Q. Est-ce and . Qu, on pourrait parler de cinéma musulman ou même arabo-musulman ? R. Le cinéma musulman ; ce mot nous emmène à Afghanistan, la région musulmane

. De-la-russie, Afrique noire musulmane et bien sur le moyen orient et le monde arabo-musulman. Je pense alors que cette notion, du cinéma arabo-musulman, avec tout son expansion géographique, historique et sociologique comporte plusieurs types et aspects. Et moi, en tant que chercheur, je me méfierai, déjà en voyant seulement le monde arabe

. Le-moyen-orient and . Le-maghreb-arabe, Les sociétés ne se ressemblent pas. Les problèmes y sont différents. Bien sûr, y en a les sédiments sacrés dans l'inconscience qui sont en commun, mais ça existe même dans les sociétés de l'occident

. Donc-À-mon-avis, Azerbaïdjan est purement islamique, mais n'a rien à voir avec le monde arabe. De même pour le cinéma kurde par exemple, ce n'est pas islamique, mais ça vient d'un milieu arabe. Je répète encore que si on cherche dans les origines

Q. Peut, Ça se trouve dans presque tous les films, et dans l'inconscience de toutes les sociétés arabo-musulmanes, mais la pratique sociale et la vie quotidienne sont ce qui fait la différence entre un film et un autre, une société et une autre. De ce fait, lorsqu'on regarde un film tunisien par exemple, on peut le distinguer, non seulement par la langue, mais par le comportement de la femme, sa relation avec l'époux, la famille, l'environnement, ? ça ne peut en aucun cas être palestinien. Celui qui a vécu dans la société tunisienne ne peut qu'être marqué par les évènements se passant dans cet environnement : l 'indépendance, la mosquée du Zitouna, l'influence des penseurs du dix-neuvième siècle -qui ont marqué la famille et la femme tunisienne -ce qu'on ne pourra pas le trouver dans un film égyptien ou marocain par exemple. Donc les identités existent certainement, mais pas en tant qu'une seule identité arabo-musulmane, -on retrouver une certaine identité arabo-musulmane dans les films maghrébins par exemple ? R. Bien sûr, en produisant des films, écrivant des scénarios et jouant des rôles de personnages en relation avec la société, ça ne reflètera que notions arabes et musulmanes : tunisiennes si c'est en Tunisie

Q. Qu, en-t-il de l'identité dans le film Halfaouine de Ferid Boughedir ?

R. Ça, Au contraire, c'est dans ce genre de films qu'on ne trouve pas la société tunisienne avec ses traditions authentiques et ses cultures profondes. D'ailleurs, c'est un film qui est fabriqué pour montrer l'absence de l'identité. Je ne prendrai pas donc ce film comme exemple. Ça reste mon point de vue personnel, bien sûr. Comme je l'ai dit, ce film peut être vu comme s'il était à l'Alexandrie des années soixante ou à Sicile. Là où il y a une mixité de plusieurs religions, ou bien la Grèce, les villes et les pays cosmopolites, comme l'Alexandrie dans les années cinquante ou soixante

, Qu'est-ce que le sacré ? R. Je ne suis pas savant de ce genre de sujets philosophiques, mais ce que je connais, est que le sacré est tout ce qu'il nous reste, dans l'inconscience, de l'idéologie et des mythes. Que ce soit les mythes d'avant les religions, les mythes de la littérature grecque, etc. Donc le mythe a laissé des traces qui ont construit les sociétés, et il y en a celles qui se sont accrochées à ces mythes, et celles qui se sont éloignées. Ces dernières sont des sociétés qui se sont trop ouvertes tellement elles étaient dans un carrefour de diverses civilisations et conquêtes. Il suffit de chercher un peu ou de s'approfondir, ou de passer par une situation de retrait ou de choc durant une guerre, par exemple, c'est-à-dire une énorme tragédie sociale pour que l'enfoui refait surface. Les artistes sont ceux qui sont conscients de tout ça, Pourtant, c'est un film Tunisien et ces villes sont tunisiennes, mais son histoire ne peut exister là-bas. cdi Q

. C'est-pour-cette-raison-que-je-trouve-que-le, quand j'ai réalisé Seuils interdits (1972) et en évoquant des tabous sacrés comme le viol au sein d'une mosquée, ce n'est pas la mosquée qui est sacrée, c'est son statut chez les croyants et même les non croyants. Donc ce n'est pas le bâtiment qui est sacré, mais plutôt sa position. Lorsque j'étais conscient de cette chose, j'ai élaboré mon scénario pour créer un choc chez le spectateur

, Il y a toujours une relation biologique, qui est aussi liée par la mère, le père, la famille, l'école, ? Ce sont ces stations qui créent cette liaison entre votre enfance -et même adolescence -avec cette ville. Donc j'imagine que dans l'inconscience, la première empreinte est celle qui vous influence, qui vous poursuit et qui, même en voyageant, en lisant, en voyant d'autres sociétés, reste votre première identité. Ma relation avec Kairouan est radicale. Je me souviens que pendant toute mon enfance, je faisais toutes mes lectures dans la cimetière Qoraich. Non seulement parce la maison n'était pas favorable, mais aussi parce que cet endroit me donnait un sentiment d'effroi et de profondeur de mes lectures -Youssef Sibaï, Youssef Idris, Lotfi Al Manfalouti, ... -qui n'avaient aucune relation avec ce lieu, Les seuils interdits », qui explique que la scène du viol a été tournée dans un décor ? R. C'était pour éviter la censure. C'est un truc qui n'a pas de relation avec le film. cdj Q

, chaque fois que j'ouvre un livre que ce soit ici ou à Paris ou même en Chine, je me sens dans le même cimetière à Kairouan. C'est ça alors ma relation ! Une relation tellement forte que même si je changerai la peau, je resterai toujours de cette ville : Son odeur, ses makroudhs, tous ces détails. Tout le monde se ressemble en ça. La différence est dans notre conscience, ou pas, de cette chose. cea Q. Peut-on dire que c'est surtout dans La boite magique qu'on arrive à mieux sentir cette relation qui existe entre vous et Kairouan ? R. Je vais préparer, juste après le film que je suis en train d'élaborer actuellementl'ile de Djerba -un autre film inspiré de Rissalat Al Ghofrane d'Al-Maari (L'épître du pardon, Livre d'Abu-l-Ala al-Maari) à travers lequel je vais visiter encore Kairouan, Je trouvais un grand repos en allant là-bas. Ce qui fait que jusqu'à maintenant

, Je trouve que Kairouan est présente partout, même dans « Les hirondelles ne meurent pas à Jérusalem, 1986.

, Mais dans « La boîte magique » c'est la présence des rues, des maisons, des murs, du quartier où j'ai grandi

. Kairouan, le kotteb (l'école coranique) où j'étais et d'ailleurs, j'ai montré mon fils Badis dans la scène du kotteb. Donc c'est normal qu'elle soit dominante. Mais le grand effort de l'inconscience est présent dans les autres films. On trouvera la présence de Kairouan dans toute ma filmographie

, Oui bien sûr, mais ça c'est beaucoup plus une obsession personnelle. Il me parait que lorsqu'on commence à être conscient, on doit impérativement être conscient de la mort et le quotidien devient une sorte de combat contre la mort. D'ailleurs, le film -dont je vous ai parlé -s'appelle Coma, mais pour ne plus dire que c'est une obsession, Le sacré n'est-il pas bien remarquable dans vos oeuvres notamment à travers le thème de la mort ? R

, Même si on est croyant, je ne sais pas si c'est vraiment logique. En tout cas

Q. Peut, et avant tout, on ne doit pas confondre le religieux et le sacré. Le sacré appartient à tout le monde et son expression vient parfois d'une manière inconsciente, ou plutôt ça vient souvent de l'inconscience. Par exemple, on ne vient jamais dire qu'on va produire un film sur le sacré, ou sur tel aspect du sacré. D'ailleurs, même ceux [les cinéastes] qui critiquent souvent la religion, -on dire que très peu de cinéastes tunisiens se sont intéressés au sacré dans son aspect spirituel ? R. À mon avis

. Certes, dans les films de Mahmoud Ben Mahmoud ou Nacer Khemir ou même dans quelques films de Taieb Louhichi, p.de, 1996.

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, Quant à moi, je suis plutôt plus transparent. Parfois, quand une personne est très transparente, on ne se retrouve plus dans des labyrinthes en train de chercher. Tout est extériorisé. Et ça, c'est un problème de caractère, d'écriture, d'influence, ? Ou aussi de la naïveté. Peut-être que je suis plus naïf que les autres. Certainement, je suis facilement lisible

Q. Et and ?. R. , Nos sociétés se sont enfermés sur eux-mêmes et donc, très vite, elles se dirigent vers le plus facile, c'est-à-dire -[dans notre cas] -elles retrouvent le sacré dans le religieux. Par exemple, la relation entre la mère et son enfant, la famille, la mort? Certes, la religion a traité et parlé de tous les sujets important de la vie, mais le sujet de l'inceste -par exemple, 1998.

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