, 187 sq.) croient au contraire que Socrate ne fait que répondre d'une manière sophistique au paradoxe sophistique de Ménon, afin de permettre à l'enquête de reprendre. Dans la même lignée, Brisson, p.49, 1991.

, qui croit que Socrate se montre plus affirmatif dans le Ménon que dans ce qu'elle nomme les « dialogues socratiques », en raison de la présentation de la théorie de la réminiscence. Pour une position opposée à celle de Canto-Sperber, Cette distance prise envers la théorie de la réminiscence nous motive à rejeter l'affirmation de Canto-Sperber, p.8, 1991.

V. Klein, et 125), Ebert (2007 p.197) et Rawson, p.142, 1965.

, choix de vie et connaissance sont distribués par le mythe sur trois périodes différentes, qui s'enchaînent l'une après l'autre

, Ce qui rend cette structure du temps cosmique particulièrement intéressante, c'est qu'elle est reflétée exactement dans la description faite par Socrate du phénomène de l'amour noble, pp.249-256

, est pas choisie, mais elle est imposée en fonction du degré de contemplation des êtres véritables que chaque âme a atteint, selon le décret d'Adrastée. Nous pouvons néanmoins supposer que les neuf types de vie décrits par ce décret représentent les grandes balises des choix qu'auront à faire les âmes après les cycles millénaires subséquents. Or, il y a des parallèles indéniables entre ces choix de vie et le dieu auquel l'amant s'identifie. Ainsi, l'existence la plus haute, celle d'un homme appelé à devenir un philosophe (?????????, 248d2-3), correspond à celui qui se reconnaît comme suivant de Zeus, qui aime le savoir (?????????, 252e3); de même, le deuxième type de vie en importance est celui d'un roi (????????, 248d4) qui obéit à la loi, tandis que l'âme qui était une suivante d'Héra se porte vers un garçon à l'âme royale (?????????, 253b2). D'autres types de vie du décret d'Adrastée sont également associés explicitement à une divinité dans le Phèdre : en effet, la cinquième existence est dédiée à la mantique et la télestique (??????? ???????? ???? ? ???? ?????????? ???????, 248d7-e1); or, la mantique est associée plus loin à Apollon et la télestique à Dionysos (???????? ??? ????????? ????????? ??????, ???????? ?? ??????????, 265b3-4), tout comme la sixième, la poétique (248e1-2) est associée aux Muses (265b4), Il y a d'ailleurs d'intéressants liens à tracer entre l'épisode du choix d'une vie dans les intercycles millénaux et celui de l'identification à un dieu dans la description de l'amour

, une vie et les ailes (entre chaque cycle de 1 000 ans, 248c-249b), puisque l'âme qui

, qui se déroule dans la deuxième étape de la description de l'amour véritable (252c-253c); cet épisode relate en effet un changement dans la manière dont l'amant se comprend luimême, ce qui engage l'ensemble de son existence, puisqu'il commence à s'identifier à son patron divin et à tâcher de l'imiter autant que possible. Nous pouvons donc conclure que les ailes de l'âme, le choix d'une vie dans les intercycles et l'identification à une divinité dans l

, Dans le cas du char ailé, les chevaux représentent le principe moteur de l'âme. C'est en vertu de l'impulsion des chevaux que le char se déplace, tandis que le cocher n'a qu'un pouvoir de direction et de frein à l'action, Le troisième élément qui nous reste à considérer dans chacun de nos trois systèmes est relatif à l'action et son évaluation morale

L. Ainsi and . Philosophe, qui est le seul dont la pensée est ailée (249c4), se détache de ce qui suscite les passions humaines et s'occupe de choses divines, pp.249-257

, de la même manière, celui qui ressent un vrai amour « néglige les choses d'en bas » (249d8) et n'a cure ni de ses amis, ni de sa famille, ni de sa fortune, ni des usages (252a), c'est-à-dire de toutes les formes d

, Nous avons découvert qu'il est construit autour d'une tripartition qui se répète dans les parties de l'âme, les divisions du temps cosmique et les moments constitutifs de de l'âme, en exergue du mythe. Dans ce passage (245c-246a), Socrate commence par argumenter en faveur de l, Jusqu'à maintenant, nous nous sommes affairés à dégager la structure du premier discours

G. , 84) ne voient aucune preuve dans le dialogue susceptible de soutenir la croyance en une « âme du monde ». Ils croient néanmoins que l'argument considère l'âme comme une forme de matière (stuff) analogue à l'eau ou à l'électricité qui conserve les mêmes propriétés nonobstant la quantité distribuée; les deux auteurs utilisent l'expression « mass term » pour la décrire. Blyth (1997, p.186) soutient que l'immortalité est attribuée à un caractère commun à toutes les âmes. Hankinson (1990, p.4) reproche à cette position d'ignorer la question de l'immortalité individuelle, ce à quoi l'on pourrait répondre que ce n'est pas ici ce dont s'occupe l'argument. Quant à nous, avec Hackforth, en essayant de déterminer si Platon parlait de chaque âme (individuelle) ou plutôt l'âme dans son ensemble, c'est-à-dire l'âme du monde. Frutiger, vol.165, p.246, 1930.

, Jusqu'à maintenant, nous avons traité l'âme et le mythe dans lequel elle s'inscrit d'une façon « statique », c'est-à-dire en nous concentrant sur sa structure. Cependant, pour lier cette structure à la définition liminaire de l'âme comme automotion, il faut considérer la nature du mouvement de l'âme dans le mythe

, ) l'existence incarnée et les rétributions subséquentes remplissent des cycles de mille ans et correspondent au temps attribué à l'action morale et à la maîtrise de soi; (2) à chaque « intercycle », donc tous les mille ans, l'âme choisit une nouvelle référence à l'âme, Remettons nous en mémoire les activités de l'âme pour chaque partie du temps cosmique

. Blyth, 134) considère que l'argument diffère tellement du style du reste du dialogue qu'il croit en un ajout postérieur, conclusion qui relève pour nous d'une mauvaise méthode. Hankison (1990, p.1) et Osborne (1999, p.276) affirment que pris hors contexte, on pourrait facilement s'imaginer lire Aristote plutôt que Platon. Quant à nous, sans contester l'appartenance à part entière de l'argument au dialogue, nous sommes portés à croire qu'il n'est pas considéré par son auteur comme un argument définitif et inébranlable, mais plutôt comme un moyen économe d'établir l'immortalité de l'âme et permettre l'exposition du mythe sans plus tarder, Demos, pp.276-77, 1952.

W. , , pp.52-54, 2012.

, Dans la majorité des cas, le souvenir des réalités intelligibles est insuffisant pour raviver notre désir pour elles ; en fait, seule la beauté conserve assez d'éclat pour susciter, à la vue d'un corps qui en participe, un souvenir suffisant à cet égard (250b-c). En quoi consiste la particularité de la beauté ? Socrate invoque sa plus grande visibilité, car elle produit des images claires

, Voilà donc une explication du sentiment ressenti lorsque notre regard croise un bel objet, sentiment qui est de l'ordre d'une vague admiration contemplative, que ce soit devant une jolie fille ou un paysage magnifique. Cependant, à ce point du discours, nous sommes à court de ressources pour rendre compte de la particularité des émotions éveillées par la beauté d'un homme ou d'une femme, qui sont d'un autre ordre que celles éprouvées en face d'une belle montagne, si impressionnante soit-elle 373 ! Pourtant, seule la beauté humaine fait naître le désir

, Les commentateurs ont creusé grandement les causes du statut particulier de la beauté, p.184, 1908.

. Griswold, 222), cette métaphore est empruntée au vocabulaire des Mystères. Or, si nous accordons volontiers à Griswold que la mention d'une complétude existentielle est importante, nous ne voyons pas, sans plus d'argument, en quoi la beauté serait différente des autres formes à ce titre. Pour ce faire, il faudrait sans doute joindre aux remarques de Griswold les analyses de Robin au sujet du bien. Sans se présenter comme une telle synthèse, l'analyse de Ferrari (1987, p.149) propose une solution de ce genre : « Rather, Plato seems to think of it as the value that has in addition to its intrinsic worth the function of arresting and directing the attention to the totality of values in a human life -hence its place in the earlier stages of the philosophic life. Beauty is the integrator, ) relève que le champ lexical utilisé par Socrate dans sa description de la contemplation prénatale de la beauté insiste sur la complétude et la perfection qu'elle apporte, suggérant ainsi que la beauté est ce qui nous permet d'aspirer à une « complétude existentielle ». Comme le note Brisson, p.213, 1986.

, Cela est d'autant plus important que le Phèdre se montre bien au fait de la beauté des paysages, comme en témoigne la description enthousiaste de Socrate du lieu où se déroule l'entretien, qui s'ouvre par cette exclamation : « Par Héra! Quel bel (????)

, La cause de la folie amoureuse est donc l'association de la beauté et du soi par la réunion de leurs images chez un autre. Or, l'amoureux ne se voit pas tel qu'il est en son bien-aimé; il y voit son « idéal », c'est-à-dire une divinité sur l'exemple de laquelle il tâchera de modeler son existence et celle de son chéri : Ceux-là donc, dis-je, qui dépendent de Zeus cherchent, pour bien-aimé, quelqu'un dont l'âme serait celle d'un Zeus. Aussi examinent-ils si, par nature, il aspire au savoir et s'il aspire au commandement; et quand, l'ayant trouvé, ils en sont épris, ils font tout pour qu'il soit conforme à ce modèle. Or, si c'est là une occupation dans laquelle ils ne se sont pas encore engagés, ils s'y appliquent, s'instruisent là où ils le peuvent et se mettent eux-mêmes en chasse; et, lorsqu'ils sont sur la piste, ils arrivent à découvrir, par leurs propres moyens, la nature du dieu qui est le leur, parce que c'est pour eux une nécessité de tenir leur, résulte de la conjonction de deux réminiscences : d'une part, nous nous ressouvenons de la beauté idéale à partir de son image dans le corps du bien-aimé; d'autre part, nous nous ressouvenons de notre patron divin à partir de son image dans son âme

L. Le-moyen-de-la-découverte-d'un-dieu-en-soi-même-378, Il en va de même pour le bien-aimé, qui, en raison du phénomène du « contre-amour 379 », récupère à son compte les désirs de l'amant, qu'il a lui-même inspirés. Son eros se fixe donc sur son partenaire, dans lequel il reconnaît la même image idéalisée de lui-même

, Impossible de ne pas penser au Premier Alcibiade (132d-133b), où Socrate affirme qu'on se connaît soi-même en plongeant son regard dans la meilleure partie de l'âme d'autrui, cette partie par laquelle nous ressemblons à un dieu et où nous nous voyons nous-mêmes comme dans un miroir

, Voir 255d-256a

, Il précise en effet que les vrais amants n'ont « nulle envie ni malveillance contraignante envers leur bien-aimé, mais ils font tous les efforts pour le conduire à ressembler parfaitement à euxmêmes et au dieu qu'ils honorent » (253b7-c2). Or, Socrate avait dit le contraire dans son premier discours, en affirmant que l'amant, pour obtenir satisfaction

, ); (5) la beauté dans les connaissances; (6) la forme de la beauté elle-même. Dans le Phèdre, nous avons vu que l'amant passe de (1) l'eros pour le corps du bien-aimé, à (2) l'eros pour son âme et aboutit finalement à (3) l'eros pour les belles occupations. Nous verrons bientôt qu'une âme relevant de Zeus se consacrera à (4) l'amour de la connaissance, ce qui devrait le mener à (5) l'amour de la beauté elle-même, Il y a un parallèle intéressant à tracer entre la séquence des objets sur lesquels se fixe eros dans le Phèdre et les différentes étapes de l'initiation parfaite du Banquet, pp.210-213

, est pas un bien en soi, mais il s'agit d'un moyen pour gagner l'honneur, qui est un véritable bien 389 . Ses intérêts intellectuels ne portent pas sur la vérité, mais sur le grandiose et le tragique 390 : il n'est pas animé par un authentique désir de connaître 391 , mais cherche plutôt des opinions qui sont susceptibles d'impressionner 392 . Par suite de son manque de curiosité, il rechigne à faire lui-même les efforts nécessaires pour connaître la vérité 393 , mais demande à autrui de lui donner la réponse afin qu'il la mémorise 394 . Ménon tire néanmoins une grande valorisation de son savoir sur la vertu, au sujet de laquelle il a disserté des centaines de fois avec brio (80b). Ménon n'a donc pas un rapport érotique au savoir, mais un rapport instrumental : la connaissance est un moyen de bien paraître devant les autres

, Il en attribue la cause à la visite de Gorgias, qui aurait enflammé les Thessaliens d'amour pour la connaissance. Cette assimilation est évidemment ironique et Ménon sait très bien que Gorgias n'a d'autre prétention que de former des orateurs -c'est d'ailleurs précisément ce trait qu'il aime chez lui (95c). Or, cette plaisanterie est déjà révélatrice du rapport que Ménon a à la connaissance : c'est Gorgias qui l'a introduit à l'amour de la connaissance et c'est à sa manière qu'il l'aime, c'est-à-dire à la manière d'un orateur, Cela se voit tout de suite dans la réplique liminaire de Socrate (70b-71a), qui assimile plaisamment Larisse, d'où vient Ménon, à un lieu de sagesse, alors que l'ignorance règne à Athènes

, C'est la raison pour laquelle Socrate considère que sa définition de la couleur lui plaît, même si elle est inférieure à celle de la figure

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