, AOM 1301, f. 52; lettre au Grand Maître Perellos de Monsieur Le Peletier de Souzy, Directeur Général de Fortifications en France

S. C. Spiteri, The Art of Fortress Building, p.71

G. Delafon, Artus finiront par atteindre le rang de directeurs de fortification respectivement de Dunkerque, de Bourgogne et de Bordeaux et Blaye et Maigret celui d'ingénieur en chef. Ce dernier est décrit par Folard comme l

S. C. Spiteri, The Art of Fortress Building, p.71

J. C. Folard and O. Histoire-de-polybe, Sur l'école d'ingénieurs de Mézières voir René Taton, « L'École royale du génie de Mézières, René Taton (dir.), pp.559-615, 1964.

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L. Nlm and . Ms, 1301, f. 146. 591 AOM 1562

C. Bousquet­bressolier, Etudes et formation des ingénieurs sous Vauban, pp.16-17, 2008.

P. Bragard and D. Fay, La diffusion de la fortification selon Vauban dans la théorie européenne autour de

». Dans-l'influence-de-vauban-dans-le-monde, ;. M. Virol, P. Bragard, N. Faucherre, and M. Steenbergen, Bragard donne le nom de ces quatre écrivains militaires : Desmartins (1685), Jean­François Bernard (1689), Nicolas de Fer (1690), Charles Ozanam (1693). L'auteur, p.17, 2011.

V. Cronin and X. Louis, Les forteresses construites par Vauban incluent notamment Dunkerque, pp.271-275, 1964.

C. Duffy, Fire and stone: the science of fortress warfare, 1660­1860, pp.37-39, 1996.

S. C. Spiteri, The Art of Fortress Building, p.75

, écrit fréquemment à son sujet entre 1670 et 1675, aux cardinaux Bernardino Rocci 122 et Tudesco du Saint Office, dénonçant sa corruption et sa cupidité 123 . Il affirme que la cruauté de l'assesseur Alessandro Bologna et du Promotore Fiscale Giovanni Dimegh envers les Maltais est devenue intolérable

, Bologna lui vaut beaucoup d'ennemis parmi les Maltais, et personne ne peut discuter avec l'assesseur. Le Saint Office a dû en avoir assez des plaintes, puisque Bologna est congédié en 1670

L. Longue-lettre-de-médéric, P. De-colère-et-d'ironie, and . Est-semblable-À-celle-de-son-contemporain-vauban, Le maréchal déclare que les paysans français les plus pauvres sont privés de vin et de viande et sont très mal vêtus 125 . Vauban dénonce la révocation de l'édit de Nantes (1685) et rédige ensuite un livre intitulé Projet pour une dime royale (1707), proposant un système de taxation plus équitable

. Médéric, dans sa petite sphère d'influence, ait plus de succès dans sa campagne de justice sociale que son collègue Vauban contre les énormes excès militaires et civils

B. Rocci, Bernardino Rocci est gouverneur de Fermo et d'autres villes dans les États pontificaux. Il est secrétaire de la Congrégation de l'immunité ecclésiastique et de la Congrégation des rites et conseiller à la Congrégation de l'inquisition. Rocci est chanoine de la basilique Saint­Pierre en 1661, nonce auprès du vice­roi de Naples en 1665 et gouverneur et administrateur de l'archidiocèse de Naples pendant la vacance de 1666­1667. Il est préfet du Palais Apostolique en 1668. Clement X le crée cardinal en 27 mai 1675. En 1676 il est transféré au diocèse d'Orvieto (archevêque à titre personnel), né le 21 août 1627 à Rome et mort le 2 novembre 1680 dans la même ville) est un cardinal italien de l'église catholique de la seconde moitié du XVII? siècle

A. Bonnici and . Storja-ta'-l­inkizizzjoni-ta'-malta, , vol.ii, 1996.

R. W. Berger, A Royal Passion ­ Louis XIV as Patron of Architecture, p.177, 1994.

, Médéric Blondel est également responsable de l'architecture civile de l'Ordre. Il conçoit des palais tels que l'Auberge d'Italie et l'immeuble Cottoner à la Valette. Il participe également à la conception d'un certain nombre d'églises à La Valette et à Mdina. De nombreuses oeuvres conçues pour l'Ordre ont été attribuées à Blondel, D­Médéric Blondel - Architecte des Grand Maîtres Hormis ses fonctions d'ingénieur militaire

, Cependant, les dates de conception de nombreuses églises maltaises, leurs caractéristiques stylistiques communes et l'accumulation des preuves de l'influence française conduisent à déduire l'implication directe ou, parfois

J. L'église-sainte­marie-de, connue localement sous le nom de Ta' Giezu, à St John Street à La Valette et construite grâce au travail des esclaves en 1688. Deux auteurs, tous deux membres de l'ordre des frères franciscains, déclarent que la façade de l'église aurait été démolie en 1686 et reconstruite sous le patronage du grand maître Gregorio Carafa. En effet, des sources révèlent que « Ulrico » Blondel aurait préparé les dessins et supervisé les travaux, les deux auteurs citant Fra Pelagio 126 . Fra Pelagio est un contemporain de Médéric, La Valette Certaines pièces justificatives sont la preuve que Blondel serait à l'origine de la conception de la splendide façade de Sainte­Marie de Jésus (Fig. 5.98)

J. Schranz, De Mutuis Relationibus Inter Equites et Fratres Minores Insulae Melitae (1530 à 1798). (Sur les rapports mutuels entre les chevaliers et les frères mineurs dans les îles maltaises, 1530 à 1798). Thèse non publiée, 1952.

B. Fiorini, Notizie Storiche sull'Architettura dei Conventi Francescani, dans Actes du XV? Congrès de l'Architecture à Malte, pp.300-303, 1970.

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, Libro Esito, Actes originaux 17, f. 32v­33r, Archives provinciales franciscaines (APF)

L. De-saint­roque and . Valette, ou du moins qu'il s'en inspire. Ces églises ont des plans différents, la première ayant une forme ovale, la deuxième étant rectangulaire et la troisième ayant la forme d'une croix grecque, mais leur point commun est que leurs intérieurs sont répartis de manière uniforme, 1681.

L. L'église-saint­françois-d'assise-de, L. Valette, and . Saint­françois, 102), en très mauvais état et au bord de l'effondrement, est reconstruite en 1681. Elle est agrandie et décorée une fois de plus grâce au patronage du Grand Maître Gregorio Carafa 134 . À l'intérieur de la corniche, on y trouve en effet deux armoiries du grand maître, la troisième étant située sur la façade de l'église

, et un choeur (ou sanctuaire) composée d'un autre rectangle, plus petit, posé au côté en sens transversal. La largeur des deux rectangles est identique, les puisque le poste d'ingénieur résident est souvent associé à celui d'architecte, de sorte que tout l'ensemble des bâtiments, militaires et civils, relèvent de la responsabilité d'un seul homme. Même au début du XVIII? siècle, on observe que Charles François de Mondion, l'ingénieur résident de 1715 à 1733, Saint­François est agrandie en 1923, mais dans son état d'origine, elle se compose de deux espaces unifiés : une nef (ou espace de rassemblement) composée d'un rectangle longitudinal

, La porte à bossages (Fig. 5.119) est disproportionnellement petite comparée à la

, Le rythme maniériste des fenêtres date probablement du temps de la façade d'origine de l'auberge. En effet, ce rythme irrégulier renforce l'axe central de la même façade

V. Bassano and . 151, L'échelle de la façade actuelle de l'auberge est imposante, alors que son décor sobre et austère, malgré la pièce maîtresse baroque qui

, Grand Maître Gregorio Carafa (Fig. 5.121), conserve la gravité de la façade maniériste de la fin du XVI? siècle

. L'église-sainte­catherine-d, Italie de La Valette Il est tout aussi correct de supposer que le plan

. De-sainte­catherine-d, Italie date aussi des années 1680, année durant laquelle l'Auberge d'Italie a été rénovée, très probablement sous la direction de Blondel, p.151

G. Chierici, Il Palazzo Italiano, vol.3, p.369, 1952.

, ingénieur ait été influencé par ce plan. Cependant, les églises de Fort Saint­Ange et le Fort

, Ce lieu est choisi car il se trouve plus près de la maison du gouverneur, est plus accessible depuis la place des armes, n'a pas d'humidité, est à l'abri du terrible vent d'hiver Gregale, et protégé contre les bombardements. De plus, le chapelain et le vice­chapelain sont logés dans les premiers quartiers des casernes face au Grand Port, à côté de leur église, vol.155

, Grand Maître Nicolás Cotoner dont la Fondation du même nom a payé pour sa construction et son entretien 160 . L'église est consacrée le 15 mai 1698. Ce jour­là, le Grand Maître Ramon Perellos, accompagné de nombreux dignitaires de l'Ordre, part de la Valette par la voie maritime pour y assister personnellement. Le 19 mai 1698, l'église est officiellement élevée à la dignité de chapelle paroissiale

A. Quintano, . Ricasoli, and . Malta, History of a Fort, éd. PEG, Malte, p.95, 1999.

, AOM 264, f. 97r

, AOM 264, f. 166v­167r

, Le prieur conventuel est le prêtre principal servant les membres de l'Ordre. Son siège est l'église conventuelle de Saint­ Jean à La Valette

A. Ferris, Memorie dell'Inclito Ordine Gerosolimitano, Malte 1881, p.52

A. Aom-502, . Quintano, . Ricasoli, and . Malta, , p.92

T. Zammit, Valletta -An Historical Sketch, 37­38 et H. BRAUN, Works of Art in Malta : Losses and Survivals, p.41, 1929.

L. Mahoney, A History of Maltese Architecture, pp.140-157, 1988.

G. Demajo and «. Memorie, , vol.VIII, pp.51-65, 1929.

. «-?-per, Deliberazione della colletta tenuta il 18 nov. 1574 si decisi di prelevare la somma di 1500 scudi sui Priorati e le Commende della Lingua allo scopo di costruire e perfezzionare l'Albergia già in via di costruzione, AOM 435, f. 48. 171 AOM 435, Liber Bullarum 1574­75, p.48

. Magistral, Auberge d'Aragon, tous deux à l'origine projetés par Cassar, révèle leur date ultérieure

, Il est inhabituel que ces auberges prennent autant de temps, à moins d'imposer un long intervalle au cours duquel le travail est à l'arrêt complet. Autrement, il faut croire que la façade de Cassar pour cette auberge est démolie au XVII? siècle et remplacée par une autre. Il est fort possible que le bâtiment de l'auberge ait été étendu à l'alignement en cours de la Strada San Giorgio durant cette période, et il est donc nécessaire de reconstruire complètement la façade de ladite auberge. Selon Bonello, l'auberge d'origine se trouvait en face d'une petite place car sa façade d'origine se trouvait à plus ou moins dix mètres du tracé de la rue actuelle 172 . Ainsi, cette "piazzetta" est complètement absorbée par l'extension de l'auberge sur la Strada San Giorgio, en même temps que la façade monumentale actuelle a été construite. Certes, la conception de façade existante n'est pas à l'origine de Gerolamo Cassar, Cependant, l'inscription sur la façade date de 1638, ce qui laisse sous­entendre que les travaux ont pris jusqu'à soixante ans

, En effet, la Langue de Provence fait ici construire un certain nombre de maisons sur le site du jardin de leur auberge, l'argent prévu à cet effet étant pris sur les fonds de la Langue. 174 . Ces locaux portent aujourd'hui les numéros 163 à 170, Strada Stretta. Les maisons numérotées de 163 à 168 sont incontestablement construites par Stefano Ittar, un architecte d'origine hongroise bien connu de la fin du XVIII? siècle, qui a également construit la Bibliotheca à La Valette 175, après 1788, développe aussi l'espace à l'arrière de l'auberge (donnant sur la Strada Stretta) pour y installer des résidences privées 173

V. Bonello and «. , Posizione storica dell'architettura Maltese dal '500 al '700 », dans L'Architettura a Malta dalla Preistoria all'Ottocento, Actes du XV? congrès de l'histoire de l'architecture (Malte 1967), éd. Centro di Studi per la Storia dell'Architettura, p.457, 1970.

R. De and . Giorgio, A City by an Order, op. cit, p.203

V. F. Denaro, The Houses of Valletta, op. cit, p.116

J. Debono and A. St, John's and other Churches in the Maltese Islands, p.173, 1650.

, Les blocs incluent entre autres les sciulleli, balati, cantoni, and gnifardi, imposables aux prix convenus. Le matériel de construction supplémentaire fourni doit être évalué par deux experts. NAV, Not. A. Xiberras, R488?57, f. 201­202, p.178

, Garsin reçoit 160 écus de cette somme à l'avance

N. A. Nav and . Xiberras,

L. Muscat, Valette reçoivent la somme de 540 écus et 7 tari de la part du procureur de la Langue de Provence

. Cependant, Le 19 mai 1638, le procureur de la

, au nom des commissaires adjoints, pour poursuivre les travaux de construction en maçonnerie prévus et nécessaires au niveau des murs et des plafonds de l'auberge 181 . Les articles concernant cette commission sont rédigés en français en deux exemplaires séparés, l'un étant détenu par Garsin et l'autre conservé par les commissaires. 182 . Les travaux décrits dans un plan signé doivent être achevés à la fin du mois d'octobre suivant pour la somme de 2.000 écus

, Toutes les sommes versées, y compris les 200 écus reçus à l'avance par Garsin au début des travaux, doivent aussi être partagées entre eux, et c'est le 13 septembre 1638 que les partenaires déclarent que cela prend effet. 184 . Les travaux de maçonnerie sont vraisemblablement achevés en octobre, car Garsin accepte de construire des cloisons et des soffites dans les pièces le 15 novembre 1638. 185 . Ceux­ci doivent être en bois

, Nous avons de bonnes raisons de supposer que l'architecte de cette auberge a passé sa vie en France

, ce qui rend impossible de savoir exactement ce que prévoient les travaux à réaliser. Malheureusement, il est ainsi impossible de retracer sa version originale dans NAV, Xiberras, Ms. 1125/27, contenu libre. Les délibérations de cette Langue pour les années 1630 ne figurent pas dans les archives de l'Ordre à la Bibliothèque Nationale de Malte à La Valette : AOM 2086 (1577 à 1615) et AOM 2087 (1653 à 1670)

N. A. Nav, . Xiberras, F. R488?68, J. 551­552-;-dans, and . Debono, , p.174

, En outre, chaque partenaire reçoit également un tiers des rémunérations hebdomadaires délivrées par les commissaires chargés de la construction de l'auberge. NAV, Not. A. Xiberras R488/69, f, pp.27-28

N. A. Nav, . Xiberras, F. R488?69, J. 216­217-;-dans, and . Debono, , p.174

. Ibidem,

, Cette belle pièce laisse une forte impression sur tous les visiteurs. Il est évident que les chevaliers ont bien accompli leur mission, notamment en ce qui concerne l'Auberge de Provence. Cette salle laisse apprécier, même de nos jours, le mode de vie des chevaliers qui y habitaient

P. Dans-le, ce bâtiment fut par erreur attribué à Médéric Blondel; on soupçonna même qu'il était déjà présent à Malte avant 1657, et qu'il était impliqué dans la conception du bâtiment. Les documents auxquels nous avons fait référence plus haut prouvent bien le contraire, parce que le projet d'extension de l'auberge, conçu par Antoine Garsin, était déjà pratiquement achevé en 1638

, En dépit de l'absence de preuves écrites, on attribue depuis longtemps à Gafà la conception du maître­autel de l'église Saint­Jean. On pense qu'il a été envoyé à Rome par le Conseil de l'Ordre avec les modèles de l'autel afin qu'il puisse superviser sa construction en marbre italien. Lors de son témoignage devant l'inquisiteur, il déclare ce qui suit : « ...même quand ma profession m'emmenait ailleurs, j'ai gardé une maison dans cette ville » 197 . Cette remarque laisse entendre qu'il a voyagé à l'étranger dans le cadre de son travail. En 1664, avec un autre capomastro, Gafà s'engage, via un acte public, à poursuivre la construction de l'église Saint­Paul de Rabat, conformément aux plans originaux élaborés par Buonamici

A. Ferres, , p.283

. Ibidem,

L. Mahoney, ». Architecture, and B. Dans, Maltese Maritime City, vol.II, p.406, 1993.

L. Mahoney, A History of Maltese Architecture, pp.222-223

, de grands pilastres s'élevant sur des piédestaux haut placés et les travées latérales sont sobres, sans ouverture ni décoration. Cependant, la façade ne présente pas un seul étage, comme celle de Blondel, ou deux étages, comme celle de Buonamici, mais dispose d'un attique. La travée centrale n'est pas alignée sur les travées latérales et ne fait pas autant saillie que dans l

C. Blondel, Gafà superpose la porte avec une fenêtre mais ne l'a pas placée, comme Blondel l'aurait fait, et comme Barbara le fait dans l'église Saint­Sauveur de Lija, entre le fronton de la porte et l'entablement. Au lieu de cela, plein d'audace, il la pousse vers le haut dans le fronton principal (Fig. 5.147)

, ce motif étant repris par Gafà dans l'église

, Le curé de Vittoriosa accepte d'administrer sa paroisse depuis l'église dominicaine de l'Annonciation 202 . Les chevaliers embellissent cette église, construisent une nouvelle sacristie, installent leur peinture de Notre­Dame de Philerme, qu'ils ont amenée avec eux de Rhodes, dans l'une de ses chapelles, construisent un cimetière et entourent l'église d'un mur fortifié afin de la protéger des invasions des corsaires barbaresques 203 . Cette église est accidentellement incendiée deux ans plus tard, mais les chevaliers la remettent en état, voire la reconstruisent, immédiatement. L'église originale avait probablement un plafond de poutres en bois, ce qui explique l'ampleur de la conflagration. Les écrits de Bosio sur la deuxième église indiquent que le toit, qui était certainement en bois, a été construit à un niveau supérieur, L'église collégiale Saint­Laurent de Vittoriosa Quand les chevaliers de Saint­Jean arrivent à Malte en 1530, ils font de l'église Saint­ Laurent leur église conventuelle

L. Saint­laurent, Plus tard, vers 1620, le choeur est agrandi et la façade reconstruite. Enfin, le 11 mai 1681, l'évêque Fra Michele Gerolamo Molina pose la première pierre d'une église entièrement nouvelle conçue par l'architecte Lorenzo Gafà. L'église ouvre ses portes et l'on commence à y réciter des messes à partir du 10 août 1697, dans les années 1580, un dôme est ajouté 205

M. Fsadni, Malte, p.73, 1974.

G. Bosio and D. , , p.89

. Ibidem, , p.111

A. Ferres, , p.267

L. Mahoney, Ecclesiastical Architecture, p.410

. La-façade-de-l'église and . Saint­laurent, 150) se compose essentiellement d'un seul étage élevé articulé avec un ordre composite géant d'origine palladienne, faisant d'elle sans aucun doute une autre façade à la forte influence classique (Fig. 5.151). Cependant, cette façade à un seul étage et trois travées est couronnée d'un entablement complet, ce qui n'est pas le cas de l'étage superposé

. Sainte­scholastique, Pour quiconque étudie les deux façades, il est clair qu'elles ont toutes deux été conçues par le même architecte. J'insiste sur ce point car on a déjà laissé entendre que la façade de l'église Saint­ Laurent avait été conçue par Carapecchia. De nombreux documents prouvent que l'église Saint­Laurent a été conçue par Gafà. Mais même sans ces preuves, la similitude stylistique suffit à elle seule pour nous convaincre que la façade de l'église

C. Dans-l'église-sainte­scholastique, Gafà met en exergue la travée centrale de l'église Saint­Laurent en la plaçant sur un plan extérieur (Fig. 5.152). Toutefois, seule cette travée est ici superposée par un attique qui est relié aux travées latérales par des volutes L'église Sainte­Marie de Qrendi La construction de l

, XVII? siècle mais doit sa forme remodelée (1685­1712) à Gafà. En 1685, le curé de la

G. Blondel, V. Barbara, and D. Casanova-«-iuxta-modellum-ligneum-eiusdem,

, Architecti de Gafà ab omnibus DD. Capitularibus pariter approbatum ut ex deliberatione de die XVIII maii 1692 » 221 . La première pierre de la nouvelle église est posée le 21 mai 1697

L. Lorenzo, Gafà de Mdina possède toute la gravité sombre et ligne d'horizon, établissant un point de repère visible de la majeure partie de l'île. L'impact de l'édifice sur la vieille ville médiévale, qui n'a alors pas encore connu la restructuration baroque du début du XVIII? siècle, est retentissant. C'est une aberration contextuelle dont l'ampleur, vue de la piazza étrangement petite lui faisant face, pourrait sembler relever d'une certaine mégalomanie 222

. En, On s'y approche via une rue sinueuse de largeur irrégulière. D'un coup, la rue donne sur une place rectangulaire aux dimensions généreuses. La cathédrale occupe le côté opposé à la longueur (Fig. 5.156). Les deux autres côtés sont fermés par une façade plus ou moins droite constituée de hautes maisons de ville. Le sol de la place est légèrement incliné et, fait étonnant, cette légère pente ne remonte pas mais descend vers la cathédrale. Ainsi, lorsqu'il entre sur la place, le spectateur regarde la cathédrale d'en haut

N. La-façade, 157) s'élève à partir d'un perron à trois marches, solennel et monumental. Le silence prodigieux de la place de la cathédrale n'est pas sans rappeler l'atmosphère théâtrale posée par l'ensemble. La façade de la cathédrale, « qui soutient la comparaison avec tout ce qu, vol.223

. Malte, Grâce au travail des pionniers et à l'expérience architecturale pratique de Gafà, p.221

A. Acm, . Reverendissimi-capituli, L. Dans, and . Mahoney, A History of Maltese Architecture, op. cit, p.22

J. Q. Hughes, The Building of Malta, op. cit, p.100

C. Dans-ce, des panneaux pleins assortis entourés par des parapets montants pilastres rassemblées de la façade de la cathédrale de Gozo, corinthiens en dessous et composites au­dessus, produisent un effet cossu et classique qui neutralise toute sensation de lourdeur excessive

, Au lieu de clochers, un grand campanile avec cinq cloches est attaché sur le côté nord­est

. La-façade-de-cette, architecte en tant que maître de la conception plastique. D'un autre côté, Gafà n'abandonne pas même ici son influence classique et, malgré les accents baroques de cette façade, il est clair qu'il n'a pas oublié l'architecture classique de Blondel. Du vivant de Gafà, et principalement à cause du génie de Gafà et de sa capacité à combiner deux styles différents, à savoir le classicisme français et le baroque romain

, En effet, la pierre angulaire de l'église est posée le 20 mai 1694 par l'évêque Davide Cocco Palmieri. L'église est construite à partir des dessins réalisés par Giovanni Barbara 226 et est achevée en juillet 1702. Son achèvement dans le délai relativement court de six ans s'explique par l'augmentation de la population maltaise à l'approche du XVIII? siècle. La nef de l'église Saint­Sauveur est composée de trois travées identiques avec des chapelles latérales peu profondes

, Jusqu'en 1685, Giovanni Barbara (1642­1728) ne pouvait même pas signer son nom. Pourtant, il est accepté comme

C. Mastro-delle-opere, On peut ajouter que Zerafa est Capo Mastro delle Opere jusqu'en 1758. Ce poste est ensuite occupé par Giuseppe Bonnici de 1761 à 1779. Le dernier Capo Mastro delle Opere sous les chevaliers de Saint­Jean est Antonio Cachia. AOM 1185, f. 436 et 353v; AOM 1189, f. 357; AOM 1190, f. 147 et 157. L. MAHONEY, A History of Maltese Architecture, op. cit., p. 265. clochers ne débute en fait qu'en 1694 et ne s'achève pas avant 1722 229 . Ces tours occidentales sont attribuées à Lorenzo Gafà. Les tours occidentales sont en effet réintroduites dans les façades maltaises par Gafà comme nous l'avons précédemment vu dans ce même chapitre. L'histoire de cette église se termine à Vittoriosa

, Mais ce sont les habitants de Vittoriosa qui ont finalement copié leurs voisins et rivaux. En 1759, ils ajoutent une tour occidentale à la façade de l'église Saint­Laurent 230, Le deuxième clocher y est construit en, 1913.

L. Mahoney and «. , The Church of the Immaculate Conception at Cospicua », The Sunday Times, p.40, 1992.

R. Visitatio-pastoralis, , vol.II

, Blondel forme ou influence une école d'architectes maltais

L. Sammut, G. Gafà, and . Barbara, Il est fort probable que Gafà ait également visité l'Italie lorsque son frère Melchiorre était encore en vie. Dans tous les cas, son style baroque est plus recherché, plus « baroque » dans ses propriétés

. Mattia-preti-qui, avec la petite église Sarria de Floriana, s'est lancé, au moins pour cette fois, dans le domaine de l'architecture. À l'exception de Romano Carapecchia, les tendances de ces architectes du XVII? siècle se poursuivent au siècle suivant. En effet, bien que plus chargée, plus risquée et encore plus gaie, l'architecture baroque à Malte est restée relativement sobre avec sans doute des éléments classiques jusqu'à la fin

, de l'auberge d'Italie, également à La Valette, de l'église des carmélites de Mdina et peut­être d'autres bâtiments. Ces églises ont des plans différents, la croix grecque pour l'église Saint­Roque, un plan rectangulaire pour l'église Saint­François, et un plan ovale pour l'église des carmélites, mais elles ont toutes en commun des intérieurs très unifiés, Les façades de Blondel sont toutes moins baroques et plus maniéristes que celles de Buonamici ou

F. Sammut, G. Barbara, and L. Gafà,

, Aujourd'hui, la façade de l'église Saint­Laurent de Vittoriosa possède deux tours occidentales. Il s'agit d'ajouts ultérieurs. Mais les trois travées centrales sont celles de Gafà. Les grandes surfaces de mur blanc sans ornement, la façade droite et les Au cours du XVII? siècle l'Ordre de Saint­Jean de Jérusalem prospérait et son autorité sur l'archipel maltais s'étendait progressivement. Il avait adopté la formule d'un état chrétien militant étant donné qu'il devait toujours faire face à la menace de ses ennemis, à savoir les Ottomans et les corsaires, en Méditerranée ainsi que leurs attaques sporadiques sur l'archipel maltais. L'Empire ottoman restait puissant et sa force offensive constituait toujours une menace comme le démontre la guerre de Candie de 1645 à 1669. Cependant, à l'inverse du siècle précédent et malgré sa politique agressive

, Du point de vue militaire, son but principal avait été de combattre les Ottomans et les corsaires, ses éternels ennemis, ce qui s'était traduit par un état d'alerte permanent. Comme démontré dans cette thèse, puisque la menace du pouvoir ottoman s'amenuisait, l'importance stratégique de Malte au coeur de la Méditerranée, comparé à celui des puissances chrétiennes, donc l'Ordre était toujours à la recherche d'un protecteur puissant

. L'ordre-de-saint­jean-Était, Après un siècle et demi d'installation à Malte, l'Ordre contrôlait toujours le trafic en Méditerranée centrale. Son glorieux passé n'avait rien perdu de sa splendeur au début du XVIII? siècle et l'Ordre exigeait toujours le respect de toutes les nations chrétiennes, qui d'ailleurs, lui manifestèrent en général une grande déférence. Les rois de France continuaient à appeler le Grand Maître ''mon cousin''. Les voiliers et galères de l'Ordre continuaient de bénéficier de certains privilèges accordés graduellement par les princes chrétiens, à savoir la prédominance de sa flotte sur celles d'autres nations. Louis XIV veillait à ce que, aussi bien à la Cour de France, que sur mer

, Jusqu'à la moitié du XVII? siècle Malte était encore un fief de l'Empire espagnol. La prédominance de l'influence espagnole, également présente dans le sud de l'Italie eut des effets importants sur les développements architecturaux réalisés à Malte par les ingénieurs SOURCES ET DOCUMENTS Archives Françaises

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