E. Ça-sert-À-rien-de-le-faire and . Fait, Et donc, si elles sont cumulatives et donc uniquement juxtaposées, on aura pas le sentiment d'avoir appris peut-être un peu plus. Quentin : Ce sont des choix en co-construction, c'est pour ça que ça m'intéresse d'avoir ton avis. Élodie : Voilà. Amandine : Moi, j'aurais envie de rebondir là-dessus. En même temps que je vous entends, ça me fait évoluer et changer de point de vue. Moi, à la place de la numérotation, sans rentrer dans le détail mais je pense à des histoires d'indexation et de mots-clés. Je pensais à ça, parce qu'au départ, l'attrape-rêve, je l'aurais pas mis en premier, parce que je considère que pour qu'ils en voient toute la richesse possible, il faudrait être passé par... avoir touché pour peut-être s'autoriser à toucher ça, Parce qu'à ce moment-là, j'ai d'autres chapitres après, je peux pas y passer? Je peux pas ne pas faire la guerre, quoi. Élodie : Ça veut dire que ce serait une discipline qui serait exempt d'apprentissage. Ça veut dire qu'il y aurait que des expériences éparpillées et qu'on considérerait qu'il y a rien à apprendre quoi

, Amandine : Ça peut être des parcours. Mais moi ça me semble important, par rapport au vécu qu'on a eu de l'archéo des media et des ateliers qu'on a fait jusqu'à présent, notamment sur la dimension? par rapport à l'objet médiatique? mais je sais pas dans quel mesure c, Maëlle : Il y aurait plusieurs ordres différents du coup. Selon l'ordre dans lequel, on veut prendre les choses

, Bon, je vais essayer de jouer un petit peu sur les images, par exemple j'ai changé le kami? Maëlle : Moi, j'aimais mieux celui d'avant. Quentin : T'aimais mieux celui d'avant ? Maëlle : Oui, parce que lui, c'est le feu quoi. L'autre était plus abstrait, là c'est vraiment le personnage du feu. Amandine : Moi, je préfère celui-là. Laure : Alors que moi l'autre me parlait pas mais alors pas du tout. Élodie : Moi non plus. Il me parlait pas du tout. Laure : Alors déjà, j'avais pas saisi le truc et je trouvais que ça embrouillait plus qu'autre chose. Élodie : Ça me parle plus celui-là. Amandine : Moi aussi. Laure : Moi aussi. Maëlle : Moi, je le trouve trop terre-à-terre celui-là. C'est le feu avec un petit sourire quoi. Quentin : Y'a une vraie difficulté sur le choix des images. Alors ce que j'ai fait aussi : il y a maintenant sur le dos des fiches une petite justification alors j'ai mis? j'ai proposé? Y'a pas d'objectifs, j'ai fait le choix de pas mettre d'objectifs, mais on peut encore en rediscuter, c'est un choix. Donc de ne pas mettre d'objectifs lisibles mais d'avoir un petit texte qui met en perspective l, Mais je sais que sur mes ateliers, j'ai en tête que ça va pas donner la même chose sur les mêmes ateliers si on a pas travaillé tous les sens séparément et du coup d'avoir un bout de code sur quel sens, parce que j'ai vu tes autres ateliers, où il fallait écouter et caetera, enfin y'a d'autres sens qui sont visés

, centre d'un medium. Je vous le lis. Voyage au centre d'un medium c'est le rétrécissement. [Lecture] Est-ce que ça vous semble quelque chose d'intéressant ? Ou de lourd ? Voilà

, Laure : Ça peut donner des pistes, ne serait-ce peut-être que pour donner des pistes. Moi je vois la classe avec laquelle je vais le faire, ça va être sportif, et peut-être tu vois pour leur donner une espèce de fiche-consigne, parce qu'ils ont besoin de la consigne écrite. Mais éventuellement peut-être pour noter en plus les objectifs : ça peut être plus concret pour qu'ils ne se pointent pas un matin et qu'ils voient tous ces trucs sur une table et qu'ils se demandent ce que le prof a bien pu fumer la veille pour leur apporter ça quoi, Maëlle : Ben ça rajoute des explications parce que si c'est dans le but d'un manuel, tu seras pas là pour réexpliquer, forcément. Donc ça peut rajouter des? Et après on en fait ce qu'on veut de toute façon

, Au-delà du sens général, le sens de cet atelier-là, en particulier quoi. Quentin : Élodie ? Élodie : Effectivement, c'est une façon d'éclairer sur les objectifs. Moi, je pense que les objectifs, ils devraient être condensés par celui qui écrit le manuel, c'est-à-dire de récapituler en trois phrases les trois objectifs. Ceci dit c'est une très très bonne entrée dans la discipline de l'archéologie des media, très imagée, enfin, pour moi c'est indispensable et très bien fait, ce que tu as fait. Quentin : Alors, je rebondis maintenant là-dessus. Pour guider la phase d'échange? Comme je vous ai dit, il y a une phase d'échange qui est la troisième phase? Moi, Rédiger, tu vois, tu rédiges en trois quatre phrases mais un truc simple pour les aider à comprendre où estce qu'ils mettent les pieds quoi, dans quoi est-ce qu'ils s'engagent et tu les engages en l'occurrence

. Quentin-:-oui, Est-ce que c'est moi qui utilise l'instrument ou c'est lui qui est en train de m'utiliser ? Et puis, vous avez toutes les questions sur les gestes, les illusions, pour l'optique ou l'oreille : comment nos sens sont trompés par le media ? Leur matérialité. Est-ce qu'ils sont hantés ? C'est la dimension fantastique. Pharmakon : ce sont les effets positifs ou négatifs ; à la fois le remède et le poison. Est-ce que les élèves sont en train d'avoir une réflexion sur les aspects néfastes ou bénéfiques d'un appareil ? Donc on relance. La relation au monde et aux autres. Comment on communique et comment on voit le monde à travers ces objets ? Les rêves et les imaginaires développés. Topoï, c'est toutes les récurrences dans l'Histoire des media ; je me rends compte qu'il y a la même chose qui se passe pour un medium ancien et un medium nouveau. Et puis Zombie media, c'est : est-ce qu'il y a des media que je pensais obsolètes et qui sont un peu des morts-vivants, qui sont toujours présents aujourd'hui. Donc, je vous en dis pas plus. Est-ce que vous avez envie de réagir par rapport à cette proposition ? Maëlle : Mais y'aura les explications, y'aura pas que le marque-page ? Parce que la moitié des mots, on les connaît pas donc faut vraiment que tu aies l'explication derrière, Et donc vous avez des deux côtés, un ensemble de mots-clés sur lequel réagir. Alors, ces mots-clés sont accompagnés d'une définition, à chaque fois, d'un petit cadrage

. Maëlle, Je vais tenter, on verra bien. Ça fera partie de l'expérience. Mais du coup, je suis pas sûre? Comme c'est une classe qui ne s'écoute pas. Ils se supportent pas, ils s'écoutent pas, voilà. Ça, en soi, avec une classe qui serait superattentive, ce serait top. Comme ça, tu arrives à rebondir sur ce qu'ils disent, et caetera. Une classe qui s'écoute pas, tu pars de tellement loin. Quentin : Du coup, tu vas choisir une alternative ? Qui serait ? B. Phase de dialogue avec les animateurs Quentin : On peut peut-être commencer par réagir sur la première phase, sur le moment de rencontre avec les media. Puis, parler des textes et ce qui en est sorti, Ça dépend vraiment des groupes. Parce qu'il faut vraiment un groupe avec qui tu peux parler à l'oral après de ce qu'ils ont fait, de discuter de tout ça donc en classe, ça va pas être forcément possible. Surtout avec les tiens? Laure : C'est ce qu'on disait dans la voiture

, Ou de devoir enlever des objets pour atteindre celui que je voulais voir. C'est chouette

, Comme le truc qui a un nom compliqué que je ne maîtrise pas avec la loupe et le miroir, sans savoir ce que c'est, qu'est-ce qu'on peut imaginer, qu'est-ce qu'on peut trouver derrière ? Ça aurait pu être rigolo. Du coup, ça stimule l'imagination différemment. Là, quelque part on est un peu bridé parce qu'on sait ce que c'est. Comme sur le disque, tu parles de musique parce que tu sais que c'est un truc qui fait de la musique. Bon, là, en l'occurrence il tournait, donc il faisait de la musique, tu l'entendais mais? si on avait juste l'objet sans savoir ce que c'est? on verrait ça différemment. Amandine : Cette phase-là, du point de vue de l'animation, elle m'a vachement interrogée. Elle m'a interrogée, parce que je me suis dis, whaou, Quentin, il connaît plein de trucs sur ces objets et du coup ça les fait vivre. Moi, je vais galérer s'il faut que j'apprenne par coeur à quoi servent les objets. Et en même temps si je peux pas passer quelque chose de ce qui va être le moment où y'a un émerveillement, y'a une envie de connaissance et je vais pas regarder la fiche en plastique que j'ai mis au fond de la salle, Maëlle : Je me demande si ça aurait pas été mieux sans l'explication. Je dis ça alors que j'ai moi-même posé plein de questions mais? qu'on nous explique pas comment ça marchait mais qu'on doive vraiment deviner tout seul et qu'on ait l'explication qu'après avoir écrit le texte

, Moi, c'est pas du tout mon truc, enfin? Y'a quelque chose qui me semble faire partie d'une certaine manière d'approcher ces objets, que j'ai pas. Alors bien sûr ça renvoie à des choses familiales et à un moment donné, tu te retrouves dans le grenier, et puis t'étais gamin, et tu commences à te dire que tu aussi tu peux avoir ce rapport-là. Et y'a par contre un rapport de connaissance que moi j'attribue plus à d'autres disciplines scientifiques, comme l'Histoire entre autres? qui sont pas les miennes. Et là, je me dis, y'a un truc. Je sens qu'il faut pouvoir transmettre un certain amour ou en tout cas un certain rapport à l'avant, Amandine : Au-delà de ça, je trouve qu'il y a quelque chose du rapport du collectionneur aussi

, Et de se dire que nous maintenant, on claque des doigts et que là on a l'origine de l'invention. Et tout le génie que ça demande de faire des choses, des petits dispositifs comme ça. Puis, l'objet en lui-même est très émouvant parce que, comme c'est pas numérique? le fait qu'on passe par une loupe, par une vitre, voilà, je trouve ça très attendrissant, Élodie : Moi, si on m'avait pas expliqué le truc pour voir en 3D, tout ça, j'aurais été perdue

, Et du coup, moi, au contraire, instinctivement, comme ça, je me suis mise dans la peau d'un gamin et je me suis dit, avec quoi tu aurais pu jouer gamin ? Et ce truc-là, de voir en 3D, je pense que j'aurais pu y passer un temps fou, pour voir en 3D avec ce truc-là. Et c'est pour ça que c'est celui-là qui m'a plu. Parce que c'est quelque chose avec lequel, j'aurais pu jouer je pense. Plus que tout ce qui est technologique, qui m'intéresse pas des masses. Et le reste je trouvais ça trop grand. C'était pas bien pour jouer, c'était trop grand. Alors que ça, c'était parfait. Voilà, c'est mon côté régression. Quentin : Qu'est-ce que vous pensez des textes que vous avez écrits ? De l'expérience d'écriture qui a suivi ? Maëlle : En fait, personne a respecté la consigne, Voilà, c'est pas très utile mais c'est mon émotion. Après, ce qui m'a intéressée, c'est uniquement les vieux objets. Parce qu'ils étaient en état de fonctionnement parce qu'ils étaient? ils ont pas besoin d'électricité. Donc, tout ce qui fonctionne de manière mécanique m'intéresse beaucoup plus que tout ce qui nécessitait d'être branché, d'être sous batterie

, Et qui fait que tu vas pas forcément du côté de la consigne parce qu'il y a quelque chose qui te porte ailleurs. Mais moi, ça m'a? la consigne, elle m'a accompagnée là-dedans. Dans certains objets? de les ouvrir là où je les aurais pas ouvert. Ça, c'est sûr. Et en même temps, j'ai eu un souci, à un moment donné. Pas un souci, c'est ce que je disais tout à l'heure mais j'ai eu ce truc-là, d'appuyer sur des boutons de trucs récents ou anciens et de voir qu'il y avait pas de lumière ou de bruit. Ça me perturbait. Je dis pas que c'était un enfer mais? ces trucs-là, on a tellement l'habitude que ça déclenche quelque chose que, hop, une lumière, un machin, etc, et puis là, ça vient pas, Amandine : Ça relance la question de : est-ce qui fallait qu'on sache déjà qu'on allait rétrécir ? Moi, je trouve que ça a orienté mon exploration des objets. Après, y'a tel moment, tel moment affectif qui fait que tu prends tel objet et pas un autre

, Et du coup, y'a pas ce côté frustrant d'appuyer sur un bouton et de voir que soit y'a pas de son, soit y'a pas de lumière ou y'a pas un truc qui bouge ou? voilà. Je crois que c'est pour ça que je suis allé vers celui-là aussi. Maëlle : Parce que comme ils sont plus simples, ils marchent, d'ailleurs pas complètement. La lanterne magique, on a pas la lanterne, on peut pas afficher sur le mur mais on peut quand même voir les images de ce que c'est censé être. Y'a quand même un medium même si le medium marche pas. Tandis qu'un téléphone, si y'a pas de batterie, y'a pas de batterie. Élodie : C'est un déchet, s'il est? Amandine : Moi, pour moi, quand ça marchait pas, c'était pas mort quoi. Au contraire. Du coup, j'avais la possibilité d'y mettre un imaginaire, d'y mettre autre chose en fait. Je sais pas, je trouve que cette absence de ce que j'attendais, du coup, elle venait me travailler sur autre chose quoi. Quentin : Est-ce que votre rapport à l'appareil a changé pendant l'écriture ? Est-ce qu'il y a des choses qui ont émergé ?

. Maëlle-:-moi, tout ça, j'ai vu plus comment c'était fait. Voir vraiment les superpositions de peinture : là où c'est plus foncé la peinture est plus épaisse. Alors que toute seule, je me serais jamais demandée comment c'est imprimé les plaques de lanternes magiques. Maintenant, je sais que c'est peint, par exemple. Que la peinture est transparente et que s'il y a plus de couche, c'est plus foncé. Donc

:. Élodie, . Moi, and . Dans-le-portable, Et y'a aussi l'aspect extrêmement designé de l'objet ; le fait d'avoir vu que je peux aller dans toutes les surfaces et à tout moment comme ça, me glisser facilement, et tout est en rondeur et tout est en lissage comme ça. Se dire que c'est designé avec une volonté de rendre ça? oui, que c'est pensé. Que c'est pensé. Quentin : Est-ce que, par exemple tout à l'heure je vous ai présenté le marque-page, qui annonçait design. Donc c'est quelque chose que par exemple avec des élèves que moi j'aurais souligné. Du genre, est-ce que d'autres élèves ont eu cette sensation du design ? Par exemple, si je pose la question, Amandine, Maëlle, Laure, est-ce que la question du design est sortie ? Par exemple

, Élève : Après, c'est très personnalisable. Élodie : Oui. Élève : Le téléphone, peu importe l'utilisation qu'on va en faire, t'auras les mêmes informations dedans. Mais y apporter quelque chose, modifier quelque chose, c'est plus restreint. Élodie : Hmmm. Bon, voilà. Écoutez, y'a beaucoup de choses à dire encore. Je vous dis juste? comme vous avez le mot pharmakon et que vous savez peut-être pas ce que ça veut dire : pharmakon, c'est ce qui est à la fois un poison et un remède. C'est ce qui est à la fois toxique et c'est ce qui est un médicament. Et pour certains, le téléphone portable serait à la fois un médicament et à la fois quelque chose qui est un soin. Élève : Oui. Élodie : Est-ce que vous le sentez aussi comme ça ? Élève : Oui, moi je sens plus le côté poison, Élève : Oui. Élodie : Aujourd'hui, est-ce que vous sentez que vous avez une marge de modulation ? Élève : Sur quoi ? Élodie : Sur l'usage de vos téléphones portables. Élève : Non. Élève : Bah après, au niveau de la coque ou? on peut le pimper plus ou moins mais uniquement de l'extérieur

, Élève : Ça permettait de changer vraiment de sujet par rapport à ce qu'on peut faire comme ça. Ce qu'on peut penser autrement. Élève : C'est inhabituel. Élève : Oui, carrément. Élodie : En tout cas, je vous remercie beaucoup, vraiment, de votre implication et du fait que vous vous soyez pris au jeu avec cette créativité-là et cette attention-là, que vous avez portée à cette proposition. Vraiment, En un mot, si on fait un tour de table ? Élève : Très bien. Élodie : Honnêtement, vous êtes libres. Élève : Intéressant. Élève : Intéressant, oui

, Le téléphone que j'ai pris, genre, le démonter complètement. Je m'attendais pas à ce qu'on puisse faire ça, Élodie : Et ça t'as fait quoi ? De pouvoir le démonter ? Élève : Bah rien. Je le fais souvent. Élodie : Tu le fais souvent, d'accord. Tu le fais souvent pourquoi ? Élève : Comme ça. Les téléphones qui marchent plus? Élodie : D'accord

:. Élève and . Moi, En fait, finalement, ça m'a beaucoup aidé parce qu'en restant très libre on voit des choses auxquelles on aurait pas pensé. Élève : Moi, ça m'a vraiment gêné de pas avoir de base, de fil directeur

, en appuyant sur un bouton, va pouvoir éclairer toute sa maison. Donc un côté extrêmement magique dans l'invention de l'électricité et je ne parle pas que de l'ampoule électrique. Donc, ce qu'on va faire c'est qu'on va vous faire travailler sur des vieux media. Un medium c'est quelque chose qui permet de transmettre une information. D'accord ? Des vieux media qui ne sont pas électriques mais mécaniques, d'accord ? Le travail se fait en deux étapes. Les deux étapes c'est ici donc aujourd'hui et mardi prochain. D'accord ? Vous allez travailler par groupe. Vous êtes vingt-sept. Ça fait six groupes de quatre et un groupe de trois. Je les ferai quand j'aurai fini de vous expliquer. Première étape du travail : vous la commencez aujourd'hui. La deuxième, vous la commencerez mardi, C'est là que ça pose problème. La fée électricité? mettez-vous à la place de quelqu'un du début du vingtième siècle qui jusque-là devait se balader avec sa lampe à huile ou je ne sais quoi et qui tout d'un coup

D. Dans, choisir un objet. D'accord ? Le même pour tous les membres du groupe. Ok ? C'est clair ça ou pas ? C'est bon ? Vous devez explorer et étudier cet objet de manière à comprendre son mécanisme et son fonctionnement. Vous avez le droit de le toucher. Vous avez le droit de le mettre sur une table? j'imagine si vous le mettez sur une table, vous avez le droit de le transporter

, Maëlle : Y'en a certains qui peuvent s'ouvrir donc vous pouvez essayer de les ouvrir

, D'accord ? Et pourquoi le même objet pour tous les membres du groupe ? Parce que mardi on va attaquer la deuxième phase du travail où cette fois vous allez devoir choisir? donc mardi vous allez choisir un ou deux objets qui sont en lien avec celui que vous avez choisi aujourd'hui. Vous devez, idem, les observer et comprendre leur mécanisme, faire le lien éventuellement? non pas éventuellement? faire le lien avec des objets actuels. Rappelez-vous mardi je vous avais pris l'exemple de l'appareil photo. D'accord ? Qui amenait par exemple au smartphone. Vous vous rappelez ? Je vous avais pris cet exemple-là. Elève : Oui. Laure : Et ensuite, une écriture d'invention mais cette fois la même à quatre ou à trois, la même pour tous les membres du groupe. La scène se passe au début du vingtième siècle : présentez les objets que vous avez choisis et la manière dont ils pourraient évoluer au cours des années. D'accord ? Donc vous vous savez ce qui s'est passé après. Sauf que vous vous mettez à la place de quelqu'un du début du vingtième, Laure : D'accord ? Vous y allez pas comme des brutes épaisses. Et enfin, donc, après avoir compris comment fonctionnait cet objet, comment il était fait, vous rédigerez une écriture d'invention à partir de l'objet choisi : imaginez que vous avez rapetissé et que vous tombez sur un objet que vous ne connaissez pas. Racontez son exploration. Elève : Rapetissés ? Ça veut dire quoi ? Laure : Vous êtes devenu tout petit. D'accord ? J'en vois qui rigole de moi. Encore plus petit ! Ça veut dire que si je rapetisse, là, je peux me balader sur le clavier de l'ordinateur? Elève : Ça sert à quoi ? Laure : Pour découvrir tous les détails de l'objet. Elève : Ahh. Elève : Superman ! Elève : Ce serait trop bien ! Laure : Ça, c'est le même objet pour tous les membres du groupe mais c'est une écriture par personne

, En cours de pédagogie de groupe et pédagogie du théâtre? Quentin Julien, qui mène une recherche dans une discipline qu'on appelle l'archéologie des media, qui est une nouvelle discipline dans laquelle des littéraires, des chercheurs aussi en sciences humaines et sociales se lancent et à l'intérieur de laquelle y'a un intérêt pour les vieux media? Les media qui marchent plus, qui fonctionnent plus. Les media qui parfois ont été oubliés. Si on voit aujourd'hui comment on passe d'un IPod à l'autre, ou de je ne sais quel IPhone à l'autre, tous les ans à l'échelle de quelques centaines d'années, vous pouvez imaginer tout le nombre d'appareils obsolètes qui n'ont jamais eu de postérité parce que ça n'a pas fonctionné plus de deux ou trois mois ou de deux ou trois ans. Mais l'idée c'est que, peut-être, dans l'archéologie des media, on peut, en s'intéressant, comme le font d'ailleurs les littéraires qui s'intéressent à des textes anciens, en allant explorer des anciens media. Est-ce que je peux vous demander un peu d'attention ? Qu'en explorant des media qui sont peut-être obsolètes, on peut peut-être apprendre quelque chose, du rapport qu'on entretient nous aujourd'hui avec nos media actuels, sur lequel y'a plein d'écriture pour dire que l'on est possédé par les appareils médiatiques. Je sais pas ce que vous, vous en pensez. C'est un peu la question, là, et l'échange que je vous propose d'avoir pendant un quart d'heure vingt minutes autour de ça. A partir de vous, qu'est-ce qui, dans votre expérience d'écriture, là, dans les textes que vous avez lus des autres, qu'est-ce qui vous a frappés, qu'est-ce qui vous étonne, qu'est-ce qui vous a surpris et qui vous donne à penser sur votre rapport aux media ? Un premier retour d'expérience ? Vous, sur votre groupe, qu'est-ce que ça a donné ? Étudiant : Je sais pas, on a pas vraiment réfléchi à ça. Amandine : Je sais bien que vous avez pas réfléchi à ça mais là je vous demande d'y réfléchir en même temps, Amandine : On va se remettre un peu ensemble pour la petite dernière demi-heure. Il nous reste une petite vingtaine de minutes pour échanger sur l'expérience de découverte médiatique et puis de votre expérience d'écriture. Peut-être que ceux qui sont de dos peuvent se retourner un peu. Pas forcément se réinstaller à leur place? qu'on ait l'impression d'être un peu ensemble. Je vous ai distribué quelques marque-pages qui contiennent des mots que peut-être vous connaissez. D'autres, un peu plus bizarre, qui peuvent peut-être nous? Oui ? Faitiches ? On va y venir si vous voulez

, Amandine : Pour ceux qui ont pris un objet ancien, qu'est-ce qui vous a attiré dans les objets que vous avez choisis ? Vous pouvez nous dire les objets que vous avez choisis ? Etudiant

, Il fait pas de bruit. Juste, en fait, en fonction de ce qu'il veut dire, les ombres changent. Il communique comme ça. Il va nous raconter des histoires. En fait, j'ai surtout voulu développer, enfin, donner une atmosphère un peu magique comme si? un peu comme dans la tête d'un enfant qui s'imagine des choses. En plus, comme le personnage principal est un petit garçon? et il raconte des histoires à un petit garçon et? Amandine : C'est chouette. Je réagis comme ça mais de la manière dont vous le racontez, alors que c'est qu'une ombre, y'a une intensité de présence, dans la manière dont vous le racontez et cette ombre qui a l'air d'être là, enfin voilà, bienveillante, comme vous dites, c'est? c'est intéressant ça parce qu'on a l'impression que les media c'est quelque chose qui nous renvoie à une absence. Si je téléphone à quelqu'un d'autre, c'est parce qu'il est pas là donc il fait un peu écran parfois à la présence. Etudiant : Ben surtout que le petit garçon, il vient de perdre son père. Amandine : D'accord. Etudiant : Ben du coup ce projecteur, cette ombre, c'est la seule chose qui le rattache à une présence paternelle on va dire, entre guillemets, parce qu'il est tout seul. Amandine : D'accord. C'est intéressant aussi ce que vous dites sur? dans le rapport aux media ? les notions qu'il y a sur le petit marque-page, je sais pas si ça vous dit quelque chose le pharmakon ? Si c'est un mot qui vous? C'est un mot qui vient de très loin, Ça peut être de ce que vous avez vécu ou ce que vous avez entendu du texte des autres. Y'en a qui ont fait l'atelier du kami, sur les esprits ? Ok. Et ils avaient quelles qualités ? Qualités positives ou négatives ? Etudiant : Ben le mien il était bienveillant? En fait, c'était? donc, du coup, il était dans le projecteur

. Puis, . Du-pharmakon, and . Qu, Amandine : Ok : Etudiante : Mais en gros l'esprit qui est dans le micro avale les mots de celui qui s'en sert. Donc je me suis arrêtée au moment où celui qui l'utilise réalise qu'il peut de moins en moins parler. Amandine : C'est intéressant. C'est assez inquiétant comme? on se dit que les mots une fois qu'ils sont dits pourraient pas être réutilisés. Ça me fait penser, ça a pas grand-chose à voir directement mais ça me fait penser à toutes les théories que font les socio-linguistes sur le nombre de mots dont on dispose et la qualité de vie et l'épanouissement qu'on peut avoir, et d'épanouissement justement entre des personnes qui, pour des raisons x ou y, ont un nombre de mots plus limité dans leur vocabulaire et puis celles qui à travers leurs études vont accéder à un plus large empan de langage et une plus large expression. Et du coup l'effet inverse, de se dire qu'on peut se retirer des mots, ça fait aussi écho au fait qu'on utilise peut-être moins certains mots, avec des langages un peu standardisés. Etudiant : Et puis, c'est peut-être la présence des autres appareils, il y a des choses dans nos sociétés qui à la fois peuvent être le poison et le remède. Et j'y pensais parce que dans votre idée y'a la notion du soin : comment à travers un appareil ou un medium ou autre? je vais? un personnage va prendre soin

, Y'a des rêves ou des cauchemars liés à des objets ? Vous avez travaillé sur quoi ceux qu'on a pas entendus ? Oui ? Etudiant : Moi j'ai fait un peu la transition entre le kami et l'attrape-rêve. Ou c'est une jeune collégienne qui fait des cauchemars et sa maman lui offre un attrape-rêve et y'a un petit être qui vit dans cet attrape-rêve et qui rentre dans sa tête le soir pour avaler tous les cauchemars en les aspirant. Après, il va les replanter sous une rivière dans la terre, Amandine : Ok, super. Peut-être on passe au rêve

. Plus, . Dans-un-style-enfantin, and . Amandine, Amandine : Ah, ça pourrait mais là, dans l'idée, une des différences qui a été mise en avant dans les personnes qui s'intéressent aux media c'est de dire que l'instrument c'est quelque chose qu'on va utiliser avec un but précis, un peu efficace quoi? J'ai besoin de faire une photo de groupe, je prends une photo de groupe? mais dont on utilise pas forcément toutes les potentialités alors que si on veut vraiment faire de la photo à un moment donné effectivement on va essayer de se rendre compte que l'instrument c'est pas juste l'instrument pour faire quelque chose c'est que du coup je peux produire avec, en modifiant par exemple la manière de m'en servir, je vais pouvoir en faire plus de chose? Et un des enjeux de l'archéologie des media ou en tout cas l'idée c'est de se dire qu'on peut ouvrir des appareils, voir ce qu'on peut faire avec. C'est essayer de retrouver un peu de capacité créative par rapport à tous ces objets qu'on a autour de nous et qu'on subit un peu parfois, dans la manière dont ils sont là et? je sais Maëlle : Alors ! Donc on va faire un petit retour pour savoir ce que vous avez découvert grâce à cet atelier. Ce qu'on va faire pour l'instant : je vais pas vous demander tout de suite de lire vos textes. On va surtout pas tous les lire parce qu'ils sont longs donc on aura pas le temps de tous les lire. Chacun d'entre vous, vous allez présenter l'objet que vous avez, ce que c'est comme type de media d'après vous, ce que vous connaissiez dessus avant et ce que vous avez découvert grâce à cet atelier. Est-ce que vous l'avez découvert autrement ? Est-ce que vous avez vu des choses auxquelles vous prêtiez pas attention ? D'accord ? Et après, si y'a des choses auxquelles je m'attends et qui ressortent pas, moi, je vais attirer votre attention sur des détails, essayer de voir un petit peu des choses que vous pouvez avoir vues mais pas pensé forcément à dire, enfin. Vas-y : Tu nous présentes ton objet, ce que c'est? Elève : Euh, bah, c'est un walkman. C'est-à-dire que en fait on doit mettre une cassette dedans et puis c'est censé la lire. Donc là y'a des boutons pour avancer, Du coup, votre attrape-rêve est devenu lui-même un media ou medium qui crée des choses. Etudiante : Oui. Amandine : C'est intéressant ça. Dans ce que vous avez sur le marque-page, il y a? vous faites une différence vous entre appareil et instrument ? Pas du tout ? Oui ? Etudiant : l'appareil ça a pas une utilisé propre

, Elève : A moi. Donc c'est un disque vinyle. Je savais que ça avait été inventé il y a un moment quand même. Je sais pas si c'est début 1900 ou si c'est déjà en 1800. Et, par contre, je savais pas qu'il avait deux faces, qu'on pouvait l'écouter des deux faces. Et sinon en général, Elève : Ben je connaissais pas bien l'objet de base donc ouai j'ai découvert l'objet en fait

, Après ben non y'a rien de? c'est un peu comme ceux d'aujourd'hui quoi. Ça a pas trop changé. Maelle : Et en étant petit, dans ce microscope, est-ce que tu as vu des choses auxquelles tu avais pas prêtées attention quand tu t'en étais servi par exemple. Elève : Euh? non? c'est vide? y'a un trou quoi. Et y'a une petite lunette au bout de chaque loupe et en haut aussi. Et en fait on peut régler? Je sais pas, peut-être la nouveauté de microscope quand il est sorti c'est qu'on pouvait zoomer, Maelle : Est-ce que le fait de te miniaturiser pour le visiter, ça t'a fait voir des détails auxquels tu aurais pas fait attention ? Elève : Ben, en fait j'avais déjà vu au microscope ce que ça donnait. J'avais vu que ça faisait comme des sortes de petites vallées avec des stries et? du coup ça m'a permis de faire mon texte de manière plus concrète. Voilà

, Je sais pas trop quoi dire dessus, à part sa sonorité qui est ancienne et son grésillement qui a une sonorité particulière qui est intéressante justement à écouter. Maelle : Et quand tu l'as visité en te miniaturisant, y'avait déjà le son ou tu l'as visité éteint. Elève : Y'avait déjà le son. En fait, c'est le son qui me miniaturise en fait. Parce que ça a tendance à justement? parce que c'est des sons anciens, quelque chose de fort. Même la voix elle est particulière et c'est ça qui me miniaturise en fait. Elève : Bah moi, Elève : Bah c'est un disque. Donc je savais pas qu'on pouvait le regarder des deux côtés. Après, je savais déjà qu'on pouvait en avoir à 33 et à 45 et? Elève : Moi c'est l'ancêtre de l'appareil photo. Peut-être un peu plus des années cinquante. Ben déjà on a pu l'ouvrir et on a pu le déplier parce qu'avant il était rentré à l'intérieur. Y'a aucun écran

, rien découvert de particulier à part qu'il est quand même différent par rapport à ceux qu'on a maintenant. Maintenant, ils sont surtout avec des écrans, enfin, y'a plus de boutons, alors que là c'est un système plus de manettes

, pas trop découvert grand-chose à part que c'est pas une édition d'aujourd'hui. C'est une ancienne édition, ben, ça change pas trop non plus des livres actuels. Ouai, il est peut-être un peu plus gros que les livres, les romans de maintenant. Du coup, ben, voilà. Elève : Moi, j'ai choisi une caméra, très ancienne, où on peut remarquer qu'elle est quand même très lourde malgré sa petite taille. Elle est faite de cuivre. Qu'est-ce que je peux dire ? Faut actionner une manivelle sûrement, enfin? là, c'est des hypothèses. Je pense qu'il faut actionner cette manivelle [bruit] donc là, ça fait tourner. Et par contre je vois pas où l'on pourrait avoir une pellicule. Je comprends pas vraiment en fait comment on pourrait fonctionner parce qu'à l'intérieur on peut pas ouvrir. Malheureusement. Ben grâce à la miniaturisation, j'ai pas vraiment découvert grand-chose

B. Après, Et là aussi y'a comme des petits écrans. On voit, par exemple par rapport à là, on voit l'image en face. Ça se reflète. Maelle : Et du coup, le fait de te miniaturiser ? De le visiter ? Est-ce que t'as vu des choses nouvelles ? Elève : Avant j'avais pas vu qu'il y avait un espèce de flash à l'intérieur. Sinon, rien d'autre. Elève : Moi, j'avais un appareil photo. J'en avais jamais vu des comme ça. Je le trouve beau mais j'ai pas trop compris comment il marchait. Y'avait plein de boutons. Maelle : Et le fait de le visiter, ça t'a fait découvrir des choses nouvelles ou pas ? Elève : Moi c'est un Oculus Rift. On sait à peu près tous à quoi ça sert parce que c

, Mais pas les ancêtres de ceux qu'on a aujourd'hui mais? la musique et tout ça pour moi c'était des media. Mais j'aurais pas pensé à? au disque vinyle et tout. Maelle : C'est quoi un medium pour vous ? Comment vous définiriez le terme medium ? Elève : C'est découvrir quelque chose. Maelle : Pour toi un medium, c'est découvrir quelque chose ? Elève : On apprend des choses. Elève : Un medium c'est pour apporter des informations ou en donner donc? par rapport aux cassettes, ça nous en donne. La musique aussi. Un microscope, oui. On va chercher quelque chose. L'appareil photo, ben, on prend des photos pour montrer aux personnes, pour nous-mêmes. Mais par exemple, le truc de Nelly, je vois pas pourquoi. Elève : Ça apporte de l'information. Elève : Oui mais quelle information ? Elève : Les media, même de nos jours, ça nous apporte, bah, les infos quoi. Maelle : Oui, mais si vous regardez un film ou vous écoutez de la musique, Maelle : Si on vous parle de media, est-ce que ça vous serait venu à l'esprit de citer tous ces trucs, là, que vous avez maintenant entre les mains ? Elève : Non. Elève : Non. Maelle : Non ? Elève : Ouai, moi

, Maelle : Voilà, et c'est aussi pour se divertir. Donc c'est pour ça qu'il y a celui de Nelly. Elève : Celui-là, effectivement, il apporte pas d'informations. C'est pour se divertir. Maelle : Est-ce que vous avez d'autres choses à dire déjà sur les media ? Elève : Pour moi, c'est surtout la transmission d'informations. C'est pour ça que je vois mal le microscope parce que pour moi le microscope c'est la découverte de l'information. C'est après que les media, Elève : Ça dépend quel genre de film. Elève : C'est pour se divertir. Elève : De la culture aussi

, Elève : On pourrait faire pareil avec le microscope parce qu'il peut prendre des photos maintenant donc on peut partager ce medium-là, on peut faire des choses comme ça. Maelle : Du coup, ce microscope est pas un medium mais ceux de maintenant en sont ? Elève : Oui. Maelle : Ou alors si on veut que celui-là soit un medium, il faut qu'on lui colle un appareil photo. Elève : Ça dépend de ce qu'on doit en faire de l'information après parce que ça dépend ce qu'on en fait après parce que je pense que les photos c'est surtout pour l'équipe de chercheur, Maelle : D'accord donc pour toi le medium c'est seulement ce qui transmet l'information. Donc, du coup, l'appareil photo c'est un medium pour toi ou pas ? Elève : Oui. Parce qu'on peut prendre l'information et la montrer aux autres personnes

, Je galère à escalader pour retourner à la surface, comme sur un iceberg. Je tombe sur les touches. Je sens que c'est tout mou. C'est comme un coussin, comme un canapé. C'est gros, c'est délimité et y'a des creux des fois. Sur le sol du téléphone, en quelque sorte. Je rentre et y'a comme un effet de trampoline. C'était comme un tapis tout lisse et je retourne sur la surface. Comme si je rampais, je retourne à la surface, III. Textes des élèves A. Textes produits dans les ateliers d'Élodie Piccaretta Élodie Je descends, je tombe

, Je me précipitai dans mon téléphone par le trou de chargement, en attendant que le sol arrête de trembler, puis j'eus l'envie d'aller explorer mon téléphone, l'intérieur de mon portable bien sûr. J'aurais bien aimé faire du trampoline sur les touches mais j'ai eu trop peur que quelqu'un m'écrase. Je me mis à la découverte de mon téléphone et très vite, je fus perdu dans tous les fils... tous les boutons... tous les circuits imprimés du téléphone, et anormalement petit. J'eus l'impression de traverser un désert? un désert électronique. Au bout d'un moment mes jambes étaient trop lourdes, et je fus contraint d'arrêter de marcher, et de m'asseoir. Je me mis à réfléchir, et je me rendis compte, que la moindre petite pièce est importante

, En son centre se trouve le coeur, monolithe semblable, surface froide, qui autrefois a vibré et qui? et pourrait exploser sans prévenir les tympans d'un autre, moi je colle le mien contre les symboles plus grands que moi, bennes raturées, fils immolés dans le déni, batterie démontée sous le coup d'injonctions, lettres latines, chinoises, japonaises, pictogrammes oubliés, des conseils de sécurité à l'usage des tympans qui ne savent pas encore ce qui les attend. L'oreille contre le papier noir et chromé, je n'entends rien, pas de vie, pas de courant, pas de flux, comme une ville fantôme ou une ogive neutralisée. Poussant sur mes jambes, j'écarte la batterie de son renfoncement funéraire, dévoilant des dessous affriolants, parterres de métal et tiges dorées, le dispositif bascule et s'effondre dans un fracas d'apocalypse. Foudroyé par l'onde de choc l'ensemble du téléphone ne tarde pas à les suivre et commence sa chute, par réflexe j'ai juste le temps de me terrer dans un orifice avant d'être écrasé entre le téléphone et la table, mon corps se glisse entre deux barrettes de métal dorées tendues vers l'extérieur comme des gargouilles, au-delà l'obscurité. Quand mes yeux arrivent enfin à y voir, je réalise que je marche sur le parquet le plus étrange qu'il m'ait été donné de parcourir. De grandes nappes vert mousse, laquées, brillant sous les raies de lumière, lisses et glissantes, un jade abondant seulement interrompu par des artères et veines d'or, de métal tout en ambre et en bifurcation, terminées par des points circulaires. Ses rues de métal dessinent sur le plastique vert, un plan, une architecture, un circuit routier pour des informations. En les parcourant, je peux presque sentir les données, les impulsions électriques qui ont laissé une empreinte mais sont mortes depuis longtemps, messages, émoticônes, morceaux de vie disparus. Je m'enfonce dans un labyrinthe mortuaire en espérant bientôt revoir le jour. Puis je vois la lumière ! Là au fond du puits, comme un ciel tout en bas, je peux voir la surface de la table, j'entame la descente en souhaitant être libéré, mais je suis vite confronté à une paroi de glace, froide, transparente, lisse, légèrement ternie par les années. Je comprends rapidement que je suis au coeur de l'objectif de l'appareil photo, une vieillerie qui a vu des choses, mais a capté, capturé, numérisé, jeté sur ces routes que j'ai parcourues. Je me laisse aller au désespoir, je suis la dernière chose vivante dans cette tombe, Je suis un lilliputien, et même plus petit encore, un lilli-lilliputien. Lorsque l'on est petit comme moi les choses sont splendides, en face de moi se trouve un monolithe noir, grand et rectangulaire comme une tour de bureau. Il a une face sombre lisse et réfléchissante, parcourue d'éclats blanc et de chocs anciens. L'autre face, celle qu'il faut escalader, est pâle comme un mort, osseuse, interrompue de creux, de parcelles, de frontières dessinées comme sur le plan d'une machine

, Après quelques heures j'aperçois un tunnel, trébuchant, escaladant, glissant, je m'achemine à grand peine vers la lumière, l'air, la sortie. Le trou pour écouteurs me vomit

, Je perçois ce labyrinthe de touches comme un jeu avec les matières, j'aimerais activer les touches, rentrer, passer derrière l'écran et me voir de l'extérieur à l'intérieur, d'ailleurs pourquoi l'avoir appelé Blackberry ? On dirait un chemin avec des pièges qui n'en sont pas, je suis à la surface de l'objet et j'arrive sur l'écran mais je glisse, Donc je tombe sur cet objet, il ressemble à ? j'ai en face de moi des touches mais, qu'on perçoit comme des colonnes, rangées et bien ordonnées

, Je suis secoué, l'endroit me donne l'impression d'être dans une prison. J'aimerais rentrer dans la batterie pleine de liquide pour nager. Anonyme C'était un sacré parcours, pour quelqu'un de ma grande taille J'ai vu un clavier devant entièrement rempli d'entailles J'me suis senti tout p'tit, face à cet engin J'ai jamais vu ça d'ma vie, pourtant j'suis terrien De grandes spirales de fer qui fournissent l'énergie J'ai regardé derrière, une entrée, pas d'sortie A chaque touche, un symbole

, Une fois celle-ci faite, j'ai marché et escaladé les vagues et ondulations irrégulières de ma couette, pendant environ trente minutes afin de rejoindre l'extrémité de mon lit superposé. Puis j'ai descendu mon échelle qui était maintenant en bois, en glissant comme sur un toboggan : cela changeait de d'habitude ! A terre, j'avais remarqué, au loin, une sorte de boîtier noir. Il était immense et disposé à l'endroit. Perturbée par son regard fixant ma minuscule taille, je décidai de lever la tête pour observer ma chambre 60 ans plus tôt, Dès mon réveil, je vis les choses autrement, différemment, en 1000 fois plus grandes ! Que s'était-il passé pendant la nuit ? J'avais rétréci

, Il était temps pour moi d'être maligne et d'utiliser la force de mes bras et de mes jambes pour gravir cette montagne. J'utilisais certaines accroches de l'appareil comme prises d'escalade pour m'aider. Je vis, non loin de moi, l'arrivée de cette expédition fastidieuse mais c'était sans compter cette accroche qui me fit tomber et ouvrir une partie inconnue et particulièrement technique de la machine. Ma chute d'environ sept centimètres était douloureuse mais m'avait fait découvrir une porte secrète contenant une sorte de zoom. J'avais alors reconnu l'ancêtre de l'appareil photo. Mon appareil photo que j'utilisais encore hier s'était métamorphosé. La curiosité m'envahit et j'entrai dans ce renforcement de particules complexes, Devant cette bête inconnue, mon côté aventurière prit les devant pour m'amener à le découvrir. Pour cela, il me fallait comme une longue corde pour la nouer au niveau de la petite bandoulière située au-dessus de l'appareil. Après quelques minutes de recherches, je pris un long morceau de ruban, non loin d'ici. Je le traînai de toutes mes forces puis, après quelques lancers, réussis à l'enrouler autour de cette bandoulière

L. , laissant la nuit s'éclipser. J'ouvre les yeux au matin, réveillée par le bruit de l'aube. Je m'étire, soupire, souris. C'est le premier jour du reste de ma vie. Je me redresse un peu, attendant que la motivation me vienne

. Attendez, Et la chose sur laquelle je suis perchée est mon appareil photo. Je marche, sur cette montagne mécanique. Je descends, monte, glisse, et chute. Après quelques minutes, je tombe sur une vitre, et j'y vois mon reflet. En regardant de plus près, je vois la fenêtre, et le monde qui s'est levé. Quand d'un coup, un flash. Surpris, je perds l'équilibre et tombe. Alors tout s'éteint. J'ouvre les yeux au matin. Je me redresse d'un coup, Mais où suis-je ?! Où est ma chambre ?! Mon souffle s'accélère, je me lève, me mets à courir, dans ce désert blanc, je panique, je crie ! Est-ce que je rêve encore ? Ou bien suis-je déjà mort ? Dans ce paradis vide, sans plus un seul repère, je tombe

, Tous les soirs, Lucien entendait les bottes aux semelles cloutées, les chiens ainsi que les ordres donnés par le lieutenant à ses troupes. Le père de Lucien était quant à lui parti faire la résistance dans les montagnes voisines. Lucien lui, était un imposant berger, mesurant 1,90 cm, Il rêvait de pouvoir rapetisser pour découvrir un monde de curiosité et de merveilles étranges

, Un beau jour, la mère de Lucien dénommé Libéra lui ordonna d'aller faire paître les vaches dans les prés

, Lucien lui répondit qu'il était curieux car il n'avait jamais vu une telle maison. Le vieil homme lui chuchota qu'il était sorcier et qu'il expérimentait des potions sur des aliments afin de permettre des transformations physiques. Lucien intéressé par les propos du sorcier et en rêve de sa quête lui demanda s'il n'avait pas un aliment capable de le faire rétrécir. Le sorcier quant à lui stupéfait le fit entrer et lui apporta une part de gâteau. Lucien prit le gâteau avec hâte et le mangea. Il se mit a rapetisser, rapetisser ! Jusqu'à devenir aussi petit qu'un grain de poussière. Le sorcier, amusé, posa un disque vinyle au sol et une part de gâteau capable de redonner la taille initiale à Lucien au centre du disque. Il s'exclama, si tu parviens à traverser le disque pour en rejoindre le centre, tu redeviendras normal. Sinon tu resteras minuscule à jamais. Lucien s'en approche, le disque ressemblait à une longue ligne noire circulaire de plusieurs dizaines de kilomètres. Il décida de grimper au-dessus grâce aux minuscules aspérités qui lui servir de prises. Au sommet, le disque ressemblait à une longue étendue noire sans fin. Il était parsemé de vallées striées, Mais Lucien en décida autrement et laissa les vaches à l'étable pour partir dans les bois. Après un moment passé a marché, il découvrit une maison recouverte de mousse, de lichens et d'écorces d'arbres. Lucien, attiré par sa forte curiosité, s'en approcha avec précaution et frappa à la porte

E. Soudain, . Affolé, and . Pas, Une muraille de bois ? Pas vraiment. Muraille, oui et haute comme le ciel, et longue vers l'horizon. Mais le bois est étrange. Des impuretés, des fils

, Une grande bouche sans dents, s'apprête à l'aspirer. Le mur qu'il longeait, la muraille de bois, n'était autre que le corps d'une créature sans loi ! Son coeur est affolé. Il ne peut plus penser. Il aimerait se cacher. Il se colle à la paroi, fébrile, ne pense pas. L'oeil immense de la bête, étrange, ne bouge pas. La muraille de bois. Le monstre. Il sursaute. Il attend, il écoute

, Et pourtant il est temps d'accepter ce qu'il voit. Les yeux ne sont que des vitraux ; la bouche est une porte magnifique ; les yeux ne sont pas horrifiques ; carton est de la bête la peau. Le lieu ainsi est incroyable, ses yeux étaient emplis de sable. Sa porte vers ses rêves, son bel oculus rift. Tiban A l'heure où le soleil rejoint la montagne, j'émerge de mon sommeil, enseveli de songes. Les doux rayons du soleil transpercent la vitre de ma fenêtre pour finalement inonder la pièce de lumière. Un long fil doré irréel arrête sa course en heurtant une gigantesque et incroyable masse noir ébène. J'observe l'intérieur de la pièce aux dimensions incongrues : chaque meuble, chaque objet semble devenir immense tout à coup. J'ai l'impression de n'avoir pas fini ma nuit tant, à cette vue, je songeais encore à un rêve. Alors, je tente de me hisser hors des couvertures. Je me tortille, me débats, gigote dans tous les sens afin de quitter ce désert de tissu où je paraissais presque enterrée. Ce n'est que lorsque je m'extirpe des draps, qui hier encore demeuraient ceux de mon lit, que je me rends compte que je vivais bien l'idée la plus noire, la plus improbable que je repoussais sans cesse jusqu'à maintenant. Je suis devenue un petit être ne mesurant pas plus haut qu'un brin d'herbe. Pourtant, du plus loin que je me souvienne, je ne me suis abreuvée de boisson anormale la veille autre que de l'eau. Je décide de me pincer le bras afin de réaliser si tout ceci était bien réel, Il est transparent, sans fautes. Vide. Rien qui n'ait pu le voir ou qui ne le vit. Non, rien, pas de pupille à la lueur malsaine, ni même d'émotion et encore moins de haine. La bouche n'a pas de souffle, elle ne respire pas. La seule brise est le souffle

, est pas si épouvantable de se retrouver miniaturisé ; certains grandissent tandis que d'autres rapetissent. Mes pupilles font à nouveau le tour de ce qui est censé être ma chambre, ma chambre de dix mètres de haut. Finalement, comme un coup du destin, mes yeux se reposent sur la masse sombre et uniforme à l'opposé de moi. Le rayon passant à travers l'un de ses yeux globuleux réussit à trouver une porte de sortie qui élargit son champ de propagation. Le fil doré se transforme alors en une bande triangulaire

. Cette and . Littéralement, Une idée cogite dans ma tête? J'avance à pas de loup vers la queue, comme si je craignais que celle-ci ne se manifeste. Tout doucement, je monte dessus, une jambe de chaque côté, serrant mon torse contre le cordon noir. J'avance à mon rythme, ne se résumant qu'à un centimètre toutes les minutes. Arrivé à un croisement, je change de chemin prenant sa jumelle opposée. Celle-ci me mène sur mes pas sauf qu'à peine au tiers du trajet, un obstacle s'immisce à mon avantage. Je saute aussi haut que mes jambes de liliputienne peuvent me le permettre et attrape le sommet de ce qui serait l'oreille pour un être vivant. Encore une fois, je me hisse au sommet, non sans mal évidemment. Je grimpe le petit étage sur-élevé où des mots s'enchaînent comme des instructions. Je me vois à travers un miroir géant qui transforme mon corps en une masse difforme. Cela m'amuse malgré moi. Enfin, je termine mon chemin en face d'une petite tour à peine plus haute que moi. Elle reste plantée en bâton avec une tâche rougeâtre à son sommet. Sans réfléchir, j'écrase mon poids plume sur l'objet qui me fait bondir en l, Sans y faire attention, j'étais déjà en train de dégringoler du lit en m'aidant du drap, rampant par terre. Néanmoins, malgré tous mes efforts, la chute n'est pas moins douloureuse

, Me relevant à l'aide de mes genoux, je constatai que l'extrémité de mon corps avait été emmêlée dans un ruban sombre et épais, me serrant les chevilles fortement. Je me détachai de cette corde, me retenant prisonnière. Je reculai de quelques pas afin d'observer l'objet qui se tenait devant moi. Cette grande et large boîte de couleur noire m'observait avec attention, de son oeil rond et transparent, presque lumineux. Mon appareil photo était là, devant moi. Lui, que j'emmenais dans mes mains à chaque endroit merveilleux où j'allais, s'étendait vers le haut aussi grand qu'il pouvait. Minuscule à côté de cet instrument, l'envie de le découvrir d'une façon différente me vint à l'idée. Cherchant désespérément une façon de l'approcher de plus près, je rejoignis la dragonne enroulée sur le bois. Je me hissai grâce à celle-ci, qui me conduisit directement à l'endroit le plus haut de l'objet, le bouton de réglage. A cet instant précis, de sombres bruits arrivèrent de l'autre côté de la pièce. Réguliers et résonnants, l'impression que ces pas venaient vers moi me parcourut le corps. Prise de peur et d'angoisse, je sautai précipitamment de mon appareil photo et je rejoignis à toutes jambes le rebord de la table de nuit, La lumière frappa mes paupières encore lourdes de sommeil. Mes cils se décolèrent petit à petit, laissant apparaître la peinture claire du plafond de ma chambre, me paraissant si grand ce matin-là. Me redressant dans les draps, je surpris chaque meuble de ma chambre avoir une taille anormale, gigantesque, immense. Les yeux écarquillés d'effroi, la tête lourde d'incompréhension, je distinguai ce phénomène étrange. Les meubles étaient bien semblables à chaque jour de ce mois de Novembre. Ma taille, au contraire, avait, elle, diminué de nombreux centimètres

, Quand on regarde à l'intérieur, je peux voir mon plafond bleu et jaune. En changeant de cylindre, je peux voir plus ou moins large. Il y a aussi sous cette plate-forme une molette avec plusieurs couleurs différentes : du blanc, du verre, du jaune, du rouge et de différentes tailles. Je continue mon périple mais en chemin je rencontre une araignée qui me pourchasse et m'attrape. Elle m'enrobe dans sa toile. A ce moment, je crois que je vais mourir. Par chance, une mouche s'était prise dans la toile. L'araignée m'a laissé quelques instants pour aller voir cette mouche et j'en ai profité pour m'échapper. C'était très difficile de m'échapper car sa toile était collante. Je continue mon voyage vers le sommet du vieux microscope. Il y avait un énorme et très profond trou. Ce vide me fait peur mais je décide tout de même d'y aller. La chute dure quelques secondes jusqu'à ressentir que j'avais mal de partout. Cela m'indique que j'ai touché le fond. J'ouvrais les yeux et une faible lumière verte clignotait au loin. Je m'approchais de celle-ci avec beaucoup de lenteur car j'avais mal et peur. Une porte était juste sous cette lumière verte, Cette nuit-là, une étrange sensation m'avait traversé. Elle était entrée par mes pieds et ressortie par mon crâne. Après celle-ci, une douleur atroce que je n'avais jamais connue de ma vie me hantait. Je poussais des cris comme un cochon qu'on égorge mais personne ne m'entendait. Mes parents étaient partis et mon frère aussi. Le matin, après une nuit mouvementée, le coq de la basse-court m'a réveillé

, Mon lit a disparu, avec mon bureau, mon armoire, mes livres, mon cartable, ma table, ma chambre ! J'ai changé de monde ! La chambre est une forêt d'étranges plantes noires et cotonneuses. Des insectes gris inconnus virevoltent dans l'air, comme des sortes d'amas de différentes tailles se baladant où ils le désirent. Les questions m'envahissent et en un instant je cours, cherchant entre les arbres n'importe quoi qui puisse me donner une réponse sur cette contrée. Au loin, j'aperçois une indescriptible silhouette, un bâtiment sombre sur le plat horizon. Un fois au pied, je peux voir que c'est une gigantesque masse de plastique verte et grise. J'entreprends de monter dessus pour avoir une meilleure vue sur cette étrange terre. Collé à cette masse, un bloc aux falaises abruptes s'élève, entassant des centaines de longues ardoises jaunies. Je parviens à l'escalader non sans mal. Le sommet est une surface entièrement plane fait d'une matière plus résistante que l'intérieur du bloc. Je saute du sommet jusqu'à la masse du plastique et remarque qu'il y a des sortes de tranchées, comme des rayures partout à la surface. Quelque chose attire mon attention, Encore blottis dans les bras du sommeil, emmitouflé dans les draps du lit je somnole, l'âme entre deux mondes. Ce trop bref et doux coma me ramène une fois de plus au réel. Peinant à ouvrir les yeux, je me tourne et pose les deux pieds à terre

«. Ces-inscriptions?-c'est-mon-walkman-!-»-gautier,

, les yeux entrouverts, prête à m'endormir, mes paupières recouvrirent enfin totalement mes yeux. Mon corps et mon esprit détendus, des images me venaient à l'esprit. Je rêvais. Le lendemain, je me réveillais tranquillement, je posais une jambe hors de la couette, puis une deuxième mais je n'arrivais pas a sortir, je me trouvais encore au milieu du matelas, alors je marchai à quatre pattes pour rejoindre le bord du lit et dégringolai jusqu'à atterrir sur le sol. Arrivée à terre, tous mes meubles semblaient si grands

, Je grimpai sur celui-ci et je marchais sur une plate-forme noire. Des lignes passaient sous mes pieds, jusqu'à ce que mon pied droit se pose dans une immense flaque rose. Je continuais mon chemin mais plus de lignes noires, que du rose. Tout a coup, je sentis mon corps partir vers l'avant mon pied droit. Dans un trou en plein milieu de la flaque rose, je vis plein d'images défiler. Mon corps presque arrivé sol, je me réveillai en sursaut, mon corps allongé dans mon lit. Enfin, ce n'était qu'un rêve, alors je cherchais ce disque qui me parut si réel mais rien, il n'était définitivement plus là. Meredith Je me réveillai soudain en constatant l'incroyable changement qui s'était produit autour de moi. Que s'était-il réellement passé ? Je ne m'étais jamais sentie aussi vulnérable. Les doux et légers rayons du soleil matinaux habituels m'étaient ce jour-là insupportables, devenant une éblouissante lumière blanche, qui m'obligeait à m'ensevelir sous ce qui avait été ma couette durant toutes ces années. Elle pesait plus d'une tonne, je ne pouvais pas croire que j'avais pu dormir là-dessous sans être morte étouffée. Tout à coup, une pensée effleura mon esprit. Prise de panique, je fus incapable de penser à autre chose qu'à mon objet porte-bonheur. Vivre minuscule était possible. Or, vivre minuscule sans lui était inenvisageable. Ne pensant plus au fait que je ne représentais plus qu'une infime créature, insignifiante pour les êtres humains. Je me dirigeai vers ma table de chevet où j'avais l'habitude de le poser tous les soirs. Avançant lentement mais à vive allure pour la fourmi que j'étais devenue, j'aperçus un morceau de bois malgré le soleil qui continuait à m'agresser la vue. Ce n'était pas n'importe quel morceau de bois, c'était l'objet avec lequel je m'endormais chaque soir, l'unique chose qui avait bercé mon enfance insouciante, Un bruit me fit sursauter. Il se répétait, je n'arrivais pas à le localiser. Enfin trouvé ! Après dix minutes intensives de recherche je le vis. C'était mon réveil, il était noir avec des bordures grises mais il me paraissait si haut, si lointain que je ne pouvais l'atteindre. Ce bruit m'affaiblissait de plus en plus, il fallait que je l'éteigne, alors je sautai le plus haut que je puisse pour attendre ce bouton, en vain

, En actionnant la manivelle de fer, les plaques tournaient, les traits se mêlaient, l'illusion se créait et ma vue se troublait. De cette manière j'étais chaque soir plongée dans mes pensées. C'était avec cet épisode où je vagabondais dans l'imaginaire que se terminaient mes longues journées et commençaient mes paisibles nuits. Mais ce matin-là, j'avais oublié de revenir à la réalité. Je compris alors que ce n'était qu'un rêve, elles créaient une illusion d'optique dont je ne me lasserai jamais

. Salut and . Brandon, Comment ça il n'y a rien dans les objets ? Vous ne connaissez pas les kamis ? Dans chaque roche, arbre, livre, table, bonnet, tonneau, camion, veste, planète il y a une âme qui y habite. Enfin, même si vous ne me croyez pas, je vais vous raconter l'histoire de ma dernière visite dans un objet. Mon sac est fait. J'ai une lampe torche, des provisions et des vêtements miniatures. Tout devra être adapté à la taille que j'aurais lors de l'observation de cette kinect d'Xbox 360. Je vais vais donc rétrécir grâce à un rituel que je tiens secret depuis des années. Une fois rétréci, je prends mon sac et rentre par la sortie USB du câble, la seule entrée que j'ai trouvée sans ouvrir l'objet, ce qui est important pour ne pas déranger l'esprit. Je me prépare à une longue marche

. J'arrive-À-l'étage-inférieur.-c'était-un-véritable-hall-d'entrée-d'objet, Un grand tapis rouge bordé d'une couture dorée mène à un escalier en marbre qui conduit au deuxième étage. Je m'arrête un instant pour me reposer quand soudain, je ressens un souffle, comme quelque chose d'invisible qui me passe au travers. Je réagis au quart de tour : « Kamis ? C'est toi ? » Aucune réponse

, En étant dessus, j'inspecterais comment il est, ce qu'il y a dessus pour savoir ce que c'est. Je me rends compte qu'il y a des touches avec des numéros, ainsi qu'un bouton « on/off » avec sa marque. Et, à chaque extrémité, des petits blocs surélevés par rapport aux autres parties. Je vois aussi un fil immense relié et accroché à celui-ci, qu'il faut brancher. En inspectant celui-ci, qui est gigantesque par rapport à moi, j'en déduis que c'est un téléphone avec un fil, Si j'étais petite, je monterais dessus pour voir ce que c'est et l'explorer

, Après plusieurs tentatives, j'ai abandonné car le support métallique était très glissant. Je décidai d'escalader par le grand manche en bois. Pour y arriver, je décidai d'aller chercher les lacets de mes anciennes chaussures qui, elles, n'avaient pas rapetissé. Je nouai celle-ci et je réussis à l'accrocher au-dessus du manche. J'escaladai la corde et je suis arrivée dans un coin métallique et vitré. J'avançai vers la vitre. Je regardai et je tombai des nues. Je vis la photo de mon mari d'une autre manière, comme s'il était devant mes yeux. J'étais choquée. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, ce qu'était cet objet si magique et si mystérieux. Je descendis de ce coin métallique et décidai de faire le tour afin de découvrir des indices. Je marchais autour. J'étais située endessous. Je levai la tête et je vis quelque chose d'intéressant. Il y avait une inscription. Il était écrit : « the perfecscope ». Cet objet se nommait comme ceci et arrivait à nous donner l'impression de la présence de la photographie qui se trouvait devant. Mélinda En me réveillant, je me sentis comme changé et sur un étrange terrain noir, Lundi 2 mars, je me trouvais chez moi quand c'est arrivé. Il était huit heures du matin. Je me suis réveillée et ma taille avait changé. J'étais passé de un mètre soixante à cinq millimètres. Je venais de me rendre compte de cela quand tout d'un coup, je vis un objet grisonnant à ma droite

, je pris la décision de me faufiler sous le verre pour arriver dans une petite descente plate sans obstacles. A la fin de cette descente, il y avait encore une falaise mais plus petite et accessible. Sur ma droite, je vis une espèce de tour que l'on peut faire pivoter mais je n'avais pas le temps d'aller voir. Je voulais vite en finir avec cette descente. Je sautai donc sur une énorme roue en essayant de monter sur celle de gauche. Je trébuchai et tombai. Après avoir repris connaissance, je pris la décision de m'éloigner et quand je me retournai, je me rendis compte que je venais de descendre d'un ancien appareil photo géant, Après quelques instants à réfléchir à comment j'allais me tirer de cette situation

, Je découvre au loin deux fenêtres énormes où je voyais flou dedans. Je m'approche et je me rends compte que je vois à l'extérieur mais en beaucoup plus gros. Je décide d'aller voir un peu plus loin et je me retrouve sur une longue tige en métal. Je comprends très vite en retournant chez moi que, Un matin, à mon réveil, tout me paraissait comme d'habitude mais en arrivant à ma fenêtre, je vois devant moi un objet énorme que je n'avais jamais vu avant

, En étant dessus, je m'aperçois qu'il y a des touches avec des numéros écrits dessus et j'en déduis que c'est un téléphone. En étant dessus, j'aperçois d'en-haut qu'il y a un fil car pour qu'il fonctionne, il faut le brancher à une prise à ce que je vois. Je vois aussi plusieurs touches, plusieurs trous. Emma En me promenant, je tombai nez-à-nez avec un objet que je ne connaissais pas. Je décidai de le contourner pour mieux le comprendre mais tout le tour était vert. En voyant que ce n'était pas bien haut, je montai dessus. Arrivé dessus, je remarquai que j'étais en train de marcher sur du verre et, Je suis toute petite face à ce bloc en plastique gigantesque. Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il représente donc je décide de grimper dessus. En grimpant dessus, je découvre d'énormes touches avec des chiffres inscrits dessus

, Trouvant un crochet bloquant l'ouverture au sommet. La porte tombe comme un pont-levis. L'intérieur est vide, un vide attendant d'être comblé comme un hangar. Alors, je remonte sur l'appareil et j'aperçois un autre crochet de l'autre côté. Je l'ouvre à son tour et je tombe sur le deuxième pont-levis. Un peu spécial puisqu'il contient deux miroirs et une fenêtre. Remontant l'appareil afin de comprendre son mécanisme, j'aperçois soudain que d'une fenêtre située sur un angle du sommet, je peux apercevoir ce qu'il se passe devant moi. Me penchant sur le côté, une autre fenêtre se fit découvrir. Je comprends enfin l'utilité de ces miroirs inclinés. Ils reflètent la lumière, l'image de la fenêtre énorme du pont-levis avant de comprendre aussi l'utilité du hangar où l'on va insérer l'objet de captation de la photo. Comprenant l'intérieur de mes ancêtres, je reprends ma taille initiale. Je sentis un objet dur sous mon dos, Ahhhhh ! Je tombe de haut sur la moquette qui m'amortit dans ma chute. Effroyable vision ! Les meubles de ma chambre sont plus grands que les buildings de New York. Je commence par paniquer en repensant à maman qui m'ordonne de relativiser les choses

, Je fais tout le tour de celui-ci et me décide enfin à monter dessus. Il y a une immense poignée ou je peux passer dessous sans aucun problème. Je descends de l'appareil et je m'introduis derrière. Je l'ouvre et je vois tout le mécanisme. Je vais ensuite devant celui-ci et je vois le grand objectif qu'il a. Je passe énormément de temps à l'observer, pour essayer de comprendre comment il marche. C'est très impressionnant, Mais quand j'ouvre les yeux, je me rends compte que ce n'est pas qu'un rêve. C'est aussi la réalité

, Un jour, alors que je me promène dans mon jardin, je tombe sur un objet inconnu. Un bout de bois est accroché à une grosse masse en fer. Je décide de l'escalader. Ça glisse. J'arrive sur le

, J'ai l'impression de voir un visage, les deux carrés de verre me font penser à des yeux séparés par un morceau de fer semblable à un nez. Je m'approche de plus en plus de la « tête ». Le trajet me semble interminable. Je suis fatiguée. Enfin arrivée, je me faufile de l'autre côté de la vitre et là, à ma grande surprise, en regardant par la vitre, je ne voyais plus le monde de la même manière. De multiples questions me viennent à l'esprit : quel est donc cet objet ? Serait-ce des lunettes pour voir le monde sous un autre angle ?, J'aperçois un peu mieux à quoi ressemble cet objet que je ne connais pas

, Mon tourne disque, à côté de moi, était énorme. J'ai escaladé ma table de nuit et je suis montée dessus. Je suis montée sur le disque et il tournait très vite. En me déplaçant, je tombai dans toutes les rayures du disque. Je suis montée sur le bras et j'ai

, Je suis redescendue et j'ai fait le tour du tourne-disque lorsque j'entendis du son, je m'approchai et je vis plein d'énormes trous. Je rentre dans un trou par lequel sortait le son et je me promène à l'intérieur du tourne-disque où se trouvaient plusieurs fils, Un énorme bouton était là et je tentai de l'enfoncer

, On l'aperçoit de loin. Je ne saurais vous dire si cet objet est circulaire. A cet instant, je parcours des sillons de formes différentes qui sont soit vers l'extérieur, soit vers le centre. On aurait dit que cet objet était en mouvement à chaque recoin

L. Le-but-de-jack and . Le, Au pied de celle-ci, il y a deux symboles, un cadenas ouvert et un cadenas fermé. Il comprit qu'il était devant un bouton de quelque chose. Mais de quoi ? Après, il s'est confronté à un canyon où une plaque faisait des aller-retours. C'est la seule façon de parvenir de l'autre côté. A la suite de tous ces obstacles, Jack parvient au zoom, là où son histoire se termine

. Je-me-suis-réveillée-un-matin,-j'étais-minuscule, J'ai décidé de monter dessus afin de voir de quoi il s'agissait. Sur le devant, il y avait un énorme bouton qui tournait et un tout petit. Je suis rentrée dans le petit puis je suis ressortie et je suis montée sur le dessus de l'objet. Il y avait un grand disque qui tournait et dessus, il y avait un bras. Il y avait un fil

, J'ai avancé et je me suis rendu compte qu'il était plat avec dessus des bandes noires comme de petites vagues qui forment des sortes de chemins de l'extrémité au centre. J'ai donc décidé de faire le tour de chaque chemin, qui sont tous d'une taille différente. Je me suis rendu compte que cet objet tournait et que quelque chose en contact avec l'objet noir faisait vibrer les petites vagues en pressant sur chaque chemin, en commençant de l'extérieur vers l'intérieur. J'entends un son et je me rends compte que l'objet qui est en contact avec l'objet noir est une sorte de bouton

, Je me suis relevée et rapprochée d'où sortait la musique. C'était des deux côtés de la boîte sur laquelle j'avais atterrie. J'ai sauté sur cette boîte pour voir autour. Derrière, il y avait plein de boutons dont je ne savais pas à quoi cela servait. Je continue de tourner et là, je retrouve mon gros bouton qui tournait. Je vois un petit trou avec le signe des écouteurs. Je rentre à l'intérieur. Je m'allonge et je m'endors. Le matin

, En l'escaladant, je me rends compte que cet objet est long et plat. Il est transparent. Sur le dessus car je vois le sol. En me baladant dessus, j'observe des tâches de couleur ainsi que de grands trous d'écriture. L'objet n, J'arrive aux alentours de ce grand objet aux bordures vertes qui m'est inconnu

J. De-disque-noir-en-matière-plastique, Des sillons font le tour du disque et plus je tourne, plus je me rapproche du centre. Ces sillons sont divisés en parties irrégulières, séparés par une plus grandes bandes noires

. Le, Je me dis qu'en ayant une taille plus petite, je pourrais explorer plein d'objets. Hier, j'ai posé sur ma table de nuit l'appareil photo qui appartenait à mon grand-père. Pourquoi ne pas l'explorer ? Je vais donc escalader la table afin d'arriver jusqu'à cet appareil. Je suis actuellement arrivée devant cet appareil qui ressemble à un étrange rectangle noir composé de plusieurs touches et écrans. Cet appareil peut normalement s'ouvrir mais vu la taille que je fais, je n'aurai pas assez de force pour y parvenir. Il faut que je trouve une solution. En faisant le tour de cet appareil, j'ai pu voir une petite fente. J'ai donc trouvé comment m

, Après avoir rapetissée, je marche longuement dans ma grange qui autrefois me paraissait petite et maintenant j'ai l'impression qu'elle est immense et là, devant moi, mon premier obstacle : une marche transparente dont je ne vois pas la fin. La surface est plane et sûrement en verre

&. Aujourd and . Hui, je me suis réveillé plus petit qu'un tic-tac et j'ai commencé à me poser des questions mais je me suis très vite rendu compte d'une grosse boîte noire qui me regardait. Je me suis approché prudemment, 2017.

, En dessous de la fenêtre, il y avait des ouvertures et des bouts métalliques. Je rentre par l'ouverture. Dans la boîte, on pouvait voir que les bouts métalliques étaient en fait un mécanisme. Ce mécanisme était relié à une espèce d'épingle à nourrice qui, quand on baisse le mécanisme

, Je suis d'abord montée sur le haut de l'objet. Je suis monté sur le bras pour ensuite pouvoir atteindre le diamant pour pouvoir monter sur le disque qui tournait. Je suis ensuite passée sur le derrière où il y avait plusieurs prises. Je suis entrée dans ces prises et je me suis rendu compte que c'était pour brancher des enceintes. Je suis ensuite passée sur les côtés et je suis rentrée dedans pour aller visiter les enceintes et ensuite passer sur le devant pour, Un matin, je me suis réveillé tout petit et il y avait un énorme objet posé à côté de moi

, En arrivant au sommet, je vois de nombreuses touches où sont inscrits des numéros et des symboles. Je décide de traverser ces touches et de rejoindre le sommet, où je découvre des trous parlants et vibrant de paroles. Ayant peur, je redescends vite en bas des touches et retrouve là-aussi des trous, Je suis minuscule. Je me retrouve face à ce bloc plastifié. Je l'examine et décide de m'approcher

, Prise de curiosité et d'envie de le découvrir, j'ai commencé à escalader par un côté et à glisser sur une longue barre de fer comme étant sur un toboggan. En remontant, pour recommencer à glisser, j'ai découvert un immense champ de poils rouges bien douillet. Je m'endormis donc dessus. En me réveillant, j'ai découvert en face de moi de gros yeux transparents qui ne faisaient que me fixer. En me rapprochant, je compris donc que c, Je me suis réveillée le matin et j'ai découvert cet immense objet à côté de mon lit

, Un terrible cauchemar a laissé une fine pellicule de sueur sur mon corps

J. , Il se trouvait dessus un drap déchiré, lui aussi taché de sang. Quatre liens de fer trônaient fièrement à chaque coin du lit. Mais quelque chose d'extraordinaire se produit. Quand mes yeux se posèrent sur le plafond. J'ai été frappé de stupeur. Des millions d'attrape-rêves étaient là

J. , Cette caméra m'a marquée car dans mon rêve, il y avait un tournage du film et la caméra était cassée une fois que les trois-quarts du film étaient tournés. Toutes les données du film et toutes les séquences tournées étaient perdues. Le film avait été tourné pendant l'hiver, mais une date de sortie était annoncée et le film était très attendu par tout le monde. Il n'y avait donc pas le temps d'attendre l'hiver pour retourner les séquences perdues. Il fallait donc retourner en plein été les mêmes séquences. Ce fut compliqué car il y avait des moments dans la neige. Il fallait donc prendre une décision. Soit l'équipe tournait en été soit il fallait investir plus et faire des décors et mettre de la fausse neige dans les arrière-plans, ce qui coûtait beaucoup plus cher à la production. Il fallait vite se décider. La production a préféré la qualité à l'argent. Des décors ont rapidement été mis en place et le tournage a repris avec la même caméra des années 50 mais neuve. Ce film m'a marqué car j'étais avec mon papa et que j'ai passé un moment privilégié avec lui. Quelques mois plus tard, qui parle d'une caméra des années 50. J'ai rêvé qu'un film se nommant « l'histoire de toute une vie », se tournait à Lanslevillard (le village où j'habite) et dans toute la Maurienne

J. , Une femme était allongée, par terre, inconsciente. J'appelais à l'aide et tout-à-coup, plus rien, le noir, le vide. Je n'étais plus là. J'ouvris les yeux. D'abord tout était flou. J'étais allongé et je vis des arbres, le vent qui me caressait le visage et les feuilles d'automne qui volaient finissaient sur mon corps

, Je tournai la tête, j'aperçus un homme. Il me souriait, le regard vide. Je me réveillai dans mon lit. Je m'assis et j'entendis un cri. Mon rêve se répétait

, Mon rêve est que je regarde mes anciennes photos et des photos de l'époque en noir et blanc, de mon grand-père, de ma grand-mère et de tous les membres de ma famille à l'époque. Les anciennes photos

, Et je cherche de quelle année vient ce portable et je cherche à le décrire. Après mes recherches, je vois que ce portable a dû être créé dans les années 2010 à 2013. Je ne trouve pas exactement la date donc je m'inspire de cette date. Après, je décris ce portable. Je vois que sur les côtés, il y a une touche pour augmenter et baisser le son. Une autre touche pour allumer le téléphone et la dernière touche, c'est pour l'appareil photo. Face à l'écran, je vois trois touches. Une touche pour répondre, une pour raccrocher, Cette nuit, je regarde mes photos et je me revois bébé. Je tombe sur une photo où je devais avoir six mois et j'étais dans les bras de mon grand-père et là, je me remémore tous les bons souvenirs avec lui jusqu'à sa mort

, Après ce rêve, je décide de chercher plein de photos et d'en faire une exposition. Sur chaque photo, j'explique la photo et je dis en quelle année elle a été faite et par qui

C. Nuit, sombre et profonde. C'était l'été, l'air de rien. J'ai un besoin de solitude

, Je pagaie sur la mer. J'avance, dans cette nuit extraordinaire et ce silence assourdissant. Je m'enfonce dans les profondeurs. J'avais la caméra de mon père et je filmais tout ce que je voyais. Et je m'aperçois que ça fait un moment que je suis partie, que je ne saurais retrouver le chemin. Je décide de reprendre la caméra et mettre la lumière dessus. Et je vois dans la caméra des choses qu'on ne voit pas dans la réalité, Je décide de prendre la barque de mon père et la caméra des années 50, accrochée à une corde

, Je me dirige vers cette maison et là, une vieille personne sort pour aller chercher du bois pour faire du feu. Je lui demandai où nous étions et s'il pouvait m'indiquer mon chemin, Au loin, je vis une colline d'herbe et je largue les amarres pour trouver de l'aide

, Je vais demander à la personne. Ce que cette caméra était bizarre ! On ne voyait pas la réalité et quand j'étais sur la barque, j'ai utilisé cette caméra et j'ai vu des choses, des créatures. La personne me dit qu'il est dans cette forêt depuis tout petit et qu'il est là pour découvrir ce que ces créatures étaient. Je lui dis que cette caméra était magique. Je partis dormir. Ensuite, la nuit passa. Le Lendemain matin, je me réveillai et demandai s'il pouvait m'indiquer mon chemin pour retrouver mon père. Je le retrouve chez moi et lui raconte ce qui s'est passé la nuit. Il dit que sa caméra est magique, Je me perds chez lui, dans la chambre et là, je vois des cartons et je regarde dedans et là? Je vois la même caméra que celle de mon père

, Mais au dernier moment, elle a changé d'avis, sous le prétexte fallacieux d'un manque de place pour deux appareils. Pourtant, on en a vécu des aventures ensemble depuis Paris, notre premier grand voyage. Ça n'a plus arrêté ensuite. Londres, Burkina Faso, et j'en oublie. Elle a la bougeotte la petite mais j'ai mais bien. Elle compte sur moi et je ne l'ai jamais déçue. J'aimais sentir le contact de ses mains quand elle me changeait la pellicule. J'étais devenu un vrai membre de la famille à participer à toutes les fêtes de Noël, les anniversaires, les baptêmes et les mariages. Je connais tout le monde et tout le monde me connaissait. Toutes ces photos de souvenirs dans les cadres de la bibliothèque, Cette fois, elle est partie sans moi. Elle m'avait préparé à côté de son sac

R. De-textes, Réflexion sur les médias [INTRODUCTION] Voici ma mer, les poussières, les lectures. Mes étagères surplombées de myriades de particules. Je lui criais ma chaleur, moi, à cette oeuvre ; mes émotions ; mon ressenti ; et mes mésaises. Enivrée par l'assemblage de mots qui désassemblés ne serait rien

L. , Jalousie assoupie, je n'enviais plus ces auteurs qui m'enivraient. Ils avaient les mêmes outils, les mêmes mots mais eux, esprits supérieurs ou simplement farouches travailleurs, leurs palabres transcendaient. Ainsi, je décomplexais le rapport que j'entretenais avec l'écrivain. Si eux y parvenaient, pourquoi pas moi ? Loin fut un paysage sur le lit du hasard, mon lit. Mes pensées voilaient mon regard et ce

. Omniprésence-des-médias]-clac, . Le, and . Je, Ou alors est-ce la folie ? DING. Le tramway sonne son départ et me force à y prendre gare. Pas rythmés par l'agresse puis à l'orée des bâtiments, la détresse qui méprend. Assujettie aux mélodies qui vrillent mon esprit, aux missives matinales amoureuses derrière l'écran de mon mobile, aux fantasques fictions fantastiques que je rêve de formuler au soir sur le laptop, le trajet s'est dépeint sans que j'y prête attention. Aucun élément, aucune révélation, même les gens ne suscitent pas mon attention. Aux interactions sociales, les médias nous entravent, aliénation totale. Pourquoi sommes-nous si soumis ?

L. À-l'intérieur and . Diversité, Loisir et didactique mélangés ; l'oeuvre de Céline qui me plonge dans le cauchemar d'une vadrouille ; une souris d'ordinateur vestige d'une aventure sur le vecteur autoroute

, Il abrite nombreux cours dont un qui restitue les faits d'une cour ; les intrigues platoniques d'un Japon de paix contraste avec la révolution d'une France de guerre

. Et-littérature], Il m'a enivré, envoûté, impossible de m'en délier. Il est jour, il fait chaud. J'ai senti sa poitrine tout contre mon dos, ses bras m'enlacer, son sentier de baiser mais

. Une and . Communication, Affreux personnage dont le nom sonne comme abomination et le filigrane, craint de tous, sera porté à son bras comme source. Société, tu passeras d'une haine unanime à une fascination commune. Comment ? Les médias, leurs adages qui touchent tous les âges. Ils corrompent, trompent

C. Une, Les draps semblent me plaquer au lit, me noyant d'étoffe, de textile, jusqu'à me faire suffoquer. Mes poumons me brûlent, ma cage thoracique s'acharne douloureusement dans son labeur et je sens le tissu se relever au rythme de mes inspirations, regard rivé au plafond. Agilement, à bout de bras, je sors des draps. Air soudain qui emplit mes poumons. Je remarque seulement ma taille déviante. Je suis minuscule ! Minuscule être au milieu des particules, celles de la poussière décelée par les raies d'un soleil cuisant. Perdue dans ce désert de textile qu'est mon lit, je me crois perdue jusqu'à le retrouver à mes côtés : mon laptop. Celui qui pallie l'ennui de mes nuits, qui m'offre tant de rêverie mais, CAUCHEMAR MÉDIATIQUE] Difficile d'émerger d'un sommeil étouffant

, Un pied dans ses jointures, une main dans une prise USB et j'entame mon ascension jusqu'au sommet plat bien que légèrement bombé, J'en parcours les contours, tapote la hotte et me hisse jusqu'aux prémices

, Plus vaste est ma vision, plus grandes sont mes ambitions et comme à chaque fois, il m'encourage

[. Questionnement]-chère and . Shana,

. Toi, dis-moi : que penses-tu des médias ? Une question au centre des débats. Délicat pour certains, ballades pour d'autres, individuellement on leur fait une ode mais, collectivement on les chicane. À mon oreille -et tu le sais, communication teinte comme manipulation, utilisation des médias pour l'oseille, aliénation. Pourtant que ferais-je sans eux ? Ou plutôt, lui. Mon laptop comme le tien, source des ébauches d'écrivain. À travers les plate-formes proposées, ils nous ont sauvés et pourtant chaque critique à leurs sujets me paraît vraie, c'est le hic. J'ai besoin de ton avis, éclaire-moi, embrase-moi, rappelle-moi, ai-je raison ou tort ? La rêverie me dévore ? Bien à toi, les discussions construites et nos éternels débats par l'interface d'un médium. Toi, dont l'avis m'importe autant que ma vie

. Envie, Autant nanan que poison

, apprécie ce corps amer Perdu dans mes pensées, inapte à décider Son minois, cet air, grave esquisse carnassière Transe scabreuse apaisée, sa placidité M'enjoint à demeurer ici, par jalousie Témérité accoutumée, elle a jasé

, Auprès de lui, sémillant, je me recueillis Évoluée en insurgé de l'acuité Il m'a asservi pareil qu'une maladie Conduite à m'aliéner

, Vulgaire alluvion de pixels qui viole nos vies

, Et puis, il y a les « Amesis », blancs, qui ont la même fonction principale, mais leur domaine se limite à l'affectif, les sentiments familiaux et amoureux. Si l'on essaye de vous donner un Attrape-rêve qui n'est ni blanc ni noir, c'est un « Othaam », qui appartient au Mal et le monde des cauchemars. Souvent vendus dans les boutiques souvenirs? Notre travail n'est pas simple car notre premier travail est d'analyser les types de bonheurs qui seraient efficaces pour l'humain sur qui nous veillons, Nous n'existons que sous 2 formes chez les Attrape-rêves : Les « Bonaventures » qui se présentent sous la couleur noire

, Cependant nous ne sommes pas de vulgaires objets, nous avons une mémoire et certains cauchemars peuvent détruire un jeune ou même moins jeune attrape-rêve quand celui-ci n'est pas prêt? Je vais vous raconter celui d'un Amesis qui est venu se confier

, Ce dernier connaissait donc son humain à la perfection. Luka était heureux, aimant et aimé par sa copine, Luka avait 17 ans et il possédait cet Attrape-rêve depuis plus de 10 ans

, Amesis était habitué à de petits cauchemars à son propos, mais celui que je m'apprête à vous révéler était tout particulièrement insoutenable

, Çà et là, des fissures dans le sol laissaient apparaître des ruisseaux de lave. Il pleuvait des cendres encore rouges, qui tombaient d'un manteau plus noir que la mort elle-même. Ce paysage chaotique était couvert par un grondement très proche et incessant, comme si Luka se trouvait près des turbines d'un avion. Il se voyait en spectateur de la scène, seul, sali par la poussière et les cendres. Il mourrait de chaud

C. Chloé, il hurla son nom, et entendit en retour ses supplices pour qu'il vienne la sauver. Il ne savait pas où il allait ni sur quoi il allait tomber, puis il vit une ombre, toute petite qui se débattait. Il pensa qu'elle était attaquée au sol et lui bondit dessus, sauf qu'il était en réalité au bord d'une falaise, dont sa chère et tendre tentait de s'y accrocher désespérément. Mais quand il arriva, elle lâcha prise, et sous les yeux de Luka, tomba sans dire un mot, Instinctivement, il courut dans la direction du bruit

«. Franchement, je ne sais pas pourquoi j'ai acheté ce truc .» Élise esquisse un sourire avec les yeux

, Je veux dire, c'est rare que j'agisse de façon à me surprendre. Était-ce l'atmosphère embrumée de la place, ou le regard brillant de malice de cette vendeuse par ailleurs bien banale ? Cet objet qui, sur cette nappe de satin tâchée, m'était apparu comme une nécessité, n'avait à présent aucun fard de circonstance et je me sentais particulièrement stupide. Un enregistreur vocal, vraiment ? Élise se saisit de la chose, « Tu peux toujours faire des expériences avec, répond-elle avec sa bienveillance naturelle

«. Il-y-a-même-une-carte-mémoire-!-c'est-drôle, M'enfin, ne compte pas sur moi pour l'utiliser. -Peut-être je peux répéter mes cours avec. J'ai une bonne mémoire auditive, ça pourrait m'aider. » L'amusement d'Élise pétille dans ses yeux. Elle sait parfaitement que ce zoom finira dans un placard bien avant d'avoir capté une simple ligne de mes cours

«. Je, Ce n'est cependant que bien des semaines plus tard que j'y pose de nouveau une main dessus. Un sentiment impérieux m'en a fait saisir et pour une raison que j

, Je m'assieds sur le bord de mon matelas et pour la première fois effleure le bouton « rec ». Quelque chose pourtant me retient pendant quelques secondes. Ce rêve est un peu simplet

, Euh? voilà alors j'étais dans un vieux gymnase sombre, en train de répéter une chorégraphie

, Ma propre voix me paraît avalée par les capteurs de l'enregistreur. Drôle de sensation. C'est assez amusant en fait, d'interagir seul avec un tel objet. -Cette danse me semblait géniale et je souriais. Puis mes dents se sont mises à sortir? ma bouche? danser autour? de moi

. Je-regarde-le-micro, Maintenant que j'ai dit ce mot, je n'arrive plus à le répéter. Dans une sorte de frénésie, je prononce tous les mots qui me passent par la tête, Aucun son ! Comment ? Quoi ? -? -Incroyable ! » Incroyable

, Il est temps d'arrêter cette hallucination. J'appuie sur le bouton « rec » de nouveau. Le voyant clignote toujours. Et ma condition ne change pas. Le peu de mots pouvant encore s'échapper de mes lèvres semble être avalé définitivement par cette diablerie

. Dans-ma-tête, Je suis en train de perdre mon vocabulaire. De perdre mon pouvoir de parole. Cela n'a aucun sens, c'est absurde. Si absurde que par défi j'essaie de noyer le microphone par un flot contenant tous les mots que je connais

, Je ne sais combien de secondes, minutes voire même heures, je passe à bloquer peu à peu tout mon dictionnaire

, Il paraît évident désormais que je ne peux pas. Il ne veut pas. Cela dit, je n'ai pas essayé d'écouter ce qui s'est enregistré, Presque à bout de souffle, je m'étends sur le lit

U. Bruit-Électronique-doux and . Continu-se-fait-entendre, Comme s'il réfléchissait. C'est étrange, plus le temps passe plus l'aspect vivant de ce petit appareil fait sens. La peur me quitte doucement

, En fait, l'étrangeté de ce qu'il se passe là, tout de suite, dans ma chambre, prends déjà valeur d'explication à l'impulsivité de mon achat. Je suis en train de vivre quelque chose qui me dépasse, Il doit y avoir une explication, sinon rationnelle, du moins logique

, Comme s'il avait attendu cette pensée, le zoom produit une sorte de claquement

, C'est la première fois que j'en vois une et elle ne m'inspire pas confiance. Ces yeux ronds semblent remplis de haine et son enveloppe est tranchante comme des lames de ciseaux. Je vois clair dans son jeu, le HF (Hautement Féroce) est une mise en garde ! Il est certain que cet objet est hanté d'un kami malfaisant, à l'apparence classique chez les plus naïfs certes, mais redoutable chez les plus lucides. Sa mélodie doit être ensorcelante et c'est certainement de cette manière funeste qu'il nous domine ! C'est un démon qui dormait dans son grenier depuis les années 90, mais je l'ai réveillé ! Tétanisé, je le laisse tomber au sol et m'enfuis à toutes jambes. Je l'ai touché, ainsi le maléfice peut opérer à tout moment ! Qui sait, peut-être est-il à l'origine des catastrophes dans le monde depuis cet horrible jour où j'ai voulu jouer au détective dans le grenier ? Cette maudite cassette fait depuis partie de tous mes cauchemars, Vieille du temps de mes ancêtres. Recouverte d'une épaisse couche de poussière. Dans un des tiroirs noyés de toiles d'araignées et de souvenirs d'une autre époque

, Et je deviens moi-même un kami et j'aspire toute ma famille ! Ce rêve est si fréquent qu'un jour, prenant mon courage à deux mains, je retourne au grenier et écrase de mes pieds la cassette de toutes mes forces. Le kami pousse seulement un petit cri avant de s'enfuir sous forme de fumée dans le ciel. Mes cauchemars se sont volatisés en même temps que lui. Adieu petit kami. Alors, il sortit de sa torpeur et

. C'était-une-bête-bien-Étrange and . Des-membres-d'un-dahu, Du côté gauche cependant, la bête possédait des membres robustes. Ces derniers étaient surmontés d'un flanc gigantesque d'où jaillissaient monts et collines, ruisseaux et torrents : puis juste sous le cou, un désert aux dunes d'un rose pêche. Il était difficile de cerner la texture de son corps tant le nombre de matériaux qui le couvraient était important. Etait-il froid et dur comme la pierre de ses falaises ? Ou bien tendre mais piquant à l'image des pins qui couronnent l'arrête de son dos, longue rainure verte. Pourrait-il encore être meuble, fuyant et chaud comme le sable fin ? Cela était impossible à savoir. Non pas que la bête soit farouche, mais sa lourde démarche boitillante empêchait qui que ce soit de s'approcher ou de tenir sur son corps. Pourtant, la vie semble grouiller dans ces multiples paysages, on y entend le cri des oiseaux et le souffle des boeufs. Ce long être pacifique déambule sans cesse dans le noir dès lors qu'il est éveillé

, Grey. Des avenues noires comme la nuit s'avancent vers moi, des sols lisses et obscurs sur lesquels on pourrait construire une vie, n'est-ce pas Grey ? Je n'arrive plus à distinguer ce nouveau ciel, je décide de regarder au loin, mais Grey m'en empêche : « Un jour, tu choisis le mot éphémère en cours, alors perçois ce moment qui aujourd'hui, est nécessaire. » Hein ? Grey, as-tu parlé ? Non, ça a dû être le sol qui a frémi un son sous mes pas. Surprise ! J'ai même l'impression de me retrouver à Hollywood, ce sol est gravé de mille mots ; de l'histoire de l'artiste pleurée sur ce ruban. Quand j'avance, des sons se produisent, magiques, c'est une jolie mélodie, une belle histoire, d'intenses vérités. Je cours à présent. Je n'arrive plus à comprendre la mélodie qui se précipite vite, trop vite. Mon coeur bat tout aussi hâtivement. Mes mots, sont tout aussi affolés. La fin du parcours s'avance peut-être devant moi, une lueur m'aveugle « alors Grey, que faire ? ». Soudain, mon acolyte aux yeux de verre, vole et s'élance au loin. « Non, ne pars pas ! ». Il s'arrête, puis se pose sur un ruban encore plus large, plus épais, plus mystérieux. Davantage de mots, Cela fait assez longtemps que je n'use plus de feuilles blanches, que je ne laisse plus de traces de vies sur ces documents vierges, et je n'en connais pas la raison. Je sais juste que ce blanc s'éparpillant sur la longueur du canson me manquait, qui par mes mots et mes maux devient noir de mots, gris de pensées, gris de poussière. J'avais peut-être peur, peur de m'exprimer, de coucher sur le canson cette histoire incroyable -littéralement

, Il est tellement beau de pouvoir voir, toucher, sentir cette musique de mon enfance ! Instantanément, je me mets à courir, chanter, rire ! Je sens que je fais revivre cette chanson qui était perdue dans mes souvenirs, dans mes années passées. Perdue, remplacée, oubliée. Grey me suit. Affaibli, il ralentit. Il me regarde, son regard limpide brille, L'auteur de cette magnifique chanson avait déposé ses maux dans une bande noire remplie de mélodies, qui berçaient ses douces paroles enchantées

. La-musique-sonne-«-le-temps, Mais rien ne fut, à part ce jour-là où, bien sûr, j'appris à voler. On pourrait alors se questionner. La vie, à des moments noirs, gris, mais également, bleus, roses, verts. Tout cela représenté par la pluie, le tonnerre, le ciel, l'amour et la nature. Mais la vie en elle-même, si l'on faisait le mélange de toutes ces couleurs, revenait à être de quelle couleur ? J'aurais dit blanc. Blanc parce qu'en voyant une feuille blanche, j'imaginais une vie qui, pendant mon récit, se remplirait de couleurs et de fantaisies. Le blanc où nous pouvons laisser libre cours à notre imagination. Cela était la couleur, selon moi, de la vie. Mes convictions étaient certainement faussées, mais qu'espérer d'une vie sous un ciel gris et des avenues sombres où personne ne songeait à venir visiter. Tous mes alter ego étaient partis se loger ailleurs que sous cette tempête qui menaçait de s'abattre sur nous bientôt. Néanmoins, je voulais rester, je souhaitais écouter cette mélodie qui, fut un temps, me berçait, quand les étoiles naissaient. Ce matin-là, je me sentais affaibli. Il faisait froid, d'ailleurs Elley allait arriver en retard. Les allées étaient tout aussi ocres, tout aussi sombres. Le silence était mon ennemi, et pourtant, il était toujours là. Je m'envolais tel un météore qui s'écrasait, j'essayais d'échapper à cette prison qui un jour avait était mon paradis. Il était trop tard, un nuage s'élançait à grande vitesse au-dessus de moi, qu'était-ce ? Comment en échapper ? Que faire, Je comprends à présent ; la musique ne doit jamais mourir et il faut que je m'en rende compte -perspicace, non ? -Mais où est-tu parti, Grey ? Il s'était éclipsé, pour ne plus revenir

C. , Il fallait que cette mélodie voyage en dehors des murs opaques qui l'enfermaient. Il fallait que je m'envole hors d'ici. Alors je lui murmurais « Un jour, tu choisis le mot éphémère en cours, alors perçois ce moment qui, aujourd'hui, est nécessaire. » Nous courrions. La mélodie enivrait nos coeurs et nous découvrions cette magnifique structure qui cajolait les mots et les maux de ce jeune artiste compositeur. Une bande magnétique capturait un son et des écrits, transmis grâce au tambour rotatif qui menait la danse avec la radiocassette

, Mon corps fondait -était-ce grâce aux nombreux mètres que nous venions de parcourir ? Tant de temps sans faire de sport ! -je me sentais plus léger, mais Elley semblait préocupée. J'étais heureux, mais affaibli. « Le temps fuit, la conscience crie, la mort menace, la musique sollicite, et l'homme dort

, Qui n'aurait pas dû être. Ces chemins, enivrés de joie, avaient revécu. Grâce à toi, Elley. Un coup de vent claqua la porte de sa chambre, une ombre s'approcha de l'engin exploré, et s'en empara brusquement et la secoua sans que rien je ne puisse faire. Posé sur la cassette audio, je m'envolais au loin sans pouvoir m'arrêter et j'atterris sur les draps blancs qui s'entachaient de gris. La musique retentit plus fort que jamais, sans arrêt et accompagnée de cris de joie qui chantonnaient la mélodie avec excitation. La mère d'Elley, avait manifestement retrouvé cette cassette, et l'avait branchée à l'ancien lecteur de sons. Cependant, les cassettes audios avaient des allées et des avenues qui menaient à la lumière à travers des orifices, J'étais ici présent pour guider Elley dans cette aventure, j'étais le gardien de cette mélodie abandonnée sous un lit, j'étais cette poussière installée sur les objets oubliés qu'on ne songe plus à faire revivre. Aujourd'hui, les cassettes audios étaient remplacées par des CDs et autres inventions plus simples à manipuler. Perdue, remplacée, oubliée, cette chanson revivait