. Le,

. Le, Cette section présente le premier qui au singulier est réalisé phonologiquement par les marqueurs suivants : m?-, n-ou ?-. Au pluriel, le préfixe de classe nominale est p-, p?-, n-ou ?-. Il permet de distinguer neuf (9) 55 classes nominales en bamun définies par rapport aux classes nominales de la proto, BAM dispose de deux morphèmes pour exprimer la classe nominale : le préfixe de classe nominale et le suffixe d'accord

. Le-préfixe-de-classe-nominale-en-bam-est-affixé-À-la-racine-par-substitution-du-singulier, ) ci-dessous, un genre en BAM devient l'appariement d'une classe nominale du singulier (colonne de gauche) à une classe nominale du pluriel (colonne de droite) : (257) Préfixes de classes nominales : processus substitutif a. m¯-"g-p ~ p¾-"g?p « 1b/4a.poule (s)» b. «-s÷n ~?-s÷n « 1a/2.ami(s)» c

. Nchare, toujours sur une base sémantique, compte 10 classes nominales mais cet ajout n'a aucune cohérence génétique avec le système de classification traditionnelle qui repose sur la reconstruction du ProtoBantu, 1980.

, Le proto-bantu comprend de 18 classes nominales (Bleek (1869), vol.21, 1932.

. De, on peut déduire que le genre est exprimé (n-) ou non (?-) et que le pluriel est

, Le troisième cas particulier est celui des noms à pluriel non segmental qui peuvent porter un préfixe n-ou ?-. Leur caractéristique principale est d'être toujours dissyllabiques

, kÀ ~ n ? dç"kÀ « fusil(s) » tÀ:r¯ ~ tÃ:r¯ « parapluie(s)

. «_Ê:_¯-~-«_Ì, _¯ « natte(s) » kÀn ? dÁ ~ kÃn ? dÁ « ceinture(s) » «_À:r¯ ~ «_Ã:r¯ « vomis » tätÁ ~ tçtÁ « père(s) ou homme(s) âgé(s)» mfÊ:_¯ ~ mfÌ:_¯ « aiguille(s)

. C'est, une construction intéressante car elle montre que, formellement, le nombre et le genre peuvent être dissociés en BAM : le singulier est un ton B, le pluriel est un ton H, le genre est exprimé

. Le, De forme CV 58 (Blois (1970)), il est généralement réalisé sous la forme d'une voyelle mais pas toujours

, Appelé aussi augment, ni le sens ni la fonction de ce pré-préfixe ne sont très clairs : « The secondary prefix adds something more lexical like : « small, big, huge, amiable, despictable, etc. ». This secondary prefix is thus both a grammatical and a lexical prefix » (Mutaka & Tamanji (1995 :126)). Sa fonction semble généralement liée à l'expression de la définitude. Cependant, une propriété fondamentale de ce morphème est sa position initiale qui a portée sur l'ensemble du syntagme nominal. C'est ainsi que Hyman & Katamba (1993 :216) suggère qu'il soit plutôt conditionné syntaxiquement : « [the augment] marks headness or initiality within the immediate NP

. Blois, En bamun, le système d'accord permet d'identifier le domaine flexionnel du nom avec un accord sur le possessif, sur le numéral, sur l'adjectif et sur le démonstratif. Pour les besoins de l'exposé, nous présenterons les phénomènes d'accord sur le possessif, ) relève en fait 3 réalisations de l'augment V-, CV-, VCV(V) dans les langues bantu, 1970.

L. Cagr, est un suffixe qui se réalise entre la racine nominale et un modifieur quelconque du nom (par exemple le possessif). Sa forme phonologique est conditionnée par le préfixe nominal employé et aussi par le segment final de la racine nominale. C'est ce que montre l'exemple (247)

, Le conditionnement local et non local de la consonne d'accord Nasalisation Distribution complémentaire

+. Npref, CAGR est la portion consonantique du morphème du possessif portant une valeur de nombre (notée CNUM sur le schéma). Sa réalisation phonologique au singulier est une consonne

, Leur emploi est morphologiquement conditionné par une sorte d'harmonie de nasalité : si le préfixe de classe est nasal, l'accord le sera aussi. Comme au singulier, la réalisation de ces morphèmes est phonologiquement conditionnée par le contexte gauche, i.e la consonne finale de la racine, L'accord du pluriel : Les morphèmes d'accord du pluriel sont {p, m}

, Le morphème -p qui marque l'accord au pluriel du nom avec ses modifieurs

, Formellement, sa réalisation est conditionnée à la fois morphologiquement et phonologiquement. Morphologiquement, l'accord /p/ est toujours employé avec un préfixe de classe nominale en /p/ : {p-, p?-, pa-} ou rien (voir (280)). On a donc un accord en nasalité de valeur négative (voir (279)) : au pluriel, CAGR est

, est zéro donc non réalisé

, } ; et en position syffixale est réalisé -p ou -m. Le morphème -_ résulte d'un ajustement phonologique. (284) La réalisation de Cagr

&. ,

&. Ailleurs,

, On a vu aussi que cet accord entre affixes de classes nominales était construit autour de la nasalité : le nombre, définit comme un trait morphologique [±pl], est réalisé -p ou -m respectivement selon que le préfixe de classe nominale est phonologiquement

, Les sept types d'appariement sus-évoqués sont appelés genres (voir (287)) et sont définis sémantiquement par rapport aux 6 genres suivants du PB (Hombert (1980 :145)): -Le genre Ia/II = PB 1/2 -Le genre Ib/IVa =PB9/10, 4 ? -Le genre IIIa/ IVa=PB3/10, 4 ? -Le genre IIIa/ VI = PB 3/6, 4 ? -Le genre IIIb/IVb = PB, vol.7

/. -le-genre-iiib and . Vi-=pb,

. Le, Configuration phonologique du nombre et test de sous-spécification morphologique

B. En and . Le-nombre-est-une-catégorie-nominale-obligatoire, Il consiste souvent en l'addition d'un préfixe qui porte également les valeurs du genre et/ou du diminutif. Son expression permet d

, Il est flexionnel et l'analyse de l'accord qu'il déclenche sur le nom et ses modifieurs a montré que le nombre en BAM est toujours exprimé, C'est un trait morphosyntaxique qui a trois valeurs : le singulier (une entité)

, Les valeurs du trait de nombre en BAM

=. Singulier and . {m?,

, « 1b.petite cuillère » b. sö: « 5.dent », köt « 3b.pied», pöm « 5.oeuf » c. «s÷n « 1a.ami », ? ? ???n «1a.invité », n ? dÁm« 3a.filet » 2. Pluriel = {p?-, n-, H, ?} a. p¾ ! så « 4a.oiseaux », p¾fÁ « 2.jumeaux », p¾«t÷" « 4a.cuillères » b. s÷n « 2.amis », pùr¯ « ? 4b.pigeons », k ? pÃrÀÀ « ?, ! så « 1a.oiseau », m¯fÁ « 1a.jumeau

. Collectif-=-{n, « 4a. couverts », ? ? ?Áp_½ « 6.aisselles » bon morphème ou item du vocabulaire est déterminé par une sorte de gradation de leur spécification en traits : le morphème qui aura le plus grand nombre de traits spécifiés sous le noeud terminal-cible sera inséré en priorité et le moins spécifié sera inséré par la suite ailleurs. Par exemple, le choix du meilleur candidat à l'insertion du morphème du présent dans le contexte, ?} a. så « 4b.groupe d'oiseaux », fÁ « 4b.classe de jumeaux

, Le traitement du syncrétisme de personnes dans les formes verbales au temps présent en anglais PRES<-> -z/ -3 e pers sing PRES<-> -?, ailleurs

, pluriel et collectif avec le marquage en {n-, ?}, est difficile à mettre en oeuvre. Si l'on admet, ne serait-ce que pour le singulier, que ?-est la forme sous-spécifiée qui apparait par défaut et m?-est la forme en coocurrence avec le diminutif, n-sera donc le premier (et donc le meilleur) candidat à l, Une telle approche pour les cas du BAM et par exemple le syncrétisme de nombre singulier

, Or, tous les noms en m?-n'expriment pas le diminutif et tous les noms en nn'expriment pas le singulier. (294) Items du Vocabulaire pour le nombre en BAM n

, la question du bon contexte et du bon morphème se posera avec une spécification de traits à valeur indéterminée (notée alpha) : si c'est -pl, on est sûr d'avoir un singulier. Mais n-ne marque pas seulement le singulier. Si c'est +pl

, De même et si contrairement à notre postulat de départ sur les propriétés de la racine on posait que les racines comportent des traits diacritiques, la représentation en (295.a) serait possible pour le pluriel. Mais, comment choisir entre n-et p?-pour la classe 4a, d'autant plus qu'ils peuvent être employés en même temps comme dans p¾«t÷

, en n-, le morphème p-étant celui qui sera toujours inséré en premier. Donc, Impossible de postuler un ordre des entrées du vocabulaire et donc une compétition entre elles comme le commande un traitement par sous-spécification. (295) Items du Vocabulaire pour le pluriel en BAM a. n-<-> pl/ {?cl.4a, ?cl.6} b, L'exemple (295.b) serait possible aussi mais problématique car on n'aura jamais le pluriel de classe 4a ou celui de classe, vol.6

, D'autre part, avec la description du profil sémantique du genre en BAM, et dans les langues bantu en général, on peut déduire que le syncrétisme NUM/GEN observé est le résultat d'un processus morphologique d'

, De plus, avec la configuration du nombre sur le gabarit nominal en BAM (voir (291)), c'est le nombre qui subit un effacement par CBF syllabique et par dissimilation segmentale : le trait [?COR] partagé par NUM et GEN provoque l'application de l'OCP. Le genre sur ce gabarit nominal est un morphème dérivationnel, de nature segmentale et en position préfixal. Il est adjacent à la racine et son noyau syllabique est proprement gouverné par V1 de la racine

, approche avec un résultat qui présente, pour le ton haut, les deux types comme actifs en bamun. Questionnant l'approche par sous-spécification du syncrétisme

C. , approche des langues de l'aire géo-linguistique appelée bantu; langues dont la description des formes nominales, souvent fondée sur l'approche morphologique Word-and-Paradigm, reste cantonnée au sémantisme des classes nominales et au relevé de la relation d'accord entre affixes de classes nominales sur le nom et ses modifieurs (Hombert (1980) pour le bamun), pp.1993-151

, Pour arriver à ce résultat, il a fallu tout d'abord pour cette langue peu documentée identifier les phonèmes à l'oeuvre et décrire leur structure interne puis leur organisation sur le palier squelettale du module prosodique de GU, 1985.

, Il en ressort quelques caractéristiques générales de la langue bamun. La langue bamun est 380

. Cette,

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