. Genre and .. .. Cinéma-en-france,

.. .. Finalités, Chapitre, vol.2

.. .. Le, 66 1.2 Le cinéma, une « preuve sociale »
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01102465

». .. Le-cinéma,

. Ce and .. .. Au-genre, Le cinéma, un espace de construction identitaire genrée, Chapitre, vol.3

. Le,

Q. Étude-de-la-filmographie-de, . Tarantino, and . .. Du-genre, Un cinéaste libre, conditions de production, un contexte particulier, Chapitre, vol.4

F. .. Masculinités, 84 2.1 La question du corps : les corps, la douleur, la mort

U. and ?. .. ,

.. .. Genre,

, 120 3.1. Séduction, désir, un cinéma de l'être et non pas de l'avoir

.. .. Le-couple,

.. .. La-famille,

, Maternité), épisode 24, saison 1 de la série américaine, ER (Emergency Room, en français Urgences), créée par Mickael Crichton, diffusée pour la première fois en France sur France 2 en, 1996.

, Grave Danger, part I and Part II, épisode en deux parties, saison 5 de la série américaine CSI : Crime Scene Investigation (en français Les experts), créée par Anthony E. Zuiker et diffusée en France à partir de, 2001.

, Sonachine (en français, Sonatine, mélodie mortelle), film japonais réalisé par Takeshi Kitano, 1995.

R. Desperado and . Rodriguez, , 1995.

, Girl 6, film américain réalisé par Spike Lee, 1996.

, Little Nicky, film américain réalisé par Steven Brill, 2000.

C. Jérôme, . Tarantino, and D. Paris, , p.126, 2009.

B. Roland, Image Musique Texte, p.102, 1977.

D. Christine, « Les loisirs à l'adolescence : une affaire sérieuse », Informations sociales, n°181, 1, pp.8-18, 2014.

C. Michel, P. M. Bruxelles, and . Éditions, Coll. Psychologie et Sciences Humaines, p.150, 1983.

L. Jean-marc and M. Mauss, Le cinéma et l'expérience du spectateur », Degrés, n°142, 2010.

S. Pierre and U. Objet-À-construire, Le Temps des médias, vol.3, p.17, 2004.

D. Francis, M. Jean-rené, T. Joël, and L. Multiplexes, Ministère de la Culture et de la Communication, 2000.

E. Emmanuel, Sociologie du cinéma et de ses publics, p.37, 2011.

E. Emmanuel, Sociologie du cinéma et de ses publics, p.39

H. David, « Reservoir Dogs, Digressions intérieures », findeséance.com, mis en ligne le 3 août, 2008.

. Ortoli-philippe and . Ibid, , p.32

U. Le-cinéma-des-années-reagan, ?. Modèle-hollywoodien, and G. Frédéric, Histoire et Cinéma, p.73, 2007.

. Ibid,

, Fifty Shades France.fr ou encore Saga Cinquante nuances

, Cela a été le cas par exemple pour la chaîne de cinémas Kinépolis qui promettait à ses spectatrices « une soirée 100% girly », le cinéma Le Grand Rex à Paris qui stipulait « Soirée uniquement dédiée aux filles majeures (interdit aux moins de -18 ans)» mais également le cinéma CGR de Lanester, le Majestic à Compiègne, et les cinémas de Carcassonne

H. Bonenfant-maude, «. Gaby, and . Expérience, , p.21

S. Geneviève, Gender Studies et études filmiques, p.71

, Données chiffrées issues du dossier L'évolution du public des salles de cinéma, p.13, 1993.

T. De-lauretis, Théorie Queer et Cultures populaires , Ibid., chapitre « La technologie du genre, pp.37-93

. De-lauretis and . Ibid, , p.41

, Top Gun, film d'action américain, réalisé par Tony Scott, 1986.

, Robocop, film d'action et de science fiction américain, réalisé par Paul Verhoeven, 1987.

F. Pascale, ». Le-héros-américain, and L. Reagan, Un modèle hollywoodien ?, Ibid, p.153

F. Pascale and . Ibid, , p.154

F. Pascale and . Ibid, , p.155

M. Jérôme and «. L'homme-extraordinaire-du-cinéma, Le cinéma des années Reagan. Un modèle hollywoodien ?, Ibid, p.182

D. Le-breton, Anthropologie du corps et modernité, p.244, 1990.

. Gauthier-brigitte, Histoire du cinéma américain, p.120, 2007.

, Interview de Quentin Tarantino par Serge Kaganski, publiée dans Les Inrocks 2, dossier spécial « Tarantino, le bad boy d'Hollywood, p.43, 2009.

B. Pierre, La domination masculine, p.96, 1998.

«. Vincendeau-ginette, CinémAction, n°67, vol.50, p.143, 1998.

, « Hard day at the office ?

Y. Knibiehler, Presses Universitaires de France, coll. Que sais-je ?, n°3539, 3 ième édition, mars 2012, p.23

«. Fabienne,

. Shut-up, !. Fatso, and . Say,

, It's unfornate what we find pleasure to the touch ans pleasing to the eye is seldom the same. » 668 « We 're in a lot of danger

N. Steve, Masculinity as Spectacle, vol.24, pp.2-17, 1983.

Y. Tasker, Spectacular Bodies : Gender, Genre and the Action Cinema, Routledge, p.18, 2012.

, « a contradictory set of images of female desirability, a sexualised female image, which emphasies physical strengthans stature, Tasker Yvonne, Ibid, p.14

P. Sylvie and J. Ford, Une figuration des territoires », La différence des sexes est-elle visible ? Les hommes et les femmes au cinéma, Sous la direction de Jacques Aumont, Conférences du Collège d'histoire de l'art cinématographique, p.223, 2000.

T. Maurice and . Le-physique-de-la-séduction, La différence des sexes est-elle visible ? Les hommes et les femmes au cinéma, p.242

, « I leave you alone with a bitch like Melanie, you're gonna be fuckin' that twenty minutes after I'm out the door... » 680 « Wanna fuck ?

, La scène débute sur l'arrivée de Beatrix chez Bill. Son katana bien en évidence sur son dos, elle s'apprête à entrer mais avant, elle s'arme également d'un gros revolver

. Moine-raphaëlle and . Ibid, , pp.49-51

M. Bertini, . Joseph, N. Ni-d'ève, and . Adam, Défaire la différence des sexes, p.59, 2009.

J. Bertini-marie, , p.60

L. Delphine, . Le, and . Érotique, de la libération sexuelle à la morale puritaine », Le cinéma des années Reagan. Un modèle hollywoodien ?, Ibid, p.148

C. Maxime, Q. Tarantino, and . Le, )féminisme. Politique du genre dans Boulevard de la mort», Nouvelles Questions Féministes, p.37

. Moine-raphaëlle and . Ibid, , p.101

!. Fall and . Don, t moove, darling! » à la petite ou encore «You're dead.. then die !» 723 « Tell mommy what you said ! Please

M. Fabienne, R. Jelena, and B. Kiddo, La mariée était en noir, alias la maman et le sabre du scorpion », Le héros était une femme, p.165

, Point Limite Zéro), road movie américain réalisé par Richard C. Sarafian, 1971.

«. Actually, Zoe, most girls wouldn't know « Vanishing Point » 746 « Excuse me, most girls ? What are you both ?» 747 « Oh

. Of-course and . Did, I'm a girl ! But I also watched car shit, too. » 749 « Vanishing Point, Dirty Mary Crazy Larry, Gone in 60 secondes -the real one, not that Angelina Jolie bullshit ! » 750 « You can get around the fact, that if I go down to the laundry room in my building at midnight enough times, I might get my ass raped. » 751 « Look, I don't know what futuristic Utopia you live in

, You can't get around the fact that people who carry guns tend to get shot more than people who don't. (?) There's other things you can carry other than a gun

, « Motherfucker try to rape me, I don't wanna give him a skin rash. I wanna shut that nigga down

«. Article and . Intime, Dictionnaire historique de la langue française, Alain Rey (sous la direction de), p.1045, 1992.

D. Jean-pierre and «. , intimité entre secrets et dévoilement », Cahiers de Psychologie Clinique, pp.60-61, 2009.

J. Yves, O. Bruno, and «. , Les sciences de l'information : savoirs et pouvoirs, Hermès, n°38, p.29, 2004.

V. André, « La vie privée entre protection et exhibition », Patrick Baudry, Claude Sorbets et André Vitalis, La vie privée à l'heure des médias, p.185, 2002.

E. Yannick and . Un-monde-de-verre, Facebook ou les paradoxes de la vie privée (sur) exposée », Terminal, Paris, L'harmattan, actes du colloque « Les libertés à l'épreuve de l'informatique, pp.65-84, 2011.

J. Gremlins and . Dante, , 1984.

, Highlander, film américano-britannique, réalisé par Russel Mulcahy, 1986.

L. Bleu, film français, réalisé par Luc Besson, 1998.

P. Almodovar,

, Les Ailes du désir (titre original : Der Himmel Über Berlin), film germano-français réalisé par Wim Wenders, 1987.

L. Nouveautés, Salle de cinéma toulousaine, ouverte en 1936 et fermée en 1999, située au 56 Boulevard Lazare Carnot à Toulouse ; c'était la troisième plus grande salle de la ville

S. Wilder and B. Wilder, , pp.1906-2002

, Certains l'aiment chaud (titre original, Some like it hot), film américain, réalisé par B, 1959.

, Assurance sur la mort (titre original, Double Indemnity), film américain réalisé par B, 1944.

, The Apartment), film américain réalisé par B, 1960.

, Sunset Boulevard), film noir américain, réalisé par B, 1950.

J. L. Mankievicz, , pp.1909-1993

W. Anderson, , 1969.

W. Allen, , 1935.

J. Gray, , 1969.

F. Coppola, réalisateur, producteur et scénariste américain, né en 1939 et Sofia Coppola, réalisatrice, actrice, scénariste et productrice américaine, 1971.

M. Scorsese, , p.1942

, Arnaud Desplechin, cinéaste français, né en, 1960.

J. Demy, , pp.1931-1990

, « Ce que j'attends d'un film, c'est qu'il me surprenne

A. Qu, » ou encore : « Après on a eu Canal et Canal passait beaucoup de films et je tombais dessus... » Mais, à côté de ces films qu'il regardait parce qu'il était devant la télévision à ce moment là

. L'histoire, Dans ses horizons d'attente, la surprise est le maître mot. Il s'agit d'être étonné par le récit dans ce que m'explique Adrien. A aucun moment, il ne fait réellement allusion à l'aspect formel du cinéma. « Moi, ce que j'aime dans un film, c'est être surpris.(...) Moi, ce que j'aime, c'est voilà être surpris, être pris dans l'histoire, pour moi, ce qui compte, c'est l'histoire

, Les 400 coups, film français réalisé par François Truffaut, 1959.

L. Mépris and J. Godard, , 1963.

, Sin City, film américain réalisé par Franck Miller et Robert Rodriguez avec une participation de Quentin Tarantino, 2005.

, The Simpsons Movie), long métrage d'animation américain, réalisé par David Silverman, 2007.

S. Todd and T. Burton, , vol.929, 2007.

L. Kids and . Clark, , 1995.

, Voir note n°912

, The Voyeur, série américaine réalisée par Richard Gabai, diffusée entre, 2000.

, The Shield (Just another Day), série américaine créée par Shawn Ryan, diffusée entre, 2002.

M. Friends, D. Kauffman, and . Crane,

M. Gondry, , 1963.

. «-l'idée-d'un-parcours, En réalité, ça ne semble pas l'embêter le moins du monde car il n'a aucun goût pour les films qu'il projette. « Je tiens l'image pour l'une des très grandes pollutions de notre époque ! » me dit-il. Lui essaie plutôt « d'avoir une vie propre entre guillemets, tu vois ! Pas propre au sens d'hygiénique... mais qui m'appartienne, si c'est un peu possible ! Alors tu vois, je suis bien conscient justement que c'est très difficile parce qu'on est des rats, je veux dire, on est serré par la lumière du truc quoi ! Et que même quand on est original, pas par rapport aux autres mais dans sa façon de penser, il me semble qu'on a une pensée originale où très rapidement, ou souvent avec le temps, on se rend compte que c'est très relatif. Et puis, il ne s'agit pas d'avoir une pensée originale à tous prix, pour avoir une pensée originale ! Il s'agit plutôt de suivre sa nature et j'ai pas envie de me forcer à rien ! » Il revendique donc, tout en l'explicitant, un droit à une pensée originale et à une culture qui ne soit pas marquée par l'abondance mais par le choix raisonné, une culture qui consiste à « plus intuitivement aller à sa propre rencontre à travers des rencontres qu'on n'a pas forcément calculées mais qui nous bougent quoi ! Et dont on ne comprend pas forcément comment elles nous bougent ni pourquoi elles nous bougent ! (?), je comprends que Jacques a des idées très précises sur ce qu'est la culture. Il m'explique que chez lui, il n'a ni la télévision, ni un ordinateur. Il n'utilise pas internet, sauf ponctuellement dans le cadre du travail

, Jacques a grandi dans une famille atypique car recomposée, ce qui était très rare dans les années 60

. Enfant, il regarde la télévision et il garde des souvenirs du Ciné-club de Claude-Jean Philippe 949

!. Voilà, !. Joplin, and R. C. , Mais le cinéma, en salle, c'est avec sa mère qu'il le découvre: « Bon, ça va te paraître incroyable tu vois mais le premier film que j'ai vu, j'avais six ans et c'était la Passion selon Saint Mathieu 951 de Pasolini ! » Puis adolescent, à Blois, où il grandit, il fréquente le cinéma Les Studios où il voit, accompagné par un curé, des films comme L'Exorciste 952 ou encore Orange Mécanique 953 : « Et dans les mêmes salles, la propagande, entre guillemets marxisante, C'est aussi à la télévision qu'il découvre les western : « J'ai adoré les westerns quand j'étais enfant ! » Il cite le nom du réalisateur Howard Hawks 950

, Le Ciné-club est une émission de télévision française consacrée au cinéma dit « classique », créée en 1971 par les historiens du cinéma Claude-Jean Philippe et Patrick Brion. Elle sera diffusée chaque dimanche soir puis chaque vendredi soir, en deuxième partie de soirée, 1971.

H. Hawks, , pp.1896-1977

, Évangile selon Saint Mathieu (titre original, Il Vangelo secondo Matteo), film italien de Pier Paolo Pasolini, 1964.

. L'exorciste, The Exorcist), film américain de William Friedkin, 1973.

, Orange mécanique (titre original, A Clockwork Orange), film britannique de Stanley Kubrick, 1971.

, While we are young, comédie dramatique américaine réalisée par Noah Baumbach, 2015.

, Il était une fois en Anatolie, film turc réalisé par Nuri Bilge Ceylan, 2011.

E. T. , film de science fiction américain réalisé par Steven Spielberg, 1982.

, Psychose (titre original, Psycho), film américain réalisé par Alfred Hitchcock, 1960.

, Voir note n°917

, Dead Poets Society), drame américain réalisé par Peter Weir, Le cercle des poètes disparus (titre original, 1989.

B. Cyrano-de, film français réalisé par Jean Paul Rappeneau, d'après la pièce d'Edmond Rostand, 1990.

. Dracula, horreur américain réalisé par Francis Ford Coppola, sorti en 1992, d'après le roman de Bram Stoker

L. Haine, , 1995.

, Télérama : magazine culturel français à parution hebdomadaire, fondé en 1947 par George Montaron

L. Masque and . La-plume, émission de radio de Radio France, diffusée sur France Inter depuis 1965 tous les dimanches soirs, consacrée soit à la critique des livres

, Coup de foudre à Notting Hill (titre original, Notting Hill), comédie romantique britannique réalisée par Roger Mitchell, 1999.

, Welcome Back, comédie romantique américaine, réalisée par Cameron Crowe, 2015.

C. Coco and . Française, , 2009.

, Une vie meilleure, drame français, réalisé par Cédric Khan, 2010.

, Transformers, film de science fiction américain, réalisé par Mickael Bay, 2007.

. Avengers, , 2012.

, The Tree of Life, drame américain, réalisé par Terrence Malick, 2011.

, Twelve years a slave, drame historique américain, réalisé par Steve Mac Queen, 2013.

, La Chute (titre original, Der Untergang), film historique allemand, réalisé par Oliver Hirschbiegel, 2004.

H. Potter, série de sept films américano-britanniques adaptée de la série littéraire du même nom, sortie entre, 2001.

, Voir note n°862

, Avatar, film américain de fantasy, réalisé par James Cameron, 2009.

, On les a tous vus ! » Elle cite avec un plaisir non dissimulé un film en particulier : « Un des premiers films qui m'a marquée et que ma mère m'a montré, pour le coup, là, c'est ma mère, c'est L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux 997 . Et celui-là, ça restera je pense l'indétrônable ! Je peux voir tous les films que je veux, c'est l'indétrônable ! Il me fait rire, il me fait pleurer, tout quoi ! » Elle a par contre été souvent au cinéma en salle avec sa grand-mère et sa cousine pendant les vacances : « Si tu veux, comme j'étais en vacances, tout le temps avec ma cousine, du coup, on allait toujours toutes les trois regarder des films au cinéma. C'était un peu la sortie pendant les vacances ! Du coup, c'est vrai que j'associe pas mal le cinéma à des périodes de ma vie qui sont importantes ! » Mais si elle se souvient des sorties, Elle regarde quand même quelques films avec sa mère mais surtout en DVD et uniquement les films qui parlent de chevaux parce que mère et fille partagent la même passion pour l'équitation : « Avec ma mère, si on va en voir, c'est que des films sur les chevaux, vol.994

, pas de cinéma ce qui ne facilitait pas les choses : « C'était pas la même chose qu'à Toulouse ! A Toulouse, tu vois, par exemple, un ado, même de douze ans, s'il veut sortir, il prend le métro ; ils sont vachement autonomes maintenant, les enfants ! Alors que nous, il fallait toujours attendre que notre père ou notre mère nous amène et c'est pas forcément évident ! C'est vrai que les seuls films que je voyais, c'est ceux qui étaient retransmis à la télévision donc déjà

, On avait une prof qui était dingue de cinéma ! » Ce sont ses études dans le supérieur qui ont accentué le processus : « C'est à partir de la fac que j'ai commencé à vraiment m'y intéresser ! (?) Par rapport au master, c'était Patrick, le prof qui nous avait fait découvrir Spike Lee 999 . J'ai pas pu tout voir parce que je suis partie sur d'autres trucs mais ça, j'aimais bien ! C'est aussi ce qui m'a donné ce goût d'aller plus loin, tu vois. D'aller plus loin dans le film. » Tout au long de son récit de vie, je note qu'elle répète de façon inconsciente mais insistante qu'elle a l'impression de devoir, avec le cinéma, répondre à une injonction culturelle. « Il faut, je dois » reviennent à maintes reprises dans son discours. Injonction universitaire : « Parce que la fac, vu que c'était communication, il te faut une culture générale de ouf et plus tu étends ton spectre de connaissances culturelles, mieux c'est en fait ! », injonctions amicales : « Tu vois, mon pote, lui, il y a des films à voir. Pour lui, si tu veux, avoir une culture cinématographique, t'as des films, il faut que tu les vois ! Et il m'a dit : Ce film, L'école semble avoir joué un rôle important dans sa culture cinématographique et dans sa découverte de certains films dont elle a un souvenir très précis : « Par exemple

, Danse avec lui, drame français, réalisé par Valérie Guignabodet, 2007.

D. Japeloup and . Français, , 2013.

, Pur Sang (titre original, Seabiscuit), film américain, réalisé par Gary Ross, 2003.

, War Horse), film américain, réalisé par Steven Spielberg, 2011.

, The Horse Whisperer), drame américain, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (titre original, 1998.

O. Twist, film réalisé par Roman Polanski d'après le roman éponyme de Charles Dickens et sorti en, 2005.

, Spike Lee, scénariste, réalisateur et producteur américain né en, 1957.

«. Ça and . Tarantino-!-c'est-un-cinéma-atypique-!-»-marlène-découvre-tarantino-avec-le-film-kill, Ce qu'elle va faire, chez elle, en DVD et elle ne l'aime pas du tout au départ : « La première fois, je n'ai pas du tout accroché et la deuxième, j'ai adoré ! » Elle explique ce changement d'opinion : « C'était des sabres, les trucs... je me suis dis : Ouh lala ! Trop peu pour moi ! Bon je n'avais pas assez d'ouverture d'esprit, je pense quand je le regardais. J'étais encore trop jeune (?) Je l'ai découvert je devais avoir douze ou treize ans ! » Cela semble se reproduire avec Reservoir Dogs : « La première fois, je me suis fait chier ! Je me suis endormie dessus et la deuxième fois, je suis rentrée, tu ne pouvais même plus me parler ! » Là, l'explication tient au genre du film : « C'était les trucs de gangsters et tout, Parce que ce n'est pas un truc qui m'attire ! » Ensuite elle semble avoir aimé les autres films plus facilement : « Inglourious, c'était pas pareil. Là, c'est une pote qui m'a dit : Tu as déjà vu Inglourious ? Et puis bon, vol.1

I. Basterds, » Elle a vu Django au cinéma « pour le sujet » qu'elle « a adoré ! Je l'ai vu trois fois et trois fois, j'ai appris des choses ! J'ai adoré ! C'est un film, il te fait rire et pleurer ! (...) Il me laisse sur le cul, ce film ! » et Jackie Brown juste avant l'entretien : « Jackie Brown, j'ai adoré ! » A contrario, elle dit ne pas avoir aimé Death Proof : « Il faut savoir que le film

. Mais, ;. Le-cinéma-de-tarantino, . Pour-moi, . Tarantino, and . Un-réalisateur-que-j'adore-!-j'adore-!-»-elle-explique-pourquoi-en-qualifiant-son-style-d'«-inclassable-!-c'est-vraiment-propre-À-lui, Et il est très soigné. Il est aussi atypique que ses films ! » Elle insiste aussi sur la capacité du réalisateur à traiter de l'être humain en général : « Tarantino, il a l'art et la manière de montrer tout de l'être humain en fait ! Il peut montrer autant la bonté, que la cruauté, que le vice, que la jalousie, la malhonnêteté. Il va tout montrer. Il montre vraiment tout, tout. » Elle souligne qu'elle apprécie le côté réaliste de ses films : « Il y a un côté très réaliste. Très, très réaliste. » et qui du coup, incite le spectateur à se projeter : « Tu ne peux pas parler de Tarantino sans parler de ta vie, de ce que tu ressens. Il y a toujours un truc dans le film qui va te toucher. » Marlène remarque notamment qu'une des thématiques que semble aborder la filmographie tarantinienne concerne les rapports homme/femme : « C'est que ce rapport homme/femme, Tarantino nous le montre

, Les Tontons Flingueurs, film français, réalisé par Georges Lautner, 1963. 1005 TLT : chaîne de télévision locale toulousaine créée en 1988. Elle a cessé d'émettre en juillet 2015 suite à d'importantes difficultés financières

, Un enfermement rassurant, comme dans un cocon protecteur, qui autorise du coup à « lâcher prise » comme Laurent le suggère mais qui par sa comparaison avec le ventre maternel montre combien cette expérience est précieuse et intime, ce qui explique sans doute le fait qu'il ne désire pas la partager avec d'autres et qui nécessite de sa part un certain nombre de conditions. Il fréquente en effet le cinéma en soirée et rarement en journée, la nuit favorisant vraisemblablement plus l'entrée dans cet univers clos dont il fait état. Laurent choisit aussi des moments où il se sent prêt à vivre cette expérience : « J'y vais lorsque je suis libre de pouvoir... je suis disponible pour recevoir, voilà ! (?) C'est comme avec la littérature d'ailleurs : si t'es trop encombré, tu peux pas recevoir, Il insiste sur la recherche du plaisir : « Là, maintenant

. Enfin, On ne va pas dire : oui mais non, normalement, ça devrait pas se passer comme ça ! Et donc lui, il va aller dans le détail du factuel alors que j'ai plus un regard d'ensemble par rapport à l'émotion que ça suscite. » Il cite en exemple le film qu'il était allé voir la veille : « Par exemple, moi, hier soir, je suis allé voir Le Labyrinthe II 1008 . Oui, parce que j'adore le cinéma spectacle en fait ! » Mais il nuance : « J'ai vu Le labyrinthe hier et je sais que je peux faire ça parce que je peux voir aussi des films comme ça. S'il y a divertissement, c'est parce qu'il y a aussi des films comme Le Prophète 1009 de Jacques Audiard. » Laurent consomme donc à la fois du cinéma grand public : « Je sais que j'aime aussi aller au cinéma pour voir du divertissement pur ! » et du cinéma d'arts et essais : « C'est des films qui m'accompagnent dans le questionnement, dans l'aspect sociologique mais aussi mystique. » Ceci dit, majoritairement, les films ou réalisateurs auxquels il fera allusion au cours de l'entretien seront plus liés au cinéma d, Il choisit donc les films pour les sensations qu'ils vont susciter. Laurent est particulièrement attaché au pacte fictionnel ce qu'il m'explique en se comparant avec un de ses amis, Emmanuel, dessinateur de presse : « Lui a un aspect très très journalistique, très factuel et donc forcément, on n'a pas le même avis puisque moi, je suis beaucoup plus dans la fiction

L. Labyrinthe, Maze Runner : The Scorch Trials), film de science fiction américain, réalisé par Wes Ball, La terre brûlée (titre original, 2015.

, Un Prophète, film français, réalisé par Jacques Audiard, 2009.

, Irrational Man), drame américain, réalisé par Woody Allen, L'homme irrationnel (titre original, 2015.

L. Procès, Je ne me rappelle plus avec quel film mais on voyait la maîtrise de savoir faire pleurer ou rire et ce talent-là. Il y avait comme un système qu'il avait instauré et je trouvais qu'il jouait trop avec le public, qu'il manipulait. (?) La limite, c'est ça dans le cinéma ! Le politique à moment donné n'a rien à faire dans le cinéma comme dans toutes les oeuvres sinon ça devient du discours et de la propagande ! » Quand il cite des réalisateurs comme Kubrick ou Lynch, c'est pour insister sur leur capacité à emmener le spectateur dans leur univers, The Trial), film germano-franco-italien, réalisé par Orson Welles, 1962. mais également des films français comme Dheepan 1012 de Jacques Audiard qu'il dit avoir beaucoup aimé, de Philippe Gandrieux ou encore de Leos Carax. Un ensemble assez hétéroclite comme il le mentionne quand il dit qu'il « pioche un peu dans tous les genres

, Déjà, ça, c'était assez magique ! Humphray Bogart, Laureen Bacal, tout ça... C'est ça ! Je crois que le premier plaisir, c'est ça ! Il y a ce côté cocooning qu'on retrouve ! » Étant d'une famille où il précise qu'« on allait peu au cinéma », il commence à découvrir le cinéma en salle à l'adolescence. Il y allait alors avec une bande d'amis du même âge. Il raconte : « J'avais des copains cinéphiles en fait. Donc on débattait à chaque fois. Oui, chaque fois, c'étaient de grands débats et on se retrouvait autour d'un verre après. » à l'opposé donc de ce qu'il aime faire maintenant. Il reconnaît qu'il a cependant gardé de cette période le goût de parler de cinéma avec certains de ses amis, C'est pas seulement l'aspect visuel et disons raconter une histoire, c'est aussi l'aspect sensitif

, la critique professionnelle. C'est parce que le dernier film de W. Allen avait de bonnes critiques justement qu'il est allé le voir : « Ça faisait longtemps que je n'étais pas allé voir un Woody Allen parce que j'étais pas trop surpris. Et là, j'avais envie parce que j

J. Dheepan and . Audiard, , 2015.

, les hommes essaient de conserver le pouvoir et de montrer que c'est eux qui ont le pouvoir en fait ! » La domination est un code fondamental car elle permet de cacher certaines craintes intrinsèques selon Laurent : « La plus grande peur des hommes c'est, je crois, l'homosexualité en fait ! Et encore récemment, je retrouve des groupes que je n'avais pas vus depuis une dizaine d'années et tout, ben, ils sont restés sur ce mode là. Ils vont se donner du « petit pd » et tout ça, tu vois. Entre eux, c'est une insulte amicale. Mais ça dit des choses et moi, quand j'entends ça, je me dis : c'est vraiment ses peurs à lui quoi ! » La masculinité passe par la domination et la lutte pour ne pas être dominé : « Ils évitent à quasi chaque seconde cette domination, les hommes ! Et c'est leur crainte finalement : se faire dominer ! » Une peur que Laurent analyse psychanalitiquement : « Je crois que tu te construits avec le phallus, une sorte de totem comme ça et si tu ne l'as pas, t'es considéré comme quelqu'un d'impuissant ! J'irai pas jusqu'à dire féminin mais disons, impuissant ! T'es pas intéressant ! » La prétérition est importante car elle met en avant le lien dont, Allusion au film Holy Motors, réalisé par Léos Carax, 2012. de la masculinité qui sont des codes sociaux : « Finalement on vit dans une société très très masculine. (?) C'est-à-dire que de toutes façons

!. «-c'est-plutôt-courageux-d'être-une-femme-maintenant, Est considéré comme féminin aussi le fait d'être plus honnête, moins dans un jeu de rôle : « J'ai l'impression que les femmes parlent plus d'elles mêmes, même en groupe ! » et surtout de ne pas être dans la compétition permanente. Il dit ainsi des quatre personnages féminins de Death Proof qu'elles lui rappellent les personnages de Reservoir Dogs mais « Elles parlent d'une anecdote où elles sont complices : une qui sans le vouloir vraiment la fait tomber et l'autre qui est tombée mais c'est plutôt amical. Il n'y a pas de rapport comme avec les hommes, pas à s'en remontrer, c'est juste les faits et puis on ne va pas avoir ce rapport de compétition ou de supériorité ». L'idée semble renforcée par le fait que les quatre filles quand elles ne sont pas d'accord, sont capables de discuter sans imposer leur point de vue aux autres : « Celle qui parle en premier, elle est intéressante parce que je trouve qu'elle est dans un côté beaucoup plus fédérateur, elle va faire circuler la parole (?) En tous cas, à partir du moment où l'autre, elle prend la parole en disant : j'ai une arme, l'autre essaye de modérer en disant qu'il y a d'autres choses mais elle voit qu'elle n'est pas écoutée donc elle va en rester là, pas montrer qu'il peut être faible, c'est qu'il considère que la faiblesse est du côté des émotions et la conclusion du syllogisme ainsi établi serait évidemment que les émotions sont de l'ordre de la féminité : « C'est montrer une part de féminité du coup, dans l'émotion, vol.1, p.38, 1992.

. Connell-raewyn and . Masculinités, Enjeux sociaux de l'hégémonie, Ibid, p.40

M. Marcel, Les techniques du corps, pp.365-386, 1983.

A. Vincent, N. Jacqueline, and S. Geneviève, Viviani Christian (sous la direction de), L'acteur de cinéma : approches plurielles, p.9, 2007.

C. Sophie and L. Beau-sexe, Femmes dans le monde et apparence physique, Kawa, coll. Miroirs et Perspectives, p.3, 2012.

C. Mona and . Beauté-fatale, Les nouveaux visages d'une aliénation féminine, p.148, 2015.

G. Rosella and . Beauté, Encyclopédie critique du Genre, sous la direction de Juliette Rennes, p.81, 2016.

R. Dictionnaire-le, , p.1554

G. Colette, . Pratique, . Pouvoir, and . De, Le discours de la Nature, Questions Féministes, n°3, p.7, 1978.

C. Loïc, Susciter la sympathie du spectateur : iconographie, intertextualité et horizon d'attente du costume dans Mondwest », CinémAction, n°144, Ibid, p.37

A. Dardigna, C. Par-bourdieu, and . Pierre, La domination masculine, Ibid, p.66

B. Pierre, La domination masculine, p.90

B. Pierre, La domination masculine, p.91

G. Rosella and . Beauté, Encyclopédie Critique du Genre, p.81

, Legouge Patricia, article « Plaisir sexuel, Encyclopédie Critique du Genre, p.461

D. Marie-laure, Homme/Femme : la part de la sexualité, p.86, 1049.

. Ibid, , p.116

, Parmi les extraits que nous avions choisis, plusieurs permettaient d'aborder la thématique des dominations dont on sait au moins depuis le « Black Feminism » qu'elles ne peuvent en aucun cas être réduites à l'unique domination masculine. Celle-ci était mise en jeu, selon notre lecture

M. Bertini, Femmes. Le pouvoir impossible, p.21, 2002.

C. Isabelle, « Pourquoi penser la sexualité pour penser le genre en sociologie ? », Cahiers du Genre, p.114, 2013.

B. Michel, Sociologie de la sexualité, 3 ième édition, p.122, 2013.

F. Bertini-marie-joseph, . Le-pouvoir-impossible, and . Ibid, , p.75

Z. Giovanna, ». Et-culture-visuelle, E. Critique-du-genre, and I. , Mais la question du Genre qui nous intéresse particulièrement se doit d'être pensée et articulée autour et avec d'autres notions telles que l'âge, l'ethnicité, la classe sociale ou encore la sexualité dans une démarche intersectionnelle qui permet d'appréhender la complexité des identités. « Les catégories comme le Genre, l'ethnicité, et la classe se co-construisent mutuellement et elles le font par des voies extrêmement diverses qui dépendent de facteurs sociaux, historiques et symboliques » 1058 Les extraits choisis offraient la possibilité d'étudier également tout un panel d'autres structures sociales qui entrent en jeu dans les processus de rapport de pouvoir et ce, p.553

, Adrien : « Ben c'est souvent comme ça ! Mets six hommes à une table et ça sera souvent ça, c'est sûr ! Il y a de la surenchère, il y a chacun qui a envie de montrer qu'il est dominant par rapport aux autres. » Pour Paul : « C'est juste des mecs en costards qui sont en train de discuter comme tu pourrais le faire à la machine à café, à ton boulot, ou autre part. » Quand nous leur avons demandé pourquoi, selon eux, il y avait toujours cette compétition dans un groupe d'hommes, leur réponse a été assez unanime : ils affirment que cet état d'esprit est une construction sociale. Paul l'exprime clairement : « C'est une construction. Et puis, tu sais que comme tu es identifié comme mec, même tes parents et la société derrière attendent que derrière, tu aies plus ou moins l'image du mec qui doit être acteur de sa vie. » Laurent confirme : « Ça rejoint une certaine forme de réalité. Il faut avoir du répondant. Quelqu'un qui n'a pas de répondant, c'est plus ou moins considéré comme quelqu'un de faible. Moi, je me suis construit avec ça. » On constate que nos participants ont incorporé une idée bien précise de la domination comme une part obligée de leur masculinité (« comme tu es identifié comme mec » dit Paul). Ils mettent en lumière comment l'entre-pairs permet cet apprentissage du « statut de dominant qui est l'essence du sentiment d'identité masculine » 1059 La virilité s'apprend. Ils voient donc dans la séquence de Reservoir Dogs une scène qui met en image un phénomène qu'ils semblent très bien connaître et qu'ils analysent de manière auto-réflexive comme étant lié à une construction sociale qui apparaît dès l'enfance -Paul parle de l'éducation-et se poursuit tout au long de la vie. Or « Les codes de la masculinité que chaque petit mâle intériorise consciemment et inconsciemment dès sa naissance, passent aussi par des fictions audiovisuelles depuis que le cinéma puis la télévision sont devenus une part dominante de la culture de masse, en particulier à travers des genres plus spécifiquement destinés au public masculin (action, aventure, policier, science-fiction) et des stars masculines qui fonctionnent comme des modèles. » 1060 ce que Jacques souligne quand il nous dit : « On voit bien que c, Le premier constat que nous pouvons faire est que l'ensemble de nos participants et participantes ont tous et toutes abordé et de façon systématique la thématique de la domination masculine. Ainsi, nos quatre participants masculins ont très vite repéré le phénomène de la domination entre les hommes mais ce qui plus intéressant encore, c'est qu'ils ont tous affirmé qu'ils retrouvaient dans l'extrait une situation qu'ils connaissaient. Laurent nous dit : « Moi, j'aime pas le phénomène de groupe. (?) Et surtout des groupes d'hommes ! Ça, je n'aime pas du tout les groupes d'hommes ! (?)

P. Baujke, « Categories like gender, ethnicity and class coconstruct each other, and they do so in myriad ways, dependent on social, « Narrative Accounts of Origins : A Blind Spot in the Intersectionnal Approach ? », European Journal of Women's Studies, vol.13, p.279, 2006.

. Badinter-elisabeth and . De, , p.129

. Sellier-geneviève and . Introduction, Genre en Séries : Cinéma, télévision, médias, p.1, 2016.

B. Elisabeth and . Xy, , p.129

, Entrée dans l'enseignement supérieur et manière d'étudier » par Valérie Erlich ainsi que « La scolarité des filles à l'échelle mondiale » par Christian Baudelot et Roger Establet, De nombreuses études sont disponibles sur ce thème. On pourra consulter par exemple les chapitres « Garçons et filles à l'école primaire et dans le secondaire » par Marie Duru-Bellat et Annette Jarlégan, «, pp.145-155, 2012.

. Idem, On pourra consulter par exemple les actes du colloque « Mixité, parité, genre : quels enjeux pour l'animation ? » (Gillet, Raibaud, 2006) ou encore les chapitres « La socialisation de genre par le sport » et « Socialisation de genre et pratiques culturelles » in Introduction aux études sur le Genre, Ibid, pp.159-163

, Pour une synthèse sur ce thème, on pourra consulter le chapitre 4 « Genre et travail » in Introduction aux études sur le Genre, pp.169-213

B. Thierry, est incarnée par un homme le condamne dangereusement à être assimilé au féminin or « Du point de vue de la masculinité hégémonique, l'identité gay est aisément assimilable à la féminité, La dialectique des rapports hommes-femmes, Ibid, p.13, 1073.

«. Dans-le, En plus il est rebeu et ? Donc déguisé, rebeu, ça faisait beaucoup pour une seule personne, tu vois ! », ce qu'il répète un peu plus loin : « Je pense que pour La Nuit Toulousaine, je pense que ça faisait trop qu'il soit arabe, grand, maquillé et tout ! C'était trop pour les gens ! ». Dans cet exemple, nous voyons comment la catégorie ethnique vient s'articuler et croiser celle du Genre. Les deux sont intrinsèquement interconnectés et participent à une, on te traite de toutes sortes de choses » d'Adrien se trouvent à n'en pas douter des insultes homophobes

, Il a semblé compliqué pour eux/elles de prendre en compte le registre de l'ethnicité ce qui peut s'expliquer notamment par le cadre sociétal dans lequel nous évoluons. La France est en effet un pays où l'esprit et l'idéal républicain ont tant à faire pour imposer la notion de « citoyen » renfermant symboliquement les principes de liberté, d'égalité et de fraternité entre tous et toutes qu'il lui est difficile de prendre en compte l'ethnicité différente de certains et certaines. « Nation, État-nation, République, Population, Citoyenneté sont reconnus dans la même entité. Cette conception paraît donc anti-ethnique mais, en fait, elle cache au contraire une identité ethnique très forte qui refuse les autres » 1075 Le passé colonialiste du pays fait que Français et Françaises s'accommodent difficilement, voire avec une certaine culpabilité, de la notion d'ethnicité 1076 . Nous évoluons dans un pays où l'ethnocentrisme universaliste fonctionne à plein et le concept de citoyenneté républicaine entraîne une certaine difficulté à penser la différence 1077 , ce qui rend le concept d'ethnicité illégitime dans ce cadre. De plus, celle-ci est vécue comme une forme de racisme. L'utilisation quasi-systématiquement par nos interviewé-e-s de l'adjectif « black » pour désigner les personnages joués par des acteurs ou des actrices afro-américain-e-s met en jeu les mêmes empêchements. Désigner quelqu'un par le terme de « noir » est vécu en France comme relevant du racisme ; la traduction américaine de l'adjectif vient euphémiser ce sentiment. Une de nos participantes Laureen a cependant répondu de façon un peu différente à notre question concernant le couple mixte formé par Ordell et Mélanie : « Non, ça ne me fait pas réagir. Moi, dans ma vie quotidienne, c'est pas quelque chose de rare donc quand je le vois au cinéma, ça ne me choque pas. » Le monde social dans lequel Laureen évolue fait donc qu'elle fréquente des couples mixtes et tend à normaliser leur existence. Ce qui peut dans ce cas expliquer que notre participante n'ait pas prêté attention à ce signe, Paul, « je ne crois pas que ce soit flagrant » Nathalie) ou la non prise en compte dans le discours des autres rapports sociaux comme l'âge ou la classe

, Connel Raewyn, «Masculinités. Enjeux sociaux de l'hégémonie, Ibid, p.76

C. Hill and P. , Black Feminist Thought : Knowledge, Consciousnes and the Politics of Empowerment, 2000.

C. Michel, C. Le-retour-de-l'ethnicité-?-», and . Du, Centre Hà, vol.32, p.3, 2003.

, Les débats récurrents autour des statistiques ethniques en France comme les discussions autour des discriminations positives viennent, entre autre, démontrer ce phénomène

, Presses Universitaires de France, coll. « Sociologie d'aujourd'hui, Max Weber et les relations ethniques, du refus du biologisme racial à l'État multinational, suivi de Le débat sur « race et société » au premier congrès de la Société allemande de sociologie, 1910.

C. Patrick, Le discours d'information médiatique. La construction du miroir social, Audiovisuel, Coll. Médias-Recherches, p.18, 1997.

M. Raphaëlle, Les Femmes d'action au cinéma, p.122

M. Raphaëlle, Les Femmes d'action au cinéma, p.88

,. Burch-noël and . Speak, De l'ambiguïté tendancielle du cinéma hollywoodien, vol.18, p.110, 2000.

,. Burch-noël and . Speak, De l'ambiguïté tendancielle du cinéma hollywoodien, p.114

M. Eric and . Le, Cultural Studies Anthologie, p.23

T. Yvonne and . Criminelles, Thelma et Louise et autres délinquantes », 20 ans de Théories Féministes sur le cinéma, CinémAction, Ibid, p.94

, Donc je ne dis pas tout ce que je fais. C'est pas un secret mais ce que tu vis, ce que tu fais et avec qui, ça te regarde. Les autres, ils n'ont pas forcément besoin de le savoir. » Mais il dit aussi : « C'est pas moi qui vais lancer le premier jet (sic) mais une fois que c'est parti, moi, ça ne me gène pas et je fais partie de l'échange ! » Il nous a d'abord semblé qu'il y avait une certaine contradiction dans l'ensemble de ces propos, comme si nos participants acceptaient de reconnaître qu'ils participaient parfois à des discussions sur la sexualité mais que dans le même temps, ils nuançaient leur implication. Notre position de chercheuse a pu, selon nous, jouer sur leur mise à distance de ces pratiques langagières masculines, certains de nos participants ont évoqué le fait qu'ils pouvaient assister à des conversations masculines sur la sexualité en des termes qu'euxmêmes jugent plus vulgaires encore que dans la scène de Reservoir Dogs visionnée avec eux. « J'ai entendu pire ! » dit Adrien

, Nous rappelons ces propos : « Je pense que c'est dans l'inconscient de beaucoup de gens, y compris moi d'ailleurs ! Derrière il y a toujours un peu cette image-là, latente, à cause du cinéma, de la pub ou de tout ce qu'on veut ou de nous-mêmes, de ce qu'on s'est mis dans la tête et c'est un truc, tu essayes de le refréner un peu parce que tu sais que derrière, c'est une image dégradante de la femme mais tu ne peux pas t'en empêcher ! Et c

E. Jean-pierre and «. , acte interprétatif dans la spirale du sens », Lire, voir, entendre, La réception des objets médiatiques, p.342

. Bertini-marie-joseph and . Le, Gender Turn, ardente obligation des sciences de l'information et de la communication françaises, vol.15, pp.162-163, 2009.

, Nous sommes bien consciente que « l'interaction avec l'enquêté intègre une multiplicité de symboliques à la fois sexuelles, statutaires et communautaires dont la confrontation n'est pas sans incidences sur la confiance établie entre le chercheur et son informateur, ainsi que sur la nature des informations échangées », mais nous avons eu affaire à des participants et des participantes dont les autres structures sociales étaient peu ou prou assez semblables aux nôtres. Si l'âge était un facteur de différence (pour rappel, la plus jeune était une participante de 24 ans et le plus âgé, un participant de 56 ans) de même que la classe sociale (de sans emploi à un statut d'ingénieur dans une grande entreprise d'informatique), notre ensemble est par contre composé d'individus blancs et de culture française, comme nous. Isoler la variable Genre au sein de l'entretien a donc été facilité par cet état de fait. Notre hypothèse d'une évidente complicité féminine a vu ses limites parce que « même favorable dans certains contextes, l'appartenance sexuelle ne garantit rien : la relation d'enquête se construit et se conquiert à l'aide d'éléments non exclusifs renvoyant notamment aux assignations de place. » 1095 Par contre, elle s'est révélée opérationnelle à d'autres moments. Ainsi lorsque Aude nous parle de son rejet de la famille traditionnelle et de son épanouissement en tant que femme depuis qu'elle s'est séparée du père de sa fille qu'elle a en garde partagée, elle s'est confiée d'autant plus facilement que nous lui avons fait part de notre propre situation familiale proche de la sienne

. Ainsi-l'-«-entre-soi-du-genre, 1096 ne garantit peut être pas tout mais il permet d'éprouver l'effet du Genre justement dans le cadre d'un entretien. « Il existe bien un ordre politique de l'enquête : la science a encore trop souvent un sexe. Les études qui osent l'écrire sont utiles. » 1097 Nous osons espérer que les nôtres le seront effectivement

C. Jean-claude, L. , P. , and L. Découverte, , p.15, 2007.

M. Anne and P. Catherine, Le sexe de l'enquête. Approches sociologiques et anthropologiques, p.83, 2014.

H. Françoise, . De-la-violence, P. Ii, and O. Jacob, , p.325, 1999.

M. Anne, P. Catherine, ». Le-terrain, and L. , Conclusion I : Objectifs et démarche 1.1. Objectifs : Non pas « trouver » mais « comprendre » 26 octobre 1994, le film Pulp Fiction sort sur les écrans français. Nous nous souvenons avec une étonnante précision de ce mercredi soir qui marque notre rencontre avec le cinéma de Quentin Tarantino. Rencontre quasi fortuite car nous ne connaissions pas le précédent film du cinéaste et c'est, attirée par la notoriété de la Palme d'Or gagnée cette année là par le film, que nous sommes allée le voir. Le moment fut décisif car il provoqua chez nous un intérêt qui ne s, p.72

C. and J. Brown, En effet, le personnage principal du film, cette femme d'un certain âge et afro-américaine nous apparaissait comme une exception dans le paysage du cinéma contemporain. A notre connaissance alors, seule la filmographie de Spike Lee avait donné des rôles importants à des actrices afro-américaines (que l'on pense aux films comme She's gotta have it en 1985 ou Do the right Thing en 1989) et nous pensons nous souvenir que nous ne connaissions alors guère que Whoopi Goldberg comme actrice afro-américaine, rendue célèbre par son rôle dans le film Ghost. Mais c'est Jackie Brown qui nous a fait prendre conscience d'une sous-représentation de ces femmes dans le cinéma américain. Cette prise de conscience a très vite été suivie d'un questionnement, tout à fait personnel, sur la raison de notre surprise. Pourquoi nous étonnions-nous de cette sous-représentation ? Quel écho cela avait-il sur notre propre vie pour que cela nous interpelle à ce point ? Ce film, comme ce sera également le cas par la suite, 1997.

, La problématique s'est affirmée comme ne relevant pas de l'esthétique du cinéma. C'est en entrant dans les films par la porte l'instrument premier de la recherche est le chercheur » 1100 comme l'écrit Alex Mucchielli. Il nous fallait rencontrer nos objets d'étude d'une manière scientifique et faire en sorte que ces analyses que nous avons effectuées soient aussi le moment d'engager une pensée réflexive. En effet, nous considérons qu'en Sciences Humaines et Sociales et particulièrement en Sciences de l'Information et de la Communication, une activité de recherche ne peut qu' « impliquer fondamentalement l'humanité du chercheur et ce, dès son amorce. » 1101 Nous avons eu la chance de pouvoir proposer un sujet de recherche qui n'est donc pas neutre. Il est issu de nos propres questionnements, de notre propre dialogue avec la filmographie de Quentin Tarantino. Il est chargé de notre histoire et de nos émotions qu'il nous paraissait illusoire d'imaginer gommer par le simple fait de nous inscrire dans un parcours de recherches universitaires, Nous pouvons aujourd'hui affirmer que ce que nous avons découvert alors, c'est que le cinéma, et plus exactement pour ce qui nous concerne, les films de Quentin Tarantino

. Du-cinéma-de-tarantino and . Surtout-d'une-spectatrice, Nous considérons avec Jean-Marc Leveratto que « La revendication par le chercheur d'une position de neutralité axiologique est contredite, en effet, par sa familiarité esthétique avec les films, sans lequel il ne pourrait tenir un discours informé et pertinent sur le cinéma. Il s'agit, en d'autres termes, pour le chercheur de se considérer soi-même comme un spectateur et de considérer le cinéma du point de vue du spectateur. Cette posture permet de ne pas réduire la richesse esthétique de l'expérience du spectateur à des considérations purement techniques (l'analyse du film) ou purement éthiques (la sociologie des publics) mais de prendre en compte la manière dont notre corps est affecté par l'action du film. » 1103 Ces positionnements, certes, médiatisent notre point de vue mais « le point de vue et la position sociale sont ce qui permet d'élaborer une connaissance sociologique (non pas bien que mais parce que la connaissance exprime toujours un point de vue) » 1104 . Ils le rendent surtout opérant en le confrontant à d'autres points de vue, Nous revendiquons la subjectivité des analyses que nous avons alors produites, considérant celle-ci comme une force dans nos analyses filmiques qui sont celles d'une chercheuse, 1105.

, Proposer les mêmes extraits à tous et toutes nous semblait être la démarche la plus adéquate pour effectuer ensuite des comparaisons, des recoupements ou mettre en lumière des différences entre les discours recueillis. Nous avons donc choisi les passages en fonction des grandes thématiques autour du Genre qu'ils proposaient selon notre propre angle de lecture. L'idée était de mettre en relation notre, Pour ce faire, nous avons décidé de nous inscrire dans une recherche qualitative qui nous a semblé la plus à même de nous permettre d'aller comme l'écrivent Eve Berger et Pierre Paillé « de l'implication à l'ex-plication, 1106.

, Mucchielli Alex « Les processus intellectuels fondamentaux sous-jacents aux techniques et méthodes qualitatives », Recherches Qualitatives, Hors Série, n°3, p.24, 2007.

C. Champagne-amélie and . Laurence, Les émotions en recherche : pourraient-elles nous permettre de mieux comprendre le monde social ? », Recherches Qualitatives, Hors-Série, n°20, p.85, 2016.

D. Marie-laure, Homme/Femme : la part de la sexualité, p.12

L. Jean-marc and «. De, étoile » à la « star ». L'acteur de cinéma et la naissance du film de qualité », L'acteur de cinéma : approches plurielles, ibid, p.57

G. Ludovic, « Position sociale, point de vue et connaissance sociologique : rapports sociaux de sexe et connaissance de ces rapports, vol.40, p.195, 2008.

B. Pierre, L. Monde, and I. , , p.9

P. Berger-eve and . Pierre, Écriture impliquée, écriture du Sensible, écriture analytique : de l'im-plication à l'explication », Recherches Qualitatives, p.68, 2011.

S. Anselm and C. Juliet, Les fondements de la recherche qualitative, p.108, 2004.

B. Balland-ludivine, V. Z. Clémentine, and . Sandra, Les ancrages sociaux de la réception, p.7, 2015.

B. Balland-ludivine, V. Z. Clémentine, and . Sandra, Les ancrages sociaux de la réception, p.13

. Savoie-zajc-lorraine, Comment peut-on construire un échantillonnage scientifiquement valide? », Recherches Qualitatives, Hors-Série, n°5, p.101, 2007.

D. Daniel and A. Propos, , p.15, 1992.

G. Christophe and R. David, Approaches to film and reception theory ; Cinéma et études de la réception, Études et panorama critique, p.11, 2012.

B. Laetitia and . Le-genre-de-la-réception, Stéréotypes de genre et fictions sérielles, vol.33, 2015.

«. Coulomb-gully-marlène and . Inoculer-le-genre, Le Genre et les SHS : une méthodologie traversière»

D. Richard and . Entretien, , vol.143, p.19

H. Donna and . Savoirs, Situés : La question de la science dans le féminisme et le privilège de la perspective partielle, 2004.

R. Christian, « Le traitement de l'incertitude dans la relation d'enquête ethnographique en sciences sociales, 2014.

, Archives Ouvertes HAL

B. Pierre, L. Misère-du-monde, and I. , , p.906

B. Pierre and L. Misère-du-monde, , p.904

O. De-sardan, La rigueur du qualitatif. Les contraintes empiriques de l'interprétation socioanthropologique, Ibid, p.104

C. Roger, ;. Cité-par-balland-ludivine, B. Clémentine, and S. Vera-zambrano, Les origines culturelles de la Révolution Française, vol.4, p.6, 1990.

T. De-lauretis, Théorie Queer et cultures populaires. De Foucault à Cronenberg, p.75

P. Emmanuel and . De, Espéranto visuel au texte filmique : remarques sur l'évolution de la notion de spectateur dans la théorie française du cinéma », Approaches to film and reception Theories, p.77

D. Daniel, . Avant-propos, ». Raconter-le-public, and I. Hermès, hors du discours filmique, c'est admettre que, quels que soient les modes d'appropriation d'un film, ils ne garantissent en rien leur réception effective, notamment quand on s'intéresse à la réception sous l'angle du Genre. Par contre, nous avons pu observer que même lorsque les cadres interprétatifs de nos participants et participantes diffèrent radicalement (Jacques qui déteste le cinéma de Quentin Tarantino et le cinéma hollywoodien dans son ensemble n'a bien entendu pas lu de la même façon les extraits proposés que Laure, par exemple, qui s'est d'emblée qualifiée comme une fan du réalisateur), le Genre a semblé être une structure sociale qui a fonctionné quand même dans l'interprétation (pour reprendre nos deux interviewé-e-s précédemment cité-e-s, ils ont tous deux lu de la même manière l'attitude des personnages masculins comme relevant d, p.19

, de même qu'ils « donnent à voir des grammaires de comportements, en ce sens qu'ils façonnent des mises en discours du social » 1128 et qu'ils « constituent des lieux de production de savoirs, d'injonctions, constitutifs de dispositifs de pouvoir, à la fois producteurs et régulateurs de pratiques » 1129 en terme de Genre, il n'est pas plus question de nier « l'instabilité des oeuvres de fiction quant au sens qui leur est attribué » 1130 C'est ce constant processus dialogique entre un film et des spectateurs/spectatrices ainsi que ses effets que nous avons tenté de comprendre par le biais des entretiens que nous avons menés. Dans cet effort de compréhension, le prisme du Genre s'est avéré signifiant, tant dans la performativité du Genre pour reprendre les termes de Judith Butler que dans la co-construction de sens effectuée par nos interviewé-e-s. Nous aurions pu pousser plus loin le registre de l'intersectionnalité. Les extraits que nous avons proposés permettaient d'aborder cette thématique mais peut être pas suffisamment, Ainsi, s'il n'est plus question de nier que « les discours médiatiques, en tant que scripts culturels, participent à la structuration et à la diffusion des modèles de référence » 1127

, parce que ce travail de thèse nous en a donné le goût tout simplement mais surtout parce que nous avons à coeur de compléter nos analyses, notamment sous l'angle de l'intersectionnalité. Sans qu'elle ait été exclue de notre travail (elle participe pleinement de nos analyses filmiques et elle a été abordée avec nos interviewé-e-s), il conviendrait de reprendre un travail qui pourrait par exemple se focaliser sur le long métrage Jackie Brown et en proposer des extraits qui permettraient à des participants et des participantes de se positionner plus avant sur cette thématique de l'intersectionnalité, Nous aimerions en effet poursuivre nos recherches. D'abord

, Un de nos participants, Jacques, a d'ailleurs ouvert une piste en ce sens lorsqu'il nous faisait remarquer : « C'est ça aussi, le cinéma américain ! C'est des gens qui sont à la pointe du marketing et donc le marketing, c'est le marketing : on a une cible et on met en oeuvre d'attraper la cible

D. Béatrice, Montañola Sandy et Olivesi Aurélie, « Assignation de genre dans les médias. Attentes, perturbations et reconfigurations », L'assignation de genre dans les médias, p.14, 2014.

D. Béatrice, Montañola Sandy et Olivesi Aurélie, « Assignation de genre dans les médias. Attentes, perturbations et reconfigurations , Ibid, p.14

D. Béatrice, Montañola Sandy et Olivesi Aurélie, « Assignation de genre dans les médias. Attentes, perturbations et reconfigurations , Ibid, p.14

E. Jean-pierre and «. , Nous aimerions approcher d'autres discours cinématographiques et notamment certains qui nous paraissent questionner le Genre de manière explicite (nous pensons aux films de Céline Sciamma en France ou à ceux de Xavier Dolan au Canada) et poursuivre l'étude des réceptions . Nous pensons que la collaboration avec d'autres chercheurs/chercheuses qui s'emparent comme nous de cette thématique à partir d'objets médiatiques différents (nous pensons là à Laetitia Biscarrat notamment qui s'intéresse à la réception genrée des séries télévisuelles par exemple 1136 ) serait une possibilité d'enrichir à la fois notre réflexion mais également d'en étendre la portée, Approaches to film and reception Theories, p.57

G. Blanchet-alain, P. Anne, and A. Colin, , vol.2, p.19, 2007.

G. André, , p.7, 2013.

G. Blanchet-alain, P. Anne, and A. Colin, , p.20

M. Dominique and «. Enquêté, De la « connaissance par corps » dans l'entretien sociologique », Genèses, n°35, p.134, 1999.

L. Marrec and J. , Les études de sciences : Pour une réflexivité institutionnelle, Éditions des Archives Contemporaines, p.103, 2010.

B. Laetitia, Le genre de la réception, Stéréotypes de genre et fictions sérielles, Ibid. Bibliographie I : Champs cinématographiques A : Ouvrages généralistes

, Ouvrages et chapitres d'ouvrages

A. Vincent and C. Pascal, Aumont Jacques, Marie Michel, Dictionnaire théorique et critique du cinéma (2 ième édition, Formes et obsessions du cinéma américain contemporain, 2003.

B. Pierre-jean and L. Cinéma, , 1989.

B. Anna-marie and H. , Cinéma et idéologie aux États-Unis, 2012.

B. Peter, . Hollywood, L. C. Paris, and C. Midi, Biskind Peter, Sexe, mensonges et Hollywood, 1993.

B. David, T. Kristin, D. Paris, and . Boeck-supérieur, Cieutat Michel, « Une décennie négligée », Le cinéma des années Reagan, un modèle hollywoodien ?, Chion Michel, L'écrit au cinéma, 1999.

C. Jean, J. Ford, L. Violence, . Loi, . Paris et al., Gimello-Mesplomb Frédéric (sous la direction de), Le cinéma des années Reagan, un modèle hollywoodien?, 1988.

C. Jarvie-ian, Towards a Sociology of the Cinema, International Library of Sociology, 1998.

J. Laurent and L. 'écran-post-moderne, Un cinéma de l'allusion et du feu d'artifice, 1997.

J. Laurent, P. , and A. Colin, Juiller Laurent, Analyser un film, de l'émotion à l'interprétation, 2011.

, Kracauer Siegfried, Theory of Film. The Redemption of Physical Reality, 1960.

J. Mac-dowell, Happy Endings in Hollywood Cinema : Cliché, Convention and the Final Couple, 2013.

M. Christian, P. Le-signifiant-imaginaire, and . Cinéma, , 1977.

M. Raphaëlle, L. , P. , and A. Colin, Moncilovic Jérôme, « L'homme extraordinaire du cinéma : Remarques sur l'oeuvre d'Arnold Schwarzenegger », Le cinéma des années Reagan. Un modèle hollywoodien ?, Histoire et Cinéma, 2007.

M. Edgar, Le cinéma ou l'homme imaginaire, 1956.

D. O. Selznick, . Cinéma, . Paris, . Ramsay, L. Pier-paolo et al., Truffaut François, Hitchcock/Truffaut ou Le cinéma selon Alfred Hitchcock, Leté Anne, Le cinéma, 1966.

R. Articles,

F. Baecque-antoine-de and . Thierry, « La cinéphilie ou l'invention d'une culture, Vingtième Siècle, revue d'Histoire, vol.46, pp.133-142, 1995.

B. Christian-marc, ». La-place-du-spectateur, and V. Siècle, , vol.46, pp.143-154, 1995.

C. Loïc, Susciter la sympathie du spectateur : iconographie, intertextualité et horizon d'attente du costume dans Mondwest », CinémAction, n°144, pp.33-39, 2012.

, Cieutat Michel (sous la direction de, Le film noir », CinémAction, n°68, pp.34-48, 1993.

, Crémieux Anne (sous la direction de), « Les minorités dans le cinéma américain, CinémAction, p.143, 2012.

C. Laurent and J. Laurent, Moine Raphaëlle (sous la direction de) « Pour une approche interdisciplinaire de la notion de situation cinématographique », Le cinéma en situation, expériences et usages du film, Théorème, p.15, 2012.

D. Jacques, « La représentation de la réalité économique et sociale au cinéma », Revue internationale de filmologie, pp.21-32, 1961.

E. Emmanuel and . De, Kracauer à Dark Vador, prises de vue sur le cinéma et les sciences sociales », Sociétés, n°96, pp.9-20, 2007.

A. Goldmann, Quelques problèmes de sociologie du cinéma, vol.8, pp.71-80, 1976.

H. Guy, Jullier Laurent, « Des nouvelles du style post-moderne », Positif, « 25 ans de sémiologie », CinémAction, n°58, pp.605-606, 1991.

.. .. Le-duc-jean and . Cinéma, Réal Michaud, Séquences, n°26, pp.8-9, 1961.

. Liandrat-guigues-suzanne and . Le-western, CinémAction, n°68, pp.18-26, 1993.

M. Christian and . Le, Real Michaud, « Cinéma, reflet de la société, vol.4, pp.8-9, 1961.

M. Raphaëlle and . Film, Le Français d'Aujourd'hui, vol.165, pp.9-16, 2009.

, Serceau Michel (sous la direction de), « Le panorama des genres au cinéma, p.68, 1993.

M. Sicard, « De la scène à l'écran », Les Cahiers de l'Idiologie, n°1, pp.59-71, 1996.

. Villella-fiona and . Circular, Narratives : highlights of Popular Cinema in the 90's », Sense of Cinema, CinémAction, vol.144, pp.14-18, 2000.

, Viviani Christian (sous la direction de), « Le costume, CinémAction, p.144, 2012.

, Dossiers, bulletins, études

D. Benoît, L. Jeunes, and . Le-cinéma,

D. Francis, M. Jean-rené, T. Joël, and L. Multiplexes, Ministère de la Culture et de la communication, 2000.

P. Cindy and D. Benoît, Landrieu Alice, L'évolution du public des salles de cinéma, 1993.

, Bulletin du département des études et de la propective du Ministère de la Culture et de la Communication, Développement Culturel, vol.135, 2000.

V. Dziga, Ciné-oeil, Manifeste du Kinok's, 1923.

, Statistiques sur la diffusion des spectacles, Centre National de la chanson, des variétés et du jazz, Chiffres de la diffusion France entière, 2013.

, Statistiques de la culture et de la communication, La Documentation Française, mars 2015. La géographie du cinéma, les dossiers du CNC, n°333, septembre 2015. Évolution des publics de salle de cinéma, Syndicat National de l'Édition, décembre 2014. Les nouveaux usages audiovisuels, 1993.

P. Thomas, « Négociations identitaires : le film noir français face aux bouleversements de la France d'après-guerre (1946-1960) ». Thèse de doctorat en Études Cinématographiques, sous la direction de Raphaëlle Moine, 2013.

, Ouvrages dont Tarantino est l'auteur

, Reservoir Dogs/True Romance, scénarios, trad. C. d'Ivoire, Pulp Fiction (avec Roger Avary), scénario, trad. C. d'Ivoire, pp.10-18, 1995.

J. Brown, .. C. Ivoire, and P. , Inglourious Basterds, scénario, pp.10-18, 1998.

, Ouvrages et chapitres d'ouvrages dont Tarantino est le sujet

B. Emmanuel, V. Nicolas, and Q. Tarantino, Un cinéma déchaîné, Nantes, Capricci/Les Prairies Ordinaires, Fils de pulp, 1998.

M. Fabienne and R. Jelena, « Beatrix Kiddo: la Mariée en noir alias la maman et le sabre du scorpion », Le héros était une femme, sous la direction de Loïse Bilat et Gianni Haver, pp.155-169

M. Alberto, Q. Tarantino, and G. Rome, Rolandeau Yannick, Quentin Tarantino ou le crépuscule de l'image, Corlet, 1998.

. Ayres-tomaz-eduardo, ». Présentation, and T. , Le postmodernisme, et après ? », 2010, vol.34, pp.5-14

A. Vincent and M. Carole, Quentin Tarantino et les femmes », critikat.com, 2009.

«. Baecque-de-antoine, Q. L'enthousiasme-désenchanté-de, and . Tarantino, Les Cahiers du Cinéma, n°523, pp.26-30, 1998.

B. Anne and . Why, Quentin Tarantino should be celebrated by women »», The Guardian, 2009.

B. Robert, Q. Tarantino, ». , and O. Cinéma, , vol.4721, 2010.

B. Samuel, Les films de guerre qui m'ont inspiré, 2009.

B. Emmanuel, U. Boulevard-de-la-mort, Q. Film-grindhouse-de, and . Tarantino, Les Cahiers du cinéma, vol.624, pp.10-11, 2007.

C. Maxime, Q. Tarantino, and . Le-post-modernisme, Nouvelles Questions Féministes, vol.1, pp.35-49, 2009.

C. Jérôme and . Quentin-le-fou, Les Cahiers du Cinéma, vol.556, pp.62-65, 2001.

D. Laurence, , pp.125-126, 2004.

,. Deschamps-stéphane and . Baby, Dossier spécial « Tarantino, le bad-boy d'Hollywood, Les Inrocks, vol.2, pp.76-80, 2009.

D. Thomas and . Homo-hetero-phony-graphy, on Quentin Tarantino's Pulp Fiction », Études anglaises, vol.61, pp.340-349, 2008.

E. Jean-pierre, ». Le, and . Réseaux, Ferenczi Aurélien, « Boulevard de la mort, Télérama, vol.18, 2000.

F. Aurélien, De quel droit Tarantino travestit-il l'Histoire? », Télérama, 2009.

H. David and Q. Tarantino, , 2008.

H. David, Reservoir Dogs, Digressions intérieures », findeséance.com, 2008.

L. Raphaël and ,. Basterds, , 2009.

L. Pallec-marand and C. , La vengeance des femmes de Quentin Tarantino, 2011.

L. Jean-marc and M. Mauss, Le cinéma et l'expérience du spectateur », Degrés, n°142, pp.1-17, 2010.

M. Daniel and . It, The New York Revue of Books, 2003.

M. Pierre, Télérama, vol.2, 2004.

O. Vincent, « Junk Fiction », Cahiers du Cinéma, n°485, 1994.

T. Dick and . Tarantino, L'art et les mauvaises manières. », Culture, magazine culturel en ligne de l'université de Liège, 2014.

Q. Wallaert-justine and . Tarantino, fétichiste? », suite101.fr

. Becker-josh and . Quentin, Interview : on the set of Reservoir Dogs, Beckerfilms.com, 1992.

B. Samuel, ». Tarantino, M. , and L. Magazine-du-monde, , pp.21-28, 2013.

F. Aurélien, Q. Tarantino, ». , and T. , , vol.3288, pp.6-14, 2013.

F. Brieux and Q. Tarantino, Sofilm, Hors série n°1, pp.28-38, 2016.

G. Charlotte, M. Thierry, «. Entretien-avec, and Q. Tarantino, Les Cahiers du cinéma, vol.646, pp.10-16, 2009.

G. Jacky and Q. Tarantino, Les Inrockuptibles, n°932, pp.36-44, 2013.

G. Jacky, T. ». Mystère, and V. Fair, , vol.31, pp.58-67, 2016.

K. Serge, Q. Entretien-avec, and . Tarantino, Autour des SIC et des études de réception A) Ouvrages et chapitres d'ouvrages, 1998.

A. Rith and H. Anne, Stéréotypes et clichés, 3 ième édition, 2011.

A. Chris and P. La-longue-traîne, Bastenier Albert, Qu'est-ce qu'une société ethnique ?, 1984.

B. Stéphane and W. Florence, Guide de l'entretien de terrain, Grands Repères, Guides, 2010.

N. Berthier, Bourdieu Pierre (sous la direction de), La misère du Monde, Les techniques d'enquête en sciences sociales, vol.128, 1993.

C. Daniel and P. Dominique, Charaudeau Patrick, Le discours d'information médiatique. La construction du miroir social, Les sens du public, publics politiques, publics médiatiques, 1997.

C. Patrick and M. Dominique, Dictionnaire d'analyse du discours, 2002.

C. Robert, Influence : Science and Practice. Boston, Pearson Éducation, Coll. Psychologie et Sciences Humaines, 1983.

D. Jean-pierre and W. Robert, Sociologie contemporaine, 1997.

D. Émile, . De, P. Paris, L. Umberto, and . Ouverte, Ethis Emmanuel, Les spectateurs du temps, Pour une sociologie de la réception du cinéma, vol.107, 1965.

E. Emmanuel, Gelly Christophe, Roche David (sous la direction de), Approaches to film and reception theory, Sociologie du cinéma et de ses publics, 2003.

, Cinéma et études de la réception, Études et panorama critique, 2012.

G. Gérard and I. Figures, , 1972.

G. Gérard, L. Palimpsestes, and . Degré, Tsikounas Myriam (sous la direction de), Lire, voir, entendre, La réception des objets médiatiques, Goffman Erving, Les cadres de l'expérience, 1974.

G. André, P. Techniques, and A. Colin, Hoggart Richard, La culture des pauvres, Études sur le style de vie des classes populaires en Angleterre (titre original, The Uses of Literacy, 1957.

I. Wolfgang and . De-lecture, , 1995.

J. Hans and R. , Kant Emmanuel, Observation sur le sentiment du beau et du sublime, traduit de l'Allemand par Hercule Peyer-Imhoff, JJ Lucet, p.1796, 1977.

K. Jean-claude, P. , and A. Colin, , 2007.

M. Mac-luhan, Understanding Media : The Extensions of Man. Cambridge, Lahire Bernard, Portraits sociologiques. Dispositions et variations individuelles, 1979.

L. Bernard, La culture des individus. Dissonances culturelles et distinction de soi, 2004.

L. Bernard, Les ressorts de l'action, 2011.

M. Armand and N. Erik, Introduction aux Cultural Studies, 2008.

M. Louis-marie and S. , Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, 1980.

A. Mucchielli, Dictionnaire des méthodes qualitatives en sciences humaines, 3 ième édition, 2009.

M. Alex and P. Pierre, L'analyse qualitative en sciences humaines et sociales, 2 ième édition, 2010.

O. Roger, C. Et-production-de-sens, P. , and A. Colin, Perraton Charles (sous la direction de), L'expérience d'aller au cinéma, Espace, cinéma et médiation , Cahiers du Gerse, n°5, Montréal, Penser les usages des technologies de l'information et de la communication aujourd'hui : enjeux -modèles -tendances, 1969.

W. Raymond, Culture et matérialisme, Paris, Les Prairies Ordinaires, coll. Penser, Croiser, 2009.

, L'entretien, l'expérience et la pratique, Sciences de la société, B) Revues A la recherche du public, Réception, télévision, médias, Hermès, vol.18, pp.11-12, 2000.

A. Laurence, !. Cinéphiles, and R. , , vol.99, pp.131-169, 2000.

A. Laurence, Culture de masse, expérience esthétique et communication, vol.68, pp.65-84, 1994.

A. Yves, « Pour une socio-politique de la réception, vol.157, pp.93-105, 2010.

R. Baribeau-colette and . Chantal, Quelles qualités essentielles la recherche qualitative requiertelle de la part du chercheur ? », Recherches Qualitatives, Hors-Série, n°12, pp.1-8, 2012.

B. Stéphane, usage de l'entretien en sciences sociales. Plaidoyer pour l'« entretien ethnographique », Politix, n°35, vol.9, pp.226-257, 1996.

B. Rosine, « La sollicitation du spectateur au cinéma », Passeurs d'images, 2011.

,. Besson-rémy and . Sorlin, Bosséno Christian-Marc, « La place du spectateur, Lectures, Les comptesrendus, pp.143-154, 1995.

B. Claude, . Le-message, and . Narratif, Communications, vol.4, pp.4-32, 1964.

B. André and «. L'écrivain, Les Écrits, n°110, pp.13-28, 2004.

. Burch-noël, De l'ambiguïté tendancielle du cinéma hollywoodien, Réseaux, n°99, vol.18, pp.99-130, 2000.

C. Champagne-amélie and . Laurence, Les émotions de recherches : pourraient-elles nous permettre de mieux comprendre le monde social ? », Recherches Qualitatives, Hors-Série, n°20, pp.83-99, 2016.

C. Sophie, F. Cécile, and M. Pascale, Les récits de vie : outils pour la compréhension et catalyseurs pour l'action », Interrogations, n°17, L'approche Biographique, 2014.

C. Paul, F. Arnaud, J. Entretien-avec, and . Passeron, Tracés. Revue de Sciences humaines, 2009.

D. Bernard, « Les études culturelles, une mutation démocratique des sciences humaines », Darras Bernard (sous la direction de), Études culturelles & Cultural Studies, MEI Médiation et information, n° 24/25, pp.1-3, 2006.

D. Yann and . Esquisse-d'une-sociologie-du-cinéma, Actes de la recherche en Sciences Sociales, pp.122-136, 2006.

D. Christine, « Les loisirs à l'adolescence : une affaire sérieuse », Informations sociales, n°181, 1, pp.8-18, 2014.

D. Jean-pierre and «. , intimité entre secrets et dévoilement », Cahiers de Psychologie Clinique, vol.38, pp.57-73, 2009.

E. Jean-pierre and . Le-film, Cinéma et réception, Réseaux, vol.18, pp.13-47, 2000.

E. Jean-pierre and O. Roger, Cinéma et réception, Introduction, Réseaux, vol.18, pp.9-10

E. Yannick and . Un-monde-de-verre, Facebook ou les paradoxes de la vie privée ( sur) exposée », Terminal, Paris, L'Harmattan, actes du colloque « Les libertés à l'épreuve de l'informatique, pp.108-109, 2011.

E. Emmanuel, . Ce, and . Le, Pour une sociologie de la réception des temps filmiques », Communication et langages, n°119, 1 er trimestre 1999, pp.39-54

F. Jean-michel, Le cinéma spectacle collectif menacé », Les Cahiers de Méthodologie, n°1, pp.127-135, 1996.

G. Christian, ». Les-désarrois-de-l'ethnographe, and L. Homme, , vol.37, pp.189-198

G. André, « Pour une approche narratologique intermédiale, Recherches en Communication, issue.11, pp.135-136, 1999.

G. Catherine, Du spectateur à l'intercateur ? », MédiaMorphoses, N°18, pp.68-73, 2006.

H. Stuart, /. Codage, and . Encodage, Cultural Sudies, Anthologie, Glevarec Hervé, Macé Eric, Maigret Eric (sous la direction de), pp.25-40, 1980.

H. Valérie, De l'incommunicable à l'intransmissible : la gestion du silence dans l'entretien de recherche », Recherches Qualitatives, Hors-Série, n°3, 2007.

J. Yves, O. Bruno, and «. , Les sciences de l'information : savoirs et pouvoirs, Hermès, n°38, pp.27-29, 2004.

J. Denis, . Le, and . Itinérant, son éthique de la rencontre et les critères de validation de sa production scientifique, Recherches Qualitatives, Hors-Série, n°1, 2005, Actes du Colloque Recherches Qualitative et Production de Savoirs, UQAM, pp.115-127, 2004.

K. Isabelle and . Hans-robert, Jauss et l'esthétique de la réception, 2011.

K. Laurent and . Le-cinéma-comme-on-le-parle-;-le-portique, Archives des Cahiers de la recherche, Cahier, vol.3, 2005.

L. Gustave and «. L'histoire-littéraire, École des Hautes Études Sociales, le 29 janvier 1904, publiée dans la Revue de Métaphysique et de morale, 1965.

L. Bernard, « La fabrication sociale d'un individu », entretien avec Bernard Lahire, mené par Nicolas Duvoux, La vie des Idées, revue en ligne rattachée à l'Institut du Monde Contemporain (Collège de France) et dirigée par Pierre Rosanvallon, 2009.

L. Jacques, Théorie de la communication et théorie de la réception, Réseaux, vol.12, pp.41-48, 1994.

P. Le-guern, « No matter what they do, they can never let you down

, Entre esthétique et politique : sociologie des fans, un bilan critique, Réseaux, vol.153, pp.19-54, 2009.

L. Marjorie, La posture du chercheur, un engagement individuel et sociétal », Recherches Qualitatives, Hors-Série, n°14, pp.15-28, 2013.

L. Jean-marc and M. Fabrice, Sociologie du cinéma et sociologie des pratiques culturelles », 20 ans de sociologie de l'art : bilan et perspectives, Le Quéau Pierre (sous la direction de), pp.115-128, 2007.

M. Eric, Des minorités visibles au néostéréotypes, 2007.

M. Gary, Visages de la postmodernité », Études Littéraires, vol.27, pp.113-137, 1994.

M. Danielo and . Qu, est-ce qu'une sociologie de l'individu moderne ? Pour quoi, pour qui, comment ? », Sociologie et sociétés, vol.41, pp.15-33, 2009.

M. Laurent and . Éthique, European Journal of Geography, 2005.

A. Mucchielli, Les processus intellectuels fondamentaux sous-jacents aux techniques et méthodes qualitatives », Recherches Qualitatives, Hors-Série, n°3, 2007.

O. Roger, « La question du public, Approche sémio-pragmatique, Réseaux n°99, pp.49-72, 2000.

O. Catherine, «. «-sacrée-mode!-»-», and T. , , vol.108, pp.153-158, 2008.

P. Jean-luc, Rinaudo Christian, « Le traitement de l'incertitude dans la relation d'enquête ethnographique en sciences sociales », Table Ronde « Incertitude et connaissances en SHS : production, diffusion, transfert, Ethnicisation, racisation, racialisation : une introduction », Faire Savoir, n°6, 2006.

R. Amanda, « Du portrait cinématographique documentaire au portait en sciences de l'information et de la communication, vol.92, pp.177-191, 2014.

. Savoie-zajc-lorraine, Comment construire un échantillonnage scientifiquement valide ? », Recherches Qualitatives, Actes du colloque Recherches Qualitatives : Les Questions de l'Heure, Hors-Série, n°5, pp.99-111, 2007.

. Sicard-monique and . De-la-scène-À-l'écran, Les Cahiers de Méthodologie, n°1, pp.59-71, 1996.

S. Pierre, ». Le-mirage-du-public, . Revue-d'histoire-moderne, and P. Contemporaine, Société d'Histoire moderne et contemporaine, n°39, janvier-mars 1992, pp.86-102

S. Pierre and U. Objet-À-construire, Temps des médias, n°3, pp.39-48, 2004.

S. Michel, « Un public ou des publics ? Un dilemme pour le secteur public de la télévision, Communications, vol.51, issue.1, pp.71-77, 1990.

V. Florian, « Partager l'intimité des publics : genre, sexualité et complicité hégémonique dans une enquête de réception, vol.92, pp.193-207, 2014.

, D) Dossiers, bulletins, études

, Les 10-14 ans et le cinéma, bulletin du département des études et de la prospective, Ministère de la Culture et de la Communication, p.89, 1991.

L. , , 2011.

, L'évolution du public des salles de cinéma, Les études du CNC, 2012.

T. Mémoires,

A. Rebecca, « Pourquoi lisent-ils ? Portraits de jeunes lecteurs de presse quotidienne nationale », thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, sous la direction de Marlène Coulomb-Gully et Pierre Molinier, 2012.

A. Anaïs, « Expositions de soi : journal intime et reconfiguration de l'intimité à l'heure d'internet », thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, sous la direction de Marlène Coulomb-Gully, 2013.

B. Elisabeth, Étude empirique de reportages et du discours des journalistes auteurs de ces documents », thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, sous la direction de Pierre Molinier, Pratiques journalistiques en télévision régionale, 2009.

C. Thibaud, « Les pratiques d'écoute musicales des adolescents en régime numérique », thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, sous la direction de Philippe Le Guern et Pierre Molinier, 2015.

D. Laurent, « Itinéraire de l'évaluation d'un film par le spectateur de cinéma : les chemins de la déception », thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, sous la direction de Emmanuel Ethis, 2013.

G. Muriel, « Séries télé : pour une approche communicationnelle d'un objet culturel médiatique », thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, sous la direction de Pierre Molinier et Marlène Coulomb-Gully, 2011.

M. Pierre, « Pour une microsociologie de la réception du DVD . Usages et herméneutique cinématographiques», Habilitation à Diriger des Recherches en Sciences de l'Information et de la Communication, sous la direction de Robert Boure, 2003.

R. Julie, « La médiation du manga en France : un lent processus de légitimation », thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, sous la direction de Pierre Molinier et Marlène Coulomb-Gully, 2011.

A. Françoise, Ciné-modèles, cinéma d'elles : situations de femmes dans le cinéma français, 1956.

, Aumont Jacques (sous la direction de), La différence des sexes est-elle visible ? Les hommes et les femmes au cinéma, 2000.

X. Y. Badinter-elisabeth, . De-l'identité-masculine, O. Paris, and . Jacob, Bereni Laure, Chauvin Sébastien, Jaunait Alexandre, Revillard Anne, Introduction aux Études sur le Genre, 1992.

. Bertini-marie-joseph, . Ni-d'ève, and . Adam, Bilar Loïse, Haver Gianni (sous la direction de), Le héros était une femme?, 2009.

B. Thierry, La dialectique des rapports hommes-femmes, 2001.

J. Bobo, The Color Purple : Black Women as Cultural Readers, 1988.

B. Pierre, ;. Paris, and A. Colin, Burch Noël, Sellier, Geneviève, La drôle de guerre des sexes du cinéma français, Sexualités féminines, une révolution télévisuelle, vol.483, 1930.

C. Delphine, Jeunes premiers et jeunes premières sur les écrans de l'Occupation, pp.1940-1944, 2014.

C. Mona and B. Fatale, Les nouveaux visages d'une aliénation féminine, 2015.

C. Isabelle, P. Sociologie-du-genre, and A. Colin, Black Feminist Thought : Knowledge, Consciousnes and the Politics of Empowerment, vol.128, 2000.

, Damian-Gaillard Béatrice, Montañola Sandy, Olivesi Aurélie, L'assignation de genre dans les médias, Coquillat Michelle, La poétique du Mâle, 1982.

D. Daniel, Selected Writings of Daniel Defoe, 1975.

T. De-lauretis, Alice Doesn't : Feminism, Semiotics, Cinema, 1984.

T. De-lauretis, Théories Queer et cultures populaires. De Foucault à Cronenberg, 2007.

D. Pierre-noël, Le sexe de l'enquête. Approches sociologiques et anthropologiques, Anne Monjarte et Catherine Pugeault (sous la direction de), 2014.

D. Marie-laure, Homme/Femme : la part de la sexualité, Rennes, 2007.

D. Elsa, . Sexe, P. Paris, and . Philosophies, Neveu Eric (sous la direction de), Boys don't cry ! Les coûts de la domination masculine, 2008.

D. Richard, Fauvet Pascale, « Le héros reaganien : l'expression du mythe du rêve américain, Le cinéma des années Reagan, 1990.

L. Fischer, Shot/contreshot : Film tradition and Women's cinema, 1989.

F. Michel, Histoire de la sexualité, 1976.

G. Christine, « Pourquoi réfléchir aux coûts de la domination masculine ? », in Boys don't cry ! Les coûts de la domination masculine, 2012.

H. Judith and /. Jack, Female masculinity, 1998.

H. Myriam and B. Babel, Spectatorship in American Silent Film, 1991.

H. Ruth and E. , « Sex-role pressures in the socialization of the male child, 1959.

H. Nathalie, Heinich Nathalie, Les ambivalences de l'émancipation féminine, États de femmes, L'identité féminine dans la fiction occidentale, Paris, Gallimard, 1992.

S. Kimmel-mickael, ;. Aronson-amy, and . Abc-clio, Men and Masculinity : A social, cultural and historical encyclopaedia, 2004.

Y. Knibiehler, Histoire des mères et de la maternité en Occident, 2012.

A. Kuhn, Women's Pictures : Feminism and Cinema, 1994.

D. Le-breton, Anthropologie du corps et modernité, 1990.

G. Le-gras, Le mythe Deneuve, une « star » française entre classicisme et modernité, Histoire et Cinéma, 2010.

M. Norma, African American Women and Sexuality in the Cinema, 2002.

L. Mathieu-nicle-claude, Catégorisation et idéologie du sexe, 1991.

M. Julie and A. , Histoire économique des femmes aux États-Unis, 1982.

M. Tania, The women who knew too much : Hitchcock and Feminism Theory, 1988.

M. Anne, Pugeault Catherine (sous la direction de), Le sexe de l'enquête. Approches sociologiques et anthropologiques, 2014.

M. Raphaëlle, Les femmes d'action au cinéma, 2002.

N. Erik, Gérer les coûts de la masculinité ? Inflations mythiques, enjeux pratiques

P. Constance, . Film, . Feminism, and M. Psychoanalysis, , 1989.

P. Sylvie and J. Ford, La différence des sexes est-elle visible ? Les hommes et les femmes au cinéma, Conférences du Collège d'histoire de l'art cinématographique, Aumont Jacques (sous la direction de), 1995.

R. Joan, La féminité en tant que mascarade », traduit en français dans Féminité Mascarade, pp.197-213, 1994.

R. Brigitte, Télévision et homosexualité. 10 ans de fictions françaises, 1995.

R. Brigitte and T. Carrie, Cinema and the Second Sex. Women's Filmmaking in France in the 1980's and 1990's, London, Continuum, 2001.

R. Brigitte and J. Audry, La femme à la caméra, 2014.

S. Victor and J. , Transforming Masculinities: Men, Cultures, Bodies, Power, Sex and Love, 2006.

S. Geneviève, Viennot Éliane (sous la direction de), Culture d'élite, culture de masse et différence des sexes, 2004.

S. Geneviève, La Nouvelle Vague : un cinéma au masculin singulier, CNRS éditions, 2005.

S. Jacques and L. , , 1956.

J. Stuart-mill, Subjection of women », in Woody Thomas, A History of Women's Education in the United States, vol.1, 1980.

Y. Tasker, Spectacular Bodies : Gender, Genre and the Action cinema, 1993.

T. Maurice and . Le-physique-de-la-séduction, La différence des sexes est-elle visible ? Les hommes et les femmes au cinéma, Aumont Jacques, 2000.

U. Yves and C. Pauline, Itinéraire d'une actrice éclectique, 2009.

V. Geneviève, J. Gabin, P. , and N. Université, Witting Monique, « One is not born a woman, The Lesbian and Gay Studies Reader, Abelove Henry, Barale Michèle-Aina et Halperin David (sous la direction de), pp.103-109, 1993.

V. Le-cinéma and . Ginette, Reynaud Bérénice (sous la direction de, CinémAction, n°67, Corlet/Télérama, 1993.

P. Le-machisme-À-l'écran and . Françoise, Nouvelles perspectives dans les Gender Studies, Diogène, Paris, Presses Universitaires de France, n°225, 2009. Figures féminines dans les industries culturelles contemporaines, Malbois Fabienne, Ricci Lempen Sylvia, Cossy Valérie, Parini Lorena (sous la direction de, Presses Universitaires du Mirail, n°83, 2011. Les séries américaines à l'épreuve du genre, Biscarrat Laetitia, Le Gras Gwenaëlle (sous la direction de), vol.28, 2008.

«. Le, Séquences, la revue de cinéma, n°10, pp.18-20, 1957.

A. Verena and D. Sonia, Cinéma et destins de femmes », vol.80, pp.147-159, 1986.

A. Madeleine, Bilge Sirma, « Théorisations féministes de l'intersectionnalité », Diogène, n°225, Cahiers du Genre, vol.38, issue.1, pp.70-88, 2005.

B. Laetitia, analyse des médias au prisme du genre : formation d'une épistémè », Revue française des Sciences de l'information et de la Communication, 3/2013, mis en ligne le 30 juillet, 2013.

B. Laetitia and . Le-genre-de-la-réception, Stéréotypes de genre et fictions sérielles, vol.33, 2015.

B. Sandra, F. Estelle, . Féminité, ». Vulnérabilité, and C. Vulnérables, Cahiers du Genre, vol.58, issue.1, pp.5-19, 2015.

. Bolla-corinne and . Cinéma, nouvelles images de la femme au cinéma, mythe ou réalité? », Intervention, N°5, pp.37-38, 1979.

, Boxer Marilyn, « Women's Studies aux États-Unis, trente ans de succès et de contestations, Clio, p.13, 2001.

B. Giuliana, « Promenade autour de la caverne de Platon », 20 ans de théories féministes sur le cinéma, CinémAction, n° 67, 1993.

C. Stanley, image de la femme dans le cinéma américain contemporain. Moments de Lettre d'une inconnue», Cités, n°9, vol.1, pp.173-177, 2002.

C. Loïc, Susciter la sympathie du spectateur : iconographie, intertextualité et horizon d'attente du costume dans Mondwest, p.144, 2012.

C. Michel, « Hollywood que la force ne soit pas avec elle! », Le machisme à l'écran, CinémAction, n° 99, 2001.

C. Isabelle, « Pourquoi penser la sexualité pour penser le genre en sociologie ?, Cahiers du Genre, vol.1, p.54, 2013.

C. Bruno, « Le meurtre de la femme et la construction de la masculinité dans Full Metal Jacket de Stanley Kubrick », Cadrage, Dossier « Le sexe et la guerre, 2002.

C. Marlène, « Les sciences de l'information et de la communication : une science Genderblind ? », Questions de communication, vol.15, pp.129-153, 2009.

«. Coulomb-gully-marlène and . Féminin, Masculin : question(s) pour les SIC », Questions de communication, p.17, 2010.

C. Marlène, Mâle ou normal ? Incarnation et masculinité(s) du couple HollandeSarkozy dans la campagne présidentielle de, 2012.

«. Coulomb-gully-marlène and . Inoculer-le-genre, Le Genre et les SHS : une méthodologie traversière », Revue française des sciences de l'information et de la communication, Crémieux Anne, « Tomboys, trans et Drag kings : la masculinité travestie et les limites de la Queer attitude», CinémAction, n° 143, vol.4, 2012.

C. Kimberlé, Mapping the margins : Intersectionality, Identity politics, and violence against women of color, vol.43, pp.51-82, 2005.

D. Kathy, Ce qui fait le succès d'une théorie féministe », Les Cahiers du CEDREF, vol.20, 2015.

D. Christine, M. Pascale, I. Clair, and R. Sandrine, Genre à la française ? », Sociologie

D. Mary-ann, « Film and the masquerade : Theorising the female spectator, vol.23, 1982.

D. Mary-ann and . Gilda, strip-tease épistémologique », 20 ans de théories féministes sur le cinéma, CinémAction, n°67, 1993.

D. Elsa and . De, usage épistémologique et politique des catégories de « sexe » et de « race » dans les études sur le genre, Cahiers du Genre, vol.39, pp.83-105, 2005.

D. Elsa, /. Homme, and . Femme, Des technologies de genre à la géopolitique des corps, Critique, pp.16-24, 2011.

D. Elsa and . Le-coeur-de-la-révolte, Tous les jeunes de banlieue sont des hommes, toutes les femmes sont, amoureuses », Mouvements, n°83, pp.35-41, 2015.

D. Jean and . Couple, La différence des sexes est-elle visible ?, pp.325-343, 2000.

D. Thomas, « Homo-hetero-phony-graphy: on Quentin Tarantino's Pulp Fiction », Études anglaises, n°68, 2003.

D. Richard and . Don, t look now : The male pin-up », Screen, pp.61-73, 1982.

E. Éliane and . Les, Women's Studies aux États-Unis, Le féminisme et l'université, Transatlantica, 2003.

L. Fougeyrollas-schwebel-dominique and . Éléonore, Varikas Eléani, « Introduction, Cahiers du Genre, vol.39, pp.5-12, 2005.

F. Geneviève, . Le-gender, and . Mainstreaming, , vol.44, pp.17-26, 2008.

G. Delphine, « Les sciences et la construction des identités sexuées, Annales, pp.649-673, 2006.

G. Ludovic, « Position sociale, point de vue et connaissance sociologique : rapports sociaux de sexe et connaissance de ces rapports, Sociologie et sociétés, vol.40, pp.181-198, 2008.

G. Linda, « What's New in Women's History », Feminist Studies/Critical Studies, Teresa de Lauretis (sous la direction de), 1986.

G. Colette, Pratique du pouvoir et idée de Nature (1) L'appropriation des femmes », Questions Féministes, n°2, pp.5-30, 1978.

G. Colette, « Pratique du pouvoir et idée de nature (2) Le discours de la nature, Questions Féministes, n°3, pp.5-28, 1978.

H. Donna and . Savoirs, Situés : La question de la science dans le féminisme et le privilège de la perspective partielle », traduit par Vincent Bonnet, politique.uqam.ca, mis en ligne le 16 janvier, 2004.

H. Collins and P. , Images de la femme noire dans l'Amérique contemporaine, vol.8, pp.41-63, 2011.

J. Stevi, « Récents débats sur l'hétérosexualité. Une approche féministe matérialiste, Nouvelles Questions féministes, vol.17, p.14, 1996.

J. Stevi, « Pourquoi un féminisme matérialiste est (encore) possible et nécessaire », Nouvelles Questions féministes, vol.28, 2009.

J. Irène and J. Butler, Cahiers du genre, vol.44, pp.205-228, 2008.

J. Lawrence, «. L'essentialisme, and . Le-problème, des politiques d'identité, vol.58, 2004.

K. Marianne, Une hypermasculinité vulnérable : le paradoxe du héros blanc face à la crise des autorités et la trahison des élites, Le cinéma des années Reagan, 2007.

K. Anne and . Le, Nouvelles Questions féministes, vol.29, 2010.

K. Annette, « Hollywood et les women's films », 20 ans de théories féministes sur le cinéma, CinémAction, n°67, pp.53-59

L. Vanessa, « Les stéréotypes sexués relatifs à la pratique des activités physiques et sportives chez les adolescents français et leurs conséquences discriminatoires, Bulletin de Psychologie, vol.499, pp.15-28, 2009.

L. Éléonore and M. Pascale, , pp.84-88, 2009.

L. Julia, . Céline, and . Julie-en-bateau, 20 ans de théories féministes sur le cinéma, CinémAction, n° 67, pp.121-128

M. Eric, « Ce que les normes de genre font aux corps / Ce que les corps trans font aux normes de genre, vol.1, pp.497-515, 2004.

, Mingant Nolwenn, « Institutrices et prostituées : les femmes dans le western classique hollywoodien, vol.143, pp.141-148

M. Tania, « Les femmes qui en savaient trop, un nouveau regard sur Hitchcock », 20 ans de théories féministes sur le cinéma, CinémAction, n°67, pp.106-113

M. Pascale, . Virilité, G. Travail, and . Sociétés, , vol.3, pp.25-44, 2000.

M. Pascale, « Pénis de tête ou comment la masculinité devient sublime aux filles, Cahiers du Genre, vol.45, pp.153-176, 2008.

M. Laura, « Visual Pleasure and narrative cinema », traduit par G. Hardy, Revue Débordement, mars, 2012.

N. Jacqueline, « Mise en scène de ménage », La différence des sexes est-elle visible, pp.371-393

N. Delphine, S. Eric, and C. Guillaumin, La race, le sexe et les vertus de l'analogie, Cahiers du Genre, vol.48, pp.193-214, 2010.

N. Steve, Masculinity as Spectacle, vol.24, pp.2-17, 1983.

P. Constance and . Féminisme, théorie du cinéma et machine célibataire», CinémAction, vol.67, pp.29-34, 1993.

P. Christine, « Questions de différences », Multitudes, numéro Spécial « Féminismes au présent, 1993.

P. Alexander, « Aspect de la relation homme/femme dans le cinéma américain classique », iletaitunefoislecinéma, chronique n°1682

P. Baujke and . Narrative, Accounts of Origins : A Blind Spot in the Intersectionnal Approach ?, European Journal of Women's Studies, vol.13, issue.3, 2006.

R. Nicola, «. Everyman, and . No-man, white, heterosexual masculinity in contemporary serial killer movies, Jump Cut : A Review of Contemporary Media, vol.49, 2007.

R. Julien, « Les seventies : le rêve d'une Hollywood multi-ethnique », Les minorités dans le cinéma américain, CinémAction, n° 143, pp.44-51

R. Bérénice, Les nuits de la pleine lune : comment représenter l'impasse sexuelle ? », CinémAction, n°67, pp.51-53, 1998.

R. Kate and . Au, delà du sexe : le projet utopique de Monique Witting, Journal des anthropologues, pp.71-97, 2011.

R. Brigitte, B. Noël, and S. Geneviève, La Drôle de guerre des sexes du cinéma français : 1930-1956», Clio. Histoire? femmes et sociétés, 1998.

R. Annie, . Harrus-révidi-gisèle, ». Avant-propos, and C. Psy, , 2011.

W. Scott-joan and . Le-genre, une catégorie d'analyse toujours utile ? », Diogène, vol.225, pp.5-14, 2009.

. Sellier-geneviève, ». Images-de-la-femme-dans-le-cinéma-de-la-nouvelle-vague, C. Femme, and H. Genre, , 1999.

R. Sellier-geneviève, . Brigitte, . Cinéma, and F. Genre-en, Histoire, 1999.

S. Geneviève, Gender Studies et études filmiques, vol.38, pp.63-85, 2005.

S. Geneviève, Gender Studies et études filmiques : avancées et résistances françaises », Diogène, n°225, pp.126-138, 2009.

S. Geneviève, « Un tableau contrasté des études de genre sur le cinéma en France », Labrys, 2014.

. Sellier-geneviève and . Introduction, Genre en Séries : Cinéma, télévision, médias, Masculinités imag(in)ées1, 2016.

, Shor Noamie, « Cet essentialisme qui n'(en) est pas un », Multitudes, numéro spécial « Féminismes au présent, 1993.

S. Jackie, Desperatly Seeking Difference, vol.28, pp.48-61, 1987.

P. Schwartz, « Women's studies, gender studies, le contexte américain, Revue 20 ième siècle, n°3, pp.15-20, 2002.

T. Yvonne and . Criminelles, Thelma et Louise et autres délinquantes », 20 ans de théories féministes sur le cinéma, pp.92-97, 1993.

«. Vincendeau-ginette, BB dans les années 50 », 20 ans de théories féministes sur le cinéma, CinémAction, n°67, pp.141-147, 1998.

. D)-mémoires,

C. Évelyne, Les stars et la cinéphilie dans la culture cinématographique espagnole au début du XXe siècle : le cas Garbo. », thèse en Études Hispaniques, sous la direction de Nancy Berthier, 2014.

D. Mehdi and . Dans-le-cinéma-de-david-lean, du Pont de la Rivière Kwaï à La Route des Indes -1957-1984 », thèse en Arts, sous la direction de Giusy Pisano, 2012.

F. Pascale and . Le-film-d'horreur-hollywoodien-au-féminin, une étude du genre et de ses personnages principaux féminins à partir des années 1970 », thèse en Études Cinématographiques, sous la direction de Raphaëlle Moine, 2011.

F. Hélène, ) », thèse en Histoire, sous la direction de Pascal Ory et Geneviève Sellier, Construction et déconstruction des rapports sociaux de sexe dans les films français à succès, 1968.

K. Taline, « Les figures de la femme moderne dans les feuilletons de la télévision française (1963-1973) », thèse en Communication, Arts et Spectacles, sous la direction de Geneviève Sellier, 2011.

P. Fanny, Les femmes criminelles dans le film noir américain de 1940 à 1960. », mémoire de Master en Histoire Contemporaine, sous la direction de Frédéric Chauveau, 2007.

U. Yves, S. Les-actrices-de, and . Guitry, IV : Autres Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d'Alain Rey, éd, en Études Cinématographiques et Audiovisuelles, sous la direction de Raphaëlle Moine, 1992.

D. Robert, P. , and É. L. Robert, A Clockwork Orange (en français, Orange Mécanique), film britannique, réalisé par Stanley Kubrick, 1971. A Few Good Men, film américain, réalisé par Rob Rainer, 1992. A Woman (en français, Mam'zelle Charlot), Le Japon : des Samouraïs à Fukushima, Paris, Fayard/Pluriel, 1915.

, Alien, film de science fiction américain, réalisé par Ridley Scott, 1979 ; il sera suivi de cinq autres volumes, Aliens, en 1986, Alien 3, en 1992, Alien Resurrection en 1997, Prometheus, en 2012 et Alien Covenant en 2017 qui forment la série « Alien

J. Avatar and . Cameron, Barton Fink, film américano-britannique, réalisé par Ethan et Joël Coen, 1991. Bodyguard, film américain réalisé par Mick Jackson, 1992. Bridget Jones's Diary (en français, Le journal de Bridget Jones, 2001.

P. Bullitt and . Yates, Die Hard, série de cinq films d'action américains, sortis entre 1988 pour le premier opus (Piège de Cristal, Die Hard 1 pour le titre originel) et, 1969.

D. Mary, C. Larry-;-larry-le-dingue, M. , and L. Garce, Double Indemnity (en français, Assurance sur la mort), film américain réalisé par B. Wilder, 1944. Dracula, film d'horreur américain, réalisé par Francis Ford Coppola, film américain réalisé par John Hough, 1974.

E. Wood and ;. E. Burton, Fast and Furious, série composée de huit films d'action américains dont le premier est sorti en 2001 et le dernier en 2017 ; deux nouveaux opus sont déjà annoncés Fifty Shades of Grey (en français, Cinquante nuances de Grey), film américain réalisé par San Taylor-Wood, 2015. First Blood (en français, Rambo I), film d'action américain réalisé par Ted Kotcheff, sorti en 1982 et qui sera suivi de trois autres opus, First Blood Part II, 1982.

. Goldfinger, J. De, and . Bond, Gone in 60 seconds (en français, 60 secondes chrono), film d'action américain réalisé par H.B Halicki, sorti en 1974 et dont un remake a été réalisé par Dominic Sena en, 1964.

J. Gremlins and . Dante, Harry Potter, série de sept films américano-britanniques adaptée de la série littéraire du même nom, sortis entre, 1984.

. Highlander and . Mulcahy, Hunger Games, trilogie cinématographique de science fiction américaine, 1986.

A. Was and . Bride, Jurassic World, film américain, réalisé par Colin Trevorrow, 2015. Kids, drame américain, réalisé par Larry Clark, 1995. Maze Runner, The Scorch Trials, 1945.

N. Angel, Pretty in Pink (en français, Rose bonbon), comédie dramatique américaine, réalisée par Howard Deutch, 1986. Pride, comédie dramatique britannique, réalisée par Matthew Warchus, 2014. PS I Love You, film de romance américain, réalisé par Richard LaGravenese, Coup de foudre à Notting Hill), comédie romantique britannique réalisée par Roger Michell, 1970.

. Seabiscuit, Sin City, film américain réalisé par Franck Miller et Robert Rodriguez avec une participation de Quentin Tarantino, Pur Sang), film américain, réalisé par Gary Ross, 1929.

, Boulevard du crépuscule), film noir américain, réalisé par Billy Wilder, 1950. Star Wars (en français, La Guerre des Étoiles), trilogie américaine de science fiction réalisée par George Lucas, sortie entre, Some Like It Hot (en français, Certains l'aiment chaud), film américain, réalisé par Billy Wilder, 1959.

, Welcome Back, comédie romantique américaine, réalisée par Cameron Crowe, 2015.

, Or si le vol de la bijouterie s'est mal déroulé, les truands supposent vite que c'est parce que l'un d'entre eux est un traître qui les a dénoncés à la police. L'intrigue du film tourne autour de la suspicion qui va toucher tous les personnages alors même que nous, spectateurs

, Particularités du film Nous sommes dans le genre du film de gangsters mais celui-ci présente plusieurs particularités. La première est sans doute une réécriture du genre puisque nous sommes dans un film noir avec ses invariants, les gangsters, les armes, une dose de violence

A. , Une deuxième particularité est justement l'excès de dialogue, pourrait-on dire, puisque le film comporte très peu de scènes d'action mais de nombreuses scènes dans lesquelles la parole vient remplacer l'action. Tim Roth, un des acteurs du film, dit d'ailleurs : « Le plus dur, c'était «le parler»» 1139 . Troisième originalité : la narration qui n'est pas chronologique mais qui est construite d'une façon qui semble désordonnée. « En bouleversant l'ordre naturel de l'histoire, Quentin Tarantino joue avec la capacité de croyance des spectateurs tout en mettant en miroir l'image d'un monde de plus en plus fragmenté, modifier ces codes. Les voleurs parlent beaucoup et agissent relativement peu. C'est un film sur un braquage mais on ne verra quasiment rien du braquage en question

. Enfin, est un film sans personnage féminin, hormis l'apparition furtive d'une serveuse au tout début du film et d'une conductrice à qui les voleurs vont prendre la voiture. A l'écran, parce qu'on voit huit personnages masculins et ce dès les premières minutes du film, il est évident que l'on a affaire à un film d'hommes. C'est la problématique de l'identité masculine qui

, Masculinités en question

, les attributs comme le revolver, souvent exhibé (dans la scène par exemple de la fin du film où Tarantino utilise le célèbre procédé du « mexican standoff » 1141 qui, pour avoir un intérêt dramatique certain, est aussi et surtout l'occasion pour chaque personnage de tenir son revolver comme un prolongement de son bras, donc de son corps et de tenir ainsi sa vie et celle des autres suspendue à son arme), parfois caché (dans le film, on voit par exemple, le policier infiltré Mister Orange prendre son arme et la cacher dans sa chaussure) ou même juste évoqué (dans la scène inaugurale, à plusieurs reprises, il est question d'une arme ; par exemple quand Joe Cabot quitte la table, il dit à Mister Blonde : « Blonde, bute moi ce con ! » 1142 et la didascalie du scénario indique « Monsieur Blond fait semblant de tuer monsieur Blanc avec ses doigts » 1143, Le revolver

, » 1144 ou « Son vagin était déjà comme du chewinggum à ce moment là. » 1145 , ou encore « Qu'est-ce que c'est « quelque chose de spécial » ? Te pousser dans la cuisine et te sucer ? » 1146 . Or ce « parler de la sexualité » est une forme de médiation entre ces personnages, une affirmation de la virilité en dehors de la présence de toute femme puisqu'il n'y en a pas ici à l'écran. Les femmes sont nommées tour à tour, Le langage prend une part importante aussi dans la virilisation des personnages. Ils imposent une façon de parler qui semble être un code de masculinité. Les huit personnages ont en effet un langage commun qui emprunte aux clichés du machisme

F. Helen, Réinventer le film noir. Le cinéma des frères Coen et de Quentin Tarantino, p.209

. Le-«-mexican and . Standoff, est un procédé cinématographique qui consiste à faire en sorte qu'à un moment donné de l'histoire les personnages se menacent mutuellement avec une arme

«. Blonde, ;. , and D. .. , Représenter la masculinité, c'est donner un modèle de ce qu'elle doit être. Dans le film, il est intéressant de noter que les figures qui servent de modèles sont les icônes du cinéma américain notamment par exemple Marlon Brando. En effet, lorsque Mr. Orange, le policier infiltré, répète son rôle aidé par un de ses collègues, voici le conseil que celui-ci lui donne : « Un policier infiltré doit être Marlon Brando ! » 1150 Le but est que Mr Orange, qui s'appelle en réalité Freddy, soit le plus crédible possible dans son rôle de gangster. Il faut donc qu'il affiche une virilité exacerbée puisque le gangster est une des figures conventionnelles de la masculinité. Mais cette virilité est un rôle qu'il doit jouer : « Pour faire ce job, shoot this piece of shit, will ya ? » 1143 « Mr Blonde shoots Mr White with his finger. » 1144 « Let me tell ya what « Like a Virgin » is about

, Mais, même sans un personnage féminin, le film aborde le thème de la féminité et de ses liens avec la masculinité. En effet, dès que les hommes se retrouvent, à maintes reprises au cours du film, ils ne cessent de parler de femmes : Madonna dans la scène inaugurale, les serveuses de restaurant dans la même scène, les chanteuses des titres diffusés par la radio ou les personnages féminins de ces mêmes chansons, les femmes dont les gangsters se rappellent ou celles qu'ils ont oubliées 1153 . L'ensemble du film est 1147 « a white bitch, Féminités sans femme Ces-dernières sont exclues du champ de la caméra, nous l'avons précisé

«. Mr, Pink sounds like Mr Pussy !» 1149 « Why am I Mr

, « A undercover cop has to be Marlon Brando

. Par-vickie-lawrence, J. Cette-chanson-raconte-l'histoire-d'une-fille-qui-tue-un-homme-;-toujours-dans-cette-scène, . Cabot, and . Le-chef-ne-cesse-de-parler-d'une-fille-«-toby, Ainsi par exemple, au cours de la discussion dans la voiture, alors que quatre des truands s'apprêtent à rejoindre le reste de la bande, les hommes discutent et l'un d'eux, Eddie, va raconter une anecdote à propos d'une femme qu'il a connue. Il la décrit ainsi : « Cette nana, Eloïs, c'était une mangeuse d'hommes professionnelle. » 1154 , elle produit une effet sur les hommes qu'elle rencontre qui est présenté comme quasi magique : « Je parie que chacun des mecs qui l'a rencontrée s'est au moins une fois branlé en pensant à elle.» 1155 et très sexuel. Cette femme a un attrait sexuel contre lequel aucun homme ne semble pouvoir lutter ce qui en fait un danger évidemment. De plus, Eddie raconte que pour se venger de son compagnon, cette même Eloïs a usé d'un stratagème étonnant : « Donc pendant que son mec était ivre mort, elle l'a déshabillé. Et puis elle a pris un genre de Glue et elle a collé sa queue contre son ventre. » 1156 Tarantino note dans son scénario : « Les personnages dans la voiture réagissent comme si c'était vraiment horrible. » et plus loin : «Les personnages dans la voiture semblent malades » 1157 . Cette femme est une figure de la femme fatale qui non seulement ensorcelle l'homme mais le punit. On voit que face à cette figure inquiétante, les hommes réagissent de manière solidaire, Madonna est citée dans la première séquence du film, les serveuses de restaurant également, la chanson citée par Eddie dans cette même scène est « The lights went out in Georgia » interprétée en 1972

, Ce-dernier est en effet gravement blessé et il est ramené au point de ralliement par Mister White. Le policier infiltré crie et avoue qu'il a peur : « Mister Orange (hurlant) : Ne me laisse pas ! », un peu plus loin : « Larry, j'ai tellement peur ! Voudrais-tu me prendre dans tes bras ? » 1158 La réaction de Mr. White qui est avec lui à ce momentlà est également intéressante. Ce personnage est interprété par Harvey Keitel. C'est un homme d'une cinquante d'années qui, dans le film, se positionne comme un des leader. De par son âge et par sa stature, il ose s'imposer et affronter dans la scène inaugurale le chef, Joe. Ce dernier tient dans ses mains un carnet qu'il ne lâche pas et dans lequel il a trouvé le prénom d'une fille dont il a par contre oublié le nom. Il est assis à côté de Mr White. A un moment donné, ce dernier agacé va se saisir du carnet et il ne le rendra pas, provoquant par ce geste le mâle alpha de la bande et s'imposant donc comme capable de le faire et de lui résister. Ce n'est donc pas n'importe quel personnage dans le film. Or quand il se retrouve aux cotés de Mr Orange blessé, il agit de manière très inattendue par rapport aux invariants d'un tel personnage. Il prend soin du blessé, lui parle doucement, le berce, le rassure : « Mister White, très gentiment, prend dans ses bras Mister Orange. Berçant le jeune homme, il lui parle tout doucement. Mister White ( murmurant) : Vas-y, tu peux avoir peur. Tu as été assez courageux pour aujourd'hui. Je veux juste que tu te détendes maintenant. Tu ne vas pas quand quatre des gangsters se retrouveront ensemble en voiture, ils parleront successivement de la différence entre les femmes blanches et les femmes noires, Tarantino questionne donc la masculinité et la présente uniquement comme une opposition nette à la féminité. Mais il met également en scène la difficulté d'être un homme soumis aux stéréotypes

, « This chick, Eloïs, was a man-eater-upper

, « I bet every guy who's ever met her has jacked off to her at least once

, « So while the guy's inebriated, she strips him naked. Then, she takes some crazy glue and glues his dick to his belly

, The car reacts badly » 1158 « Mister Orange (yelling) Don't leave me ! », « Larry, I'm so scared, would you please hold me ? » mourir, tu vas aller bien. » 1159 Il adopte donc une attitude que l'on pourrait qualifier de plus traditionnellement féminine (murmurer, bercer, prendre dans les bras). Ces deux personnages mettent en scène des masculinités moins monolithiques qu, The car reacts to how horrible that would be

«. Mr, You've been brave enough for one day. I want you to just relax now. You're not gonna die, you're gonna be fine. » du papier de basse qualité et reliés souvent n'importe comment, ce qui fait que les pages étaient en désordre (le début d'une histoire pouvait ainsi se retrouver au milieu du magazine quand ce n'était pas à la fin). Tarantino invite les spectateurs à regarder son film comme ils liraient un pulp. Mais selon Helen Faradji, on peut voir aussi dans cette volonté de bouleverser l'ordre narratif une façon de se confronter au mythe du grand récit classique hollywoodien qui se caractérise par la fluidité et la continuité : « En disjoignant l'ordre narratif et l'ordre diégétique (?), Pulp Fiction se transforme ouvertement en hommage cinéphilique au film puzzle des années 40 et plus particulièrement au film noir, coutumier de la disjonction récit/diégèse. » 1160 Quoi qu'il en soit, le spectateur va devoir à posteriori, White very gently embraces the bloody Mr. Orange. Cradling the young man, Mr. White whispers to him. Mr. White (whispering) : « Go ahead and be scared

. Autre and . Gangster, des voleurs pour Réservoir Dogs, des tueurs à gage pour celui-ci mais ils sont habillés de la même façon, costumes noirs, chemises blanches, cravates noires. C'est donc le costume qui fait la fonction, pas le personnage et qui est un véritable indicateur du genre cinématographique. Le costume noir indique au spectateur qu'il s'agit d'un film de gangster : « Plus d'une fois, la charge évocatrice était dévolue à un unique accessoire vestimentaire destiné, comme par magie, à suggérer un tout. » 1161 Le costume joue comme une forme pure. Tarantino vide les archétypes de leur contenu. Ce sont bien des gangsters comme l'indiquent leurs vêtements mais ils ne vont pas tout à fait agir comme tels : « Ce traitement des figures du genre chez Tarantino aboutit à la fois à leur abstraction (elles valent comme purs motifs) et à leur singularisation

, l'action et qui « agit (?) comme une façon de combler ce manque des personnages à être plus grands que nature. Incapables de ressembler à leurs prédécesseurs, d'être à leur hauteur, ils se raccrochent à ce dernier attribut des anti-héros... » 1163 Le film, très bavard, regorge de moments où les personnages se racontent des histoires, ces multiples anecdotes qui créent un « comique d'égarement » et qui viennent encadrer d'insignifiance les moments d'actions les plus vifs. Comme dans Reservoir Dogs, la parole « prépare la mort à venir, celle-ci provient au moment où on ne se raconte

. Différence and . Dans-pulp-fiction, Il vient aussi très souvent ponctuer une scène de violence. Par exemple, lorsque Vincent Véga tue par inadvertance le jeune Marvin, le meurtre est précédé d'une improbable conversation entre les deux truands sur le thème de la rédemption et est suivi par une discussion tout aussi absurde sur l'état des routes américaines et le fait qu'elles sont mal entretenues, 1165.

, Deux éléments vont prendre plus d'ampleur: la musique, plus présente que dans Réservoir Dogs et surtout, les personnages féminins, Réservoir Dogs

. Faradji-helen and . Ibid, , p.138

V. Christian and «. L'épure, CinémAction, n°144, Ibid, p.39

A. Vincent and C. Pascal, Formes et Obsessions du cinéma américain contemporain, p.94, 2003.

. Faradji-helen and . Ibid, , pp.200-201

. Faradji-helen and . Ibid, , p.203

O. Vincent, Junk Fiction », Cahiers du Cinéma, n°485, p.54, 1994.

, Si, comme l'écrit Jean Douchet, le cinéma est « l'art qui donne sa place à toutes les possibilités et variations du couple » 1166 , il est évident que Pulp Fiction est une très bonne illustration de ce propos. Le film nous montre en effet six couples très différents : ? Yolanda et Ringo, le couple de braqueurs ? Mia et Vincent, le couple qui ne peut pas être et qui ne sera jamais ? Jody et Lance, Réservoir Dogs est un film choral à la différence de Pulp Fiction, dans lequel les personnages fonctionnent tous en binôme et ces binômes sont aussi des couples

, De plus, avec l'usage des gros plans, on est mis en position d'être tout prêt d'eux ; il y a une proximité avec les deux personnages comme si on surprenait une conversation intime. D'ailleurs ils s'arrêtent de parler chaque fois que la serveuse s'approche. Mais c'est un couple qui n'est pas ordinaire puisqu'il s'agit d'un duo de braqueurs. On pense forcément à des couples célèbres comme Bonnie et Clyde, spécialistes de l'attaque à main armée. Comme eux, Yolanda et Ringo sont un couple uni par leur métier, ils en parlent et ils ne parlent même que de ça. Mais Tarantino joue avec cette image car Yolanda et, Yolanda et Ringo sont les premiers à apparaître à l'écran. Les deux personnages constituent un couple : ils portent des alliances, ils s'embrassent, ils sont intimes et se connaissent bien comme le prouve la réplique de Yolanda : « Tu dis toujours ça, la même chose, vol.1167

C. , Tarantino nous montre une femme excitée par l'argent et par l'idée de commettre un délit : « Je suis prête, faisons le, ici, maintenant ! » 1168 , une femme aux multiples visages (de la douceur quand elle s'adresse à la serveuse du bar dans lequel ils se trouvent « Oh ! Oui, merci ! » à l'hystérie et à la violence quand elle s'adresse aux clients qu'ils vont voler « Un d'entre vous, connards, bouge et j'exécuterai chacun d'entre vous ! Compris ? » 1169 ), qui parle peu (moins que l'homme en tous cas) mais qui décide (lui, il prétend que voler des restaurants est moins dangereux que de voler des spiritueux et c

P. Mia and . Vincent, Une séquence du film nous montre donc Vincent qui rejoint Mia Wallace chez elle. Celle-ci va décider d'aller manger au restaurant et de participer à un concours de danse : « Mia : Je veux danser. Vincent : Non, non, non, non

L. Maintenant, Je veux gagner. Je veux ce trophée. Vincent : C'est d'accord, p.1170

D. Jean and . Couple, La différence des sexes est-elle visible ?, p.328

, You always say that, the same thing every time. » 1168 « I'm ready, let's go, right here

!. Oh, Yes thank you ! » « Any of you fuckin'pricks move and I'll execute every one of you motherfuckers ! Got that ?

«. Mia-;-i-wanna-dance and . Vincent-:-no, Mia : no, no, no, no... I do believe Marcellus, my husband, your boss, told you to take me out and do whatever I wanted. Now, I want to dance. I want to win. I want that trophy

E. Domine, ;. Vincent, M. Dans-une-scène, and . Vincent, se retrouve enfermé dans des toilettes en train de se parler face à un miroir pour arriver à se raisonner. La séquence nous montre l'attirance qui naît entre les deux personnages : ils ne se connaissaient pas au départ mais ils vont partager une soirée, un repas, des discussions, une danse et le manteau de Vincent que Mia porte en rentrant montre qu'il a eu un côté protecteur pour elle ; leurs mains enlacées qui mettent quelques secondes à se détacher symbolisent cet amour naissant. C'est un couple qui aurait pu être mais qui ne sera pas : elle va passer tout prêt de la mort et lui va mourir le lendemain. Quand ils se quittent, elle lui dit : « A un de ces quatre, Vince !» 1171 » mais elle ne le reverra jamais. Tout concourt à rendre cet amour impossible : elle est la femme de son patron et il y a un danger à la fréquenter (Vincent a été prévenu et le spectateur aussi), elle vit dans un milieu riche, cultivé et lui, Elle est, par son mariage, supérieure à lui, elle vit dans un intérieur qui symbolise cette supériorité sociale (intérieur riche, qui comporte des oeuvres d'art) et elle est la femme de son patron. Pourtant c'est un personnage assez ambigu. Physiquement, on peut noter que Vincent et elle se ressemblent. Ils sont en effet habillés pareil, pantalon noir, chemise blanche. Ils ont tous les deux les cheveux mi-longs, très bruns et coupés au carré. De plus

L. Les-deux-personnages and J. Forment-un-couple-clownesque, Celle avec toute cette merde sur la figure ? » 1173 ) et lui a une drôle d'allure avec son vieux peignoir et son bol de céréales comme un ado attardé. Dans la scène où ils vont apparaître, il est en train de regarder The Three Stooge, une célèbre troupe de comiques américains, sur une télévision en noir et blanc ce qui semble situer l'action dans les années 70 (le téléphone est un téléphone à fil d'ailleurs ce qui renforce cette impression), Elle a des piercing partout (Vincent dit d'elle : «

, And that's all you're gonna do. » 1173 « The one whith all the shit in her face ? » quand Lance prend conscience que Vincent l'appelle de son cellulaire, il prend peur et se met à trouver une excuse idiote : « Je ne sais pas qui vous êtes, de quoi il s'agit, ne venez pas ici, je raccroche ! » 1174 parce qu'il craint d'être sur écoute. Il deale de la drogue chez lui mais c'est un dealer de pacotille. C'est un personnage comique, peu crédible dans son rôle. Il aurait presque un aspect un peu christique avec ses cheveux longs, roux, sa barbichette et son peignoir qui ferait vaguement penser à une toge et c'est bien lui qui va être chargé de sauver Mia, c'est lui que Vincent vient voir pour être sauvé d'une situation compliquée, c'est bien Lance qui a le pouvoir de ramener Mia à la vie. Mais c'est un Christ de bas étage, « So you're gonna go out there, drink your drink, say « Goodnight, I've had a very lovely evening, p.1175

, Les personnages sont paniqués, ils crient et bougent dans tous les sens. Lance prend le temps d'éteindre la télévision devenue inutile puisque la comédie qui se joue chez eux est bien plus forte que l'épisode des Trois Stooges qui se marient. Lance quitte le salon pour aller chercher son petit guide médical. La comédie est à son comble : pendant qu'une femme est en train de mourir sur la moquette de son salon, on voit Lance qui passe et repasse, qui jette des objets et qui cherche « Mon putain de livre médical noir ! C'est comme le bouquin qu'ils donnent aux infirmières. » 1177 Jody se place alors dans l'encadrement de la porte et elle se met à lui crier qu'il aurait dû ranger si c'était si important : « Tu ne le trouveras jamais dans toute cette merde ! Ça fait six mois que je te dis de ranger cette pièce ! » 1178 Le dialogue et la scène en elle-même sont insensés. Rien n'est cohérent, tout est en désordre : la maison, la parole entre eux, le couple. On voit que dans cette scène où la parole doit sauver, le couple joue alors un des topoï des films comiques : la dispute conjugale. Au lieu d'aider à sauver Mia

J. Bonnie, Ou plutôt il explique la différence : « Quand Bonnie fait les courses, elle n'achète que de la merde. J'achète toujours le meilleur ! » 1180 . Faut-il comprendre que sa femme n'est pas capable de faire correctement les courses? En tous cas, le personnage de Jimmy revendique d'en être plus capable, d'avoir un goût plus sûr en ce qui concerne la qualités des produits. Il semble tirer une certaine fierté de cette compétence. Ce personnage masculin évolue dans un univers et il effectue des tâches habituellement présentées comme plus féminines : la cuisine, préparer le café, rester à la maison, faire les courses. Bonnie au contraire est la femme qu'on ne voit pas mais qui est au centre de la conversation. Jimmy craint les réactions de sa femme et semble incapable de les maîtriser, les rôles semblent inversés : Bonnie, la femme travaille alors que Jimmy ne fait allusion à aucun emploi

. «-i-don,

«. You, re never gonna find it in all this shit ! For six month now, I've been telling you to clean this room.» 1179 « Look, just keep talkin' to her

, Alors elle va faire une crise comment : une grosse ou une petite ? » 1184 s'enquiert Marcellus. Tous ces hommes semblent donc déroutés par une seule femme et une femme qu'on ne verra jamais. Elle fait peur et notamment parce qu'elle est, pour eux, imprévisible : « Qu'est-ce que tu penses qu'elle va faire ?, « When Bonnie goes shoppin', she buys shit. I buy the gourmet expensive stuff. » fasse un caprice, 1185.

F. Enfin, . Butch, .. .. Dis-le, and . Lui, On les découvre dans une chambre d'hôtel, la nuit, enlacés dans un lit, Fabienne, je veux que tu restes avec moi...» Elle : « Pour toujours ? » Lui « Pour toujours et à jamais...» Elle : « Tu m'aimes ? » Lui : « Beaucoup, énormément, p.1186

, Ces deux-là s'aiment, se le disent, se le montrent, verbalement et physiquement. Dans ce moment d'intimité que l'on ne peut, nous spectateurs que partager tant le plan est resserré sur l'étreinte de ce couple, dans ces quelques paroles susurrées à nos oreilles se tient la promesse d'un bonheur futur, voulu, choisi, affirmé. Les deux amants partagent les mêmes rêves : quitter la ville, s'enfuir, refaire leur vie ailleurs, n'importe où mais ensemble. Lui, Butch, le boxeur, grand, musclé, le crâne rasé, qui sent la sueur et vient de tuer de ses mains son adversaire et elle, Fabienne, la femme-enfant, sexy avec sa robe courte, tellement naïve avec sa petite voix et sa référence à l'icône des adolescentes, Madonna. Face à elle, Butch n'est plus le gros dur, le tueur, c'est un homme tendre, amoureux et doux. Le personnage féminin semble être le démiurge capable de transformer l'homme qu'elle aime. D'ailleurs Fabienne symbolise la princesse de contes pour petites filles, Le bonheur est donc là, bien niché au coeur d'un plan, un gros plan sur les visages nimbés de pénombre du boxeur Butch et de sa petite amie, Fabienne

, elle semble toute petite dans un immense lit

, bois dormant) et lui est comme le preux chevalier : il rentre victorieux de son combat ; plus tard, il va l'emporter sur sa monture. Fabienne questionne : « Tout est bien qui finit bien, alors ? » 1187 comme elle le murmure à Butch, formule proche du « Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » de la fin des contes de fée. A happy end for the happy few ? Mais Butch répond : « C'est loin d'être fini, chérie ! » 1188 . Ce n'est jamais vraiment fini dans les films de Quentin Tarantino mais il filme là

, Il ne faut pas oublier que la miscégénation, c'est-à-dire, les relations sexuelles ou le mariage entre deux individus d'origines différentes, faisait partie des interdits du code d'autocensure hollywoodien, le code Hays, qui a perduré jusque dans les années 60. Or, chez Tarantino, les couple interraciaux semblent totalement naturels et apparaissent dans plusieurs films : Mia et Marcellus sont les premiers, mais il y aura Jackie et Max, Se dresse donc ainsi une typologie des couples dont des couples interraciaux (Mia et Marcellus) ce qui est notable car on sait qu

, You know her, I don't. How bad, a lot or a little ?» 1185 « Whaddya think she'll do ?

;. «-elle, . Say, and . Lui, » 1187 « All's well that ends well, then ?» 1188 « It's far from being finished, 1997.

, Durée : 2 heures 30 minutes Genre : Thriller Scénario : Quentin Tarantino et Roger Avary d'après le roman Punch Créole d'Elmore Leonard Acteurs principaux -Personnages dans le film

J. Brown, Q. Le-troisième-long-métrage-de, and . Tarantino, , 1997.

, Celle-ci endosse le rôle principal du film éponyme : Jackie Brown, une hôtesse de l'air qui, pour arrondir ses fins de mois difficiles, transporte de l'argent du Mexique aux États-Unis pour le compte d'un trafiquant d'armes, Ordell Robbie. Elle se fait malheureusement arrêter et elle pactise avec les policiers qui veulent arrêter Ordell. Elle négocie avec eux de pouvoir continuer à travailler et en échange, elle les aide à arrêter Ordell. Mais elle va décider, aidée par Max Cherry, un prêteur de caution mandaté par Ordell et venu la faire libérer, Il y rend hommage à la Blaxploitation des années 70, ces premiers films joués par des acteurs noirs pour un public noir et dont Pam Grier est une vedette, p.376

A. , Particularités Inspiré d'un roman d'Elmore Leonard, intitulé Punch Créole 1189 , Tarantino adapte l'oeuvre à l'écran en la recréant totalement. L'héroïne blanche et jeune chez Leonard devient une quadragénaire afroaméricaine chez Tarantino. Le roman se déroulait à Miami

. Enfin, Après un premier film, Reservoir Dogs, où on parlait des femmes, un second, Pulp Fiction où elles apparaissaient; le troisième semble consacrer le règne de la féminité avec une héroïne aux traits réalistes, qui ne correspond pas, avec ses quelques kilos en trop et ses rides, aux canons de la beauté moderne, une héroïne avec ses doutes, ses peurs, ses sentiments amoureux mais aussi sa force, sa volonté, une héroïne enfin que Tarantino filme sous toutes les coutures

, La supériorité du personnage féminin

, Jackie est chez elle et elle va recevoir la visite d'Ordell, soucieux de savoir si celle-ci ne l'a pas dénoncé aux policiers qui l'ont arrêtée. Ordell, pendant toute la première moitié de la séquence

. Dans-la-scène-précédente, On comprend donc qu'Ordell est venu tuer Jackie Brown, ce qui fait de lui un tueur en série, froid et inquiétant. Ordell parle à Jackie de façon supérieure et assez machiste : « Alors, pourquoi tu ne ferais pas comme si tu savais recevoir et tu ne me ferais pas un screwdriver ? » 1190 . Le discours est hypocrite et s'accompagne d'un mouvement apparemment inoffensif : Ordell s'approche d'un luminaire et pose sa main sur l'interrupteur. Il éteint la lumière. Jackie semble ne rien remarquer. Elle prépare une boisson et discute avec Ordell. Il y a un décalage entre l'émotion suscitée pour le spectateur et le calme apparent du personnage féminin. Ordell est filmé dans la pénombre, appuyé contre le mur de la cuisine. Le piège semble se refermer autour de Jackie mais celle-ci rallume la lumière, gage de sécurité et se dirige tout en discutant vers le canapé. Ordell continue à questionner Jackie : « J'imagine qu'ils t'ont posé une tonne de questions? » 1191 Il s'arrête au niveau de l'halogène, avance sa main vers l'interrupteur et à nouveau éteint la lumière. Le prédateur se met en marche vers sa proie. Jackie a été filmée, pieds nus, en jupe et en chemise

, Ordell semble prendre plaisir à torturer Jackie psychologiquement car en lui parlant de Beaumont, il sait qu'elle a compris que c'était lui qui l'avait tué mais il ne le dit pas franchement : « Bon, quelqu'un devait en vouloir à ce Beaumont. Ou bien, ils avaient peur de ce qu'il pourrait dire pour éviter d'aller en prison. J'imagine qu'ils t'ont posé un tas de questions. Et tu ne leur as rien répondu ? Tu as peur de moi ? » 1193 Il a un comportement sadique. Jackie ne parle plus. Elle se contente de secouer la tête pour lui dire non. Il poursuit : « Tu as une bonne raison d'avoir peur de moi ?, Il est à présent tout près d'elle. Il met ses mains autour de son cou et il va, à partir de là, tenter de lui faire peur, 1194.

«. Well and . Don,

. «-i-', magine they asked you a shitload of questions about it, huh ? » 1192 « This fella Beaumont, they say what happened to him ?

«. Yeah, somebody musta been real mad at Beaumont. Or they were afraid of what he might say to keep from doin some time. I'magine from time-to-time they asked you a whole shitload of questions

, On apprend donc ainsi que Jackie a volé un revolver à Max, le prêteur sur gage venu la chercher en prison. On comprend qu'elle avait donc anticipé ce qui arrive. Pendant toute la scène, elle en savait plus que le spectateur, elle savait qu'elle avait cette arme en sa possession ce qui donne une deuxième lecture à posteriori de la scène, A partir du moment où Ordell a mis les mains autour du cou de Jackie

, Et elle l'a trompé. A partir de ce moment là, c'est elle qui prend le dessus. Elle agit comme un policier qui procède à une arrestation. Elle retourne Ordell contre la vitre, l'oblige à lever les mains, elle le fouille et le menace ouvertement avec l'arme. Elle lui intime l'ordre de garder les mains derrière la tête. Elle utilise aussi un vocabulaire violent : « Ferme ta gueule et bouge pas » ou « Je vais te vider ces deux putains de chargeurs dans le ventre si tu fais pas ce que je te dis ! » 1195 Ordell est obligé d'obéir. La voix de Jackie est forte, elle crie, elle insulte, elle domine totalement Ordell. Et si Jackie domine Ordell, c'est certes parce qu'elle le menace d'une arme mais en réalité, surtout parce qu'elle est plus rusée que lui. Elle a su anticiper la scène et elle a créé l'effet de surprise. Jackie est une femme qui est supérieure aux hommes et ce, notamment, parce qu'elle maîtrise la parole. Ordell essaie maladroitement de la calmer mais Jackie, en adoptant son vocabulaire, ses gestes, Pendant toute la première partie de cette scène en tous points semblable aux traditionnelles scènes de crime du film noir où le gangster menace sa future victime, Jackie semblait très calme, sûre d'elle puisqu'elle se savait en possession d'une arme

, Or ce n'est pas une question raciale entre lui et Jackie qui, en employant le mot « négro» 1197 , montre à Ordell qu'elle refuse d'aller sur ce terrain. Jackie domine Ordell parce que c'est elle qui parle. D'ailleurs, on peut noter que dans la première partie de la scène, c'est Ordell qui parle le plus, c'est lui qui pose les questions, lui qui a le pouvoir de pardonner ou non : « Tu n'étais pas nerveuse et tu n'as pas laissé échappé quelque chose par inadvertance ? Si tu l'as fait, je ne serai pas furieux, c'est juste que je dois savoir... » 1198 et dans la deuxième partie de la scène, c'est l'inverse. C'est Jackie qui parle, c'est elle qui pose les questions et qui a le pouvoir de pardonner : « C'est bon, je te pardonne, Ce-dernier va également tenter d'orienter sa défense sur la question raciale : « Ils dressent toujours les noirs contre les noirs. C'est comme ça qu'ils font, 1196.

J. , Il l'avait éteinte quand il avait le pouvoir ; elle la rallume quand elle prend le dessus. A partir de cet instant, Tarantino la filme tout le temps au centre de l'écran. Elle est au milieu, en plan rapproché

, Shut your ass up and grab the wall! » ou « Well, I ain't playin with you. I'm gonna unload both these motherfuckers, you don't do what I tell you. Understand what I'm saying?

, « They turn blacks against blacks, that's how they do. » 1197 « negga » 1198 « You weren't nervous and let something slip by mistake? If you did, I ain't mad, I just gotta know.» 1199 « It's Okay. I forgive you

, Elle montre à Ordell qu'elle a pensé à tout et elle conclut un marché avec lui. Symboliquement, elle laisse Ordell baisser les mains, ce qui scelle leur nouveau pacte. Elle continuera à transporter de l'argent pour lui à condition qu'il lui verse une grosse somme d'argent. Et même quand Ordell soulève un problème, le fait que son argent est encore au Mexique, elle lui montre qu'elle a tout prévu : « Oui, j'ai bien réfléchi à ça aussi et j'ai trouvé une idée » 1200, Chez Tarantino, les personnages se racontent toujours des histoires et Jackie ne fait pas exception

, Entre les deux moments, elle a montré sa supériorité face au personnage masculin d'Ordell. Ni la force physique, ni la dangerosité du personnage masculin n'ont eu raison de Jackie qui incarne un personnage féminin fort et déterminé. Elmore Leonard dit d'ailleurs que Tarantino « offre des portraits extrêmement diversifiés de la femme moderne, obligée de se battre pour survivre, souvent seule, dans un monde brutal, un monde d'hommes. Elles doivent donc se montrer encore plus dures et rusées pour résister à la supériorité physique des hommes, Symboliquement, la scène se termine sur des images exactement contraires à celles qui l'ouvraient : Ordell est debout, il se dirige vers la porte suivi de Jackie, p.1202

, Jackie est habillée d'une petite robe rouge, moulante et sexy ; elle est bien coiffée et maquillée ce qui diffère des tenues qu'on lui a vu porter jusque-là. Elle veut séduire Ray parce qu'elle est consciente qu'elle lui plaît. Elle va donc utiliser sa féminité pour arriver à ses fins. Ray, lui, incarne l'homme viril : il mange en gardant son blouson de cuir noir qui semble un vêtement très important pour lui puisqu'il le porte pendant quasiment tout le film. Cela semble vraisemblable car à un moment donné, on le voit arriver au bureau avec un casque de moto sous le bras. Il s'agit d'un blouson de protection pour les motards. Mais, en même temps, le blouson noir est un vêtement très connoté. Ce vêtement a été popularisé par le film L'équipée sauvage 1203 en 1953 dans lequel le personnage principal, incarné à l'écran par Marlon Brando, révèle brusquement une façon d'être qui fera époque : cuir noir, moto et comportement machiste. Ray en portant un tel vêtement s'inscrit donc dans cette lignée d'hommes. Il pense qu'il domine Jackie. Il lui pose des questions auxquelles il a déjà les réponses et quand elle a répondu, il fait un développement deux fois plus long sur le sujet, pour lui démontrer que celui qui sait, c'est lui, Elle sait aussi se montrer rusée et déterminée face aux policiers qui la suivent sans arrêt et avec lesquels elle pactise. Jackie joue un double jeu et trompe à la fois Ordell et les policiers. Elle veut prendre l'argent au premier et a besoin des seconds pour avoir l'autorisation de travailler

, « I been thinkin about that, too, and I got me a idea

C. Michel and . Hollywood, que la force ne soit pas avec elles !, p.103

E. Leonard, cité in Quentin Tarantino, Fils de pulp, p.207, 1998.

, On la retrouve en train de raconter une histoire mais une histoire vraie puisqu'elle raconte sa soirée avec le policier. Elle s'est changée entre temps. Elle porte une salopette en jean et un simple teeshirt blanc. Ses cheveux sont attachés. Ses vêtements symbolisent son attitude et sont de l'ordre du costume : la robe sexy quand elle veut séduire mais la simple salopette et tee-shirt quand elle est chez elle ; elle ne ment pas à Max qui est son seul vrai complice dans le film. D'ailleurs à la fin de la scène, quand à nouveau elle se retrouve à détailler son plan avec Max, celui-ci lui demande comment elle sera habillée : «Vous aurez une robe ?» mettant l'accent sur le vêtement et sur l'importance du dit vêtement mais elle répond : « Non, un costume. » 1204 Elle aura donc mis un costume et non une robe, costume qui sert à prouver qu'elle va devoir à ce moment-là jouer un autre jeu et qu'elle le sait. De plus en endossant un vêtement traditionnellement réservé aux hommes, elle emprunte par là-même un attribut de la force masculine. Face à Ray, Jackie joue un jeu et elle le trompe ; face à Max, elle dit la vérité mais c'est elle qui décide comment tout doit se passer. On voit qu'elle a tout prévu, qu'elle a pensé à tout. C'est un personnage déterminé qui, à ce moment-là, ne peut plus reculer. C'est elle qui domine, elle qui mène le jeu, elle est du côté de l'action, de la résolution. Elle domine son monde et s'apprête à tromper son monde : à la fois Ordell à qui elle va voler l'argent et les policiers sous le nez desquels elle va faire son coup. Avec Max, elle a une relation privilégiée basée sur la sincérité mais elle domine quand même cet homme. Max cherche à la protéger, The Wilde One (en français, L'équipée sauvage), film américain réalisé par Laszlo Benedek, 1953. l'argent d'Ordell sous la surveillance de la police. Or si Jackie veut s'emparer de la majeure partie de l'argent d'Ordell, elle doit faire croire au policier qu'en fait

L. Complexité-du-personnage-féminin-c'est-Également-un-personnage-complexe, Elle le reçoit au réveil ; elle est encore en peignoir. Elle n'est ni maquillée ni coiffée. C'est l'image d'une femme la plus réaliste possible comme le souhaitait le réalisateur qui dit de cette scène : « C'est une vraie scène, avec des gens vrais, des gens à travers lesquels on sent l'épaisseur d'une vie, p.1206

, Rien ne se passe mais tout se dit. L'intimité des discussions sur l'âge, le temps qui passe et qui abîme le corps montrent que Jackie est une femme qui a des doutes, qui a peur de vieillir. C'est un personnage sensible et qui craint le temps qui passe. Ce n'est pas une femme moderne au sens où elle semble en permanence en lien avec le passé, chez elle, les photographies sont en noir et blancs et semblent dater de son enfance elle n'écoute que des vinyles, ce qui va étonner Max qui lui demande: « Mais vous n'avez pas encore de CD ? » et il précise surpris : « vous ne pouvez rien 1204 « In a dress ? », « Well, a suit.» 1205 « You're gonna have surveillance all over you ! » 1206 Entretien avec Quentin Tarantino; par Serge Kaganski, Les Inrocks, avril 98, Ibid., p.36. écouter de nouveau en vinyle . » 1207 . Ce à quoi Jackie répond : « Des nouveautés, j'en achète pas très souvent! » 1208 D'ailleurs, elle choisit de passer une chanson qui date de 1973. A la fin de la scène, la caméra va zoomer sur son visage qui est filmé sans fard, avec ses imperfections. Le thème de la vieillesse est nouveau chez Tarantino qui s'adresse ici à un public plus âgé et Jackie Brown est une héroïne très différente d'une Mia Wallace, d'une Fabienne ou de Jodie, toutes jeunes, minces, belles. C'est un personnage féminin complexe : à la fois forte et déterminée face à Ordell ou face aux policiers mais qui se dévoile dans cette scène sous un jour très différent, pleine de doutes et de peur. La scène se clôt d'ailleurs sur un aveu : « Avec cette arrestation suspendue au dessus de ma tête, j'ai peur, Les deux personnages se mettent à parler. Le premier sujet de discussion concerne l'arme. Puis ils vont aborder différents thèmes : les cheveux de Jackie, les CD et les vinyles, la musique, puis comment agir avec les policiers, ils parlent aussi de la vieillesse et du temps qui passe et pour finir, ils se racontent des bribes de leurs vies, p.1209

, Son âge et sa situation professionnelle semblent être les thèmes qui la questionnent le plus mais on ne peut nier qu'elle est surtout et tout au long du film, sous le regard des hommes, un « être-perçu » 1210 comme le dit Pierre Bourdieu. Toute la difficulté pour Jackie est de faire preuve d'une forme de complaisance à l'égard des attentes masculines. Pour parvenir à ce qu'elle veut (voler l'argent et s'enfuir), elle doit faire semblant d'agir comme les policiers veulent qu'elle agisse, idem vis à vis d'Ordell qui lui confie son argent et a une confiance toute limitée en elle et enfin, elle doit se montrer prudente comme Max le lui a conseillé. Elle doit en passer par le regard et par le désir masculin pour enfin être libre. A la fin du film, Jackie Brown, l'héroïne demande à Max : « Est-ce que je vous fais peur ?, Ce personnage féminin subit plusieurs formes de dominations imbriquées les unes aux autres. Elle est une femme, afro-américaine, d'un certain âge et dans une situation sociale précaire, p.1211

, « You never got into the whole CD revolution? » « you can't get new stuff on records. » 1208 « I don't buy new stuff that often

, « And now with this arrest hanging over my head, I'm scared. If I lose my job I gotta start all over again, but I got nothin to start over with. I'll be stuck with whatever I can get

B. Pierre, La domination masculine, p.91

, » Document 6 : Analyse du dyptique Kill Bill L

, Synopsis (rappel)

, Kill Bill est en effet un vrai film d'action : « Avec Kill Bill ( ?), je voulais prouver que j'étais capable de filmer l'action pure et d'être bon, que je pouvais être un styliste virtuel.» 1212 Mais virtuel ne signifie pas pour lui « avec des images virtuelles » : « Kill Bill, c'est le retour du corps humain, du sang, de l'organique dans le cinéma d'action » 1213 . Un film d'action pure donc et fortement inspiré de deux grands genres cinématographiques, les films d'arts martiaux asiatiques et le western italien, avec au centre de tout cela, le corps humain. Celui d'Uma Thurman d'abord qui tient le rôle principal

, 103 minutes) aurait été trop long et a donc été scindé en deux parties par Tarantino et sa monteuse Sally Menke quelques mois avant sa distribution, Le diptyque forme un troisième film qui avec 203 minutes au total, vol.1, p.100, 2003.

. Le-titre-ne-laisse-aucun-doute, Or Bill a bien commis une faute : il a laissé pour morte La Mariée, assassinée sauvagement par sa bande de tueurs, Les Vipères Assassines et il lui a pris son enfant. La jeune femme, après quatre années de coma, va se réveiller et n'aura de cesse que de se venger et de retrouver l'homme qui a brisé sa vie. Le parcours vers Bill comprendra huit étapes : la mort de Vernita Green, le sabre d'Hatori Hanzo et la mort d'O'Ren Ishii, dans le volume 1, la mort de Budd, l'entraînement avec Paï Maï, la mort d'Elle Driver, la rencontre avec Esteban et enfin la mort de Bill, dans le volume 2. Ces étapes ne sont pas présentées chronologiquement puisque dans le temps, elles auraient du apparaître ainsi : l'entraînement avec Paï Maï, le sabre d'Hatori Hanzo, la mort

J. , abord et de poser les questions ensuite. » 1214 dit-il à propos de Reservoir Dogs mais cette analyse peut tout à fait correspondre à son écriture de Kill Bill. Il précise d'ailleurs que n'importe quel romancier ose faire cela « Les romans font ça tout le temps. » et qu'il tire donc cette spécificité du roman : « Je pense que les films gagneraient à s

Q. Tarantino, citation tirée d'un entretien avec Serge Kaganski, Les Inrocks, n°417, p.43, 1213.

, « I wanted to break up the narration. (?) I liked the idea of giving the answers first, getting the questions later

, Tarantino in Quentin Tarantino Interviews, p.30, 1998.

, Novels do that all the time », « I think movies should benefit from the novel's freedom. », Quentin Tarantino, Ibid, p.30

. Le, L. Une-héroïne, ;. Mariée, . Vernita, . O-ren et al., contre lesquels elle va tour à tour, méthodiquement combattre et qu'elle tuera) et quatre adjuvants (Hanzo qui lui fournit l'arme, Paï Maï qui la forme, Esteban qui la renseigne et Karen qui accepte de stopper pour la première fois un combat). Les duels se succèdent tout au long des deux volumes. La Mariée lutte indifféremment contre des femmes et contre des hommes, contre des personnes seules et contre des groupes, contre autrui et en partie contre elle-même, certains combats seront à mort et d'autres non, tuer Bill, l'objet de la quête étant les retrouvailles avec son enfant ; l'héroïne a quatre opposants

, Représentation d'une féminité traditionnelle

B. Dans-kill, Au fur et à mesure que Quentin Tarantino présente des films, il donne de plus en plus de place aux rôles féminins : Reservoir Dogs, aucune femme à l'écran, Pulp Fiction quelques femmes apparaissent, Jackie Brown est le personnage principal d'un thriller et enfin Kill Bill dans lequel les rôles principaux sont à majorité tenus par des femmes. Donc mathématiquement, c'est indéniable : le cinéma de Tarantino met de plus en plus à l'image des personnages féminins. En 2003, quand Kill Bill est sorti, on a beaucoup lu et entendu que le film était un long métrage féministe ou que son réalisateur consacrait enfin la femme forte et égale de l'homme. Il dit lui-même à ce propos : « Mes personnages féminins ne sont que le reflet de ma vision des femmes. Ils représentent ce que doit être une femme, forte, capable d'aller jusqu'au bout quel qu'en soit le prix à payer» 1216 Sauf qu'il y a une différence entre nombre et qualité et que mettre de nombreux personnages féminins à l'écran ne signifie pas forcément leur donner une place de choix. Si l'on se penche sur les paroles du réalisateur précédemment citées, on s'aperçoit qu'il dit clairement qu'il s'agit de sa représentation des femmes, donc des femmes vues par un réalisateur masculin. Pour lui, ces personnages représentent « ce que doit être une femme», donc une femme « se doit d'être, Uma Thurman en avant et en position centrale : elle y est seule , au centre de l'image et sans décor donc on ne voit qu'elle

L. , C'est de pitié, de scrupule et de compassion dont je manque, pas d' intelligence. » 1217 , soit des qualificatifs que l'on a plutôt tendance à prêter aux hommes. Elle a donc pu apparaître comme un symbole d'une certaine puissance féminine plutôt inhabituelle il est vrai. Elle semble être un personnage féminin capable de rivaliser avec un personnage masculin, aussi forte, déterminée, violente. Sauf qu'à y regarder de plus prêt, il n'en est rien. Et que nombre de commentateurs du film ont confondu le fait que ce long métrage porte effectivement sur la question des rapports de Genre et non sur la question du féminisme. A la différence des hommes (Bill a élevé sa fille mais il n'a pas eu à renoncer à son métier de tueur), l'héroïne est soumise à son statut de mère, voilà ce que dit le film selon notre lecture. Alors si comme le notent Fabienne Malbois et Jelena Ristic : « Kill Bill est un film d'action qui, 2009.

, It's mercy, compassion, and forgiveness, I lack

M. Fabienne and R. Jelena, « Beatrix Kiddo: la Mariée en noir alias la maman et le sabre du scorpion », Le héros était une femme, p.155

B. Pierre, La domination masculine, p.25

C. Maxime and . Quentin, Tarantino et le (post)féminisme. Politique du genre dans Boulevard de la mort, Nouvelles Questions Féministes, p.37

, « The lioness has been reunited with her cub and all is right in the jungle. » 1222 Ibid, p.167

B. Giuliana, « Promenade autour de la caverne de Platon », 20 ans de théories féministes sur le cinéma, CinémAction, n° 67, p.136

, sort Inglourious Basterds, le film de guerre que Tarantino rêvait de réaliser depuis des années (il a effectivement mis dix ans à finaliser le scénario), 2009.

, et il choisit un sujet difficile, l'extermination des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Le film raconte en effet l'histoire de Shoshanna Dreyfus, jeune juive qui a vu toute sa famille tuée par des officiers nazis. Sous un faux nom, nous la retrouvons à Paris directrice d'un cinéma dans lequel elle va piéger les principaux chefs nazis, y compris Hitler, pour les faire périr dans un immense incendie. Parallèlement se déroule l'arrivée en France d'un groupuscule juif avec à sa tête le lieutenant Aldo Raine venu exterminer du nazi et s'employant à la tâche avec une rigueur qui n'a d

. Allociné and . Com,

F. Dans-ce, » 1229 ) et puisque c'est dans son cinéma que va avoir lieu la première du film de Goebbels, elle subit la présence des nazis chez elle et la surveillance de l'officier Landa qui est chargé de la sécurité. C'est un personnage féminin qui n'est jamais libre de ses mouvements ou de ses paroles. De plus, Shoshanna, abordée par le soldat allemand Zoller qui va tenter de la séduire, finit par entretenir avec lui une relation platonique mais surtout plus ou moins forcée. Elle le repousse à de nombreuses reprises : « Je veux que vous arrêtiez de me harceler. », « Je ne veux pas être votre amie. », « Maintenant, Frédéric, vous ne pouvez pas rester là, allez-vous-en ! » 1230 mais elle ne parvient pas à ses fins. Zoller n'abandonne pas et c'est elle qui se retrouve acculée à lui parler, à rester avec lui ou à le laisser entrer dans la cabine de projection alors qu'elle y était opposée. Leur relation existe donc bel et bien et en dépit de tous les efforts de Shoshanna pour l'éviter. Une histoire d'amour entre eux est impossible bien entendu mais elle est comme sousentendue ce qui ramène les personnages a une place traditionnelle pour les deux Genres : le personnage féminin, le personnage de Shoshanna a bien entendu un rôle essentiel. C'est la trajectoire de sa vengeance que l'on suit, un combat qui n'est donc pas volontaire mais subi. C'est bien parce qu'elle seule survit au massacre de sa famille qu'elle se doit de passer sa vie à les venger. C'est d'ailleurs un personnage qui subit beaucoup

, Avec sa coiffure sophistiquée, sa robe près du corps, son porte-cigarette et sa coupe de champagne, elle incarne à l'écran la femme fatale des films noirs des années 40. La cigarette qu'elle fume ostensiblement est le signe de son indépendance, de sa volonté d'émancipation. Elle semble dominer la scène ainsi que les personnages qui l'accompagnent : elle a décidé de ce lieu de rendez-vous, elle décide de jouer puis de quitter une table pour une autre, elle décide de rester même si les Américains trouvent cela trop dangereux : « Wicki : Nous devrions partir. Bridget : Non, nous devrions rester, Bridget Von Hammersmark, a un rôle important au sein de la diégèse puisqu'elle est une espionne allemande qui va aider les Basterds et que c'est, à maintes reprises, sur elle que repose la réussite des opérations. Elle apparaît pour la première fois dans une taverne française dans laquelle elle a donné rendez-vous aux Américains, p.1232

, Le jeu dont il est question consiste à se coller sur le front une carte sur laquelle le joueur d'à côté a inscrit le nom d'une personne célèbre qu'il faut retrouver en posant des questions aux autres participants. Bridget, dans la scène

. «-i', d come up here and do what I do best, annoy you. And from the look on your face

. German-soldier, Merci for hosting a German night. Shoshanna : I don't have choice

». , «. No, and F. , you can't come in here, now go away ! » 1231 « Wicki : We should leave. Bridget : No, we should stay, » 1232 « Major Hellstrom : What say we play the game ? Lt Hicox begins to refuse, when Bridget ( feeling she knows better)

G. Khan, G. W. La-deuxième-fois, and . Pabst, Dans les deux cas, il s'agit donc de deux hommes qui en plus sont des hommes de pouvoir (celui de conquérir et celui de commander sur un plateau de tournage) ce qui tend à renforcer chez ce personnage l'image d'une femme dominatrice. Mais ce que nous montre la scène, c'est que cette femme commet erreur sur erreur. Aldo Rain, le chef des Basterds souligne d'emblée que ce rendez-vous dans une taverne n'est pas une bonne idée : « Lieutenant Aldo : Tu as dit que c'était dans une taverne ? Lieutenant Hicox : Oui, c'est une taverne. Lieutenant Aldo : Bon... Un sous-sol. Tu sais, se battre dans un sous-sol présente un bon nombre de difficultés, Elle est donc dans le jeu tour à tour un conquérant impitoyable puis un metteur en scène allemand

, La première veut venger sa famille (elle est la fille de). La seconde combat pour des idées politiques et va payer le prix cher puisqu'elle mourra d'avoir perdu une chaussure à talon, telle Cendrillon. C'est sa féminité qui la perd. Les deux figures féminines s'effacent donc devant la force violente et hautement virile de l'officier nazi comme celle des Basterds. Elles sont de plus des figures isolées face aux groupes masculins ce qui tend à laisser penser que leur lutte est elle-même un fait isolé, exceptionnel, une Juive qui tue Hitler et une Allemande qui trahit sa nation. Le point de vue privilégié est le plus souvent soit celui de l'officier Landa soit celui des Basterds et, Nous retrouvons donc, dans les deux cas, des personnages féminins qui luttent dans un univers masculin. De plus, ces personnages féminins ne luttent pas de façon indépendante

A. «-lt, 1234 «Lt Hicox : I thought this place was supposed to have more French than Germans ? Bridget : Normally, that's true. » 1235 « She's not a military strategist. She's just an actress, You said it was in a tavern ? Lt Hicox : It's a tavern, vol.9, p.2012

, des Etats-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Shultz, un chasseur de prime d'origine allemande, fait l'acquisition de Django, un jeune esclave. Il veut que Django l'aide à capturer, morts ou vifs, les trois frères Brittle ; en échange, il lui rendra sa liberté. Django accepte mais il n'a en réalité qu'un seul but : retrouver et faire libérer sa femme, Durée : 2 heures 44 minutes Genre : Western Scénario : Quentin Tarantino Acteurs principaux -Personnages dans le film

. Shultz, Ils se rendent donc dans la plantation de Candie en prétextant vouloir acheter un de ses esclaves pour le faire participer à des tournois de lutte. Mais ils éveillent les soupçons de Stephen, un vieil esclave de Candie en qui ce-dernier a toute confiance. Les choses vont terriblement se compliquer pour le Docteur Schultz qui meurt à la fin et pour Django qui va, malgré tout, p.393

. Allociné and . Com,

T. Dick and . Tarantino, L'art et les mauvaises manières. », Culture, magazine culturel en ligne de l'université de Liège, p.5

, That's better then most get, and a damn sight better that he deserves. » 1240 « Well, frankly, I've never given anybody their freedom before. And now that I have, I feel vaguely reponsible for you. You're just not ready to go off on your own, « She's my wife, it's my job to look after her. » 1238 «, p.1241

, Schultz le fait ainsi passer par tous les stades de caractérisation qui correspondent aux stéréotypes sur les hommes noirs dans la culture occidentale

C. Le-troisième-personnage-masculin-qui-est-mis-en-avant-dans-le-film-est-calvin, le propriétaire de la plantation, incarné par Leonardo Di Caprio. Ce personnage est l'archétype de l'homme dominateur. Sadique, violent, sans pitié aucune, il règne sur son domaine en maître absolu. Il a pouvoir de vie et de mort sur l'ensemble des personnes qui vivent à Candyland. Un de ses passetemps favoris est d'ailleurs de regarder combattre à mort des esclaves qu

, En tant qu'esclave, elle n'a plus droit à rien. Même son nom n'est pas réellement le sien puisque Broomhilda Von Schaft est un nom allemand que ses anciens propriétaires lui ont donné car ils étaient eux-mêmes allemands. Elle n'a pas droit non plus à la parole. Broomhilda parle très peu dans le film quand elle n'est pas carrément doublée par la voix de Django qui parle à sa place dans une séquence en flash-back. La première fois qu'on la voit à l'écran, elle est entièrement nue car elle sort de la « Hot Box », une boite en bois dans laquelle étaient enfermés les esclaves, laissés ensuite en plein soleil afin de les sanctionner, Dans cet univers masculin, les personnages féminins apparaissent uniquement comme secondaires. Deux rôles féminins se détachent. Brummhilda Von Schaft, la femme d'un des deux héros est une esclave noire qu'il s'agit de sauver

R. Le-personnage-de-lara-candie, L. Soeur-de-calvin, and C. , Elle semble n'avoir aucun pouvoir dans la plantation ni finalement aucun rôle si ce n'est celui de briller en société aux côtés de son frère. Elle est réduite à un rôle très subalterne et sans épaisseur. Elle assiste au repas sans y participer vraiment. Ses seules paroles seront pour faire remarquer ce qu'elle croit être un coup de coeur pour Broomhilda : « Vous pouvez placer autant de douces conversations en Allemand que vous voulez

, During the act, you can never break character. » 1242 « Go fetch Hildi. I want her cleaned up and smellin' nice, and sent over to Dr. Schultz's room.» 1243 « Dr. Schultz, this attractive southern belle is my widowed sister

U. Dans-django, Aucune n'a une vie propre, ce qui respecte les codes traditionnels du western : « Au sein d'un genre masculin, les femmes sont d'abord systématiquement définies dans leur relation avec les hommes » 1245 La première dépend de son compagnon et de la capacité de ce-dernier à la libérer ; la seconde dépend de son frère

, Mingant Nolwenn, « Institutrices et prostituées : les femmes dans le western classique hollywoodien, vol.143, p.141

, « diabolical bitch », de « lying bitch » ou de « mean bastard with a trash ass » 1247 « Daisy : Is that the way niggers treat their ladies ? Major Warren : You ain

, The storm is spooky », « So much so people have to yell to be heard », « in the harsh snow and wind»

, When the weather took a turn for the horse, it got to be too much for them ! » 1250 « Well, then looks are deceiving

. Liandrat-guigues-suzanne and . Le-western, Panorama des genres au cinéma, CinémAction, vol.68, pp.20-21, 1993.

, Le gore désigne « une catégorie marginale de films d'horreur à petits budgets dont le but (est) de provoquer une réaction violente de répulsion et de dégoût chez le spectateur (?)

, Unchained comme dans The Hateful Eight, les personnages féminins n'existent et ne sont présentés comme existants que dans leurs relations à un homme. Broomhilda est l'esclave de Calvin Candie et la femme de Django. Lara-Lee est la soeur de Calvin. Daisy est la prisonnière de Ruth et la soeur de Jody. Le destin de ces trois personnages va dépendre des actions des hommes. Broomhilda sera délivrée par Django et d'une certaine façon par le docteur Schultz. Lara-Lee va être tuée à cause des affaires de son frère, Les liens qui unissent les personnages masculins et féminins sont également marqués du sceau de la tradition patriarcale, vol.11

, Les habitudes ? Est-ce que vous voyez beaucoup de films ? ? Comment / où / quand voyez-vous ces films ? ? Avez-vous l'habitude d'aller au cinéma ? ? Quel-s type-s de cinéma fréquentez-vous ? ? Préférez-vous y aller seul-e ou accompagné-e et dans ce cas

, Qui vous a amené-e au cinéma la première fois ? ? Qui vous a donné le goût du cinéma ? ? Avec qui alliez-vous au cinéma quand vous étiez enfant/ adolecent-e ? ? Quels genres de films voyiez-vous alors

, Quel(s) genre(s) de films préférez-vous et pourquoi ? ? Avez-vous un film favori et pourquoi ? ? Avez-vous un réalisateur/une réalisatrice favori-te et pourquoi ? ? Avez-vous un ou des acteur-s/actrice-s favori-e-s et pourquoi ?, Les goûts ?

, auriez-vous envie de dire sur les personnages? ? Y a-t-il un/des personnage(s) a (ont) retenu votre attention et pourquoi? ? Que diriez-vous des liens qui semblent unir ces personnages? ? Que pensez-vous de leur façon de parler? De se parler? ? Quels sont les thèmes qui ont été abordés? ? Que pensez-vous de la façon dont ces thèmes ont été abordés? ? Peut-on parler de virilité pour certains personnages? Lesquels selon vous? Pourquoi? Document 13 : Canevas -extrait de Pulp Fiction Thématiques de la scène selon nous : ? le couple ? les corps (le corps masculin / le corps féminin) ? la sexualité Questions : ? Comment qualifieriez-vous cette scène ? ? Que pensez-vous des personnages et pourquoi ? ? Quel(s) lien(s) unit(ssent) ces deux personnages selon vous ? Qu'est-ce qui vous permet de le dire ? ? Que pensez-vous de l'attitude du personnage masculin ? ? Que pensez-vous de l'attitude du personnage féminin ? ? L'adjectif «sexy» convient-il pour un des personnages ? Pour les deux ? Pourquoi ? ? Qu'avez-vous retenu de ce qu'ils se disent et qu'en pensez-vous ? Document 14 : Canevas -extrait de Jackie Brown Thématiques de la scène selon nous : ? les relations hommes/femmes ? les corps ? l'intersectionnalité Questions : ? Qu'avez-vous à dire sur cette scène ? ? Qu'est-ce qui vous a marqué-e et pourquoi ? ? Que pourriez-vous ou auriez-vous envie de dire sur les personnages ? ? Que pensez-vous du personnage de Mélanie ? ? Que pensez-vous du personnage d'Ordell ? ? Que pensez-vous du fait qu'il s'agit ici d'un couple mixte ? ? Le qualificatif de «macho» convient-il au personnage masculin selon vous?, Tarantino ? Comment avez-vous découvert le cinéma de Q. Tarantino ? ? Quel est votre film favori de ce réalisateur et pourquoi ? ? Que pourriez-vous ou auriez-vous envie de dire sur ce réalisateur et sur son cinéma ? Document 12 : Canevas -extrait de Reservoir Dogs Thématiques de la scène selon nous : ? les masculinités ? la domination masculine Questions : ? Qu'avez-vous à dire sur cette scène? ? Qu'est-ce qui vous a marqué-e et pourquoi? ? Que pourriez-vous ou, vol.15

, est-ce qui vous paraît important dans cette scène ? ? Comment qualifieriez-vous le personnage d'O'Ren Ishii ? ? Quelle est votre réaction face à ce personnage ? ? Que pensez-vous du personnage de Gogo ? Pourquoi? ? Et les autres personnages ? ? La discussion sur les origines d'O'Ren, qu'avez-vous à en dire ? ? Quelle figure incarne-t-elle pour vous ?, Thématiques de la scène selon nous : ? la représentation des femmes dominatrices ? l'intersectionnalité Questions : ? Qu, vol.2

, Comment qualifieriez-vous cette scène ? ? Quelle image de la famille a-t-on, selon vous, à travers cette scène? ? Que pensez-vous du jeu entre la fille et son père ? ? Que pourriez-vous dire sur ces trois personnages ? ? Lequel vous a le plus marqué et pourquoi ? ? Quels sont les liens qui semblent unir ces personnages ? ? Qu'en pensez-vous ? Document 17 : Canevas -extrait de Death Proof Thématiques de la scène selon nous : ? Les féminités ? la «male féminity» ? le «cinéma de garçons» et le «cinéma de filles» ? la violence Questions : ? Comment qualifieriez-vous cette scène ? ? Pouvez-vous parler des quatre personnages ? ? Quel(s) lien(s) semble(nt) les unir selon vous ?, Thématiques de la scène selon nous : ? la famille ? la paternité ? la maternité Questions : ?

, qu'en pensez-vous ? ? Partagez-vous son point de vue quand elle justifie le port de l'arme ? ? Connaissez-vous les films dont elles parlent ? ? Existe-t-il selon vous un « cinéma de garçons » ? Qu'est-ce que c'est pour vous ? ? Même question pour « un cinéma de filles » ? Document 18 : Canevas -extrait de Inglourious Basterds Thématiques de la scène selon nous : ? les rapports homme/femme ? la domination masculine ? la violence Questions : ? Qu'avez-vous à dire sur cette scène ? ? Comment qualifieriez-vous ces deux personnages ? ? Et leur relation ? ? Que pensez-vous de la façon dont il la tue ? ? Est-ce pour vous une scène que vous pourriez-qualifier de violente et pourquoi ?, ? Y a-t-il un personnage que vous préférez ? Pourquoi ? ? Trouvez-vous ces personnages stéréotypés ? Pourquoi ? ? Le fait qu'un des personnages féminins soit armé