, Je procède de la même façon pour exploiter les autres mots. Chaque fois qu'une structure est expliquée, les élèves forment des phrases

L. Pluie and . Ce-qui-a-obligé-d'arrêter-l'enretien,

C. De-mwanga,

. Voudriez-vous, P. Vous-présenter-?-moi-c'est-jean, and . Mbeni, , 2010.

C. Biologie, J'enseigne le cours de biologie en troisième scientifique, le cours de chimie en troisième littéraire, troisième commerciale et le cours de biologie en sixième littéraire. Pour ce qui est de l'effectif des élèves, pour cette année, l'effectif le plus bas c'est autour de 44 en moyenne par classe, 2012.

. Je-vais-d'abord-me-focaliser-en-biologie and . Fait-la-biologie-chimie, En troisième année, le cours de biologie a deux parties : la partie théorique et la partie pratique. Nous avons différents modules ; on a d'abord des notions de base en rapport avec la notion de la cellule et on a intégré un chapitre sur la santé de la reproduction pour préparer les enfants à affronter la jeunesse. Pour ce qui est de la méthodologie pour les deux cours de biologie et de chimie

, Après avoir expliqué, je fais une petite synthèse et je donne le résumé de la leçon. S'il y a un petit moment, je passe à l'application. Je passe l'application soit par une petite interrogation, ou on essaie de récapitu-ler ce qu'on a fait. Nos leçons font cinquante minutes ; s'il reste cinq minutes, je pose deux ou trois petites questions écrites ou orales pour m'assurer que les élèves ont capitalisé la matière du jour. Pendant toute la leçon j'expose la matière et je passe à l'application à la fin de la leçon pendant cinq minutes

F. Technologie, de matériel didactique, parce que les élèves n'ont pas accès au labo ; or en troisième année, les élèves n'ont pas de précautions pour entrer au labo, c'est-à-dire nous essayons de les initier à la chimie en leur donnant quelques notions de base de la chimie qui pourront leur faciliter la compréhension de la chimie dans les classes supérieures, Surtout que nous sommes en littéraire on n'accorde pas COMMENT

, L'évaluation se fait par des interrogations. S'il s'agit d'une interrogation générale, j'avertis et j'interroge sur tout le chapitre. Si par exemple, sur cinquante élèves, je vois que plus de la moitié ont réussi (trente par exemple), je saurai que la leçon a été assimilée. Si par contre, si ceux qui ont réussi sont en dessous de la moitié

C. ,

, Avec les réponses des élèves, nous constituons de petites synthèses qui aident les élèves à fixer les notions essentielles du cours. Pour les élèves qui ont des difficultés, après les avoir ciblés, après avoir corrigé les copies d'interrogations, par exemple, je les fait beaucoup travailler en classe, soit en leur posant beaucoup de questions ou en leur donnant beaucoup d'exercices, pour qu'ils comprennent la leçon. Ou bien il m'arrive aussi de les mettre à part, deux fois par semaine, pour leur donner une formation individuelle, J'utilise des exemples pour que les élèves arrivent à découvrir de nouvelles notions

. Mathématiques-À-l'institut and . Maendeleo,

. Moi-c'est-charles-mbonaruza and . Bahati, Je suis licencié agrégé en sciences commerciales et administratives de l'ISP Goma. J'ai obtenu mon diplôme de licence en 2014. J'enseigne la comptabilité en troisième et la mathématique en cinquième années secondaires commerciales, 2009.

, En moyenne, le nombre d'élèves s'élève à cinquante par classe. Il n'y a pas assez de matériels didactiques en cinquièmes années commerciales. Nous avons le programme et quelques factures en photocopies que nous montrons aux élèves

C. ,

, Pour une leçon de mathéma-tique, le développement commence par une définition. Si j'enseigne une équation, je définis ce qu'une équation. Après cette définition, les élèves donnent des exemples. Après les exercices, je donne les règles et les formules pendant la synthèse. Pendant l'application, je donne un exercice et je donne un devoir à domicile. Pour la comptabilité, le schéma est le même que celui de la mathématique : révision, annonce du sujet

Q. Comptabilité,

. Si-j'enseigne-par-exemple-le-tracé-d'un-bilan, Ou bien s'il s'agit d'étudier les signes d'une fonction du premier degré, en mathématiques, l'objectif opérationnel est celui-ci : « à la fin de la leçon, l'élève sera capable d

. Tique, Nous demandons à l'enfant d'aller réaliser l'expérience à la maison pour voir s'il a compris, à quel niveau il a présenté les difficultés

, Pour le cas de la chimie, souvent je fais faire des expériences pratiques. Les matériels didactiques en chimie font généralement défaut, mais on se débrouille de façon artisanale pour les expé-riences qui exigent un laboratoire beaucoup plus perfectionné, Globalement, nous évaluons en passant par les interrogations, les devoirs, les examens

L. Vous-présenter, , vol.43

. Je-m'appelle-simire-joséphine, J'enseigne au collège Mwanga le cours de comptabilité en troisième commerciale et administrative et l'informatique dans toutes les premières années, l'économie politique en cinquième commerciale, l'activité complémentaire en cinquième commerciale. J'ai cinq ans d'ancienneté. Avant de venir ici, Je suis licencié en sciences commerciales, administratives et informatiques de l'ISP Bukavu depuis, 2008.

. Comment-enseignez-vous and . Vos-leçons,

, Après la révision, je passe à la leçon proprement dite. Pour la leçon proprement dite, avant d'annoncer la leçon, je dois utiliser le jeu de questions, afin de les motiver et les faire découvrir le sujet de la leçon. S'ils ne parviennent pas à trouver la leçon du jour, je l'annonce moi-même. Après l'annonce du sujet, j'expose la leçon en utilisant la méthode expo-interrogative, Je prépare la leçon la veille, à la maison avant de me présenter devant les élèves. Pour prépa-rer les leçons

, Si c'est une question à caractère littéraire, je le fais par le jeu des questions-réponses. Après la révision, c'est la motivation et l'annotation dans le journal de classe, suivi du développement de la leçon

, Cette dernière étape est faite par l'enseignant lui-même et consiste de voir si l'objectif a été atteint

Q. ,

L. Objectifs-dépendent-d'une-leçon-À-une-autre, Par exemple, si je vais enseigner une entreprise, je dois définir l'entreprise, donner le rôle de l'entreprise, les moyens de l'entreprise, et comme objectif, je dirai qu'à la fin de la leçon, je voudrais que mes élèves soient capables de définir l'entreprise, de donner le rôle de l'entreprise et les moyens de l'entreprise. C'est en fonction de cet objectif que je poserai des questions dans l'application. Quand j'enseigne, mon souci est que si pas tous les élèves

, S'ils ne peuvent pas réussir tous

P. Comment and . Leçon,

, Ils doivent déposer tout et suivre ce que j'expose. J 'utilise le jeu des questions pour me rassurer s'ils ont compris ce que j'ai enseigné. Ils doivent être attentifs, c'est-à-dire ne pas déranger en classe et m'écouter quand j'enseigne. Pour aider ceux qui ont quelques difficultés de compréhension, je pose beaucoup de questions

T. Selon and Q. Réussi,

, Ce qui montre que la leçon a réussi c'est à partir de l'application. Parfois l'application peut être réduite à une interrogation. Je pose l'interrogation, je la corrige, cela me permettra de voir combien ont réussi et combien ont échoué

, Pour ce qui est du latin j'utilise la méthode expo-interrogative. Par cette méthode, on ne fait pas l'enseignement magistral

C. Dans and . Cours,

, L'évaluation dans mes cours se fait par des interrogations orales ou écrites, des devoirs, des examens à deux fois par an. Je corrige les travaux et je donne des notes

, « la formation au SERNAFOR porte par exemple sur la fiche de préparation, la leçon (la définition et la nécessité d'une leçon, comment préparer une leçon, les éléments constitutifs d'une leçon, etc.) parce qu'on peut enseigner une leçon sans pour autant connaître ce qu'est une leçon. La fois passée j'ai parlé aux professeurs des styles d'enseignements dans une unité pédagogique des sciences commerciales, où j'ai parlé des jeux. Dans le cours de comptabilité, un enfant peut être caissier, un autre gérant, un autre comme client, un autre comme fournisseur ; et alors lors de cette opération, il y a un sujet qui est en train d'être enseigné en classe, lors de ces jeux-là, l'enseignant peux emmener ses élèves à pouvoir montrer comment ces opérations s'effectuent dans un circuit économique. Par ces jeux, les élèves peuvent comprendre la matière. Ça c'est un exemple typique qui montre comment enseigner une leçon en sciences commerciales. Pour le cas des sciences sociales, Pour le directeur des études de Mikeno non conventionné, p.97

L. Le-même-cadre, À l'Institut Saint-Joseph, les professeurs ont l'habitude de suivre, chaque début de l'année, une formation sur l'analyse des programmes -le programme étant présenté de façon vague, il faut savoir tirer ce qui est essentiel -, la façon d'élaborer la fiche de préparation, de fabriquer le matériel didactique et de synthé-tiser le plan du cours, lorsqu'ils trouvent que le plan est vaste. Au courant de l'année, « il y a de fois où la formation porte sur la méthodologie, sur la marche générale d'une leçon, vol.23, p.132

, Pour l'inspecteur principal adjoint, ces deux approches sont basées sur les méthodes actives et participatives. L'enseignant doit s'assurer que l'élève participe. Actuellement, les enseignants ne sont plus considérés comme ceux d'antan qui se prenaient pour les seuls possesseurs de la science, de la matière et qui la communiquaient aux élèves sans que ces derniers interviennent. De nos jours, c'est l'élève qui doit construire ses connaissances. (ent.12, p. 68). L'inspecteur chargé de l'enseignement secondaire complète le point de vue précité en soulignant que « les méthodes actives et participes, qui marquent l'évolution de la pédagogie, mettent l'apprenant au centre de l'apprentissage. Donc l'enfant ne vient pas à l'école tabula rasa, p.66

. La-gestion-d'une-École and . La-gestion-d'une-classe, La formation sur la gestion d'une école concerne les chefs d'établissements, tandis que le séminaire sur la gestion d'une classe concerne les professeurs. La gestion d'une école porte sur les instructions qui règlementent l'organisation de l'école, comme par exemple le plan opérationnel, (ou le plan des activités), l'élaboration d'une prévision, etc. La gestion d'une classe porte sur les activités à mener pour conduire une leçon. Il s'agit de l'utilisation des documents pédagogiques, la connaissance de ses élèves, la vérification régulière de leurs présences à partir des registres, la préparation et la transmission de la matière, l'usage de plusieurs activités d'évaluation pour se rendre compte de la maîtrise de la leçon, p.57

, La participation des élèves à la leçon : Selon le directeur des études dans une école secondaire « faire participer les enfants veut dire ceci : vous dispensez un cours donné, vous posez des questions, les enfants ré-pondent aux questions, même ceux qui sont curieux posent des questions en rapport à la leçon, c'est une leçon où tous les enfants participent par des réponses, » (ent, vol.22, p.115

, Pourquoi une préparation mentale ? Il n'est pas obligé d'être accroché à ses fiches de préparation. Mentalement, il a l'ossature, le bagage, la matière à donner. Et il doit la dispenser sans s'accrocher à sa fiche. Un bon professeur doit avoir tous ses documents en ordre, son cahier de cote, dans lequel sont inscrits les points des enfants, son journal de classe, qu'il remplit la veille de la leçon, ses fiches de prévision qu'il remplit une fois que la matière a été dispensée. Il doit avoir aussi des livres de référence ; la matière ne vient pas du néant. Un bon professeur doit préparer ses leçons et avoir ces documents pédagogiques et doit faire participer ses élèves à la leçon par l'échange, le feed-back avec ses élèves. » (ent, Selon ce même intervenant, « un bon professeur est celui qui prépare ses leçons. Il y a plusieurs façons de préparer, vol.22, p.128

, entre autres sur l'éducation à la paix et la violence sexuelle -car nous sommes dans une région conflictuelle -, la gestion d'une école pour les directeurs d'écoles, la gestion d'une classe s'agissant des enseignants et des apprenants. (ent. 11, p. 64). À cette liste s'ajoutent « le respect des instructions, les méthodes pédagogiques, les méthodes actives et participatives, l'utilisation des matériels didactiques, l'importance des points scolaires, les organes de gestion dont le conseil des parents, le conseil de discipline, Des thèmes variés : La formation des enseignants porte aussi sur les thèmes variés, p.55

, Les rencontres pédagogiques et rencontres administratives

, Pour la leçon, nous voyons la structuration de la leçon d'une manière mentale et écrite. Nous voyons aussi le feed-back entre l'enseignant et les élèves, si les méthodes, les styles d'enseignement, les procédés d'enseignement sont respectés. C'est-à-dire on essaie de voir comment l'enseignant transmet la matière. L'enseignant lui-même fait l'objet de l'observation. Qu'est-ce qu'il fait. Comment est-il ? Sa présentation, son activité, son langage (est-il sévère, sympathique, jovial ?). Les élèves, comment réagissent-ils vis-à-vis de la leçon ? Répondent-ils aux questions qui lui sont posées par l'enseignant ? L'assimilation de la matière est aussi un point qui fait l'objet de la visite. Comment évalue-t-il ses élèves ? Est-ce pour vérifier ses objectifs fixés au départ ? À base de tous ces éléments, « Il existe d'autres occasions de formation. On peut citer, par exemple, les réunions pé-dagogiques qui se tiennent après une série de visites pédagogiques pour partager avec les professeurs ce qu'on a constaté pendant les visites de classe. Des fois, les réunions ils cherchent à les faire atteindre, p.99

À. , nous voyons le climat de travail (l'ordre, la propreté en classe), l'enseignant lui-même (sa présentation, son habillement, sa personnalité, son regard, son écriture, etc.), les documents pédagogiques (le journal de classe, le cahier de préparation, le cahier des notes, le cahier de prévision des matières, le cahier des devoirs, le cahier des interrogations, le cahier des réunions et des visites de classe), la matière : voir si la matière est adaptée aux élèves : voir si la matière enseignée aux élèves de la sixième année n'est pas celle de la cinquième année, par exemple, ou bien si ce n'est pas la matière de la fin de l'année qui est dispensée au milieu de l'année, -parce que l'enseignement se fait progressivement, du plus simple au plus difficile -, le dosage de la matière : voir s'il respecte le temps ; est-ce qu'il n'a pas parlé pendant cinquante minutes sans rien dire, la visite des classes ou l'appréciation d'une leçon tient compte des faits ci-après. « Quand nous faisons la visite

. Voir, Enseigne-t-il progressivement ou passe-t-il du coq à l'âne ? La méthodologie et la façon de transmettre la matière est aussi un point que nous prenons en considération. Un professeur peut maîtriser ou posséder la leçon alors qu'il n'est pas en mesure de la transmettre ; c'est le cas de jeunes diplômés qui ont fait la section scientifique. C'est pourquoi, pour engager des professeurs, nous priorisons ceux qui ont fait l'ISP (institut supé-rieur pédagogique) parce que ces derniers connaissent la matière et savent comment la transmettre. Dans la rubrique méthodologie, nous regardons la marche de la leçon, les techniques et les procédés utilisés, l'usage et les matériels didactiques, et enfin la participation des élèves : comment les enfants ont répondu et réagi aux questions de l'enseignant ; quel est son intérêt : est-ce que les élèves ont intérêt à suivre l'enseignant ? La tenue, la discipline, les motivations des élèves, l'assimilation de la leçon sont aussi les points dont nous tenons compte lors de la visite de classe

, Pour la soeur directrice de Bakanja : « Nous avons une fiche qui émane de la coordination, avec cinq rubriques ; chaque rubrique compte : il y a la personnalité du professeur, la méthodologie, sur les élèves, les documents pédagogiques ; toutes ces rubriques sont importantes pour évaluer un professeur ; les plus importantes sont la personnalité du professeur, la méthodologie et les documents pédagogiques. La présentation du professeur, la propreté, la maîtrise de la matière, l'habillement, l'écriture, l'usage du tableau noir? constituent la personnalité du professeur et contribuent à la réussite des élèves et à l'affermissement de son autorité. La méthodologie est très importante ; un professeur ne peut pas entrer en classe et dispenser la matière de n'importe quelle manière. C'est pourquoi il doit suivre la méthodologie exigée (les procédés, les techniques etc.). S'il ne connaît pas ma méthodologie, il aura des problèmes pour enseigner. C' est pourquoi nous engageons prioritairement les professeurs qui ont étudié dans les ISP. Quand nous faisons la visite de classe, nous regardons aussi les réactions des élèves, s'ils sont appliqués, si les professeurs bougent en classe, s'il suit tous les élèves, s'il n'y en a pas qui sont distraits ou bien qui dorment. Si les enfants sont mous, c'est qu'ils n'ont rien compris. Quand les enfants posent des questions à temps nous pouvons dire que la classe est active. Nous voyons aussi les documents pédagogiques des élèves quand nous visitons les professeurs pour voir si les professeurs et les élèves cheminent ensemble, Notre souci est l'éducation intégrale des élèves, c'est pour cette raison que nous ne considé-rons pas que le côté intellectuel ; nous tenons aussi de la dimension morale et religieuse » (ent. 25, pp.112-113

. Chemchem, Il montre les points forts et faibles de sa leçon et moi également. Les documents pédagogiques que le professeur présente sont le journal de classe, le cahier de prévision des matières, la fiche de préparation, le cahier de cotation, le cahier de réunion et les livres de préparation ; Ces documents nous permettent de suivre sa leçon. Je dois faire au moins quatre visites de classe par jour. La directrice des études, elle, peut aller jusqu'à 5 ou 6 visites par jour. Par an, nous pouvons réali-des études du collège Mwanga : « le professeur connaît d'abord sa classe. Il connaît les points faibles et les points forts et tient compte de l'âge des élèves, car le rythme avec lequel il enseigne les élèves de la première année est différent de ceux de la sixième année ». Il s'est fixé un objectif : « à l'issue de la leçon les élèves seront capables de, Je cherche celui que je dois visiter, La visite de classe se fait à l'improviste. Le professeur doit présenter tous les documents pédagogiques, et je suis comment il est en train d'enseigner par rapport à la prévision des matières, à ce qu'il a préparé et à sa fiche de prépa-ration

, Ce sont ces échanges qui nous permettent de voir si les élèves ont compris ou pas. Si le professeur pose une question et que les élèves ne réagissent pas, peut-être que la question est mal posée ; le professeur doit suivre tous ses élèves ; s'ils ne répondent pas c'est parce que la question est très difficile ; ou bien parce que la question est mal posée, Dans tous les cas, nous nous privilégions les échanges entre enseignants et élèves, vol.17, p.91

L. Leçon,

, Dans ce contexte, la méthode qui convient à un professeur de français à l'institut de Goma, pour aider tous ses élèves à s'exprimer correctement, consiste à organiser des débats et des exposés. À travers l'expérience suivante, il explique de façon détaillée la façon dont il organise ces deux activités : « tout tourne autour d'un thème. Cette année nous allons enseigner dix thèmes. Pour chaque thème, il est prévu les débats et des exposés avec les élèves. Le débat se déroule de cette façon : je donne un sujet aux élèves. Ils en font une sorte de débat contradictoire : les élèves qui participent au débat, sont répartis en deux groupes : les uns soutiennent la thèse (le pour) et les autres l'antithèse (le contre). Ceux qui ont soutenu la thèse, émettent leurs avis, mêmement que ceux qui ont soutenu l'antithèse. À la fin, nous constituons une sorte de synthèse. Pour ce qui est de l'organisation des exposés, je donne des textes aux élèves et leur demande d'aller préparer l'exposé à la maison en se servant d'un petit canevas que je leur montre comme modèle à suivre. Après avoir terminé, ils remettent les travaux et se préparent à exposer. Au moment opportun, chacun passe devant pour exposer ce qu'il a préparé. Nous organisons sept à dix débats et un à deux exposés par an. Il n'est pas possible d'en organiser plus. Car d'une part le temps ne nous le permet pas. Nous devons terminer le programme et donner aux élèves assez de temps pour préparer les examens. D'autre part, nos classes sont pléthoriques. La moyenne des élèves de sixième année s'élève à quarante, Le préfet de l'institut Mikeno non conventionné, trouve que « c'est chaque enseignant qui doit créer des procédés ou des méthodes qui permettent l'atteinte des objectifs. Toutes les leçons ne se valent pas. Une leçon peut être bien donnée dans une classe et dans une autre classe parallèle, cette même leçon peut ne pas être bien dispensée. À ce moment-là, l'enseignant est obligé de changer la méthodologie. C'est la méthodologie utilisée qui permet d'atteindre les objectifs, vol.18, p.146

, Pour le vocabulaire, j'aime choisir des mots qui ont un grand champ sémantique et lexical

, Je donne un texte comme modèle. J'invite chaque élève à construire une scolarité. Dans le cas contraire ils ne sont pas autorisés d'entrer en classe. À cause de ces absences, ils ne parviennent pas à suivre les cours comme il se doit. Le deuxième facteur qui est à la base de l'échec scolaire est lié à la démotivation des enseignants. Or la réussite de toute activité dépend de la motivation. Les enseignants qui n'ont que cent dollars américains comme salaire mensuel ne peuvent pas donner le meilleur d'eux-mêmes pour produire un enseignement de qualité. Ne pouvant pas manger à leur faim et assouvir à tous les besoins, ils vont enseigner vaille que vaille. L'enseignement n'est pas une priorité pour les autorités congolaises. On peut traiter l'enseignant comme on veut, alors qu'ailleurs on a compris que l'éducation des enfants est la priorité des priorités parce que si on néglige l'enseignement, Nous en dégageons les dérivées, les synonymes, les contraires, pour que les élèves enrichissent leur vocabulaire. Pour la phraséologie, chacun formule des phrases avec des mots nouveaux qu'on a vus, pp.139-140

L. Scolaire,

, « dans notre système éducatif, l'orientation scolaire est encore en difficultés. Nous avons un problème de carence en ressources humaines. Ce n'est pas partout où on a des conseillers d'orientation formés

. Moi, Et pourtant, selon le même inspecteur, on en a besoin tant à l'école maternelle et primaire pour l'adaptation scolaire de l'enfant qu'à l'école secondaire pour le choix d'une section d'études. Il explique la double finalité de l'orientation scolaire à travers ces propos : « ce service-là vise à atteindre deux objectifs : le choix de l'option d'études et l'adaptation scolaire. Un enfant peut être à l'école primaire. Il n'a pas besoin qu'on lui choisisse une section d'études. Mais il a besoin d'être aidé pour qu'il s'adapte dans son milieu scolaire. S'il ne s'adapte pas à son enseignant, à son milieu scolaire, il ne peut pas arriver jusqu'au bout. Et alors quand l'enfant arrive au moment de démarrer avec une distinction d'études pour une spécialité