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P. Mélanges-pierre, , pp.231-239

, Table des matières I. Variables

, Musicothérapeute, musique)

). .. ,

). .. Art-thérapeute,

, Infirmier, peinture)

É. ). Éducatrice,

, Artiste plasticienne, structure souple)

, Artiste musicienne, chant, groupe instrumental)

, Artiste peintre, peinture)

, Infirmière, art-plastique, écriture)

, Infirmière, art-plastique, écriture), p.61

, Infirmière, art-plastique, écriture)

). .. Infirmière,

É. ). Ergothérapeute,

É. ). Infirmière,

, Artiste comédienne, théâtre)

). .. ,

, photo-langage)

, Art-thérapeute, artiste plasticienne)

, Psychiatre, musique)

, Art-thérapeute, psychomotricienne, artiste sur verre et poète)

, Art-thérapeute, infirmier psychiatrique, artiste peintre)

, Artiste, geste et son auprès d'autistes, musicien), vol.87

, Art-thérapeute, artiste art-plastique, musique, poésie)

:. .. Amitié,

:. .. Art-graphique,

:. .. Art,

:. .. Choix,

:. .. Confiance,

:. .. Corps,

:. .. Couleur,

, Mais ça s'apprend c'est difficile au début. La question de partage, de don de soi, c'est important. Quand on fait des créations à côté des patients, les patients s'en foutent de ce qu'on fait, mais il n'y a aucun risque. D'où l'importance de supervision pour trouver cette juste place dans sa propre présence

, car j'ai travaillé pendant des années sur la relation en tête à tête dans un bureau, les patients face à un psychiatre, avec la question des prescriptions, des choses comme cela, avec une hiérarchisation. Et là, je me suis retrouvée dans quelque chose de très là, j'ai franchi la porte vers une autre dimension, sans que cela soit trop gênant. Cette autre dimension, je ne sais pas si elle aurait été possible s'il n'y avait pas le médium qu'on utilise, autre que la parole qui n'est pas dans cette spéciosité. Vraiment ce qui me vient c'est le jeu. De sortir aussi d'un échange qui soit pré formaté au départ, pour aller vers quelque chose qui est plus libre et sans apriori. Peut-être aussi d'engager le corps, j'ai un dispositif où l'on part du corps, où l'on fait un rituel autour de l'enveloppement. Donc là d'engager son corps, je joue avec les patients aussi, je me mets dans le sonore aussi avec eux. Le langage du corps est toujours très présent même dans les entretiens mais là s'y porte plus d'attention, c'est plus élargi. Le langage verbal est moins présent, Psychiatre, musique) Relation : Moi j'ai tout de suite tendance à comparer cette relation d'avec d'autres modalités de relation dans ma fonction de psychiatre

, Quand je suis dans ce sentiment là je suis dans cette pensée d'espace. A la limite l'effet de présence c'est quand je regarde un tableau, je peux regarder un tableau, ou quand j'écoute de la musique, comme si l'on changeait d'espace, de temporalité même. C'est comme un autre monde qui s'ouvre et là, j'adore cet espace-là, je pense que c'est un espace de lumière, qui est cherché par les artistes. Moi la présence je le mets dans cet espace singulier, c'est soi en avant de soi, c'est difficile à qualifier car on ne peut pas trancher si c'est soi ou pas soi, c'est un autre espace très lié au niveau du sentir, avec une qualité d'attention comme point d'ancrage, mais ça ne suffit pas, je pense qu'il y a quelque chose de l'émotion qui se met en mouvement

. Art-thérapeute, Donc il faudrait qu'à chaque fois pour qu'on soit dans un état de présence qu'on soit dans cet état d'émerveillement, oui je suis en vie, je suis face à cette personne, je suis là. C'est un peu idéalisé mais quand même il me semble que c

L. , être face à l'autre. C'est l'essentiel. C'est vrai que pour moi c'est l'art-thérapie qui m'a donné cette qualité et que la présence c'est très compliqué. Car la présence c'est tout ce qui nous habite, c'est tout ce qui fait qu'on n'est pas là, parce qu'on est préoccupé, parce qu'on a des parts émotionnelles qui viennent d'avant, ce qui perturbe l'état de présence. Mais justement le cadre, un dispositif, un rituel, vont nous aider à rentrer dans cet état-là

, Je crois qu'avec les autistes il n'y a pas la notion d'avoir, ils sont. La grosse différence entre les stages et l'atelier, c'est que, dans les stages il faut déconstruire ce que les gens ont appris. Il faut donner moins d'importance à ce qu'ils ont appris qu'à ce qu'ils sont. En fait c'est beaucoup plus dur, plus long. Il faut convaincre et dire aux gens : « arrête de faire comme cela, tu te fais du mal, lâche, ne cherche pas une esthétique, Je fais des stages de saxophone autour de l'improvisation. Je dirais, travailler pour avoir et tout lâcher pour être

. Le, Il y a tout un mouvement intellectuel qui s'établit avec eux. Alors qu'avec le public extraordinaire, non ! Dans l'atelier je tente d'attraper ce qui vient et j'essaie d'en faire quelque chose. Ça tombe à plat ou ça se construit. Ça stagne ou ça se développe. Mais ça part vraiment d'une petite chose, d'un sourire, d'un mouvement, d'un hochement de tête, d'une réaction du corps, d'un son qui sort. Identifiable ou pas. Et on part de ça. La présence : Il y a deux présences. La présence à soi et la présence à l'autre. Ma présence à moi-même avec ces personnes c'est de tenter de m'identifier à eux, de me penser autiste et c'est super agréable car j'oublie tout, je ne suis pas saxophoniste, je ne suis pas musicien, je n'ai pas fait ça ou ça, tout le reste n'existe pas. C'est le moment ! Je suis là, je suis posé là, je suis venu pour faire quelque chose avec des gens particuliers, tout ce qu'il y a avant et tout ce qu'il y aura après ça n'existe pas. Le mental n'existe pas. Sur le moment on va essayer de faire ça, on va tenter de construire ceci. Tout ce qui est avant ou après ça disparaît, l'instant présent, c'est difficile à définir, car l'instant présent n'arrête pas de se déplacer. C'est vraiment d'être sans après, sans avant. Juste là à la seconde, à la fraction de seconde. Ça peut être aussi cette présence de pouvoir s'identifier au groupe. C'est un groupe. Que ce soient des éducateurs des autistes ou des artistes, c'est un groupe, Avec ce public extraordinaire, ça tourne autour de l'univers

, C'est l'émerveillement en lien à la fraîcheur de l'enfance que l'on perd souvent

. Pour, Quand tu abandonnes ça, c'est grand. Quand je suis en stage, je dis souvent : « arrête de penser qu'il faut que tu réussisses ; qu'il faut que tu prouves quelque chose, mais fais ! Fais avec ta conviction, et arrête de penser le, moi je vais réussir à faire ça ou moi je risque de rater ça ». C'est aussi égocentrique d'arriver sur scène en ayant peur qu'en étant très sûr de soi. Je suis là, je suis au point zéro. Certes j'ai mis en pratique des choses mais je ne les trimbale pas au-dessus de ma tête

, En fait la présence c'est une forme d'humilité. Car si tu es juste sans avant et sans après, tu n'es pas grand-chose. Tu es juste là. Pour eux, ton nom ils s'en foutent. Ce n'est pas important

, Le vide peut être un moment d'apaisement face au plein

, Quand on évolue dans l'art, à un moment donné arrive la question : « pourquoi je fais ça ? À quoi ça rime ? » Et donc forcément on est obligé de se poser la question de la relation à l'autre. Et se dire que si je joue, c'est parce que j'aime jouer. Mais que j'aimerais que ça fasse du bien aux autres ; que les autres aiment, que ça leur fasse du bien. On a toujours cette relation à l'autre. Ça me fait penser à cet ami qui m'a dit : « j'ai vraiment beaucoup d'admiration pour les gens qui font des choses pour les autres ». Quand je fais de la musique, ce n'est pas que pour moi. Donc, L'art c'est une question d'humanité. L'art nous amène à regarder les choses différemment

, Art-thérapeute, artiste art-plastique, musique, poésie) Relation

, en tant art-thérapeute j'avais un cadre assez carré. Il y avait un temps de création, un temps de verbalisation. Ce cadre, à mes yeux, se construisait pour marquer la différence entre les ateliers d'art et les ateliers d'art-thérapie. Au fur et à mesure

, Mais comme je connais ma démarche dans la création, je l'ai explorée, donc je suis plus ouverte à d'autres façons d'explorer la création ; à celle des autres personnes. Le fait d'avoir une pratique et d'amener les autres personnes dans cette pratique-là entraîne une relation différente

, Je les ai explorés dans ma démarche personnelle, car ça m'aide, ça me fait du bien, ça m'apporte, ça m'ouvre à moi-même et c'est vers là que j'ai envie d'amener les personnes. La relation ainsi va être plus de l'échange, le partage

, en art-thérapie mais avec cette distanciation. C'est ce qui me travailler, mais de façon différente. C'est différent dans le rapport du travail sur soi mais c'est aussi différent dans la cure elle-même. C'est-à-dire qu'on est plus de l'ordre de développer des possibles, développer des potentiels. Etre du côté de la vie, du côté de la joie, se surprendre soi-même. Etre fière de soi. Trouver l'estime de soi. Ce n'est pas forcément quelque chose que l'on trouve dans un entretien infirmier. Alors oui, les personnes peuvent se dire : « il faut que je change, vivant. Alors bien-sûr, il y a cette forme d'écoute que l'on retrouve dans toutes les formes de thérapie, que l'on trouve aussi

, Aussi ce qui est différent c'est d'être témoin de quelque chose qui émerge, de me laisser me surprendre par l'autre. Par ce que cet autre peut se surprendre lui-même. Un rapport frontal dans un entretien va être plus de l'ordre d'une discussion. Ça va être plus pensé

L. Alors-que, Et de voir aussi comment les gens peuvent s'émerveiller d'eux-mêmes. Etre émus d'eux-mêmes. Cette question d'émotion esthétique qui va se dégager, là, et qui peut être vécue par le patient mais aussi par le thérapeute. Emu de l'émotion de l'autre mais aussi ému par la création de l'autre. Ça aussi c'est très différent. C'est une rencontre, il y a la question du faire mais aussi la question de l'objet créé

, Et ce qui naît, peut être l'oeuvre, la rencontre, la relation, ça peut être l'émotion, le style

, Il y a ce côté-là, toujours l'ambiance d'un atelier. Il y a des odeurs, des odeurs de peinture, de matériaux et puis il y a des bruits aussi faits par le groupe. Les pages qui se déchirent si on fait des collages, des scies, des limes si on fait de la sculpture. Tous ces bruits vont poser un rythme, une musique, un assemblement. Et tout ça entre les odeurs, les bruits, les sons, ça pose une énergie, une dynamique de vie, p.736

. Ergothérapeute, , p.812

. Art-thérapeute, , p.1083

. Artiste, , p.1007

. Artiste,

. Art-thérapeutes, Artistes, p.1168, 1557.

, Intolérance au changement, à la frustration 12. Activité sensori-motrice stéréotypée 13. Agitation, turbulence

. Mimique,

, N'essaie pas d'être propre (selles, urines)

, Activités corporelles particulières

, N'imite pas les gestes, la voix d'autrui 27

, Bien que je n'aie jamais imaginé écrire une autobiographie, je m'y engage sans aucune hésitation. Malgré tout, je me rends compte qu'il ne s'agit pas d

, Je suis née le 25 août 1961 à saint Maixent l'école dans les Deux Sèvres. Voilà comment pourrait commencer cette biographie en lien à l'art-thérapie

, Mais la vie nous joue des tours. Car au moment où, scrupuleusement et consciencieusement, je

, je réalise que ces souvenirs ne représentent pas grandchose s'ils ne sont pas reliés à un cheminement. Aussi, il me semble judicieux de retracer mon parcours en mettant l'accent sur mon propre rapport au monde, aux autres et à moi-même. De raconter mes rencontres, réactions, engagements. Sans oublier de parler de mes émotions, sentiments, doutes et joies. Il est évident qu'une telle démarche ne m'est pas anodine et qu'elle nécessite que je m'interroge sur mon vécu

, Regarder sa vie, tenter de la raconter, prendre du recul, bouscule bien des certitudes

. La, Sentir au plus profond de moi-même cette énergie vibrante de découverte, d'ouverture, de curiosité. Pouvoir toucher la « pâte humaine » tout comme je touche la terre, la pierre. Regarder la souffrance qui s'apaise, même un bref instant, les processus psychiques et créatifs qui s'installent, les matériaux qui se transforment. Goûter au plaisir de voir naître une émotion, une création

, Quel espace de recherche, d'investigation, de révélation !

, C'est un rapport avec la réalité des expériences, des rencontres, des mouvements, des transformations

, Nous y apprenons la nature et les animaux, mais aussi les relations humaines qu'elle appelle « les malades ». N'ayant pas les moyens de nous faire garder, ma soeur et moi, elle nous emmène avec-elle. C'est ainsi qu'à l'âge de huit ans, pour la première fois, j'entre dans un hôpital psychiatrique pour y faire la « fête ». Sont-ce les costumes somptueux de roi

, Leurs visages sombres, torturés, hagards s'illuminent dans leurs habits de soie et de velours

, Cette rencontre représente pour moi une véritable révélation. Ces gens m'attirent, tout impressionnants qu'ils sont. J'ai d'emblée très envie de les comprendre

, l'art, la culture, les spectacles, les concerts, la musique classique, les instruments. J'adore la

, Les chariots de traitements neuroleptiques à doses considérables, tout se mesure à l'échelle de mille goutes variant haldol, nozinan, largagtil. Puis les services de ces personnes qu'on nomme « les chroniques » empestant l'odeur de tabac gris. Les « fous » qu'on met à l'ouvrage, ceux qui font manger et qui lavent les plus dépendants. Les dortoirs de soixante lits, où les nuits glaciales se remplissent de plaintes, de râles et de pleurs. Aussi, les services pour ces personnes qu'on nomme « les grabataires » où la mort rôde au-dessus de ces lits serrés les uns contre les autres sans jamais prononcer son nom. Enfin, les bizutages pour nous, les futurs élèves comme pour nous formater vers le non pensé. Une psychiatrie de campagne où la plupart des agriculteurs, cloisonne ces personnes. J'ai alors connu un service « d'oligophrènes ». Camisolés à vie, attachés aux radiateurs la journée, ils mangent dans des assiettes en plastique qu

J. Naïve and . De-croyance-en-l'humain, il m'est fondamentalement impossible de m'adapter à un tel contexte professionnel. C'est, quelques années plus tard, que j'ai su que ces patients souffraient de troubles autistiques, de psychoses, de schizophrénie, de troubles de l'humeur, de démence, d'Alzheimer, etc. Même si j'ai une forte C'est dans ce lycée que je commence à m'intéresser à la musicothérapie. A l'écoute de l'enregistrement de ces enfants, je suis très émue. Suite à cette intense émotion esthétique

, A vingt-quatre ans, suite à cette année de quasi retraite et recueillement dans le fin fond pyrénéen, je m'installe à Paris ayant obtenu le concours à l'Institut de formation en soins infirmiers à l'hôpital Sainte-Anne. J'y commence alors mes études d

. Enfin, tout prend sens pour moi. La vie, la ville, la capitale et mes études qui correspondent à toujours en questionnement ma culture, tout en m'y reconnaissant pleinement

, Je ne sais pas pourquoi mais je suis toujours attirée par ce sentiment de me sentir étrangère, peut-être simplement parce que l'étrangeté m'attire. Me saisissant de toutes les opportunités

, Berceau de mon identité professionnelle j'ai mis du sens sur mon rapport à l'humain en général, à la tolérance, la présence et à la « téranga » (Wolof) signifiant l'accueil, l'hospitalité, la convivialité

, Avoir toujours le sentiment que la vie vaut la peine d'être vécue. Tenter sans relâche d'en tirer profit dans ma réflexion créative. Alors les couleurs mexicaines, les espaces amérindiens, la spiritualité indienne

, Celui propre à l'improvisation, l'expression de mes émotions. La liberté de créer autour de mon imaginaire, psychanalyse, philosophie de l'art et différentes références art-thérapeutiques ou sur les médiations thérapeutiques, J'alimente alors mes séances analytiques de mes modelages plutôt que de mes rêves et dévoile enfin ce que le violoncelle ne m'a pas permis d'exploiter : mon potentiel créatif

, Puis c'est dans un atelier modelage, déjà en place, au sein d'une maison d

, Je réalise que l'on peut accompagner ces personnes en faisant Puis j'enchaîne sur le ou les matériaux qui m'ont inspiré au départ. Le processus de création s'installe au fur et à mesure de mes gestes, de ma relation avec les matières. J'aborde l'infiniment petit et l'infiniment grand, Je découvre les personnes polyhandicapées au travers d'un atelier art-plastique (peinture, modelage, sculpture sur pierre)

, Chercher au fond de moi ce qu'il y a de plus paisible pour rencontrer ma propre esthétique

, Je dispose d'un atelier dans ces deux endroits. L'un solitaire, entouré de nature et de calme, l'autre artiste c'est me nourrir de l'autre, des anciens maîtres, de la nature, de la vie pour qu'émerge ma propre vision du monde. C'est reconnaître la valeur des matières si infimes soient-elles, des personnes si fragiles soient-elles. C'est souligner la, Actuellement j'organise ma vie à mi-temps dans l'Hérault puis dans la région parisienne

, Je participe donc à plusieurs formations dans la relation d'aide (Infirmiers, AMP, éducateurs) et également dans le cadre des formations continues

, J'interviens régulièrement lors de colloques organisés autour de l'art-thérapie avec différentes associations nationales et internationales (SFPE-AT, SIPE-AT

I. Irfat and P. 4. Profac, Je suis désolée que nous n'ayons pas de rencontres, pas d'échanges pour mener au mieux nos actions et faire en sorte que cette profession se rassemble, s'organise, se structure. Malgré mon insistance je n'ai jamais reçu un de faire, donc de bouger, vibrer, créer avec son corps. Que nous proposons de la danse, de la musique, du théâtre, de la sculpture, de la peinture etc. Notre corps en est le premier acteur, Je reçois depuis longtemps des étudiants en art-thérapie de différentes écoles

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C. Wiart, Expression picturale et psychopathologie, Editions Doin, 1967.

, VI.1.1 Personnes concernées : Soignants : Carole Truffet

C. De-santé-:-jean-pierre-evin and A. Recherche,

E. Universitaire,

, Autorise Sophie FARDET à enregistrer l'entretien de recherche auquel je participe de mon propre choix, Le : A : Signature : Autorisation film vidéo : Autorisation individuelle d'être filmé(e)

, Je soussigné(e) : Nom : ????????????????????????????????????????????? Prénom : ??????????????????????????????????????????? Adresse

, Dont le siège social est situé 12, rue de l'École de Médecine -75270 PARIS Cedex 06, Représentée par son Président, Monsieur Frédéric DARDEL, Ci-après dénommée l

C. Et and . De, Clermont de l'oise 2 rue finets 60607 Clermont de l'Oise Représenté par M. Jean-Philippe CATONNE en sa qualité de psychiatre responsable de l'unité de soin art-thérapeutique Ci-après dénommé

. Ci-après-dénommé-"le-doctorant,

L. Doctorant, Université Paris Descartes est accueilli les 24-25-26 novembre, 2014.

P. Fait-À, , vol.5, p.2014

, En trois exemplaires originaux Pour l