, un acte intelligent qui vise à révéler la joie intérieure. Toute danse apparaît, dès lors, comme la traduction externe d'une écoute, au sens du rythme intérieure

, la danse gun est pratiquée par l'homme intelligent qui sait cohérer la signification du rythme écouté à la beauté du geste utilement accompli par la main. Ainsi, comme dit J. During (2001 : 39), le danseur « est intelligent parce qu'il a une main » pour révéler le trésor qui existe en lui-même. En témoigne le propos ci-après : « Lorsque je monte sur la scène, je me dis en moi-même : je vais démontrer aujourd'hui qui je suis au monde entier, même s'il faut mourir pour cela je suis prêt à révéler à tout le monde entier que je viens de la bonne famille

, On en conclut que la danse africaine est, par nature, métissée depuis ses origines

, De même que les personnes âgées, c'est-à-dire les anciens communément appelés mËxo, les danseurs gun jouissent d'une autorité attestée par leurs fonctions. En même temps que réceptacles du savoir endogène, en effet, ils assurent la transmission de la culture, non seulement d'une région à l'autre

. Ainsi, Elles sont véhiculées et renouvelées par des danseurs d'une région à l'autre. En ce sens, elles constituent des exemples de transmission spatiale des cultures africaines pour illustrer nos propos. Elles apparaissent, ici, comme des pratiques d'une cet effet, N Bernardin, aujourd'hui danseur du hÜn-g?n -gbo, souligne que c'est en observant son propre père danser sur la scène qu'il a lui-même appris à danser le hÜn-g?n : « on apprend en regardant » dit-il

, Ce témoignage nous amène à aborder l'aspect vertical de cette même transmission des danses en Afrique. Il existe un lien entre la danse

, est l'immersion, un mouvement migratoire dont la face inverse est la dispersion : « culture de la mobilité que la colonisation s'efforça, en son temps, de figer à travers l'institution moderne de la frontière, pp.1880-1935, 1987.

, nous nous situons tout à l'opposé de la pratique orale de l'écriture musicale observée en Occident. Entre ces deux pratiques d'écriture : « c'est, dit Charles-Dominique (2002) « l'émergence d'une réflexion dialectique et récurrente sur les rapports complexes de l'oral et de l'écrit ». C'est dans cette optique que Frigyesi (1999 : 71) montre la contradiction qui existe entre la nature

, En effet, chaque tradition exprime la joie à sa façon, notamment au moyen de l'art tel que la musique, la poésie ou la danse qui sont autant de réalités culturelles, lesquelles prennent davantage de valeur, dans la durée, chez certaines sociétés. Dans le domaine de la danse, chez les Gun par exemple, l'importance accordée à l'art -au masque 255 , à la musique ou au corps dansant 256 -, est liée à l'âge. Plus l'art se rapproche des origines de la civilisation gun, plus il apparaît sacré : telle danse évoque-t-elle la figure de Tè Agbanlin 257 , elle sera nécessairement plus valorisée que les autres, Comme telle, l'expression de la joie est un acte intelligent 254 jouissant d'un lien avec les traditions qui en assurent la transmission (M. Belly, 2010 : 2)

, est orientée à nous éclairer sur les particularités ethniques. Dans un spectacle de danse, par exemple, l'oeil attentif réalise bien des découvertes sur la société concernée : ses traditions, sa philosophie, son organisation sociale, ses choix, sa priorité, ses tabous ou ses interdits : « Miroir 258 du groupe, dit Marlène Belly, espace privilégié où l'homme transfère sa propre image, les prestations sont présentées comme une sorte de microcosme, au sens littéral et étymologique du terme, Par ailleurs, dans la perspective des diverses capacités d'expression de la joie d'une tradition à l'autre, la danse, selon Viviane Lièvre, 1987.

, Autant dire que la danse est un langage à lire, à décoder et à analyser : « toute danse

, Luciana Penna-Diaw, est riche en codes et en règles implicites, qui donnent du sens à la

, Si la danse est la traduction externe de l'écoute, au sens du rythme intérieure, en mouvements gestuels, elle est pratiquée par l'homme intelligent. Ainsi comme dit J. During, le danseur « est intelligent parce qu'il a une main, pp.39-60, 2001.

. Il-importe-de-noter and . Qu, il existence ici plusieurs sortes de masques n'ayant pas forcément les mêmes valeurs : les masques de divertissement (mendiants ou comédiens, danseurs et chanteurs), les masques de contrôle social (masque sacrée ou de sagesse), les masques griot ou louangeur, les masques guerriers (cf Aurélie MONGIS : Le chant du masque, 2011.

. Le, il est l'implication du corps humain ou du masque dans le rythme. Car selon J. During, « par le geste [?] le corps s'implique dans la musique, pp.39-60, 2001.

, notamment dans les travaux effectués sur la France par Y. Defrance (1994 : 194) affirmant qu'« au XVIe siècle, les danses portent des noms suggérant des provinces françaises, La question des identités culturelles ou de citoyenneté est aussi posée par la danse

, Et ma démarche est, bien évidemment, une critique à l'encontre d'une littérature développée, durant deux bonheur. Voilà comment se formule ma critique : pourquoi n'y aurait-il que le mérite du profit ou du succès économique pour motiver la danse ?, affamées, voire sans avenir pour certains, on les voit elles-mêmes moins préoccupées de leur ventre que du bonheur qu'elles se donnent à danser

, Afrique ne nous renseignent-ils pas davantage sur le phénomène de la danse ? Pourquoi susciter dans l'esprit des Africains le mythe d'un bien-être matériel qu'ils peinent à conquérir sans succès ? Car, sans que la danse soit absolument justifiée par le succès, elle apporte, chez les Gun de Porto-Novo, par exemple, une réelle satisfaction à l'être humain

, La danse africaine ne saurait se définir en marge des activités humaines, pp.elles-mêmes

, D'ailleurs, il est impressionnant de remarquer l'existence de la danse et de la musique en toutes circonstances en Afrique : on chante et danse lors des travaux champêtres, lors de la prière au temple, dans les marchés, dans les forêts sacrées, sur les routes, dans les restaurants. Comme écrit Luciana Penna-Diaw (2005 : 2), au sujet de la danse sabar chez les Woloof du Sénégal

, La danse africaine apparaît ainsi comme une jouissance incorporée à toute la vie africaine

». La-vie, A. Écrit, and . Tiérou, , 1991.

, Congo, y compris le sabar au cours duquel le « rôle des femmes ne se cantonne pas aux seuls rituels

, J'assimile à la notion de monisme l'idée de la totalité dan les laquelle intérêts collectifs sont prioritaires par opposition aux sociétés dualistes où les aspirations de l'individu sont de mise. Cette totalité est commandée par un mode de fonctionnement holistique en contraste avec l'Occidentn perspective dualiste où se trouve l'Occident moderne

. Selon-jean-during, « il existe [?] deux positions bien tranchées, l'une idéaliste, opposant l'âme et le corps, l'autre, qui est plus couramment celle des musiciens, pragmatique, p.39

, contemporain vers les danses africaines (Lassibille, 2006 : 117). Ainsi, l'auteure signale la présence au Niger « des Occidentaux, essentiellement des touristes et des journalistes venus en brousse en quête de belles images » (Lassibille, 2006 : 114). Si les Occidentaux sont attirés vers les danses en

. Afrique and . Eux-en-europe, Lassibile évoque « le caractère nomade des WoDaaBe qui en appelle à un imaginaire porteur en Occident, et sur la beauté de leurs danses et de leurs parures » (Lassibille, 2006 : 115). Mais l'auteure nous fait aussi observer une sorte de dénaturalisation de la danse WoDaaBe dès lors qu'elle migre vers l'Occident : « On a commencé par faire les danses comme en brousse et ils nous ont dit qu'il ne fallait pas. Que c'est comme ceci, comme cela. Tu sais, les danses de festival sont différentes de celles en brousse. On s'est renseigné au Niger. Ici, en Europe, tu ne peux pas tourner parce qu'il faut garder le public devant. Ici, le public reste au même endroit. Les lignages ne peuvent pas tourner. À Niamey, j'ai été au centre culturel Marouganda avec le groupe, avec Bango? On a dit

. D'où-le-paradoxe-quant-À-l'idée-que-l'occident-se-fait, En outre, nous trouvons des exemples de fascination des Blancs lors des spectacles de danses telles qu'elles sont décrites par Lassibille au Niger : « Les touristes, journalistes et personnes travaillant au Niger au sein de la coopération ou de missions humanitaires peuvent se rendre aux réunions d'hivernage

». Créations, début des années 1990 par l'Agence française d'action artistique » (Danto, 2011 : 180). ce mouvement, délaissant souvent d'autres formes, notamment celles que l'on regroupe improprement sous le vocable de « danses traditionnelles

, Dès lors nous sommes en droit de supposer que le mépris pour les danses africaines par l'Occident n'a pas d'autre fondement que la simple déception de tous ces regards qui, en quête de leur propre image sur l'Afrique, ont finalement eu le sentiment du vide ou d'absurdité, faute de l'objet recherché. Mais comme critique Pierre Clastres (1974 : 18), plutôt que de nier la valeur des autres dans ces conditions

. Aussi, M. De-la-danse, F. Lassibile, and . Frantajoli, utilisation qu'en font les Occidentaux, en effet, ces auteurs dénoncent l'existence d'un appétit de domination européenne qualifiée de « sous-bassement idéologique » au bénéfice des seules cultures d'Occident ; lesquelles seraient, selon les courants évolutionnistes, très en avance sur celles d'Afrique : allégation qui manque de pertinence pour nos ethnologues et dont le colloque sur la danse au printemps 2017 à Nice donne des échos. Ainsi, Lassibile et F. Frantajoli, (Ibd.) proposent de dépasser cette hégémonie du « contemporain » occidental lié à l'histoire coloniale, au sens d'une modernité en rupture absolue d'avec un passé auquel on tend à assimiler l'Afrique et sa culture dite dépassée, 2017.

A. Cf and . Marcusen, États-Unis Il en résulte une sensation qui enflamme le corps du mangeur et nourrit la danse comme telle, James Irvine Foundation, 2011.

, Cette sensation est l'oeuvre solidaire du sujet et de l'aliment consommé, c'est-à-dire une oeuvre

, Ici, danser par rapport au danseur, c'est à la fois manger et se laisser manger. Finalement la danse, centre d'intérêt de ce travail, apparaît comme l'action solidaire de deux entités fusionnées (wè). La danse est une activité corporelle qui résulte de la fusion d'un sujetacteur et d'un aliment-acteur : mélange des facultés d'un sujet -somatiques, affectives, Le repas consommé, digéré et assimilé, assure une nourriture active dans le corps du sujet dansant

, Comme base philosophique du mécanisme ainsi décrit, j'ai essayé de confronter les courants de pensées modernes, c'est-à-dire relatives au cogito cartésien -« je pense donc je suis » -avec les , selon les penseurs post modernes

, Il existe en toute personne un univers d'objet, une énergie

. Breton, demande-t-il d'inverser le contenu du cogito cartésien par une nouvelle formule : en lieu et place de la formule « je pense donc je suis », D. Le Breton oppose « je sens, 2006.

, affirmait que la connaissance des vertus ne provient pas du monde des idées ; mais que c'est plutôt grâce à l'expérience empirique du réel que se construit l'idée, y compris la vertu. C'est ainsi que s'adressait Aristote dans l'Éthique à Nicomaque : « C'est après avoir agi d'une manière conforme à la vertu, que nous acquérons des vertus, et il en est de même des autres arts : car la pratique est notre principal moyen d'instruction dans les choses que nous ne faisons bien que quand nous les savons faire. Par exemple, en bâtissant on devient maçon, en jouant de la lyre, on devient musicien ; et de même en pratiquant la justice, on devient juste, en pratiquant la tempérance, on devient sobre et modéré dans ses désirs ; enfin, en faisant des actes de courage on devient courageux. Ce qui se passe dans les sociétés civiles en est la preuve : car les législateurs rendent les citoyens vertueux, en leur faisant contracter de bonnes habitudes. C'est là le dessein ou l'intention de tout législateur, et quand il ne réussit pas, il se trompe, Ce faisant, il confirme la pensée aristotélicienne qui, pour s'opposer à l'idéalisme platonicien

, En effet, Jean-Paul Sartre, en affirmant que « l'existence précède l'essence » explique que la liberté humaine est créatrice, car, c'est par ses choix que le sujet définit le sens de sa propre vie (Sartre : 1946 [1996] : 113) 289 . En d'autres termes, la liberté du sujet et le sujet lui-même forment deux acteurs collaborant à l'identité de l'individu comme tel, mais cette identité n'est conforme à la vérité de l, Cette influence aristotélicienne sur la pensée montre les préludes des courants existentialistes qui parlent implicitement de la créativité

, Pour mieux dire : toute pensée est déjà une réflexion d'un sujet sur un l'objet, les deux étant unis dans une fusion telle que l'un ne se sépare pas pour autant de l'autre. Toute pensée englobe donc à la fois un sujet et un objet visé

. En-outre and . Du-point-de-vue-historique, la même vision interactionniste qui allie deux acteurs au coeur d'une seule et même pratique, trouve un bénéfice dans la philosophie marxiste. En réalité Karl Marx déclarait au XIX e siècle qu'il n'existe pas de pensée (opinion) anonyme, ce qui revient à dire que la pensée est nécessairement historique

. Jean-françois, Thurot (sd) 1823, La Morale d'Aristote/Traduction Thurot, p.52

J. Sartre, L. Paris, .. Gallimard, and . Essais, , p.113, 1946.

, Appliquée à la créativité artistique, je pourrais en déduire que l'artiste ne crée pas à partir de rien, ni tout seul, mais qu'il rend compte des richesses héritées des générations passées, lesquelles il a mission de faire valoir et d'en enrichir dans le contemporain, après les avoir « mangées, 2000.

, Le sujet créateur est-il un agent actif ou passif au coeur de la créativité ? Voici en résumé la réponse de Testart qui se fonde sur une ethnographie 291 de l'optique : si le constructivisme, en partant de l'hypothèse des rayons visuels (Testart, 1991 : 37), nous amène à considérer que le sujet agit sur l'objet qui en subit les influences 292 , la théorie scientifique moderne affirme, au contraire, les influences de l'objet qui retiennent l'attention du sujet. D'où « l'hypothèse du rayonnement émis par la chose » (Testart, 1991 : 39). Voici comment Alain Testart lui-même expose ces deux théories dans son Essai d'épistémologie en prenant l'exemple de l'optique géométrique : « On s'étonne parfois, écrit-il, De même pour explorer cette question relative à l'expérience de la créativité, et celle de la danse à proprement parler, j'ai convoqué deux catégories de théories qui s'affrontent : celle du constructivisme antique et celle des scientifiques modernes 290

, Elles dominèrent longtemps les recherches en optique. C'est seulement au début du XVII è siècle que la théorie scientifique moderne fut mise au point, avec Kepler pour la théorie de la formation des images et l'explication du mécanisme de la vision, avec Descartes pour les lois de la réfraction qui porte son nom et que les Anglais attribuent à Snell, Les théories les plus élaborées du monde antique faisaient partir les rayons visuels de l'oeil, supposaient une activité constitutive et ordonnatrice du sujet

, Exemple de la théorie de formation des images avec Kepler ou celle de réfraction découverte par Descartes

A. Testart, . Ronchi, . Fait-une-note-importante-À-ce, and . Sujet, « Hipparque ? considérait que les rayons émis par les deux yeux d'une même personne devraient aller toucher les objets, comme deux mains aux extrémités des bras, et en rapporter les éléments nécessaires pour la vision des objets ». (cf V. Ronchi, 1956, Histoire de la lumière

A. Testart, interroge ces deux postulats. Il opère par là ce qu'il appelle une « archéologie du savoir historique

, Puisque la vue, l'une des facultés des sens, ne fonctionne pas dans les ténèbres -ce qui aurait été possible si l'hypothèse des rayons visuels était avérée. Il en va de même des objets dont les rayons lumineux restent douteux. Selon Testart, en effet, la seule condition de possibilité de la vision d'un objet dans l'espace est l'éclairage par la lumière qui fait rencontrer les yeux et l'objet perçu. C'est donc essentiellement le contexte d'éclairage qui importe, ce contexte vaut autant pour la lumière des yeux que pour les rayons émis par l'objet perçu, Koyré nous ont habitué » 293 (Testart, 1991 : 35)

, est celui de la joie des repas. C'est cette joie du festin qui, en investissant entièrement l'état affectif de l'individu finalement mordu, voire passionné, procure en même temps l'énergie de la danse au danseur, au sens d'éléments nutritifs qui, prenant leur signification à l'intérieur du corps dansant, s'extériorise à travers des chorégraphies chaque fois renouvelées. C'est comme dit l'un de mon hôte : « Le ventre, c'est ce que d'autres [les Blancs] appellent le coeur. Le ventre est la base la vie, y compris toutes les activités humaines, Si nous revenons à la danse qui nous

C. , Comment danseraiton sans le rythme ? Le ventre doit nourrir constamment le coeur pour que l'individu puisse danser

, « Les théories successives apparues au cours de l'histoire se présentent comme une suite d'approximations successives, comme les moments inachevés de la marche triomphante de la pensée vers la vérité

, individu de dormir ; car quoique sommeillant, l'individu dispose d'un coeur vivant et fonctionnant. Le ventre qui mange nourrit le coeur pour que l'homme vive

, recueilli chez Monsieur Djossou Zéphérin surnommé Bezinghor, Toffodji, rencontré en mars 2016 à Porto-Novo -Bénin)

, Mais dans son mécanisme, elle dévoile bien plus de richesses : en plus de l'esthétique de la forme, la danse apparaît à la fois comme l'expression d'une affectivité et comme la perception d'un rythme par les sens, au même titre que la perception du goût lors des repas. Aussi, les Gun affirment-ils du corps humain dansant, par exemple, qu'il perçoit de la saveur, c'est-à-dire une saveur dont l'expérience, au-delà du goût par la bouche, s'effectue dans la chair vive : c'est la chose savoureuse au goût immatériel (nu vivi nu ma ?u) littéralement chose savoureuse qu'on consomme autrement que par la bouche -le souffle, ce bonheur que la bouche ne mange pas. Autrement dit, c'est le corps dansant lui-même tout entier qui fait l'expérience d'une immersion savoureuse (agaza n? sé vivi ?é nu ma sè) -à l'opposé de l'objet consommé qui rentre dans le ventre du consommateur. Le danseur est donc saisi et mangé par le rythme, Comme telle, la danse relève certes de l'esthétique du point de vue formelle

, en qualité de philosophe et d'anthropologue à la fois, innove les notions d'« esthétique de la forme » et d'« esthétique du contenu » qu'il essaie de concilier pour rendre compte de la richesse de l'art africain. En effet, en citant Baumgarten dont la pensée lui permet de fonder une ''science de l'art africain 295 , l'auteur affirme ici qu'« il y a un art qui est dit fonctionnel, vol.2017, p.12

. L'importance-de-la-faim.-s'agissant-de-la-dynamique-de-la-danse, aspect fonctionnel de l'esthétique qui lui est propre, j'ai fait remarquer plus haut que la danse chez les Gun, telle une activité artistique, se nourrit de l'énergie du repas. Dans ce contexte du repas, la perception sensorielle qui s'accompagne d'émotions et de sentiments est un préalable nécessaire à la pratique de la danse, 2016.

. Comme-telle, Car de même que l'homme vit du fruit de son travail, c'est de ce dont je dispose que je vis. Voilà ce que je mange avant de monter sur la scène. On ne demande pas au danseur de se souler la gueule avant de danser : '' nu ?u?u dè ma tin na do ?y? tamË na mè'' littéralement : il n'existe pas de nourriture qui me transforme en danseur, 2015.

, Selon lui en effet est danse : « Non seulement l'éclosion des richesses dont l'individu dispose de propre et qui sont destinées à la révélation (nu xé mè ?okpo ?okpo ?o to lanmè dyé b? é na ?é t?n), littéralement : ce dont chaque individu dispose de propre dans son corps et qu'il faut sortir pour le dévoiler

, D'où les fêtes hun-xwè -du sang. » (Entretien d'été 2015 à

. Ainsi, Mais le paradoxe, la faim est aussi le signe de bonne santé et de bien-être physique, mental, voire psychologique. Car n'éprouve la faim que celui dont le ventre et l'esprit sont sains

. De, À en croire un témoignage de Bizenghor : « La danse est ce qui me maintient toujours jeune. C'est ce qui me fait échapper à la maladie. C'est ce qui m'attire l'amitié du voisinage. Quand on me regarde danser, on me prend non plus comme un homme, mais comme un génie, comme aziza. J'ai fait l'expérience de la danse depuis mon enfance en jouant au caleta, j'ai joué, j'ai dansé

C. , Ce sourire traduit la beauté de la danse, chez les Gun -la danse est « yèyi nu », littéralement la chose de la beauté, c'est-à-dire l'expression visible d'une jouissance de l'âme qui est invisible

D. Dans-la, de la souffrance et de la joie. de l'envie et qui peut prendre diverses formes, telle que l'insatisfaction, le trouble, le tourment, le désir, le manque, l'angoisse, l'inquiétude? Ici, à travers la métaphore de l'appétit nous pouvons rendre compte de la jouissance de la danse, tandis que la faim, elle-même à l'origine de cet appétit

, Elle est exigeante ; elle oblige chaque fois le ventre rempli à se libérer du trop-plein : « Ce qui se passe chez le danseur

, Danser, c'est libérer l'être humain (?Ü), vider son corps de toutes sortes de déchets par la transpiration, par l'expiration et par les selles, puis son âme de toutes sortes de soucis de l'existence. Sans cette libération

, Sans cette libération du corps et de l'âme, l'individu ne peut ni manger ni danser

, une envie de l'oubli des misères de l'existence, j'allais dire l'expérience de la faim du bonheur. Aussi, de même que l'individu renoncerait au repas s'il n'a pas faim, il ne danserait pas non plus en état de mise en veilleuse de ses facultés occasionnée par une apathie, une constipation chronique, une fermeture de ses sens, une anesthésie ou une léthargie. Les morts qui descendent à la tombe ne dansent pas, dit le Psalmiste dans le contexte biblique. Aussi, s'il existe une richesse sans qu'elle soit au profit de la vie

. Mieux and . Qu, il faut savoir prendre en y protégeant un espace pour le désir, la faim ou l'envie. En effet, l'abondance et le dénuement, l'opulence et le manque, la satiété et la faim

, excluent pas réciproquement chez les Gun, mais l'un contribue à expliquer l'autre. Il en résulte, à mon avis, que la faim et l'envie

L. Dans-un-corps-nourri,-c'est-À-dire, Autrement dit, la danse est la jouissance d'un plaisir qui prend sens dans l'accomplissement sensibles du succès situé entre l'insatisfaction et la satiété. Mais pour que cette jouissance poursuive son cours, le sujet dansant devra chaque fois éprouver une nouvelle envie, un saisissement le faisant vibrer de partout. D'où la nécessité des innovations sans lesquelles la danse s'affadirait. De même, le danseur s'efforcera d'éviter chaque fois l'étiolement de cette jouissance dans la suffisance

. Au, nous avons affaire à une expérience empirique dont l'achèvement débouche sur le cognitif. C'est une expérience d'ouverture du corps sur l'esprit, sur l'âme -expérience dans laquelle le sens pratique (la connaissance sensible) élève le sujet à la connaissance conceptuelle. Autrement dit, c'est seulement grâce à l'état affectif relevant de son corps que le sujet s'éveille à la conscience de danser : je suis un corps qui éprouve la faim de danser

, La faim comme condition d'émergence de la danse est, selon les Gun, une ruse du double de l'homme, aziza. Celui-ci existe chez chaque individu, pense-t-on

, Il sert de connexion entre l'individu et tout ce qui est invisible, il plaide pour lui auprès des ancêtres. C'est lui qui active chez chacun la faim de la danse

, Sous l'impulsion de aziza, l'envie de danser oblige ; elle est un appel, un impératif qui enjoint l'individu obligé de répondre. Cet appel, pareil en contexte des repas et des danses, est bien ce qui m'intéresse, avant tout. Les Gun disent également de la danse qu'elle est le moyen d'entretenir l'envie de danser, de même qu'on mange pour avoir toujours faim : « le ventre qui mange aura toujours faim

, De même que la danse n'a pas lieu tant qu'on n'en éprouve pas l'envie, de même aussi l'appétit du repas tant qu'on n'en ressent pas la faim

. C'est-pourquoi-toute-danse-est-d'abord-jouissance, Celui qui n'a pas faim ne mange pas vraiment ; quand il s'efforce de manger, il s'empoisonne plutôt avec du pain. D'ailleurs il n'en ressent pas de goût. Ainsi, ce qui fait que nous mangeons, c'est d'abord la faim et l'appétitdeux mots traduisant d'ailleurs la même réalité latine : le « sentire » -ressentir

, Quand l'appétit s'annonce, alors on reçoit, mange nécessairement, du moins selon les Gun

, Ainsi dans le domaine des danse, l'appétit ne se limite pas au bonheur reçu, il devient jouissance de l'âme. Cette jouissance est le fondement du « bien danser ». Elle est impulsée par une envie. Pour danser, les Gun disent qu'il faut sentir l'envie de danser : une joie tout simplement peut faire danser, un plaisir aussi, un espoir aussi, y compris un souvenir? Il y a là autant de ressentis pour danser : il faut nécessairement sentir cette joie, ce plaisir, cet espoir ou ce souvenir agréable à l'esprit. Car c'est la sensation d'une joie donne envie de danser, de même que la faim favorise l'appétit au repas (des études démontrent que, Mais en même temps on subit, on est mangé, on danse

, Chez les Gun, les termes qui traduisent le ressenti d'un goût ou celui d'une envie sont les verbes : « mo, « sè » (entendre ou écouter), « ??kp?n

». «-gb?n, En effet, selon les Gun, l'individu découvre dans le ressentir intérieur le bonheur de manger et de danser (yé n? m? vivi na do ?ù bo ?Ü)

, Rien qu'à l'odeur d'une cuisine agréable, l'individu a déjà ressenti une saveur qui peut le faire danser (ye n? gb?n vivi bo n? ?u) et quand arrive l'heure de déguster le repas, la saveur est au comble (ye n? ?? vivi kpon bo n? j'aya)

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M. Adéoroun, Danseur traditionnel et technicien en construction bâtiment. Rencontré plusieurs fois à Zèvu Honto, lors de mes terrains en, 2016.

K. Adjahui and A. Bienvenu, To ten mè A., de Alias Tchéfon, p.43

C. Musicien and A. Héritier, Rencontré à plusieurs reprises en Fév-mars et août 2016 au quartier Avrankou

, ADRIENNE (51 ans +), 2016.

. Herboriste, Rencontré à Porto-Novo en été, 2015.

P. Ahlonsou, Rencontré à plusieurs reprises, 2015.

S. Ahlonsou, Plusieurs fois rencontrée à Cotonou entre, 2015.

C. Ahouandjinou, Danseur contemporain

J. Ahouandjinou and . Gratien, Musicien, Danseur contemporain et compositeur. Rencontré dans le Club Ey?'nle à plusieurs reprises : été 2015, févriermars 2016, mars 2018 et janvier 2019 à Dowa

J. Ahouandjinou, Danseuse contemporaine. Rencontrée dans le Club Ey?'nle en janvier 2019 à Dowa, vol.40

L. Ahouandjinou, Danseuse contemporaine. Rencontrée dans le Club Ey?'nle en janvier 2019 à Dowa, vol.38

M. Ahouandjinou, 41 ans +), musicien et danseur contemporain

M. Ahouandjinou and . Roch, 44 ans +), musicien et danseur contemporain

B. Ahouansè, 50 ans +). Danseur traditionnel. Rencontré en mars 2018 à Zèvu Honto

. Ahouanse, . Dèdèwanou-;-devin, and . Du-clan, Rencontré en mars 2018 à Zèvu Honto AHOUNSÈ, Marguerite, (45 ans +). Danseuse traditionnelle, rencontrée en mars 2018 à Zèvu Honto AKIN Laurent (45 ans +)

A. Akoha, Professeur de sociologie et directeur. Rencontré plusieurs fois à Cotonou en été, 2015.

H. Akoueti, Danseur ordinaire. Rencontré à Agonlin en été, 2016.

, Rencontré en mars 2016 à Cotonou AMIKPON. Danseur de profession et intellectuel communautaire. Rencontré lors de plusieurs veillées funèbres : à Hwinmè en, ALUGBINE, DINE (65 ans +), 2015.

B. Cotonou and J. , Rencontré en décembre 2019 à Strasbourg BÉDJA Bernadette Mahoussi (26 ans +) Danseuse Professionnelle rencontrée en février-mars 2016 à l'école de danse « La Synthèse » au Centre Artistique Oshala, ans +). Prince, Intellectuel Communautaire, rencontré pour un entretien en 2016 à Strasbourg BEHANZIN, Semplice, 2016.

F. Burguiere, Danseur professionnel, membre de Ey?'nle (réjouissez-vous), rencontré à Dowa en janvier, 2019.

M. Burguiere, Danseuse professionnelle, membre de Ey?'nle (réjouissez-vous), rencontrée à Dowa en janvier, 2019.

S. Burguiere, Danseur professionnel, membre de Ey?'nle (réjouissez-vous), rencontré à Strasbourg en décembre, 2019.

C. Couve, Danseuse et animatrice. Rencontrée à la fête de Noël célébrée chez les résidents de l'EHPAD Laury Munch, 2018.

, DAH ADJAMAHUDEGBO (80 ans +). Intellectuel Communautaire. Rencontré à Agolin en été, 2016.

D. Atchekpe, Rencontré en été 2016 à Agonlin DEGUENON, Agoï Denise (40 ans +). Choriste et danseuse de l'église Christianisme Céleste, 2016.

. Désiré-la-terre, 55 ans +). Intellectuel Communautaire. Chef des adeptes vodÜn à Zèvu. Rencontré à plusieurs reprises. M'a souvent guidé lors de mes différentes entrées en cercles ésotériques à

, Danseur et intellectuel communautaire. Rencontré à Ouando en mars, 2016.

P. Djiwan, Rencontré en mars 2018 à Zèvu Honto DJOSSOU Zéphérin dit Bezinghor, Rencontré en mars 2016 à Porto

, GANKPON Gbesse Hounsou Blekpon (64 ans +). Intellectuel Communautaire, Compositeur et danseur. Rencontré plusieurs fois à Porto-Novo et à Djeredgbé

, GBEMAWONMEDE Alias (73 ans +)

D. Compositeur and . Communautaire,

H. Devin, Rencontré en, 2018.

, Comédien et danseur. Rencontré en février 2016 à Missérété HONVO Jacque Armel (34 ans +). Danseur professionnel. Rencontré en 2018 à Zèvu HOUNKONOU, Kpanwian Yedenu Ajahui (53 ans +), vol.46, 2018.

. Hounsoun-ernest-le-président, Intellectuel Communautaire et Danseur. Rencontré en 2018 à Zèvu Honto

. Hounsou-richard, Directeur de la culture et du Patrimoine culturel de Porto-Novo, plusieurs fois rencontré en mars et août, 2016.

. Kembékou-reine, Élève danseuse

H. Kiki, Professeur de sociologie, homme politique et membre de francophonie, Intellectuel communautaire, rencontré en été 2015 à Cotonou KOUDJO, Bienvenu (65 ans +), vol.74, 2016.

A. Loflessa, Danseur ordinaire, artisan et spécialiste des hauts fourneaux, Rencontré à Agonlin en été, 2016.

, Danseur et joueur hÜn-g?n rencontré en février 2016 à Ouando au coeur de la ville de Porto-Novo OLOGOUDOU Émile (75 ans +). Intellectuel communautaire. Professeur de sociologie admis à la retraite, NAH AGOÏ (60 ans +), 2015.

. Papa-t, Intellectuel communautaire et devin. Rencontré en été 2019 à Calavi S. Exc. ROI DE PORTO-NOVO (50 ans +). Rencontré en mars et août, 2016.

, SAGBOHAN Danialou (65 ans +) Intellectuel Communautaire. Musicien, Compositeur et Danseur. Rencontré en été 2015 à Dowa SODJINOU, Jaëlle , membre de Ey?'nle (réjouissez-vous), rencontrée en janvier, 2019.

L. Sokenu and . Maître, ans) Enseignements sur les repas et les danses en milieu Fon, rencontré à Agonlin en été, 2016.

Z. Souhin, «. Le, and . Fâ, et double de l'individu, devin rencontré en été 2015 à Atchoukpa SOUROU, Kpadonou Zantran de Sokomè d'Attingbansa Vodoun, « Fâ, 2018.

C. Tchoukpo, L. Joie-de, and . Danser, Rencontré en février 2018 à Zèvu Honto TOFLESSA, Berenger (33ans), 2016.

. Togbé-clarisse, Danseuse professionnelle, membre de Ey?'nle (réjouissezvous), rencontrée en janvier, 2019.

R. Tohossi, Artisan et danseur ordinaire. Rencontré à Agonlin en été, 2016.

. Tossavi-réissa, Rencontrée en février-mars 2016 à l'école de danse « La Synthèse » au Centre Artistique Oshala à Cotonou TOTÉ Vodun? d'Attingbansa (63 ans +)

, Les mythes sur la danse. Intellectuel Communautaire, devin, chef féticheur et ancien danseur, rencontré en hiver et été 2016 à Zèvu Attingbansa

». Le-«-fâ, Conducteur de taxi zémijan rencontré à Porto-Novo en été, 2016.

, Objet placé au front de l'individu consulté en début de la consultation par le Fâ, Padonou Assomption Ajikun : photographié à Dowa en décembre 2019, 2019.

, Appliquée au front de l'individu au début de la consultation du Fâ, cette noix détecte les intentions de la personne

, Padonou Assomption Fâ kan : photographié à Dowa en décembre 2019. Un composite de noix spéciales appelées « sè-dé » trouées par les deux bouts et tenant dans une même chaîne. Ces noix sont différentes des cauris (akwèwé kun) et des (aji kun). Instruments de consultation de la vie par le devin Fâ kant?, Azé nukun : traduit « l'oeil du sorcier ». Photographié à Dowa en décembre 2019

, Padonou Assomption

. La-danse-hün-gan-gbo, Un danseur caché derrière la figure d'une verge portée par la femme, 2019.

, Padonou Assomption Un danseur hÜn-gan gbo musiquant pour attirer l'attention des touristes, Ouidah en janvier, 2019.

. .. Remerciements,

.. .. , Principes des écritures et lectures des langues de racine « gbe »

, Glossaire des concepts vernaculaires propres à cette recherche

. .. Cartes,

!. Erreur, . Signet-non, and . Défini,

. .. Avant-propos,

I. .. Porto-novo,

. .. Introduction-générale,

. .. Première-partie,

.. .. De,

, Chapitre 1 er : Origine et signification de la joie chez les Gun

I. La and .. .. Les-gun,

. Ii and .. .. Le-vodün-chez-les-gun,

, La danse-repas chez les Gun : communion des hommes avec les dieux

I. La-naissance-de-porto-novo and .. .. ,

. .. Ii.-les-gun,

, Une expérience de souffrance et de jouissance communicative

I. La-danse-À-porto-novo and .. .. ,

, Comment les Gun dansent-ils ?

, La passion de la danse chez les Gun : de la souffrance consentie à la jouissance

, Pour une éthique du repas chez le danseur gun

I. Les and .. .. Les-gun,

. Ii, essai d'interprétation de l'injonction « Mange! mon fils »

. .. Deuxième-partie,

. La-passion-de-la-danse, coeur battant et tambour battant

I. De and .. .. ,

L. Ii and . Danse, aziza ze wè) ou (wè dÜdÜ)

, Aziza : une énergie positive en déploiement chez le danseur

, Chapitre 6

I. , Les expériences culturelles du goût chez les Gun de Porto-Novo

. Ii and .. .. Le,

, Comment les Gun mangent-ils leurs repas ?

, La métaphore de la danse-repas à partir des traditions royales de Porto-Novo

I. La-sociogenèse-gun and .. .. ,

. Ii, . La, and . .. Ogu,

C. 8. Danser and .. .. ,

I. Le-mythe-de-l'énergie-chez-les-gun and .. .. ,

. Ii and . .. Le-roi-danseur,

. Iii and .. .. La,

. .. Troisième-partie,

.. .. Pour,

, Chapitre 9, Le rythme, les danses et les Musiques

I. Le and .. .. ,

, II. Les musiques, les fêtes ou les repas de communion

, Ma propre expérience ethnographique enrichie par mes lectures

I. Une and .. .. ,

. Ii and .. .. Le-danseur-gun-:-Écoute,

, La danse africaine en question

I. La and .. .. ,

, La notion de contemporanéité appliquée à la danse africaine

. .. Conclusion-générale,

. .. Bibliographie,

I. .. Bibliographiques,

. .. Annexes,

I. , Liste des personnes rencontrées pour entretien lors de mes enquêtes

, II. Des photos relatives aux pratiques cultuels et culturelle chez les Gun

, Des photos relatives à la cuisine, à la musique et à la danse

P. Assomption, . Danser, and . Manger, comme s'il s'agissait, au fond, d'une alternance chaque fois renouvelée entre un cumul et une dépense d'énergies. Il en résulte que la danse gun se nourrit d'énergies. D'une part, elle se nourrit d'une énergie physique sous l'impulsion du coeur qui rythme la bonne circulation du sang irrigant le corps dansant de nourritures. D'autre part, la danse se nourrit d'émotions suscitées par le savoir qui éveille la mémoire, de muscles (yè) chaque fois accompagnées de relaxations du corps (hwé)

. Ainsi,

, Mots clés : Danse, rythme, art, sang, culture, faim, nourriture, éclosion, corps, mouvement, énergie