Virus Ebola à l’interface homme – faune sauvage et réservoir animal des virus Ebola en République Démocratique du Congo - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2019

Ebola virus at the interface human - wildlife and animal reservoir of Ebola viruses in the Democratic Republic of Congo

Virus Ebola à l’interface homme – faune sauvage et réservoir animal des virus Ebola en République Démocratique du Congo

Résumé

Every Ebola outbreak is most likely the result of independent zoonotic events. More than four decades after the first identification of the Ebola virus, its reservoir remains unknown. We have shown in this work that the prevalence of Ebola virus in wildlife was very low with antibodies against Ebola virus (Zaire and / or Sudan) detected in less than 1% of bats tested in the DRC, Guinea and Cameroon; and 0% in non-human primates from the DRC, Cote d'Ivoire and Cameroon, during inter-epidemic period. No antibodies were detected in samples collected during the epidemic period in the DRC, and the search for Ebola RNA in these studies was negative. Nevertheless, we have confirmed and characterized in humans, new variants of the Ebola virus which caused the recent outbreaks of 2018 in the DRC. Early and ongoing genomic sequencing has been used to guide public health interventions.Thus, despite the presence of antibodies to the Ebola virus, the role of bats as a reservoir species remains unclear, as the detection of viral RNA is still rare. Ebola virus antibodies are very rare in non-human primates, confirming that PNH are not reservoir species. Efforts to recover the reservoir of this virus must continue because it is the only way that will allow us to effectively prevent future outbreaks.
Chaque épidémie de la maladie à virus Ebola résulte très probablement d'événements zoonotiques indépendants. Plus de quatre décennies après la première identification du virus Ebola, son réservoir demeure encore inconnu. Nous avons montré dans ce travail que la prévalence du virus Ebola dans la faune sauvage était très faible avec une présence d’anticorps anti-virus Ebola (Zaïre et/ou Sudan) chez moins de 1% des chauves-souris testées de la RDC, Guinée et Cameroun ; et de 0% chez les primates non humains de la RDC, Cote d’Ivoire et Cameroun, en période inter-épidémique. Aucun anticorps n’a été détecté dans les échantillons prélevés en période épidémique en RDC. La recherche de l’ARN du virus Ebola, au cours de ces études, était négative. Néanmoins, nous avons confirmé et caractérisé chez l’homme, les nouveaux variants du virus Ebola responsables des récentes épidémies de 2018 en RDC. Le séquençage génomique précoce et continu a permis d'orienter les interventions en matière de santé publique.Ainsi, malgré la présence d'anticorps du virus Ebola, le rôle des chauves-souris en tant qu'espèce réservoir reste flou, car la détection de l'ARN viral est encore rare. Les anticorps anti-virus Ebola sont très rares chez les primates non humains, ce qui confirme que les PNH ne sont pas des espèces réservoirs. Les efforts pour retrouver le réservoir de ce virus doivent continuer car c’est le seul moyen qui nous permettra de prévenir efficacement les prochaines épidémies.
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Dates et versions

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Identifiants

  • HAL Id : tel-02479442 , version 1

Citer

Placide Mbala-Kingebeni. Virus Ebola à l’interface homme – faune sauvage et réservoir animal des virus Ebola en République Démocratique du Congo. Sciences agricoles. Université Montpellier, 2019. Français. ⟨NNT : 2019MONTT035⟩. ⟨tel-02479442⟩
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