. «-se-comprendre-soi-même, 22) que sentiment de présence au travers du déploiement de la parole, j'identifie dans cet évènement de discours quatre réseaux de relations qui révèlent des modes différents d'appropriement de l'être-au-monde : Confronté à l'impossibilité de trouver en sa forme une place dans les formes du monde en raison du fait d'être démuni de titre de séjour et de l'impuissance qui en découle, Ousmane éprouve de la tristesse (« aujourd'hui moi j'ai 31 ans je vois que j'ai pas de papier, je suis triste »). L'idée du soi n'entre pas ici en concordance avec les possibilités d'être et de faire : Ousmane souhaiterait, notamment, c'est être capable de raconter sur soi-même des histoires à la fois intelligibles et acceptables, surtout acceptables. » (Ricoeur, 1992.

, Ousmane met en rapport les « problèmes de la maison » avec la « souffrance » qu'il éprouve en retour (« Pour moi il y a de la souffrance »). L'idée qu'il n'y ait personne pour « régler » les problèmes de la maison est insupportable pour lui, En décrivant son enfance (« je suis petit »)

, La nonchalance due à l'insouciance de son frère, p.beaucoup

. Ousmane, Il n'a pas de soucis, en fait il s'en fout. Il m'emmerde ») car en raison de son attitude, c'est à lui que revient la « charge » de s'occuper de toute la famille

. Le-déploiement-de-la-parole-révèle-en-outre-que, Ousmane a longtemps espéré trouver une personne pour le 'guider'mais sans y parvenir (« quand tu trouves il ne va pas te montrer de bon coeur quoi faire »). La puissance d'isolement qui résulte du fait d'être démuni de titre de séjour peut engendrer de la rivalité entre pairs : une sorte de désillusion qui se présente sous l'effet d'une atteinte physique se manifestant par des pleurs

, En examinant les différents vecteurs de relations énoncés ci-dessus (ma vie personnelle/je suis triste ; les problèmes de la maison/ pour moi il y a de la souffrance ; mon frère/il m'emmerde ; trouver quelqu'un pour me 'guider'/j'avais pleuré), j'estime que le sentiment de présence de Ousmane

, En examinant les affects primaires à partir desquels se manifeste la puissance d'exister de l'homme, on peut déduire que l'élan du désir (l'appétit) se caractérise pour Ousmane par la

. L'être-dit, être : je suis affecté d'une certaine façon est, donc, le prédicat immédiat (éclairant la substance)? Et le pourquoi (en raison de cela) se rapporte aux prédicats du prédicat qui lui donne sa forme particulière. Plus que l'expression d'une manière d'être affecté et d'aborder le monde, le mot-métaphore informe sur la manière dont se lient les prédicats en suivant leur visée référentielle : « je vois que j'ai pas de papier » ; « c'est difficile je suis en France, toute ma famille sont au bled » ; « ils espèrent qu'avec mon bon coeur, je cherche un peu de sous pour donner à mes parents, « je suis triste

, En règle générale, l'expression vive : « je suis triste » exprime l'état d'une personne qui éprouve du chagrin en raison d'une peine ou d'une préoccupation

, Ousmane indique ce qui le rend triste en émettant une sorte de constat (« moi ce que je vois ») portant sur son statut politique (« j'ai pas de papier »), sur le fait qu'il soit séparé de sa famille

, Cette tristesse désirante est l'état d'âme (le mood) à partir duquel l'être aborde le

P. Appelé-en, Au centre de la portée sémantique de l'action humaine située, nous trouvons dans ce discours la double épreuve de l'insuffisance (dans la capacité d'agir) et de l'endurance (dans la capacité du souffrir), qui institue l'action dans une eidétique fondée sur l'involontaire impuissance à faire

. Pourtant, Mais l'idée cependant de les savoir dans le besoin apparaît comme une chose outrageante, en ce qu'elle vient remettre en question son propre « honneur » et par-delà même celui de ses parents. « C'est la honte moi

, Le parler : ce qui est suggéré et tend à indiquer un mode de présence L'énoncé propositionnel, « je me fous la pression

». Ricoeur, De ce point de vue, on peut deviner une tentative de renversement de cette perspective par l'agent au début de cet énoncé de discours : « je me dis comment j'ai pu venir ? Si je savais, je viens pas ! ». En ce sens où, l'être là depuis lequel je me comprends se rapporte à la vie de l'agent au Mali, tandis que l'être là-bas se réfère, p.68, 1990.

. Renvoyant-À-la-période-de-sa-vie and . Mali, l'énoncé propositionnel « j'ai trouvé la confiance » atteste d'un autre mode de présence qui s'inscrit decheref dans une double référence propre à la téléologie de l'action : comment je fais ce que je fais (l'éthique) et la satisfaction engendrée par ce qui est fait. Ce mode de présence suggère une estime de soi (une reconnaissance de soi) s'ouvrant vers une reconnaissance mutuelle dont le point le plus élevé est la gratitude (Ricoeur, 2004), p.344, 1990.

, Ce qui explique que ce mode de présence tend également à indiquer une sorte de bien être, en ce qu'il tend à renvoyer à des possibilités concrètes d'être et de faire entrant en adéquation avec ce que l'agent estime « bon pour, 1991.

. L'énoncé-propositionnel, Quand bien même celle-ci n'a aucune réalité tangible, elle existe comme l'effet d'une chose venant remettre en c'est moi qui fais ça pour leur plaisir ». L'explicitation de son parcours d'émigration reste ainsi le point cardinal de ces énoncés propositionnels

, Dans cet évènement de discours, la variété des donations de sens s'articule autour de quatre énoncés interprétationnels qui apportent, d'une certaine façon, un nouvel éclairage sur la phénoménalité de la situation de Ousmane. Les énoncés interprétationnels n°14 et n°15 révèlent l'expérience asymétrique que vient à faire Ousmane à partir d'une idée de soi apparaissant dans un être-là (en France) puis au travers d'une idée de soi émergeant dans un être là-bas (au Mali). La portée du champ sémantique des énoncés interprétationnels n°16 et n°17 renvoient à l'hétérogénéité logique du sens qui unit entre eux la cause et l'effet. Ces différentes directions de sens constituent les ramifications de l'expression vive : « c'est la honte pour moi

, Énoncé interprétationnel n°15 : « J'ai trouvé la confiance ». Expression vive : « C'est la honte pour moi !

, Énoncé interprétationnel n°16 : « Je donne un peu à mon père, je donne un peu à ma mère pour qu'ils n'aient pas à demander à quelqu'un

, Énoncé interprétationnel n°17 : « Ce n'est pas obligatoire mais c'est moi qui fais ça pour leur plaisir

, Il s'agit à présent de déterminer le ton sur lequel retentit la factivité (l'avoir-à-former)

, Le pouvoir de pâtir de l'être en soi est relatif à la tournure de la circon-spection du Dasein qui, selon la guise de son dévoilement, est intoné dans la gamme de la joie ou de la sérénité

, Dans cet évènement de discours, les caractères de la spatialité du Dasein se dévoilent sous la guise du déshonneur (la proximité), de l'inconciliabilité (la contrée), et d'un avoir-à-prendresoin de sa famille

, ) qui ne permet pas à Ousmane d'être à pied d'oeuvre dans la vie comme il le souhaiterait, ce qui hypothèque ses possibilités d'agir en faveur de ce qu'il estime important pour lui (soutenir sa famille) ; et que le ren-voi auquel se rapporte le pour-cela se révèle sous la guise d'un avoir-à-prendre-soin de sa famille à travers le pouvoir de pâtir de ce devoir

, La formativité retentit, selon la guise de l'être en forme, sur un ton de la gamme de l

, Dans la perspective du rapport homme-chose auquel renvoie la réalité d'une chose, en tant que sentiment de présence au travers du déploiement de la parole, j'ai signalé plus haut deux Éclaircissement de la sémantique du discours

, montré plus haut que le sentiment de présence de Ousmane résonne dans la gamme de l'espoir et retentit sur le ton instable du possible accomplissement de ce qui est espéré (« pour leur plaisir ! »), et j'en conclus, à la lumière des différents modes affectifs examinés à travers le déploiement de la parole, que l'investissement à soi dans la présence (l'activité) retentit dans la gamme de la tristesse et sur le ton de la satisfaction : il s'agit donc la vie

, « c'est à moi que l'on s'adresse? ») en cherchant à atteindre ses propres buts (« aujourd'hui, je fais le même chemin », cf

. «-c'est-la-honte-pour-moi-!-», La forme modale du pronom personnel « Tu » n'est donc pas une entité lexicale dirigée vers moi : elle pointe, cependant, ce qu'il me faut voir et comprendre. La parole donne ainsi à voir que Ousmane a en partage avec d'autres membres du groupe le désir de se marier, et qu'ils nourrissent des réticences quant à l'idée de s'unir à une femme « d'ici ». Les deux ouvertures proposées par Ousmane s'ordonnent ensemble sur le socle de cette base commune : 1) « Là où tu vis, c'est là-bas chez toi, parce que l'on est déjà habitué, en France, ici même sans papiers, Au regard des différentes considérations évoquées plus haut, on peut considérer que le motmétaphore trouve également un tout autre retentissement avec l

, Selon ce principe, l'énoncé propositionnel « comment je vais me marier ? » s'articule avec ce prédicat, bien qu'il soit dévoilé ultérieurement par le parler sur un mode conditionnel : « tu as une possibilité comme ça, je crois que c'est très bon

, Comme nous l'avons vu, la parole s'assemble autour d'une même thématique (le mariage) et délimite le sens en fonction de l'imaginaire auquel renvoient les femmes « d'ici » (« beaucoup de gens [?] pensent dans le coeur que les femmes ici c'est pas bon ») et de l'opportunité objective devant laquelle chacun peut se retrouver placé en son pouvoir-être existentiel (« mais si tu trouves une femme qui t'aime vraiment

, Néanmoins, il convient d'aborder la vie de façon pragmatique, c'est-àdire au regard de ses conditions possibles de réalisation (« Là où tu vis, c'est là-bas chez toi »). Les conditions de vie concrètes sont donc prises en compte, Les femmes et les enfants « d'ici » renvoient ainsi à une même orientation significative

, Il y a donc dans cet évènement de discours plusieurs directions explicatives qui

, En outre, il convient ici de tenir compte que l'effet de la chose en question (« tu ne peux rien faire ») se caractérise par une autre forme d'impuissance à faire (« Tu ne peux pas aller les voir [les parents] ça c'est très dur »), qui renforce la motivation de Ousmane pour l'acte de mariage (« si tu as une possibilité comme ça

, Énoncé interprétationnel n°18 : « Là où tu vis, c'est là-bas chez toi

, Énoncé interprétationnel, vol.19

«. Si-tu-trouves-une-femme,

, Énoncé interprétationnel n°20 : « si tu as une possibilité comme ça, je crois que c'est très bon ». tous les mois : ce n'est pas toujours envisageable car il convient également de prendre en compte le paiement de la dot du mariage

, Dans cet évènement de discours, les caractères de la spatialité du Dasein apparaissent sous la guise du désarroi (la proximité), de l'attente

, Considérant que, d'une part, la factivité retentit selon la tournure de la circon-spection du

, Dasein sur le ton de la gamme de la sérénité ou de l'angoisse, et, d'autre part, que la spatialité du Dasein intra-mondain

, Si dans cet évènement de discours le souci du Dasein se caractérise chez Ousmane au travers d'étants tels que la suspension de ses droits (« sans-papiers ») et les impossibilités qui en résultent en termes de mobilité et d'activité

. Ainsi, je conclus que l'être en son pouvoir-être affecté retentit dans la gamme de la

, La formativité retentit, selon la guise de l'être en forme sur un ton de la gamme de

. Ainsi, Si tu trouves quelqu'un qui t'aime vraiment [?] il faut faire votre vie » apparaît dans la résonance de la présence, la figure de l'amour. De ce mode d'affectivité dérive une passion joyeuse avec laquelle coïncide un schème d'action orienté vers la prise d'initiative de l'être-en-vie

, De ce mode d'affectivité, qui est aussi un affect actif, dérive une passion joyeuse à laquelle se rapporte un état motivationnel spécifique, au sens où cette chose dans sa concrétude se tourne vers l'augmentation de la puissance d, Comme nous l'avons vu plus haut

, Avec l'idée inadéquate : « Tu ne peux rien faire du tout » apparaît dans la résonance de la présence, la figure de la frustration. De ce mode d'affectivité dérive une passion triste

, Il me faut rester sur mes gardes et cesser de poursuivre de fausses évidences

O. Pourtant, . Offrait-lui-même-cette-mise-en-garde-en, and . Ceci, « comment je vais me marier ? ». Un questionnement qui tend à indiquer qu'il y a un écart entre sa situation et ce que peut suggérer le mot-métaphore se « marier » quand une vie se déploie dans les cadres de la normalité. Par conséquent, le désir de 'se marier'-indépendamment de l'évidence de la signification du terme -est « porteur de la 'signification émergente'que certains contextes spécifiques lui confèrent, p.93, 2010.

. Ainsi, « comment je vais me marier ? » est la réponse à cet autre questionnement : comment « avancer quand même », c'est-à-dire en dépit de toutes les impossibilités auxquelles se confronte mon pouvoir-être existentiel

D. Et, énoncé propositionnel « je désire me marier » peut être appréhendé sous cette forme : 'je suis désireux de me marier ». (Le désir renvoie ici à l''être comme'tout le monde en rejoignant le commun des vies ordinaires, ce qui ne remet pas en cause, par ailleurs, la sincérité des sentiments éprouvés par Ousmane envers sa compagne

, En son sens littéral, « se marier » consiste à s'unir à quelqu

, Dans ce cas de figure, « si j'ai envie de me marier » (« je suis désireux de me marier ») fait concrètement référence à une union de mariage, cette formule, dans sa signification

. Au-fondement-de-cette-problématique, obtention d'un titre de séjour, qui par le biais du mariage (avec une Française) peut être effectivement Je me suis attaché à réfléchir sur la dimension herméneutique de cette recherche et la portée de ses implications dans une démarche empirique. De ce point de vue, j'ai voulu tenir compte de la situation d'interprétativité du chercheur, en ce qu'elle englobe sa propre « position » sociale et politique dans une société, ce qui le dispose à interpréter les choses d'une certaine façon ; j'indiquais sur ce point, à la suite de Harraway, qu'il est déterminant de savoir qui parle de quoi

, Dans la perspective de cette recherche, cette thèse portant sur la structure ontologique de l'être de l'homme m'obligeait à prendre en compte le point de vue des acteurs eux-mêmes, la puissance d'affirmation d'une présence (d'un sentiment de situation) ne pouvant jaillir que de la parole de celui qui fait l'expérience du monde à partir de ses conditions propres d'existence. Ainsi, la phénoménalité de la situation renvoie à quelque chose qui est au-dedans de l'homme, et qui se rapporte à sa propre compréhension. L'enjeu était alors de chercher à appréhender le vécu et le vivant, c'est-à-dire tout ce qui entre dans le champ de considération des acteurs et qui induit en retour une idée

. D'un-corpus-d'entretiens.-d'un-côté, En un mot, mon approche herméneutique de la parole devait me permettre d'entrer, à la faveur de ma démarche de terrain, dans le mouvement On pourrait ainsi dire que la recollection des signifiances nécessite de porter une attention particulière aux variations d'état de l'âme (mood) qui, par leur mouvement polyphonique dans le présent vécu, assignent au déploiement du discours sa polysémie. Pour autant, je ne pense pas que l'on puisse parler foncièrement d'une corrélation entre la manière d'être et de parler, mais plutôt d'une manière de composer avec le souffrir qui s

. Le-parler-de-la-parole-Émane, Il me semble que l'on retrouve bien cette tension dans le déploiement du discours de Ousmane où l'intensité du mood liée à l'activité de recollection et de redescription du vécu le conduit à expliciter ses passions du corps (participant de la remémoration de l'action) : Je peux citer à titre d'exemple l'énoncé propositionnel suivant : « j'avais pleuré au sujet d'avoir quelqu'un? » ou encore celui-ci : « tu ne peux pas aller les voir [?] c'est très dur, c'est très dur ». Et, à d'autres moments, le mood se manifeste de manière beaucoup plus fugace dans l'énoncé de discours, ce qui le rend quasiment imperceptible, notamment quand l'attention est dirigée vers le dire. Quand Ousmane exprime qu'il est préoccupé par le désir d'aller voir ses parents, on ne s'approprie pas immédiatement l'énoncé suivant : « tu peux partager ça tous les deux à la maison », en se disant que le mode d'affectivité sous, du remous des affections qu'un sujet-parlant cherche plus ou moins à étouffer quand il dit quelque chose et parle, ce faisant, malgré lui

. Le, affectivité de l'être son pouvoir structurant, et l'effort se renforce, me semble-t-il, dès lors que l'on vient à considérer la fonction des imputations morales de l'agent dans ses actions : les motifs et les contraintes cet entretien) : je dis quelque chose selon que je l'éprouve. De ce point de vue, il est important de souligner que même si le déploiement de la parole permet par le jeu des temporalités, des espaces, des pronoms et du rôle des acteurs de redécrire la réalité

, Sur un autre axe politique auquel renvoie le « partage des savoirs », il serait intéressant de pouvoir déterminer si la « philosophie » générale de ce procédé d'investigation de la parole peut constituer un apport enrichissant pour la pratique de l'écoute des travailleurs sociaux, et ce en repartant de l'axiome énoncé par Heidegger : parler signale la manière d

, Il est difficile pour moi de faire la synthèse générale de ce travail, et si je devais m'y risquer je dirais simplement que je n'ai fait qu'avancer ici un premier pas vers le métier de chercheur

, est avec beaucoup d'humilité et d'enthousiasme aussi que j'

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«. Moi, On est tous des sans-papiers, on peut s'entraider. On est en France ici, si tu es avec quelqu'un qui a des papiers et en même temps tu habites chez lui, il ne te montre pas le bon chemin. La personne : elle te montre pas le bon chemin ... par rapport à l'administratif ». Bon je ne sais pas s'il connaît ou s'il ne connaît pas, mais quand même il connaissait pas. Parce que la manière dont vous causez : vous êtes des Sans-papiers, vous causez quoi. Donc, toi-même tu trouves de bonnes espérances dans ça, tu vois ! Bon en même temps j'ai dit, ça c'est vrai, à mon grand frère là-bas, je lui ai dit que j'ai trouvé un foyer, je vais aller là-bas. J'ai menti quoi, je lui ai dit que j'ai trouvé un travail et que je vais habiter là-bas. Parce que si je lui dis que je vais habiter dans un ghetto, il ne va pas accepté, c'est pour ça que je lui ai menti. Je lui ai dit que j'ai trouvé un foyer donc il a accepté, 2010.

C. Dans-le-ghetto-rue-des and . Sorins,

, On a dû quitter là-bas parce que en même temps c'est un endroit pour les enfants pour qu'ils puissent s'amuser, donc la mairie a demandé que l'on sorte de là pour aller au terrain André Blain. On a pris nos bagages, on est parti là-bas on fait six mois presque 7 mois. On a fait tout l'hivers là-bas, jusqu'à ce que l'hivers y finisse, donc on est fatigué dans notre lutte, on n'a pas de droits donc on continue toujours notre lutte. On a notre but, mais on trouve pas les papiers pour faire une meilleure vie avec un logement, p.31

. Pensent-À-moi.-c'est-difficile, T. France, . Ma-famille, and . Qui, Ils] sont au bled espèrent qu'avec mon bon coeur je cherche un peu de sous pour donner un peu à mes parents... des idées comme ça, c'est un peu bon pour moi ... mais quand même c'est quoi, mes 2 grands frères avec mes petits frères, avec ma petite soeur, avec ma grande soeur, on est 6 en fait plus mon père, plus ma mère... donc c'est moi qui prend toutes leurs charges, c'est à cause, c'est-à-dire c'est à cause de la difficulté que moi j'ai laissé l'école. Je vois les problèmes à la maison vis-à-vis de, il y a pas quelqu'un qui va les régler. Pour moi il y a de la souffrance, j'ai fait toute ma vie, c'est-à-dire je viens à l'aide depuis que je suis petit je me sens responsable, tu vois. Mon grand frère lui il travaille un peu. Il est marié

. Ma-mère, Elle était commerçante maintenant ils ont gaspillé beaucoup l'argent de la mère donc lorsque j'ai grandi je trouvais rien à la maison. Il n'y avait rien à la maison. C'est pour cela que moi j'ai laissé l'école, j'ai foncé au travail pour prendre les marchandises dans le grand marché de Bamako : je prends 200? de marchandises, tellement il y a de confiance ils me donnent 400? de marchandises et je voyage dans des petites villes du Mali. Je gagne comme ça jusqu'à une valeur de 7000?... en même temps j'ai dépensé à la maison

. Aujourd'hui, . Le-même-chemin, and . France-pour-que-moi-je-puisse-venir, Il dit que non, il n'y a pas de problèmes, c'est une bonne idée. Il pense que si je pars là-bas ça va être un peu facile pour moi, plus qu'au bled. C'est ça que je pense, si j'étais toujours là-bas ça aurait été un peu bon pour moi ... depuis que je suis venu ici j'avais pleuré en fait, j'ai pleuré vis-à-vis d'avoir quelqu'un qui va t'aider à te montrer le bon chemin... sinon quand tu trouves il ne va pas te montrer de bon coeur quoi faire, tu vois

. Bamako, Je suis venu en France, je n'ai pas de papiers mais dès que je trouve un peu de travail à la fin du mois j'envoie un peu pour ma mère, un peu pour mon père. Chaque fin de mois, je le fais. Ce n'est pas obligatoire mais c'est moi qui fais ça pour leur plaisir, tu vois. Pour leur plaisir ! Donc les dépenses à la maison, si mon grand frère n'arrive pas à faire ni mon petit frère, je viens à la famille j'achète du riz tous les besoins de la famille et je repars au marché encore, tu vois

, Moi j'ai 31 ans, si j'ai envie de me marier, comment je vais me marier ? La plupart des gens ici, ils pensent tellement au bled, là où tu es, on dit dans notre langue comme ça : « là où tu es c'est là-bas qu'est chez toi ». Là où tu vis, c'est là-bas chez toi, parce que l'on est déjà habitué, en France, ici même sans papiers. Parce ce que même si tu fais un petit mois même deux petits mois, Écoute là tu vois beaucoup de personnes comme ça qui ne veulent pas de problèmes, c'est à cause de ça ils prennent leur moment difficile passé et présent. À cause de ça ils ne cherchent pas de problèmes, voilà quoi

.. .. Tu and . Oui, Les françaises ou bien l'enfant qui sont nés ici, tout c'est pareil, non ? Y'a des histoires ici depuis longtemps, on ne veut pas d'histoires... mais si tu trouves une femme qui t'aime vraiment, tu sais très bien qu'elle t'aime, il faut faire votre vie. C'est ça que je voulais dire. C'est pour ça que je vois tout cela, le problème est à peu près résolu une fois que tu es marié... tu es marié à une française : tu vas avoir tes papiers. Si vous vous aimez vraiment ça va avancer quand même, après tu peux aller voir ta famille : t'as un passeport. Ta mère elle est vieille, ton père il est vieux, tu ne sais pas quand ils vont mourir, tu ne peux rien faire ! Tu ne peux pas aller les voir ça c'est très dur, tu vois. C'est très dur