. Dans-l'origine-de-la-géométrie,

, idéalité géométrique peut-elle s'étendre de l'espace spirituel d'une personne à l'horizon culturel?

, lui s'intéressera à la deuxième question en considérant le problème de la priorité entre parole et écriture et le prob lème de l'historicité. C'est un point où sa lecture de L'origine de la géométrie diffère de celle de MerleauPonty. En fait, Husserl prête plus attention au rapport originaire entre l'idéalité et l'historicité qu'au phénomène de langage lui-même. Selon Merleau-Ponty, « ce qu'il veut dire, c'est que l'idéalité n'est ni première ni seconde par rapport au Verstehen/interpréterlangagier, qu'elle émerge en lui; qu'elle ne se réduit pas à lui et ce que, D'autre part, comment l'idéalité géométrique devient-elle vérité dépassant le temps et la culture d'une communauté historique particulière ? Derrida, quant à

, Il définit d'abord le caractère de l'idéalité en affirmant que « idéalité et historicité viennent de la même source» 600 , que l'« idéalité est historicité » 601 , ou que « l'idéalité est ce qui s'engendre dans une histoire que je puis répéter » 602, On peut trouver clairement ce point de vue ces analyses de Merleau-Ponty dans son cours du Collège de France de 1959 et 1960 qui s'intitule

L. , pouvoir se répéter pour acquérir une universalité valable pour moi et pour la communauté humaine présente. C'est en ce sens que l'idéalité suppose l'historicité et ce phénomène est possible par le surplus de sens. Selon Merleau-Ponty : Les démarches initiales de la géométrie et toutes ses démarches ultérieures comportent, outre leur sens manifeste ou littéral tel qu'il est vécu chaque fois par la géométrie

, Notes de cours sur L'origine de la géométrie de Hussserl, op.cit, p.25

, Notes de cours sur L'origine de la géométrie de Hussserl, op.cit, p.27

, Notes de cours sur L'origine de la géométrie de Hussserl, op.cit, p.35

, sujet entendant et passif, je laisse autrui empiéter sur moi, p.161

, Ceci coïncide avec le phénomène de la communication : pour que l'idéalité détienne l'universalité, il faut un certain champ ou un certain horizon qu'autrui et moi peuvent posséder en commun. Ceci est le langage comme champ commun, ce langage forme l'idéalité et la communauté humaine et culturelle par l

, Une signification sort d'un « espace de conscience » quand elle est dite. C'est à titre de Sinn vonReden/sens parlant qu'elle est là « pour tout le monde », pour tout interlocuteur réel ou possible. Or, le langage est « entrelacé »(verflochten) avec notre horizon de monde et d'humanité. Il est porté par notre relation au monde et aux autres, et aussi il la porte et la fait, c'est par lui que notre horizon est ouvert et sans fin(endlos), c'est parce que nous savons que « toute chose a son nom

C. Le-dit-merleau-ponty, La mention que le sens est généré en parlant est très importante pour comprendre sa conception du langage. L'on pense souvent que ce qui est radical est le sens ou la pensée, et que le langage est un vêtement de la pensée ou du sens. Pour lui, la parole est au contraire ce qui rend possible le sens et la pensée sont impossibles sans le langage. Autrement dit, le langage est antérieur au sens et à la pensée et il « devient à son tour quelque chose comme un univers, capable de loger en lui les choses mêmes, -après les avoir changées en leur sens » 607 ou encore « le langage est quelque chose comme un être et c'est pourquoi, il peut si bien nous rendre présent quelqu'un » 608 . Et le sens qui se produit par la parole est fixé comme horizon en commun dans le monde dans l'échange entre moi et autrui, moi et le monde. Ce phénomène montre un mode où notre monde et l'horizon humain se comprennent par le langage. Le langage est porté par notre relation au monde et aux autres, p.165

. Signes, , p.54

. Signes, donc, « la tâche de la peinture est héritée, vise un telos pictural» 613 , de telle sorte que l'oeuvre d'art est déjà une « institution personnelle qui reprend une institution collective» 614, p.54

, institution installée sur le plan intersubjectif, c'est-à-dire stylisée, devient le motif à la fois pré-objectif et pré-subjectif de ne pas exclure l'intervention des autres, et comme cette intervention est garantie en prédonnée, elle devient le champ dans lequel le paradoxe de l'expression créatrice est résolu

, En ce sens, la peinture n'est que la "syntaxe personnelle" du peintre 616 . C'est la même

, En ce sens, toutes nos activités expressives convergent vers la syntaxe personnelle. Cependant, une telle syntaxe n'est pas isolée dans le sens interne de chaque artiste grâce àla visibilité qui permet la créativité de l'art. La visibilité désigne ici la vision qui veut saisir le sens, car la créativité n'est pas seulement "la naissance du nouveau", mais exige aussi d'être interprétée avec créativité. En d'autres termes, une oeuvre d'art reste prise dans la syntaxe individuelle du créateur à l'instant de sa création. Mais l'acte d'expression qui peut être appelé « une traduction sans texte original prédonné » 617 se rejoue aussi à l'instant de chaque interprétation : une oeuvre d'art est recréée constamment en étant réinterprétée. Le sens qui est réinterprété ne doit pas être considéré comme s'il a déjà son texte originaire déjà donné, Comme il est un sens nouveau, p.78

, Nous pouvons dire que « le style n'est pas tant une typique dérivée d'un sujet qu'une propriété du monde auquel il appartient, propriété qui livre un champ rebelle à la division entre l'ensemble des représentations propres au moi et une extériorité qui en serait fondamentalement distincte». Adnen Jdey, « Perception, création et institution. Merleau-Ponty et les enjeux d'une stylistique de l'individuation», Du sensible à l'oeuvre, IP, p.118, 2012.

. Cf and . Rc, , p.61

, « C'est tout un langage de différences qui est exprimé dans les hésitations du pinceau du maître et dans le frémissement visible de la ligne tracée sur la toile. Il y a là une sorte de syntaxe personnelle en oeuvre de l'artiste, p.357

B. Waldenfels, réductibles à la perception, Voir par l'image : Merleau-Ponty sur le tracé de la peinture » dans Du sensible à l'oeuvre : esthétiques de Merleau-Ponty, vol.619, p.56, 2012.

, Elle est une symbolisation originaire insérée dans le sujet voyant-vu, et une possibilité fondamentale de la sublimation, impliquée dans la réversibilité sensible et rendue possible par l'échange entre les sensibles. La sublimation, c'est-à-dire le mouvement charnel vertical par lequel la chair intersubjective et l'idéalité sont possibles, nous pourrions avoir recours à la réversibilité verticale qui est s'entrelace avec la réversibilité horizontale du narcissisme de la vision

. Ponty, cela peut être possible parce que l'interchangeabilité des sensibles est possible et c'est ce qu'il appelle la « transsubstantiation » 642 ou « Transponierbarkeit » 643 dans ses dernières

. Dans-le-visible, la vision est caractérisée comme toucher par la vision : « Déjà dans le "toucher", nous venons de trouver trois expériences distinctes qui se soustendent

, en ne limitant pas l'expérience du sujet sensible à un certaine pôle. Mais cette expérience du toucher est liée à l'expérience du toucher par la vision, à travers une sorte de transposabilité qui permet la transformation sensible

. Cf and . Un-inédit-de-merleau-ponty, , p.408, 1962.

P. Oe, , p.16

, Il en va de même de la réversibilité horizontale effectuée dans le mouvement réversible vertical entre la sédimentation et la sublimation. Selon nous, l'insertion de la réversibilité horizontale dans la réversibilité verticale s'effectue en deux sens différents : d'une part, dans la situation perceptive en tant que fondement de l'idéel, p.171

, OE, p.59

A. Renault and . Phénoménologie-de-l'imaginaire, Merleau-Ponty lecteur de Sartre et Freud», Chiasmi international

. Merleau-ponty and . Le-réel, « Force est de constater que le concept freudien de symbolisme, que MerleauPonty reprend à son compte à travers l'idée de matrices symboliques, permet au philosophe de donner une assise théorique et phénoménale à l'idée d'une passivité fondamentale et originaire du sujet ». de la perception : « Mais les mondes anthropologiques ne radicalisent pas seulement l'appropriation pratique de son monde par le corps ; ils disent plus profondéme nt d'un certain enfermement de toute expérience en elle-même, dont la phénoménologie de la perception, dans son incantation de la perception vécue, ne cesse de nous entretenir. Car le vécu désigne bien le fait même, impartageable, de vivre l'expérience, plutôt que le contenu de cette expérience » 655 . Cette expérience enfermée en elle-même qui s'est révélée à travers la situation perceptive force le philosophe à élaborer une sorte de topologie du sens, et dans la compréhension topologique 656 , le langage échappe à l'explication cohérente et logiquemathématique. Ce qui veut dire que « le thème du langage n'est dès lors plus un problème "régional", car le langage ce n'est pas seulement notre langage empirique, c'est-à-dire nos traductions, nos décodages des rapports techniques de signification, mais c'est un thème "universel, vol.657, p.150, 2003.

, de la distinction et de la séparation en lui du visible et du vécu, le langage en appelle àun espace a priori, qui n'est pas condamné à la cohérence logique de la géométrie euclidienne, et où la superposition des contraires et la coexistence des opposésest possible 658

É. Bimbenet, Nature et humanité : le problème anthropologique dans l'oeuvre de MerleauPonty, p.189, 2004.

. Cf, «. Guy-félix-duportail, and . Une-chair-À-réparer, « C'est en effet l'espace topologique que Merleau-Ponty préconisant de " prendre pour modèle de l'être"(VI, 260), par opposition à l'espace euclidien, qu'il associait à l'ontologie classique de l'ensrealissimum ». Et, p. 58. « C'est le retournement qui donne en effet à la réversibilité son véritable statut topologique», p.51, 0223.

U. Eco, Les limites de l'interprétation, Trad. MyriemBouzaher, p.217, 1992.

C. Palermo, Selon nous, l'introduction de la notion de chair est une tentative pour que la contradiction entre le sens et l'expression soit transposée dans un espace topologique où elle pourrait être surmontée, et cet effort de Merleau-Ponty le rapproche de la conception heideggérienne du langage. Chez Heidegger, le langage est la maison de l'Être 659 , et le monde est le processus herméneutique dans lequel l'Ê tre devient le langage : le sujet du langage n'est plus ici limité à l'humain. Comme elle est la modalité fondamentale de l'être, ce que la parole est comme parole conduit à la conclusion que « Die Sprache spricht», que « la parole parle » par elle-même, avant d'être énoncée par le Dasein humain 660 . Cette disparition du sujet parlant nous permet d'entrevoir la puissance de la manifestation du sens, qui est intrinsèque à l'acte langagier lui-même. Autrement dit, la signification concrète n'est pas indiquée par le mot, et la parole est l'acte fondamental par lequel le sens devient la signification : « il n'y a pas d'abord des mots, auxquels seraient attachés des significations, il y a d'abord du sens, qui se déploie en significations, lesquelles viennent à la parole» 661 . À partir de cette nature auto-manifestée de la parole, et, dans la démarche phénoménologique de Heidegger, qui est « faire voir à partir de lui-même ce qui se montre tel qu'il se montre à partir de lui-même, Liberté, adversité et création chez Merleau-Ponty», Revue relation entre le sens et l'expression est requise sous deux aspects : pour la résolution du problème de l'écart, vol.662

. Merleau-ponty, ». Derrida, and A. Philosophie, , vol.73, pp.47-65, 2010.

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«. Alors, la parole parle elle-même? Comment pourrait-elle opérer cette merveille, elle qui n'est pas équipée d'organes vocaux?

M. Zarader, Lire Être et Temps de Heidegger, p.428, 2012.

M. Heidegger, . Être, and . Martineau, L'acte d'expression de l'artiste par son oeuvre est une sorte de paradoxe qui n'est pas condamné aux préjugés ou aux finalités, mais en même temps, il est limité à la nécessité d'exprimer quelque chose à travers son oeuvre 665 . À ce moment, l'activité de l'expression est liée non seulement au désir d'exprimer, c'est-à-dire aux décisions individuelles, mais aussi à l'intersubjectivité anonyme. L'expression qui est le mouvement dialectique entre le désir et l'histoire, concrétisée dans un certain style dans l'histoire, l'art, et même dans le discours, cherche à faire correspondre le sens charnel le plus profond du sujet en tant que visée ultime de l'expression, qui est « comme dans une circularité d'archéologie et de téléologie, et comme une origine qui ne cesse d'advenir» 666 , mais l'expression en tant que style institué ne peut pas exprimer mon pur sens charnel, puisque dans le style institué, il y a déjà une réciprocité entre le moi et l'autre, plus précisément, entre l'activation et la réactivation d u moi et de l'autre, en ce sens que l'institution est transformation de l'institué. Du point de vue de Merleau-Ponty que l'expression complète soit impossible, signifie donc qu'il est impossible d'éliminer le restant du sens qui persistera dans ma subjectivité charnelle jusqu'à la fin, et cela veut dire que l'individualité du sens qui accède au champ commun oublie son origine, ce qui implique l'impossibilité du retour de la signification à la subjectivité interne. Dans ce contexte, toute expression est une sorte de « téléologie sans telos», destinée à s'effectuer et à se réitérer de manière métaphorique : c'est pourquoi nous considérons l'expression charnelle comme une forme d'expression métaphorique. L'effort de l'expression, de la concordance destinée au désaccord, est le mouvement charnel impliquant le principe de la réversibilité, qui est sédimenté et sublimé, c'est-à-dire institué et instituant dans l'histoire. C'est pourquoi le langage est la liberté au sens merleau-pontien, la liberté d'exprimer, mais en même temps la liberté qui est limitée au monde culturel et historique, la discussion qui établit un lien entre la liberté merleaupontienne et l'expression, en particulier le langage, nous semble très importante, p.2, 1985.

M. Carbone, La visibilité de l'invisible, p.69, 2001.

, Il en va de même pour le processus de formation réciproque du langage en termes de temporalité : les explications par l'institution, la sédimentation et la sublimation expliquent le phénomène du langage commun dans la temporalité, mais, comme le cas de l'explication du langage dans la dimension sensitive, la compréhension d'un instant décisif où le sens perceptif est transformé au sens idéel est toujours placée en dehors de ces explications ; en un mot, ces explications semblent être plus une interprétation rétrospective qu'une description phénoménologique, même, les concepts ontologiques expliquent le mouvement ontologique entre les dimensions différentes, mais tant que le mystère de la chair du monde en tant que texture commune de tous êtres n'est pas élucidé, l'explication du mouvement ontologique sera toujours comme un mythe

. Dans-«-le-philosophe, Comment cette infrastructure, secret des secrets, en deçà de nos thèses et de notre théorie, pourra-t-elle à son tour reposer sur les actes de la conscience absolue ? La descente au domaine de notre " archéologie" laisse-t-elle intacts nos instruments d'analyse ? Ne change-t-elle rien à notre conception de la noèse, du noème, de l'intentionnalité, à notre ontologie ? Après comme avant, sommes-nous fondés à chercher dans une analytique des actes ce qui porte en dernier ressort notre vie et celle du monde ? » 669 . Ce qu'il veut dire, c'est que « les couches sousjacentes aux actes thématiques, logico-eidétiques, Merleau-Ponty s'interroge sur la couche pré-théorique fondamentale, liée à la formation de la subjectivité et de l'objectivité : «, pp.155-156

. Signes, CONCLUSION GENERALE, p.208

L. Mutiplicite,

L. Secondaire and . La,

L. P. Subjectivite-de, . Le, and . Langagier,

, De ce point de vue, nous pouvons dire que la problématique de Merleau-Ponty pourrait être résumée par trois grandes questions ; qui parle? qu'est-ce que parler? et comment est-ce que l'on parle? Dans ces questions différentes, nous découvrons la visée de sa philosophie du langage et sa méthode pour y aboutir: la totalité autonome du langage en tant que Gestalt ou équilibre en mouvement ou déformation cohérente 673 rend possible l'intersubjectivité de la langue, qui précède le sujet parlant, en insistant sur la puissance interne du langage 674 . Cette intersubjectivité du sujet parlant conduite à une sorte d, En ce sens, les questions sur le langage chez Merleau-Ponty se la signification linguistique, c'est-à-dire le restant du sens

, Vers une ontologie indirecte : sources et enjeux critiques de l'appel à l'ontologie chez Merleau-Ponty, p.179, 2006.

. Cf and . Signes, Et PM, vol.114, p.147

, une intention de signifier qui anime les accidents linguistiques, et fait de la langue, à chaque moment, un système capable de se recouper et de se confirmer lui-même ». Et, p. 26. « Ce je-là ne saurait parler. Celui qui parle entre dans un système de relations qui le supposent et le rendent ouvert et vulnérable». conscience interne du sujet, mais le sens du lien réciproque entre le sujet et le monde, d'où procède l'intersubjectivité de la parole, Il y a donc, certes, un intérieur du langage, p.51

, Lorsqu'il évoque le pouvoir de symboliser qui appartient originairement à l

, Sens et non-sen, et L'oeil et l'esprit, etc. ; et lorsqu'il s'interroge sur le langage de la nouvelle ontologie dans Le visible et l'invisible, la parole possède sa propre subjectivité qui n'est soumise ni au sujet, ni à l'objet. La notion de « parole verticale », mentionnée dans une note inédite d'avril 1960 souligne ainsi la subjectivité propre du langage : « dans l'ordre "vertical", il n'y a pas de différence entre parole à soi et parole à autrui, -pas plus qu'il n'y a de différence entre soi et autrui, entre l'Abschattung(inconnue) et l'Abgeschattet -. La parole verticale à retrouver. C'est l'expérience muette exprimant son propre sens. C'est la parole du silence. C'est la parole parlante et non parlée » 675 . S'agit-il d'une parole absolue et anonyme par laquelle la génération du sens à travers le parlant est rendue possible? Si la parole verticale est une parole absolue, en elle tout ce que nous voulons dire comme sujets individuels disparaîtrait. Si une parole absolue est possible, tout ce que nous pourrions dire, le sens de chacune de nos paroles, tout cela ne pourrait pas exister, car tous les sens seraient déjà dans le langage, dans la parole qui préexiste en nous 676 . La parole verticale ne peut donc pas être considérée comme parole absolue, lorsqu'il décrit la structure du langage en s'appuyant sur la vision linguistique, artistique et littéraire dans Signes, La prose du monde

, Le langage est à la fois la chair commune et ne peut pas l'être : cette contradiction serait le paradoxe ultime du langage. La parole verticale indique la source des significations : chez Merleau-Ponty, le terme "vertical

. Merleau-ponty, Le philosophe et son langage, Recherches sur la philosophie et le langage, vol.15, p.17, 1993.

J. Cf and . Nancy, Le sens du monde, p.11, 1993.

, sur une base temporelle et réciproque, il n'existe seulement pour moi. Néanmoins, il n'est pas séparé de ma subjectivité charnelle ou du désir d'exprimer ma subjectivité charnelle

. De-la-philosophie, Du point de vue la Phénoménologie de la perception, le sens du langage, et surtout de la parole, surgit du corps en précédant la conscience du sujet ; dans cette oeuvre, la subjectivité de la parole en tant que geste se situe en dehors du sujet, elle est le pré-conscient. De plus, selon la linguistique structurale sur laquelle Merleau-Ponty s'appuie, le sens de la parole est produit par ses propres règles, c'est-à-dire par le système des différences. Finalement, la subjectivité de la parole est plus fortement soulignée dans sa nouvelle ontologie : Merleau-Ponty a dû retourner à l'opération originaire qui permet de montrer et de cacher la signification aux signes, pour révéler qu'il y a une puissance signifiante du signe opérant, et que le signe n'est pas épuisé dans son exhibition 678 . Merleau-Ponty, dans son ontologie de la chair, a voulu saisir l'événement même de l'expression, au lieu de saisir l'expression à travers le corps et la perception qui lui préexisteraient. En fait, dire que la signification du signe procède de la différence entre les signes, signifie qu'elle est impliquée dans la parole elle-même, autrement dit qu'il y a « le sens du sens » 679 : « si le signe ne veut dire quelque chose qu'en tant qu'il se profile sur les autres signes, son sens est tout engagé dans le langage, la parole joue toujours sur fond de parole, Si Merleau-Ponty nous permet de comprendre la genèse de l'idéalité à travers la réversibilité verticale cela implique que le langage est inévitablement incomplet, non pas pour expliquer le processus d'achèvement du langage. Il n'a jamais affirmé la complétude du langage et n'a jamais espéré l'achèvement de l'idéalité

, Alors que la conception du langage à l'époque de la Phénoménologie de la

, De l'être du phénomène, p.72

, De l'être du phénomène, p.73

. Signes, , p.53

, De l'être du phénomène, p.66

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