypse, 14 et 19:16. Partida II, 1, 6 : « señaladamente tomo el Rey nome de nuestro Señor Dios, ca assi como el es dicho Rey sobre todos los Reyes, vol.17

E. Thompson and O. , , pp.319-320

E. A. Thompson and O. , , vol.320, pp.264-265

E. A. Thompson and O. , , pp.334-335

, PCG, vol.497, p.10

, PCG, vol.499, pp.25-26

. Moi, le bon pasteur dépose sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, qui n'est pas le pasteur et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s'enfuit, et le loup s'en empare et les disperse 2004 . Yahvé est mon berger, rien ne me manque. Sur des près d'herbe fraîche il me fait reposer, 2005.

L. Dans-ce-contexte and . Primat, Espagne devient le « mercenaire » que la Bible décrit et qui abandonne ses brebis face à l'arrivée du loup, en l'occurrence les musulmans. Son remplaçant, Oppa, ne fera pas mieux

. Tolède, il est donc tout à la fois prince du Royaume et prince de l'Église et sur lui pèse une double responsabilité. Lorsque Witiza le nomme illégalement archevêque de Tolède la, PCG, vol.550, pp.37-40, 2000.

, PCG, vol.568, pp.2-3

, 20b-22b et, vol.552, pp.4-6

, PCG, vol.555, p.2

L. Bible?, Jean, vol.10, pp.11-12

, La Bible? Psaume, vol.23, issue.22

J. F. Callaghan and O. , Depuis Ferdinand III, la Couronne prélevait un tiers de la dîme pour financer la Reconquête. Alphonse X avait promis d'y renoncer mais il ne l'a pas fait, pp.82-88

H. S. Martínez, Le ius spolii est le droit qu'avait le roi à s'approprier les biens du diocèse à la mort de l'évêque, p.351

J. F. Callaghan and O. , , p.88

, En se convertissant, Récarède réalise l'unité religieuse de son royaume, et par là-même son unité politique. Les Goths ariens représentaient sûrement beaucoup moins de dix pourcents de la population 2020 , et jusque-là, ils vivaient à l'écart des Hispano-romains. Les deux ethnies étaient gouvernées par un seul roi, mais séparément. Il s'agissait d'une double société : chaque groupe avait ses églises, ses tribunaux, sa culture? En théorie les mariages mixtes étaient interdits, mais ce n'était vraisemblablement pas respecté. Si le palais était sûrement majoritairement goth, il y avait aussi sûrement des Hispano-romains, p.513

, Même les vêtements et l'art romains se substituent aux vêtements et à l'art goths 2022 . L'origine ethnique cesse d'importer, et sauf exception, dès la fin du VI e siècle, gothi désigne tous les habitants du royaume, indifféremment de leurs origines ethniques 2023 . C'est à partir de là qu'Isidore de Séville imagine et élabore l'union de l'Espagne et des Wisigoths, union rendue possible par la conversion. S. Teillet précise qu'il « contribue à formuler et par là-même à réaliser une fusion, À partir de la conversion, tous les habitants du royaume ont la même religion

, Grégoire de Tours entre les Francs et la Gaule, 2024.

«. España and . Godo, désigne un habitant du Royaume de Tolède, sans que rien n'indique son origine et, plus que cela, à partir du règne de Léovigilde et jusqu'à celui de Pelayo le mot « espannol » n'apparaît plus dans le récit

. Espanna, sont les seuls gentilés qui désignent les habitants du royaume

E. A. Thompson and O. , , p.329

S. E. Teillet and O. Thompson, Les règnes de Chindaswinthe et Réceswinthe marquent de ce point de vue là une rupture. Ils balayent le droit romain et les Hispano-romains expulsés du gouvernement perdent leur pouvoir, peut-être même au sein de l'Église mais ce n'est pas sûr. En tout cas cette purge indique qu'il demeurait un antagonisme entre les deux ethnies, mais rien ne le montre dans les sources. L'auteur se demande ce qui, pp.356-357

S. Teillet, En este concilio fue escodrinnada et echada de toda Espanna la heregia de Arrio 2031 . Maldixo ell a aquella secta de Arrio, p.499, 2032.

. Dans-le-récit-c, est chose faite, cette hérésie n'existe plus, et s'il apparaît une trace de survivance d'antitrinitarisme, le terme « arriano » est soigneusement évité et le roi Chindaswinthe expulse le coupable. Par sa conversion

, PCG, vol.476, pp.8-10

H. De-rebus, DRH trad., p. 108 : « renegando, vol.II, pp.14-15

, Ut lector agnosceret: discurso y recepción en la obra de Rodrigo Jiménez de Rada (primera mitad del siglo XIII) », Cahiers de linguistique hispanique médiévale, À propos des intérêts pro-nobiliaires de Jiménez de Rada, voir Amaia ARIZALETA, vol.26, pp.176-181, 2003.

C. Mundi, CM trad, vol.II, p.190

S. Teillet, , p.527

, PCG, vol.476, pp.49-50

, PCG, vol.476, pp.2-4

, PCG, vol.476, pp.15-16

, Gotis predicando suasit ut Patrem et Filium et Spiritum Sanctum trinum secundum personarum distinctionem et unum secundum nature diuinitatem Deum esse crederent. Illis credentibus prior dedit precepta et ecclesiastica officia quibus fruerentur, 2035.

L. Pire and . De-tuy, Leander uero post multos labores

C. , On comprend aisément qu'Alphonse X n'ait pas repris ce passage. Dans la Estoria de España la conversion royale vaut conversion nationale effective et c'est en cela que Récarède devient « roi pasteur ». Léandre a été son conseiller, certes, et les évêques se sont réunis en Concile, mais le monarque une fois converti n'a nul besoin de l'intercession du clergé pour convertir son royaume, 2036.

C. Mundi, , vol.II, p.191

C. Mundi, 2-3. CM trad, vol.II, p.190

C. Mundi, CM trad., p. 191 : « a los godos les amonestó que creyesen el Padre y el Hijo y el Spiritu Sancto, tres cosas según la distinción de las personas y vna cosa según la diuinidad de la natura, ser vn Dios; y después que ellos lo creyeron, vol.II, pp.20-24

C. Mundi, CM trad., p. 191 : « Leandro, después de muchos trabajos que sofrió por la fee de Christo, y después que ganó la paz de la yglesia, vol.II, pp.25-27

, Wamba et l'onction Même si Isidore de Séville a décrit dans ses écrits l'onction royale 2037 , c'est Wamba qui le premier -et le dernier aussi -, reçoit selon la chronique l'onction durant son couronnement

, que Léovigilde a institués pour se différencier de ses vassaux 2038 , la chronique appelle ces vêtements le « guarnimiento real » 2039 de Wamba. Toujours est-il que l'onction que reçoit Wamba marque une double sacralisation, la sacralisation du Roi qui devient l'Oint du Seigneur, et la sacralisation du Royaume tout entier. Par cette onction le peuple d'Espagne devient, Jusqu'alors il n'y avait pas d'ornement ou de rituel particulier lors d'un couronnement en dehors des vêtements et des couleurs

, Wamba reçoit l'esprit de Dieu et participe de sa puissance, lui qui est le Roi des Rois 2040 . Cette onction confirme que Wamba a été choisi par

E. «. Dieu and . Présente, , 2041.

, En cela elle reproduit en fait les deux onctions du roi David, une première secrète et constitutive, et la seconde publique et déclarative. En effet, Dieu envoie d'abord Samuel chercher David alors qu'il est encore un enfant et lui demande de lui donner l'onction royale : « Samuel prit la corne d'huile et l'oignit au milieu de ses frères. L'esprit de Yahvé fondit sur David à partir de ce jour-là et dans la suite » 2043 . Cette onction, clairement constitutive montre que le futur roi est en quelque sorte habité par Dieu. David est ensuite oint publiquement et officiellement à Hébron, ce qui fait effectivement de lui le roi : « les hommes de Juda vinrent et là, ils oignirent David comme roi sur la maison de Juda, L'onction royale possède une double fonction, elle est à la fois réalité intérieure et signe extérieur 2042 . En tant que réalité intérieure elle a une valeur constitutive et confère la puissance royale, 2044.

S. Teillet, , p.590

, PCG, vol.470, pp.2-6

, PCG, vol.513, pp.22-23

S. Teillet, , p.609

, À propos de cette double onction, voir ibid, p.609

L. Bible? and . Samuel, , vol.16, p.13

L. Bible?,

, Lorsque la nuée s'élevait au-dessus la Tente, alors les Israélites levaient le camp ; au lieu où la nuée s'arrêtait, là campaient les Israélites. Les Israélites partaient sur l'ordre de Yahvé et sur son ordre ils campaient. Ils campaient aussi longtemps que la nuée reposait sur la Demeure, 2050.

, Il faut dire que les chroniques précédentes

, Les rédacteurs alphonsins ont probablement lu la chronique de Julien de Tolède au travers du prisme de ces chroniques, mais il est aussi possible qu'ils aient choisi de ne pas sélectionner cet épisode pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles les rois de Castille n'ont pas eu recours à des attributs théocratiques pour légitimer leur monarchie

C. Qu'en and . Réalité, bien que le sacre confère une dimension divine au roi et à son pouvoir, il s'agit d'une reconnaissance à double tranchant

V. Étymologies, , vol.2, p.632

S. Teillet, , p.617

. Ibid, , p.620

S. Teillet, , p.615

, La Bible?, Nombres, vol.9, pp.17-18

J. F. Callaghan and O. , Voir aussi Adeline RUCQUOI, « De los reyes que no son taumaturgos: los fundamentos de la realeza en España, Relaciones, vol.51, pp.55-100, 1992.

S. Teillet, M. Op.-cit.-;, and O. Jiménez, , p.267

F. Robert and L. De-charlemagne, En 1804, lors de son sacre en présence du Pape Pie VII, Napoléon se pose lui-même la couronne sur la tête. 2054 PCG, prologue, Gallimard, vol.4, pp.21-22, 2008.

S. Teillet, , p.610

H. De-rebus, Y todos confirmaron espontáneamente esta elección y juraron lealtad a él y a la patria, pp.12-15

, Y una vez revestido de la pompa real hizo profesión de la fe católica ante el altar divino

, PCG, vol.513, pp.13-24

, Dieu renforce les murs de la grotte, la rendant imprenable : « e es mui seguro logar bien como si Dios se le fiziesse pora esto, p.164, 2062.

, PCG, vol.552, pp.16-17

, PCG, vol.560, pp.19-21

L. Bible?, Genèse 8:4 : « et, au septième mois, au dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les monts d'Ararat

, PCG, vol.567, pp.5-7

L. «-quien, Quant à l'expression « cadira de justicia? », elle renvoie directement au proverbe biblique « un roi siégeant au tribunal dissipe tout mal par son regard » 2078 . Le roi siégeant sur le trône de la justice remplace Dieu, comme Salomon avant lui. La dernière loi précise que l'autorité du roi s'exerce dans les affaires temporelles du royaume. Néanmoins, le Fuero Real indique ceci : « puesto por Dios para adelantar el bien, Les termes « bien » et « mal, 2079.

, Siete Partida, prologue

, Partida II, vol.1, p.5

, Partida II, vol.1, p.6

, Partida II, vol.1, p.7

L. Bible?, Proverbes, vol.20, issue.8

, qui, s'il n'y prend pas garde et se détourne des vertus, précipite son royaume à sa perte. Les rois de la chronique, qu'ils soient de bons rois ou des tyrans, dessinent le portrait idéal du roi qui exerce son autorité dans tous les domaines : militaire, politique, sapientiel et spirituel. Ils ne sont pas primus inter pares, car étant les vicaires de Dieu, ils ne peuvent avoir de pairs

, Ses sujets, et en particulier la noblesse et le clergé lui doivent obéissance. C'est là la seule forme de réciprocité possible, car les relations n'ont rien de symétrique, la tête gouverne, et le corps obéit selon la théorie organiciste. L'une des versions de la mort de Didon illustre justement ce qui arrive lorsque le roi, ou la reine, est placé sur un pied d'égalité avec ses sujets. Quand la reine autorise les femmes à se marier avec des étrangers, les émissaires d'un roi étranger lui font alors remarquer qu'elle doit ellemême s'exécuter : Dixieron le que pues que ella dizie que las mugieres dalli pudiessen casar con omnes dotras tierras, que ella deuie luego començar primero que todas las otras, Comme corollaire de son pouvoir à la fois temporel et spirituel, le roi doit répondre à des impératifs moraux, qu'il respecte grâce à la Sagesse et aux vertus qu'elle confère, et il agit dans l'intérêt général, la pro comunal

, Ne pouvant se résoudre à un tel mariage, Didon préfère se suicider au terme de l'ultimatum 2086 . Considérer le roi primus inter pares revient donc selon la chronique à le mettre dans une position indigne de son rang et surtout intenable politiquement

, Les ricos omnes de la chronique ne semblent pas avoir un grand rôle à jouer dans la marche du royaume qui dépend entièrement du roi. D'ailleurs, les rédacteurs n'hésitent pas à le dire : « mas de todos estos sennorios et priuanças no fablaremos nos mas daqui adelant, si no de los principes por quien se mantouo el fecho de Roma » 2087 . Le verdict est sans appel, La diversité lexicale qui qualifie la noblesse en même temps que son anonymat construit, nous l'avons vu, une image floue et lointaine de celle-ci

, Ces derniers n'ont finalement d'autre fonction que celle d'obéir, d'aimer et de soutenir le roi, car si d'aventure ils se montrent désobéissants, les liens qui cimentent la société s'effondrent 2085 PCG, vol.56, pp.42-53

, 1a-14a. C'est aussi l'occasion de poser la question du pouvoir au féminin et de ses éventuelles limites. À ce sujet voir Ghislaine FOURNÈS, « Didon dans l'historiographie alphonsine, PCG, vol.56, issue.1, p.38, 2006.

, PCG, vol.109, pp.31-35

. Lui, Cela ne signifie pas que les catégories sociales disparaissent, que le clergé et la noblesse n'ont réellement aucun rôle à jouer. Pour Alphonse X, il ne s'agit pas de nier leur existence ni leur importance en tant que défenseurs du royaume mais de s'affranchir de leurs ingérences, voire de leur tutelle. Chacun, quel que soit son rang

, Lorsque ses sujets jurent fidélité au roi, ils jurent en même temps fidélité au royaume

. «-yuraronle-et-fizieronle-omenage-e-prometieronle-de, Roi et royaume sont donc deux éléments indissociables, et trahir le roi c'est trahir tout le royaume, et même trahir Dieu. En effet, Wamba est un roi oint, de plus le double serment réalisé durant son sacre fait de lui l, 2088.

, Le récit des évènements de 711 corrobore et illustrent cette vision politique d'Alphonse X. Rodrigue mort c'est tout le royaume qui s'effondre. Le roi est bel et bien la tête du corps que constitue le royaume, une fois la tête coupée, le corps meurt. Trahir le roi c'est donc bien trahir le royaume. Or, la défaite de Rodrigue représente aussi la fin ou du moins le recul du Christianisme. La fin du Royaume de Tolède prouve que livrer le roi à ses ennemis revient à livrer le royaume et se détourner de Dieu. La Estoria de España contribue ainsi à construire et illustrer les liens indéfectibles et fondés sur l'amour entre le roi et Dieu et, dans un enchaînement parfait, entre le royaume et le roi. c. Le concept de naturaleza L'amour vertical est déjà un élément clé de la dépendance féodale et vassalique

A. X. Lui, fait évoluer ce modèle d'amour politique d'une relation personnelle et volontaire vers une dépendance obligatoire pour l'ensemble de ses sujets. Dorénavant, c'est 2088 PCG, vol.513, pp.18-20

, PCG, vol.520, p.44

, PCG, vol.523, pp.38-40

C. Heusch, tout le royaume qui doit aimer le roi. Les Siete Partidas fondent cette obligation sur le concept de « naturaleza », terme que Georges Martin traduit par « naturalité, p.18, 2092.

. Alphonse-x-n, invente pas ce concept, mais il est le premier à lui donner une ampleur tout à la fois juridique

, Les Partidas définissent ainsi les liens de naturalité

, como aquellos de cuyo linaje descienden, nascieron, e fueron raygados, e son, en la tierra onde es el Señor. La segunda es, la que auiene por vasallaje. La tercera, por criança. La quarta, por caualleria. La quinta, por casamiento. La sexta, por heredamiento. La setena, por sacarlo de captiuo, o por librarlo de muerte, o deshonrra, La octaua, por aforramiento de que non rescibe precio el que lo aforra. La nouena por tornarlo Christiana. La dezena , por morança de diez años, Diez maneras pusieron los Sabios antiguos, de naturaleza. La primera, e la mejor es, la que han los omes a su Senior natural: porque tamhien ellos

G. Martin, Les liens 2 à 9, que nous laisserons de côté, appartiennent à l'histoire de chacun, il s'agit de « liens personnels noués au cours d'événements engageant deux acteurs : entrée en vasselage, éducation (« nourriture »), adoubement, mariage, héritage, libération ou sauvegarde, affranchissement, conversion au Christianisme » 2094 . En revanche, le lien 1 fonde la relation sur la naissance. C'est la naissance dans un endroit donné sous le règne d'un seigneur donné qui fonde le lien qui doit unir le peuple à son roi : Cette naturalité-là, les hommes l'ont à leur naissance

, ne relève plus de l'engagement personnel

. Le-dixième-lien-complète-le-premier, car celui qui réside depuis dix ans sur le territoire finit par acquérir la naturalité. Cette façon d'obtenir la naturalité, non par la naissance mais par la résidence -soit par migration, soit que la terre ait été conquise par le roi -s'apparente aussi aux liens 2 à 9 puisqu'il s

, Le terme naturaleza ne se forme pas sur natura 2097 , mais sur natural, du roman « natif », « né quelque part » 2098 . Le seigneur naturel de ses sujets est donc le seigneur que la

G. Martin, . Le, and . De, naturalité" (naturaleza) dans les Sept parties d'Alphonse X le Sage, vol.5, p.7, 2008.

, Partida IV, vol.24, p.3

G. Martin, . Le, and . De, , pp.11-13

. Ibid, , vol.13

. Ibid, Et ce qui fait que l'on naît sous la seigneurie de tel ou tel roi, c'est la terre où l'on naît

C. Premier,

, En d'autres termes : il semble que le seigneur ne soit pas conçu comme « naturel » en lui-même, mais comme « naturel » du point de vue de son sujet. Sans doute cette focalisation sémantique traduit-elle un glissement notionnel profond du concept de « seigneur naturel

A. X. La-dépendance-du-peuple-vis-À-vis-de-son and . Roi, Il n'est plus question d'engagement personnel ou volontaire, la dépendance existe de fait parce que les naturales sont nés là où ils sont nés. Même si le lien d'engagement est d'une nature différente

, Deue el Pueblo auer siempre en su memoria, e en su remembranca, al Señorío e la naturaleza que el Rey ha sobre ellos; e el bien que han recebido del, p.2100

, Dans le sens descendant la naturalité est la seigneurie que le roi exerce sur le peuple

. Dans-le, Les Partidas exposent d'ailleurs les devoirs du peuple à l'égard du roi : Todos los del reyno, maguer sean muchos, porque el rey es, e deue ser uno, por esso deuen otrosi ser todos unos con el, para seruirle, e ayudarle en las cosas que el ha de fazer. Todos los del reyno, se deuen mandar a guiar, e auer un acuerdo con el, Guardar la cabeza mas que a si mismos

H. Carlos, La construction de la naturalité dans les Parties d'Alphonse X »

, Dès la fin du XIIe et pendant tout le XIIIe siècle, les juristes européens et, notamment bolonais, réfléchissent à ce qu'on pourrait appeler une « naturalisation » du droit, à la manière dont on peut penser un droit fondé justement sur la natura (p. 603 et p. 609). L'on peut avancer à cela une raison pratique. La natura intervient beaucoup dans les textes scientifiques du Roi Sage (p. 108), ce qui aurait pu entraîner une éventuelle confusion avec la nature physique des choses. Natura se réfère ainsi à l'ordre physique du monde, tandis que naturaleza se réfère à la dépendance politique. Ces deux termes permettent de « distinguer organisation physique et organisation politique du monde, même si, comme il le dira lui-même, celle-ci découle, en quelque sorte, de celle-là » (p. 110). Partida IV, 24, 1: « e el departimiento que ha entre natura e naturaleza es este: ca natura es una virtud que faze ser todas las cosas en aquel estado que Dios las ordeno, Classiques Garnier, p.610, 2018.

G. Martin, . Le, and . De, , p.15

G. Martin, . Le, and . De, , p.15

, Partida II, vol.13, p.11

G. Martin, . Le, and . De, , p.5

, Con Dios ha ome el mejor debdo, que con otra cosa que ser pueda. E este debdo desciende de natura, porque lo fizo nascer, e le mantiene la vida, e la espera auer del en el otro mundo para siempre

, Carlos Heusch parle à ce sujet des « trois objets de l'amour des citoyens », Dieu, le roi rendent prospère » 2110 . En réalité cette trinité construit la communauté, le royaume

, Partida IV, vol.24, p.4

G. Martin, . Le, and . De, , p.19

, Partida IV, vol.24, p.3

C. Heusch, , p.18

A. X. Dieu, Espagne -plus exactement la Castille et le León -, et la naturalité qui y lie les hommes

, Pues ellas muestran conocer a Dios, e conociéndole sabrán en que manera lo deben amar e temer. Otrosí les muestra como conocer su señor natural e en qué manera le deben ser obedientes e leales 2111

, Les principes qui unissent les hommes à leur roi sont les mêmes que ceux qui les unissent à Dieu. Ils sont fondés sur la connaissance

, Vers une définition du royaume-Espagne Au terme de sa longue étude justement intitulée Des Goths à la nation gothique

, Suzanne Teillet affirme que le regnum Gothorum théorisé et construit par Isidore de Séville constitue une nation, même si le terme peut sembler anachronique pour l'époque

, Moyen Âge, l'idée de nation réapparaîtra plus solide, apte à se détacher de l'idée de monarchie à laquelle elle était restée liée jusque-là. On peut cependant affirmer qu'elle est déjà présente ainsi que le sentiment national qui l'exprime, dans les textes wisigothiques des VIe et VIIe siècles. Et l'on peut affirmer que c'est à cette époque qu'est née, première des nations d'Europe, dans les provinces romaines de la péninsule Ibérique occupées par les Goths et sous l

, Isidore de Séville définit le Royaume goth, le regnum Gothorum comme « Rex, gens et patria Gothorum » 2113 , c'est-à-dire une patrie, En 633, lors du IV e Concile de Tolède

, La gens Gothorum prend vie dans le sens abstrait de « collectivité » ou de « communauté d'intérêts » grâce à la nouvelle unité interne née de la conversion au Catholicisme 2115 . Selon Suzanne Teillet, « le regnum n'est pas seulement la propriété du rex, mais aussi celle de la gens [?] qui se partagent en quelque sorte le regnum, vol.2116

I. , royaume franc défini par la formule « rex et gens sua », les Goths ne sont pas uniquement envisagés par-rapport au roi et semblent jouir d'une certaine

, Partida I, vol.1, p.10

S. Teillet, , p.644

J. Corominas and . Padre, , p.432

X. Étymologies, , vol.5, p.190

S. Teillet, Le concept de naturalité est en effet une des clés de la Estoria de España. Bien sûr la terre crée la communauté, dans le sens où elle unit ceux qui y sont nés, et bien sûr les Espagnols constituent le corps du royaume, mais dans la chronique plus qu'avec les hommes, la terre fait surtout sens avec le roi, p.531

, Dieu a créé la terre et les hommes, mais ce sont les rois qui lui ont donné une histoire, qui l'ont fondée, nommée, structurée et peuplée. C'est parce qu'il y a eu ces rois fondateurs, que l'Espagne a une histoire et qu'elle existe

, et de l'autre Alphonse X. Pour les deux premiers chroniqueurs, c'étaient les Goths qui comptaient et qui donnaient vie à l'Espagne, qui l'incarnaient 2127 . Alors que dans la Estoria de España, c'est le sol qui « prime » 2128 , l'histoire ne s'articule plus autour des Goths

, Les rédacteurs expliquent d'ailleurs eux-mêmes pourquoi ils parlent des Romains

, por esso non podemos escusar que no fablemos dellos » 2129 . La chronique regroupe donc en diachronie et en synchronie l'histoire de tous ceux qui y ont exercé le pouvoir, indépendamment de l'ethnie 2130 . L'axe du récit est en effet ce que les rédacteurs appellent le « sennorio ». La continuité du récit s'organise autour de la ligne chronologique du pouvoir

, La chronique parle de « fecho(s) de los romanos » 2132 , « fecho(s) de los godos »... mais en réalité le sujet n'est ni les Romains ni les Goths, mais bien les princes romains et les princes goths. Le roi est la tête du royaume, il est donc naturellement le critère, le principe organisateur de la chronique

. España, ce qui donne du sens à cette disparité ethnique, est le couple « terre / roi ». D'une certaine façon la chronique est une mise en scène de la naturalité au 2127 Voir le chapitre suivant

G. Martin and L. Juges-de-castille?, Une approche localiste et ethnique : faits des Romains, des Suèves, Alains et Vandales, des Arabes, n'étaient convoqués qu'à la périphérie d'une histoire d'Espagne dont l'axe était la destinée des Goths

, PCG, vol.107, pp.32-35

G. Martin, Les Juges de Castille?, p.333

I. Fernández-ordóñez and L. Estorias, , pp.19-26

, PCG, vol.107, pp.32-33

H. De-rebus, DRH trad., p.71 : « España permaneció sometida a la servidumbre de los griegos hasta los tiempos de los romanos; durante un período intermedio el reino, roto, quedó al arbitrio del saqueo de cuantos querían y no pudo evitar su devastación, pp.13-16

H. De-rebus, du chapitre I, 8 jusqu'au chapitre III, 24, soit cinquante-huit chapitres des soixante-cinq qui constituent le récit des origines

F. Inés, . La, and . Toledano, Le découpage en livres du De Rebus Hispaniae a été ajouté par Nebrija au XVI e siècle et il n'est utilisé que pour des raisons pratiques (p. 187), en revanche, le découpage en chapitre, qui constituait une nouveauté à l'époque, reprise par Alphonse X, Cahier de Linguistique et de Civilisation Hispaniques Médiévales, vol.26, p.203, 2003.

H. De-rebus, DRH trad., p. 57 : « los castigos morales que los romanos les infligieron, pp.85-86

H. De-rebus, DRH trad., p.71 : « España permaneció sometida a la servidumbre de los griegos hasta los tiempos de los romanos, pp.13-14

H. De-rebus, DRH trad., p.65 : « fue ocupada por el poderío de los príncipes romanos, vol.3, pp.33-34

H. De-rebus, DRH trad., p.66 : « durante el consulado fueron asoladas África y España por Escipión, y dos cónsules, pp.46-48

H. De-rebus, DRH trad., p.150 : « fue herida por la espada de los romanos ». Honorius [?] inito consilio cum senatu ut eos a finibus Ytalie pelleret, prouincias longe positas, scilicet, Gallias et Hispanias quas pene perdiderant, concesserunt 2143 . Itaque ad Hispanias per Constancium patricium eucatus, III, vol.22, pp.9-10

D. Gallo, et Claudio imperatoribus et pugnis eorum cum Gothis 2145

D. Constantino-imperatore, . Geberit, and . Hermanarico, Gothorum regibus et eorum bellis 2146

, De fame Gothorum et morte Valentis imperatoris 2147

, De quibusdam vastationibus et pace Romanorum et morte Athanarici et Fridigerni 2148

, De strage Redagaysi et Stilicionis et vastatione Italie 2149

, De destructione urbis et morte Alarici 2150

, Sepe etiam contra insolencias Romanorum (Récarède), p.2151

, Aduersus Romanos bellum (Wittéric), p.2152

, Militem Romanum obsedit (Gundomar), p.2153

, Urbes Romanas sibi subiecit (Sisebut), p.2154

, De Romanis quoque personaliter bis feliciter triumphauit (Sisebut), p.2155

D. Romanorum, Postquam uero regni apicem est adeptus, urbes residuas, quas in Hispaniis manus occupauerat Romanorum? (Swinthila), p.2156

, Malgré la longue présence romaine -les six dernières références concernent Byzanceen Espagne, les allusions à Rome sont donc rares et, dans plus de la moitié des cas, la mention des Romains se fait à travers le

, Quant aux peuples barbares, Vandales, Suèves et Alains, qui ont envahi la péninsule

, Ibérique au V e siècle en profitant de la faiblesse de Rome, ils apparaissent à plusieurs reprises

D. Toutes-sauf, Une occurrence renvoie à l'hispanité de l'empereur Théodose (De Rebus Hispaniae II, DRH trad p. 90) et l'autre aux glorieuses batailles des Romains (prologue, vol.3, p.57

H. De-rebus, DRH trad., p.92 : « Honorio [?] decidió de acuerdo con el senado cederles, vol.4, pp.42-45

H. De-rebus, DRH trad., p. 96 : « reclamado [Valia] en España por el patricio Constancio, vol.II, pp.22-23

H. De-rebus, DRH trad., p. 84 : « sobre los emperadores Galo, vol.17, p.35

H. De-rebus, DRH trad., p. 85 : « sobre el emperador Constantino y los reyes godos Geberid y Hermanarico, y sus guerras, I, vol.18, p.36

H. De-rebus, DRH trad., p. 88 : « sobre el hambre de los godos y la muerte del emperador Valente, vol.II, p.40

H. De-rebus, DRH trad., p. 90 : « sobre algunos saqueos, la paz con los romanos y la muerte de Atanarico y Fridigerno, vol.II, p.42

H. De-rebus, DRH trad., p. 91 : « sobre la derrota de Radagaiso y de Estilicón, y el saqueo de Italia, vol.4, p.43

H. De-rebus, DRH trad., p. 92 : « sobre la destrucción de Roma y la muerte de Alarico, vol.II, p.45

H. De-rebus, DRH trad., p. 108 : « guerreó muchas veces haciendo frente a los desplantes de los romanos, vol.II, pp.27-28

H. De-rebus, DRH trad., p. 110 : « lanzaba la guerra contra los romanos, vol.II, pp.9-10

H. De-rebus, DRH trad., p. 110 : « sitió al ejército romano, vol.II, p.18

H. De-rebus, DRH trad., p. 110 : « sometió a las ciudades romanas, vol.II, p.10

H. De-rebus, DRH trad., p. 111 : « logró en persona dos fructíferos triunfos sobre los romanos, vol.II, pp.27-28

H. De-rebus, conquistó y sometió mediante combates a las demás ciudades que las fuerzas romanas habían ocupado en España?, vol.II, pp.4-9

C. Dans-la, mais en dehors d'une exception 2157 , leur présence est toujours subordonnée à l'histoire des Goths qui les affrontent souvent. Ces combats s'organisent d'abord depuis la

, Gaule, à la demande des Romains ou de leur propre chef, puis depuis Tolède, dans une volonté d'étendre leur pouvoir à toute la Péninsule. Les Barbares apparaissent donc à travers leurs affrontements avec les Goths Athaulf 2158 , Wallia 2159, 2160.

, Les Arabes, quant à eux ne sont pas mentionnés avant l'épisode de la première pénétration 2162

, Il est vrai que le Tolédan a aussi rédigé une Histoire romaine

U. Ostrogoths, . Histoire, and . Vandales, des Suèves, des Alains et des Silings

, Selon Inés Fernández-Ordóñez, ces histoires s'intégraient pleinement dans le De Rebus Hispaniae qui se composait non seulement de l'Histoire des Goths, mais de toutes ces histoires 2164 , ce qui signifie que les Romains n'étaient pas complètement exclus de l'histoire de l'Espagne. Néanmoins, le fait que Jiménez de Rada passe directement des origines bibliques et mythiques de l'Espagne à l'histoire des Goths

, D'ailleurs, dans ces histoires dites mineures, les Romains sont placés sur le même plan que les Ostrogoths, les Vandales, les Suèves, les Alains, les Silings (branche des Vandales

. Arabes, Sous la plume du Tolédan, l'histoire de l'Espagne est donc résolument une histoire des Goths

, C'est ce qui explique aussi que l'Espagne disparaisse provisoirement de la chronique

, Entre Hispan et l'arrivée des Goths en péninsule Ibérique, soit seize chapitres 2166 , le chroniqueur ne mentionne plus l'Espagne 2167 . Celle-ci ne reparaît que lorsque les Romains

H. De-rebus, Vandali et Sueui Hispanias sunt aggressi ». DRH trad., p. 91 : « durante el gobierno de Teodosio los alanos, vándalos y suevos irrumpieron en España ». Cette exception correspond à leur première apparition dans l'oeuvre. Il s'agit du moment où ils pénètrent en Espagne et s', « sub Theodosio Alani, vol.4, pp.43-51

H. De-rebus, , vol.II, pp.94-95

H. De-rebus, , vol.II, p.96

H. De-rebus, , vol.II, pp.100-102

H. De-rebus, , vol.II, p.107

J. Rodrigue, F. De-rada-;-juan, J. Valverde, E. Antonio, and . Sola, Roderici Ximenii de Rada Historia de rebus hispanie minores, 1999.

I. Fernández-ordóñez and &. .. La-denotación-de-'españa, , vol.26, p.55

G. Martin and L. Juges-de-castille?, Une approche localiste et ethnique : faits des Romains, des Suèves, Alains et Vandales, des Arabes, n'étaient convoqués qu'à la périphérie d'une histoire d'Espagne dont l'axe

, De Rebus Hispaniae, livre I chapitres 8 à 19

H. De-rebus-hispaniae, , vol.67, p.23

H. De-rebus, , vol.4, pp.91-92

H. De-rebus, , vol.II, pp.94-95

, Si l'on décompte les chapitres 49 à 60 consacrés à Didon et à la fondation de Carthage

. Pcg, , vol.467, p.494

G. Martin, Les Juges de Castille?, p.333

I. Fernández-ordóñez and L. E. , , pp.380-381

, hormis dans le premier titre qui concerne les Goths qui ne pénètrent en Espagne que vingttrois chapitres plus loin 2184 . Les rédacteurs martèlent en quelque sorte que le fil conducteur du récit est l'Espagne, et non un peuple en particulier qui serait identifié à l'Espagne comme l'étaient les Wisigoths jusqu'à présent. Lorsqu'un peuple s'installe et s'empare de l'Espagne -cela étant signifié dans la chronique par « ganaron » ou « entro, Dans ces passages explicatifs on note la présence systématique du mot Espanna(s)

, La conception de l'histoire ne se fait donc plus à travers un seul peuple, mais à travers plusieurs

, le sol prime 2185 , et les Wisigoths n'incarnent plus l'Espagne à eux seuls. L'histoire ne s'articule plus autour d'eux, mais autour de la terre-Espagne. Cette perception diffère radicalement des sources historiographiques d'Alphonse X et, particulièrement sur les deux points mentionnés plus haut : les Goths perdent leur exclusivité, Est Espagnol celui qui est né en Espagne

. Cependant, implique pas que l'Espagne soit présente à chaque chapitre, lorsque les rédacteurs introduisent un nouvel envahisseur, ils présentent ses origines

, Espagne n'a pas les mêmes implications que chez Jiménez de Rada. En effet, il ne s'agit plus uniquement des Goths, puisque les autres peuples aussi sont concernés. Ces digressions ne donnent donc pas une impression de focalisation sur tel ou tel peuple, mais plutôt d'exhaustivité. Elles ne servent pas à établir une généalogie de l'Espagne qui remonterait à tel ou tel ancêtre goth ou tyrien, mais à présenter le peuple qui détient ou va détenir le sennorio de la façon la plus complète possible. Lorsque les rédacteurs donnent les noms des différents types de dirigeants romains, ils rappellent pourquoi ils le font : « por que en los fechos de los romanos tanne mucho de los de Espanna, por esso non podemos escusar que no fablemos dellos » 2186, Parfois comme pour les Goths ou pour Didon, la présentation nécessite même plusieurs chapitres, mais dans ces cas-là, l'éloignement de l

G. Martin, Les Juges de Castille?, p.333

, PCG, vol.107, pp.32-35

, Péninsule ne reçoivent donc pas le même traitement dans le récit

, De plus, certains royaumes sont exclus de l'histoire de l'Espagne par la structure même du récit. Par ce choix de construction qui accorde une place toute secondaire au Portugal, à la Navarre à l'Aragon ou à Al-Andalus 2190 , la chronique exclut ces royaumes de la ligne successorale 2191 du pouvoir exercé sur l'Espagne, p.21

, PCG, vol.559, p.312

, PCG, vol.560, p.314

A. Contrairement-aux,

I. Fernández-ordóñez and L. E. , Des combats opposent régulièrement les Byzantins aux rois goths qui veulent s'emparer de toute la Péninsule. L'évolution théocratique de l'Empire byzantin inquiète aussi Isidore qui y voit un danger pour l'Église d'Espagne 2194 . Aux yeux d'Isidore, c'est sans doute l'idéal romain, probablement encore vivace en Espagne 2195 , qui présente le plus grand danger, Il empêche les Wisigoths, barbares et anciens fédérés romains, p.24

. Rome, Empire romain d'Occident s'est effondré en 476, soit plus d'un siècle avant la conversion de Récarède, mais c'est justement cela qui le rend plus dangereux. L'on peut vaincre les Byzantins et les bouter hors de la péninsule, on peut repousser les Francs au-delà des Pyrénées, mais il est plus difficile d'abattre un idéal disparu. Isidore de Séville a donc entrepris d'affirmer le Royaume de Tolède face aux autres barbares 2196

, En fait l'archevêque tente d'affaiblir l'idéal romain tout en l'utilisant pour établir une translatio regni qui légitime les Goths. En effet, pour qu'il y ait translatio il faut qu'il y ait disparition, on ne peut hériter d'un vivant. Il s'agit donc d'achever littérairement et idéologiquement Rome au profit des Goths. Ainsi, la prise de Rome par Alaric 2200 , l'expulsion définitive des Byzantins -appelés Romains -par Swinthila 2201, Face à ces trois dangers potentiels, Isidore développe une réponse sur mesure à travers son Histoire des Goths

I. , Alaric emporte la potestas romaine avec lui, ses successeurs l'installent en Espagne et Swinthila achève la transition en éliminant la dernière présence romaine

J. Fontaine and I. De-séville?, « L'Empire d'Orient n'était plus seulement indésirable en Espagne pour des raisons politiques, il était aussi devenu une terre d'hérésies, soumise aux options religieuses d'un empereur qui se prenait pour un théologien. Les interventions brutales de Justinien contre certains évêques d'Afrique du Nord [?], ne laissaient augurer rien de bon de la réintégration éventuelle de l'Espagne dans un Empire où la foi orthodoxe elle-même était asservie aux options de l'autocrate sacré et de ses représentants, p.373

S. Teillet, , p.464

S. Teillet, , p.464

, Romanorum en Espagne coïncide ainsi avec la proclamation du regnum Gothorum 2203

, Parallèlement aux âges du monde -au plan religieux de l'histoire -, se succèdent les royaumesau plan temporel -, de manière irréversible

, Isidore remplace le mythe romain par le mythe goth 2205 , en composant notamment un

L. Spaniae and . Un-Éloge-de-l'espagne, Cette métaphore des secondes noces 2207 participe de cette translatio regni, de ce remplacement de l'Empire romain par le Royaume de Tolède. Il fait aussi figurer la datation de l'ère hispanique avant la datation romaine 2208 , et il n'établit aucun lien entre le règne d'Auguste et la naissance du Christ 2209 . Suzanne Teillet affirme même que l'archevêque « s'attache souvent à détruire sur un plan politique ce monde romain qu'il s'efforce ailleurs de conserver dans l'ordre de la culture et de la langue » 2210 . Non seulement Isidore a rendu ces envahisseurs barbares plus présentables mais il a aussi construit leur légitimité à gouverner l'ancienne province d'Hispanie 2211

, Malgré les siècles écoulés

, Le contexte politique a changé, mais le mythe goth est devenu plus utile que jamais. En effet, il n'est plus seulement utile à la construction d'un présent idéalisé dans le contexte des royautés barbares, il est désormais indispensable à 2203 Ibid, Rada sont imprégnées de l'oeuvre isidorienne, p.475

J. Fontaine and I. De-séville?, , pp.224-225

G. Histoire-des, « jure itaque te jam pridem aurea Roma caput gentium concupivit, et licet te sibimet eadem Romulea virtus primum victrix spoponderit, denuo tamen Gothorum florentissima gens post multiplices in orbe victorias certatim repuit et amavit, fruiturque hactenus inter regias infulas et oves largus, imperii felicitate secura, des Vandales et des Suèves, Laus Spaniae, vol.4, pp.10-11

S. Teillet, , p.476

. Ibid, , vol.8, p.464

, Dès son prologue, Jiménez de Rada, expliquant son projet de rédiger l'histoire de l'Espagne, présente ainsi les Goths : Inter omnes autem principes Gothorum reges secula precipuos habuerunt et testamentali edicto Hispanie legauerunt, quorum insigna usque ad tempora que me pretereunt deriuaui 2213, la construction d'un passé idéalisé justifiant la Reconquête 2212

, Cette phrase contient la clé du passé de l'Espagne selon le Tolédan : des racines uniques, reliées à l'exaltation des Goths. Comme l'a montré l'analyse quantitative

, Espagne n'est que gothique et c'est de là que tire toute sa légitimité Ferdinand III, à travers Pelayo et les rois asturléonais. L'archevêque reprend les mêmes idées qu'Isidore, la glorification des Goths et la dépréciation des Romains

, il place au moment de la chute des Goths et non plus au début du récit comme Isidore. Les Romains pratiquement inexistants dans le De Rebus Hispaniae, sont présentés comme une plaie -au sens biblique du terme -pour l'Espagne. Ils sont essentiellement présents à travers l'histoire des Goths, ce qui en fait de facto les ennemis du peuple qui incarne l'Espagne. Les autres mentions sont placées sous le signe de l'oppression brutale : Romani mortis iudicia intulerunt 2215

, Tempore consulum Affrica et Hyspania a Scipione destructis Tolemon et Brutus duo consules condidere Toletum 2217 . Romanorum gladio sauciata 2218

. Au-xiii-e-siècle and . Du-tolèdan, l'essence du mythe goth a peu ou pas changé, de même que la perception de la présence romaine toujours présentée comme nocive à l'Espagne. Du reste, les Grecs reçoivent sensiblement le même traitement que les Romains

H. De-rebus, DRH trad., p.57 : « entre todos los príncipes los siglos tuvieron por principales a los reyes de los godos y los transmitieron de generación en generación, y sus grandezas las he continuado hasta el tiempo que me precedió, pp.75-78

H. De-rebus, , vol.21, pp.148-150

H. De-rebus, DRH trad., p. 57 : « los castigos morales que los romanos les infligieron, pp.85-86

H. De-rebus, DRH trad., p.65 : « fue ocupada por el poderío de los príncipes romanos, vol.3, pp.33-34

H. De-rebus, DRH trad., p.66 : « durante el consulado fueron asoladas África y España por Escipión, y dos cónsules, pp.46-48

H. De-rebus, Procedensque per Cartaginensem prouinciam occupans deuastauit 2219 . Optenta Hispania, immo uerius desolata, que a sui principio, quam primo Cetubeles habitarunt, satis prospera felicitate gaudebat, infelices populos, quos longa quies inermes fecerat et ignauos, Grecorum iugo, qui naturaliter subditis sunt infesti, gladius Herculis subiugauit 2220 . Hyspan autem uir industrius, strenuus et de heroum maioribus, quem Hercules prefecerat genti misere Hesperorum, dissipatam Hispaniam reparauit et opera fortissima prudenter extruxit 2221 . Grecorum igitur seruitate Hispania remansit oppressa usque ad tempora Romanorum 2222

». Le-lexique-de-la-désolation-«-deuastauit, ainsi que celui du malheur « infelices populos » et « genti misere », renforcés par la métaphore de l'épée venant blesser l'Espagne, la même que pour les Romains, montrent des Espagnols victimes des exactions d'Hercule. L'image du joug associée à la servitude aggrave encore l'image des Grecs. b. La Estoria de España Comparons dans un premier temps la présentation des Grecs

H. De-rebus, DRH trad., p. 68 : « avanzando luego a través de la provincia Cartaginense, la devastó tras ocuparla, vol.5, pp.15-16

H. De-rebus, « tras conquistar, o mejor, devastar España, que desde sus orígenes, tan pronto como la habitaron los cetúbales, disfrutaba de una pacifica prosperidad, la espada de Hércules les puso bajo el yugo de los griegos a sus desgraciadas gentes, pp.68-69

H. De-rebus, « Hispán, a quien Hércules había puesto al frente del desdichado pueblo de los hésperos, como era hábil, valeroso y de estirpe de héroes, reconstruyó la devastada España y llevó a cabo con sabiduría grandes obras, vol.7, pp.70-71

H. De-rebus, DRH trad., p. 71 : « España permaneció sometida a la servidumbre de los griegos hasta los tiempos de los romanos, pp.13-14

H. De-rebus, DRH trad., p. 56 : « los gloriosos combates de los romanos ». 2224 PCG, prologue, vol.4, pp.7-8

H. De-rebus, DRH trad, « las batallas que Hércules realizo contra los antepasados, p.57

P. Pcg, , vol.4, pp.50-51

H. De-rebus, DRH trad., p. 57 : « los castigos morales que los romanos les infligieron, pp.85-86

P. Pcg, , vol.4, pp.51-52

H. De-rebus, DRH trad., p. 57 : « de Pompeyo Trogo, que fue infatigable descifrador de las historias orientales, pp.69-72

P. Pcg, , vol.4, pp.41-44

H. De-rebus, DRH trad., p. 57 : « entre todos los príncipes los siglos tuvieron por principales a los reyes de los godos y los transmitieron de generación en generación, y sus grandezas las he continuado hasta el tiempo que me precedió, pp.75-78

P. Pcg, , vol.4, pp.1-2

, Enuio adelant a Espanna sos truiamanes a los espannoles que se alçassen con el contra Roma, et que el los defendrie de los romanos, et fincarien depues libres et quitos de todo sennorio. Los espannoles fizieron lo

D. Dans-le, de los godos 2253 , les rédacteurs alphonsins, traduisant Jiménez de Rada, reprennent aussi la métaphore de l'épée à l'encontre des Romains : « Espanna que en ell otro tiempo fuera llagada por la espada de los romanos, pues que guaresciera et cobrara por la melezina et la bondad de los godos, 2254.

, Toutefois, la chronique est bien loin de proposer uniquement cette image sombre de

. Rome, Les rédacteurs décrivent des relations d'amour politique, des empereurs parangons de vertus, dont certains sont même originaires de la Péninsule

, 2255 et « amor » 2256 , et c'est bien grâce à cela que les Espagnols soutiennent les Romains lors de la troisième guerre punique, et non plus les Carthaginois : « sopolo fazer de guisa qua amauan a el y desamauan a Asdrubal » 2257 . Plus tard, la même situation se reproduit avec Pompée auquel les Espagnols se rallient volontiers : « dieron se todas les cibdades et toda tierra de Espanna a Ponpeyo, Scipion l'Africain et Pompée entretiennent un amour politique très fort avec l'Espagne et ses habitants. Les relations de Scipion avec les Espagnols sont qualifiées de « amiztades, 2259.

M. , La chronique indique qu'il existe deux versions de sa venue en Espagne, et les rédacteurs choisissent celle qui met l'empereur en valeur : « no fallamos escrito ciertamente si se alço Espanna et uino el con 2252 PCG, vol.77, pp.23-28

, PCG, vol.559, pp.312-314

, PCG, vol.559, pp.36-40

, PCG, vol.34, p.13

, PCG, vol.34, p.28

, PCG, vol.32, pp.228-231

, PCG, vol.77, pp.55-65

, 47b-50b. fueran ayuntadas todas las gestas et todos los buenos fechos de los reyes de Egypto et de los otros nobles uarones et de muchos principes de las otras tierras 2266, vol.133, p.101

, César était orgueilleux et envieux de Pompée, mais à partir de la mort de celui-ci, il devient exemplaire, comme nombre de princes romains parangons de vertus martiales et morales, tels Scipion l'Africain, Pompée, Auguste, Antonin le Pieux 2268 ? D'autant que comme les Grecs, les Romains, eux aussi, ont apporté la civilisation aux Espagnols

, Les rédacteurs expliquent aussi, que pour que le mois d'août ait trente-et-un jours, Auguste a pris un jour au mois de février, ce qui explique que celui-ci ne compte que vingt-huit jours 2270 . Ces explications montrent la sagesse des Romains, mais surtout elles font d'eux les maîtres du temps, les détenteurs d'un monopole de savoirs, et l'on sait le grand intérêt que portaient les hommes du Moyen Âge à la chronologie 2271, Ainsi, c'est aux Romains que les hommes doivent le calendrier avec une répartition en années de douze mois et en semaines de sept jours

Y. Rome and C. , mais en plus ils ont inventé le calendrier et les mots qui s'y rapportent. Ils ont littéralement donné vie au temps et malgré leur disparition ils continuent encore de l'ordonner au XIII e siècle. En plus du calendrier, le monde doit aussi l'argent à Rome. En effet, selon la chronique, Numa Pompilius, le successeur de Romulus a le premier fait battre monnaie 2272 , preuve en est qu'il a donné son nom au terme « moneda » 2273 . L'étymologie établit là encore la dette de 2266 PCG, vol.106, pp.25-42

, Même si selon la Estoria de España, Dieu intervient afin d'empêcher les livres de brûler, vol.106, pp.47-52

, Voir notre troisième partie sur la figure royale

, PCG, vol.118, pp.5-27

, 1a-2a et 36a-45b, PCG, vol.118, pp.24-41

, PCG, vol.125, pp.42-43

, PCG, vol.125, pp.43-54

, Compuso ell emperador Octauiano muchas leyes por que se mantouiessen las tierras et uisquiessen las yentes en paz 2278

, Dans le récit des origines, il s'agit-là des toutes premières lois que reçoivent les

. Espagnols, Ils les doivent à Rome, et plus particulièrement à l'empereur Auguste. Comme l'indique le verbe « compuso », c'est le prince lui-même qui édicte les lois, c'est-à-lui 2274 PCG, vol.125, pp.54-70

J. F. Callaghan and O. , , pp.162-165

, PCG, vol.131, pp.41-46

, PCG, vol.139, pp.9-13

, PCG, vol.151, pp.54-56

P. Mauricio, . Muñoz, and M. Viriato, , p.10, 2000.

O. C. Orose and V. , , pp.89-92

, PCG, vol.43, pp.53-59

, PCG, vol.44, p.2

, PCG, vol.45, p.11

M. Muñoz and O. , , pp.55-56

, PCG, vol.43, pp.6-41

, Il apparaît ici que non seulement les Romains ne sont pas les méchants de l'histoire, mais qu'en plus, ils refusent de récompenser les amis de Viriathe qui l'ont trahi, vengeant ainsi la mort de leur ennemi, tel César vengeant la mort de Pompée 2289

. Cependant, Il fait de lui un brigand avide qui s'oppose à

, Espagne, sa rébellion la met en danger. S'il avait triomphé, il l'aurait privée de la sagesse romaine, de ses lois et même du Christianisme ! En effet, selon la chronique ce sont les Romains qui ont christianisé l'Espagne. Dieu a d'abord choisi le règne d'Auguste pour y faire naître son fils. Titus a ramené l'Arche à Rome et Constantin a doté l'Espagne d'archevêchés 2290 . Sans domination romaine, l'Espagne ne serait pas devenue chrétienne et les Goths seraient restés ariens. Par ailleurs, Rome présente également le gros avantage d'être un Empire. Grâce à cela, l'Espagne a déjà été gouvernée par des empereurs, dont certains, Trajan et Hadrien, étaient issus de la Péninsule. La relation avec Rome n'est donc pas une relation à sens unique, mais de réciprocité. Dès l'Empire, l'Espagne a donné des empereurs à Rome, se hissant ainsi à son niveau. L'Espagne et ses rois sont « associés au destin impérial » 2291 . C'est d'autant plus important pour Alphonse X qu'il cherche lui-même à devenir empereur du Saint Empire Germanique 2292 . Par la démonstration de la tradition impériale de l'Espagne Alphonse X montre tout à la fois qu'il est l'héritier de cette tradition et que l'Espagne serait tout à fait à sa place à la tête d'un empire

R. Dans-le, Rome donne aussi à l'Espagne ses premières lois, des lois qu'Alphonse X tente justement de Constantinople par les Croisés en 1204. L'Antique Rome ne représente donc plus du tout une menace ; au contraire, l'Empire mort, il ne reste de lui que le souvenir de sa gloire. Les Romains ne peuvent plus faire d'ombre à l'Espagne, ils ne peuvent que la grandir. La France non plus n'est plus une ennemie 2301 . Ceux qui représentent une menace, ceux qui fractionnent l'Espagne, ce sont désormais les musulmans, ainsi que les autres royaumes chrétiens. Il n'est donc plus l'heure de rejeter Rome, Empire romain apporte donc de nombreux bienfaits à l'Espagne

, Cependant, avec l'historiographie alphonsine, on assiste au renforcement du rôle de la royauté grecque et surtout à l'introduction de l'histoire romaine de la Péninsule, changements qui bouleversent la structure du récit et les codes préétablis. Dans ce nouveau système quel peuple est l'ancêtre des Espagnols ? Où va la préférence du Roi Sage ? De quelle origine se réclame-t-il ? En d'autres termes, l'histoire conçue par Alphonse X participe-t-elle du néo-gothicisme ou inaugure-t-elle un « néo-romanisme » ? À la fin de la partie consacrée aux Barbares, les rédacteurs annoncent l'histoire des Goths et affirment que cette histoire perdure jusqu'au moment où ils rédigent cette chronique : Por end dexa aqui la estoria de fablar de los sueuos et de los uandalos et de los fechos que contescieron en Espanna et cuenta de los godos que fueron ende sennores depues aca todauia, Selon Jiménez de Rada et ses prédécesseurs, les Espagnols descendaient des Wisigoths qui étaient les seuls à incarner les origines de l'Espagne

, Cette phrase affirme donc que l'histoire continue de courir jusqu'au XIII e siècle, en d'autres termes que le Royaume de

A. Tolède and A. Ii,

, D'ailleurs, les rédacteurs présentent les résistants chrétiens comme des survivants goths

J. F. Callaghan and O. Cit, Malgré des désaccords survenus après la mort de Ferdinand, Alphonse X et Philippe III tentent de s'entendre sur une éventuelle succession au trône de Castille du fils de l'infant défunt, Alphonse X entretient des relations cordiales avec la France depuis les fiançailles de sa fille Bérangère avec Louis de France, le fils et héritier de saint Louis, malheureusement décédé en 1260, pp.178-182

, PCG, vol.385, pp.39-44

, Version primitive, comporte tout de même deux ajouts intéressants qui séparent l'histoire des Goths de la suite du récit

C. Mundi and . Iv, asi como quien se leuanta de su sueño, escomençó a buscar poco a poco por el orden de los padres (de buscar) las costumbres de los antiguos derechos y guardarlos, en la batalla, [seguir] (en) las señales y [en] el reyno [guardar] el mandamiento legítimo, y en la paz de fundar las yglesias y de orar con estudio muy deuoto ; y primeramente y principal alaba [ban] a Dios con toda affiçion de voluntad que dio a ellos muy pocos vençer la muchedumbre de los enemigos. Venian a ellos todos los godos que eran esparzidos por las Gallas y por las otras comarcas, y combatian los caldeos con mano valiente, Adefonsus catholicus ab uniuerso populo Gotorum in regen eligitur ». CM, trad., p. 279 : « Alfonso Catholico fue elegido por rey del pueblo de los godos, vol.5, pp.1-2

H. De-rebus, « los godos que no habían tenido la posibilidad de huir, al oír que la mano del Señor no había abandonado a los suyos, p.165

, PCG, vol.570, pp.10-20

. T. Ms, C. Diego, and D. , , p.195

.. T. Ms, , vol.92, p.195

G. Le and O. Morvan, , p.495

H. De-rebus, DRH trad., p.57 : « entre todos los príncipes los siglos tuvieron por principales a los reyes de los godos y los transmitieron de generación en generación, y sus grandezas las he continuado hasta el tiempo que me precedió, pp.75-78

P. Pcg, , vol.4, pp.1-2

G. Le and O. Morvan, , pp.480-486

, Selon nous, rien ne le laisse présager. indissociables de l'Espagne, et non les Wisigoths. Ces derniers ne perdent rien de leur gloire, ils ne sont simplement plus les seuls héros de l'histoire de l'Espagne. La chronique se détache du modèle néo-wisigothique, mais ne l'abandonne pas. Elle glisse plutôt vers ce que nous qualifierions de « néo-gothicisme non exclusif, p.482

, PCG, vol.558, p.310

H. De-rebus, , p.104

H. De-rebus, 2-3. DRH trad., p. 64 : « el quinto hijo de Jafet fue Tubal, de quien descendieron los iberos, que también se llaman hispanos, vol.13

, PCG, vol.3, pp.36-38

H. De-rebus, 12a. militaires, de justice, de miséricorde et de sagesse ces princes sont autant de pré-figures du Roi Sage et lui permettent de construire un ethos royal 2327, « el desdichado pueblo de los hésperos ». 2324 PCG, vol.7, p.11

A. X. De-magnifier-le-transfert-de-puissance-dont-le-souverain-est-le-dépositaire, Il entend ainsi tirer sa légitimité de cette translatio multiple. C'est là que se déploie l'originalité du monarque. La continuité par le sang n'est pas la clé des origines de l'Espagne ni de la légitimité selon Alphonse X, ou en tous cas, elle n'est plus la seule clé. La continuité ne se fait pas des terres de Scythie vers la Castille en passant par le Royaume de Tolède, mais à travers un transfert politique fondé sur la territorialité. Sa légitimité est donc avant tout politique et en lien direct avec le territoire péninsulaire. Sans l'Espagne qui fait le lien entre les sennorios, cet héritage serait caduc. Le concept du sol permet au Roi Sage de concentrer tout l'héritage politique de ceux qui ont dominé et façonné l'Espagne. bannière d'Alphonse X. Afin de remédier à cela, le récit des origines crée une cohésion autour d'un territoire commun, gouverné par des rois communs, une cohésion qui s'ancre dans le passé, dans une histoire nationale commune à tous. La foi commune est en fait un lien secondaire, Le développement des fondations mythiques et l'introduction de l'histoire romaine permettent bien de décupler l'héritage politique

-. Christ and . Qu,

, La Estoria de España dépasse ainsi le jeu médiéval de la course à l'ancienneté. Les rédacteurs ne se contentent pas de montrer l'ancienneté de la terre-Espagne. En effet, dire que les Cétubales et les Grecs ont fondé des villes suffirait à

A. , Nous pouvons donc affirmer que la Estoria de España n'est pas l'histoire d'une entité géographique mais d'une entité politique. Le premier pouvoir du roi est de fonder les villes, de leur donner un nom et des habitants, en somme de leur donner une existence. Fonder c'est aussi donner une existence politique, c'est associer une autorité à un territoire. La terre n'est pas qu'un espace géographique, elle est le lieu où s'exerce le pouvoir. Le principe même de fondation de villes explique la confluence du pouvoir royal et de l'Espagne. Lorsqu'Alphonse X (re)conquiert des territoires, les repeuple, y réinstaure des diocèses et leur redonne des lois, il réactualise les divers mythes de fondation présents dans la chronique. Dès le début du récit historiographique, le roi incarne donc les villes et le royaume qu'elles composent. À travers le récit des origines, Alphonse X et ses rédacteurs dotent l'Espagne d'une identité et d'une unité fondée sur la naturalité, une seule terre gouvernée par un seul roi. C'est la convergence de ces deux éléments qui font l'Espagne et non plus la seule confluence des Goths et de l'Espagne, En rendant le passé mythique et vivant dans le présent il nourrit sa propre image

. Castille, Même si le terme est anachronique, c'est pourtant une véritable histoire nationale qu'Alphonse X construit au XIII e siècle. En effet, qu'est-ce qu'une nation ? Une nation est un groupe humain « qui se caractérise par la conscience de son unité et la, le récit des origines fonde d'ores et déjà la nation espagnole

A. X. Si-ce-n'est-construire, Une nation est aussi une « communauté politique établie sur un territoire défini [?], et personnifiée par une autorité souveraine » 2333 . Peut-être les Castillans, les Portugais et les Aragonais sont-ils nés dans des royaumes différents, mais selon le récit alphonsin ils appartiennent à la nation espagnole car ils sont nés sur son sol. Ils sont unis par leur passé commun et leur naissance. Alphonse X construit ainsi l'image d'une Espagne qui

P. Hispan and R. Ou-wamba,

, Il est saisissant de voir à quel point les mots prononcés par Ernest Renan lors d'une conférence à la Sorbonne en 1882 2334 auraient pu être écrits à propos du concept de nation tel qu'il émerge dans le récit des origines de la Estoria de España : Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs

, Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple

P. Dans-le, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l'avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques

. Selon-le-philosophe-et-historien, idée qui anime de Roi Sage dans son travail d'historiographe. Le monarque forge un passé qu'il soumet à ses lecteurs afin de les persuader de cet héritage qui les unit, et de fomenter « le consentement actuel, le désir de vivre ensemble ». L'héritage commun dont Alphonse X dote les Espagnols est justement un « héritage de gloire et de regrets à partager ». La gloire des fondateurs mythiques, la gloire romaine, la gloire wisigothique, ainsi que leurs revers, sont autant d'éléments qui se veulent fondateurs et fédérateurs

». Nation and L. G. Robert-en-ligne,

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