, Oui la dernière fois tu m'as fait plaisir alors moi aussi je veux te faire plaisir. -(M) Alors est-ce qu'on reprend ton livre ? -(J) Oui

, Je vais pour sortir les feuilles. Il se saisit d'un livre d'origami sur les avions : -(J) Ah non on va faire des pliages ! -(M) Ah mais tu as changé d'avis d'un seul coup Jonas, on était dans l'idée de faire un dessin pour continuer

, J) Nan je veux pas. Je veux faire des avions

, Il prend une grosse voix menaçante avec un air de tout petit

, Bon alors je te propose de faire les deux : d'abord on continue ton livre (je le lui montre, c'est la dernière page) et ensuite on construit un avion

, Nan je veux pas dessiner

, Pourtant c'est ce que tu m'as dit en arrivant Jonas, j'ai rêvé ? -(J) Oui, oui tu as rêvé ! (Il se met à rigoler

, On a dessiné et écrit sur ta vie à l'ITEP mais pas sur ta famille, or tu as une famille Jonas, c'est important qu'elle soit dans ton livre . -(J) Nan ! (Il s'énerve, me menace d'une rupture du lien mais ne s'en va pourtant pas, Je lui souris mais j'insiste et lui demande de dessiner sa famille sur la dernière page : -(M)

, M) Tiens, je remarque qu'il n'y a que des hommes dans ton livre ! mais ici tu rencontres aussi des femmes ? Qui est-ce que tu aimes bien comme éducatrice par exemple et dont tu voudrais te souvenir ? « méchant signifie d'abord celui qui « méchoit

C. ,

J. Le-lui-dis, Mais que peut un psychologue face à cet espoir fou de retrouver maman ? Pour aller mieux, il faudrait pouvoir traverser le désespoir, ce que les services sociaux n'ont décidément pas en tête, acharnés à « travailler le lien mère-enfant ». Pourtant, nous disent-ils, l'un des frères de Jonas, le seul qui s'en soit sorti, aujourd'hui adulte

, Une des dernières choses que me dira Jonas, de plus en plus fermé

, Bien mieux qu'être mal accompagné! Pas vrai? Où est ton papa? Dis-moi, où est ton papa?

, Dis-moi où es-tu caché? Ça doit faire au moins mille fois, Que j'ai compté mes doigts

. Hé, Papa où t'es? Où t'es? Papa où t'es? Où t'es? Papa où t'es? Où t'es? Papa où t'es où t'es? Où t'es? Papa où t'es? Où t'es? Papa où t'es? Où t'es? Papa où t'es? Où t'es? Papaoutai, 2013.

, dessin, nous sommes plus que les mots puisque nous pouvons sans cesse en produire de nouveaux, c'est nous qui leur prêtons vie. Il peut donc en choisir d'autres que « con » et « handicapé », trouver ses propres mots

, Il a cherché sans relâche à briser le cadre, à me pousser hors limites sans réussir à m'y entraîner. Il a pu élaborer quelque chose de la séparation d'avec sa mère et s'affranchir d'une énurésie tenace. Il accède finalement à une scolarité en classe de SEGPA, qu'il intègre de façon progressive, ce qui lui vaut l'admiration de ses pairs. Il quitte peu à peu l'ITEP et devient un « collégien », identité qu'il chérit, signe de son évolution. Son retour à domicile permet à Mme C. de retrouver une fonction maternelle dont elle se sentait privée, à ceci près qu'Arsène est à présent un adolescent qui lui oppose désormais l, Nous apprenons par la suite que ses bulletins scolaires sont bons et ne mentionnent aucune difficulté quant à sa conduite

. Tuer-le-chiot, Tom cherche par tous les moyens à abîmer un poupon, le torture, déforme son crâne, cherche à l'éviscérer. Debout, il jette le poupon à terre, lui marche froidement dessus et éclate d'un rire de carnaval, émaillé d'un rictus décalé, sidérant. Ces scènes me contraignent à être spectatrice de scènes traumatiques inépuisables dont je crains de devenir complice sachant bien que la fascination voisine l'effroi. Explorant ma propre crainte d'être agressée par Tom, d'être son bébé captif et impuissant, je m'interroge: qui est le bébé ? Sinon l'absent de la scène, celui qui ne manifeste aucun affect, aucune douleur, le vivant absent en Tom figuré par ce poupon inanimé ? Ce qui se modifie peu à peu, c'est qu'il commente ses actes, des mots surviennent, il me parle de ce qu'il est en train de faire au « bébé ». Je choisis, prenant appui sur ses propres mots, de lui dire que le bébé en fait c'est lui, une part de lui qui n'a pas accès à ce qu'il ressent, qui ne peut ni parler ni se défendre. Comment donner vie à ce bébé ? Je lui dis qu'on va arrêter maintenant de « bousiller » le poupon et qu'on va plutôt dessiner. Il fait mon portrait : une ligne noire tracée de profil. J'apparais monstrueuse, déformée par le vide, vide d'affects, vide de regard et sans bouche, sorte de figure primitive de l'autre. Je me sens soudain étrangère à moi-même : un objet maternel dévitalisé, sans intériorité ? Au fil des séances, Il s'agit d'emblée de penser l'impensable. Le travail thérapeutique engagé avec Tom s'ouvre sur la figure du bébé, équivalent du chiot, objet à la merci de l'autre, de sa cruauté

, À 11 ans, apparaît la figure du serial-killer, monstre d'homme qui massacre sans sourciller tous ceux qu'ils rencontrent, visant à détruire « la race humaine

, Entre les séances, je garde le manuscrit dans son dossier mais nous convenons qu'il pourra en emporter une copie lorsqu'il quittera l'ITEP. Plusieurs histoires voient le jour, déclinant des figures d'homme monstrueux : serial-killer, zombie et loupgarou. Il raconte, j'écris, et il dessine aussi parfois. Chaque scénario constitue sa propre création, avec émergence d'une temporalité propre et de nouvelles capacités de liaison, permettant après-coup d'interroger ensemble certains aspects de l'histoire sur une modalité affective, principalement autour de la question de l'origine. Je ne cherche pas à orienter ses choix scénaristiques mais il s'agit plutôt de repérer, de nommer des mouvements et de qualifier les affects qui surgissent, puis d'ouvrir sur des questions. Quelle est la filiation du serial-killer, quelle est son origine et l'origine de sa haine ? Quel sens peut-on trouver à ses actes et aux évènements qu'il produit? Ce qui se déploie à mesure, c'est tout un registre d'identifications au père chez Tom, l'exploration d'une palette qui relie le monstre à l'humain en lui. Récits qu'il déploie d'une façon déconcertante, capacités mémorielles étonnantes, construction du récit. Comment l'accueillir, toute cette horreur, et travailler à ce qu'il puisse reconnaître le fait humain en lui? Lorsqu'il choisit d'épargner un personnage, pourtant promis à une mort atroce, Plusieurs thèmes émergent, suscitant beaucoup d'excitation chez Tom : la récurrence d'objets partiels (pieds, mains coupés sanguinolents), la fascination/répugnance pour le sexuel et l'avilissement de l'autre (ligoter, torturer, exécuter)

, À 12 ans, la séparation s'amorce. Il entre un jour dans mon bureau en chantant, vol.38

, « Je t'aime tellement que j'pourrais te dévorer, ces moments forts où tu m'as épaulé, on s'fait du mal

, On s'fait du mal. Album : Les yeux plus gros que le monde, 2014.

, Tom dit l'évolution du lien transférentiel, signe l'avènement d'une rencontre, tandis que j'observe en moi moins de crainte à son égard, plus d'empathie. À l'annonce de son orientation en ITEP pour adolescents, il me dit, des sanglots dans la voix, que « les efforts, ça sert à rien alors » et qu'il vaut mieux se suicider. Je lui dis, touchée, que l'ITEP est encore nécessaire pour un temps oui mais je témoigne de ses efforts, lui racontant l'histoire de sa thérapie, chérie j'suis désolé, j'aurais aimé te rendre la monnaie, chérie, j'pense à tout ce que tu m'as donné

, Cet écart signe la violence faite à l'enfance aujourd'hui. On peut inférer qu'il s'agit, dans les deux cas, d'une défense de nos sociétés hypermodernes: cultiver une égalité des chances de façade mais aussi éviter de penser la conflictualité inhérente à la succession des générations (Ducousso-Lacaze, 2017). La violence, au coeur de toute origine, de tout lien de filiation, et de la vie psychique elle-même, si elle est seulement niée ou « gérée, surmoïques, des « sans solution » « gérés » par des services de Protection de l'enfance bien souvent impuissants et dépassés 39

, XXème siècle nous a appris que c'est dans le vide de la pensée que s

, Si vous ne le prenez pas à l'ITEP, on sait comment ça se passe : il restera à domicile et ce sera un enfant "Gulli" », nous dit un éducateur de la

, Conférence sur France Culture à partir de la pensée d

, Le père primitif massacre ses femmes, la mère archaïque dévore le père. « L'Alien, l'autre en tant qu'autre aurait pour nom la femme. L'effroi qui s'empare des humains traduit la prescience d'un danger/fantasme : être avalé dans le fond sans fond de l'unité originaire. » (Bergen, 2014) Ce mal des origines peut être pensé comme l'impensable de notre avènement, événement dont l'amplitude à pouvoir le penser détermine l'espace de notre vie psychique (Lavie, 1997). L'objet non identifié serait tout à la fois l'enfant en présence et l'infantile qu'il convoque. Il s'agit de faire la part au plus fragile en soi, comme on accueille le nouveau-né, absolument vulnérable du fait de sa néoténie, porteur de cette intime et inquiétante étrangeté dont JL Nancy (2010) rappelle la qualité première : « Il faut qu'il y ait de l'intrus dans l'étranger, sans quoi il perd son étrangeté.» Pas d'humanité sans accueil premier, En tout cas, Nils m'avertit : « les mecs, vous vous attendiez à quoi, au père Noël ? » 42 . À l'origine, point d'idylle, 1997.

C. Nils, . Tom, F. Or, and . Écrit, « je ne saurais trouver un autre besoin d'origine infantile aussi fort que celui de protection par le père », prélude à l'attitude religieuse et aux phénomènes de massification populiste et fasciste. Ici, il y a abandon par le père. Or, l'abandon est un poison en ce qu'il frappe son objet d'indignité. Haine de soi viscérale, exprimée par l'enfant et sourde à toute objection. Le monstre offre là encore un support identificatoire à l'enfant, touchant ainsi à une problématique plus identitaire. C'est l'enjeu de la dialectique subjectivité/altérité au sein de la relation transférentielle, lieu des possibles remaniements. De la figure archaïque, ce retour du même, 1930.

, La constitution, la reconnaissance des différences du partenaire de la relation est aussi oeuvre préparatoire de la latence

. Ripley, I. V. Dans-«-alien, and L. Résurrection, Film de JP Jeunet, 1997.

, « l'écriture était le langage de l'absent, la maison d'habitation, le substitut du corps maternel, cette toute première demeure dont la nostalgie persiste probablement toujours, où l'on était en sécurité et où l'on se sentait si bien, adresse et un sens possible par l'écriture. « À l'origine », nous dit Freud, 1930.

. L'écriture, medium malléable par excellence, est création, souvenir, retrouvaille et sépulture: tout est possible dans l'écriture. L'espace de l'écriture dans le transfert est alors d'essence matricielle, au sens où

B. Golse and M. Biot, Sensibiliser les adolescents aux bébés (qu'ils furent et qu'ils auront), Le Carnet psy, vol.208, 2017.

C. Lhomme-rigaud, L'adolescent et ses monstres, Paris, Érès. Penser le mal ? « Ce que je viens faire ici ? Je viens être terrible. Je suis un monstre, ditesvous. Non, je suis le peuple. Je suis une exception ? Non, 2002.

. L'exception and . Vous, Vous êtes la chimère, et je suis la réalité. Je suis l'Homme. Je suis l'effrayant Homme qui rit. Qui rit de quoi ? De vous

. De-tout, Qu'est-ce que son rire ? Votre crime, et son supplice. Ce crime, il vous le jette à la face ; ce supplice

, Je ris, cela veut dire : je pleure

V. Hugo, R. Puyuelo-;-rappelle-que-«-le-trauma-ne-fait-pas, and . Pleurer, Le passage où Poil de carotte (Renard, 1957), à l'instar de Tom et le chiot, massacre une taupe avec excitation et cruauté est éclairant, ou comment tenter de se subjectiver en agissant le mal subi. Impasse certes, mais qui peut trouver à s'ouvrir au cours d'un travail thérapeutique : comment retrouver le bébé à l'intérieur de soi et lui faire une place ? Les figures du monstre, l'Alien et le serial-killer, ont ceci de commun qu'ils trouvent leur raison d'être dans la destruction de l'homme. Ils ne se laissent pas émouvoir par la vulnérabilité et la détresse d'autrui. L'Alien, dont l'acide représente l'étrangeté la plus radicale (Bessis, 2014), est hostile à l'homme, tout comme l'implacable tueur en série, mû par ses pulsions meurtrières. Ces figures, travaillées au cours des séances de psychothérapies à l'âge latent, constituent des tentatives de symbolisation de l'inhumain en soi, et en cela, elles sont des chemins possibles vers l'affect. Tom utilise fantasmatiquement le serial-killer comme père, dont il a alors le droit de parler et auquel il peut malgré tout s'identifier. La création d'un père en soi, fût-ce en son absence, un père fictionnel, est une expérience fondatrice. Selon N. Zaltzman (2007) « la fiction transgresse les limitations d'une rationalité refoulante ». Simon, l'enfant sacrifié de Sa Majesté des mouches, 1954.

, Est-ce là la condition sine qua non pour se prémunir d'une adhésivité à la masse, une « horde sans père, clan totémique sans tabou », et avoir la grâce de refuser, de s'opposer ? N. Zaltzman (2007) écrit que « c'est de l'ambivalence des moi individuels que procède l'instauration de l'idée d'ancêtre. [?] De la haine sans ambivalence n'émerge qu'une divinité maléfique et hors filiation. » Reconnaître que le monstre c

G. L'écrivain, Goldschmidt 44 rappelle « le danger politique des enfances effroyables » : l'hospitalité faite à l'enfance de l'homme est un enjeu majeur

É. M. La-violence-de-ces-enfants-engendre and . Berger, peur et violence : c'est pourquoi c'est un travail éprouvant, 2001.

P. Or and . Ricoeur, pose que le mal se constitue en ce qu'il lie action de faire le mal, souffrance et punition. La tentation de faire violence en retour participe, selon cette tradition théologico-philosophique, de ce que le mal s'accroît plutôt qu'il ne s'éteint. Punir le mal, ici le réduire au silence, chercher à le rééduquer, serait en fait le redoubler. La vie psychique n'est pas régie par des protocoles. Seul un travail de pensée, initié ici sous forme de co-création, 1985.

, Séance de janvier 2017 au Séminaire Psychanalyse et écriture, co-dirigé par Françoise Neau et JeanFrançois Chiantaretto

, Analyse des résultats Nous avons bâti deux corps d'hypothèses à partir des trois axes étudiés que sont : les liens

, Le premier corps d'hypothèse a trait au fonctionnement psychique des enfants et à la dimension psychopathologique de celui-ci

, Autrement dit, ce en quoi l'identité narrative permet d'apporter un éclairage sur le

, exagérant les motifs de l'enfance en détresse, révèle avec toujours beaucoup de sagacité le problème politique que cela pose et notre difficulté à y répondre collectivement, j'ai souhaité raconter la relation singulière qui s'instaure entre l'enfant et le clinicien dans des conditions extrêmes, extrêmes d'être à la fois si précaires et essentielles. Ceci afin de transmettre à d'autres psychologues, à d'autres soignants

, Souvenons-nous avec Paul Ricoeur qu'« agir fait que le monde n'est pas fini, vol.49

, Avec chacun de ces enfants, nous avons dépassé le cloisonnement identitaire pour aller vers le déploiement du jeu d'identifications possibles : autant de promesses qui

, Fait étrange : pour pouvoir écrire sur ces enfants, j'ai dû consentir à les oublier. Pendant plusieurs semaines, je les ai laissés reposer dans mes dossiers

J. B. , Pontalis (2002) écrit qu' « une mémoire vive exige l'oubli. » Accueillir aussi la culpabilité de les laisser à ce qui bien souvent m'est apparu comme un sort peu clément

, Accepter de les abandonner pour les porter au jour de l'écriture

, Ricoeur cité dans l'émission « Une vie, une oeuvre, 1913.

, Ouvrir sur un autre espace : celui d'une histoire potentielle

, Ôter un peu de poussière sur les caisses d'archives et retrouver leurs prénoms inscrits sur des chemises aux couleurs variées

, Retrouver ces enfants, comme on cherche les traces d'un monde enfoui

, Vivre à plein cette temporalité de l'après-coup qui seule permet le déploiement d'une écriture au plus près de l'événement. Ce sur quoi repose le travail de mémoire, nous dit Paul Ricoeur. Là où s'inscrit

, Et s'en trouver tous deux reliés par cette parole et la mémoire qu'elle fonde. C'est ce que j, 1972.

, Mais il y a plus encore : il y a ce qui s'éprouve dans le transfert, qui n'est pas contraire à la narration, qui en forme le creux. C'est à cette place qu'opère l'analyse. Ce que Louise Grenier (2016) souligne ainsi : « l'importance pour l'analyste de rester à l'écoute non seulement de ce qui s'énonce autour du trauma mais de (se) reconnaître (dans) « cette ombre de l

, Les doudous d'Aurélien, bien rangés sagement

. Des, Y manzent Pourquoi y manzent comme ça ? Y manzent des carottes

, Haroun énumère ce qu'il voit. Il imagine le contenu : des carottes. Au début, il y a un effet d'étrangeté, il me pose une question

. «-c', est le lion il a une chaise il a une canne il a du bois. C'est quoi ça ? c'est une chaise pour le roi ? je vois un animal

, Haroun énumère les attributs du roi, sans toutefois mettre en relief leur caractère phallique. Il n'omet pas l'autre de la scène, J'interviens plusieurs fois sous forme de relances

, Enfants et préadolescents En terme d'évaluation des modalités du fonctionnement mental, 1986.

L. , On note D1 agitation motrice, mimiques et/ou expressions corporelles. Je le relance régulièrement, sous forme interrogative (« et après

, afin de l'accompagner dans l'élaboration d'un récit et dépasser l'aspect purement photographique

. Au-niveau-de-la-forme, Haroun décrit ce qu'il voit sur les planches

, Haroun s'identifie à un personnage dès lors que celui-ci est seul (le singe menacé, le lapin dans son lit) mais ne peut en choisir un lorsqu'il est en groupe, en famille. On peut coter rigidité E9 : isolement des éléments ou des personnages, Le thème banal n'est pas toujours repéré, ou repéré de façon partielle

, Leurs pulsions davantage mais elles génèrent de l'effroi, Les besoins des héros ne sont pas traités

, Auquel on peut adjoindre D2 : demandes faites à l'examinateur, principalement d'étayage, soit par la parole

, Haroun présente un monde peu sécurisant, où solitude et peur prédominent. Les angoisses sont de type archaïques, plutôt relatives à l'oralité. On note C7 (inhibition de la pensée) : évocation d'éléments anxiogènes suivis ou précédés d'arrêts dans le discours, On cote E5 : expressions d'affects et/ou de représentations massifs liés à n'importe quelles problématiques

, On observe qu'elles sont peu organisées (retour brutal en arrière, arrêt sur image, difficultés à placer début

, On note l'accès difficile à la différence des sexes et des générations

, Ses inventions hors planche (loup, sirène, voleur) témoignent à la fois d'une difficulté à élaborer le contenu proposé, d'une certaine labilité (B1 : introduction de personnages non-figurant sur l'image), éventuellement d'une perception de Dd rares ou bizarres (E13) mais aussi de capacités de symbolisation, Ce recours à des figures imaginaires peut être mobilisé ultérieurement en thérapie

, Plus la relation s'engagera au fil des séances, plus Haroun révèlera des aptitudes créatives à condition d'être en lien avec l'autre

, Haroun est l'enfant captif d'une solitude effroyable

, regarde elle fait comme ça ! Parce qu'il saute partout il a cassé un truc peut-être surtout la maman et ça la dérange. » Nils témoigne de son incompréhension qui a plutôt valeur d'inhibition car il perçoit ensuite le thème : les toilettes, la punition. Dans un premier temps il énumère ce qu'il voit dans une certaine confusion, puis lorsqu'il énonce la punition et la colère de la mère, il m'interpelle. J'interviens pour lui demander pourquoi la mère est « pas contente » ? Je le perçois, il raconte alors sa propre histoire : il est lui-même le petit chien qui « dérange » sa mère, des serviettes des trucs comme ça avec des murs en béton après va prendre la douche va le punir l'est pas contente

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