Radiocarbon dating application to gray or black archaeological ceramics
Application de la datation radiocarbone à des céramiques archéologiques grises ou noires
Résumé
The pottery shard is an important archaeological material because it is directly related to human activity and is generally well preserved. Its direct analysis by an absolute dating method is sometimes the only way to date an archaeological level. But the essential problem for the use of the radiocarbon dating method lies in the diversity of carbon origins that fossil pottery sherds contain.
We studied the contribution of carbon in a ceramic, due to its different components and its method of cooking, by producing, in Neolithic type foci, experimental ceramics that have been analyzed by various processes.
In this way we have tried to develop a particular methodology that has been experimented both on experimental vessels and on shards of archaeological pottery.
It is found that the best combustion temperature in the laboratory would be 350-400 ° C. It may be that it still persists some contamination of the sherd by an old carbon, whose origin could only be partially elucidated. However, its influence could be reduced if, using a burn temperature of 150-200 ° C, the low yield of extracted carbon was compensated for dating using the new 14C dating method by A.M.S. particle accelerators.
Le tesson de poterie est un matériel archéologique important car directement lié à l’activité humaine et généralement bien conservé. Son analyse directe par une méthode de datation absolue est parfois le seul moyen de dater un niveau archéologique. Mais le problème essentiel pour l’emploi de la méthode de datation par le radiocarbone réside dans la diversité des origines du carbone que les tessons de poteries fossiles contiennent.
Nous avons étudié l’apport de carbone dans une céramique, dû à ses différents composants et à son mode de cuisson, en fabriquant, dans des foyers de type Néolithique, des céramiques expérimentales que l’on a analysées par divers procédés.
De cette façon nous avons tenté de mettre au point une méthodologie particulière qui a été expérimentée tant sur les vases expérimentaux que sur des tessons de poteries archéologiques.
On constate que la meilleure température de combustion au laboratoire serait de 350-400°C.
Il se pourrait qu’il persiste malgré tout une certaine contamination du tesson par un carbone ancien, dont l’origine n’a pu être que partiellement élucidée. Cependant, son influence pourrait être réduite si, en utilisant une température de brulage de 150-200°C, on compensait le faible rendement de carbone extrait, pour la datation, en utilisant la nouvelle méthode de datation 14C par les accélérateurs de particules A.M.S.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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