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, Servir en L'attendant, n° 5 de la II e année, p.3, 1947.

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K. Alfred, De même, Marcel REUTENAUER, Servir en L'attendant, n° 4 de la LX e année, juillet-août 2005, p.13, 1981.

J. Willaime, Profession : pasteur, Sociologie de la condition du clerc à la fin du XX e siècle, coll, Labor et Fides, p.58, 1986.

W. R. Lewis and A. Jean, Quarante ans plus tard, Francis BAILET, Servir en L'attendant, n° 1 de la X e année, janv, p.28, 1940.

, publié en 1917, qui est devenu en quelque sorte le manuel officiel des Assemblées de Suisse romande, Semailles et Moisson, n° 12 de la XLVII e année, déc, p.188, 1935.

S. Marc, Semailles et Moisson, n° 9 de la LV e année, sept, p.124, 1943.

W. R. Lewis and A. Jean, qui décrit encore la mise en oeuvre et les inconvénients de « cette règle non écrite, p.33, 1955.

K. Alfred, Jacques BLANDENIER, in Servir en L'attendant, n° 5 de la LXIV e année, déc. 2009, p. 6, rappellera que « la collégialité permet et implique une soumission et une surveillance mutuelles des conducteurs ». 257 Frédéric de CONINCK, « Que signifie exercer l'autorité ? Une Lecture sociologique de l'autorité, Servir en L'attendant, n° 6 de la XXXVI e année, vol.66, p.23, 1981.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 5 de la XXVII e année, p.2958, 1972.

F. Étienne, Servir en L'attendant, n° 2 de la XLI e année, fév, p.199, 1986.

B. Pietro, reconnaît par exemple : « La collégialité n'échappe pas, d'elle-même, aux dangers de l'autoritarisme. Il peut se créer une oligarchie qui est en fait coupée des autres membres et qui est incapable de les écouter. ». 261 À propos d'un ancien servant à temps complet, Servir en L'attendant, n° 1 de la XLIV e année, janv.-fév, p.15, 1988.

, Servir en L'attendant, n° 10 de la XXXI e année, p.99, 1976.

B. Francis, Servir en L'attendant, n° 4 de la XLIX e année, juillet-août, p.16, 0270.

V. Luis, Servir en L'attendant, n° 3 de la XXXIV e année, p.431, 1979.

K. Alfred, Servir en L'attendant, n° 4 de la XXXI e année, p.39, 1976.

. Ibid-;-avec-la-bénédiction-d'étienne, . Fréchet, and H. Bernard, 484 : « [La responsabilité pastorale] semble toujours être collégiale dans le Nouveau Testament. (?) Etre seul à la tête d'une église en expose à la tentation du monarchisme qui serait alors une mise en cause de la royauté divine et unique. ». (L'article cité ici a été initialement publié dans la revue Les Cahiers de l'Institut Biblique de Nogent, n° 47, juin 1979.) Quant à Alfred KUEN, Ministères dans l'Église, coll. Ekklésia, Saint-Légier, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la XXXIV e année, p.205, 1979.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 1 de la XII e année, janv, p.932, 1957.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 2 de la XIII e année, fév, p.1076, 1958.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 9 de la VI e année, sept, p.266, 1951.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 12 de la VII e année, déc. 1952, p.394

, précise : « L'action de persuasion de l'Esprit Saint et de la Parole dans la prédication de la croix est irrésistible sur les objets de l'élection éternelle, mais il y a néanmoins pleine liberté pour choisir sans aucune coercition de la, Servir en L'attendant, n° 1 de la VIII e année, janv, p.405, 1953.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 1 de la VIII e année, janv, p.404, 1953.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 2 de la VIII e année, fév, p.416, 1953.

R. Joël, Servir en L'attendant, n° 12 de la V e année, déc, p.188, 1950.

. Ibid,

O. Alfred, A. Dans-tout-le-monde?, and . Vevey, Le Lien des cellules de prière, s. d, Tous les chrétiens ne sont pas des prédicateurs valables, p.13

, Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse

, En l'occurrence, il s'agit très probablement de l'Open-Air Mission

R. Jean, Semailles et Moisson, n° 5 de la XLV e année, p.74, 1933.

A. Jean, Servir en L'attendant, n° 12 de la XI e année, déc, p.926, 1956.

E. Marc, D'ailleurs Servir en L'attendant, n° 11 de la XIV e année, Servir en L'attendant, n° 5 de la XIV e année, p.1307, 1959.

D. Claude, Semailles et Moisson, n° 1 de la LXXVI e année, janv, p.19, 1964.

G. Georges, Semailles et Moisson, n° 9-10 de la LXXIX e année, sept.-oct, p.126, 1967.

. Paris, Nation se développe de façon spectaculaire, l'évangéliste Élie Chouakri, acteur majeur dans ce mouvement, rapporte au printemps 1969 : « Un lycée voisin, fréquenté par trois de nos jeunes, m'invite, pour la rentrée scolaire, à une conférence sur l

. Par, . En-lozère, . Dans-le-lieu-dit-nommé-herbouze, and . Qu'étienne-dufour-ouvre, En 1969, ils sont en moyenne une soixantaine par jour, encadrés par des adultes eux-mêmes exposés à l'Évangile -trois monitrices se convertissent cette année-là. Deux ans plus tard, ce sont en moyenne soixante-dix enfants qui sont accueillis tous les jours. D'ailleurs, pendant l'été 1971, Martha Daniel et Audrey Nee, missionnaires en Algérie, font un séjour en France et ont pendant trois semaines l'occasion d'expliquer la Bible aux grandes filles accueillies à Herbouze, 1963.

A. Claude, Servir en L'attendant, n° 3 de la I re année, p.6, 1946.

B. Jean, Semailles et Moisson, n° 6 de la LV e année, p.92, 1943.

G. G. Jones, Semailles et Moisson, n° 4 de la LXI e année, p.58, 1949.

W. Stanley, Servir en L'attendant, n° 1 de la X e année, janv, p.670, 1955.

C. Élie, Semailles et Moisson, n° 8 de la LXXXI e année, p.110, 1969.

, il s'opposait violemment aux prédicateurs revivalistes qui s'efforçaient de colporter leurs idées dans son village. Un jour, il est même allé à, vol.490

, Alexandrie à la rencontre de l'archevêque pour se plaindre des évangélistes. Pourtant, le 31 juillet 1898, c'est lui qui se convertit, convaincu par les paroles d'une certaine Rhoda Evans ! Bientôt, parents, amis et autres anciens coreligionnaires se dressent contre lui

, mais sa femme, le découvrant amendé et sobre, finit par se convertir. En 1899, il émigre finalement sur la Côte d'Azur, s'affranchissant ainsi de l

D. Maurice, Semailles et Moisson, n° 2 de la V e année, fév. 1893, p.29

W. J. Hosking, Semailles et Moisson, n° 11 de la XI e année, p.180, 1999.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 2 de la IV e année, fév, p.16, 1949.

. Le-curé-déclarait-quitte-de-sa-dette, S. Débiteur-de-louis, J. Arnéra-!-sur-son-blog, C. , and L. Arnéra, ) », 7 août 2015, commente : « Comme le tailleur Luigi Arnera travaillait à crédit selon l'usage local, c'était le condamner à la faillite. La mémoire familiale conservée par ses descendants rapporte que quelques clients osèrent venir le payer en secret. Mais ce n'était pas assez pour éviter la ruine

G. G. Jones, En général ce n'étaient pas les heureux, les possédants ou les puissants qui avaient besoin d'un libérateur ou d'un prophète, mais les opprimés ou tout au moins ceux qu'une détresse menaçait. C'est pourquoi une religiosité du sauveur ? a trouvé la, Semailles et Moisson, n° 7-8 de la LX e année, p.341, 1948.

N. Gérard, Les Ouvriers dans la société française, XIX e -XX e siècle, coll. Points

. Seuil, , p.121, 1986.

, Servir en L'attendant, n° 1 de la VII e année, janv, p.310, 1952.

R. Louis, Semailles et Moisson, n° 11 de la LXVII e année, p.180, 1955.

C. Gérard, qui commente la « déchristianisation ouvrière » au sortir de la Seconde Guerre mondiale : « Un reflux de la pratique, et sans doute du sentiment religieux chez les ouvriers, se produit alors et pour environ deux décennies, La Religion en France de la fin du XVIII e siècle à nos jours, coll. Carré histoire, p.150, 19982.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 9 de la III e année, sept, p.6, 1948.

W. J. Hosking, Semailles et Moisson, n° 11 de la XI e année, p.179, 1999.

D. Gérard, L. Sectes-en, and F. , , p.74, 1958.

, Servir en L'attendant, n° 4 de la XXXVIII e année, p.1112, 1983.

S. Par-exemple-nathan-delynn, . Roots, and . Brethren, rappelle que nombre des premiers conducteurs des frères venaient des classes aisées ou de la noblesse : « Many of the early leaders, 1986.

O. Dickson, L'observation de l'auteur porte sur les frères écossais, mais nous considérons qu'elle vaut aussi, dans une certaine mesure, pour les frères larges de France. 518 In Servir en L'attendant, n° 5 de la I re année, p.1, 1946.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la XI e année, p.882, 1956.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 6 de la XVIII e année, p.1786, 1963.

H. S. Contesse, L. Bonne-revue, ;. Noble, and . Justice, Défendez surtout l'idéal chrétien, qui est celui de la royauté du Christ sur les âmes, en attendant qu'Il l'exerce sur un monde renouvelé, où la paix règnera parce que Sa Justice et Son Amour auront triomphé ! ». Pour l'auteur, dont les deux fils ont été mobilisés le 27 août 1939, devoir militaire et témoignage chrétien ne s'excluent donc pas. Ceci dit, on relève par exemple que quelqu'un comme Alfred Kuen, engagé dans les forces françaises en 1944, ou quelqu'un comme Alain Choiquier, envoyé en Algérie à la fin des années 1950, seront bien heureux de n'avoir jamais eu à tirer sur l'ennemi (cf. KUEN, Mon Parcours de vie, une pensée pour les soldats français chrétiens : « Nos prières montent, incessantes, à Dieu, pour qu'Il vous donne force et courage, et que vous accomplissiez le devoir qui est devant vous sans défaillance. Vous défendez un idéal humain, vol.53, pp.30-45, 1939.

J. Tabailloux, De même, Gilbert PRESLE, écrit : « Nous -les Evangéliques -avons tout intérêt à nous faire connaître et à tisser de bonnes relations avec les autorités municipales, p.16, 1997.

, Les sept périodes, ou dispensations, sont ordinairement, dans l'ordre : l'innocence, jusqu'à la chute en Éden

, Cette vue traduit en doctrine une expérience trop certaine. Les institutions humaines déclinent toutes et leur restauration archéologique, si l'on peut dire, échoue : l'histoire ne se recommence pas. » 21 ? Ainsi, à la mi-août 1946 par exemple, un converti déplore que, contrairement à lui désormais, un de ses anciens coreligionnaires catholiques ne croit pas « à la seconde venue du Christ [et] à Son règne de mille ans » 22 . Plus précisément, on peut relever sur une longue période du XX e siècle les traces du dispensationalisme enseigné par les frères. En 1922 par exemple, James C. Wilson se plaît à préparer « un graphique des dispensations » 23 , afin de s'en servir pour exhorter les fidèles lors de la Convention estivale de Digne, Émile Guillaume Léonard (1891-1961) remarque d'ailleurs à bon escient : «

G. Samuel-dickey, Au printemps 1957, lors d'une campagne d'évangélisation menée à Clermont-Ferrand par trois "croyants, pp.1859-1936

G. C. De-même and . Racine, défend-il la distinction des dispensations, en particulier pour que l'on ne confonde pas « la vocation d'Israël avec celle de l'Eglise » 24 . Et encore en 1978, Servir en L'attendant publie un texte de Frédéric A. Tatford 25 soutenant une opinion bel et bien dispensationaliste, 1969.

. Le-royaume, Le dispensationalisme a été vulgarisé par la publication, dès 1909, de la Bible annotée par l'Américain Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921) -elle sera ensuite traduite en français. 21 LÉONARD, op. cit, p.338

. B. Ch, Servir en L'attendant, n° 5 de la I re année, p.4, 1946.

J. C. Wilson, 245 : « I had been at work preparing a chart of the dispensations, Echoes Missionary Magazine, 1922.

C. Gaston and . Racine, On voit bien ici l'influence de John N. Darby, qui réservait à Israël l'accomplissement littéral des prophéties de l'Ancien Testament, et à l'Église non juive le bénéfice des promesses spirituelles du Nouveau Testament. 25 On trouvera significatif le fait que Frédéric A. Tatford aura longtemps présidé le Prophetic Witness Movement, fondé en 1917 et désireux de proclamer le retour du Christ avant le millénium, Servir en L'attendant, n° 1 de la XXIV e année, p.2515, 1969.

F. Étienne, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la XXXIII e année, p.351, 1978.

L. Dans-andré, l'auteur fustige l'amillénarisme, qui s'oppose au pré-millénarisme et dont les tendances seraient « à la fois libéralisantes et antisémites ». Or c'est significativement pour exaucer le souhait de plusieurs frères larges que ce texte est, Servir en L'attendant, n° 10 de la XXXIII e année, p.363, 1978.

R. Albert, Servir en L'attendant, n° 12 de la XVII e année, déc, p.1717, 1962.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 4 de la IX e année, p.576, 1954.

C. Gaston, C. Racine-;-gaston, and . Racine, confirme : « Le croyant sait que Jésus ne viendra pas pour être le glorieux couronnement d'un âge d'or que les hommes de bonne volonté auraient pu établir ?, Servir en L'attendant, n° 4 de la XXIII e année, p.2563, 1968.

C. Gaston and . Racine, précise : « Chose extraordinaire, après avoir joui pendant mille ans d'une paix et d'une prospérité fondées sur le droit et la justice, des multitudes d'hommes, Servir en L'attendant, n° 5 de la XXII e année, p.2397, 1967.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 2 de la XIII e année, fév, p.1076, 1958.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 2 de la XVI e année, fév, p.1471, 1961.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 3 de la XVI e année, p.1483, 1961.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 2 de la XVI e année, fév, p.1472, 1961.

E. Beattie and . Visite-À-bourgoin-en, donnait déjà à méditer les paroles du Christ : « La nuit vient. » (La Bible, évangile selon Jean, 1956.

, Le sens selon lequel nous parlerons d'ascèse correspond assez bien à la définition qu'en donne

W. Max, L. 'éthique-protestante, C. Jacques, and P. Paris, Il considère en l'occurrence l'ascèse, à l'intérieur du christianisme occidental, comme « une méthode systématique de conduite rationnelle visant à vaincre l'homme dans son status naturae et à le libérer du pouvoir des instincts irrationnels et de sa dépendance par rapport au monde et à la nature, p.146, 1964.

T. Ernst, Protestantisme et modernité, trad. de l'allemand par Marc B. de LAUNAY, coll. Bibliothèque des sciences humaines, p.31, 1991.

D. Christian and . Conversion, Archives de Sciences Sociales des Religions, vol.116, p.88, 2001.

. Cf, . Introvigne, and O. Maselli, , pp.24-26

O. Bourdieu, , p.310

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 2 de la II e année, fév, p.2, 1947.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 12 de la II e année, déc, p.4, 1947.

G. G. Jones, dans sa lettre écrite à Paris le 31 mai 1948 et adressée à William R. Lewis, d'Echoes of Service, constate par exemple : « En France il est rare que des conversions soient enregistrées après une réunion, les âmes attendant en général quelque temps avant d'annoncer à quiconque le grand changement

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 4 de la X e année, p.709, 1955.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 10 de la VII e année, p.379, 1952.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 9 de la II e année, sept, p.3, 1947.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 10 de la II e année, p.2, 1947.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 5 de la IX e année, p.584, 1954.

. Ibid,

C. Gaston and . Racine, affirme encore : « Pour être vraiment disciple du Christ, il faut être prêt à aller jusqu'au bout dans le renoncement ! ». Et J. Roy LITTLEPROUD, trad. de l'anglais par Jean ANDRÉ, in Servir en L'attendant, n° 12 de la XXI e année, déc, Servir en L'attendant, n° 6 de la IX e année, p.2247, 1954.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la IX e année, p.622, 1954.

C. Gaston and . Racine, Jusqu'au bout, il faudra repousser ses avances et pour cela ne pas l'aimer. ». Et Gaston C. RACINE, in Servir en L'attendant, n° 2 de la XIII e année, fév, Servir en L'attendant, n° 10 de la IX e année, p.1076, 1954.

C. Gaston and . Racine, renoncements de la non-mondanité constituent ce « sacrifice raisonnable » dont parle saint Paul, Servir en L'attendant, n° 10 de la XI e année, p.71, 1956.

, L'irradiation d'une culture non conformiste Cette vision des choses n'est pas l'apanage de quelques moralistes. Ainsi, vers le début du XX e siècle à Strasbourg, Charles Freysz rompt plus ou moins ses relations avec les membres non convertis de sa famille

É. William, . Taylor, . De-façon-significative, and . De-ce-que, par fidélité à ses convictions chrétiennes, une convertie, malgré son indigence, « a refusé de se marier avec un inconverti, qui possède 30,000 fr. » 72 ? Au reste, le 20 septembre 1931, lors de l'habituelle rencontre auvergnate, c'est notamment Jean André, de Roanne, qui conduit les auditeurs dans une réflexion sur « l'attitude du croyant ? dans l'Eglise de Dieu et dans le monde, vol.73

, Caractère d'une vie exempte d'hypocrisie, qui ne sert pas deux maîtres, ? qui ne porte pas la robe de justice dans les assemblées chrétiennes et la robe souillée dans le monde, mais qui fait de Christ sa vie, son bonheur, sa gloire en tout temps

. Dans-le-même-ordre-de-pensées, Abel Félix, en poste à Marseille à la fin des années 1940, prône le renoncement en vue d'un renouveau spirituel : il faut « "mourir" à soi-même » 75 ! Déjà en 1946, dans les colonnes de Servir en L'attendant, sont engagés à rester attachés à leur Assemblée, cela dût-il leur en coûter

, Esprit : travail du Dimanche, exode vers l'inconnu sans secours spirituel, dispersion, p.76

J. Quant-À and . André, , 1947.

S. Jean and «. Dans-les-sectes-d'origine-protestante, La parole de saint Paul citée par l'auteur correspond en fait à l'épître aux Romains, ch. 12, v. 1. L'apôtre y exhorte ses correspondants à s'offrir « en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu », et il ajoute : « ce sera votre culte spirituel », ou, selon d'autres traducteurs, « ce sera votre culte raisonnable ». L'apôtre utilise en effet, en grec, l'adjectif logikoj (logikos), à l'origine du mot logique? 72 William TAYLOR, Archives de Sociologie des Religions, p.30, 1964.

Z. René, Semailles et Moisson, n° 11 de la XLIII e année, vol.74, p.174, 1931.

F. Abel, Semailles et Moisson, n° 5 de la LXI e année, p.81, 1949.

D. D. , Daniel DORMOIS ?], in Servir en L'attendant, n° 6 de la I re année, p.2, 1946.

D. Jean, Servir en L'attendant, n° 5 de la II e année, p.6, 1947.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 1 de la I re année, juin 1946, pp.3-79

P. Junod, Servir en L'attendant, n° 5 de la VI e année, vol.81, p.234, 1951.

, Servir en L'attendant, n° 6 de la II e année, vol.82, p.7, 1947.

. Ibid, De façon peut-être moins radicale, une certaine « tante Louise, Servir en L'attendant, n° 10 de la III e année, oct. 1948, p. 7, exhorte les jeunes filles croyantes : « De grâce

, Servir en L'attendant, n° 6 de la II e année, p.7, 1947.

, Même dresser un sapin de Noël est un temps mal vu dans la Bonne Nouvelle strasbourgeoise des années, Servir en L'attendant, n° 1 de la VII e année, p.312, 1950.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 1 de la X e année, janv, p.672, 1955.

, Servir en L'attendant, n° 10 de la VIII e année, p.506, 1953.

, Servir en L'attendant, n° 2 de la XIV e année, fév, p.1215, 1959.

B. Yves and . La, Dimension "ethnique" du protestantisme français », La Recomposition des protestantismes en Europe latine, sous dir. BASTIAN, op. cit, p.267

D. Samuel, Servir en L'attendant, n° 4 de la XXXIV e année, p.438, 1979.

, Servir en L'attendant, n° 2 de la XXXVI e année, fév, p.719, 1981.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 10 de la XXXI e année, p.97, 1976.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 2 de la XXXIV e année, fév, p.409, 1979.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 7 de la II e année, p.1, 1947.

, Il s'agit de la Première Épître aux Corinthiens, pp.3-16

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 1 de la V e année, janv, p.102, 1950.

J. Ibid-;-assemblée-strabourgeoise-de-la-bonne-nouvelle, « environ une femme de moins de 60 ans sur quatre est ? au foyer ». Cette donnée est à comparer à Monique SCHMITT et Daniel WAHL, « Deux fois moins de femmes au foyer qu'il y a 20 ans », INSEE, Chiffres pour l'Alsace, revue n° 16, sept. 2003, p. 6 : les auteurs expliquent qu'en Alsace, les femmes au foyer « ne sont plus que 105 000 en, p.91, 1999.

. Ce-témoignage, est pas sans rappeler une anecdote relevée chez les frères d'outreManche par Henry Pickering (1858-1941) une vingtaine d'années plus tôt 117 , signale assez bien le rigorisme religieux de l'évangéliste marseillais? Au demeurant

. Dieu, , vol.118

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 5 de la XIX e année, p.1904, 1964.

C. Comme-l'expliquait-gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 3 de la XII e année, p.958, 1957.

V. Daniel, Semailles et Moisson, n° 5 de la XLVIII e année, p.76, 1936.

, Semailles et Moisson, n° 5 de la LVIII e année, p.78, 1946.

C. Dickson and O. , qui, à son tour, rapporte l'histoire de ce coiffeur, membre des frères, qui « avait refusé de couper les cheveux d'une femme à la nuque » : « In the 1920s Henry Pickering noted with satisfaction that one hairdresser had refused to bob a woman's hair. ». Or Henry Pickering, p.243

C. Gaston and . Racine, On note aussi le message communiqué aux jeunes croyants par Marc ERNST, On ne saurait trop leur conseiller d'éviter les fonctions dans lesquelles leur dimanche, vol.101, p.958, 1957.

R. William, Semailles et Moisson, n° 2 de la LXI e année, fév, p.28, 1949.

D. Samuel and . Dind, 121 FATH, Une Autre Manière d'être chrétien en France, Semailles et Moisson, n° 8-9 de la LXXII e année, vol.122, p.808, 1960.

L. Bible, Psaume 59, v. 10b et 18b (version Traduction OEcuménique de la Bible, 1975.

M. S. De and . Constance-contesse, Amicitia 146 , celle-ci tenait, dans un quotidien protestant, la rubrique de la correspondance avec les lecteurs : constatant au bout d'un certain temps que « la liberté d'expression lui [était] contestée » 147 , elle s'est engagée avec son mari dans l'édition d'un nouveau journal, utilisant pour cela le carnet d'adresses d'Amicitia? De façon générale, le mouvement des frères larges a su intégrer la culture de marché et la démarche publicitaire qui gagnent l'ensemble de la société devenue pluraliste. Peu enclins au quiétisme et pourfendeurs de l'idée d'un christianisme par héritage, ces "croyants", avant même l'affirmation de la société de consommation, ont en effet montré certaines dispositions pour les mécanismes concurrentiels, en se positionnant hardiment dans la course aux "âmes, Le Statut et les effets de la conversion dans le protestantisme évangélique, p.176

». Ce-mot-latin-signifie-«-amitié,

H. S. Contesse, , p.149, 1945.

«. Carluer, E. Joseph, and . Dutton, On pourrait aussi relever l, pionner méconnu de l'évangélisation contemporaine. » (op. cit., blog consulté en sept, 2013.

, Servir en L'attendant, n° 10 de la XIII e année, p.1162, 1958.

, Servir en L'attendant, n° 12 de la VI e année, déc, p.296, 0158.

, 159 Trifon KALIOUDJOGLOU, in Servir en L'attendant, n° 12 de la XII e année, déc, p.1057, 1957.

K. Reynald, Servir en L'attendant, n° 5 de la LXII e année, p.21, 2007.

K. Bernard and . Quand, La Recomposition des protestantismes en Europe latine, sous dir. BASTIAN, op. cit., p. 251, souligne par exemple que « tous les responsables, aussi bien des Eglises historiques que des communautés à tendance professante et conversionniste, semblent avoir compris l'intérêt et l'enjeu des sites internet pour leur communication et leur visibilité, voire pour leur campagne d'évangélisation et de recrutement ». 162 « Attitudes protestantes face aux médias », L'année canonique, des Églises et des communautés des protestantismes latins s'affichent sur le Net, vol.41, pp.57-70, 1999.

U. Fath, Autre Manière d'être chrétien en France, p.13

S. J. Julien, . D. Hosking-;-g.-cecil, «. Howley, and . Goodman, Echoes Missionary Magazine, janv. 1892, p. 2, signale qu'en 1991 Julien Sainton est déjà à l'oeuvre à Niort, aux côtés de Samuel Vernier, Semailles et Moisson, n° 9 de la XVII e année, sept. 1905, p.139

G. G. Ecclésiastique and . Jones, Servir en L'attendant, n° 1 de la III e année, janv. 1948, p. 2, souligne par exemple que « les Ecritures demeurent la seule autorité à laquelle il faut faire appel en matière de doctrine, de morale et de pratique ». Quant à Gaston C. RACINE, in Servir en L'attendant, n° 4 de la XIII e année, avril 1958, p. 1100, il constate que « Rome enfouit les vérités bibliques sous une quantité de traditions, Condamnant en particulier l'attitude consistant à soumettre l'autorité des Saintes Écritures à celle d'un magistère

, En effet, cette unité, selon Marc Ernst, est non seulement à chérir, mais aussi à distinguer de ses caricatures : « Pas d'unité avec les déistes philosophiques, les prétendus croyants qui nient les fondements de la foi en Jésus-Christ, vol.167

, Sur cette base, ce que recommande encore Briand-F. Tatford, c'est « une relation fraternelle et vraie » 169 entre les Assemblées et d'autres Églises. Ralph H. Shallis aussi prône une telle attitude : elle doit traduire la réalité d'un oecuménisme spirituel, dont « le mouvement oecuménique est [seulement] une caricature » 170 . Or une telle manière d'envisager les choses ne tire pas seulement parti « des bienfaits d'un espace religieux pluraliste et multi-confessionnel » 171 , mais elle poursuit aussi la ligne première des frères, esquissée à leurs tout débuts à Dublin et Plymouth. En effet, en considérant l'attitude des pionniers des frères larges en France, on peut encore déceler les relents d'une vision proprement non confessionnelle de la religion : une forme de christianisme générique est valorisée, s'alliant d'ailleurs volontiers à la, Pas d'unité avec ceux qui nient tout ou partie des Ecritures, qui y ajoutent, qui en retranchent. » 168

É. William, est obligé d'avoir une religion quelconque. Or, personnellement, je ne fais aucune propagande religieuse, n'ayant point de religion. Etant donc en dehors de toute confession, l'âme consolée par la possession de cette glorieuse certitude de Salut Eternel depuis près de 40 ans, je répondrai de tout coeur à toute demande d'explication, ? dans le seul but désintéressé de faire consoler les autres 172 ? De cette ligne, Taylor n'hésite pas à mettre en avant dans un tract d'évangélisation : Personne

H. S. Contesse, Extrait de son journal personnel, 18 fév. 1905 ; cité par La Bonne Revue, mars 1961, p.56

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 7 de la XV e année, p.1398, 1960.

-. F. Briand and . Tatford, Servir en L'attendant, n° 6 de la XL e année, p.90, 1985.

H. Ralph, . Shallis, . De-nouvelle-Écrite-À-lussan-en, and . Déc, The ecumenical movement is a caricature of the unity for which Christ prayed. ». 171 FATH, Une Autre Manière d'être chrétien en France, p.750, 1985.

W. É. Taylor and L. Pardon, De même William É. TAYLOR, Confédérations, Argenteuil, Tract édité à compte d'auteur, env. 1949, p. 2, fustige ceux qui cherchent à « se faire un nom, Baptiste, p.4, 1946.

G. G. Jones, Servir en L'attendant, p.146, 1950.

, « amis » 178 et « frères rachetés comme nous par le sang précieux du Seigneur Jésus

. Christ, 179 les pentecôtistes qui s'attardent auprès de l'évangéliste après les réunions tenues à Chalon-sur-Saône sous la Tente lyonnaise ; ensemble, ils sondent alors les Écritures

, Servir en L'attendant traduit de l'anglais et publie sans sourciller, en 1967, le texte d'un auteur recommandant aux vrais chrétiens de se contenter de ce nom et

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 3 de la II e année, p.3, 1947.

, Les Églises évangéliques en France (XIX e -XX e siècle) : des Églises de réveil ? », op. cit, p.44

T. Marcel, Questionnaire pour candidats, réponses envoyées à l'Institut Biblique de Nogent le 27 sept, 1956.

, Il s'avère alors fort remarquable que le 7 juin 1931 Hector Arnéra, de passage à Saint-Jean-du-Gard, a été invité à prendre part à la cène et à prendre la parole dans l'Assemblée darbyste locale : c'est ce que lui-même rapporte dans une lettre écrite en juin 1931 à des frères larges britanniques et dont la teneur se retrouve dans Hector ARNÉRA, Servir en L'attendant, n° 6 de la II e année, p.125, 1947.

P. H. Bory, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la IX e année, vol.179, p.623, 1954.

, Servir en L'attendant, n° 2 de la XXII e année, p.2270, 1967.

M. William and A. Jean, Servir en L'attendant, n° 6 de la XXVI e année, p.2845, 1971.

«. Bebbington, The Place of the Brethren Movement in International Evangelicalism, p.256

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 2 de la XIX e année, fév, p.1866, 1964.

E. Marc, C. Gaston, and . Racine, écrira de même : « Autant devons-nous être absolus quand il s'agit des vérités essentielles du Christianisme autant devons-être larges et pleins de patience quand nous avons affaire avec des opinions secondaires et sincères qui ne diffèrent le plus souvent que par un manque de connaissance ou d'expérience, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la XVI e année, p.646, 1947.

C. Étienne, Servir en L'attendant, n° 5 de la XX e année, p.2043, 1965.

J. Rempp, Examen de confessions de foi actuelles de groupements évangéliques (français et, peut-être aussi, étrangers), La Théologie implicite de ces confessions et les points de convergence/divergence avec la tradition calviniste, p.85, 1986.

M. Herrade, , p.58

, Introduction à la confession de foi de l'Église évangélique la Bonne Nouvelle

, Au reste, conformément à la tradition protestante, la confession de foi de la Bonne Nouvelle s'entend bien sûr dans le sens de norma normata, seule la Bible étant norma normans

G. G. Jones, Servir en L'attendant, n° 11 de la II e année, p.3, 0190.

J. R. Rollo and A. Jean, Servir en L'attendant, n° 2 de la XIII e année, p.1079, 1958.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la XVII e année, p.1676, 1962.

, Jones constate lui-même en 1949 qu'elles « sont pour ainsi dire inconnues dans les

, Racine comme déterminant ; car c'est la clef de l'authentique unité qu'il discerne ici. Dès 1947, alors qu'il vient d'être séparé du giron darbyste, c'est de propos délibéré qu'il écrit en effet : « Où sont donc nos frères ? En tous ceux qui ont les yeux fixés sur Jésus et Jésus seul. » 194 . En 1958, il explique de nouveau : En recherchant Christ dans Sa Parole, nous rencontrons Christ et découvrons en Lui tous ceux qui le recherchent et L'aiment et ne veulent plus se soumettre qu'à Son autorité ? . (?) N'étant pas divisé en nous

, De fait, l'auteur, marqué par sa propre expérience et par propre son parcours religieux, relativise les différences de dénominations chrétiennes

, Cela se vérifie lorsque, par exemple, il évoque le mouvement pentecôtiste, qui se caractérise en particulier par la distinction de la conversion et du baptême dans l'Esprit saint, dont le signe serait nécessairement le parler en langues. Non seulement Gaston C

, mais il dépasse aussi les clivages confessionnels pour faire de la rencontre intime avec le Christ la pierre de touche du christianisme affiché : s'il n'ignore ni la foi authentique ni les travers supposés du pentecôtisme, c'est l'abandon de soi au « Seigneur lui-même

G. G. Jones and . Paris, adressée à William E. Vine, d'Echoes of Service : « Letters of commendation are practically unknown in the assemblies in France. ». L'auteur ajoute néanmoins que la toute nouvelle Assemblée de Bagneux a décidé quant à elle qu'en principe elle ne recevrait un croyant d'une autre Assemblée que s'il est muni d, 1949.

C. Gaston and . Racine, Le texte publié ici en 1977 a été écrit en 1947, alors que l'auteur se trouvait seul à Londres, Servir en L'attendant, n° 3 de la XXXII e année, p.163, 1977.

C. Gaston, G. C. Racine-;-la-même-veine, and . Racine, La véritable amitié que nous partageons avec Jésus nous rend amis de tous ceux que Jésus aime, p.3142, 1958.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 3 de la XXX e année, p.3333, 1975.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 4 de la XXXII e année, p.175, 1977.

C. Gaston and . Racine, À la page 174, l'auteur, s'exprimant en 1947 avec, à l'évidence, son propre cheminement à l'esprit, écrit encore : « Au sein de la confusion religieuse actuelle, la recherche sincère de la vérité et le désir de rencontrer nos "frères en la foi" nous ont conduits non pas premièrement vers une dénomination particulière, Servir en L'attendant, n° 4 de la XXXII e année, p.176, 1977.

C. Gaston and . Racine, Comment donc se conduire lorsque le Seigneur nous a rassemblés en un petit groupe de frères et soeurs, qui semble un faible lumignon incapable de ? se développer en nombre, si, à côté, existe une Eglise ? où le message de l'évangile est annoncé ? Nous devons avoir, avec les croyants et les serviteurs de Dieu qui y sont à l'oeuvre, les plus grands rapports d'amour fraternel et, Servir en L'attendant, n° 10 de la XIII e année, p.1167, 1958.

, Mais un fusionnisme, très à la mode, ne doit pas non plus nous influencer par l'appât d'une croissance numérique. Je ? ne crois pas qu'il faille sacrifier, sur l'autel de l'homme, des choses qui sont de Dieu : la sainteté ?

M. Quant-À-marc-frédéric and N. Louis-de-zinzendorf, il souligne encore que pour le comte, « la relation personnelle avec Jésus-Christ doit permettre d, p.98, 2012.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 6 de la XVII e année, p.1654, 1962.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 3 de la XIX e année, p.1881, 1964.

C. Gaston and . Racine, pas de s'associer à une tradition d'Eglise, si vénérable soit-elle, Servir en L'attendant, n° 2 de la XXVI e année, fév, p.1, 1971.

, Marc Ernst se montre réservé en 1948 : Il semble que le groupement idéal parce que voulu de Dieu ? c'est l'Eglise ou Assemblée locale. Il semble donc bien que ? celle-ci devrait être le « centre » commun capable de pourvoir à ces besoins : évangéliser ? , instruire, développer la vie spirituelle, Quant à la légitimité même de « groupements inter-ecclésiastiques ou superecclésiastiques [comme les] mouvements d'évangélisation ou de sanctification, de jeunesse, oeuvres, vol.204

, Lors des obsèques de cet évangéliste en mai 1949 à Paris, il est encore significatif de constater la présence de tout un microcosme évangélique français ; si J. Paul Biéler officie au cimetière, c'est d'ailleurs le directeur de la Société centrale d'évangélisation, savoir le pasteur réformé Jean-Paul Benoît (1898-1975), qui officie à l'église? Au reste, Marc Ernst rapportera encore la ligne qui semble suivie à la Conférence nationale des frères en novembre 1951 : « Une Assemblée normalement constituée est la meilleure Faculté de théologie et la meilleure Société des Missions. » 207 . Cette mention en particulier de l'instruction religieuse permet, au passage, de percevoir le maintien du primat de la parole et aussi la tendance à relativiser le langage d'autres discours : d'aucuns 203 Joël FREYCHE, ou comme la soucieuse patine du temps qui voile une première disposition moins circonspecte dans les rangs des frères larges, vol.206, p.1047, 1957.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 2 de la

O. Salwey, 159 : « My fatther was thus brought into touch with every denomination, p.206

, L'auteur souligne par ailleurs, à la page 153, que son père tenait en grande estime Hélène Biolley, qui, au Havre

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 12 de la VI e année, déc, p.297, 1951.

, explique aussi que la Conférence nationale de 1952 a souligné l'importance de munir les jeunes croyants « d'une solide culture biblique dans l'Assemblée même, Servir en L'attendant, n° 12 de la VII e année, déc, p.397, 1952.

E. Marc, peut-être aura-t-il intérêt à parfaire ses connaissances bibliques dans un institut ou un centre de formation. Mais l'idéal serait qu'il puisse se perfectionner à cet, Servir en L'attendant, n° 5 de la XXIX e année, p.681, 1974.

G. G. Jones and . Paris, , 1949.

S. Dans, évangéliste affirme vouloir coopérer avec quiconque s'attache au « message "de la mort à la Vie" propre à sauver "une fois pour toutes" par la grâce de Dieu des pécheurs méritant l'enfer » : « I ? will join with any earnest "Gospeller" who stands on a "death to Life" message to save hell-deserving sinners, p.37

D. André, B. Gérald, A. Jean, and F. Étienne, regrettent « que l'excellente déclaration de foi de l'A.E.F. ne soit pas prise réellement au sérieux par plusieurs de ceux qui appartiennent à son comité national ». Or cette déclaration de foi confesse en particulier « que l'Écriture sainte est la Parole, Servir en L'attendant, n° 3 de la XIX e année, p.1883, 1964.

S. Georges, Georges Serr, qui soutient en 1952 sa thèse de doctorat en théologie à Aix-en-Provence, donnera en 1954 sa démission de professeur à la Faculté Libre de Théologie Protestante. Cet établissement est d'ailleurs mis « en veilleuse » cette année-là, Servir en L'attendant, n° 3 de la VII e année, p.158, 1952.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 2 de la

G. F. Gaudibert, L. Passé, and L. Présent, Cet ouvrage semble avoir marqué les Assemblées de frères larges, 1916.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 2 de la XXVIII e année, fév, p.1206, 1973.

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 2 de la XXVIII e année, fév, p.3060, 1973.

Z. René, Semailles et Moisson, n° 5 de la LX e année, p.81, 1948.

. Racine, 1630 : « Entrer ? dans un mouvement qui veut unir tous ceux qui se réclament, d'une manière ou d'une autre, de la morale de Jésus-246 Hector ARNÉRA, Semailles et Moisson, n° 12 de la LI e année, déc, p.172, 1939.

A. Idalgo, L'évangéliste semble d'ailleurs considérer comme des amis plusieurs pasteurs protestants de la région. D'ailleurs, il est parfois invité à prêcher en milieu protestant non évangélique : par exemple, le dimanche 3 juin 1945, il prend la parole dans le temple réformé d'Antibes, Semailles et Moisson, n° 4 de la LII e année, p.62, 1940.

A. Favre-bulle, Semailles et Moisson, n° 6 de la LII e année, p.94, 1940.

U. Fath, Autre Manière d'être chrétien en France, op. cit, p.433

J. Panicacci, Les Juifs et la question juive dans les Alpes Maritimes de 1939 à

, Document électronique consulté en sept, Recherches régionales -Alpes-Maritimes et Contrées limitrophes, oct.-déc, p.22, 1983.

A. Favre-bulle, Par ailleurs, on pourra trouver intéressant, pour apprécier le positionnement sinon des Assemblées françaises du moins d'Alex Favre-Bulle, Semailles et Moisson, n° 5 de la LIV e année, p.81, 1942.

». Nicole, Semailles et Moisson, n° 11 de la LV e année, p.155, 1943.

A. Hector, Semailles et Moisson, n° 1 de la LV e année, janv, p.17, 1943.

G. Martha and . Une, Minorité en action : la charité protestante en France, XIX e -XX e siècles, p.75, 2011.

, Histoire et sociologie des protestantismes, p.468

B. Gaston and G. Müller, Je vais à mon Père et tout ce que vous demanderez en mon nom je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils" ; et en sa Parole inspirée qui 266 Kenric A. JOHNSON, lettre écrite à Lannion le 1 er déc. 1945 et adressée à Echoes of Service : « We are certain to meet with a good deal of opposition in this R.C. stronghold, where the roads, lanes and sometimes the fields and houses are adorned with stone crosses and images of Christ and the virgin Mary, La Joie de l'Éternel & Publications chrétiennes inc, p.30, 2008.

A. Hector, Servir en L'attendant, n° 7 de la I re année, déc. 1946, p. 5. 269 Informations fournies en décembre 2014 par Jacques É. Blocher. 270 HOOPS JOHNSON, p.32

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 11 de la II e année, p.7, 1947.

. Ibid, En 1957 d'ailleurs, la dernière tranche pour l'achat de la propriété de Quévert est versée, grâce à un don important fait par une "croyante" française? Au milieu de l'année 1960, alors que l'on compte une quarantaine de pensionnaires à La Maison Blanche, l'association La Maison des Enfants est officiellement constituée. En l'occurrence, les statuts affichent clairement la couleur : [La Maison des Enfants] a pour but de procurer aux enfants nécessiteux, abandonnés en danger moral ou aux orphelins, non seulement un abri, mais une vie de famille. Elle veut faire leur éducation et exercer sur eux une influence spirituelle et morale, Les Johnson prolongeront leur séjour aux États-Unis jusqu'en mars 1948. En 1956, l'établissement est agréé comme Maison à caractère social et pouvant recevoir des pupilles de l'État, p.6

, Quévert : pendant plus de sept ans, cette nouvelle maison, plus petite, devait permettre d'accueillir quelques jeunes enfants, en sorte que les pensionnaires restés à Quévert se retrouvent moins à l'étroit 277 . Un autre centre sera encore établi à Saint-Quay-Perros, vers Lannion? On constate aussi qu'en août 1962 Dimitri et Monique Kalioudjoglou, recommandés et soutenus par l'Assemblée de Lyon, se fixent à La Maison Blanche pour

, Dimitri Kalioudjoglou a dû pour cela abandonner son confortable emploi à l'Institut Mérieux? Au demeurant, P. John Morris quitte l'orphelinat en avril 1963 et se réoriente vers un ministère itinérant : sans oublier La

, John Morris s'installe à nouveau à Quévert, pour diriger avec sa femme l'oeuvre de La Maison Blanche, conformément à la demande des administrateurs de l'institution? En août 1969 cependant, le couple met définitivement fin à son service ici, pour des raisons de santé, 1967.

P. E. , Johnson reprend par conséquent la direction de l'établissement, alors qu'elle 276 Statuts de l'Association La Maison des Enfants

, qui s'occupe, dès 1964, de la maisonnée de Saint-Jacut-de-la-Mer. Elle est infirmière diplômée? Quand on pense au nombre effrayant d'infanticides, on voudrait connaître les malheureuses qui en arrivent à envisager un pareil crime et leur dire : « Nos bras sont ouverts. Ils prendront la pauvre petite créature innocente que vous voulez anéantir ». Peut-être y en aurait-il quelques-unes qui n, 1940.

S. Ensuite, L. Le-site-même-de, and . Sympathie, Une lettre écrite en décembre 1938 indique par exemple qu'un nourrisson abandonné est sur le point d'être transporté d'Alger à Digne pour être ici recueilli dans le pavillon de la pouponnière 281 . Par ailleurs, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, on espère pouvoir bientôt ouvrir une section pour « l'enfance déficiente ? au point de vue nerveux » 282 : l'éducation scolaire de tels enfants serait aussi prise en main par La Sympathie? L'ambition des missionnaires, sans conteste, est de procurer une éducation chrétienne à leurs jeunes protégés ; les Contesse estiment en effet que « toute jeune vie, orientée vers le Christ, est une vie sauvée » 283 . D'ailleurs, sur le site de La Sympathie, on trouve aussi, en 1935, un modeste pensionnat pour les garçons scolarisés en métropole mais dont les parents vivent dans une région d'outre-mer : il s'agit là encore de permettre à ces garçons de grandir « dans un milieu chrétien, une vingtaine de jeunes pensionnaires sont accueillis, avant de pouvoir être confiés à des couples de "croyants, vol.284, 1930.

H. S. Contesse, , p.319

H. S. , M. S. Constance, and C. , , p.424, 1938.

». Nous-tirons-cet-exemple-d'une-lettre-Écrite-par-une-certaine-«-m-me-jean-perrottet and C. De, Algérie], le 10 déc. 1938 ; cette lettre est conservée aux Archives communales de Digne-les-Bains, dans le fonds Contesse-La Sympathie, sous la cote 13 S 2. Un billet écrit par Henri S. CONTESSE, à Digne, le 8 mai 1952, précisera l'identité du nourrisson effectivement recueilli juste avant Noël 1938 : il s'agit de Danielle Mireille Clot, p.283, 1938.

H. S. , M. S. Constance, and C. , La Bonne Revue, sept, p.397, 1939.

H. S. , M. S. Constance, and C. , , p.424, 1938.

H. S. Contesse, , p.222

C. Béthel, est au printemps 1934 que l'Anglais Victor Waugh et sa femme, elle-même française et amenée à la conversion vers 1928 par Edmond Squire

À. Béthel, . Écully, and . Dans-la-banlieue-ouest-de-lyon, Ayant à coeur de toucher les enfants « pour les amener au Sauveur » 285 , ce couple, en lien avec l'Assemblée lyonnaise, avait déjà accueilli à domicile un « premier petit orphelin » 286 en décembre 1933. C'est en avril 1934, en présence de fidèles des Assemblées les plus proches, que les Waugh, ayant laissé leur trois pièces

, Au mois de novembre 1934, la maison en abrite déjà quatorze, « âgés de trois à treize ans » 287 , pour lesquels des "croyants" de Suisse envoient à l'occasion des « paquets de vêtements » 288 . De fait, la gestion se fait au jour le jour, dans la dépendance de dons spontanés. Ainsi, dans son journal de bord, Victor Waugh écrit par 285 Victor WAUGH, Semailles et Moisson, n° 2 de la XLVIII e année, p.23, 0286.

W. Victor, Au printemps 1935, l'orphelinat accueillera un enfant de seize mois seulement, confié par sa mère désoeuvrée, Semailles et Moisson, n° 12 de la XLVI e année, déc, p.187, 1934.

W. Victor, Semailles et Moisson, n° 5 de la XLVII e année, p.41, 1935.

, Mais elle s'est sentie poussée à nous l'envoyer. » 290 . Le 24 juin : « Aujourd'hui nous devons payer la location, 1,125 francs pour un trimestre. Nous n'avons rien. » 291 ? En tout cas, La poste nous apporte un don de 360 francs, qui nous permet de payer la note du lait, après quoi il nous reste 70 francs, vol.289, 1934.

, Au 27 novembre 1935, vingt enfants forment le contingent des pensionnaires de

, Au reste, le samedi 9 novembre 1935, contre toute attente, Victor Waugh parvient à prendre à bail pour l'orphelinat « un 289 Victor WAUGH, Béthel. Il s'agit de « filles et garçons de deux à douze ans, de plusieurs nationalités, soit : Français, Espagnols, Italiens, Ukrainiens, Arméniens, vol.292, p.24, 1936.

, 291 Ibid, p.25

W. Victor, L'accueil de ces enfants étrangers est à placer dans le contexte de l'époque : troubles civils à la veille de la guerre d'Espagne, dictature fasciste en Italie, malaise des Ukrainiens passés en Pologne après l'échec de la République populaire ukrainienne, et multiplication d'Arméniens apatrides après le premier génocide du XX e siècle. On peut ainsi entrevoir les mécanismes du malheur de certaines populations? Le Bercail Pendant la Seconde Guerre mondiale, après s'être converti en 1942 au contact de quelques pieux "croyants", un homme d'affaires alsacien nommé Marcel Saltzmann prend à coeur la détresse des enfants. Lui-même avait d'ailleurs perdu l'un de ses quatre rejetons avant le conflit, et une fois déporté en Allemagne il s'est retrouvé, Semailles et Moisson, n° 2 de la XLVIII e année, p.24, 1936.

M. Saltzmann-rencontre-un-jour and À. Mulhouse, le Suisse Léonard Bréchet, qui, avec ses compatriotes Louis Cretegny (1884/5-1952) et Samuel Perret, a lui aussi le désir de venir en aide aux enfants dont les parents ont été emportés par la guerre. C'

, Ce désir commun de secourir les enfants malheureux aboutit, le 28 février 1946, à l'acquisition d'une grande maison à Guebwiller et, le 1 er mars 1946, à la création de l'association Aide aux enfants 308, Léonard Bréchet écrit le 14 décembre 1945 aux membres des Assemblées romandes : «, vol.307

, pour travailler dans le nouvel orphelinat, rappellera ce qu'il était encore convenu de faire pour les jeunes pensionnaires, enfants malheureux et issus en particulier de familles déchirées : « les amener à Jésus-Christ, les former pour la vie et leur donner ce qui leur est nécessaire

, 306 Marcel SALTZMANN, Prisonnier? mais libre !, Genève, Éditions de Radio Réveil, s. d, p.35

B. Léonard, Semailles et Moisson, n° 8-9 de la XCI e année, p.135, 1979.

, Cette association, créée à Mulhouse puis inscrite au registre des associations le 7 mai 1946, deviendra Le Bercail en 1988, puis finalement Association protestante évangélique Le Bercail en, 2001.

A. Charles, Semailles et Moisson, n° 5 de la LVIII e année, p.81, 1946.

, Cité par Semailles et Moisson, n° 8-9 de la XCI e année, août-sept, p.135, 1979.

G. Georges, On note encore avec intérêt que vers le milieu de l'année 1950 par exemple, sept personnes se font baptiser au Bercail. dérive 316 , au nombre desquels quelques handicapés mentaux. Naturellement, ces enfants sont alors exposés doucement au message évangélique. Pour autant, tous ne se convertissent pas, et les Buckenham ne sont pas épargnés par les difficultés ; en 1969, ils sont même cambriolés par un ancien pensionnaire? La famille d'accueil des Choiquier À partir de 1969, Alain Choiquier et sa femme Jeanne, qui est assistante maternelle, accueillent chez eux des enfants soustraits à leurs parents par l'aide sociale à l'enfance. Les Choiquier sont en effet agréés comme famille d'accueil. Ainsi, Semailles et Moisson, n° 9-10 de la LXXXI e année, sept.-oct. 1969, p. 123. L'auteur résume les propos de M lle Marguerite Maire, 2002.

. Choiquier, déjà accueillis ! Or le séjour de deux mois qu'elle fit elle-même, encore petite, à l'Assistance publique de Paris aura indéniablement orienté sa carrière ; l'exemple de Priscilla E. Johnson à La Maison Blanche aura aussi été décisif? Au reste, il est à noter que les Choiquier verront se convertir et finiront par adopter, une fois sa majorité atteinte, 1939.

L. Corny, . Eure, and . Le-domaine-de-l'oasis, Au reste, après 1997, l'Oasis est déplacé dans la commune voisine des Andelys, emménageant dans un bâtiment construit grâce aux bons offices du Conseil général, en vue du développement de cette Maison d'Enfants à Caractère Social? 316 Quant à l'origine sociale de ces enfants, p.13

C. Jeanne, Pour tous les enfants que Dieu m'a confiés, p.109, 2002.

L. Home-des-wheeler-en, ;. , P. Wheeler, and J. Sa-femme, oeuvre à Petite-Synthe, accèdent à la demande du docteur Simone Bernard d'accueillir chez eux un garçon de huit ans dont la mère est malade et le père alcoolique. Pendant plus de dix ans, ils élèvent ce garçon comme leur propre enfant. De même à partir de décembre 1965, c'est une jeune fille issue « d'un foyer brisé par la boisson et la prostitution » 318 que les Wheeler accueillent? Quelque temps plus tard, Jeane Wheeler décide d'exercer à nouveau un ministère en faveur des enfants en étant assistante maternelle agréée. C'est ainsi qu'entre 1979 et 1994, les Wheeler accueillent, pour quelques jours ou quelques semaines, pas moins de cinquante-trois enfants. Or chacun d'entre eux se voit en l'occurrence plus ou moins entretenu de la Bible, ce que les assistantes sociales concèdent finalement ; l'une d'entre elles, 1964.

, En 1965 du reste, Ruth Girardet, dans le cadre de l'association l'Eau vive de Lille, s'occupe notamment de l'organisation de tels séjours au profit des enfants de familles indigentes de la région lilloise. L'Eau vive prend aussi en charge le suivi spirituel de ces enfants, après leur villégiature dans des homes attachés à la maison Jura-Rosaly, que Jean André, 1909.

, Au demeurant, ce chef d'entreprise suisse, de sensibilité darbyste mais que l'on ne confondra pas avec le Roannais Jean André (1891-1975), a ouvert à Montcherand, près de Ballaigues, une autre maison pour l'accueil des enfants de pays voisins

, Une douzaine d'années plus tard, ce sont encore une vingtaine d'enfants qui passent, toujours en Suisse, huit mois dans des homes

W. Pierre, Another little girl ? joined us, vol.44, 1967.

W. Jeane, Servir en L'attendant, n° 2 de la LI e année, mars-avril, p.15, 1996.

B. Jacques, Semailles et Moisson, n° 2 de la LXXXIX e année, fév, p.30, 1977.

G. Ruth, rapportera ainsi qu'au cours de l'été 1980 une dame viendra un dimanche à l'Eau vive et achètera une Bible, conformément à la requête de sa fille, non sans avoir au préalable demandé : « Mais qui êtes-vous, vous êtes protestants ? »? 321 Ruth GIRARDET, Semailles et Moisson, n° 8-9 de la XCII e année, août-sept, p.18, 1978.

J. Jeinnie, M. Courtois, and . Jourdan, sûr de son autorité paternelle, répondra : « Là haut [sic] c'est la Maison du Bon Dieu. » 323 ? La Sympathie Déjà en 1904, Henri S. Contesse ouvre, à l'abord de Die, une petite maison de repos, initialement à l'intention des dames ; avec modestie, des pensionnaires, dont des Britanniques, sont de fait accueillies dans le Chalet. Ensuite, pendant la Grande Guerre, il s'emploie de plus en plus à secourir les nécessiteux se trouvant à Digne-les-Bains. Il aménage aussi une petite maison en « asile pour infirmes, âgés ou pauvres » 324 . De fait, en avril 1917, il espère pouvoir incessamment accueillir deux pensionnaires, dont s'occuperait une certaine M me Szumlanski, seule après le départ de son dernier fils appelé sous les drapeaux? Ayant été ému par la souffrance et l'indigence de beaucoup, Echoes Missionary Magazine, nov. 1906, p. 439 : « placing on the tables tracts, Gospels, etc. »? occupants de l'appartement du 4 rue Clavel, un homme

, En orientant ainsi sa carrière, il compte alors pallier « le manque de soins assidus, l'intolérance religieuse, l'absence de confort et d'hygiène suffisants dans les hôpitaux de la région, La Sympathie, maison à vocation sociale « en même temps qu'évangélique, vol.325

H. S. , Contesse aura en tout cas bénéficié de l'aide de pieux donateurs américains, abonnés éventuellement à La Bonne Revue. En particulier, le terrain à bâtir est acheté et offert par une chrétienne américaine venue en 1925 voir l'oeuvre déjà entreprise à Digne. En outre, le bientôt fameux prédicateur presbytérien Donald Grey Barnhouse (1895-1960) se dépense amicalement pour susciter la générosité de ses compatriotes aux 323 Rapporté par SALWEY, p.167

H. S. Contesse, Semailles et Moisson, n° 6 de la XXIX e année, p.95, 1917.

H. S. Contesse, , p.138

H. S. Contesse and L. , L'auteur s'émeut en particulier d'un certain sectarisme religieux dont les évangéliques font parfois les frais même dans les établissements publics communaux, p.411, 1927.

H. S. Contesse and L. Bonne-revue, De fait, plusieurs personnes se seront éveillées à la foi évangélique au cours de leur séjour à La Sympathie? 328 Henri S. CONTESSE, in La Bonne Revue, janv, p.46, 1930.

. États-unis, M. S. Quant, and . Constance-contesse, elle se rend elle-même là-bas au printemps 1927, « pour intéresser [encore] quelques personnes » 329 ? L'imposant bâtiment de La Sympathie, prévu pour cinquante lits, est de fait construit, en un an et demi, et il ouvre ses portes le 16 novembre 1928. Légalement, il appartient à l'association cultuelle qui a été constituée en 1926 et qui possède aussi la chapelle évangélique bâtie quelques années plus tôt ; quant à l'administration de cette nouvelle maison

. Etats-unis, Au demeurant, des Juifs en particulier se réfugieront dans ses murs pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d'être arrêtés, du moins sept d'entre eux, le 3 mai 1944 par la Gestapo et la Milice? Si La Sympathie est dans une certaine mesure ouverte aux "croyants" comme aux "non-croyants", elle tient sans détours de langage l'étendard du protestantisme évangélique, dont les adhérents sont, à l'origine, ceux qu'elle se destine à servir par prédilection. Voici en tout cas ce que stipule dès le début Henri S. Contesse : La Maison est ouverte, d'abord, aux chrétiens évangéliques et à tous les protestants en général, 330 ? Ainsi voit le jour un établissement de bienfaisance privé où des adultes, mais aussi des enfants, viennent pour reprendre des forces, voire pour trouver asile

. Ensuite, soit pour finir leur vie dans la paix et un certain confort, viendront lui demander asile. Il ne sera imposé à ceux-ci que les conditions suivantes : L'Etablissement, étant essentiellement religieux, il est juste que les hôtes qui profiteront de ses avantages, respectent les traditions chrétiennes qu'il établira et qu'il désire voir se perpétuer, et l'observance des règlements d'ordre matériel nécessaires à son bon fonctionnement. A part cela, aucune idée, aucun dogme, aucune pratique ne seront imposés à personne, car nous estimons que dans le domaine de la conscience, la contrainte ne peut engendrer que l'hypocrisie. Mais un culte de 15 à 20 minutes

H. S. Contesse and L. , précise que le total des dons faits par les Américains jusqu'au 28 janvier 1928 s'élève à 376 808,65 francs, tandis que « la somme de 45.027 fr. 15 est venue par le moyen de La Bonne Revue, ou de la part d'amis personnels de ses directeurs, p.487, 1927.

H. S. Contesse and . In-la-bonne-revue, Parmi les membres de la Commission administrative américaine on retrouve Donald G. Barnhouse, aux côtés d'autres personnalités, dont le théologien fondamentaliste Henry Allen Ironside (1876-1951) ou encore le gynécologue et obstétricien Howard Atwood Kelly (1858-1943). salon de la Maison. Les personnes dont l'état de santé le permettra, seront priées d'y assister. (?) La seule mesure, quelque peu rigoureuse, que l'étude de la question nous semble imposer, p.340, 1927.

, Autrement dit, ne seront reçues que les personnes auxquelles suffiront les secours religieux offerts par l'Etablissement. (?) Nous établissons cette règle, non point par intolérance, mais parce que ? , n'ayant qu'un nombre limité de places, il ne serait pas équitable qu'elles soient occupées par des personnes pouvant trouver satisfaction ailleurs, alors que nous devrions refuser asile à ceux-là mêmes, C'est dire qu'aucun clergé n'aura entrée dans la Maison pour visites ecclésiastiques, soit pour confession, extrême onction, obsèques, baptême

H. S. Une, Contesse décédé, en 1960, son fils et son petit-fils assurent la relève pour continuer l'oeuvre de La Sympathie. Cependant, l'ouverture à Digne d'un autre établissement pour personnes âgées lui fera fatalement concurrence : devenue vétuste, 1987.

, Jules Piguet se fixe sur le domaine du château de Seysses, à quelques kilomètres de Toulouse, pour fonder, avec son beau-frère Louis Raynaud et le châtelain qui se trouve être aussi pasteur, un hospice devant accueillir gratuitement des chrétiens âgés. En même temps, Jules Piguet tient à faire une oeuvre d'évangélisation dans la région, Le réconfort apporté aux détenus et autres malheureux En novembre 1948

L. Au-demeurant and . Raynaud, il lance même un appel aux lecteurs de Servir en L'attendant, réclamant des vêtements et des chaussures afin qu'il puisse apporter un premier secours matériel à des hommes sortant de prison. Il s'efforce aussi de les aider à se remettre au travail une fois libérés. Bien entendu, Louis Raynaud ne manque pas d'apporter l'Évangile aux détenus qu'il visite, comme c'est le cas par exemple à Riom en fin d'année 1961. D'ailleurs, déjà en 1945, Hector Arnéra faisait de même en rendant visite et en procurant quelques secours à des prisonniers politiques à Grasse ainsi qu'à des prisonniers de guerre allemands à Ranguin, sur la commune du Cannet ; et encore plus tôt, en avril 1931, on avait pu voir l'Anglais William Marriott se rendre, avec Marthe Wurlod, de Nantes à l'île de Ré, pour transmettre des Nouveaux Testaments et d'autres brochures aux prisonniers condamnés aux travaux forcés 333 ? De façon similaire, Claude Pallier, en 1970, s'emploie à visiter la prison de Nantes. Quant à Gérard Peilhon, lui-même ancien « délinquant juvénile » 334 , c'est à l'invitation d'un officier de l'Armée du salut qu'en 1968 il chante et évangélise pour la première fois dans une prison, se distingue dans les années suivantes par sa sollicitude pour les personnes incarcérées dans cette région ; à plusieurs reprises, dès octobre 1956

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 12 de la IV e année, déc, p.92, 1949.

P. Gérard, Servir en L'attendant, n° 5 de la LIV e année, sept.-oct, p.12, 1999.

F. Dans-le-sud-de-la, après la Seconde Guerre mondiale, quelques initiatives philanthropiques sont encore à relever. Ainsi à Nice, au début des années 1950

, Claude Arnéra et sa femme, par exemple, font ainsi régulièrement des visites dans sept hôpitaux de la région d'Aubagne en 1960? On note par ailleurs qu'à Marseille en 1961 Max Anger, non sans espoir de faire des prosélytes, sert une fois par mois une collation pour les pauvres ; il leur offre aussi parfois des habits usagés que des "croyants" lui ont donnés à dessein? L'Arc-en-Ciel Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale arrivent à Petite-Synthe, dans cette région du Nord dévastée par le conflit, les médecins Pierre et Simone Bernard, à la tête d'une équipe de la CIMADE. Soutenus par cette organisation jusqu'en 1952, ces deux "croyants" s'efforcent de soulager la population sinistrée. Or le 14 février 1952

C. , Pierre et Simone Bernard fondent à Petite-Synthe le foyer de l'Arc-en-Ciel, pour secourir « les hommes en difficulté sociale, vol.336, 1953.

, Vers le début de l'année 1962, quarante personnes sont ainsi hébergées, tandis que plus de mille individus ont déjà bénéficié des services de l'Arc-en-Ciel depuis ses débuts

. Bernard, , p.6

, On remarque que Pierre Bernard fondera aussi l'Association Médico-Sociale Protestante puis l'Union Évangélique Médicale et Paramédicale. Par ailleurs, à l'oeuvre dans le Nord aux côtés de Pierre Bernard, on trouvera Jacques P. Roberts et sa femme ; pendant plusieurs années, ils accueilleront chez eux des alcooliques, des anciens prisonniers? Docteur Pierre, Servir en L'attendant, n° 4 de la XVII e année, p.1631, 1962.

, Par la suite, c'est encore sous cette optique qu'est envisagée l'action sociale. Le foyer de l'Arc-en-Ciel, encore à la fin des années 1980, s'appuie d'ailleurs sur une équipe éducative exclusivement chrétienne, et le conseil d'administration de la maison Le Bercail ne comprend toujours que des évangéliques. Cependant, la mission proprement évangélisatrice des oeuvres de charité se confine de plus en plus dans des relations d'ordre privé, se développant dans l, « rationnelle en valeur » 343 est ici indéniable. Ainsi, « possédant sa consistance propre, le social n'en est pas moins un lieu privilégié du témoignage chrétien, vol.344

, Prennent en quelque sorte le relais, d'une part des petits homes d'enfants, pendant quelque temps, et d'autre part d'importantes maisons, pouvant répondre à « l'exigence de rationalisation et de professionnalisation » 345 venant de l'État. Or parmi ces maisons, seule La Clairière, inaugurée à une époque de paupérisation relative des personnes âgées, est encore aujourd'hui surplombée par les Assemblées françaises, D'ailleurs, la laïcisation croissante de la bienfaisance sonne le glas des établissements fondés dans l'entre-deux-guerres

, L'action sociale gérée par les frères larges se trouve donc désormais réduite à un établissement spécialisé, qui n'est pas sans rappeler La Sympathie. Cependant, leurs pratiques caritatives ne se résument pas à cela, puisque certains, à titre individuel

L. Missionnaire-À-l'étranger,

, les frères larges montrent de l'intérêt pour la mission à l'étranger, ce qui contraste au même moment avec le « peu de zèle missionnaire » 346 des darbystes, pourtant installés depuis plus longtemps. Ainsi est-il intéressant de remarquer que déjà au cours des premiers mois de l'année 1939, la petite Assemblée de Givors reçoit la visite de Willy Brügger, p.347

, Or, après cette visite, Daniel Villard écrit qu'il 343 WEBER, Les Catégories de la sociologie, vol.346, p.42

L. Dupertuis, Évangile au pays du million d'éléphants, op. cit, p.52

, espère « que plusieurs auront à coeur, dorénavant, de prier régulièrement pour le

. Laos, 348 : la dynamique missionnaire est telle que l'on aspire à ce qu'une Assemblée française engendrée depuis peu par un élan missionnaire s'inscrive à son tour dans un tel élan !

. La-seconde-guerre-mondiale, Fonds d'évangélisation créé par les Assemblées françaises reçoit sporadiquement des dons pour le Laos : entre le 15 juillet et le 15 octobre 1948 par exemple, ce sont 17 760 francs qui sont donnés, sur un total de 44 790 francs pour ce trimestre-là ; entre le 15 octobre et le 15 novembre 1948, ce sont 10 500 francs sur un total de 30 300 francs

, Violette Rochat, missionnaires partis de Suisse au Laos en 1946, remercient par écrit les Assemblées de France pour un don que leur a

, De façon analogue, on constate le vif intérêt manifesté en 1951 par plusieurs

J. Assemblées, . Metz, and . Sa-femme-huguette, ) avant leur départ en mission au centre du Tchad, en avril 1951 -les deux jeunes partants, qui se sont mariés en 1948, 1925.

B. Nouvelle, Dès 1953 est aussi organisée, à Villefranche-sur-Saône, une rencontre missionnaire annuelle ; c'est l'occasion de sensibiliser les fidèles au thème de la missionprès de trois cents personnes se réunissent en 1953. Du côté d'Annecy, l'Assemblée reçoit

, un don de 50 000 francs pour contribuer à l'achat d'un véhicule d'occasion devant servir à ce missionnaire? Quant à l'Assemblée de Chambéry, elle organise dès septembre 1957 une journée missionnaire, à laquelle participe Bernard Félix 349 , à l'oeuvre au Laos ; de nombreuses personnes se réunissent, venant de différents endroits de la région Rhône-Alpes et même de Suisse? Au reste, loin d'être anodine, cette préoccupation, aux antipodes du repli sectaire, retentit au niveau national. Ainsi, dès mai 1951, Servir en L'attendant, dans la chronique missionnaire « La Porte ouverte, p.348

V. Daniel, Semailles et Moisson, n° 6 de la LI e année, p.95, 1939.

, Quelques semaines plus tard, devant plus de trois cents croyants réunis à Villefranche-sur-Saône, ce missionnaire, accompagné de sa femme, sera encore amené à parler de l'oeuvre au Laos ; les missionnaires Huguette Metz ainsi que Marcel et Evelyne Barbezat donneront quant à eux des nouvelles de l'oeuvre au Tchad. parti de Strasbourg avec la bénédiction des frères larges du quai Saint-Thomas et arrivé depuis quelques semaines à Bitkine

, Au printemps 1954, le périodique des Assemblées de France saura aussi sensibiliser ses lecteurs aux besoins de Marius et Liliane Baar, privés de tous leurs équipements à la suite de l'incendie de leur case survenu le 17 mars à Korbo. Quant aux Conférences nationales, celle de 1952 est l'occasion de recommander aux Assemblées de « soutenir avec amour et sacrifices » 350 les missionnaires au Tchad, Liliane Schmidt -ces derniers se marient en octobre 1952 au sein de l'Assemblée du quai Saint-Thomas, 1955.

, qui mènent là-bas un si dur combat et voudrions que l'intérêt pour ce champ saisisse plus vivement les coeurs des croyants français » 351 ? Il est à noter que cette action missionnaire dans l, « Nous sommes humiliés d'avoir si peu fait pour nos vaillants amis

, 1887-1956), né à Londres mais établi en NouvelleZélande avant de partir en Afrique du Nord en 1919 -il s'était « lié aux frères » 353 peu après sa conversion revivaliste en 1917. C'est en 1926 qu'il est arrivé à Abéché ; il s'est aussi rendu à Doba, Tchad s'inscrit en quelque sorte dans l'oeuvre commencée après la Première Guerre mondiale par John Remeses Olley, vol.352

. Ndjamena, A. Le-nord-du-pays?-juste-après-la-seconde-guerre-mondiale, and . Burkhardt, originaire du canton de Neuchâtel, est venu se mettre à l'oeuvre dans la région du Guéra 354 ; il est rejoint en décembre 1947 par Marcel (1918-1996) et Evelyne Barbezat, qu'il a lui-même invités -Marcel Barbezat est originaire du Jura suisse. Il aura fallu en revanche attendre mai 1951 pour voir s'installer à Bitkine, au poste de mission ouvert depuis 1946, les premiers missionnaires des Assemblées de France, savoir Jean et 350 Jean ANDRÉ, p.397

A. Jean, Servir en L'attendant, n° 12 de la X e année, déc, p.788, 1955.

, Une brève biographie de ce missionnaire se trouve dans Servir en L'attendant, n° 2 de la XII e année, fév, vol.952, p.139, 1957.

. Coad, 202 : « Converted in 1917, he shortly afterwards linked with Brethren

, En janvier 1946, après avoir quitté la société missionnaire baptiste, Albert Burkhardt est venu s'installer avec sa famille à Bitkine, ainsi que Michel MARVANE dans le document consulté en oct. 2013 à l'adresse, pp.23-27

H. Metz, ils avaient été frappés par le discours d'Albert Burkhardt

, France dès 1950 et pour une année. John R. Olley leur rend visite en mai 1952?

, Or, loin d'être un dilettante de la mission

, En 1955 il traduit aussi des cantiques en kenga, cette langue parlée par quelques milliers d'autochtones. C'est du reste non seulement à Bitkine mais aussi dans le gros village de Moukoulou que Jean Metz se dépense, en particulier dans le domaine scolaire -Jean Metz sera d'ailleurs nommé chevalier de l'Ordre national du Mérite par le président de la République du Tchad. En 1956 Jean Metz se rend aussi à Ati pour baptiser sept convertis. Quant à sa femme Huguette, elle prodigue notamment des soins à de nombreux nécessiteux? Au demeurant, Assemblées Évangéliques du Tchad, apprend notamment l'arabe, si bien qu'au bout d'un an et demi de présence au Tchad il peut déjà se passer d'interprète pour communiquer dans cette langue

. Schmidt, En 1954, Marius Baar, dans le village de Korbo, apparaît s'appliquant à apprendre et à mettre par écrit le dangaléat, cette langue parlée dans la région du Guéra ; quant à sa femme Liliane, elle sert dans le dispensaire du village. C'est en particulier l'Assemblée de

, instituteur à Strasbourg et membre de la Bonne Nouvelle, arrive au Tchad pour servir jusqu'en août 1958 et remplacer ainsi Jean Metz pendant son congé missionnaire. Par ailleurs, 1932.

C. Bouttet, D. De-l'assemblée-de-roanne, and . Gounon, Assemblée du Chambon-sur-Lignon, viennent à leur tour renforcer durablement, en particulier à Moukoulou, l'équipe missionnaire française, dont le rayon d'action peut ainsi s'étendre quelque peu. La famille Baar, en 1959, reçoit aussi l'aide d'un nouveau collaborateur en la personne de Walter Utermann, qui vient d'Allemagne. Quant aux chrétiens restés dans les Assemblées de l'Hexagone, ils sont toujours exhortés à se montrer solidaires de leurs agents en Afrique, y compris en leur faisant parvenir des médicaments, des bandages, des jouets à remettre aux enfants noirs? Et en 1959, 1933.

, soigner des malades, il faut 355 In Servir en L'attendant, n° 4 de la XIV e année, avril 1959, p.1236

J. Smart, Servir en L'attendant, n° 3 de la XVI e année, p.1491, 1961.

J. Natif-de-genève, . Bory, H. Le-fils-de-pierre, and . Bory, Certes, il se trouve précisément des fonctionnaires, notamment des enseignants, parmi les frères larges, ce qui atteste leur acquiescement à une forme d'engagement au service de l'État. Surtout, de façon générale le principe de l'autorité civile est reconnu comme légitime et nécessaire, en sorte que soit bien réglée la coexistence sociale des individus. C'est ainsi qu'au printemps 1995, en pleine période électorale, Jean-Pierre Bory n'hésite pas à encourager les frères larges à user de leur droit de vote ; mais il se garde bien de donner une consigne précise, se contentant d'inviter à « réfléchir ? en usant des critères de choix que Dieu prendrait en compte » 365 ? Et il faut attendre la fin de l'année 1998 pour trouver dans les colonnes de Servir en L'attendant un signe d'ouverture pour la considération de la légitimité, pour un chrétien, d'accomplir un mandat politique : c'est notamment en présentant le Britannique Sir Fred Catherwood (1925-), converti notoire et vice-président du Parlement européen de 1989 à 1992, que les rédacteurs avancent simplement « qu'un chrétien évangélique peut occuper des postes de responsabilité de premier ordre ? dans le monde politique, vol.366

D. Mittelhausbergen and . Le-bas-rhin, Toujours est-il que l'histoire de leur implantation en

, France n'a pas conduit les frères larges à combiner zèle religieux et engagement politique, contrairement au début de l'histoire des frères italiens, dont une des figures principales est le comte Pierre Guicciardini, élu conseiller municipal au milieu du XIX e siècle 367 ? Dans les publications françaises des frères larges, on ne trouve du reste guère de traces de discussions des orientations du gouvernement, et on chercherait en vain beaucoup de commentaires des dispositions prises par les États

H. S. , Contesse à la suite de la fermeture de nombreux établissements scolaires congréganistes et de l'expulsion de nombreuses congrégations religieuses sous scandaleuse » : « King George V. and the English Government have gladly sent troops and war-ships to sustain French rights and true aims of justice against a shameful attack

J. Bory, L'auteur écrit à la veille de l'élection présidentielle de mai 1995, Servir en L'attendant, n° 3 de la L e année, p.19, 1995.

, Salomon Barbeyrac (1920-2012), il est vrai, est issu de l'Assemblée de Dieulefit, qui a quitté le giron raveniste au début des années quatre-vingts? 367 Concernant par ailleurs le Royaume-Uni au XIX e siècle, quelqu'un comme Lord Congleton, un des premiers frères, est plutôt une exception : il a été membre de la Chambre des Lords, consentant à siéger à partir de novembre 1852, certes comme cross-bencher, c'est-à-dire sans être affilié à aucun parti politique. l'instigation du gouvernement d'Émile Combes (1835-1921). Pour autant, le missionnaire ne donne pas de blanc-seing au régime républicain. Il croit simplement pouvoir se réjouir de l'ouverture d'un nouvel espace pour la diffusion des idées évangéliques dans la société française : Depuis peu, il a été fait place en France à l'enseignement de la vérité par la suppression de ceux qui tenaient le pays dans une totale ignorance et corruption depuis tant de siècles. Bien que le coup ait été asséné par les mains de ceux qui ne sont ni amis de la vérité de l'Évangile ni amis d'une liberté réelle, Servir en L'attendant, n° 6 de la LIII e année, nov.-déc. 1998, p. 7. Ce numéro du périodique suscitera des réactions contrastées de la part des lecteurs, dont certains prendront la plume. Par exemple, Salomon BARBEYRAC, p.23, 1999.

C. Henri and S. Contesse, Ainsi, en 1912, un abonné de La Bonne Revue s'émeut-il de lire ici « assez souvent ? des attaques contre le socialisme » 369 . À cela le missionnaire répond qu'un chrétien ne saurait se ranger sous l'étendard ni Dieu ni maître : pour Henri S. Contesse, « le socialisme est une manifestation de « cet esprit des derniers temps » qui a déjà commencé à fouler aux pieds le Fils de Dieu et Dieu Lui-même et qui en arrivera à son couronnement par l'Antichrist » 370 . Or on discernera aussi de temps en temps, dans Servir en L'attendant, une critique de l'idéologie antichrétienne de l'Union soviétique dans les années 1950, et la conviction concomitante de l'antagonisme du communisme et de la foi. Dans la même veine, le missionnaire irlandais Herbert J. Beattie ne manquera pas de déplorer, dans sa correspondance personnelle d'après-guerre, la « propagande subversive » 371 des communistes en France

H. S. Contesse, Room has been made in France of late for the teaching of the truth by the removal of those who for so many centuries held the country in complete ignorance and corruption. Though the blow has been given by the hands of those who are neither friends of the truth of the gospel, nor friends of real liberty, of which they speak so much, we think it is only a retribution, of which we see instances in this world's history. ». On trouvera d'ailleurs intéressant ce que rapporte Roger PERROT, in Echoes Missionary Magazine, déc. 1903, p. 459 : l'auteur réussit à ouvrir, le 1 er octobre 1903, une école à Villefranche-sur-Mer, et il se félicite de pouvoir ainsi soustraire quelques enfants à l'emprise de l'éducation jésuitique. Quant à Albert É. BROOKS, in Echoes Missionary Magazine, sept, Echoes Missionary Magazine, juin 1903, p.326, 1904.

H. S. Cité-par and . Contesse, La Bonne Revue, sept, p.585, 1912.

H. S. Contesse, , p.586

J. Herbert and . Beattie, lettre écrite à Belfast le 15 déc. 1947 et adressée à William R. Lewis : « the ? subversive propaganda

O. Cabanel, Histoire et société, Genève, Labor et Fides, 1982, p. 168s., qui corrigeait utilement l'idée reçue selon laquelle le protestant serait toujours un homme de gauche : « Depuis le gaullisme, dont l'évolution progressive vers la droite nous paraît indéniable, la majorité des protestants a cessé d'appartenir à la gauche (une gauche assez modérée). (?) Ce sont [les] intellectuels [protestants] de gauche ou d'extrême-gauche, qui ? se font entendre le plus aisément, p.222, 1945.

O. Cabanel and C. Séguy, relevait déjà chez Ernst Troeltsch l'observation de leurs « positions conservatrices de fait (konservativ-bügerlich) » en politique. 374 Cette association a été officiellement constituée en 1992, avant de devenir en 2012 l'Entente des Églises Protestantes Évangéliques de la Communauté Urbaine de Strasbourg. À l'exception de ces protestations se rapportant à l'éthique, protestations ténues mais infirmant tout de même le concept marxiste de superstructure appliqué à la religion, l'apolitisme est traditionnellement de mise chez les frères larges. Il est même expressément prôné par leur périodique en, À propos des sectes modernes « exprimant une protestation purement religieuse, p.189, 1964.

, recommande encore au converti de se garder, à l'instar du Christ, des inévitables intrigues des partis politiques, de peur, écrit-il, de se « trouver dans cette alternative : User de violence contre ceux qui s'opposent à nos idées, ou subir leur violence » 376 . Ainsi, ce n'est guère plus que par « la passion des âmes, Considérant en effet que le chrétien est citoyen du ciel, l'auteur, sans prôner l'insouciance des affaires publiques, limite à peu près à la prière l'intervention du « croyant » dans le champ politique, d'ailleurs largement sécularisé, vol.377

, et comme en un clin d'oeil entendu, que Servir en L'attendant rapporte en juillet 1968 quelques assertions avancées le mois précédent par « une trentaine de catholiques et de protestants » 379 voulant la révolution dans l'Église. Le dimanche 2 juin, des activistes qui allaient adopter le nom de Comité d'Action pour la Révolution dans l'Église faisaient en effet irruption dans l'église Saint-Séverin, à Paris, et distribuaient des tracts proclamant notamment : « Nous refusons la coupure scandaleuse entre le culte et la politique, p.375

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 1 de la XIX e année, janv, p.1857, 1964.

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 11 de la XXX e année, p.3416, 1975.

. Ibid-;-la-même-veine and T. Brian, demande éloquemment : « L'engagement politique ne risque-t-il pas de détourner notre regard vers un salut terrestre qui a déjà échoué ?, Servir en L'attendant, n° 6 de la LIII e année, nov.-déc, p.15, 1998.

H. Danièle and C. Et-françoise, Vers un nouveau christianisme ? Introduction à la sociologie du christianisme occidental, coll. Sciences humaines et religions, p.150, 19862.

, Servir en L'attendant, n° 7 de la XXIII e année, p.2459, 1968.

. I. Cf and B. Et-grégory, Le Mai 68 des catholiques, coll. Histoire, Ivry-sur-Seine, de l'Atelier, p.69, 1998.

. Aujourd'hui, avoir une place parmi les puissants, les autorités de ce monde de ténèbres ; être écoutée dans les conseils sociaux ou politiques. (?) Nous avons bien l'impression que cette chrétienté est sur une voie différente de celle tracée par, p.383

. De-même-en, De fait, si la responsabilité de l'évangélisation est bien rappelée par exemple en 1961 lors de la troisième assemblée générale du COE à New Delhi 384 , elle ne correspond pas exactement à ce qu'entendent les évangéliques 385 ? Marc Ernst, en tout cas, résiste à tout ferment d'engagement politique de l'Église : Les grands mouvements, celui de l'oecuménisme en particulier, ? s'occupent également de questions politiques : ils comptent sur leur puissance numérique plus que morale pour orienter les décisions des grands de ce monde, l'auteur marque sur ce thème particulier son désaccord avec l'orientation du Conseil OEcuménique des Églises, qui promeut une forme selon lui trop temporelle de l'activité missionnaire, 1963.

F. Étienne, Servir en L'attendant, n° 5 de la XXXVIII e année, p.1119, 1983.

L. Bible,

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 3 de la XIII e année, p.1086, 1958.

, On note par exemple que le Conseil International des Missions et son secrétaire général depuis 1959, savoir l'évêque anglican Lesslie Newbigin (1909-1998), sont désignés pour devenir respectivement un département du COE, précisément la Commission pour la Mission et l'Évangélisation

. Cf and . Gaillard, 59 : selon un courant de pensées influent à New Delhi, le laïc devrait « collaborer plus humblement avec son prochain, chercher à résoudre les problèmes communs de la profession

E. Marc, Servir en L'attendant, n° 2 de la XVIII e année, fév, p.1734, 1963.

«. Willaime and . Les, Églises protestantes et la démocratie, p.69

, Il est intéressant de noter au passage qu'en 1913, outre-Manche, SHORT, op. cit., p. 79, présentait la fin de la monarchie en France comme un des signes annonçant le retour du Christ. Il semble que les frères larges français n, Servir en L'attendant, n° 5 de la XV e année, p.1377, 1960.

, La confession de foi de la Bonne Nouvelle de Strasbourg reconnaît aussi dès 1984 que l'Église « a pour vocation ? d'exercer une action responsable dans la société, p.17, 1988.

, On observe aussi qu'après le bombardement allemand consécutif à la libération d'Aubagne par les troupes françaises le 22 août 1944, Claude Arnéra se retrouve en quelque sorte dans la position d'un représentant public de la religion lorsqu'il participe, au cimetière, aux obsèques religieuses des victimes : au milieu de sept prêtres catholiques, il n'hésite pas à lire les Écritures et à prier. De même à l'occasion d'une fête de la victoire à Vallauris, on trouve Idalgo Arnéra dans un rôle de représentant du protestantisme, prenant place dans un cortège aux côtés des autorités : « Ma présence là était aussi un témoignage à la Vérité. » 392 , explique-t-il. Toujours est-il qu'en accédant sporadiquement à la demande d'actes cérémoniels en dehors de leurs Assemblées, les représentants des frères larges peuvent personnellement vérifier la persistance d'une certaine reconnaissance sociale du christianisme, d'autant mieux que s'impose la pluralité religieuse. Par ailleurs, dans le département de l'Ain, Paul Dupertuis ne s'interdit pas de s'engager ponctuellement, en dehors de la sphère religieuse, dans des discussions organisées sur des sujets de société. En avril 1976 il écrit en effet : J'ai été sollicité pour la participation à des tables rondes en faveur des réfugiés, c'est être dans nos oeuvres ? ennemis de la Croix. » 390 ? Les représentants des Assemblées françaises, dans la première moitié du XX e siècle déjà, n'excluent pas pour autant de jouer à l'occasion, dans la société, un autre rôle que celui de bienfaiteurs ou d'évangélistes

C. Gaston and . Racine, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la XVI e année, p.1546, 1961.

M. William and J. William, Semailles et Moisson, n° 4 de la XLII e année, p.61, 1930.

A. Idalgo, Semailles et Moisson, n° 7-8 de la LVII e année, juillet-août 1945, p.286

D. Paul, Semailles et Moisson, n° 8 de la LXXXVIII e année, p.110, 1976.

. Cependant, engagement partisan demeure encore une option exclue. Certes, en Suisse, Florian Rochat s'engage, dans les années 1980, dans le parti Union Démocratique Fédérale, fondé en 1975 pour défendre des valeurs morales chrétiennes

. Iii, . Le, L. A. De, and . Société-sur-l, ACTION ÉVANGÉLISATRICE DES FRÈRES Dépositaire d'une certaine culture, la société, même pluraliste, ne saurait rester indifférente aux velléités de changement que manifeste l'appel invariable à la conversion

, Il convient donc d'examiner comment la société française, qui finalement ne concède au christianisme qu'« un petit strapontin dont il ne doit pas bouger, vol.394

L. A. Posture and . Autorités-séculières-comment-en-particulier-la-république, 395 et par suite unitaire, a-telle accueilli l'action évangélisatrice des frères larges ? Comment « cette République ? inséparable d'un militantisme éducatif » 396 a-t-elle jugé leur militantisme religieux ? Vers la fin du XIX e siècle, les quelques représentants des frères larges s'acquittant de la tâche d'évangéliser en France semblent trouver en général en face d'eux des autorités séculières s'acquittant sobrement de leur fonction de maintien de l'ordre. Ainsi, en automne 1891, William Bird se félicite de la protection dont il a bénéficié alors que des trublions perturbaient soir après soir les réunions organisées à Die 397 . Le rapport des prédicateurs du Réveil n'est toutefois pas toujours aussi louangeur. On apprend par exemple que le 6 octobre 1897, alors que Maurice Demaria et un autre zélateur vallaurien font une tournée d'évangélisation, les autorités municipales de Fontan, p.37, 1973.

, Le principe d'indivisibilité a toutefois été affirmé en France bien avant l'avènement de la V e République, puisque la Constitution de 1791 déclarait déjà que « le Royaume est un et indivisible » (titre II

J. , «. De-la-sacralisation-de-la, and F. , 397 William BIRD, in Echoes Missionary Magazine, déc. 1891, p. 296, parle de moqueurs, de farceurs et de tapageurs : « Our evening meetings were disturbed by mockers, who played tricks and made a noise both inside and outside the hall. ». deux hommes le droit de tenir une réunion dans la salle qu'ils ont repérée. Finalement, au bout de plusieurs heures, après « intervention de la gendarmerie, du commissaire de police, etc. » 398 , l'autorisation est donnée : quelque cent cinquante personnes viennent écouter la prédication de l'Évangile ce soir-là? Au reste, un prédicateur arrivant à cette époque dans une nouvelle localité est tenu d'aller d'abord déclarer au « maire » 399 son intention de tenir une réunion publique dans une salle : le témoignage apporté par Henri S. Contesse après son voyage dans les AlpesMaritimes en décembre 1901 l'atteste, Lieux de mémoire et imaginaire national », Archives de Sciences sociales des Religions, vol.LXVI, p.136, 1907.

, Or cette procédure ordinaire permet aux évangélistes de ne pas voir leur action d'emblée entravée par la circonspection d'un maire ; il ne reste plus qu'à laisser à celui-ci le temps de discerner. Ainsi, après s'être rendu avec Jean-Baptiste Falda dans le village de La Tour au printemps 1903, Maurice Demaria raconte : Après avoir trouvé un lieu de réunion, nous informâmes le maire de l'endroit de nos intentions. C'était la première fois qu'on lui faisait pareille requête : il demanda du temps pour réfléchir, consulta le Code civil avec son secrétaire et le maître d'école, puis nous fit subir un interrogatoire plutôt bienveillant, Une fois faite cette déclaration, le crieur public est en général chargé d'annoncer la réunion?

. Avec-la-séparation, État pour garantir la liberté religieuse ; il leur arrive même de défendre le bon aloi d'un pionnier des Assemblées. Ainsi, au début de la Première Guerre mondiale, c'est le préfet des Basses-Alpes qui, sollicité par Henri S. Contesse, fait diligence pour démentir l'accusation d'espionnage lancée contre l'évangéliste installé à Digne. Écrivant au ministre de l'Intérieur en mai 1915, le préfet raconte en effet qu'il a « pu, à cette époque, très-facilement calmer la suspicion dont [Henri S. Contesse] était l'objet dans les classes aisées de la ville en expliquant aux uns et aux autres la mentalité de l'évangéliste protestant » 401 . Henri S. Contesse, s'adressant au ministre de Suisse à Paris, p.173, 1897.

H. S. Contesse, Semailles et Moisson, n° 1 de la XIV e année, janv, p.7, 1902.

D. Maurice, Semailles et Moisson, n° 4 de la XV e année, p.65, 1903.

, et conservée aux Archives Nationales dans les fonds de Moscou sous la cote 19940437/340. tenues des réunions avec le prédicateur Eugène Boyer. En 1971 et 1972, la municipalité de Lourdes accorde, en plein mois d'août, un bel emplacement et « diverses commodités ? techniques » 410 pour l'installation d'une tente servant à l'évangélisation. En 1984, le maire d'Arras permet au groupe des frères larges de prendre en location, pour un franc par mois, p.119

R. Jean, Semailles et Moisson, n° 2 de la XLVII e année, fév. 1935, p.27

N. Fabien, évoquera par exemple l'utilisation inappropriée du droit de préemption de la part de l'administration communale : « Il existe un nombre très important de jugements rendus par le tribunal administratif annulant la décision de préempter des bâtiments destinés ? à recevoir des cultes. Ces décisions ont été prises au motif que les arguments (réserve foncière, Les Modalités d'implantation des églises évangéliques : le cas d, p.37, 2007.

H. Danièle and L. , Religion en miettes ou la question des sectes, coll. Essai société, p.54, 2001.

«. Fath and F. Les-Évangéliques-en, , p.30

M. Valentin, Servir en L'attendant, n° 10 de la XXVI e année, p.2878, 1971.

G. Annick, « Les Espaces publics en contexte multiethnique. Religion, visibilité et pasteurisation », Les Nouveaux Territoires de l'ethnicité, sous dir. Xavier LELOUP et Martha RADICE, p.169, 2008.

, Servir en L'attendant, n° 12 de la XV e année, déc, p.1450, 1960.

. Germain, Les auteurs parlent aussi, dans le même sens, de « pasteurisation de l'espace public ». Il s'agit, au nom d'une conception particulière de la laïcité, de veiller à l'« absence du religieux du domaine public », comme l'écrit WILLAIME, « État, pluralisme et religion en France. Du Monopole à la gestion des différences, p.42

J. P. Roberts, 415 À propos de la région parisienne, on pourrait encore mentionner l'obligeance de la municipalité de Palaiseau après Mai 68 : c'est notamment une salle du tribunal qui est alors volontiers mise à disposition d'Alfred Kopp pour l'évangélisation. Quant au maire d'Hazebrouck, dans le Nord, c'est de la manière la plus affable qu'en 1953 semble-t-il, après avoir considéré la demande formulée par l'Anglais Pierre Wheeler que dire du coffee-bar de l'Eau vive de Lille dans les années soixante ? Briand-F. Tatford retrace en tout cas une scène évocatrice : « Les participants débordaient sur la rue, mais les autorités étaient complaisantes (nos voisins aussi !) sachant que pendant que ces jeunes fréquentaient l'Eau Vive, ils n'étaient pas en train de faire un, Servir en L'attendant, n° 12 de la XIII e année, déc, p.1187, 1958.

. Unis and . De-la-santé-publique-en, Après avoir acquis la nationalité française par naturalisation en 1962, Priscilla E. Johnson est encore nommée officier de l'Ordre national du Mérite, en décembre 1968. Ainsi, la nation française récompense-t-elle celle qui a fondé La Maison des Enfants pour porter secours à de nombreux jeunes miséreux, sans d'ailleurs s'interdire de leur annoncer l'Évangile. Au reste, en 1968, l'exposé officiel des services de Priscilla E. Johnson résume ses mérites en ces termes : Animatrice remarquable qui s'est consacré [sic] avec un désintéressement total à l'oeuvre qu'elle a entreprise il y a 40 ans, 1946.

. Dans-la-même-veine and T. R. Edmond, Buckenham reçoit l'insigne de chevalier de l'Ordre national du Mérite des mains du sous-préfet honoraire Jacques Larrue, député et maire du treizième arrondissement de la capitale. Ainsi Edmond T. R. Buckenham est-il officiellement honoré pour son dévouement, d'abord en Algérie, 1920.

. Puis-comme-missionnaire and . Ensuite-en-france, où il a servi comme évangéliste, éducateur et pasteur 418 , et où son nom a été associé à un home d'enfants? Au demeurant, on relève pour l'installation d'une tente d'évangélisation, lui lance : « Et bon apostolat, Monsieur ! » (rapporté par Pierre WHEELER, Témoignage au sujet des débuts de l'Église Évangélique

T. Briand-frédéric, O. De, and C. A. , Et l'auteur d'ajouter : « C'est ? notre Vokswagen Coccinelle, qui a été retrouvée

J. Jeanneney, Mémoire de proposition pour le grade d'officier de l'Ordre national du Mérite, Paris, Ministère des Affaires sociales, 30 avril, 1968.

T. R. C'est-d'ailleurs-officiellement-en-qualité-de-pasteur-de-l'église-Évangélique-des-gobelins-qu'edmond, Buckenham est nommé dans le grade de chevalier de l'Ordre national du Mérite, par décret du 14 mai 1991. Avant cela, il s'est distingué notamment par l'organisation d'expositions bibliques amenant évangéliques

, que Jeanne Choiquier a elle aussi été récompensée pour son dévouement en faveur des dizaines d'enfants accueillis dans son foyer : c'est la médaille d'honneur régionale, départementale et communale qui lui est décernée? De même, dans les premières années de France-Mission en Bretagne, si le message évangélique que répandent les Broux n'est certainement pas toujours bien reçu, ils constatent avec plaisir, en 1962, avoir gagné à Dinard la reconnaissance des autorités civiles. En effet, ils reçoivent en mai la médaille d

, ils se félicitent de ce que deux assistantes sociales collaborent volontiers avec eux ; ils sont d'ailleurs sollicités en juin par « un secrétaire de mairie d'une bourgade avoisinante » 419 pour que deux enfants soient remis à l'orphelinat de La Maison Blanche. On trouvera encore révélateur de l'intérêt qu'ici ou là les autorités séculières montrent à cette époque pour l

L. Vichy and P. Wheeler, Gérard Caudron (1945-), est présent, ce qui tend à prouver la réalité d'une certaine visibilité du groupe des frères. Or le quotidien La Voix du Nord, qui souligne en l'occurrence l'affabilité des fidèles de l'Assemblée locale, rapporte quelques-unes des paroles prononcées en public tour à tour par Michel Rochat et par le maire. Le premier, manifestant le désir des frères d'être bien compris, explique : « Nous ne ferons ici ni lavage de cerveau, ni initiation ésotérique. (?) Nous voulons simplement être disponibles dans un lieu central

. Dieu, Le second répond : « Il n'est pas nécessaire que je partage toutes vos idées pour vous dire que ce que vous faites a pour moi beaucoup d'importance. » 422 . Ainsi apparaît en filigrane l'agrément d'un certain rôle social du religieux, alors que de façon générale en France se dessine « une laïcisation de la laïcité au sens où celle-ci tend à perdre son 419 Claude et Arlette BROUX, p.175

F. Étienne and K. Trifon, Servir en L'attendant, n° 2 de la XXIV e année, fév, p.2532, 1969.

R. Michel, cité par La Voix du Nord du mardi 9 nov, 1982.

C. Gérard, cité par La Voix du Nord du mardi 9 nov, 1982.

«. Willaime and . État, Du Monopole à la gestion des différences, p.40

J. Rempp, 425 BOURDIEU, op. cit., p. 309. 426 Incident rapporté par William BIRD, in Echoes Missionary Magazine, Servir en L'attendant, n° 5 de la LIV e année, sept.-oct, p.151, 1887.

L. Messager-de-valence, , pp.15-1895

L. Messager-de-valence, , pp.14-1897

L. Croix-de-la-drôme, , p.272, 1896.

L. Croix-de-la-drôme, , p.17

L. Messager-de-valence, , p.1898

L. Ainsi and . Croix-de-la-drôme, Certains évangélistes, envoyés sans doute « de Londres », quoique venant du Diois, parcourent le Vercors en cherchant à répandre dans les familles des brochures et des imprimés. Dimanche dernier, deux d'entre eux se trouvaient à Saint-Julien, où ils voulurent donner une conférence. (?) Après avoir vainement frappé à la porte de la mairie, de l'école et de plusieurs habitants ? , ils trouvèrent enfin un cantonnier, qui consentit, au désespoir de ses enfants, à offrir sa maison. A l'heure indiquée, la réunion a eu lieu devant cinq à six curieux et quelques enfants, toujours avides d'une occasion de rire et de s'amuser. Les prédicants ont dit à leur grand auditoire qu'il fallait croire en Dieu et respecter les mendiants (sic). La conférence à peine commencée a bientôt pris fin quand deux personnes présentes leur dirent qu'il y avait longtemps qu'on savait tout cela ici et qu'on n'avait nul besoin de leur enseignement. Nos deux huguenots, convaincus qu'il n'y avait rien à faire dans ce pays si catholique de Saint-Julien, se sont hâtés de reprendre le chemin de Beaurières, sous la risée publique, décidés sans doute à ne pas revenir. Tout le monde disait ici que le cantonnier ferait bien mieux de s'occuper de son travail, écrit : « Le grand danger pour notre pays est l'alliance entre l'Angleterre et la Prusse ; et nous croyons que les Protestants de nos contrées, si favorisés par nos gouvernants, sont dupes des menées ambitieuses de nos terribles ennemis. ». 434, vol.20, p.43, 1900.

À. Digne, . Dans-les-basses-alpes, and S. Carrément-une-plate-calomnie-d'espionnage-que-répand-contre-henri, Comme l'explique le préfet au mois de mai, Henri S. Contesse, ? en venant installer ? un culte dissident s'est attiré l'animosité du clergé, qui voyait dans l'oeuvre entreprise une concurrence susceptible de nuire à ses intérêts matériels et moraux. Lorsque la Guerre éclata

C. Le-curé-de-digne-alla-trouver-?-la-femme-du, Armes pour la prier d'avertir son mari des dangers que « L'Allemand » faisait courir à la Défense Nationale 438 ? Au reste, cet esprit de détraction ne semble pas exceptionnel au cours de la Grande Guerre. Ainsi, encore vers le printemps 1918, alors que Mauro Valle tient des réunions d'évangélisation

A. , en rappelant habilement que ceux-ci « sont aussi protestants » 439 ? Dans la région de Digne, après la Première Guerre mondiale, l'esprit de dénigrement, dont semblent encore animées les autorités catholiques à l

L. Croix-de-la-drôme, , vol.439, p.2, 1901.

F. Préfet, 14 mai 1915 au ministre de l'Intérieur, et conservée aux Archives Nationales dans les fonds de Moscou sous la cote 19940437/340. L'auteur ajoute : « J'entretenais des relations personnelles avec le Commandant, aujourd'hui sur le front, et sa famille ; je fus donc très-exactement renseigné sur le fait que je rapporte

M. Valle, This man ? does espionage service for the Germans, who are also Protestants. ». En tout cas, les véhémentes diatribes lancées, au cours du premier quart du XX e siècle, par des porte-parole du catholicisme français contre notamment Henri S. Contesse trahissent une fièvre d'inquiétude, vol.442, p.2, 1918.

H. S. Contesse and L. Bonne-revue, L'auteur ajoute, à propos de l'hypothèse du « compère » : « [Elle] est une vraie trouvaille, car en effet, le "compère" avait fait assez piteuse mine, déclarant en s'en allant, après avoir ardemment defendu la Papauté, que pour lui, au fond, cela lui était égal, puisqu'il ne croyait "pas plus aux uns qu'aux autres, Cette declaration ayant provoqué l'indignation du public, p.308

L. Raphaël, . France, ;. De-l'eglise, L. Pensée-de, and . Midi, 443 On se souvient d'ailleurs qu'en 1899, p.229, 2008.

, ? aux paroissiens de Fraize et des environs. -Je viens vous rappeler : 1. Qu'il y a péché grave à recevoir, à lire et à garder toute publication qui vous serait offerte par des propagandistes protestants

. Qu, il y a péché grave à venir les entendre, soit chez eux, soit dans une salle aménagée pour le prêche, parce qu'on s'expose à perdre la foi

. Qu, il y a péché plus grave encore pour les parents qui autoriseraient leurs enfants à recevoir les instructions d'un pasteur. Ce serait de leur part une véritable apostasie, d'autant plus criminelle qu'ils prépareraient eux-mêmes celle de leurs enfants

S. Dans-le, on observe une réaction analogue de la part d'un prêtre. Rapportant l'expérience faite par une femme catholique ayant déjà pris l'habitude de suivre les réunions de l'Assemblée niçoise, Alex Favre-Bulle rapporte en effet que ? chaque année, à la Fête-Dieu, elle avait l'habitude de communier ? . Cette année, alors qu'elle se confessait, elle se sentit tenue de dire au prêtre qu'elle lisait la Bible et assistait aux réunions évangéliques. Le prêtre lui fit alors observer que l'Evêché avait donné des ordres sévères de refuser l'absolution aux personnes qui auraient fréquenté ces réunions et qu'il ne pouvait lui donner celle-ci et l'autoriser à communier que si elle promettait de ne plus y retourner. Elle refusa, ainsi que sa vieille maman qui l'accompagnait, Qu'il y a péché grave à entretenir des rapports religieux avec les hérétiques, et qu'il est nécessaire de faire autour d'eux le vide le plus absolu 450 ? Encore en 1939

, dans son bulletin paroissial, son indignation à l'égard des évangélistes en campagne avec la Tente française dans le quart sud-est de la France : Des prédicants du protestantisme parcourent en ce moment les principaux centres du diocèse. Ils se sont arrêtés dans notre paroisse pour y faire du prosélytisme. Quelques catholiques, même pratiquants, s'y sont laissés prendre, par naïveté sans doute. Très habiles dans leur propagande, ces semeurs d'hérésie se disent « chrétiens » et non protestants, inoculant leurs fausses doctrines par des prêches et des chants, des bibles, troublent la foi des catholiques, recueillent des adhérents, les font participer à leur cène et consomment ainsi l'apostasie des imprudents, Même après la Seconde Guerre mondiale, en 1948, un curé exprime non sans acerbité

, Ne soyons pas des renégats. Ce triste geste serait d'une gravité dont on ne mesure pas assez les conséquences. Catholiques, mes frères, vous êtes avertis, prenez garde 452 ! Il semble aussi qu, Gardons-nous des faux-prophètes dont parle l'Evangile

. Saône, 453 défende aux enfants d'entrer sous la Tente lyonnaise ; et encore qu'à Vichy des religieuses passent chez les catholiques pour leur « interdire » 454 de se rendre sous la Tente d'Auvergne? Bref, même s'il ne faut pas trop noircir la situation, force est de constater que les exemples de l'antagonisme du prosélytisme des frères larges et de l'universalisme catholique français ne manquent pas

. Ainsi, une campagne d'évangélisation organisée en 1947 à Givors sous la Tente française, des prêtres catholiques se montrent fort bien disposés envers les prédicateurs

S. Richard, Perret et moimême. Intéressantes furent les discussions dont la Bible était l'objet. Un de ces prêtres, le dimanche suivant, a dit du haut de la chaire à ses ouailles : « Allez sous la Tente, Albert Cairon 455 précise même : Des Pères catholiques ont tenu à nous avoir à souper, MM

, De même on remarque avec intérêt qu'en 1953 Pierre H. Bory parvient, semble-t-il une fois par mois, à « faire une étude biblique ? à la cure catholique d'un village voisin, p.456

, dont le curé lui-même ! Dans la même veine, on relève encore que Peter J. Patching se voit invité en avril 1968 dans une classe d'adolescents d'une école catholique de la région d'Angers pour répondre librement aux questions concernant la foi. Non moins significative est l'expérience que rapporte Alain Choiquier : au cours de l'année scolaire 1971-1972, à la suite de la conversion d'une dizaine de jeunes catholiques, Servir en L'attendant, n° 10 de la III e année, p.7, 1948.

P. H. Bory, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la IX e année, p.623, 1954.

E. Marc, août-sept. 1954, p. 624. C'est précisément en les menaçant d'excommunication qu'un prêtre interdira encore aux catholiques d'aller écouter l'Évangile sous la tente dressée à Quévert, Servir en L'attendant, n° 8-9 de la IX e année

, Semailles et Moisson, n° 10 de la LIX e année, p.155, 1947.

P. H. Bory, Semailles et Moisson, n° 4 de la LXV e année, p.54, 1953.

, Zinder est loin d'être pris en indifférence : après avoir tenu à Vichy quatre réunions d'évangélisation, ayant obtenu la permission d'utiliser une « salle

C. Alain, 458 Cité par Guy GENTIZON, Semailles et Moisson, n° 12 de la XCIV e année, déc, p.2987, 1972.

M. E. Gripper, Echoes Missionary Magazine, déc. 1900, p. 355 : « They do not approve of Mons. Perrot's aggressive work

, le missionnaire se voit bientôt retirer cette autorisation, les réunions revivalistes n'étant de fait guère du goût du Conseil presbytéral. En revanche, on peut relever qu'à Montpellier, vol.461

. Dieu, . Eglise, and E. Seigneur, » 462 ; acquis à la cause du réveil, certains apportent même leur soutien à l'évangéliste en chantant, en discourant et en allant vendre des Bibles en ville ! Il est par ailleurs intéressant de noter que le dimanche 20 mars 1955, à Lyon, le pasteur luthérien Henry Charles Bruston (1904-1975) se montre tout à fait chaleureux envers les frères larges

, Après avoir en effet hébergé durant treize mois l'Assemblée dans les locaux de sa propre

H. C. Église, Bruston, qui certes vient lui-même d'une Église Réformée

, celle-ci réprouve en effet le « prosélytisme, qui relève d'un esprit de conquête et d'une vérité rigide, à laquelle les hommes auraient à se plier, et qui méconnaît le prochain comme personne libre et originale » 464 . À l'époque du concile de Vatican II, une telle déclaration, si elle ne vise de façon précise pas plus l'attitude des frères larges que celle des Témoins de Jéhovah, exprime à l'évidence la volonté « d'éviter toute confusion entre protestantisme et sectes dans l'esprit du public » 465 . En tout cas, Marc Ernst n'esquive pas, mais il réaffirme compendieusement une conception évangélique de l'évangélisation : « C'est un esprit de force et non de timidité qu'il nous faut. (?) Jésus disait, Cette attitude isolée tranche sur la sévère condamnation du prosélytisme portée en 1963 par l'Église Réformée de France : lors du synode d'Orthez

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, Par ailleurs, loin d'être toujours muette, l'hostilité s'exprime ouvertement en de multiples occasions. Ainsi, vers 1910 à Nantes, René Zinder doit faire face à quelques agitateurs, du moins à partir du moment où des prosélytes se mettent à leur tour à évangéliser. Aussi, pendant un certain temps, l'intrépide missionnaire a-t-il fort à faire : « bombes puantes, charivari, porte badigeonnée d'immondices, batailles dans les réunions où il fallut employer ma force musculaire, Semailles et Moisson, n° 1 de la XIV e année, p.9, 1902.

, Gabriel Contesse s'efforce de diffuser l'Évangile en Bretagne avec le baptiste Julien Sainton, il est par exemple significatif de trouver, dans l'édition du dimanche 19 août d'un journal local, un article stigmatisant « les vendeurs de bibles » : Ces individus, salutistes ou quakers ou autres, venus on ne sait d'où, se tenaient jeudi dernier sur la place du champ, importunant les personnes de leurs offres réitérées ; Il est inadmissible qu'une semblable propagande soit autorisée sur la voie publique. Nous signalons à nouveau le fait aux autorités compétentes. En attendant qu'elles daignent s'en occuper, 1900.

, et sur le champ de foire, lorsque, par le vacarme fait délibérément, un groupe « de jeunes gens et d'étudiants catholiques » 478 empêche un jour les passants d'entendre la proclamation de l'Évangile. D'ailleurs, les réunions, tenues dans une petite salle, sont elles aussi parfois interrompues par des trublions que la police doit neutraliser, tous deux à l'oeuvre à Rennes au cours du premier semestre de l'année 1901, l'hostilité est manifeste : dans les rues, lorsque les évangélistes sont gratifiés du vocable de « protestants » ou d'« Anglais, vol.477, p.1779, 1963.

G. Cité and . Contesse, Semailles et Moisson, n° 8-9 de la XII e année, p.140, 1900.

P. Roger, Dans la même veine, à Saint-Siméon, en Basse-Normandie, les Français Raoul Le Comte et Julien Sainton seront, en juin 1905, rageusement accablés d'invectives : « À bas les Juifs, les francs-maçons, les protestants ! ». Comme le rapporte Raoul LE COMTE, in Echoes Missionary Magazine, août 1905, p. 285, d'aucuns crieront encore : « Ce sont des Anglais, des Allemands, des espions ! »? 478 Roger PERROT, Semailles et Moisson, n° 7 de la XIII e année, p.62, 1901.

, est de fait perçue par une partie de la population comme une manière de bravade

, Ainsi, en 1912, l'hebdomadaire La Croix des Alpes et de Provence se plaît à dépeindre

H. S. , Il ne doit pas être Français le soi-disant protestant qui, le jour de la foire de Digne, a inondé la ville de journaux, tracts, etc. Une de ces feuilles prête aux Français qui se trouvaient sur le Titanic au moment de la catastrophe, un rôle absolument odieux et mensonger. Cet écrit a été imprimé en Suisse. Que M. le Pasteur aille donc distribuer ses papiers en Suisse ou en Allemagne, Contesse sous les traits d'un étranger outrageant les Français dans leur honneur : Protestant, peut-être ! Français

G. De-façon, le style revivaliste paraît bien étrange « dans une région entièrement catholique » 480 , comme le souligne en 1915 le préfet des Basses-Alpes, qui présente d'autant plus facilement Henri S

F. Préfet, H. S. De, . Contesse, and . Le-ministre-de-suisse-À-paris, dans sa lettre écrite le 29 avril 1915 au ministre français des Affaires étrangères et conservée sous la même cote, reconnaît que l'évangéliste « a peut-être un caractère quelque peu exalté en matière religieuse »? exalté ». Certes, les opinions ne sont ni statiques ni unanimes puisqu'en 1921, l'Américain James C. Wilson constate avec satisfaction que désormais, dans l'agglomération urbaine de Digne, « les hommes d'affaires, les agriculteurs, les fonctionnaires, et les professeurs d'école témoignent de leur respect pour les Chrétiens évangéliques » 481 . Reste que, dans l'ensemble du pays, le militantisme et le culte des frères larges paraissent insolites à l'époque de la Grande Guerre. Ainsi, après le déclenchement du conflit, le préfet de police de Paris explique à propos des membres de l'« Assemblée Biéler, lettre écrite le 14 mai 1915 au ministre de l'Intérieur, et conservée aux Archives Nationales dans les fonds de Moscou sous la cote 19940437/340. Tout en défendant la respectabilité, vol.28

, et non pas spécifiquement de frères, que les pionniers des Assemblées subissent, sporadiquement, les foudres d'improbateurs plus ou moins virulents. C'est aussi l'anti-protestantisme romain qui dissuade bien des Français de s'attarder auprès des évangélistes. Arthur Humbert, à l'oeuvre à Digne-les-Bains en 1912, rappelle ainsi combien une partie de la population craint encore la réaction de l'Église catholique : c'est par peur d'être excommuniés que certains semblent se tenir à l'écart des réunions évangéliques. De fait, en septembre, La Croix des Alpes et de Provence avertit sans ambages ses lecteurs « bons catholiques qu'il ne leur est pas permis

. Trente, Et deux semaines plus tard, le journal répète son admonestation concernant l'écoute des prédications revivalistes : « L'Eglise l'interdit d'une manière formelle et pour de très sages raisons. Le catholique qui contreviendrait à cette défense, pécherait gravement ; il pourrait même, en certains cas, vol.483

J. C. Wilson, 78 : « Business people, farmers, officials, and school professors witness to their respect for les Chrétiens évangéliques. ». 482 Monsieur le préfet de police, lettre écrite à Paris le 21 déc. 1915, adressée au ministre de l'Intérieur, Echoes Missionary Magazine, 1921.

, édition du 6 oct. 1912, en p. 3, le journal s'adresse encore aux catholiques pour leur signifier qu'ils « sont maintenant suffisamment éclairés sur leurs devoirs à ce sujet »? Sur le plan matériel, il semble aussi que surgissent des difficultés particulières, dont pâtissent prosélytes et missionnaires. Ainsi, vol.22, 1912.

L. Émile, Les commerçants sont esclaves de leur clientèle ! » 485 ? Il est du reste probable que l'anti-protestantisme soit encore seul en cause dans les difficultés qu'Edmond Squire signale dans l'entre-deux-guerres. Alors qu'il recherche un local cultuel à Grenoble en décembre 1934, le missionnaire a en effet le sentiment d'être défavorisé devant des bailleurs potentiels

, Certes, l'anti-protestantisme tortueux coudoie quelquefois l'anticléricalisme amer

G. Charles, Contesse et sa femme, à l'oeuvre dans la région lyonnaise au début de la

. Première-guerre-mondiale, Contesse évoque par exemple, en juillet 1916, le cas de cette femme ayant refusé dans un premier temps l'évangile qu'on lui offrait, parce qu'elle le considérait comme un livre protestant ; mais le missionnaire signale également les difficultés rencontrées pour évangéliser des ouvriers non croyants, mutilés de guerre pour beaucoup d'entre eux : Mes efforts pour leur parler du Seigneur m'ont fait prendre pour un papiste, car il ne leur vient pas à l'idée qu'une personne qui s'occupe de religion puisse être autre chose. Que de paroles haineuses, Pourtant, quand ils eurent découvert que je ne me suis jamais confessé au prêtre, ils m'écoutèrent volontiers

. Au and . Français, occasion d'évangéliser des soldats anglais ; or il est significatif qu'il les trouve en l'occurrence plus réceptifs, car plus familiers des Saintes Écritures. C'est d'ailleurs la faible culture biblique des auditeurs qu'en 1935 Edmond Squire observe encore, désolé : « C'est nécessaire d'être très simple dans la présentation du message. On croit l'être, et l'on s'aperçoit qu'on reste encore audessus de la compréhension de ceux auxquels on s'adresse. » 488 ? La population française, de fait relativement imperméable au message revivaliste, dont l'examen patient paraît 485, J. L. Émile SZUMLANSKI, p.94

S. Edmond, Semailles et Moisson, n° 1 de la XLVII e année, janv, p.14, 1935.

C. G. Contesse, Semailles et Moisson, n° 8 de la XXVIII e année, p.125, 1916.

S. Edmond, On aime bien chanter des cantiques, mais c'est tout ! On ne comprend pas la nécessité de la conversion, et l'on ne veut pas abandonner sa vie de péché. En outre, comme plusieurs personnes reçoivent des bons de charbon et d'autres secours de l'Eglise catholique, on veut ménager la chèvre et le chou ! Effrayés par les menaces des prêtres, beaucoup de gens ne viennent plus aux réunions. Un jour, une religieuse passant devant le local avec des enfants, leur dit, en leur montrant la salle : « Mes enfants, ne regardez pas de ce côté, c'est le Diable qui habite là !... » Heureusement que nous sommes un peu encouragés dans le colportage 489 ? Pour bien cerner la particularité du champ missionnaire français, il peut être intéressant de relever encore le témoignage d'une des personnes apparemment converties pendant une campagne d'évangélisation menée en Ardèche sous la Tente française, au printemps 1930. Ce témoignage, rapporté par René Zinder, montre en effet à quel point le contexte catholique sert de référence aux auditeurs, en sorte qu'ils entendent le message des évangélistes comme étant à la fois apparenté et novateur par rapport au discours des prêtres : Le prêtre n'a pas voulu recevoir mon enfant à la 1 re communion ; un peu vexée, je lui ai fait un reproche que je croyais juste. Il m'a répondu que si je n'étais pas contente, je n'avais plus besoin de remettre les pieds dans son église. Je n'y suis plus retournée, mais j'en ai bien souffert à cause de cette parole : « Hors de l'église pas de salut » et je me croyais condamnée, repoussée à jamais de Dieu? mais maintenant mon poids est ôté, sinon pénible du moins superflu, voit souvent d'un oeil indifférent les évangélistes réclamer l'attention. C'est même probablement là que pour eux gît le plus gros obstacle, p.61, 1935.

, Un dernier aspect de la situation dans laquelle les frères larges évoluent dans l'entre-deux-guerres est l'athéisme plus ou moins agressif de citadins révolutionnaires

. Ainsi and . Oullins, près de Lyon, des auditeurs attirés par la Tente française mais rapidement exaspérés par le message de l'évangéliste en viennent à crier et à chanter 489 Jean ROCHAT, Semailles et Moisson, n° 5 de la XLV e année, p.74, 1933.

, Semailles et Moisson, n° 7 de la XLII e année, p.109, 1930.

!. , Toujours est-il qu'il indique de quoi, pour partie, le désintérêt pour le discours évangélique s'alimente en ville, là où précisément s'implantent alors de préférence les frères larges. Quant aux campagnes françaises, peu à peu désertées par les jeunes, elles tendent à se fermer aux velléités revivalistes pour préserver fébrilement une certaine cohésion? Dans la seconde moitié du XX e siècle

, En comparant d'ailleurs la situation que René Zinder trouve dans le village auvergnat de Mauzun avant la Première Guerre mondiale et celle qu'il trouve là vers le début de l'année 1954, il est intéressant de noter l'évolution, perçue par le missionnaire, de l'état d'esprit de la population en un peu plus de quatre décennies : C'était [jadis] la grande lutte contre les puissances du cléricalisme et du fanatisme. Dans leur journal « La Croix », on m'avait fait passer pour un être redoutable, venu des montagnes suisses pour troubler et diviser les troupeaux de moutons qui paissaient paisiblement sur les bords de l'Allier. (?) La mentalité d'aujourd'hui est tout autre que jadis, En revanche, les frères larges n'endurent pratiquement plus la moindre agression de la part de la population, qui tend de plus en plus à plébisciter la diversité des opinions, d'ordre religieux en particulier

, Ainsi en 1959, lors d'une campagne de la Tente marseillaise dans le quartier Saint-Louis, Max Anger se trouve en butte à l'hostilité d'individus qu'il qualifie de communistes, tandis que les autorités se montrent elles-mêmes bienveillantes : Aussi eûmes-nous des essais d'intimidation orale par les représentants du comité pour la défense des intérêts du quartier. Comme cela ne prenait pas, ces aimables « rouges-gorges », comme nous les appelons, téléphonèrent plusieurs fois à la police, disant que nous dérangions les malades du quartier. Nous eûmes plusieurs visites de brigades de police qui, Pourtant, dans les années 1950, il arrive encore que des groupes de personnes contestent à des évangélistes le droit d'exercer avec ostentation

. Par and J. Herbert, Beattie constate en 1950 combien suspecte la littérature évangélique d'origine anglo-saxonne peut encore paraître aux yeux des 491 C'est ce que rapporte Edmond SQUIRE, in Echoes Missionary Magazine, août 1932, p.174

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