, Cheveux blond-dorez & frizez par nature fort naïfs

, Le front mollement voûté, serein comme un Ciel

, Deux yeux à fleur de teste, estincelans, d'une belle grandeur, & doucement rayonnans

, Les sourcis de brins d'Ebene fort menus, bien arrangez & agencez en façon d'arc

I. La-bouche,

, Des perles Orientales, ou Diamants enchassez dans l'escarlate des gencives, & toutes à l'esgal, & de mesme grandeur, non entr'ouvertes ny entre-baillantes

, Une haleine douce, & mieux fleurante que l'Ambre gris

R. Le-menton and . Fosselu,

, Tout le teint uny, & delié, sans estre detranché de rides

. Le-col-de-neige,

, Les temples bien remplies & non enfoncées & creuses

, Comme de jeunes fleurs, en leur temple vermeil Je sais bien que Phryné présage Messaline Que Jeanne Vaubernier, Les joües non point abbatuës, affamées, deschargées, pendantes, ou flestries, mais doucement enflées sans estre pourtant trop bouffies, & boursouflées

, Mais devant la jeunesse, il faut que l'on s'incline, vol.48

M. Dans and . De-navarre, Théâtre profane, pp.275-289, 1548.

, Sisygambis est la mère de Darius III, roi perse de la dynastie des Achéménides

L. T. Chappuzeau and . François, , p.125

I. Chappuzeau, , p.125

. Roger-de-bussy-rabutin, Histoire amoureuse des Gaules (1666), suivie des Romans historico-satiriques du XVII e siècle

O. Saint-Évremond and . Melées, , p.125

O. Saint-Évremond and . Melées, , p.127

. Saint-Évremond, OEuvres Melées, p.127

. Saint-Évremond, OEuvres Melées, pp.127-128

T. Antoine, L. Démélé-de-l'esprit, and P. Du-coeur, Chez Gabriel Quinet, issue.1, 1667.

T. Antoine, L. Démélé-de-l'esprit, and I. Du-coeur, , p.2

T. Antoine, Non alia longè ratione atque ipsa videtur Portrahere ad gestum pueros infantia lingoe 6, p.3

, Pourquoy non, tout aussi que nos muets disputent, argumentent, et content des histoires par signes ? j'en ay veu de si souples et formez à cela, qu'à la vérité il ne leur manquoit rien à la perfection de se sçavoir faire entendre : les amoureux se courroussent, se reconcilient, se prient, se remercient, s'assignent et disent

, Il énumère même les actions que nous pouvons accomplir rien qu'avec nos mains : Quoy des mains ? nous requerons, nous promettons, appelons, congedions, menaçons, prions, supplions, nions, refusons, interrogeons, admirons, nombrons, confessons, repentons, craignons, vergoignons, doubtons, instruisons, commandons, incitons, encourageons, jurons, tesmoignons, accusons, condamnons, absolvons, injurions, mesprisons, deffions, despitons, flattons, applaudissons, benissons, humilions, moquons, reconcilions, recommandons, exaltons, festoyons, rejouissons, complaignons , attristons, desconfortons, desesperons, estonnons, escrions, taisons

, Les mouvements de la tête ont également leur part dans ce langage universel : De la teste : nous convions, nous renvoyons, advouons, desadvouons, desmentons, bienveillons, honorons, venerons, desdaignons, demandons, esconduisons, egayons, lamentons, caressons, tansons, soubmettons, bravons, exhortons, menaçons, asseurons, enquerons. Quoy des sourcils ? quoy des épaules il n'est mouvement qui ne parle et un langage intelligible sans discipline et un langage publique 10

, V, 1029), addition de 1588, est traduite ainsi « Ce n'est pas autrement que l'on voit les enfants suppléer par le geste à leur voix impuissante

, Choeur 34), et traduite ainsi « Et le silence encore peut avoir prières et paroles, Citation figurant dès 1580, et attribuée au Tasse (Aminta, vol.II

E. Montaigne and . Bordeaux, variantes de 1580 à 1595, ratures de manuscrit, notes, éclaircissements, traduction des citations, chronologie de la vie et de l'oeuvre de Montaigne, bibliographie par Albert Thibaudet, Bibliothèque de la Pléiade, p.499, 1950.

I. Montaigne, , pp.499-500

O. Montaigne, , p.500

. Déjà-en, Sapir avait noté que « nous réagissons (aux gestes) comme d'après un code, secret et complexe, 1927.

, Problèmes épistémologiques et variations socio-culturelles dans l'étude de la mimogestualité communicante, p.9, 1998.

M. Fumaroli, . Héros, and . Orateurs, Rhétorique et dramaturgie cornéliennes, chap. « Rhétorique, théologie, p.415, 1990.

«. Préface, Surnommé Poisson de Granville, ce Jean Poisson est en effet le fils cadet 15 « car elle [la Nature] n'a pas seulement donné à l'Homme la voix et la langue, pour estre les interprètes de ses pensées ; mais dans la déffiance qu'elle a cru qu'il en pouvoit abuser, elle a fait encore parler son front et ses yeux pour les dementir quand elles ne seroient pas fidèles. En un mot, elle a répandu toute son ame en dehors, et il n'est point besoin de fenestre pour voir ses mouvemens, ses inclinations et ses habitudes puisqu'elles paroissent sur le visage, et qu'elles y sont écrites en caractères si visibles et si manifestes, pp.1-2

M. Chambre, Conseiller du Roy en ses Conseils, & son premier Medecin ordinaire, à Paris, chez Jacques D'Allin, rue Saint Jaques à L'image Saint -Estienne, 1662, volume I-V, vol.1, p.1

, Les yeux sont un vray miracle de Nature ; on les nomme miroir de Nature. Gallien : membres pleins de divinité

, Portes du soleil, fenestres de l'âme

, On lit en luy l'amour, la haine, la fureur, la pitié, la vengeance. L'audace lui esleve le sourcil, l'humilité l'abbaisse, ils flattent en l'amour, ils s'effarouchent en la haine, ils sourient en la joie, ils languissent en la tristesse et se fondent en larmes, ils s'enaigrissent en la cholere, ils se colent opiniastrement et s'attachent à terre parmy les soucis et pensers ennuyeux, ils flestrissent, Les truchements de l'âme & son miroir

, Maclou de la Haye souligne son importance dans la séduction et considère les yeux comme une porte directe sur le coeur : Le regard Regard ardent, cruel meurtrier de l'ame, Et qui le corps retire de la lame

, Regard aygu à la force asseurée Contre les rais de la torche etherée, Et qui descend par sa vivacité Au fond plus creux du val precipité

M. Félibien, . Démoris, and . Le, , 2006.

G. Buraud and L. Masques, Club des Éditeurs, p.3, 1961.

É. Binet, En effet, il ressemble une pâle figure Dont l'aspect et l'abord sont de mauvais augure : C'est un fantôme vain qui marche par ressorts, Et qui rêve toujours comme rêvent sans corps Les malheureux amants dont la troupe sans nombre, Essay des merveilles de Nature et des plus nobles artifices, vol.1622, pp.535-536

, Florimant considère son teint pâle comme l'un des signes de son amour pour Céliane : FLORIMANT. De ce coeur amoureux j'ai banni la tristesse, De ce teint la pâleur

, Dans Les Galanteries du Duc d'Ossonne, Almédor se moque des amoureux trop marqués par le travail qu'opère l'amour sur leur poids, leur teint, leur vivacité : Lorsque vous me verrez sujet comme un esclave Rêveur comme un poète et le visage hâve 60 , Le teint jaune d'amour, Il guette les mêmes signes chez son ami Pamphile : « Ce teint n'est plus si vif, ni cet oeil si joyeux. (I ,1)

. La-pâleur,

, La pâleur peut également être conçue comme la marque de la jalousie, ou encore d'une vive douleur, de la crainte, voire de la mort dans certains cas : Alexandre-Aphrodisée dit que la pâleur qui accompagne la crainte, reconnaît pour cause le reflux du sang des parties extérieures aux parties intérieures, car c'est le sang qui donne la vigueur

, Le visage de Cléonte, dans la même pièce, se déforme également sous l'effet de la jalousie : CLORIMAND. Monsieur, ne puis-je avoir de part en ce langage ? Quel accident si prompt a changé ce visage, La reine des Occasions Perdues s'étonne de la pâleur du teint d

T. Jean-de-rotrou, L. Complet-10, L. Céliane, and . Filandre, La Florimande, textes établis et présentés par Sandrine Berregard, Véronique Lochert et Jean -Yves Vialleton, 2010.

«. Have and . Pasle, maigre & desfiguré. Le visage have

J. Baptista and P. , Le Physionomiste ou L'Observateur de l'Homme, op.cit, p.50

L. Donneau-de-visé and . Écrite-sur-la-comédie-du-misanthrope, « Molière, Le Misanthrope », texte revu sur l'édition de 1667 et publié avec commentaire, étude sur la pièce par Émile Boully, p.145, 1886.

S. Chaouche and L. Du-comédien, Déclamation et jeu scénique en France à l'âge classique, Sept traités sur le jeu du comédien et autres textes : de l'action oratoire à l'art dramatique, pp.1657-1750, 2001.

P. Pasquier and . De-l'art-du-comédien, , pp.353-356, 2003.

J. Poisson and . Préface, , 1717.

. Voir-quintilien, Institution oratoire, Les Belles lettres, 1975.

, Le Théâtre François, op.cit, p.96

, Voir sur ce point Le Faucheur Michel, Traitté de l'action de l'orateur, op.cit, p.197

M. Le-faucheur, Traitté de l'action de l'orateur, ibid, p.183

M. Le-faucheur, , p.183

M. Le-faucheur, , p.183

M. Le-faucheur, , p.183

M. Le-faucheur, , p.183

M. Le-faucheur, , p.183

M. Le-faucheur, Traitté de l'action de l'orateur, ou de la prononciation et du geste, ibid, p.201

C. Le-brun, Conférence sur l'expression des passions, p.4, 1698.

L. Dans, Impromptu de Versailles, Molière ne reprochera-t-il pas à Montfleury son jeu « et à

C. Mademoiselle-du, qu'elle conservait un visage riant dans les plus grandes afflictions, il disait à tous les Comédiens présents et à venir de ne pas les imiter 106 » : Voyez-vous comme cela est naturel et passionné ? Admirez ce visage

L. Clément and . Porte, Édition de Alexandra Dias Vieira, Anecdotes dramatiques, vol.1775, p.406, 2015.

, Ainsi des pièces de Molière dont le jeu, surtout lorsque la faveur du roi lui est acquise, est loué par presque tous ses contemporains. En effet, selon les témoignages de l'époque, Molière grimaçait beaucoup en interprétant ses rôles, il jouait énormément avec son corps et les expressions de son visage : Il n'est contorsion, posture, ni grimace, Que ce grand Ecolier du plus grand des bouffons, La beauté du jeu du comédien sur scène explique la plupart du temps les applaudissements que peut recevoir une pièce au théâtre

L. Dans, Impromptu de l'Hôtel de Condé

, et que « Après, poussant plus loin cette triste figure, / D'un cocu, d'un jaloux, il en fait la peinture 171 » ( I, 3) , cherchant « à pas comptés

, Donneau De Visé qui a critiqué L'École des Femmes de Molière dans ses « Nouvelles nouvelles », n'hésite pas à louer, cependant, le naturel et le professionnalisme avec lesquels jouaient Molière et sa troupe : Je suis toutefois obligé d'avouer, pour rendre justice à ce que son auteur a de mérite, Vous diriez qu'il surprend une femme adultère 172

, Il y a des endroits qui sont inimitables, et qui sont si bien exprimés, que je manque des termes assez forts et assez significatifs pour vous le bien faire concevoir. Il n'y a personne au monde qui les pût si bien exprimer, à moins qu'il n'eût son génie, quand il serait un siècle à les tourner ; ce sont des portraits de la nature qui peuvent passer pour originaux, Jamais comédie ne fut si bien représentée

. Donneau-de, . Visé, À. Jean-;-le-gentilhomme-guespin, C. Paris, and . Guillaume-de-luyne, OEuvres complètes, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade, p.1123, 1670.

L. Boulanger-de-chalussay, Elomire Hypocondre ou les médecins vengez, p.1670

L. Boulanger-de-chalussay and E. Hypocondre,

L. Boulanger-de-chalussay and E. Hypocondre,

V. Donneau-de, Nouvelles nouvelles (1663), cité dans Molière, OEuvres complètes, éd. G. forestier et C. Bourqui, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade, pp.1096-1097, 2010.

, « petites douceurs et [les] gaillardises qui la rendent agréable à tout le monde, vol.185

, C'est à elle et à M lle Villiers que l'on prête les premiers rôles dans deux pièces de Corneille

. Anonyme, Entretiens galans, pp.91-96

. Poisson, Réflexions sur l'art de parler en public, p.15

. Tallemant-de-réaux and . Historiettes, , p.776

I. Tallemant, , p.776

. Mlles-du-croisy,

O. Robinet, la mention « de six & de dix ans » de Robinet reste ambigüe : « Qu'il désigne Louise -Généviève de Beauval, née en 1665, âgée donc de six ans en 1671, soit. Mais l'autre est-ce Marie-Angélique Gassot, fille de Du Croisy et de sa femme Marie Claveau, née vers 1660-61 ? Elle aurait eu dix ans, mais Lyonnet (I, 592), sans preuve catégorique, p.83

C. Robinet, , p.83

H. Tallemant, B. Adam, and . De-la-pléiade, , vol.2, p.774, 1960.

, Gaultier Garguille (1573? -1633), Les Chansons de Gaultier Garguille, éd. Édouard Fournier, p.163, 1858.

A. Howe, « Corneille et ses premiers comédiens », Revue d'histoire littéraire de la France, 2006.

, , p.522

, il faut premièrement que la nature y contribue, en lui donnant la bonne mine ; c'est ce qui fait la première impression dans l'âme des spectateurs : qu'il ait le port du corps avantageux, l'action libre, et sans contrainte ; la voix claire, nette, et forte ; que son langage soit exempt des mauvaises prononciations, et des accès corrompus, qu'on acquiert dans les Provinces, et qu'il se conserve toujours la pureté du français, qu'il ait l'esprit et le jugement bon, pour l'intelligence des vers, et la force de la mémoire, pour les apprendre promptement, et les retenir après toujours qu'il ne soit ignorant ni de l'histoire, ni de la fable, car autrement, il fera du Galimatias mal gré qu'il en aie: et récitera des choses bien souvent à contre-sens : et aussi hors de ton, qu'un musicien qui n'a point d'oreille : ses actions mêmes seront comme les pas d'un mauvais balladin, qui saute une heure après la cadence ; et de là vient tant de postures extravagantes, et tant de lever de chapeau hors de saison, comme on en voit sur les théâtres. Enfin, il faut que toutes ces parties soient encore accompagnées d'une hardiesse modeste qui ne tenant rien de l'effronté, ni du timide, se maintienne dans un juste tempérament, et pour conclusion, il faut, et à n'en point mentir, il faut tant de qualités à un Comédien, pour mériter celle de bon, qu'on ne les rencontre, que fort rarement ensemble

A. Howe, « Corneille et ses premiers comédiens », dans Revue d'histoire littéraire de la France, 2006.

, , p.525

A. Howe, Corneille et ses premiers comédiens, p.522

S. Chaouche, , p.28

. Gamaches, Agréments du langage réduit à leurs principes, cité par Sabine Chaouche, L'Art du comédien, p.28

, théâtre : ainsi chacun joue le rôle qui convient à son apparence physique, ce qui peut en imposait, ce qui lui a valu la raillerie de Molière dans L'Impromptu de Versailles : Il faut un roi qui soit gros et gras comme quatre, un roi, morbleu ! qui soit entripaillé comme il faut, un roi d'une vaste circonférence, et qui puisse remplir un trône de la belle manière

. Sa-«-taille-galante-»-fait-dire-À-cyrano-de-bergerac, Tallemant dit de lui : « Montfleury, s'il n'estoit point si gros, et qu'il n'affectast point trop de monstrer sa science, seroit un tout autre homme que luy 192 ». Baron s'acquitte bien du rôle du grossier, il « [?] n'avoit pas le sens commun ; mais si son personnage estoit le personnage d'un brutal, il le faisoit admirablement bien 193 . » Chappuzeau, note que chaque acteur est généralement destiné à un rôle qui lui est propre et dans lequel il peut exceller mieux que tout autre, ainsi « comme les talents sont divers, l'un n'est propre que pour le serieux, l'autre que pour le Comique, & Jodelet auroit aussi mal reüssi dans le rôle de Cinna, que Bellerose dans celui de Dom Japhet d'Armenie 194 ». Alan Howe note qu'il « est fort probable que ce fut pour mettre en valeur les talents de l'acteur Bellemore, spécialiste dans les rôles de capitaines fanfarons, que Corneille créa le personnage de Matamore 195 » dans L'Illusion comique. Il joua également ce rôle dans la comédie de Mareschal intitulée Le Véritable Capitan Matamore 196, A cause que ce coquin est si gros

«. Taille and . Francois, Il est de belle taille, quand l'homme ou femme est de hauteur et grosseur proportionnée. » (Jean Nicot : Le Thresor de la langue francoyse (1606). Galant « se dit aussi, Des choses. Il a l'air galant, la façon galante, l'esprit galant, les manieres galantes

, ou détails essentiels sur trois cent soixante tragédies et comédies ; ouvrage utile aux directeurs et entrepreneurs de spectacle, aux régisseurs, acteurs, a toutes les personnes chargées du service de la scène, Contenant 98 tragédies, vol.1, p.51

. Tallemant-de-réaux and . Historiettes, , p.777

. Tallemant-de-réaux and . Historiettes, Chap. « Mondory ou l'histoire des principaux comediens françois, p.776

L. T. Chappuzeau and . François, , p.123

A. Howe, « Corneille et ses premiers comédiens, p.527

. Voir-le-théâtre, . Bréal, and . Grand-amphi-littérature, , p.232

A. Howe, « Corneille et ses premiers comédiens, p.522

J. Clement, L. A. Bernard, J. Porte, A. Dramatiques, V. Paris et al., volumes). Tome III, Édition électronique d'Alexandra Dias Vieira, vol.1775, p.39, 2015.

L. Clément and . Porte, Anecdotes dramatiques, ibid

L. Clément and . Porte, Anecdotes dramatiques, Paris : Veuve Duchesne, 1775 (3 volumes). Tome III, Édition de Alexandra Dias Vieira, p.230, 2015.

, Pièces de Molière ; et comme il était entré dans le sens de ce fameux Auteur, par qui il avait été instruit, il y réussissait parfaitement, Celui qu'il représentait dans les Femmes Savantes, Mde. Jourdain, dans le Bourgeois Gentilhomme ; et Mde. Jobin, dans la Devineresse, lui ont attiré l'applaudissement de tout Paris. » (Clément et La Porte, Anecdotes dramatiques, ibid, p.230

L. Clément and . Porte, Anecdotes dramatiques, p.224, 2015.

. César, Calendrier électronique des spectacles sous l'ancien régime et sous la révolution

L. T. Chappuzeau and . François, , p.124

L. T. Chappuzeau and O. François, Et n'ayant guére de pareilles, Charme les yeux, & les oreilles, Par sa Voix, & par ses Appas Que toutes chanteuses n, p.196

. Robinet-loue-m-lle-de-molière-qui-joue-le-rôle-de-psyché-dans-la-pièce-Éponyme, Dont l'air, la grace, la manière, L'esprit, & maints autres Attraits Sont de vrais céphaliques 213 Trais : Et qui, d'ailleurs

U. Floridor, Et même pour ceux dont le physique n'est pas assez avantageux pour plaire, la grâce de leur jeu semble largement combler ce manque auprès de leur public : Mondory, [?] n'estoit ni grand ni bien fait, cependant, il se mettoit bien, il voulait sortir de tout à son honneur, et pour faire voir jusqu'à où alloit son art, il pria des gens de bon sens, et qui s'y connaissoient, de voir quatre fois de suite La Mariane. Ils y remarquerent toujours quelque chose de nouveau, aussy pour dire le vray, c'estoit son chef-d'oeuvre, et il estoit plus propre à faire un heros qu'un amoureux. Ce personnage d'Herode luy cousta bon

. Bordelon, Diversitez Curieuses pour servir de récréation à l'esprit, U. Coustelier, 1694, l'abbé Laurent Bordelon, d'après Barbier, vol.1, pp.1-2

L. T. Chappuzeau and . François, , p.197

H. Tallemant, , p.778

C. Robinet, , p.83

C. Robinet, , p.83

S. Le-dictionnaire-de-l, Académie française 1 ère Édition (1694), CEPHALIQUE est un « adj. Qui appartient à la teste. », et « Trait, se dit [?] Des beaux endroits d'un discours, de ce qu'il y a de vif, & de brillant dans une pensée

C. Robinet, , p.84

, Il encensait également les autres acteurs et actrices de la pièce qui interprétaient leurs rôles à merveille : Mad'moiselle Marote, aussi, Y fait, non pas coussi, coussi, Mais d'une façon sans égale, Le Sieur Desurlie est Adon

, Et tant de geste, que de ton, S'aquitte, dessus ma parole, Pareillement, bien, de ce Rôle 223

L. Dans-sa-lettre-À-maucroix and . Fontaine, décrit la fête de Vaux, et admire l'habileté et la beauté des actrices, notamment la Béjart : Nymphe excellente en son art, Et que pas une ne surpasse. Aussi récita-t-elle avec beaucoup de grâce Un prologue

. Tallemant-de-réaux and . Historiettes, , vol.7, p.1524

. Poisson, Réflexions sur l'art de parler en public, op.cit, p.7

C. Robinet and L. Théâtre, Opéra vus par les gazetiers Robinet et Laurent (1670-1678), textes établis, présentés et annotés par William Brooks, p.33, 1993.

I. Robinet, , p.33

. Parfois, et même quand nos comédiens présentent un défaut physique quelconque, cela peut leur servir davantage à bien accomplir leurs rôles de roturiers dans les pièces comiques

, Jodelet parle du nez, pour avoir esté mal pansé de la verolle, et cela luy donne de la grace 226

. Gros-guillaume, « avoit une figure si plaisante, qu'en ne pouvoit s'empescher de rire en la voyant, vol.227

, Bien que plusieurs de nos comédiens du XVII e siècle jouent aussi bien les rôles tragiques

, les hommes supérieurs et doués d'une exceptionnelle noblesse d'âme « portent » tout leur corps convenablement à ce qu'ils sont

, Liste des pensions pour l'année 1663. Remercîment au Roi. La Critique de l'École des femmes. Extraits des Mémoires publiés dans le, Nouvelle Édition sous le dir. de M. AD. Regnier, p.100

. Poisson, Réflexions sur l'art de parler en public, p.9

H. Tallemant, , p.778

I. Tallemant, , p.778

«. Baron,

. Rodrigue,

, ouvrage utile aux directeurs et entrepreneurs de spectacle, aux régisseurs, acteurs, a toutes les personnes chargées du service de la scène, Contenant 98 tragédies, vol.1, p.50

S. Cité-par and L. Chaouche, , p.29

L. De and C. , Vacationes autumnales, vol.1620, p.31

, Qu'en est-il alors du roi de La Bague de l'oubli dont le visage pâlit dans « un prompt changement » (V, sc. dernière), et comment traduire sur scène la forte réaction de Léonor aux « sens ébahis » (sc. Dernière) devant la découverte du roi de sa trahison ? De même pourAmerine dans Ligdamon et Lidias qui

, est censé pâlir « mortellement » en venant annoncer à son amante la demande du mariage que lui propose le roi ? PALAMÈDE. Ah ! Madame. ROSÉLIE. Quoy donc ? Quelle triste nouvelle Seme sur vostre front cette pasleur mortelle ? (II, 3) Ou encore de Rosélie qui sent une peur meurtrière qui lui « glace le coeur » : Ah ! ma Canope, une certaine peur Me court par tout le sang et me glace le coeur (II, 1) le roi ? ROSÉLIE. Et mon père en a pris cette grande tristesse. N'as-tu pas là dedans remarqué sur son teint La nouvelle douleur dont son coeur

, Je doute furieux 234 , saisi, triste, interdit, De ce qu'en ce penser ma mémoire me dit

, Acaste dans la même pièce traduit son amour pour Isabelle en des termes un peu trop forts pour déboucher sur une véritable représentation : Écoute, au même instant que parut à ma vue, Cette jeune beauté de tant d'attraits pourvue, D'un désordre soudain mes sens furent troublés, Mon esprit interdit, mes yeux comme aveuglés, Et je ne voyais rien qu'une douce lumière Qui m'avait ébloui de sa clarté première, Mais quel ordre, bons Dieux ! et quel raisonnement Est égal en douceur à ce dérèglement

, Je brûle de la voir, et, l'abordant

, Près d'elle, je sens naître un désordre secret Qui confond mes pensers, et qui me rend muet. Il semble que ma langue à son abord se lie

, Ce que j'ai médité, la voyant, je l'oublie

, Je la quitte confus, je rêve tout le jour

, Fut un ravissant Mortel, Dedans les Rôles de Tendresse, Où chacun l'admiroit

. De-même-pour-monsieur-de-champmeslé, un personnage d'un naturel doux, vraisemblablement plus proche de sa propre nature, que dans celui d'un furieux. Selon les témoignages de Robinet, son rôle de Mars dans Les Amours de Vénus et d'Adonis ne lui convient pas, tellement bien qu'il reconnaisse la qualité de son jeu

. Ainsi, . Le-charisme-d'un, and . Roi, La Torriliére qui a joué le roi dans Psyché a « [?] l'air d'un Héros, / Dans son geste, & dans ses propos 237 ». Par souci de vraisemblance, le corps de l'acteur doit être naturellement propre à représenter un roi « de la bonne manière ». De même pour celui qui

, La représentation se heurte à un autre problème de nature purement physique, celui du redoublement du corps d'un personnage, notamment dans le cas des pièces à sosies, ou dédoublement du corps dans le cas des pièces à travestissement en personne d'un autre sexe : Dans les pièces à sosies, si la question du dédoublement du corps est réglée dans l'espace textuel fictif, elle est loin de l'être sur scène

C. Robinet, Le Théâtre et l'opéra vus par les gazetiers Robinet et Laurent, op.cit, p.27

C. Robinet, , pp.33-34

C. Robinet, , pp.84-85

. L'abbé-d'aubignac, Première Dissertation concernant le poème dramatique, à Madame La duchesse de R

C. Dubreuil, . Sophonisbe, . Mairet, . Scudéry, and . Corneille, , p.214, 2008.

D. Mais and . Grâce, sois juge équitable, fais que ta censure soit fille de la charité et n'en pas de l'envie ; et surtout examine-toi pour m'examiner ; juge-toi pour me juger

, connais tes forces pour voir ma faiblesse et ne te mêle que de ce qui tu sais bien

, autrement je me montrerai, comme ce fameux peintre, pour dire : '' Ne sutor ultra crepidam 268

L. P. Scudéry, . Déguisé, and . Paris, Chez Augustin Courbé, imprimeur et libraire de Monsieur Frère du Roi, dans la petite salle du Palais, à la Palme, p.1636

L. P. Georges-de-scudéry, L. Déguisé, and . Mort-de-césar, Société des textes Français Modernes, 2 e édition critique publiée par Éveline Dutertre et Dominique Moncondh'huy, p.73, 1992.

«. Cordonnier, Apelle de Cos est un peintre grec du IV e siècle avant Jésus-Christ. Sa biographie nous est essentiellement parvenue grâce aux Histoires naturelles de Pline l'Ancien, au livre Sur le sujet des passions telle que la folie, le texte théâtral reste généralement indécis : prenons l'exemple de La Bague de l'oubli où l'on ne peut même pas juger si les effets de la folie sont comiques ou non, Les gestes du roi, pris dans sa folie sont-ils ridicules, ou font-ils plutôt peur ? Que voit-on

. Reste-À-souligner-que-la-complémentarité-demeure-vitale-entre-le-texte, aucun d'eux ne semble pouvoir réussir sans l'autre : tous les témoignages de l'époque soulignent d'ailleurs que le succès des pièces est dû respectivement à la beauté des vers aussi bien qu'à l'excellence des comédiens : rapportant les succès de la pièce de Boyer, L'Heureux Policrate (1670), le gazetier Robinet note que : D'ailleurs, sans que l'Autheur, je flate, Des beaux vers de son Policrate, Sont tous heureux, tous fortunez, Et magnifiquement, tournez

J. ,

. Sans, Autheur je flate, Le Nom d'Heureux à Policrate, p.275

. Au-théâtre, les pièces n'acquièrent tout leur intérêt que de cette conjonction, voire de cette complémentarité entre le texte et la scène, entre le récit et le jeu corporel, entre la parole et les gestes, car faire dominer à la scène le langage articulé ou l'expression par les mots sur l'expression objective des gestes et de tout ce qui atteint l'esprit par le moyen des sens dans l'espace, c'est tourner le dos aux nécessités physiques de la scène et s

B. Burrichter and L. , Mouvement et comique dans l'espace théâtral du XVII e siècle, édité par Eva Erdmann et Konard Schoell, p.34, 2006.

R. Charles, Le Théâtre et l'opéra vus par les gazetiers Robinet et Laurent (1670-1678), textes établis, présentés et annotés par William Brooks, vol.17, p.26, 1993.

A. Artaud, . Oeuvres, L. Iv, . Théâtre, L. Son-double et al., , p.68, 1978.

, Qu'on y chante les crimes de Jupiter, ou qu'un berger soit le juge de Junon, de Venus & de Minerve ; vous n'en sentez aucune peine. N'est -ce pas encore une honte, qu'un infâme & un scelerat de profession fasse le personnage d'un Dieu ? ou qu'un corps devoüé à l'impureté, & qui à force de se contrefaire, s'est rendu habile dans son Art, represente une Minerve ou un Hercule ? La Majesté n'est-elle pas violée, Les Théâtres ne mettent -ils pas au jour tout ce que vos Dieux ont fait de plus honteux

, Si Tertullien s'insurge contre « ces jeux criminels et abominables 285 » des païens, c'est justement parce qu'ils célèbrent leur « divinités exécrables 286 » (Vénus et Bacchus), « ces deux démons de libertinage, & de l'ivrognerie sont si étroitement unis, qu'ils semblent avoir conjuré ensemble contre la vertu 287 ». Selon l'auteur latin, les deux divinités

L. Platon and I. République, Société d'édition "Les Belles-lettres, vol.394, pp.604-610, 1923.

«. Quant-au-spectacle, qui exerce la plus grande séduction, il est totalement étranger à l'art et n'a rien à voir avec la poétique, car la tragédie réalise sa finalité même sans concours et sans acteurs. De plus, pour l'exécution technique du spectacle, l'art du fabriquant d'accessoires est plus décisif que celui des poètes, Traduction R. Dupont-Roc et J. Lallot, vol.50, issue.15, 1980.

. Tertullien, Apologétique de Tertulien ou Défense des premiers Chretiens contre les calomnies des Gentils avec des notes pour l'éclaircissement des faits & des matieres, seconde édition, à Paris, chez Jacques Collombat, imprimaire ordinaire du Roy, & de feuë Madame la Dauphine, 1715, p.100

. Tertullien, Traités de Tertulien sur L'Ornement des Femmes, les Spectacles, le Baptême, & la Patience. Avec une lettre aux Martirs traduits en François, Chez Rolin Fils, vol.1733, p.167

T. Tertullien and I. De-tertulien, , p.184

T. Tertullien and I. De-tertulien, , p.184

T. Tertullien and I. De-tertulien, , pp.184-185

J. Schmitt, La Raison des gestes dans l'Occident médiéval, Paris, Gallimard nrf, p.262, 1990.

T. Tertullien and . De-tertulien, , p.206

. Tertullien, Apologétique de Tertulien, p.102

A. Tertullien and . De-tertulien, , p.102

«. Si-donc-nous-préservons-notre-gosier, quelle raison majeure de tenir ces organes plus nobles que sont nos yeux et nos oreilles à l'abri de plaisirs consacrés aux idoles et aux morts ! Car ces plaisirs ne transitent pas par les intestins, mais ils se répandent jusque dans l'esprit et dans l'âme, dont la pureté importe plus à Dieu que celle de nos intestins, Tertullien, Les Spectacles (De Spectaculis), texte traduit par Marie Turcan, p.221, 1986.

, ne sont autre chose que de malins esprits, c'est-à-dire des démons. D'où il paroît manifestement, que les actions théâtrales dont nous parlons, sont consacrées à l'honneur de ceux qui se sont couverts, pour ainsi dire, du nom de leurs inventeurs : et par conséquent que ces exercices sont idolâtres : puisque ceux qui en sont les auteurs, passent pour de Dieux. Je me trompe ; je devrois avoir dit d'abord que ces exercices ont une origine bien plus ancienne. Ce sont les démons, qui prévoyant dès le commencement, que le plaisir des spectacles seroit un des moyens les plus éficaces pour introduire l'idolâtrie, « Mais nous n'ignorons pas que ceux qui ont tâché de contrefaire la divinité sous des noms empruntés, et sous des simulacres nouveaux

L. Tertullien and . Spectacles, De Spectaculis), texte traduit par Marie Turcan, Les Éditions du CERF, pp.294-295, 1986.

, Goetschel Jacques, « Les Pères de l'Église : la tentation du théâtre », dans Études théologiques et religieuses, p.5, 2007.

G. Jacques and . Les-pères-de-l'église, , p.4

L. Tertullien and . Spectacles, Beaucoup plus proche de l'époque de nos textes, Les Éditions du CERF, p.243, 1986.

P. , assister aux spectacles où le corps est l'objet afin de préserver la « pureté » de son âme des tentations de la chair, car, [?] toutes ces assemblées ténébreuses attirent ordinairement les vices & les péchez qui régnent en une ville, les jalousies, les boufonneries, les railleries, les querelles, les folles amours. Et parce que leur appareil, leur tumulte, & la liberté qui y domine, échauffent l'imagination, agitent les sens & ouvrent le coeur au plaisir : Si le Serpent vient souffler aux oreilles une parole sensuelle

, auteur stigmatise l'immoralité des dieux païens et prêche également contre toutes les oeuvres de la chair susceptibles d'éloigner l'homme du salut divin et de le chasser du « Royaume de Dieu », il est alors nécessaire, prêche-t-il, de s'éloigner [?] des adultères, des fornications, des impuretés, des excez, des superstuitez, services des Idoles, empoisonnemens, inimitiez, contentions, jalousies animositez, [?] yvrogneries, gourmandises et choses semblables, de quoy [?] tous ceux qui seront coupables ne possederont point le royaume de Dieu 300 . la vertu et du salut. Il lance aux Romains : « C'est sur l'ordre de vos dieux, et non par les vices des hommes qu'ont été institués à Rome les jeux scéniques, spectacles, de turpitudes, débordement de mensonge 301 ». Saint Augustin condamne âprement cette « contagion des corps 302 » d'un peuple « seulement accoustumé à l'escrime des Gladiateurs 303 », qui n'a point d'autre divertissement que « cette douce folie de la scène, Que ce soit dans Les Confessions, vol.304

, Introduction à la vie dévote, revue, corrigée de nouveau et augmentée de la Manière de dire dévotement le chapelet et le rosaire et de bien servir la Vierge, pp.363-364

. Saint-augustin and . De-la-cité-de-dieu, , pp.414-415

L. Cité-de-dieu, . Cd, . Par-gérard, and . Ferreyrolles, Augustin au XVII e siècle, actes du Colloque organisé par Carlo Ossola au Collège de France les 30 septembre et 1 er octobre 2004, textes réunis par Laurence Devillars, p.85, 2007.

. Saint-augustin and . De-la-cité-de-dieu, , p.33

. Saint-augustin and I. De-la-cité-de-dieu, , p.33

O. Corneille, .. G. Couton, . Ii, and G. Paris, Bibliothèque de la Pléiade, p.270, 1984.

. Dans-théodore,

O. Molière, G. Complètes, I. Couton, and G. Paris, , p.886, 1971.

F. Garasse, La Doctrine curieuse des beaux esprits de ce temps ou pretendus tels contenant plusieurs maximes pernicieuses à l'Estat, à la Religion & aux bonnes Moeurs, pp.489-490, 1971.

, Le père Garasse peint ses adversaires comme étant des hommes gras et ronds : « Le gros homme Martin Luther [?] cet homme basty de chair & de sang [?] pouvoit demeurer cinq ou six heures en table ? » (Garasse, Doctrine Curieuse, op.cit, « Epicure, p.491

R. Grousset and L. Libertins, OEuvres posthumes, Essaies et poésies, recueillis et publiés avec les notices de par R. Doumic et P. Imbart de la Tour, p.75, 1886.

. Naudaeana and . Grousset, Les libertins », dans OEuvres posthumes : Essaies et poésies, op.cit, p.75

. Naudaeana and . Grousset, Les libertins », dans OEuvres posthumes, p.75

V. Théophile-de, 1626) contestait dans Le Parnasse Satyrique(1625) la dureté de la vie austère exigée par l'Église, et fait appel aux plaisirs, à l'amour et à l, 1590.

, mais qui sont ou métaphoriques ou allegoriques, en sorte que l'auditeur, s'il veut, peut dissimuler de les entendre et que l'oreille les admet sans s'en scandalizer. Cela s'appelle en cette Cour envelopper les ordures, c'est-à-dire les desguiser sans les rendre mesconnoissables, « Les sales amours se traitent mesmes avec des paroles honnestes et l'on voile les turpitudes des pensées de termes qui les signifient bien, pp.684-85

, Nous reviendrons sur ce point avec La Critique de L'École des Femmes de Molière

. Uranie and . Dans-la-critique-de-l, École des Femmes, avance dans sa défense de Molière que tout le problème demeure dans l'interprétation que fait la Comtesse de la pièce et non dans la comédie en elle-même : « URANIE. -Il faut donc que pour les ordures, vous ayez des lumières, que les autres n'ont pas : car pour moi je n'y en ai

M. Jeanneret and «. &. , Envelopper les ordures, Érotisme et libertinage au XVII e siècle », article paru in Littératures classiques, pp.157-168, 2004.

C. Qui, par les italiques, mettons ici en relief le mot « âmes

, contemporaine des progrès accomplis par la dévotion aisée comme des diverses formes de libertinage, la pastorale fait interagir dans l'espace de la fiction les systèmes de valeurs véhiculés par ces deux courants de sensibilité, en interroge le bien-fondé comme les limites

, Quel que soit leur rang social, les héros et héroïnes de la pastorale et de la tragi-comédie se livrent alors volontiers au plaisir de la chair augmenté de la douceur du badinage amoureux

, Chez Mairet, et dans plusieurs de ses pièces, s'étale une sensualité ardente et franche

, L'attirance des sens semble mouvoir bien des personnages-héros de ses pastorales

. Sylvie, permet à son amant de prendre quelques baisers sur son « sein d'albâtre » (v. 474), et l'amant se laisse emporter au ravissement dans une sorte d'effusion sensuelle très explicite : THÉLAME. Donne-moi, je te prie, une amoureuse oeillade, Tire-moi seulement un de ces chauds regards

, Souffre sans murmurer que ma bouche idolâtre Imprime ses baisers dessus ton sein d'albâtre. Ô transports ! ô plaisirs du crime séparés, Où voulez-vous ravir mes esprits égarés, Mon Âme, mon Soleil, mon Ange tutélaire ? Ha ! ta douceur me tue à force de me plaire, Mes sens évanouis d'aise me vont quitter

C. Mazouer, Le Théâtre français de l'âge classique. Tome I : Le premier xvii e siècle, p.80, 2002.

C. Mazouer, Le Théâtre français de l'âge classique, ibid, p.91

J. Van-eslande and L. , , pp.3-4, 1999.

C. Qu, il soit possible auprès de tant d'appas, De vivre, de les voir

, Va Comte, parle-lui, soulage mon martyre

M. ,

, Ces propos peu élevés sont, certes, de mauvais aloi dans la bouche d'un souverain et sa sensualité vire par moment au comique : à l'écart langagier, s'ajoute alors la différence d'âge

, roi mime bien son abaissement moral : le souverain semble par moments s'oublier pour se transformer en un simple coureur des jupons, prêt à tout sacrifier pour le plaisir d'une nuit. On le voit alors dominé par son désir et cherchant à l'assouvir si précieux : LE ROI. Que te saurais-je Comte

, Divisons entre nous, mes biens et ma puissance, Et de cette beauté m'acquiers la jouissance

. Le-roi and . Du-comte,

. Approche, puis-je avecque justice Punir un Criminel dont je deviens complice

, Moi qui sens que mon coeur incline à son forfait, Qui commets de désir

. Ha-!-comte-le-beau-crime, avec quel artifice Ne voudrais-je en pouvoir mériter le supplice ?

, Que ta conquête est riche, et que la violence Dont on peut t'acquérir est une belle offense

. La-comédie-d'isaac-de-benserade, Iphis et Iante reste, cependant, l'une des pièces les plus osées en termes d'érotisme : non seulement parce qu'elle traite précocement le problème de l'homosexualité féminine, comme nous le verrons, mais également parce que le plaisir sexuel reste au centre des préoccupations de la pièce

, Dans la tragi-comédie Clitandre, Rosidor trouve convenable d'user d'un peu de force pour baiser sa Caliste qui vient de s'installer sur son lit, car, selon lui, les baisers « n'en sont que plus doux étant un peu forcés 342 » : ROSIDOR. Que dirai-je sinon que pour un tel délit On ne m'échappe à moins de trois baisers d'amende ? CALISTE. La gentille façon d'en faire la demande ! ROSIDOR, Les premières pièces de Corneille, restent cependant légères et enjouées, avec une touche de grivoiserie appréciable

M. Autrement, . Souci, and . Tu-sais-comme-j'en-use, V, 3) sa maîtresse : ROSIDOR. Tu chercherais bientôt moyen de t'en dédire, Ton sexe qui défend ce que plus il désire, Ne dissimulons point

, L'édition de 1632 343 présente ainsi une très grande liberté par rapport aux éditions plus tardives 344 (1660, 1663, 1688) : à partir de l'édition de 1660 345 de sa tragi-comédie, qu'il affecta au reste de mépriser

. Rosidor,

. Clitandre-ou-l'innocence-délivrée, F. Paris, and . Targa, , p.1632

, Nous nous sommes référés ici à l'édition de 1663 (ibid.) et à celle de 1688 de Clitandre parue dans, pp.1689-1692

P. Théâtre-de, . Corneille, I. ]. Partie-i-[ii, C. Paris, and . Augustin-courbé-et-guillaume-de-luyne, Nous nous sommes référés ici à l'édition de 1663 de la pièce, 1663.

, pudique et contrôlée que célèbrent les moralistes, l'on peut ainsi rencontrer dans notre corpus des amoureuses peu conformes à cette image stéréotypée de « l'honneste femme », où la dame apparaît moins retenue, plus libre et entreprenante, faisant elle-même des avances à un amant qui, dans plusieurs cas

L. Cléonice-de-l'hypocondriaque, s'offre volontiers à Cloridan après qu'il l'a sauvée des mains de l'irrespectueux Lysandre, et lui déclare son amour (II, 3). Clarice, de La Veuve, engage un « libre entretien » (III, 8) avec Philiste et semble heureuse de pouvoir enfin jouir de ses « amoureuses tendresses » (III, 8) loin de « ces respects farouches » qui N'exercent plus sur nous de secrètes rigueurs, L'amour est maintenant le maître de nos bouches Ainsi que de nos coeurs

, La jeune amoureuse rassure son galant, surpris de sa déclaration, en rappelant que sa condition de veuve lui permet une telle liberté : CLARICE. Quelqu'un a-t-il à voir dessus mes actions Que prescrire une règle à mes affections ? Veuve, et qui ne dois plus de respect à personne Puis-je pas disposer de ce que je te donne

. Dans-la-comédie-des-tuileries, audace » de Florine imposant son amour à Aglante devient comique et participe à la grâce de la pièce, surtout quand la jeune fille interprète à sa guise le refus d'Aglante, déjà amoureux d'une autre : FLORINE. Bien moins que votre esprit ne veut s'imaginer. Mon naturel est vain, je me flatte moi-même : Quand on m'entretient mal, je présume qu'on m'aime. Je crois voir aussitôt un effet de mes yeux

, Je vous estimerais envieux de ma gloire Si vaincu par mes yeux, vous cachiez ma victoire. Parlez donc hardiment du feu que vous sentez, Ne soyez point honteux des fers que vous portez

B. Isaac-de, Iphis et Iante, p.37, 2000.

S. Wahl-elisabeth, Invisible relation: Representations of female Intimacy in the Age of Enlightenment, p.63, 1999.

, On ne peut affirmer ni le succès de la pièce ni son échec, puisque les recherches effectuées sur sa réception au théâtre restent décevantes 360 , malgré quelques témoignages peu flatteurs comme celui du Duc de la Vallière notant que : Ce mariage ridicule se célèbre, et l'on se doute bien de ce qui arriva la première nuit des noces

, Quelle était la réaction du spectateur de l'époque ? Scandale ? Peut-être admiration ou plaisir ? Tout ce que l'on sait est que la pièce a sombré dans l'oubli et n'a pas été rééditée depuis l'édition de 1637 et ne figure même plus dans l'oeuvre poétique de Benserade. Quoi qu'il en soit, Iphis et Iante avec le travestissement sexuel d'Iphis permet

. Ergaste, Qui ne s'étonnerait d'une amour de la sorte ? Et qui n'admirait une flamme si forte ? Je ne sais plus qu'en croire, et je ne puis juger Si j'ai sujet d'en rire, ou de m'en affliger, Quand je vois qu'une fille en aime une comme elle, Et fait naître en son coeur une flamme nouvelle

, Il s'agit bel et bien d'une transgression de l'ordre naturel comme le souligne Ergaste, mais aussi des lois divines et sociales. Cet amour fort et sincère entre deux femmes, mais contre nature, fait rire Ergaste qui ironise sur la descendance de ce « beau couple

, Les mêmes craintes sont envisagées de façon beaucoup plus angoissée par Télétuze, la mère d'Iphis, qui, consciente de l'incapacité physique de sa fille déguisée en homme et à laquelle on a donné une éducation de garçon, à assumer « les fonctions » du mâle, s'oppose à la réalisation de son mariage

A. Verdier, ». Préface, and . Dans-isaac-de-benserade, Iphis et Iante, ibid, p.16

L. Vallière and . De, Bibliographie du théâtre français depuis son origine, Dresde, vol.II, p.543, 1768.

, Son identité masculine d'emprunt ne pourrait en aucun cas lui garantir des capacités viriles pour accomplir ses devoirs conjugaux envers son épouse : Pense à ce que tu fais, règle ta passion, Cherche un objet plus propre à ton affection, Fuis la beauté d'Iante, et tâche à t'en distraire, Pour t'être trop semblable, elle t'en est contraire Cesse de rendre hommage à ses divins appâts, La nature, Elle n'hésite pas à la rappeler à l'ordre en lui rappelant sa réalité sexuelle

. Iphis, une sensibilité d'homme, s'apprête néanmoins à consommer le mariage organisé, pour ne pas, sentimentalement parlant, décevoir Iante et parce qu'elle n'a pas le coeur de renoncer à elle. La nuit de noces ayant révélé la réalité physique d'Iphis à sa jeune épouse. La première scène de l'acte V, au lever du jour, constitue une surprise car Iante, contre toute attente, confesse malgré sa déception, qu'elle trouve du plaisir dans cette union et que si l'on ne riait pas d'elle

, Ce mariage est doux, j'y trouve assez d'appâts Et si l'on n'en riait, je ne m'en plaindrais pas : Je n'aurais pas regret qu'on nous joignît ensemble

L. Plaisir and . Qu, elle puisse s'épargner les suites des interdits et des contraintes sociaux-religieuses qui frappent son mariage. Le refus d'Iante pour Iphis n'est donc pas physique, il est plutôt d'ordre social et religieux. La jeune épouse est tiraillée entre les forces du plaisir, de l'amour et de la loi

C. De-son, Mais la possession me ravissait aussi, Et quoique mon ardeur nous fût fort inutile, J'oubliais quelque temps que j'étais une fille, Je n'ai reçu jamais tant de contentements, Je me laissais aller à mes ravissements, D'un baiser j'apaisais mon amoureuse fièvre Nous avons vu que Mairet avait composé les hardies Galanteries du Duc d'Ossonne. la comédie avait été représentée en 1632, semble-t-il, mais elle ne fut publiée qu'en 1636, Iphis semble largement partager ce plaisir, au point d'oublier par moment sa nature féminine : IPHIS. Et je ne fus jamais si triste et si ravie, Son mécontentement me donnait du souci

, Scudéry trouve encore d'autres sujets pour s'indigner : un Roi caresse cette impudique ; son vice y paraît récompensé ; la vertu semble bannie de la conclusion de ce Poème ; il est une instruction au mal, un aiguillon pour nous y pousser ; et par ces fautes remarquables et dangereuses, directement opposé, aux principales règles Dramatiques. [?] Aristote (dis-je) veut en sa Poétique, que les moeurs représentées dans l'action de Théâtre, soient la plupart bonnes : et que s'il y faut introduire des personnes pleines de vices

. Scudéry and . Qu, Aristote parle de la tragédie et non pas de la tragi-comédie? Au reste, on aurait bien pu se scandaliser, au même égard, de la grande sensualité de la Sophonisbe de Mairet, et du baiser que l'héroïne et Massinisse échangent sur scène

. Scudéry-va-jusqu'à-Écrire, Leur seconde conversation, est de même style que la première, elle lui dit cent choses dignes d'une prostituée, pour l'obliger à battre ce pauvre sot de Don Sanche 365 ». Si Chimène rougit de ses propos aussitôt qu'ils sont proférés 366 , c'est cru : toute la Cour arrive ; et c'est devant cette grande assemblée, que Dame Chimène lève le Masque ; qu'elle confesse ingénument ses folies dénaturées ; et que pour les achever, voyant que Rodrigue est en vie

. Sire, quelle apparence a ce triste Hyménée ? Qu'un même jour commence et finisse mon deuil, Mette en mon lit Rodrigue

O. Scudéry, . Sur-le, and . Cid, Ensemble l'Excuse à Ariste et le Rondeau, Paris, aux dépens de l'auteur, 1637, p.24

O. Scudéry and . Sur-le-cid, , pp.25-26

O. Scudéry and . Sur-le-cid, , p.59

«. Chimene, Adieu : ce mot lâché me fait rougir de honte

O. Scudéry, . Sur-le, and . Cid, , p.60

O. Scudéry and C. Sur-le-cid, , pp.62-63

, S'ils s'adressent également aux hommes, ces traités restent, cependant, majoritairement destinés au « beau sexe », auquel on s'est efforcé de montrer le comportement convenable afin de régulariser les abus. L'idée directrice de ces traités est que pour être reconnu dans le monde, et éventuellement accéder à une position de pouvoir, il est nécessaire de contrôler et voiler la nature, c'est-à-dire de masquer son corps, ne pas laisser voir sa sensualité et dissimuler ses appétits. Les jeux du sexe continuent, bien sûr, à animer la cour et les salons tout au long du siècle mais ils sont ritualisés et couverts par le secret. Peut-être vaut-il mieux, L'Honneste homme 372 » et même bientôt « L'Honneste fille 373

, Du Bosc annonce déjà et depuis l'Avertissement de la troisième partie de son Honneste Femme (1632), qu'honnêteté et pratique les agitations : Il faut prendre garde que l'extérieur ne nous descrie, & se representer, qu'il n'y a gueres des mouvemens du corps, qui ne soient un prejugé de ceux de l'ame. Le Sage aussi bien que l'Orateur doit avoir soin de son action & de son geste. La legereté de nostre esprit paroist en celle de nostre maintien, Bien qu'il soit connu pour ses positions novatrices sur l'éducation féminine 374 , et pour ses écrits polémiques contre le jansénisme, l'abbé

, Si ces conseils sont valables également pour les hommes, ce sont surtout les femmes qu'ils visent : celles-ci ne doivent pas se montrer légères ni coquettes, bannir les amours frivoles et la mort, puisqu'il ne se contente pas d'avilir l'âme

D. Bosc and J. , 1664 ?), L'Honneste femme, p.1632

, Nicolas (1596 ? -1646), L'Honneste-homme, ou L'art de plaire à la cour, Faret, p.1630

F. Grenaille, . De-;-l'honneste-fille, J. Paris, and . Paslé, , pp.1639-1640

H. Porré and . De-la-femme, épouse soumise : les idées de l'Abbé du Bosc, de mademoiselle de Scudéry et de madame de Maintenon sur la femme comme lectrice », dans Lectrices d'Ancien Régime, vol.11, pp.567-573, 2003.

D. Bosc and J. , 1664 ?), L'Honneste femme, p.1636

D. Bosc, L. Jacques, and I. 'honneste-femme, , pp.92-93

J. Du-bosc and L. Femme, Troisième édition, revue, corrigée &augmentée par L'Autheur, à Paris, p.364, 1635.

, Que leurs cheveus ne peuvent cacher leur gresse qu'avec la poudre : Que leurs visages basanez, après s'estre savonez à la fontaine de l'alambic, cherchent du vermillon affin que leur couleur mourante ne paroisse ; Mais vous ne considerez pas qu'en ces occupations vous remplissez des cruches percees, comme les Danaïdes, « Il est vray que vos corps demandent tous les jours la charité d'une pomade de senteur, pour corriger le defaut de leur infection, pp.59-64

J. Serre, Le Reveille-matin des Dames, à Bruxelles, chez Philippe Vleugart, pp.49-50, 1671.

J. Serre, c'est ce qui m'afflige davantage, que ce mal estant si grand, on le regarde mesme pas comme un mal, & que lors qu'on represente un crime aussi grand que celuy de l'adultère, on n'entend que des applaudissemens, & des cris de joye. Ce n'est qu'une feinte, dites-vous, c'est pour cela mesme que ces personnes sont dignes de mille morts d'ozer exposer aux yeux de tout le monde, des desordres qui sont défendus par toutes les loix : Si l'adultère est un mal, Le Reveille-matin des Dames, à Bruxelles, chez Philippe Vleugart, vol.1671, p.122

L. D'aubignac and . Pratique-du-théâtre, , p.146

F. Hédelin-d'aubignac and L. Pratique-du-théâtre, , p.329

L. Pratique-du-théâtre and I. , , p.329

, la compagnie vise à la fois des buts charitables et ambitieux, tels que la fondation d'hôpitaux, le secours aux victimes de la guerre, mais aussi l'enfermement des mendiants, la lutte contre les Réformés, les hérétiques, les gens aux moeurs dépravées, le carnaval et les duels Elle devient la Cabale des dévots, qui n'hésite pas, au nom de l'intérêt du Ciel, à dénoncer publiquement les personnes coupables d'adultère, de blasphème, et de libertinage. Prenant la défense des intérêts de l'Église

, Nous reviendrons sur ce point avec l'Amphitryon de Molière

A. De-bourbon and . Prince-de-conti, Traité de la comédie et des spectacles, op.cit, pp.83-84

D. Dans-l'affaire-tartuffe and . Juan, Molière trouvait néanmoins des défenseurs à la Cour, y compris le roi. Plus tardivement dans le siècle, et avec l'avènement de Mme de Maintenon, favorite, puis épouse de Louis XIV, s'opérera un changement profond dans les attitudes

, ne paraît pas moins blâmable que l'héroïne cornélienne ; la jeune femme, dont on peut penser qu'elle n'a d'angélique que le prénom, n'a vraisemblablement pas reçu un accueil favorable lors des représentations qui ont suivi le Grand Divertissement Royal (juillet 1668et s'en vante, faisant l'apologie du plaisir, tandis que ceux de George Dandin, qui n'est pourtant qu'un riche paysan, pouvaient paraître fort censés car il prône pour la femme une grande austérité de vie : GEORGES DANDIN. Je veux que vous y fassiez ce que fait une femme qui ne veut plaire qu'à son mari. Quoi qu'en puisse dire, les galants n'obsèdent jamais que quand on le veut bien. Il y a un certain air doucereux qui les attire, ainsi que le miel fait les mouches

. Angélique, L. Moi, and . Chasser, Et par quelle raison ? Je ne me scandalise pas qu'on me trouve bien faite, et cela me fait du plaisir, vol.II

». Le-jugement-de-bourdaloue and . Selon-sainte-beuve, Le Cardinal se scandalise dans un sermon de l'indécence d'une héroïne qui ne peut être qu'Angélique : Le comble de désordre, c'est que les devoirs, je dis les devoirs les plus généraux et les plus inviolables chez les païens même, soient maintenant des sujets de risée. Un mari sensible au déshonneur de sa maison est le personnage que l'on joue 392 sur le théâtre : une femme adroite à le tromper est l'héroïne que l'on y produit

G. Couton and . Notice, Molière : Amphitryon, Georges Dandin, L'Avare, pp.114-115, 1971.

. Bourdaloue, Sermon sur l'impureté, cité par Georges Couton, « Notice », ibid, p.115

V. Bossuet and J. Bénigne, Maximes et réflexions sur la comédie, p.1690

L. Goussault, L. Portrait-d'une-femme-honneste, H. Lyon, and . Baritel, , pp.351-352, 1694.

A. De-bourbon and . Prince-de-conti, Traité de la Comedie et des spectacles selon la tradition de l'Eglise, tirée des Conciles & des Saints Peres, à Paris, Chez Pierre Prome, Avec privilège et approbation, 1667, 1629, 1666), pp.16-17

S. Chappuzeau, « Dessein de l'ouvrage », dans Le Theatre François divisé en trois livres où il est traité, I. De L'Usage de la Comédie. II. Des Autheurs qui soûtiennent le Theâtre, p.1674

S. Chappuzeau, L. T. François, and I. , , p.8

S. Chappuzeau, L. T. François, and I. , , p.8

S. Chappuzeau, L. T. François, and I. , , pp.9-10

L. , Aubignac note qu'« [?] il reste toujours dans l'esprit des Auditeurs beaucoup d'impressions dangereuses, capables d'affoiblir la pieté des uns et de flater l'impieté des autres. » (La Pratique du théâtre, op. cit, pp.326-327, 1996.

L. T. Samuelchappuzeau and I. François, , p.37

I. Samuelchappuzeau, , p.37

S. Chappuzeau, L. T. François, and I. , , pp.37-38

S. Chappuzeau, L. T. François, and I. , , p.59

S. Chappuzeau, L. T. François, and I. , , p.60

V. D. Perrodil, OEuvres choisies de Saint François de Sales contenant L'Introduction à la vie dévote, un choix de ses Lettres Spirituelles et Le Traité de l'amour de Dieu, précédé D'une Notice sur sa vie et ses écrits, p.108, 1843.

V. D. Perrodil, « Introduction à la vie dévote », in OEuvres choisies de Saint François de Sales, ibid., Troisième partie, p.127

, « Introduction à la vie dévote, OEuvres de Saint François de Sales, op.cit., Chapitre XII, p.109

V. D. Perrodil, « Introduction à la vie dévote », in OEuvres choisies de Saint François de Sales contenant L'Introduction à la vie dévote, un choix de ses Lettres Spirituelles et Le Traité de l'amour de Dieu, précédé D'une Notice sur sa vie et ses écrits, p.111

V. D. Perrodil, « Introduction à la vie dévote », in OEuvres choisies de Saint François de Sales, ibid., Chap. XVII, p. 121. aux sens interieurs, comme le plaisir de voir la beauté, d'ouïr une douce voix, de toucher

, François de Sales tenait à un langage simple, entretenait de nombreuses correspondances et son Introduction à la vie dévote était extrêmement lue, y compris par Henri IV, qui n'écartait pas, comme on sait, les plaisirs des sens

, Les traces d'une perception chrétienne des formes physiques de l'amour sont réparables

. Ainsi, L. Dans, . Persécutée, ;. De-rotrou, and . Le-roi, le roi refuse l'union de son fils avec Laure en invoquant son peu de vertu

. Enfin, Dont vous m'aviez si haut exalté la sagesse. Enfin vous apprendrez de l'usage et du temps, Combien il est trompeur d'abonder en son sens

C. Le-bruit-de-la-ville and C. Et-celui-de-la, Que mille avecque vous partageaient son amour. Si de tel bien toutefois, se partageant, se donne, Car ce qu'on a pour tous

L. Dans, Innocente Infidélité, du même auteur, Félismond finit par dédaigner Hermante auprès

, Hermante ne manque pas de pleurer sur son honneur perdu, rappelant implicitement la norme : HERMANTE. J'ai trop, j'ai trop régné sur un perfide coeur, Il faut qu'un autre objet enfin en soit vainqueur

V. D. Perrodil, « Introduction à la vie dévote, OEuvres choisies de Saint François de Sales, p.121

L. Dans, . De-molière, and . Mascarille, écarter le rival de son maître lance des rumeurs sur l'honneur de Célie : « MASCARILLE. / Elle fait la sucrée

. Prenez-cette-matoise, L. Lui, and . Main, Toute la ville en corps reconnaîtra ce zèle, / Et vous épouserez le bien public en elle. », (III, 2) et Lyandre, pris dans le piège, renonce aussitôt à l'idée de la prendre en mariage : « Mais, croyez-moi, cessez de craindre pour un bien / Où je serois fâché de vous disputer rien. / J'aime fort la beauté qui n'est point profanée

, Et mon amour en vain voudrait me l'obscurcir

, Et dans les mouvements d'une juste colère, Malheur à qui m'aura trahi. ALCMÈNE Allez, indigne époux

, Et l'imposture est effroyable

, C'est trop me pousser là-dessus

. Et-d'infidélité, Si vous cherchez, dans ces transports confus, Un prétexte à briser les noeuds d'un hyménée, Qui me tient à vous enchaînée

, Tous ces détours sont superflus : Et me voilà déterminée, À souffrir qu'en ce jour, nos liens soient rompus

. L'honorabilité-est-une-qualité-primordiale-chez-une-femme-de-haut-lignage and J. Lui-Être-fatale-;-et-c'est-pour-cela-que, Hypocondriaque de Rotrou, Cléonice dont l'honneur est menacé par la tentative de viol de Lysidor, se montre si reconnaissante envers Cloridan qui l'a sauvée d'entre les mains de son ravisseur qu'elle s'offre à lui en mariage, car son honneur forligné déshonorerait sa famille entière : CLÉONICE. Quelque si doux appas que cet honneur contienne, Le prix le plus parfait, si Cléonice est tienne

, Ainsi l'on rit à pleine gorge d'un vieillard cupide, le père d'Amélie, dans la pièce éponyme de Rotrou, car il semble plus préoccupé par la perte d'une dot qu'il attendait du mariage de sa fille avec le fortuné Éraste, que par la perte de son honneur après la fuite de celleci avec son amant : LE PÈRE. Ô sort injurieux ! Des ennuis si cuisants, M'étaient donc réservés pour la fin de mes ans, Si l'affaire de l'honneur féminin peut constituer la matière d'une intrigue sérieuse et sensible dans les tragi-comédies, il présente cependant un aspect plus gai, voire risible, dans les comédies

, Faut-il qu'en ce bonheur une fille indiscrète S'oppose aveuglément au bien que je souhaite

L. Certes, la seule composante ; la notion évolue pour englober tout ce qui relève du langage et de la retenue, non Soucieux de l'intégrité de l'honneur de leurs familles 416 , les vieillards de la comédie sont souvent ridiculisés, justement parce qu'ils sont « naturellement » hostiles au plaisir et à la vie. Bien qu'ils soient généralement dépassés et joués par le couple amoureux, ils se présentent néanmoins comme les gardiens de l'honneur de leurs filles. Don Sanche, le père de Léocadie, des Deux Pucelles, est l'un de ces personnages ridicules qui suscitent plus le rire que la compassion ; en surprenant sa fille « en habit de nuit », le vieillard éclate en invectives contre celle-ci et profère un discours non exempt de mots « incongrus » et propres à accroître le rire qu'il inspire, mais qui est bien là pour rappeler la norme : DON SANCHE. Que te dirai-je hélas ! fille

R. Rentre and . Lascive, et que ta passion, Me commette le soin de ta réception

R. Va, il t'ira bien cet objet de tes voeux

, le vieil homme avoue avoir toujours appréhendé les visites mondaines et les rencontres peintes aux couleurs de la civilité, mais qui constituent en réalité un vrai péril pour l'honneur des jeunes filles : DON SANCHE. Je m'étais bien douté qu'enfin tant des visites, De l'honnête entretien passeraient les limites

D. Dans-la-même-pièce, . Henri, and . De-théodose, provoque en duel un troisième barbon, le père d'Antoine, afin de sauver l'honneur de sa fille engrossée par le jeune séducteur, fils de ce dernier. L'emportement de ces vieillards, enflammés par l'idée de sauvegarder l'honneur de leurs familles, mais qui sont, à leur grand malheur

«. Ardonne and . Antoine, Don Louis donne même raison aux pères respectives de deux jeunes filles quand ils décident de le provoquer en duel : « Que moins taché que vous des crimes imputés, / Je viens faire raison à vos témérités. / Qu'en mon fils, comme ailleurs je déteste le vice, / Et que ma propre main en ferait la justice, » (V, 5). de pathétique, qui fait entendre quelque chose de leur message : DON LOUIS ADORNE, père d'Antoine. Ce bras est propre encor, à servir mon courage, Sa force passera la promesse de l'âge, Une juste colère, en un mourant Éson : Produira les effets d'une verte saison, Ce fer a quelquefois lâché des coups funestes, Chez les nobles, la question de la chasteté a certes des conséquences plus graves sur le sexe féminin, mais elle touche également l'honorabilité des hommes qui ont commis le délit et celui de leurs familles : dans Les Deux Pucelles de Rotrou, le père d'Antoine (qui a abusé de deux jeunes filles : Théodose et Léocadie)

D. Henri,

, Vous laissent le champ libre, allez, éloignez-vous. (V, 5) les séparer : ANTOINE. Mais quel autre spectacle à mes yeux se présente ? Deux vieillards, deux troncs d'os, dont la masse pesante, Semble pour se mouvoir, employer des ressorts, Se portent furieux à ces sanglants efforts ? (V, 6) cynique : Nous remarquerons seulement que l'auteur des Occasions Perdues semble n'avoir eu aucune idée des bienséances théâtrales, Mon âge me préfère, et je veux que deux coups

, Pour comble d'indécence, les reines s'y servent de mots obscènes que la populace même ne se permet jamais d'employer de sang-froid

, Cherchez à vos baisers un autre fondement, Ne les rejetez point sur mon commandement

, C'est trop d'obeissance ; & vous fondez sur elle, C'est de ma volonté faire une maquer? 417

. Anonyme, Recueil des meilleures pieces dramatiques faites en France depuis Rotrou jusqu'à nos jours ou Théatre François. Tragédies. Tome quatrième, p.138, 1780.

. L'hypocondriaque, se montre épouvantée à l'idée de perdre sa virginité, parce qu'elle entraînerait automatiquement la perte de son honneur, c'est-à-dire la considération des autres

, Ha ! si quelque respect pour mon intégrité?

, Si finissant mes jours, vous sauvez mon honneur. (II, 2) d'où la valeur héroïque qui se trouve accordée à l'intervention de Cloridan, célébré comme sauveur de l'honneur et de la vie : CLÉONICE. Un si pieux office en m

, Est-ce icy des coeurs qui me fussent ingrats ? CLORIDAN Quelque prix si parfait qu'on puisse meriter, L'honneur, Où trouver des lauriers pour un si beau courage ? Pour egaler mes voeux aux forces de ton bras

D. , impiété établissent d'emblée une opposition entre les personnages dits « bons » et les personnages « mauvais », favorisant leur identification immédiate : LYSIDOR. C'est un dieu qui l'ordonne : il le faut, Cléonice, Que la force ou l'amour aujourd'huy nous unisse, Que cette nuict mes maux en plaisirs convertis Fassent les entretiens du Soleil à Thetis : Ce dieu doit approuver ces douces violences

. Cléonice and . Pour, Sçavoir et punir ce forfait odieux, Ciel, tu ne manques point ny de foudres ny d'yeux ! Souvent les seuls projets ont ouvert des abysmes

M. Kern, Corps et Morale entre geste et parole : la représentation de la séduction dans la comédie humaniste française de la Renaissance, p.135, 2009.

, Lysidor fait partie de la catégorie des « sacrilèges », non seulement parce qu'il commet des actes de violence physique, mais parce que ses abus sont également d'ordre langagier et moral

, Alors qu'il agresse, Lysidor parle de « douces » violences ; vite transgressifs et non conformes aux règles du bon goût aristocratique, ces mots trahissent d'ores et déjà la nature malfaisante de l'agresseur : LYSIDOR. Plustot pour me guérir ordonne que j'approche, Et me laisse languir sur ces deux monts de roche. CLÉONICE. Pour trouver le repos que je vous veux causer Les rochers sont trop durs, on n'y peut reposer. LYSIDOR. J'espère que ma lèvre, en ses douces atteintes, Sentira que ces rochs ne sont durs qu'à mes plaintes

!. Ha, Que la force aujourd'huy les consacre à ma bouche ! Inutiles respects, autheurs de mon tourment, Si je vous suis encore, je souffre justement. Son coeur est trop injuste et cette ingrate amorce Qui me charme l'esprit authorise la force

, La préservation de l'honneur féminin est ici assurée par un héros masculin, Cloridan, qu'il aime : Perside. Dans La Silvanire de Mairet, l'héroïne éponyme est également secourue au dernier moment, cette fois par son propre amant

P. Corneille, T. I. Théâtre, É. De, C. Carlin, J. De-guardia et al., , p.292, 2014.

. Sarrasin, Discours de la Tragédie ou Remarques sur L'Amour tyrannique de Monsieur de Scudéry, à Messieurs de l'Académie française, p.5

A. ;. Hardy, H. Francfort, and K. Wormen, Le Théâtre d'Alexandre Hardi... contenant Didon se sacrifiant, Scédase ou l'Hospitalité violée, Panthée, Méléagre, Proiris ou la Jalousie infortunée, Alceste ou la fidélité, Ariadne ravie, p.1625, 1570.

M. Vuillermoz, . Introduction-»-de-clitandre-ou-l'innocence-délivrée, . Dans-«-pierre-corneille, ». Théâtre, I. Tome et al., Le spectateur de cette période théâtrale intermédiaire s'attend, en fait, à être diverti par une dramaturgie colorée, violente et dynamique 428 . Cette tendance, si elle a fortement marqué les dramaturgies du Moyen-Âge, se perpétue pendant une bonne partie du premier XVII e siècle : le spectacle de l'excès et de l'horreur semble en effet, satisfaire énormément le public de l'époque. À la fin du XVI e siècle, Laudun d'Aigaliers notait dans son Art poétique, que l'auteur doit plaire par la violence 429 . Les sensations fortes ont peutêtre l'avantage de servir l'exemplarité. On peut penser que celles qu'offrait le spectacle de Clitandre devaient être puissantes, même si les didascalies sont minimales. Voici la première de ces séquences : PYMANTE Que d'heur ! Je tiens ici captive ma maîtresse, p.255

. Dorise-cieux-cruels, ainsi donc votre injustice avoue Qu'un perfide plus fort de ma fureur se joue, Et contre ce brigand votre inique rigueur Me donne un tel courage

, Ah, sort injurieux ! Maudite destinée ! Malheurs trop redoublés ! Détestable journée ! PYMANTE Enfin vos cris aigus nous pourraient déceler. Voici tout proche un lieu plus commode à parler

, DORISE Que plutôt ce moment puisse achever mes jours. PYMANTE Il l'enlève dans la caverne. Non, non, il faut venir

. Dorise-À-la-force,

, Rosidor blessé avec des « bouillons de sang » par terre après une ensanglante bataille avec les gens de Pymante, ce dernier apparaît également mutilé à l'aide d'un poinçon que Dorise lui met dans l'oeil (IV, 1), des cadavres exposés aux yeux des spectateurs après des batailles qui s'étalent sur plusieurs scènes (I, 7 et II, 3)? « autant de spectacles normalement tenus en lisière de la scène tragi-comique, laquelle, tout en accordant une large place à l'expression de la violence, se garde de tomber dans l'horreur » (Marc Vuillermoz, « Introduction » à Clitandre, p.254

P. De-laudun-d'aigaliers and A. Paris, Du Brueil, 1598. « Les choses ou la matiere de la Tragedie sont les commandemens des Roys, les batailles meurtres, viollement de filles & de femmes, trahisons, exils, plaintes, pleurs, cris, faussetez, & autres matieres semblables, p.282

, Outre l'attrait puissant de tes perfections, Mon respect à l'amour tout le monde convie Vers celle à qui je dois et qui me doit la vie. Fais-le voir, cher Clitandre

. Dans-clitandre and . De-pymante-n, Il continue de se montrer également agressif sur le plan langagier une fois qu'elle s'est vengée en lui crevant l'oeil : Dorise ne tient plus dedans mes souvenirs Que ce qu'il faut de place aux soins de la punir, Je n'ai plus de penser qui n'en veuille à sa vie ; obtenir ce qu'il désire : il attaque Rosidor à main armée pour écarter un rival ; il n'hésite pas, geste avilissant, à se déguiser en paysan pour mieux accomplir son forfait, c'est un être faux

, hautement symbolique : lorsqu'ayant retrouvé Dorise il veut se venger, il n'hésite pas non plus topoï judiciaires et médicaux introduits dans les scènes de viol (droits, lois, punir, bourreau, fureur, désordre, sens brouillés, p.432

P. L'éditeur-de-le-theatre-de and . Corneille, 1740) note d'une façon anecdotique que le monologue de Pymante s'adressant à l'aiguille avec laquelle Dorise lui a crevé l'oeil peut être à l'origine du « proverbe, Discourir sur la pointe d'une aiguille, dont on se sert communément pour dire, parler long-temps sur un sujet frivole

O. Clitandre,

J. Rohou, La tragédie classique : histoire, théorie, anthologie, p.76, 2009.

J. Rohou, , p.76

. Paraître-belle-une-femme-qui-n'est-peut-Être, Sans cesse on le voit ainsi suivre ses pas (« FÉLISMOND, suivant Hermante. » (III, 1), et même courir derrière d'elle (« Il court après », II, 5) et lui « parler à l'oreille [?] » (II, 2) au vu et au su de toute l'assemblée. Son attirance est si forte qu'il délaisse, par la suite, son épouse pour aller rejoindre la maléfique créature. La violence exercée sur le roi ne se limite pas à forcer ses sentiments en l'obligeant à au roi par Rotrou : « FELISMOND. Et cette ambition te donne un diadème / Met mon sceptre en tes mains, & t'égale à moy-mesme, » (IV, 2). Le roi devient une sorte de marionnette qui, guidée par Hermante, ne fait qu'exécuter ses ordres. Pire, il l'énonce sans vergogne : FÉLISMOND. Je soumets tout respect à tes moindres avis, Je veux qu'aveuglement tes desseins soient suivis, HERMANTE : Sa vue à mes regard fixement attachée / Prouve assez clairement que son âme est touchée 437 »)

, L'usage de l'adverbe « aveuglement » dit l'absence de toute volonté de la part du roi. On n'est pas très éloigné d'un discours religieux

, Consciente de son pouvoir sur le roi, la jeune sorcière se vante alors de son succès et, narcissique, se voit déjà couronnée de ce « riche ornement » : HERMANTE. Cet absolu pouvoir dont l'Enfer le captive, Fait d'un Roi mon amant. Mais de quelque façon qu'on gagne un Diadème, Je n'épargne hommes, Dieux, mon honneur, ni moi-même

L. Évandre, . Confident, and . Roi, , vol.II, p.437

!. Ah and . Plutôt, que de cette sorcière Cette main à vos yeux soit la juste meurtrière, Coupons racine aux maux dont ces sales amours, Troublent votre repos et menacent vos jours

. L'honneur, et les respects dus à la loi divine Et le bien de l'état dépend de sa ruine Ôtons-lui ce qu'un jour elle vous peut ravir C'est obliger le Roi que de le desservir

, Contre la sorcellerie féminine, il faut absolument une conscience éclairée qui puisse rétablir l'ordre et arracher le pouvoir d'entre les mains de son usurpatrice, Évandre

, La femme qui utilise des moyens magiques est alors assimilée à une femme laide et dont la laideur extérieure trahit la laideur des procédés auxquels elle recouru. C'est la trace physique de ses affreux projets et de ses repoussants moyens. Découverte par Évandre, Hermante laisse, en effet, éclater une violence cynique, hurle, crie, s'arrache les cheveux et souhaite même un cataclysme général qui anéantisse le monde entier en même temps qu'elle-même : Que l'Enfer pour le moins, s'ouvre aux voeux que je fais

, Faites pour mes forfaits souffrir tous les mortels, Renversez les Cités, les trônes, les autels, Par la punition faites juger du crime Que mon pays périsse

. De-nouveau-incapable, avec ses seuls moyens, d'assouvir sa haine, Hermante voudrait tourner sa violence vengeresse contre son propre corps : Je ne puis ni mourir ni forcer ces murailles, Je ne puis de ces mains arracher mes entrailles

, L'indication scénique selon laquelle on voit « Hermante [qui] court furieuse par la chambre s'arrachant les cheveux » impose encore, par sa ressemblance avec les Furies, l'image de la sorcière

, Dans cette société noble où la beauté est érigée comme valeur extrême, la femme que

. Personnage, . Forte-»,-d'une-espèce-particulière-fascine, and . Fait, Ainsi tout comportement féminin qui n'obéit pas à la « nature 439 » féminine, à la douceur et à la retenue, qu'elle soit verbale, sexuelle ou morale, est vu comme une violence contre ses « humeurs naturelles ». Ce corps débridé, livré à tous les « péchés » de la bouche (nourriture, luxure, discours), est bien loin de celui de la femme dont l'enseignement se réduit à l'économie domestique, qui même si elle subit la violence, ne doit en aucun cas la produire ni la rendre. Ces femmes « fortes », devenues presque les égales des sa classe : Preuves s'il en fallait encore que la femme est par nature perfide et cruelle, ces [?] représentations, [?] semblent avoir beaucoup ému les observateurs car elles révèlent que chaque femme, elle fascine comme belle séductrice, elle fait peur comme potentiel personnage manipulateur et destructeur d'hommes, à qui tout réussit parce que, justement et paradoxalement, cet être originellement inférieur et faible fait ostentation de qualités typiquement masculines

, Furetière précise dans son entrée NATURE que l'« On dit aussi, qu'un homme est ennemi de nature, quand il se plaist à faire du mal à soy & à autruy ». » (Furetière, Le Dictionnaire Universel, chez A. et R. Leers, 1690.) Ainsi tout mouvement violent est considéré comme un mouvement « opposé au naturel & se fait par une cause externe, contre la pente & l'ordre de la nature, 1727.

. Au-xvii-e-siècle, Furetière donne la définition suivante de l'adjectif FÉMININ : « Ce qui appartient à la femme. La crainte est une foiblesse du sexe féminin. » (Dictionnaire Universel, 1690), il ajoute dans son entrée FEMME que « Salomon deffie de trouver la femme forte : il dit que de mille hommes il en a trouvé un bon, & de toutes les femmes pas une, certains défauts ou qualités sont considérés comme des caractéristiques naturellement féminines comme la crainte par exemple

D. Lagorgette, Penser la violence des femmes, sous la direction de Coline Cardi et Geneviève Pruvost, p.386, 2012.

C. Sagaert, P. Histoire-de-la-laideur-féminine, P. De-david-le-breton, G. De, and . Vigarello, Tout ce qu'elle avoit de mauvais, professe d'Aucour, Auzas éditeurs-Imago, p.16, 2015.

E. Coquette-&-libertine, . Escoutoit, and . Indifferemment, & disoit de mesme, tout ce qu'il luy venoit à la bouche ; son air lascif & ses gestes dissolus rebutoient tous les gens, p.467

C. Dans-cette,

J. Barbier-d'aucour, Observations sur une comédie de Molière, intitulée "Le Festin de pierre" par le sieur de Rochemont, pp.13-14

J. Barbier-d'aucour, Observations sur une comédie de Molière, intitulée "Le festin de pierre, pp.14-15

. Adraste, Voilà qui va le mieux du monde, et vous vous tenez à merveilles. La faisant tourner un peu devers lui. Comme cela, s'il vous plaît

D. Bien,

. Adraste, Un peu plus de ce côté ; vos yeux, toujours tournés vers moi, je vous en prie ; vos regards attachés aux miens. les femmes : DOM PÈDRE. -Voici un gentilhomme que Damon nous envoie, qui se veut bien donner la peine de vous peindre

F. Adraste.--c'est-la-manière-de,

D. Pèdre, -La manière de France est bonne pour vos femmes

. Le-contraste-entre-dom-pèdre and . Qui-s'irrite-de-la-galanterie, Adraste, et Isidore charmée qui « reçoit[t] cet honneur avec beaucoup de joie » (sc.11), accentue davantage le rire à l'égard du vieillard jaloux : ISIDORE. Qu'en dites-vous ? Ce gentilhomme me paraît le plus civil du monde ; et l'on doit demeurer d'accord, que les Français ont quelque chose, en eux, de poli, de galant

, Le galant français se montre, cependant, insensible aux reproches du vieux barbon ; et de simples allusions sensuelles, ses propos ne tarderont pas à devenir plus francs : ADRASTE. [?] et vous avez des traits à qui fort peu d'autres ressemblent. Qu'ils ont de douceurs, Dom Pèdre ne partage assurément pas cet avis et refuse « de voir sur sa moustache, cajoler hardiment, sa femme, ou sa maîtresse. » (sc.13)

, totalement dépassé par un discours à double entente qu'il ne semble point entendre : ADRASTE. J'ai lu, je ne sais où, qu'Apelle peignit, autrefois, une maîtresse d'Alexandre ; d'une merveilleuse beauté, et qu'il en devint, la peignant, si éperdument amoureux, qu'il fut près d'en perdre la vie : de sorte qu'Alexandre, par générosité, lui céda l'objet de ses voeux

, Ces gens-là, à en croire le père Garasse, « [?] mettent la félicité du paradis à l'enchère et vendent tous les plaisirs, vol.476

. Confrontés, les libertins n'avanceront que masqués et « La société sera rongée lentement par une corruption intime, qui chaque jour gagnera du terrain 477 ». Tenus cachés et loin des regards, les athées et libertins sont ceux qui, sous un roi « dévot », seront « dévots » aussi en cherchant, tout comme lui, un moyen d'accommoder plaisirs et religion, de vivre discrètement leur vie licencieuse tout en affichant leur conformité ; ce mode de vie gagnera peu à peu le siècle où l'on retrouve désormais des gens discrets sachant se taire, acceptant volontiers toutes ces formes extérieures qui sont devenues des obligations mondaines. D'ailleurs à force de ne plus rendre compte aux autres de leurs pensées

, L'exercice léger du libertinage Vers la fin du règne de Louis XIII, s'ouvrent plusieurs salons dont une grande majorité est tenue par des femmes connues pour leurs moeurs libertines comme Ninon de Lenclos. Après avoir été exclue par les dames du salon du Marais, Ninon ouvre son propre salon, un lieu où l'on se sent à l'aise et tout ce qu'il y a de brillant à la cour va

, Femmes aristocrates et jeunes seigneurs se donnent rendez-vous chez elle et y « établissaient la débauche, le libertinage et l'impiété au plus haut degré d'insolence qu'on puisse imaginer 479, En 1659, dans sa Coquette vengée 480 , Ninon répond à plusieurs attaques dont elle a été l'objet

, Ninon appelle à vivre pleinement et à cueillir les plaisirs jour après jour sans se priver, ni se contraindre : « voici une belle morale, ajouta-t-elle. Portez-vous bien. Voilà à quoi tout doit aboutir 481 ? ». Dans son salon se réunissent jeunes nobles qui allaient s'instruire chez elle, mais aussi auteurs et dramaturges des plus célèbres, Elle y défend la possibilité d'une vie bonne et morale en l'absence d'apparat religieux

C. Boisrobert and . Perrault?,

F. Garasse, La Doctrine Curieuse, cité par Grousset, OEuvres posthumes, ibid, p.109

O. Grousset and . Posthumes, , p.93

O. Grousset, , p.106

, Remarques journalières et véritables de ce qui s'est passé dans Paris et ailleurs ès années 1648-1657, manuscrit cité par Grousset, OEuvres posthumes de René Grousset : Essais et poésies, ibid, p.98

N. Lenclos and . De, La Coquette vangee, pp.1616-1706

. Lettre-de-ninon-À-saint-Évremond, O. Grousset, and . Posthumes, Dissimulée et avisée, Amélie, l'héroïne éponyme du même Rotrou, ne paraît pas moins libertine : elle fuit avec son amant et préfère se laisser aller à ses plaisirs de jeunesse plutôt que s'incliner devant la volonté d'un père autoritaire. La situation vire au comique lorsque le père « cupide » plaint son infortune et blâme la licence de « Cet esprit libertin, [qui] tout respect étouffant, / Rit des avis d'un père, et suit ceux d'un enfant, p.99

, Je croyais découvrir sa plus secrète flamme, Mais las ! C'est bien l'esprit le plus dissimulé, Qui des flammes d'amour ait encore brûlé, J'expliquais ses regards, je lisais dans son âme

, Elle ne me parlait, que de l'obéissance, Dont elle honorerait l'auteur de sa naissance, Je la voyais trembler à votre seul aspect, Et je croyais que rien n'égalait son respect

. Lors, estimais voir son humeur si nue, Je la blâmais parfois de trop de retenue, Et ma simplicité lui donnait des avis, Dont elle abuse hélas

, Elle a subtilement gagné l'esprit d'Érante, À qui cette entreprise était indifférente, Qui bonne, comme elle est, n'ayant pu l'arrêter, Suit ses pas, sans dessein, que de la contenter, p.3

, N'écoutant que leurs désirs, nos héroïnes portent le masque, se déguisent, poursuivent leurs amants pour les arracher d'entre les mains de leurs nouvelles conquêtes, et quand la partie devient ennuyeuse, elles sont prêtes à tout abandonner ; ou, si le marché leur semble bon, à s'échanger des partenaires ! Quand elles sont amoureuses du même galant, le stratagème est simple : il

, Dans La Clorinde de Rotrou, Dorimène, amoureuse de Céliandre qui aime à son tour Clorinde, conseille à celle-ci de dédaigner son amant et saisit l'aubaine pour elle 484 : CLORINDE. Dorimène à la fin m'ôte par ses avis, Cet aimable vainqueur dont mes sens sont ravis, J'ai feint par son conseil, et cette vaine feinte Lui donne cet objet dont mon âme est atteinte, Elle tend pour l'avoir ses plus charmants appas, Toutes les solutions restent envisageables, quitte à sacrifier l'amitié pour l'amour

, Par des feintes rigueurs j'éloigne Céliandre

, Que je puis d'un mot seul ruiner tes désirs / Et porter le désordre en tes plus doux plaisirs. (II, 4) En amour, tout semble permis : dès qu'elle est délaissée par un amant, la femme n'hésite pas à en prendre tout naturellement un autre, ou même à les garder tous deux. Philis, de La Place Royale, confesse pouvoir « D'un million d'amants, [?] nourrir les feux » et préfère avoir plusieurs soupirants que de se contenter d'un seul. Cette vision un peu libre de l'amour semble déplaire à son soupirant, Cléandre, à qui elle déclare : « Est-ce à moi s'il vous plaît de vivre à votre mode ? / Votre amour en ce cas serait fort incommode, » (II, 7). Celui-ci trouve son humeur étrange, une humeur qui « sied », selon lui, à des âmes bien « [?] volages / Qui peuvent en un jour adorer cent visages, DORIMÉNE. Fais ce qui te plaira, mais crois que mon adresse / Nuira, s'il est besoin

. Amarante, L. Dans, and . Suivante, avoue son insensibilité aux galanteries fades et à toute effusion sentimentale et se montre toujours prête au change dès qu'elle tombe sur une occasion meilleure : AMARANTE. Apprenez que chez moi c'est un faible avantage De m'avoir de ses voeux le premier fait hommage

, Le mérite y fait tout, et tel plaît à mes yeux Que je négligerais près d'un qui valût mieux

, Dans ses Galanteries du Duc d'Ossonne, il y a mille façons d'aimer, semble nous dire Mairet en nous annonçant, et ce depuis le titre de sa comédie, que les amours sont plurielles (les galanteries) ! rester discrètes, car « Si la chose est secrète, elle ira toujours bien » (IV, 2). Cette , Flavie et Émilie prennent le masque et jouent le double jeu. Émilie, se travestit, quitte son foyer conjugal de nuit, se sert d'une échelle de soie pour joindre son amant, mais n'hésite pas à soutenir son innocence et son honnêteté devant son père et sa belle-soeur : ÉMILIE. Moi, bien avec Camille ?, Chez Mairet, les scènes de séduction sont encore plus piquantes et la liberté de jeunes amoureuses, bafouant toutes les règles, fait certes rire son public complice

!. Ha and . Monsieur, montrez-moi ce serpent odieux, Je lui veux arracher et la langue et les yeux

, Découverte par son mari, elle multiplie les ruses, joue l'innocente, pleure et va jusqu'au bout de sa comédie, Stratagème réussi ! Inventive et subtile, la jeune femme ne baisse pas les bras devant les entraves : « ÉMILIE

C. Et-n'hésite-pas-À-lui-ajouter-le-duc, Le change est d'autant plus justifié que le Duc est un homme irrésistible : « Et qu'insensiblement son mérite et sa grâce / ont trouvé dans

». Le-changement and . Iv, , vol.13

. Le, de deux héroïnes de Mairet et leurs actions visiblement licencieuses devient une véritable source de comique : Flavie use, en fait, de la même monnaie que sa belle-soeur et se veut aussi « comédienne » qu'elle. En société, la jeune veuve calcule ses pas et pèse ses mots ; elle simule devant sa servante une sévérité sur les choses de l'honneur, en feignant de brûler la lettre d'amour que Camille lui a envoyée : FLAVIE. Quoi que l'on vous promette, et quoi que l'on vous die

, Je ferais sagement de feindre devant elle. Que sais-je si ce lâche et mercenaire esprit N'a point été gagné par celui qui m'écrit ?

, En privé, elle laisse transparaître une sensualité cynique en sachant que le charmant Duc va coucher auprès d'elle : FLAVIE. Tu le vas recevoir jusque dedans ta couche, Ce Duc dont les attraits toucheraient une souche. Ô mes sens ! si déjà ce penser seulement Me cause tant de trouble et de contentement, Au milieu de l'effet et de la chose même, Jugez si mon transport ne sera pas extrême. Quoi ! je le sentirais couché dedans mes draps, À deux doigts de ma bouche

. Flavie, Avec ses amants

. Pouvoir-d'espérer and . De-craindre, Sa finesse d'esprit dépasse celle de tous les autres « joueurs », qu'elle trompe tour à tour, mais, dès qu'elle flaire une trahison, sa vengeance est immédiate

. Flavie, Enfin à me tromper tous deux sont contre moi, Et moi contre tous deux, que chacun songe à soi. Si ma soeur a le Duc, j'ai Camille en échange

, Il me faut, sous couleur de notre confidence

, est même pas sûr de la stabilité des deux couples formés vers la fin de la pièce (Le Duc et Émilie d'un côté, Flavie et Camille de l'autre), mais la stabilité n'est pas le fort de ces personnages

. Galanteries, Mairet semble nous donner la recette de la dissimulation et de la duplicité

, Hypocrite, à son tour ? Peut-être, mais courageux aussi, car s'il prend quelques précautions, s'il enrobe sa marchandise, il n'en publie pas moins un texte détonnant -et détonant

J. Scherer, Théâtre du XVII e siècle, p.1272, 1975.

J. Scherer, Théâtre du XVII e siècle, p.1273

F. Aubignac and . Hédelin, Extraite du dernier voyage des Holandois aux Indes du Levant, Paris, C. de Sercy, 1654. son temps. Saint-Évremond nous brosse à son tour le portrait de la femme coquette de son époque : Une jeune coquette avec peu d'intêret, Va chercher à qui plaire, & non pas qui lui plaît, Et à mille Galans, sans être bien aimée

, Il ajoute que les galanteries féminines relèvent plus de l'intérêt que de l'amour et de la sensibilité : Les femmes, [?], sont elles-mesmes plus galantes que passionnées, encore se servent-elles de la galanterie, pour entrer dans les intrigues, Elles des Galans & les Galans d'Elles

, Une idée confirmée par La Bruyère qui constate que la cour ne saurait se passer de certains types de courtisans : hommes flatteurs, complaisants, insinuants, dévoués aux femmes, dont ils ménagent les plaisirs, étudient les faibles, et flattent toutes les passions ; ils leur soufflent à l'oreille des grossièretés, leur parlent de leurs maris et de leurs amants dans les termes convenables , devinent leurs chagrins, leurs maladies et fixent leurs couches ; [?], et apprennent à ce sexe de prompts moyens de consumer de grandes sommes en habits, en meubles, et en équipages

C. Molière, Sa Célimène du Misanthrope, reste cependant une coquette prudente sur le plan gestuel aussi bien que discursif : bien qu'elle abuse de la crédulité de ses trois galants à qui elle témoigne respectivement un amour attentionné et « sincère », Célimène, veuve et jouissant d'une liberté considérable, ne se permet cependant aucun geste osé sur scène

, Avec la vie de l'Auteur, par Monsieur de Maizeaux, 5 e édition, révûë, corrigée & augmentée. Enrichie des figures gravées par B. Picart Le Romain & Jean Punt Junior, p.131

O. M. Saint-Évremond, X. I. Tome, C. Paris, and . Barbin, , pp.32-33, 1684.

L. Bruyère, L. Caractères, and . De-la-cour, ORONTE. Et votre coeur, paré de beaux semblants d'amour, Á tout le genre humain se promet tout à tour, p.118

. Dans-georges-dandin, Prenez garde à ce que vous dites. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie 492, l'on rit volontiers de la pruderie de Madame et Monsieur de Sotenville qui soutiennent fièrement l'honneur sans tache de leurs familles réciproques qui n'avaient jamais connu de femmes coquettes : MADAME DE SOTENVILLE. -Tout beau

M. De-sotenville.--corbleu, dans la maison de Sotenville on n'a jamais vu de coquette, et la bravoure n'y est pas plus héréditaire aux mâles, que la chasteté aux femelles

. Le-«-prêche,

E. Clitandre and . Trouve-une-justification-«-légitime-»-À-sa-conduite, elle cherche en effet à s'affranchir d'un mariage qui n'est qu'une transaction commerciale, et à fuir la condition féminine « déplorable ». Sa quête de liberté n'est en fait, qu'une affirmation de son statut de sujet désirant, car après tout, elle est encore jeune et a le droit de jouir « de la vie et de n'être point obligée de [se] soumettre en esclave » (II, 2) aux volontés de son époux : et je veux jouir, s'il vous plaît de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse, prendre les douces libertés qui l'âge me permet

, Antoine Torche soutient que : [?] ce qui doit faire trembler les Dames, c'est la perte de la liberté qu'elles font dans le Mariage : comme elles sont naturellement portées à commander

, ne trouvent d'autre remède que d'afficher une pruderie affectée : dans la bouche du jeune Dorante de La Critique de L'École des Femmes, Molière met à nue la stratégie hypocrite de ces femmes-là : « [?] il y a des personnes qui se rendent ridicules , pour vouloir avoir trop d'honneur[?] celles qui étant sur le retour de l'âge , veulent remplacer de quelque chose ce qu'elles voient qu'elles perdent, Molière s'attaque souvent dans ses pièces aux femmes vieillies qui, ont perdu leur beauté et qui, pour regagner leur place dans la société nobiliaire

, Charles Sorel évoque le même sujet dans ses OEuvres diverses ou Discours meslez, pp.155-165, 1663.

, toute sorte de joug & de servitude, elles doivent considerer qu'elles s'engagent à estre esclaves toute leur vie [?.] par le Mariage, elles renonçent au droit qu'elles ont de commander ; elles mettent aux pieds d'un Mary leur Couronne & leur Empire ; elles se dépoüillent de cette Souveraineté legitime & si engagent aveuglement dans cette cruelle servitude

, beaucoup de femmes avaient les « [?] juppes [?] bien legeres, qu'elles se levoient à tout vent 495 ». Surtout lorsqu'elle est victime d'un mariage arrangé, la femme n'hésite pas à prendre « naturellement » un amant ; Tallemant nous rapporte sur le cocuage une anecdote qui fait écho à bien des égards à l'Angélique de George Dandin : la soeur de MM. Saintot, qui avoit esté cajollée par d'assez honnestes gens, fut mariée à un impertinent appellé Plenesevette : elle le meprisoit, et ils ne furent pas longtemps sans se quereller .Un jour, il l'appella coquette, le cocuage et la légèreté des moeurs féminines étaient très répandues à son époque ; ainsi, nous dit l'auteur des Historiettes

, La tentative de libération d'Angélique, qui est également soutenue par sa servante

, Claudine 497 , exprime une revendication féministe surtout sur la question du mariage arrangé

, La jeune aristocrate se lève avec véhémence contre « la tyrannie des Messieurs les maris

, Angélique dénonce avec indignation ce marché qui nie l'identité morale et sentimentale de la femme et lui ôte tout liberté d'aimer selon son goût : « Pour moi, qui ne vous ai point dit de vous marier avec moi, et que vous avez prise sans consulter mes sentiments

A. Torche and . Ribou, Les Delices de la poesie galante des plus celebres autheurs du temps. Dediée (sic) à Monseigneur le Duc de Coislin, Chez Iean Ribou, pp.246-247, 1664.

. Tallemant-de-réaux, Les Historiettes de Tallemant De Réaux, Nendeln, Kraus reprint, Édition George Mongrédien, p.55, 1977.

. Tallemant-de-réaux, . Historiettes, and G. Paris, , p.758, 2013.

«. Claudine.-c'est-la-plus-sotte-chose-du-monde-que-de-se-défier-d'une-femme and . Tourmenter, La vérité de l'affaire est qu'on n'y gagne rien de bon ; cela nous fait songer à mal, et ce sont souvent les maris qui, avec leurs vacarmes, se font eux-mêmes ce qu'ils sont. » (II, 1) sa liberté, mais, une fois contrainte dans ses sentiments, elle est capable de se révolter et nuire à tous ceux qui l'ont contrariée : Voilà comme il faut faire pour n'être point trompé. Lorsqu'un mari se met à notre discrétion, nous ne prenons de liberté que ce qu'il nous faut, et il en est comme avec ceux qui nous ouvrent leur bourse et nous disent : « prenez. » Nous en usons honnêtement, et nous nous contentons de la raison, Mais ceux qui nous chicanent

. Dans-georges-dandin, Angélique est vue sous un angle positif : elle se

, Elle revendique avec un humour grinçant, son droit au plaisir et à la liberté

, Comment, parce qu'un homme s'avise de nous épouser, il faut d'abord que toutes choses soient finies pour nous, et que nous rompions tout commerce avec les vivants ? C'est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les maris, et je les trouve bons de vouloir qu'on soit morte à tous les divertissements, et qu'on ne vive que pour eux. Je me moque de cela, Car pour moi je vous déclare que mon dessein n'est pas de renoncer au monde, et de m'enterrer toute vive dans un mari

A. Veut-en-fait, de se livrer aux délices de l'amour comme toute jeune personne qui veut s'amuser avec légèreté et sans être obligée de s'assujettir sous les lois du mariage 498 et de la tutelle maritale, et c'est en ce point qu'elle rejoint, paradoxalement, les précieuses dans leur combat contre la tyrannie du mariage et leur appel au célibat, en se contentant des plaisirs de la séduction et de la galanterie : MAGDELON. Voilà comme les choses se traitent dans les belles manières, et ce sont des règles, dont en bonne galanterie on ne saurait se dispenser ; mais en venir de but en blanc à l'union conjugale ! ne faire l'amour qu'en faisant le contrat du mariage, et prendre justement le roman par la queue ! Encore un coup mon père, il ne se peut rien de plus marchand que ce procédé

. Le-libertinage-d'angélique-consiste, en une sorte d'affirmation de soi au détriment des contraintes socio-religieuses par sa recherche d'un plaisir personnel dont elle fait le moteur de sa conduite. La jeune femme affirme son moi avec véhémence : cinq de ses répliques

, Cette vision libre de l'amour fait écho également à celle de Don Juan : « La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux !

. Molière, âge : Mais enfin ce sont des actions que vous devez pardonner à mon âge ; des emportements de jeune personne qui n'a encore rien vu, et ne fait que d'entrer au monde ; des libertés où l'on s'abandonne sans y penser de mal, Les Précieuses Ridicules, (I, 4)

, Angélique de L'Été des Coquettes (1690) de Dancourt, une autre femme qui se réjouit de multiplier les soupirants sans cependant vouloir s'engager avec aucun d'entre eux : ANGÉLIQUE. Je ne regarde le mariage qu'avec frayeur, ce que j'en entends dire me fait frémir, c'est un engagement que mille personnes se repentent d'avoir pris, et dont aucune n'est satisfaite. Il n'est point de femmes qui s'en louent, et les plus modestes croient beaucoup faire de ne pas s'en plaindre. (I, 1) sa servante : LISETTE. Mort de ma vie ! La voix publique est donc bien injuste ! ANGÉLIQUE. Comment ? LISETTE. Elle vous accuse d'aimer tout le monde. ANGÉLIQUE. Non, de bonne foi, je n'aime personne, L'on retrouve presque la même répugnance à l'égard du mariage dans la bouche de l

, Pour « rafraîchir » ses longues journées d'été, la jeune coquette se plaît à « poli[r] un homme de Robe

«. Angélique and . Oh, je te prie ; le seul mot de raison me fait mourir à mon âge. Faite comme je suis, je passerais pour folle dans le monde, si l'on me soupçonnait seulement de savoir ce que c'est que la raison » (I, 1)

, Bien qu'elle soit le plus souvent incriminée en tant que caractéristique féminine, l'inconstance semble toucher tout le monde au Grand Siècle : si les femmes sont « volages « par nature », les hommes, eux, le sont par dessein

, Et fût-ce la plus laide, on lui dit des douceurs. Pour moi, qu'aucun aveu sur l'amour n'effarouche, À personne jamais je ne ferme la bouche, Et grossissant ma cour d'Esclaves différents, J'écoute les soupirs, et ris des Soupirants. Ce n'est pas, après tout, leur faire grande injure, Ils ont beau de leurs maux nous tracer la peinture. Tous ces empressements de belle passion Souvent sont moins amour que conversation, Comtesse, consciente de la légèreté des galants, répond par une légèreté pareille et se plaît à multiplier les amants : Notre sexe partout fait des Adorateurs

, cette humeur ne doit pas être aussi blâmable, puisqu'elle est le résultat naturel et légitime de « l'ennuy d'une passion qui dure trop 503 », où l'amour se transforme en une routine, et où les lettres deviennent seiches, les conversations languissent, l'Amant bâille, la Dame compte toutes les heures, chacun enfin se void reduit à parler de la pluye, vol.502

, Et puisque « après tout, c'est une chose bien lassante de dire toute sa vie à une mesme personne, je vous aime 505 », nous dit-il

. L'inconnu, comédie meslée d'ornemens et de musique, p.1675

, La première édition de ses OEuvres meslées date de 1643

. Saint-Évremond, Jugement sur les sciences, où peut s'appliquer un honneste homme. Dissertation sur la Tragedie d'Alexandre. Fragment d'une lettre écrite de la Haye, OEuvres meslées contenant Considérations sur Annibal, p.2

I. Saint-Évremond, , p.22

I. Saint-Évremond, , p.21

I. Saint-Évremond, , pp.23-24

A. , moment fortuné sur tous ceux de ma vie À quel excès de joie est mon âme ravie ! Douce assignation ! pareils ou moins heureux, Estimait Jupiter ses larcins amoureux, Et Pâris moins content

, La peine d'acquérir, donne le prix aux choses, La main qui s'est piquée en aime mieux les roses

L. , Antoine est d'autant plus grande que sa conquête a été difficile à réaliser et qu'un « bien longtemps douteux, et longtemps poursuivi, / Se laissant posséder rend un esprit ravi » (I, 1), comme l'analysait notre séducteur. de Molière : ANTOINE. Un refus bien adroit excite les désirs

L. Galanteries-du-duc-d'ossonne, . De-mairet, . De-gaieté, . Les-quatre-protagonistes, L. Émilie et al., Camille et Flavie, bien trop occupés à poursuivre l'objet de leurs désirs, ne s'arrêtent un instant de courir que pour penser à une même et unique préoccupation : qui doit-on aimer ? Et lequel des partenaires vaut-il mieux séduire ? Ce Duc, « illustre amant » qui présente soudain tous les symptômes de la « folie » amoureuse, et qui reste des nuits entières sous la fenêtre d'Émilie dans l'espoir de la voir, aimerait-il vraiment ? En tout cas, point de cet « amour unique » dont parlent les poètes ; orgueil masculin : LE DUC. Mais quoi ! serais-tu bien si facile, ou si bête, Que de borner ta gloire en sa seule conquête ? Non, non, pousse ta pointe

, Si j'ai ces deux trésors, je suis le plus heureux Et le mieux divertit de tous les amoureux

, Le Duc se réjouit de son succès auprès de ses deux conquêtes. En s'

. Flavie, En ces termes, Camille n'est pas moins libertin que le Duc : il aime Émilie et ne trouve aucun mal à lui joindre sa belle-soeur ; après tout, plus les conquêtes sont multiples, plus la jouissance est grande ! Répondre aux commandements de la nature et obéir à l'épanouissement des sens est le credo des libertins, les pires ennemis du père Garasse qui leur prête cette pensée : Il n'y a point d'autre divinité ni puissance souveraine au monde que la nature, laquelle il faut contenter en toutes choses sans rien refuser à notre corps ou à nos sens

, Grand d'Espagne, vice-roi de Naples, entouré d'un marquis, d'un Comte, de l'épouse et de la soeur d'un noble Seigneur. Cette fois, c'est du « beau monde

G. François, La Doctrine curieuse des beaux esprits de ce temps ou prétendus tels contenant plusieurs maximes pernicieuses à la religion, à l'Estat & aux bonnes Moeurs. Combattue et renversée par le père François Garassus de la Compagnie de Jésus, texte présenté par Jean Salem, Les belles lettres « Encre marine, p.625, 2009.

, On s'enchante d'une hardiesse qui jamais ne tombe dans la vulgarité, de ces amours ludiques qui troublent délicieusement avec leur balcon et leur « échelle de soie », leurs billets échangés, leur cabinet secret, leurs lits clos, leurs mots à peine couverts, quand ils ne sont pas de franche allure ! D'autre part, un tel choix met néanmoins l'auteur en mesure de relever considérablement le style quant au langage amoureux, quant aux finesses de l'analyse, quant aux situations et actions -qui sont d'autant plus libres, mais plus risquées aussi, que les personnages sont haut placés dans l'échelle sociale. Au cours des décennies qui suivent, de telles hardiesses ne se retrouvent plus guère sur la scène. Dans l'exercice du libertinage le Dom Juan de Molière ira moins loin, scéniquement parlant, que celui de Tirso de Molina 509 , qui est surpris la nuit dans le lit d'une femme alors qu'il a pris la place de son amant, Les Galanteries révèlent les coulisses d'un monde extrêmement poli de l'extérieur, mais résolument libre, voire libertin, à l'intérieur : la comédie lève le voile sur les supercheries et la sensualité sans retenue 508

L. De, Molière par rapport aux versions dramatiques antérieures 510 du mythe d'Amphitryon consiste à prêter une sensualité cynique à son personnage principal : éperdument amoureux de la belle Alcmène, Jupiter s'introduit chez celle-ci sous le visage de son mari Amphitryon

. Jupiter, cherche cependant à obtenir un gage, une preuve d'un amour réciproque de la part de la femme de son double

G. Dans-ses-recherches-sur-le-théâtre and M. De-beauchamps-condamne-la-sensualité-de-la-pièce-de, Ossonne est sale & contre la pureté du théatre, du reste elle est assez divertissante, les vers en sont foibles, il y a un peu du tour & point des pensées ». (Pierre-François Godard de Beauchamps, Recherches sur les théâtres de France depuis l'année onze cent soixante-un jusques à présent (1735), à Paris, La fable du Duc d, p.295

, Elle fut écrite par le moine dramaturge Tirso de Molina, imprimée et jouée en 1630. Beaucoup d'adaptations en avait été faite en italien et en français

, Les Sosies, 1638.

. La-sensualité-de-la-comédie-se-révèle-dès-l'échange-entre-mercure and . La-nuit-qui-constitue-le-prologue-de-la-pièce, alors que La Nuit profère un discours moralisant, Mercure fait l'apologie du plaisir charnel et ne manque de lui adresser une demande de protection en faveur de ce paillard dieu de l'Olympe, en quête d'« Un soulagement à ses peines, / Dans la possession des plaisirs les plus doux 511 ». Le plaisir du dieu passionné est d'autant plus grand et fortement sensuel que le couple d'Alcmène et d'Amphitryon dont il usurpe l'identité, est nouvellement marié

, Et la jeune chaleur de leurs tendres amours, A fait que Jupiter à ce bel artifice S'est avisé d'avoir recours. Son stratagème ici se trouve salutaire : Mais, près de maint objet chéri, Pareil déguisement serait pour ne rien faire

, Et ce n'est pas partout un bon moyen de plaire, Que la figure d'un mari 512

, Jupiter prend certes le visage du mari, mais point son être et il exige qu'on le reçoive en tant qu'amant, justement parce que le statut de mari entrave ses plaisirs. Par ailleurs, il éprouve quelque jalousie à partager le corps d'Alcmène : JUPITER. En moi, belle et charmante Alcmène, Vous voyez un mari, vous voyez un amant, Mais l'amant seul me touche, à parler franchement, Et je sens

, Alcmène est donc appelée à être double, tout comme Jupiter ; ne garder le mari « que pour

». Vertu, On note cependant que dans Les Sosies, composés antérieurement par Rotrou sur le même canevas, hérité de Plaute, Jupiter ne se distingue point en tant qu'amant et s'identifie complétement au mari : sa conversation avec Alcmène reste dans les normes puisqu'il lui parle de « l'hyménée » et des « baisers légitimes » entre époux. Même s'il évoque par moments son plaisir, vol.513

A. Molière and . Prologue,

A. Molière and . Prologue,

«. Jupiter and . Que, Que le mari ne soit que pour votre vertu ; / Et que de votre coeur, de bonté revêtu, / L'amant ait tout l'amour, et toute la tendresse. (I, 3) transgression : JUPITER, sous la figure d'Amphitryon. Avecque ce baiser, je te laisse mon âme, Adieu, conserve autant, que j'emporte de flamme, Hyménée, à mes yeux

J. Jamais-de,

L. Curieusement, B. Pièce-de-molière, and . Qu, écrite plus tardivement dans le siècle, reste plus osée en termes de sensualité que Les Sosies de Rotrou, écrite trente ans auparavant. Ainsi l'Alcmène de Molière, contrairement à celle de Rotrou, qui reste complètement muette sur sa nuit « adultère », exprime pleinement le plaisir qu'elle a goûté auprès de Jupiter. Pour le plus grand malheur d'Amphitryon, la jeune épouse, très satisfaite

, Comme vous croyez bien, ne me déplaisaient pas : Et s'il faut que je le confesse, mille appas » dans les caresses de la nuit passée avec le dieu amoureux : ALCMÈNE Tous ces transports, toute cette tendresse

, D'abord il apprend son cocuage de la bouche de sa propre épouse, et dans des termes dont l'équivoque laisse passer une certaine crudité : dans la scène 2 de l'acte II

, Jupiter fait allusion aux plaisirs de sa nuit adultère par le biais de la périphrase « les agréables crimes

L. Rotrou and . Sosies,

«. Transport and . Morales,

, Se dit figurément des passions pour en marquer l'excés, la violence, la vivacité » (Furetière, 1727.

. Furetière-définit-le-verbe-coucher-comme, « avoir habitation charnelle avec une femme, soit de jour

L. Seigneur-jupiter,

, III, 10) 'interdit : JUPITER. Vous voyez un mari ; vous voyez un amant : Mais l'amant seul me touche

, Et je sens près de vous, que le mari le gêne. Cet amant, de vos voeux

, Et sa passion ne veut point, De ce que le mari lui donne. (I, 3) la jouissance : JUPITER. Il veut, de pure source

, Et ne veut rien tenir des noeuds de l'hyménée : Rien d'un fâcheux devoir, qui fait agir les coeurs, Et par qui, tous les jours, des plus chères faveurs, La douceur est empoisonnée

L. En and . Mariage, Jupiter énonce discrètement qu'un rapport conjugal se révèle peu érotique : le plaisir est tué par la routine et il demande alors à Alcmène de le traiter en amant

, Que le roi des dieux plaide chaleureusement en faveur de l'amant contre l'époux légitime et qu'il fasse l'éloge de l'adultère

, Jean Barbier d'Aucour, écrit : « autant que la vertu du Prince s'efforce d'établir dans le coeur de ses Subjets le Culte de vray Dieu par l'exemple de ses actions ; autant l'humeur libertine de Molière tâche d'en ruiner la créance dans leurs esprits, par la licence de ses Ouvrages. Certes, il faut avoüer que Molière est lui-mesme un Tartuffe achevé & un veritbale Hypocrite, & qu'il ressemble à ces Comediens dont parle Seneque, qui corrompoient de son temps les moeurs, sous pretexte de les reformer, & qui sous couleur de reprendre le vice, l'insinuoient adroitement dans les esprits : » (Observations sur une comédie de Molière, Molière a affronté ce genre d'accusations avec son Tartuffe (1664) et son Dom Juan (1665), pp.10-11

, Ne savons-nous pas qu'il y en a que trop, dans le siècle où nous sommes, qui ne semblent vivre que pour nourrir et engraisser leur corps ; qui n'ont d'autre pensée, d'autre vue, d'autre occupation que celle-là ; qui, pour une partie du plaisir et de bonne chère

, Si les plaisirs liés à la bonne chère sont prohibés par le clergé au siècle classique, c'est justement parce qu'ils sont censés nuire à la qualité de l'âme et entraver l'exercice de la piété. Les plaisirs de la table marquent cependant la scène comique de leur présence, notamment chez Molière : hommes et femmes partagent ensemble ce plaisir sur scène

, une scène que l'on ne trouve plus chez Molière puisque la nouvelle est annoncée à la dernière scène à Amphitryon lui-même : « JUPITER. Surtout conserve-toi ; le temps est expiré, / Où nous doit naître un fruit, si longtemps désiré, / Où Thèbes de ma couche attend un Capitaine, / Digne sang de mon sang

, Dictionnaire de l'Académie française, 1694.

, La Doctrine curieuse des beaux esprits de ce temps ou pretendus tels contenant plusieurs maximes pernicieuses à l'Estat, à la Religion & aux bonnes Moeurs

. Bourdaloue, Sermon sur la Tempérance chretienne, p.189

, associe les plaisirs du sexe et de la table dans les dangers qu'ils représentent parce que parce que la satisfaction n

, non seulement des beaux corps et des plaisirs de l'amour, mais aussi de la gourmandise, de la gloutonnerie, de l'ivrognerie et de la dépravation contre nature 526 . -Festins de comédie Déjà dans Le Misanthrope, est discrètement célébré l'amour du plaisir de la bonne chère parmi les assidus de la Cour avec l'évocation de bons plats servis chez Cléon dont le cuisinier régale ses visiteurs, l'élégance devenant le raffinement du goût : CLITANDRE Mais le jeune Cléon, chez qui vont, aujourd'hui, Nos plus honnêtes gens, que dites-vous de lui ? CÉLIMÈNE Que de son cuisinier, il s'est fait un mérite, Et que c'est à sa table, à qui l'on rend visite

M. Dans-le-bourgeois-gentilhomme, . Jourdain-fait-dresser-un-magnifique-festin-en-l'honneur-de-dorante, and . Dorimène, Il faut des sièges, une table pour le festin et pour le buffet, les ustensiles pour la cérémonie 527 ». Le banquet est donc dressé sur scène et bien que le texte soit dépourvu de détails sur les plats servis, l'on sait toutefois qu'il est riche et somptueux. En effet, Dorimène s'exclame dès son entrée : « voilà un repas tout à fait magnifique !

M. Jourdain and . Qu, il s'agit d'« un banquet à faire noces

. Galien, Les Passions de l'âme, op.cit, pp.22-23

L. Mahelot, Mémoire pour la décoration des pièces qui se représentent par les comédiens du Roy, entretenus de Sa Magesté, compagnie par son savoir-faire pour régaler les autres, p.153, 1902.

, Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux ; de vous parler d'un pain de rive , à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant

. Qui, sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon, cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. (IV, 1) de Lully) : « DORIMÈNE. -C'est merveilleusement assaisonner la bonne chère, que d'y mêler la musique, et je me vois ici admirablement régalée. » (IV, 1)

. Première-chanson-À-boire-un-petit and . Doigt,

!. Ah and . Qu, un verre en vos mains a d'agréables charmes ! Vous, et le vin, vous vous prêtez des armes, Et je sens pour tous deux redoubler mon amour : Entre lui, vous et moi, jurons, jurons, ma belle

, Et que l'on voit par lui votre bouche embellie ! Ah ! l'un de l'autre ils me donnent envie, Et de vous et de lui je m'enivre à longs traits : Entre lui, vous et moi, jurons, jurons

, L'amour et les autres plaisirs se mêlent dans les paroles chantées. Pareilles scènes d'hédonisme, si elles sont susceptibles de déranger moralisateurs et détracteurs

, Un tel spectacle festif, mêlant arts et gastronomie

. De-la-comédie, X. Louis, and . Fort-lully, devenu le rival de Molière. Les repas du roi étaient, au reste, publics, abondants, et fastueux. Ils faisaient partie de la grandeur du monarque. N'oublions pas que, dans la comédie d'Amphitryon

L. Le-jeune, XIV pouvait assurément être taxé de libertinage, dans la mesure où il

, Les « libertins moqueurs déterminés » Les critiques modernes voient le libertinisme d'un oeil plutôt positif, comme un précurseur de la pensée libre et de l'émancipation de l'esprit humain de tout dogmes religieux

H. Ostrowiecki-le-définit-comme, L'expression, sous la forme des textes peu systématiques, d'une pensée critique qui assure, au XVII e siècle, la continuité entre d'un côté une réflexion promue par le choc de la Réforme et la crise de la cosmologie aristotélicienne

, Monsieur, cela serait-il de la permission que vous m'avez donnée, si je vous disais que je suis tant soit peu scandalisé de la vie que vous menez ? DOM JUAN. -Comment, quelle vie est-ce que je mène ? SGANARELLE. -Fort bonne, Dom Juan exprime pleinement sa jubilation de goûter toutes sortes de plaisirs : SGANARELLE. -Mais

D. Juan,

H. Ostrowiecki, Libertinage et philosophie au XVII e siècle : les libertins et le masque : simulation et représentation, ibid, p.47

. Le, exemple des mariages multiples mais derrière l'expression « la vie que vous menez », on peut imaginer les déplacements incessants, la bonne chère -Dom Juan est montré dans l'occupation du souper -, les dépenses excessives liées à son luxe

, assurément assortie d'attouchements, dès qu'il aperçoit la jeune paysanne pour la première fois, et décide sur le coup de la séduire : DOM JUAN. -Ah, n'ayez point de honte d'entendre dire vos vérités. Sganarelle, qu'en dis-tu ? Peut-on rien voir de plus agréable ? Tournez-vous un peu, s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! Haussez un peu la tête, de grâce, ah que ce visage est mignon ! Ouvrez vos yeux entièrement, ah qu'ils sont beaux ! Que je voie un peu vos dents, je vous prie, ah qu'elles sont amoureuses ! et ces lèvres appétissantes. Pour moi, je suis ravi

, L'appétit est ainsi avoué sans ambages

. La-jouissance-de, Don Juan s'accroît avec les embûches et son plaisir est d'autant plus grand quand il arrive, progressivement, à « triompher » de « la résistance d'une belle personne

. La-résistance-ne-fait-qu'enflammer-son-désir and . Juan, On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules, dont elle se fait un honneur, et la mener doucement

. Enfin, est rien de si doux, que de triompher de la résistance d'une belle personne

, Le séducteur adore certes les jeunes filles, mais il avoue trouver un plaisir particulier à séduire une femme déjà engagée et à l'enlever des bras de son mari, son fiancé, voire d'un couvent. Plus la conquête est difficile, plus la jouissance est grande

, Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre, et faire éclater plus d'amour. La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l'émotion

, Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alarma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême, à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensée

, Dom Juan se révèle avide d'une jouissance liée à la conscience de la transgression, à la « violation » des lois préétablies, à la perturbation d'une harmonie, à déranger, comme le rappellera Sganarelle in fine, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout

, Il s'agit aussi de prouver son pouvoir, de sentir en lui la puissance d'un surhomme et la référence à Alexandre traduit une ambition que l'intonation d'un comédien peut sans doute faire apparaître comme quelque peu dérisoire : Enfin, il n'est rien de si doux

, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un coeur à aimer toute la terre

. Une-femme, . Dans-le-fameux-Éloge-de-l'inconstance, . De-l'indéfini-(«-une-»-jeune-beauté, and . Âme, « une « belle personne) montre que les femmes n'ont pas d'individualité pour Dom Juan, mais s'ajoutent successivement à la liste de ses conquêtes. D'ailleurs, le jeune libertin n'envisage les conquêtes amoureuses qu'au pluriel (I, 2 : « les belles, « toutes les autres beautés », « toutes les belles », « les inclinations naissantes

, Mathurine et Charlotte. Sganarelle résume la situation : « c'est un épouseur à toutes mains, dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ». Dom Juan confirme cette approche : « Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, » (I, 2). Le dernier mot est employé sans complément. En réalité, Dom Juan ne semble pas s'intéresser aux sentiments des femmes, ni à leur qualité, On le voit alors oeuvrer pour profiter du plus de femmes qu'il lui sera possible

, Alphrède, accusez donc de mes nouvelles flammes, Ce fatal instinct

, est avec regret) Que je résiste en vain, à ce pouvoir secret Qui fait rompre la foi qui vous était donnée, Et qui range mon coeur sous un autre hyménée

. Camille and . Dans-les-galanteries-du-duc-d'ossonne, Émilie et ne voit pas de mal à suivre la nouveauté en nouant des liens avec sa belle-soeur, car après tout, On n'est pas criminel envers une beauté, Quand sans rompre avec elle on suit la nouveauté. Volontiers les constants qui n'ont qu'une maîtresse, S'ils ont beaucoup de foi

, Ne parle point d'un lien que j'abhorre. Angélique me charme, elle est belle aujourd'hui, Mais sa beauté peut-elle autant durer que lui ? Et pour peu qu'elle dure, aucun me peut-il dire Si je pourrai l'aimer jusqu'à ce qu'elle expire ? Du temps, qui change tout, les révolutions Ne changent-elles pas nos résolutions ? Est-ce une humeur égale et ferme que la nôtre ?, La notion de nouveauté, en tous domaines, correspond d'ailleurs à une quête des esprits », à lui, sont périssables : ALIDOR

, Dom Juan considère, dans sa tirade vantant l'inconstance que la fidélité équivaut à une sorte d'entrée au couvent (« qu'on renonce au monde »), voire une mort (« qu'on s'ensevelisse »), Plus tard, il parlera encore d'emprisonnement : L'engagement ne comptait point avec mon humeur. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à

, Il clame qu'il a « [?] l'esprit assez fort pour combattre un visage » (IV, 1) et fait entendre sa profession de foi libertine à son ami Cléandre : ALIDOR. Comptes-tu mon esprit entre les ordinaires ?, Alidor annonce Dom Juan en refusant toute aliénation : le mot « libertin » signifie bien qu'on est affranchi de tout lien

[. , Que de ma volonté dépendent tous mes voeux Que mon feu m'obéisse au lieu de me contraindre, Que je puisse à mon gré l'enflammer et l'éteindre, Et toujours en état de disposer de moi, Donner quand il me plaît et retirer ma foi

. Le-personnage, est en fait un homme de doctrine qui professe une liberté tout à fait étrangère à la conception galante de l'amour avec cette conception de l'amant-esclave soumis à sa dame. En refusant toutes formes de tyrannie, Alidor se déclare un « esprit fort 530 », qui se distingue des « ordinaires », et s'oppose d'emblée à ces « esprits vulgaires

, acceptent la soumission et adhérent, par le mariage, aux lois sociales. Il met au reste son ami Cléandre en garde contre les désagréments du mariage : « Mais songe que l'hymen fait bien des malheureux

, Alidor n'est pas le premier personnage cornélien à avoir exprimé cette vision des choses

, Au départ, le Tirsis de Mélite professe déjà la même vision libre de l'amour, refuse

, il est par le caractère éphémère de ce sentiment : TIRSIS. Pauvre amant, je te plains, qui ne sais pas encore Que bien qu'une beauté mérite qu'on l'adore, Pour en perdre le goût on n'a qu'à l'épouser. Un bien qui nous est dû se fait si peu priser, Qu'une femme fût-elle entre toutes choisie

. Toutefois, Au reste, il devient un amoureux transi dès la scène 2. Beaucoup plus ferme dans ses convictions et sans nier pouvoir ressentir des sentiments, Alidor revendique cette nécessité de « franchise » devant son ami aux vers 212-213 : « Les règles que je suis ont un air tout divers, / Je veux que l'on soit libre au milieu de ses fers ». Cet « amoureux extravagant », comme l'a baptisé Corneille, est un homme de caractère qui refuse de se plier à l'orthodoxie de l'amour et à la faiblesse des sentiments humains : ALIDOR, Tirsis n'est pas un pur libertin car il prend moins en compte le plaisir que l'intérêt pécunier

, Il ne faut point nourrir d'amour qui ne nous cède : Je le hais, s'il me force ; et quand j'aime, je veux Que de ma volonté dépendent tous mes voeux

. «-on-appelle, Ceux qui se mettent au dessus des opinions & des maximes communes. C'est un esprit fort. Il fait l'esprit fort, il ne croit rien, il ne tombe d'accord de rien, Esprits forts

C. La-philosophie-de-l'être-À-soi, Alidor l'énonce avec une grande netteté : « je veux

, toujours en état de disposer de moi, / Donner quand il me plaît et retirer ma foi. » (I, 4)

L. , autre crée la monotonie et le désenchantement alors que la vie a besoin de renouveau. Le Dom Juan de Molière l'énonce de manière forte : « Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter

, Cependant avant lui Alidor évoquait une expérience plus précise du phénomène : ALIDOR. Rien moins, et c'est par là que redouble ma peine : Ce n'est qu'en m'aimant trop qu'elle me fait mourir, Un moment de froideur

, Une mauvaise oeillade, un peu de jalousie, Et j'en aurais soudain passé ma fantaisie

, Mais las ! Elle est parfaite, et sa perfection N'approche point encore de son affection

, Point de refus pour moi, point d'heures inégales

, Accablé de faveurs à mon repos fatales, Sitôt qu'elle voit jour à d'innocents plaisirs, Je vois qu'elle devine et prévient mes désirs

, Et si j'ai des rivaux, sa dédaigneuse vue Les désespère autant que son ardeur me tue

C. Au-sien.-l'hylas-de and L. , Astrée ne trouve-t-il pas son bonheur dans son symétrique féminin, l'inconstante telle, avec laquelle il s'entend si bien ? Dom Juan lui-même est de nouveau attiré par Elvire quand elle lui rend une visite dépassionnée, ne lui demande plus rien, ne formule plus de reproches dans la scène 6 de l'acte IV. Il l'avoue à Sganarelle : Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d

, Il s'efforce même de la retenir pour la nuit

D. Selon-serge, Alidor est un authentique philosophe, qui a élaboré sa propre éthique, « une théorie raisonnée de l'amour 531 », mais qui peut paraître au public « bizarre » et « extravagante 532 », puisqu'en contradiction avec les valeurs de son époque

S. Doubrovsky, Corneille et la dialectique du héros, p.59, 1975.

«. Fou, . Le-bon, and . Sens,

, Se rendre Angélique inaccessible est pour lui préserver sa liberté. À cette fin, il choisit d'offrir sa maîtresse à un tiers, la jette dans les bras de son meilleur ami et s'attend à ce que son tourment amoureux soit soulagé par cette union : ALIDOR. Pour rendre heureux Cléandre, et mes désirs contents. Mon coeur, las de porter un joug si tyrannique, Ne sera plus qu'une heure esclave d'Angélique. Je vais faire un ami possesseur de mon bien : Aussi dans son bonheur je rencontre le mien. C'est moins pour l'obliger que pour me satisfaire, Le héros pousse loin son refus de l'aliénation

, Curieuse offrande d'un « trop bon ami 533 », et agréable charité envers un « autre

, Cependant il souffre après avoir organisé l'enlèvement d'Angélique par

. Cléandre, Est-ce aller dans le sens de la vie ? Corneille déjà pose des questions, fait voir des dilemmes par l'action elle-même

, Molière doit encore faire face à la censure avec son Dom Juan. La réaction des bien-pensants et des dévots se fait vite entendre : Molière fait l'apologie du libertinage et défend les positions contestataires de son personnage, tout comme il a critiqué auparavant les hommes d'Église et la religion dans son Tartuffe, et doit être puni pour son impiété ! Louis XIV, qui soutenait pourtant l'auteur, se trouve contraint de s'incliner face à la cabale des dévots, une organisation qui exerçait alors une puissante pression sur le pouvoir. De nouveau, les adversaires de Molière triomphent et la pièce est interdite au bout de quinze représentations seulement, Après la grande polémique de Tartuffe et son interdiction par la cabale des dévots

«. Corneille, ». Examen, . Dans-la-place-royale, G. Paris, and . De-luyne, , p.1663

«. Alidor, À moi ne tiendra pas que la Beauté que j'aime / Ne me quitte bientôt pour un autre moi-même

D. Le-personnage, Alidor aime, certes, les femmes, mais est-il vraiment en mesure de les posséder ? Ce séducteur, déclare perdre toute attirance envers celles-ci dès qu'un sérieux engagement se fait sentir, car l'engagement lui fait peur, lui déclare-t-il. Lemonnier voit en lui « un impuissant », qui ne peut alors que rompre ses liens avec une beauté dès qu'est venu le moment de faire ses preuves sexuelles: Il y a peut-être, dans Alidor, ce que nous appellerions un complexe sexuel ; il aime Angélique mais il se sent incapable de la posséder [?] ce n'est peut-être qu'un impuissant, Alidor a donné lieu à une autre interprétation qui ne va pas dans le sens d'une jouissance raisonnée de la vie, ou plutôt qui estime que le raisonneur bâtit son argumentation pour se cacher une impossibilité de vivre pleinement, p.339, 1985.

. Saint-Évremond, Cet intérêt pour les plaisirs du corps et le goût prononcé des nobles pour la liberté en amour dérange, certes, les ecclésiastiques et de nombreux moralistes, dans la mesure où il trahit une passion « déraisonnable » de la matière, d'autant plus dangereuse qu'elle peut nuire à la « pureté » de l'âme et affaiblir la force de la foi : Ne savons-nous pas qu'il y en a que trop, dans le siècle où nous sommes, qui ne semblent vivre que pour nourrir et engraisser leur corps, fait l'éloge de ces hommes « délicats » qui savent nommer les choses avec leurs vraies dénominations, car « les Délicats nomment Plaisir, ce que les gens rudes & grossiers ont nommé Vice, vol.538

Q. Bourdaloue, . Prononça, and . Mots, appelle ainsi à une vertu essentielle : la tempérance dont La fonction principale est de gouverner le corps

, Ce qui paraît indéniable à première vue, c'est que, malgré la rigueur du discours ecclésiastique

O. Saint-Évremond and . Meslées, , p.368

O. Saint-Évremond and . Meslées, , p.369

O. Saint-Évremond and . Meslées, , p.368

«. Bourdaloue, Sermon pour le sixième dimanche après la pentecôte : sur la tempérance chrétienne, Sermons du pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus pour les dimanches, vol.3, pp.7-8, 1759.

. Bourdaloue, le sien, mais beaucoup, en fait, se sont cachés pour paraître respecter cette pudeur En 1699, La Palatine écrit à Sophie de Hanovre : Il n'y a plus ici de vices dont on ait honte, et si le roi voulait punir ceux qui se rendent coupables des plus grands vices, il ne verrait plus autour de lui ni nobles, ni princes, ni serviteurs, Sermon pour le sixième dimanche après la pentecôte : sur la tempérance chrétienne, vol.3, p.2

. C-athéisme,

. Au-xvii-e-siècle and . Le-terme-libertin-reste-souvent-polémique, étant systématiquement lié à l'impiété, et à l'athéisme. L'on taxait alors volontiers d'athéisme tous les auteurs libertins de moeurs car à l'époque, aucune réflexion ne pouvait se formuler en dehors d'un cadre de pensée chrétienne

. Jean-pierre, Cavaillé voit dans le libertinisme, « Une culture philosophique qui

, Si Dom Juan a fait scandale, ce n'est pas uniquement comme pur séducteur, mais parce que son comportement s'appuie sur une incroyance affichée. Son valet le présente de la sorte

U. Sganarelle, . Turc, . Ciel, and E. Ni,

. Il, D. De, and . Juan,

C. De-la-palatine, , p.190

H. Cité-par and . Ostroweicki, Libertinage et philosophie au XVII e siècle : les libertins et le masque : simulation et représentation, ibid, p.47

. Bourdaloue, Aux Depens de la Compagnie, 1759, p. 7. seulement à ce qui nous, Sermon pour le sixième dimanche après la pentecôte : sur la tempérance chrétienne, vol.3

, Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien, et son chat. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles

, Dès qu'une de ses aventures amoureuses se termine où même échoue, Dom Juan se lance ses fautes, mais se heurte chaque fois au désir insatiable de celui-ci : SGANARELLE

D. Juan, après une petite réflexion. -Allons songer à l'exécution de notre entreprise amoureuse

. Sganarelle.--ah, quel abominable maître me vois-je obligé de servir ! (I, 3)

». Ciel, D. Juan, and . Lui, est préoccupé que par l'assouvissement de ses désirs, ne se sentant nullement effrayé par un futur châtiment puisqu'il ne croit pas en Dieu : SGANARELLE. -Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable, et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez, moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi d

D. J. Va,

, Dom Juan choisit ses « proies » en vue d'augmenter son plaisir qui semble s'accroître avec les difficultés : il n'est pas anodin que sa première victime mentionnée soit une religieuse, Elvire, retirée de la vie sociale et protégée par les murs d'un couvent, obstacle qui, loin de dissuader notre séducteur

, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes, et de serments réitérés

, Par ailleurs que sa foi ne concerne que la science et la logique

. «-ce-que-je-crois and . Sganarelle, Pour Dom Juan, les miracles n'existent pas et il oscille, suite au geste de la tête du commandeur entre l'insouciance -trait du Don Juan espagnol -et l'envie de trouver à cette anomalie une explication rationnelle, matérielle. Dom Juan, qui est interrompu par la statue du Commandeur alors qu'il prend un bon repas

D. Malgré-le-dénouement-qui-châtie and . Juan, le personnage valut à Molière une accusation d'athéisme. Jean Barbier d'Aucour, après avoir énuméré les endroits « licencieux » et « impies » de Dom Juan, concluait de la débauche de son auteur : Molière pire que tout cela, habillé en Sganarelle

. Enfer, qui confond la vertu& le vice: qui croit & ne croit pas, qui pleure& qui rit, qui reprend & qui approuve, qui est Censeur& Athéé, qui est hypocrite & libertin, qui est homme& démon tout ensemble : un diable incarné

. Le-libertinage-du-personnage-moliéresque and . Son-corollaire-de-lascivité-s'accompagnent-d'une-grande-lucidité-d'esprit, Contrairement à Dom Juan, son credo est chargé des beaucoup d'articles de foi, mais, il croit au Moine-Bourru et au loup-garou tout comme il croit à Dieu et au Diable, ce qui n'est pas flatteur pour ces derniers. Foi ou superstition, où s'établit alors la frontière ?

L. Prince-de-conti and . État, ancien protecteur de Molière revenu à la religion de façon spectaculaire, après avoir mené une existence fort libertine qui lui valut la syphilis, trouve dans l'argumentation de Sganarelle l'occasion d'une nouvelle attaque : 545 Observations sur une comédie de Molière, intitulée "Le Festin de pierre" par le sieur de Rochemont, pp.28-29

L. Cité-par, . Tin, D. Molière, and . Juan, , p.63, 1998.

G. Couton, ». Préface, D. Dans, . Juan, . Barcelone et al., , p.21, 1999.

M. Yourcenar, Barcelone, éd. Gallimard, p.21, 1999.

G. Couton and «. Préface, , p.20

H. Ostroweicki, Journée d'étude organisée par L'Institut d'Histoire de la pensée classique, Libertinage et philosophie au XVII e siècle : les libertins et le masque : simulation et représentation, pp.49-50, 2001.

, La métaphore du masque invite à distinguer deux niveaux de la réalité, ou de sens quand il s'agit des textes, et à accorder un privilège à ce qui est dessous. Le masquage crée sous le masque un espace de densité de l'être (un être dont la consistance est d'autant plus forte qu

, Cet affranchissement de la pensée commune est cependant loin d'être simple et aisé. Il a fallu que les libertins avancent pendant longtemps, masqués, dissimulés, clandestins

, Cette dissociation croissante du public et du privé, autant que l'exaltation d'une étiquette rigide, d'un raffinement inégalé de l'apparence sociale chez les nobles, augmentent l'écart entre la pensée intime et l'apparence sociale, donnant à l'hypocrisie l'occasion de se développer. La sphère privée, cachée, devient un laboratoire de tout ce qui n'a pas le droit de s'exprimer publiquement, étouffé par la censure et les codes sociaux-religieux, les individus devant contrôler et dissimuler leurs affects face au pouvoir de contrôle grandissant de la monarchie et de l'Église

H. Ostroweicki, Journée d'étude organisée par l'institut d'Histoire de la pensée classique, Libertinage et philosophie au XVII e siècle : les libertins et le masque : simulation et représentation, p.54, 2001.

L. Godard-de-donville, La scène du XVII e siècle reflète majoritairement cette image de la société de cour double et hypocrite : si l'on peut rencontrer dans les comédies des gentilshommes libertins qui ont fait de l'hypocrisie leur profession, l'on retrouve également des femmes qui ont suivi cette même la Cour », disait Faret, il suffit d'afficher sa vertu « [?] qu'encore qu'elle ne s'y voye qu'avec des déguisemens & des soüilleures, si est-ce que chacun veut faire croire qu, Le Libertin des origines à 1665 : un produit des apologètes, p.166, 1989.

L. Dandin,

, on voit Angélique, la jeune noble mal mariée, jouer sur plusieurs cordes : tout en préservant son image d'honnête femme chaste et fidèle devant ses parents, Angélique compense son manque affectif par une série d'infidélités qu'elle promettait à son mari : « Préparez-vous-y

. Dynamique, Angélique ne manque pas de verve et sait faire volte-face quand bon lui semble-t-il : elle triomphe de son mari cocu, retourne la situation contre lui et convainc ses

, La meilleure façon de se défendre est d'attaquer, semble nous dire la jeune coquette ! En feignant d'être ironique, elle promet un bon accueil à son amant et l'encourage à venir à sa visite

, Jouez-vous y, je vous en prie, vous trouverez à qui parler. C'est une chose que je vous conseille de faire. Ayez recours, pour voir, à tous les détours des amants : essayer un peu par plaisir, à m'envoyer des ambassades, à m'écrire secrètement des petits billets doux, à épier les moments que mon mari n'y sera pas, ou le temps que je sortirai, pour me parler de votre amour, Je voudrais bien le voir vraiment que vous fussiez amoureux de moi

, S'il semble bien entendu par le galant et « bénit » par la servante

L. Faret, P. 'honneste-homme-ou-l'art-de-plaire-À-la-cour, . Au-palais, S. Chez-piere-trabouillet, and . Hubert-&-À-la-fortune, En vérité, les gens d'un mérite sublime Entraînent de chacun et l'amour et l'estime, Et le vôtre sans doute a des charmes secrets Qui font entrer mon, pp.30-31

, une hypocrisie où l'on ménage l'amour-propre d'autrui et où chacun attend en retour qu'autrui caresse sa propre vanité et son propre masque. Pour cohabiter avec cette société où les visages et le langage sont doubles, la « sensuelle », Arsinoé, malgré son « amour pour les réalités » et son attirance vers Alceste qu'elle essaie de séduire, sait bien jouer la prude, sans doute pour conserver sa place parmi les prétendus honnêtes gens qui, à la Cour, savent « remuer des machines ». Célimène, la jeune sincérité, même si seul Alceste

, Ainsi Arsinoé, sous couleur d'amitié, taxe Célimène d'hypocrisie et lance contre elle les insinuations les plus perfides en la jugeant « indigne d'asservir le coeur d'un galant homme » (III, 4) et elle cherche en révélant à Alceste une lettre qui aurait été envoyée à Oronte de la faire tomber de son piédestal galant. Célimène, sans se départir de sa politesse souriante exécute à son tour la fausse prude d'une façon magistrale ; son affectation, la fausseté de sa pruderie et son manque de charité chrétienne sont démasqués : CÉLIMENE. Cette affectation d'un grave extérieur, Vos discours éternels de sagesse et d'honneur, Vos mines et vos cris aux ombres d'indécence Que d'un mot ambigu peut avoir l'innocence Et ces yeux de pitié que vous jetez sur tous, [?] Tout cela, si je puis vous parler franchement, Madame, fut blâmé d'un commun sentiment, Cependant, il faut s'attendre à ce que d'autres soulèvent les masques et disent des vérités en face

, Mais elle bas ses gens, et ne les paye point

, Dans tous les lieux dévots elle étale un grand zèle

, Elle fait des tableaux couvrir les nudités, Mais elle a de l'amour pour les réalités

, répond par la joie ; à leur hantise de la faute, il oppose une humanité qui, sans honte, s'adonne au plaisir, hic et nunc, à l'amour et à la vie, même si cela nécessite de porter un masque, plus ou moins fin, et de faire de la vie une mascarade. Son Dom Juan, contrairement à celui de Tirso, se décide à en porter un, ce qui, à dire vrai, le prive d'une certaine sympathie qu'il pouvait jusqu'alors susciter. Lui n'est pas dénoncé autrement que par un deus ex machina, qui n'intervient certes pas tous les jours parmi les nobles de la Cour. sans doctrine, ou plutôt n'appartenaient à aucune secte et n'étaient affiliés à aucun dogme. Ils aimaient la vie et n'avaient d'autre dieu que leur propre plaisir. Les libertins du XVII e siècle se contentaient, en fait, d'écarter les anciennes croyances sans en accepter de nouvelles, ils ne pouvaient, sinon agir, du moins penser que dissimulés et masqués. Ce qui les a distingués de leurs successeurs, Les cibles de Molière apparaissent encore une fois : ce sont les faux dévots, les prudes, censeurs des bons vivants. À leur morosité, Célimène, non sans lucidité, vol.562

, qui ont refusé de se conformer aux lois religieuses et sociales et qui, parfois, n'ont eu d'autre divinité que leurs propres désirs, ne pouvaient-ils pas constituer un danger social, Cependant ces hommes et femmes rebelles et indisciplinés qui ont su dire non aux dogmes

L. Fait-de-vivre-en-libertin, une spiritualité de l'être et d'anéantir l'image polie que l'homme de cour, retenu et discipliné, avait toujours cherché de donner de lui-même, afin de se distinguer à jamais du roturier « vulgaire » et « barbare », livré à ses seuls instincts ? La liberté des moeurs prônée par les libertins, ne risquaitelle pas de s'exercer au détriment des autres ? Les jeux de la séduction et de l'amour ne pouvaient-ils pas cacher un rapport de force entre les deux pôles de la séduction surtout quand elle n'est pas réciproque ? Ce qui manque à l'argumentation hédoniste du conquérant Dom Juan

, Ainsi la sexualité de la noblesse, tantôt par sa présence scénique

R. Grousset, OEuvres posthumes de René Grousset : Essais et poésies, recueillis et publiés avec des notices par M. René Doumic et M. Pierre Imbart de La Tour, pp.1860-1885

F. Garasse, La Doctrine Curieuse, p.571

, ne devons pas être de pire condition que nous valets ;et , par cette règle , que nous ne devons refuser à nos yeux rien de ce qu'ils désirent voir, à nos oreilles rien de ce qu'elles voudront entendre, à notre langue rien de ce qu'elle voudra dire, goûter, prononcer, à nos sens rien de ce qu'ils désireront en l'exercice de leurs facultés naturelles. Et faire au contraire c'est se défaire soi-même, commander tyranniquement et démentir la nature, « nous, qui sommes hommes et les maîtres de logis, p.627

. -pierre-corneille, . Théâtre, T. I. Picciola, C. Carlin, J. De-guardia et al., , 2014.

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F. Grenaille, . De-;-l'honneste-fille, J. Paris, and . Paslé, , pp.1639-1640

L. Barre, P. De, . De-l-;-e-Éd, J. Paris, .. Dupuis et al., Léon Willem Editeur, 1879. -Roussel, Pierre, Système physique et moral de la femme, suivi du Système physique et moral de l'homme et d'un fragment sur la sensibilité, par Roussel. Précédé de l'éloge historique de l'Auteur par, La Gallerie des femmes fortes par le P. Pierre, Paris, par la Compagnie des marchands libraires du Palais, 1665. -Lemoyne, Pierre, Les Femmes, la modestie et la bienséance chrétienne, vol.2, p.1540

?. Sur-le-corps--adamantius, ;. 03?-03?-;-médecin, ). , and L. Physionomie, ou Des indices que la nature a mis au corps humain par où l'on peut descouvrir les moeurs, & les inclinations d'un chacun. Avec un traitté de la divination par les palpitations, & un autre par les marques naturelles, Le tout traduit du grec d'Adamantius & de Melampe, p.1635

T. Adamantius, . Le-sophiste, and . Adamantius, Le livre présent à la Bibliothèque Nationale de France ne mentionne aucune date d'édition, et la version numérique mentionne une date approximative, ou Extrait des philosophes anciens et des physionomistes modernes suivui d'une éloge de Lavater comparé avec Diderot, par M. Meister

. Anonyme, Éditeur Jaques Antoine, collection « Le vice impuni », Bruxelles, 1978, sur un recueil collectif des poésies du 16 e siècle (bibliographie lacunaire qui ne donne aucune référence sur les dates ni les auteurs de différents poèmes

L. Anonyme and M. ***-sur-le-principe, du mouvement dans les corps et sur l'immatérialité de l'âme et Réflexions au sujet du livre intitulé « Pensées philosophiques, p.1748

S. Barbe and L. Parfumeur, François qui enseigne toutes les manières de tirer les odeurs de fleurs et de faire toute sorte de compositions de parfums, avec le secret de purger le tabac en poudre, et le parfumer de toutes sortes d'odeurs. Pour le divertissement de la Noblesse, l'utilité des personnes Religieuses, et nécessaire aux Baigneurs et perruquiers, p.1806

M. De-la-chambre and . Cureau, L'Art de connoistre les hommes 1, pp.1660-1669

M. De-la-chambre and L. Cureau, Art de connoistre les hommes, Première partie, où sont contenus les discours préliminaires qui servent d'introduction à cette science, par le sieur (M. Cureau) de La Chambre, 1960.

M. De-la-chambre and . Cureau, Les Caractères des Passions, volume II où il est traité de la nature et des effets des Passions courageuses, seconde Édition, reveuë & corrigée, à Paris, chez Jacques D'Allin, 1662. -Descartes, Le Traité des passions, Les Grands Classiques, Éditions du Rocher, 1996.

R. Descartes, Desprez, 1761, 2 e édition. -Ferrand, Angeois, Jacques, De la maladie de l'Amour ou Melancolie Érotique : discours curieux qui enseigne à cognoistre l'essence, les causes, les signes et les remedes de ce mal fantastique, par Jacques Ferrand Angeois, Galien, De L'usage des parties du corps humain, Lyon, 1566, Livre XIV, Ch.VI. -Galien, L'Âme et ses passions : les passions et les erreurs de l'âme, les facultés de l'âme suivent les tempéraments du corps, introduction et notes par Vincent Barras, Terpsichore Birchler, 1995.

J. ;. Huarte, F. Paris, and . Julliot, Examen des esprits propres et naiz aux sciences, traduit de l'espagnol par Gabriel Chappuis, Laurent, Erreurs populaires au fait de la médecine et régime de santé, A Bourdeaus, imp. de S. Millanges, vol.1631, p.1578

L. Bellière, C. De, and S. De-la-niolle, Physionomie raisonnée ou secret curieux pour connoître les inclinations de chacun par les regles naturelles, à Paris, chez Edme Couterot, 1666.

G. Lavater and L. &. , Art de connaitre les hommes par la physionomie, Nouvelle édition, augmentée d'une exposition des recherches ou des opinions de La Chambre

L. Brun and C. , Expressions des passions de l'âme, représentées en plusieurs testes gravées d'après les desseins de feu Monsieur Le Brun, premier peintre du Roy, à Paris, par Jean Audran, graveur du Roy en son Académie à l'hôtel Royal des Gobelins, avec Privilège du Roy, vol.1727

L. Brun and C. , Méthode pour apprendre à dessiner les passions : proposée dans une conférence sur l'expression générale et particulière [Paris, Cf. Michaud, Hoefer, 1668, 1982.

L. Brun-;-amsterdam and J. De-lorme, May, Philippe. La Chiromancie médicinale, accompagnée d'un traité de la physionomie et d'un autre des marques qui paroissent sur les ongles des doigts, le tout composé en allemand par Philippe May, 1698.

, Les OEuvres d'Ambroise Paré, conseiller et premier chirurgien du roy, divisées en vingt-sept livres : avec les figures et portraicts tant de l'Anatomie que des instruments de chirurgie et de plusieurs monstres : reveuz et augmentez par l'autheur pour la seconde Edition, Gabriel Buon, 1579. -Porta

J. Porta, L. Baptista, and . Physionomiste, Observateur de l'Homme considéré sous les rapports de ses moeurs et de son caractère ; d'après les traits du visage, les formes du corps, la démarche, la voix, ect. Avec des rapprochements avec certains animaux

. Porta, De L'usage des Passions, à Paris, par la Compagnie des Marchands Libraires du Palais, 1665. -Szwajcer, Marc, Traité sur la Physionomie par le sophiste Adamantius ou extrait des philosophes anciens et des physionomistes modernes, suivi d'un Eloge de Lavater comparé avec Diderot par M

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F. Garasse, S. Paris, . Chappelet, C. M. Jacques, and . Dc-xxiii, OEuvres choisies de Saint François de Sales contenant L'Introduction à la vie dévote, un choix de ses Lettres Spirituelles et Le Traité de l'amour de Dieu, précédé D'une Notice sur sa vie et ses écrits, La Doctrine curieuse des beaux esprits de ce temps ou prétendus tels contenant plusieurs maximes pernicieuses à la religion, à l'Estat & aux bonnes Moeurs, combattue et renversée par le père François Garassus de la Compagnie de Jésus, 1971.

. Sales, Saint François de, OEuvres de François de Sales, rassemblées par A. Ravier, 1969.

. Tertullien, Apologetique de Tertulien ou Défense des premiers Chretiens contre les calomnies des Gentils avec des notes pour l'éclaircissement des faits & des matieres, seconde édition, à Paris, chez Jacques Collombat, imprimeur ordinaire du Roy, & de feuë Madame la Dauphine, 1715. -Tertullien, Traités de Tertulien sur L'Ornement des Femmes, les Spectacles, le Batême, & la Patience. Avec une lettre aux Martirs traduites en François, p.1733

, ? Autres ouvrages (historiographiques, poétiques, politiques, philosophiques?)

A. Anonyme, . Et-nicolette, . Chronologie, J. De, and . Dufournet, , 1984.

. Anonyme, Portraits et histoire des hommes utiles, bienfaiteurs et bienfaitrices de tous pays et de toutes conditions, p.1836

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M. Caminade and . Alexandre, Premiers élémens de la Langue Française, ou Grammaire usuelle Et complète rédigée d'après les principes des meilleurs auteurs, tant anciens que modernes, par le citoyen Caminade, p.724

. Estienne, , 1980.

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T. L'hermite, L. Lyre, A. Paris, ]. Courbé, .. Chauveau et al., Napoléon Chaix. Bibliothèque universelle des familles », 1864. -Malleville, Claude, OEuvres poétiques, t. I Sonnets, Madrigaux et Épigrammes, Rondeaux, éd. Raymond Ortali, vol.15, 1976.

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J. Mazarin, Mme de Sévigné, Correspondance, I, lettre datée du 15 janvier 1672, éd. Roger Duchêne, 1972.

P. Monet, ;. Philibert, . Xii, and G. Paris, Montaigne, Essais, texte établi d'après l'exemplaire de Bordeaux, variantes de 1580 à 1595, ratures de manuscrit, notes, éclaircissements, traduction des citations, chronologie de la vie et de l'oeuvre de Montaigne, bibliographie par Albert Thibaudet, Bibliothèque de la Pléiade, Invantaire des deus langues, françoise et latine : assorti des plus utiles curiositez de l'un et de l'autre idiome, vol.2, p.1580, 1950.

C. Robinet, Histoire journalière de ce qui s'est passé tant dedans que dehors le royaume, A Compiègne par l'imprimeur ordinaire du roy, Éd. Courant, pp.1-3, 1652.

P. Ronsard, O. De, and . Complètes, Avec privilege du roy.] 5 e édition, révûë, corrigée & augmentée. Enrichie des figures gravées par B. Picart Le Romain & Jean Punt Junior. Tome premier, à Amsterdam, chez Cóvens& Mortier, 1739, 1860.

C. Sorel, La Maison des jeux, 1643.

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, ? Ouvrages modernes et actes complets de colloques

?. Sur-le-théâtre---adhémar, J. , L. Cabinet-de, M. De-scudéry-manifeste-de-la, A. Artaud et al., Astrée et Céladon : La Galanterie dans le théâtre tragique de la France classique (1634-1702), Burrichter, Brigitte, Le Comique corporel. Mouvement et comique dans l'espace théâtral du XVII e siècle, édité par Eva Erdmann et Konard Schoell, vol.2, pp.56-57, 1940.

J. B. Colson, S. Holsboer, and . Wilma, cent soixante tragédies et comédies ; ouvrage utile aux directeurs et entrepreneurs de spectacle, aux régisseurs, acteurs, a toutes les personnes chargées du service de la scène, et aux amateurs du théatre. Trois volumes, par J.B. Colson, régisseur du Grand Théatre de Bordeaux : Contenant 98 tragédies, vol.1, 1992.

S. -deierkauf-holsboer, L. Wilma, . Théâtre, and . Marais, , pp.1648-1673, 1958.

D. Diderot, P. Sur-le-comédien, J. M. Iii, . Dieckmann, . Paris et al., Esthétique de l'identité dans le théâtre français : 1550-1680. Le déguisement et ses avatars, Droz, corporel : mouvement et comique dans l'espace théâtral du XVII e siècle, vol.2, p.1735, 1988.

S. Guyot, R. Paris, and P. U. , Sylvie, L'Actrice et ses doubles : figures et représentations de la femme de spectacle à la fin du XIX e siècle, 2002.

U. Jung, Énonciation au théâtre : une approche pragmatique de l'autotexte théâtral, 1994.

M. Kern, Théâtre et opéra à l'âge classique : une familière étrangeté, Corps et Morale entre geste et parole : la représentation de la séduction dans la comédie humaniste française de la Renaissance, pp.1552-1612, 1985.

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