, Or le chapitre général tenu à Notre-Dame de Montierender à partir du 12 mai 1768 n'a pas nommé de maître des novices à Saint-Michel de Saint-Mihiel. Qui a veillé sur la formation des profès de 1768, en particulier ceux de fin octobre : le prieur Hyacinthe Magron (1768 à 1770) 1435 ou le sous-prieur Hubert Bossu (1768 à 1774) 1436 ? Autre question : l'un des profès de Saint-Léopold de Nancy du 11 mars 1769, qui est originaire de SaintMihiel 1437 , serait-il un novice de Saint-Michel de Saint-Mihiel ayant suivi dom Joseph Richard dans cette abbaye, où il y a peu de professions au XVIII ème siècle (7 en 1715, 6 en 1726 et 2 en 1769, l'autre profès à la même date venant de Besançon 1438 ), car l'environnement d'une ville importante est considéré comme peu favorable pour un noviciat. Autre cas de poursuite éventuelle de noviciat ailleurs, celui de dom François George, né à Saint-Mihiel, que l'on retrouve profès de Notre-Dame de Mouzon le 6 janvier 1769 1439 . Cas particuliers ou tentative sans lendemain de la congrégation de mélanger les novices des trois provinces, puisqu'ils sont, depuis 1766, pour la grande majorité d'entre eux, français ? Ensuite, il n'y a de nouveaux profès qu'en 1772 : un le 29 mars, Munster, puis se serait retiré à Bar, puis à Toul en 1791. Il serait mort en émigration 1434 . Son « profil » correspond moins à celui d'un maître des novices que celui de dom Joseph Richard. Il y a deux professions à Saint-Michel de Saint-Mihiel en 1765 (8 mars et 11 juillet), puis neuf en 1766, neuf en 1767 et huit en 1768

O. Matricula, , p.311

D. Hyacinthe-magron and . Matricula, , vol.1, p.805

D. H. Bossu, Il est sous-prieur de l'abbaye de Saint-Mihiel de 1768 à 1771, sous-prieur en 1774-1775, puis prieur de 1775 à 1778 de Saint-Pierre de Senones, prieur de Notre-Dame du Ménil au Léomont de 1778 à 1780 et prieur de Saint-Léopold de Nancy de 1783 à 1789. Il meurt à Jainvillotte en novembre 1821, né au plus tard en 1741 à Jainvillotte, à 15 km au sud de Neufchâteau (alors, vol.2, p.2250

D. G. Gaucher, Est-ce à cause de son âge que sa profession -il n'a eu 16 ans qu'en décembre 1768 -doit attendre ? En 1790, il est religieux à Saint-Martin-de-Glandières à Longeville-lès-SaintAvold. Il prête le serment constitutionnel et devient curé. Mais il revient dans sa ville natale, où il est professeur au collège en l'an II. Il se marie en l'an III. Après le concordat, il demande l'autorisation de se marier religieusement, né à Saint-Mihiel le 14 décembre 1752, profès à Saint-Léopold de Nancy le 11 mars 1769, Matricula, op. cit., n°, vol.2, p.953

D. Baudot, Besançon le 24 octobre 1749, profès à Saint-Léopold de Nancy le 31 mars 1769, est guillotiné à Paris le 17 avril 1794, Matricula, op. cit., n° 2 148. Pourquoi est-il venu faire profession à SaintLéopold de, 1439.

D. and G. , Saint-Mihiel le 18 juin 1747, profès le 18 juin 1747 à Notre-Dame de Mouzon (sur la rive gauche de la Meuse, mais à 91 km au nord et en aval de Saint-Mihiel et dans la province de Champagne de la congrégation), Matricula, op. cit, vol.2, p.412

D. J. Gueniot and . Matricula, , vol.1, p.972

D. G. Febvet and . Matricula, n° 2 004, sous-prieur de 1772 à 1774, puis prieur de 1774 à 1780 et ensuite doyen de 1780 à 1783 de l'abbaye de Saint-Mihiel, Catalogue des religieux en charge

U. Dom-placide,

D. Placide, au plus tard en 1664, profès à SaintMichel de Saint-Mihiel le 20 mai 1680, est noté « fugitif » en 1698

D. Benoît-devince, Mihiel le 22 mai 1710, est noté « fugitif » en 1724 1501 . Nous avons parlé de la présence de dom Placide Fontaine à l'abbaye de Saint-Mihiel quand il fait profession. Y a-t-il un rapport lointain ? Mais de quelle abbaye s'enfuit-il ? Nous n'avons pas trouvé mention de son nom dans les comptes de celle de Saint-Mihiel

, Il fait profession à Saint-Pierre de Senones le 24 octobre 1723, puis y poursuit ses études et s'y trouve toujours le 23 décembre 1733, date à laquelle il est cité comme prêtre dans le procès-verbal de reconnaissance des reliques -dont une de saint Christophe -de cette abbaye 1505 . Mais un désaccord serait survenu entre dom Calmet et dom Colignard, qui s'enfuit de Saint-Pierre de Senones en 1735 et se démène pour ne pas retourner à Senones, de crainte des « maltraitances que dom Calmet pourrait lui infliger » 1506 ! Ce qui parait étonnant tant tout le monde, à son époque et jusqu'à nos jours, s'est toujours accordé pour louer la modération de celui-ci ! La matricule note dom Colignard « fugitif » en 1736 1507 . Mais il revient : le l1 mai 1737, Le cas de dom Christophe Colignard 1502 est beaucoup plus documenté : il est né à Commercy au plus tard en 1707, mais il a de la famille à Saint-Mihiel 1503 (l'un de ses membres y est marchand de chandelles en 1755 1504 ), 1508.

O. Matricula, , vol.1, p.85

. Ibidem, , vol.1, p.523

O. Ibidem, , vol.1, p.735

A. C. Saint-mihiel, Baptêmes n° 8 et 9 (1719 à 1730) et Naissances n° 25, pp.1811-1815

A. D. Meuse, Dépense, 3 ème février 1755 : « pour 50 # de chandelle chez Colignard à 11 sols», vol.4

O. Gerard, , pp.112-397

. Ibidem, , p.515

O. Matricula, , vol.1, p.735

A. D. Meuse, , vol.4

O. Gerard, , vol.534, p.580

A. D. Meuse, , vol.4

D. Ibidem and . Extra,

O. Gerard, , pp.427-499

, Michaux a calculé le rythme de rotation des religieux à l'intérieur de la congrégation de Saint-Vanne entre les chapitres généraux de 1768 et 1771, au pire du conflit entre Mgr Loménie de Brienne et les supérieurs de la congrégation pour l'adoption des nouvelles constitutions demandées par la commission des Réguliers : 372 sur 619 religieux de la congrégation, soit 60 % des effectifs sont changés d'affectation et, dans la province de Lorraine de la congrégation, on atteint 62 % 1630 . C'est le point culminant de l'emploi de ce moyen classique de mise au pas des récalcitrants

, sauf s'il s'agit d'hommes ayant exercé des charges dans d'autres maisons de la province de Lorraine de la congrégation, tels les onze qui suivent : -dom Antoine Colbert (et non Cebert, comme l'écrit la matricule) 1631 , né au plus tard en 1660 à Couvonges (au sud-ouest de Bar, Barrois mouvant, diocèse ancien de Toul, aujourd'hui Meuse, diocèse de Verdun), profès le 5 juin 1676, est sous-prieur de SaintMansuy de Toul de 1693 à 1695, puis revient à Saint-Michel de Saint-Mihiel comme sousprieur de 1695 à 1698 et y meurt le 16 avril 1698. La Bibliothèque lorraine de dom Calmet nous apprend qu'il a été professeur de philosophie et de théologie des jeunes profès à SaintHydulphe de Moyenmoutier, puis rappelé à Saint-Michel de Saint-Mihiel en 1689 et qu'il « fut employé à solliciter à Paris les affaires de l'abbaye de Saint-Mihiel après la mort de D. Hennezon » 1632 , c'est-à-dire à soutenir le droit des religieux à élire un abbé régulier en la personne de dom Gabriel Maillet, Les vingt religieux dans ce cas n'ont certainement pas passé toute leur vie religieuse à l'abbaye de Saint-Mihiel, mais on peut difficilement le démontrer

R. -dom, alors Barrois non-mouvant, diocèse ancien de Toul, aujourd'hui Meurthe-et-Moselle), profès le 25 mars 1656, est sous-prieur de Saint-Michel de Saint-Mihiel de 1670 à 1672, Denay 1633 , né au plus tard en 1640 à Pont-à-Mousson (à 40 kilomètres à l'est, 1676.

, Il en repart et on le trouve prieur de Saint-Firmin de Flavigny de 1688 à 1693 et de 1697 à 1700 avant de revenir mourir à, vol.26

, Il est nommé prieur d'Insming, prieuré qui, comme Bar, dépend de l'abbaye de Saint-Mihiel et charge qui n'est pas incompatible avec une charge importante comme celle de Saint-Evre, -dom Henri Chastel -que nous connaissons déjà puisqu'il a été prieur de l'abbaye de SaintMihiel -1634 , né au plus tard en 1660 à Prez-sous-Lafauche, p.347

O. Matricula,

. Bibliothèque,

O. Matricula, n° 606 ; Catalogue des religieux en charge, op. cit, p.17

. Ibidem, , p.18

. Verdun and . Hui-meuse, profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 19 avril 1704, est fréquemment cité de 1736 à un an avant sa mort, à cause de ses activités d'encadrement des travaux agricoles et vinicoles, et de gestionnaire de certains fonds : -avril 1736 : « envoié à D, 1671.

, 14 juillet 1736 : il reçoit 600 # du fermier de, Bislée, 1672.

, -septembre 1736 : il remet au procureur les recettes de la mense abbatiale pour les épices de la Saint-Michel, 2 # 11 sols 1673

, -31 may 1737 : « 8 aulnes de polilaire à 3 # 5 sols pour deux scapulaires à D. Ruppert et D. Ambroise, 26 #, 1674.

, -20 juillet 1737 : il remet « à Etienne, 1675.

, -17 avril 1738 : « pour envoyer à D, 1676.

, 24 avril 1738 : à D. Rupert « pour le provinage de Loupmont, 10 # 10 sols, 1677.

, -26 avril 1738 : à D. Rupert « pour le provinage de Loupmont, 10 # 10 sols, 1678.

, -18 novembre 1738 : « envoié à D. Rupert à Buxières 111 # 1 sols, 1679.

, 1738 : D. Rupert « va à Buxières pour faire couper du bois de cercles, 1680.

, -12 may 1739 : « allant à Lunéville le p. prieur a eu de d. R. 46 # 10 sols, 1682.

, -20 octobre 1739 : « i'ay [sic] donné à d. Rupert 97 #, 1683.

, -24 déc. 1739 : « D. Rupert a prêté aux Thibaulx 3 # 2 sols, 1684.

, -15 may 1740 : « pour avoir fait raccomoder la montre de D. R., 7 # 15 sols » 1685 ; -may 1740 : « raccomoder la montre de D. R., 7 # 15 sols, 1686.

«. Le and R. P. Prieur-allant-À-nanci, , 1688.

A. D. Meuse, , vol.4

. Ibidem, Bislée : localité à 4 km au sud-ouest et en amont de Saint-Mihiel, sur la rive droite du méandre de la Meuse, alors Barrois non-mouvant et diocèse de Verdun

. Ibidem, La fête de l'archange saint Michel, patron de l'abbaye, est le 29 septembre. Les « épices » ne sont plus, à cette époque, du sucre, des dragées et des confitures, mais des gratifications pécuniaires remises à certaines personnes au service de l'abbaye

A. D. Meuse, Dépenses. Nous connaissons déjà dom Ambroise Vermaise, qui meurt le 6 février 1743, Matricula, op. cit, vol.4, p.597

A. D. Meuse, , vol.4

A. D. Meuse, Dépenses. Buxières, village au pied des côtes dites de Meuse, à 12 km à l'est de Saint-Mihiel (alors Barrois non-mouvant et diocèse de Verdun, aujourd'hui Meuse). L'abbaye y est propriétaire de vignes et engage des journaliers pour les cultiver, p.1677

. Ibidem, Loupmont : localité à proximité de Buxières. Le provinage est le travail de la vigne

. Ibidem, Le procureur fait-il un deuxième envoi ou se répète-t-il (ce qui lui arrive

. Ibidem,

A. D. Meuse, Le bois de cercle sert à faire des tonneaux. Le montant de la somme allouée manque, vol.4

A. D. Meuse, , vol.4

. Ibidem, B. Le, P. Belfoy, and . De, et Catalogue des religieux en charge, op. cit. Il est logique qu'il fréquente les lieux de pouvoir : Lunéville, résidence du roi Stanislas, vol.1, p.407, 1737.

A. D. Meuse, , vol.4

. Ibidem,

A. D. Meuse, , vol.4

A. D. Meuse, Dép. extra, vol.4

A. D. Meuse, Receptes. Nous ignorons qui, vol.4

A. D. Meuse, Dépenses. Il s'agit toujours de dom Benoît Belfoy. -juin 1740 : « deux scapulaires, l'un à d. Emilien, l'autre à d. Rupert, 20 # 18 sols 6 d. » 1689 ; -dec. 1740 : « aux soeurs de l'hopital pour façon d'une paire de bas et pour des guetres à l, pp.4-156, 1690.

, 1741 : « en comptant avec Jean le Grand le 28 Xbre 1740 a [sic] donné 4 # de trop » 1691 ; -1740-1741 : Jean Martin, des Paroches, doit 1 671 #, un cochon et un dindon. Il s'entend avec D

, -6 novembre 1741 : « D. Rupert a emprunté 2 louis à Mde Nota, 1693.

, Rupert est chargé d'aller chercher du vin en Lorraine : -voyage à Toul, 15 # 16 sols, -38 charges de vin vieux, 513 # dont il ne paie que 310 #, -reste à payer, -15 septembre 1742 : la vendange ayant été mauvaise, pp.203-1694

, -octobre 1742 : « pour une feuille de tôle à la rape de d. Rupert, 10 sols, 1695.

, -29 mars 1743 : « au Sr Gouget pour deux peaux à D. Rupert. 2 #, 1696.

, 1 # 4 sols » 1697 ; -1743 : « Dépense de froment vendû par d, -avril 1743 : « à Husson pour avoir retapé le chapeau de d. Rupert, 1698.

, -15 oct. 1744 : « à D, vol.1, p.422, 1700.

, 1745 : « pour dépense par d. Rupert depuis la vendange jusqu'à son retour, 8 # 10 sols 6 d. » 1701 . Dom Rupert Claudot meurt le 5 février 1746, -17 janv

D. C. François, profès à Saint-Vanne de Verdun le 21 mars 1589, Matricula, op. cit, vol.10, issue.1632, p.1569

D. Tristan, Paris au plus tard en 1591, profès à Saint-Vanne de Verdun le 6 avril 1607, p.39

D. Lambert, né à Paris au plus tard en 1597, profès à Saint-Mansuy de Toul le 5 janvier 1613, p.102

, Dom Nicolas-Hugues Ménard, né à Paris au plus tard en 1588, profès à Saint-Vanne de Verdun le 5 août 1604, p.137

D. Lorval, Paris au plus tard en 1599, profès à Saint-Vanne de Verdun le 10 novembre 1615, mort à Redon (en Bretagne) le 27 mars 1647, Matricula, op. cit, p.151

D. Senigou, Paris au plus tard en 1647, profès à Saint-Pierre-aux-Monts de Châlons le 6 juillet 1663, mort à Saint-Ayoul de Provins le13 novembre 1694, Matricula, op. cit, p.778

D. Bernard-piques, Matricula, op. cit., n°, vol.1, p.186

D. Munier, né à Paris en 1672, profès à Saint-Mansuy de Toul le 7 juin 1689, Matricula, op. cit., n°, vol.28, issue.1748, p.210

. Dom-ildefonse-catelinot and . Matricula, , vol.1, p.277

D. Clos, né à Paris en 1665, profès à Saint-Pierre de Luxeuil le 26 avril 1699, mort à Notre-Dame de Faverney le 20 septembre 1734, Matricula, op. cit., n°, vol.1, p.355

D. Gabriel-rutant, né à Paris au plus tard en 1685, profès à Saint-Evre de Toul le 2 juillet 1701, Matricula, op. cit., n°, vol.17, issue.1745, p.402

. Faites, Alors que l'on sait, par exemple, que l'un des religieux de la congrégation de Saint-Vanne, né à Paris comme lui, dom Pierre Munier -celui qui a fait la notice de dom Catelinot dans la Bibliothèque lorraine -profès avant lui à Saint-Mansuy de Toul en 1689, a fait ses études à Nancy 1797 et qu'il est parent d'un religieux lorrain, dom André Munier 1798 . Peut-on risquer l'hypothèse qu'Ildefonse Catelinot a quitté Paris, étant lorrain ou barrois, à une période où les duchés semblent destinés à devenir rapidement français ? A un moment aussi où il y a débat, en France, sur l'utilité des études dans la vie monastique -la fameuse querelle Mabillon-Rancé 1799 -et parce que l'avenir de ces études lui parait mieux assuré dans la congrégation de Saint-Vanne que dans celle de Saint-Maur ? Il exprime régulièrement son admiration pour dom Mabillon, le cite abondamment comme référence 1800, et quels cercles religieux et intellectuels il a fréquentés avant d'entrer en religion

, Espère-t-il être plus à l'aise dans une congrégation connue pour ses tendances jansénistes, réputée pour ses cercles d'études appelés « académies » 1802 et qui, en plus, a compté dans ses rangs le religieux qu'il admire le plus pour ses positions théologiques et scientifiques, dom Robert Desgabets 1803 ? En aurait-il entendu parler à Paris, où celui-ci avait résidé, comme procureur général de la congrégation de Saint-Vanne et fréquenté le cercle de Malebranche 1804 ? Il y a cependant quelque chose qui laisserait supposer que l'histoire personnelle de dom Ildefonse Catelinot est peut-être plus compliquée 5.2.5. Le « rêve » du jeune Catelinot. Dans ses Réfléxions ou Remarques générales et particulieres sur les deux dissertations du R. P. dom Calmet abbé de Senones touchant les Apparitions des esprits, dom Ildefonse Catelinot défend son « ami », qui a surpris « nombre des savans » et « revolté les plus beaux genies et les plus prevenus en [sa] faveur », en publiant deux études sur ce délicat sujet 1805

D. Pierre-musnier-ou-munier and . Matricula, , vol.1, p.210

D. Munier, lorrain, né au plus tard en 1645, profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 21 septembre 1661, mort à Saint-Pierre de Senones le 19 octobre 1717, Matricula, op.cit, p.738

O. Kriegel and . Cit,

D. Catelinot and O. De-littérature, , p.49

, 726 ; et « La vie intellectuelle dans la congrégation de Saint-Vanne », Jansénisme et Réforme catholique, et, vol.58, p.63

L. Taveneaux and L. Jansénisme-en, , pp.135-140

D. R. Desgabets, Ce fut le grand scientifique de la congrégation de Saint-Vanne au XVII ème siècle, ce qui lui valut d'être soupçonné de luthéranisme et, après avoir exercé des charges importantes dans la congrégation, d'être obligé, par la congrégation, de choisir entre se retirer dans ce discret prieuré, avec interdiction de publier, ou bien à La Trappe. La présence à Commercy d'un exilé de France, pour raisons politiques, le célèbre cardinal de Retz, lui permit de rebondir brillamment, né à Ancemont (Meuse) en 1610, profès à Saint-Pierre d'Hautvillers le 2 juin 1636, mort au prieuré Notre-Dame du Breuil (Commercy) le 13 mars 1678, Matricula, op. cit., n° 464, p.101

, prêtre de l'Oratoire et philosophe, successeur de Descartes. Leur théologie est celle « semi-officielle » de la congrégation de Saint-Vanne jusqu'à la fin du XVIII ème , siècle, cf. TAVENEAUX, Le Jansénisme en Lorraine, op. cit, MALEBRANCHE, p.101

, Réflexions sur le Traité des apparitions de dom Calmet, pp.81-170

). Roiset-(jean and S. J. , Les Vies des saints pour tous les jours de l'année, 3 ème éd, p.76

D. T. , , p.218

O. Matricula and . Cit,

D. Jean-ildefonse-rethelois, Verdun au plus tard en 1610, profès à Saint-Vanne de Verdun le 9 juin 1626, mort à Saint-Pierre d'Hautvillers le 8 avril 1659, Matricula, op. cit., n° 299. C'est l'éditeur des Chroniques de l'ordre de St Benoît trad. de l'espagnol de dom Antoine de Yepes en franç

, Dom Ildephonse de Vellecley, franc-comtois, né au plus tard en 1617, profès à Notre-Dame de Faverney le 29 juillet 1633, mort à Notre-Dame de Montroland le 1 er février 1671, Matricula, p.405

. Dom-ildephonse-bardin, champenois, né au plus tard en 1629, profès à Saint-Maurice de Beaulieu le 4 juin 1645, mort à Saint-Pierre-aux-Monts de Châlons le 4 septembre 1671, Matricula, op. cit, vol.504, p.1823

D. I. Gillot and . Né-À-gray, Haute-Saône) au plus tard en 1643, profès à Notre-Dame de Faverney le 22 mars 1659, fugitif, mort en 1665, Matricula, op. cit, p.670

. Dom-ildephonse-richier, Verdun au plus tard en 1651, profès à Saint-Airy de Verdun le 10 juin 1667, mort à Saint-Clément de Metz le 9 novembre 1704, Matricula, op. cit, p.840

. Dom-ildefonse-richard and . Né-À-commercy, Meuse) au plus tard en 1655, profès à Saint-Michel de SaintMihiel le 29 mai 1671

D. Lemoine, Châlons (Marne) au plus tard en 1658, profès à Saint-Vanne de Verdun le 5 octobre 1674, mort à Saint-Martin de Huiron (Marne) le 21 décembre 1726, Matricula, op. cit, p.968

, ) au plus tard en 1664, profès à Notre-Dame de Vaux-sur-Poligny (Jura) le 2 août 1680, fugitif en 1701, Matricula, op. cit, vol.1, p.92

, Notre-Dame de l'Immaculée Conception dans les diocèses anciens de Verdun et Toul

, morceaux de six diocèses d'Ancien Régime ayant chacun leur liturgie et leurs usages. Mgr Charles Aimond dénombre 280 paroisses venant de l'ancien diocèse de Verdun, 202 de celui de Toul, 45 de l'ancien archidiocèse de Trèves

D. Mahault, Verdun au plus tard en 1679, profès à Saint-Vanne de Verdun, mort à Paris le 22 février 1734, Matricula, op. cit, vol.1, p.290

G. Dom-ildefonse, Metz au plus tard en 1680, profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 14 février 1696, mort à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 28 juin 1739, Matricula, op. cit, vol.1, p.305

D. Ildefonse-de-crozey, franc-comtois, né au plus tard en 1686, profés à Saint-Vincent de Besançon le 9 juin 1702, mort à Saint-Pierre de Luxeuil le 12 janvier 1750, Matricula, op. cit, vol.1, p.419

. Dom-ildefonse-rouyer, né à Rupt-aux-Nonnains (Meuse) au plus tard en 1687, profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 9 juin 1703, vol.13, p.438

G. Dom-ildefonse, Toul au plus tard en 1710, profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 19 mai 1726, mort à Saint-Léopold de Nancy le 4 août 1756, Matricula, op. cit, vol.1, p.772

. Dom-ildefonse-pierron, Vosges au plus tard en 1717, profès à Saint-Pierre de Senones le 28 octobre 1733, mort à Saint-Georges-de-Deuilly à Morizécourt le 21 septembre 1773, Matricula, op. cit, vol.1, p.877

, Quant à l'Immaculée Conception, elle a quatre églises avant 1790 : Ménil-sur-Saulx et Cousances-aux-Bois, dans le diocèse ancien de Toul, Rignaucourt, dans le diocèse de Verdun, et Cousancelles dans le diocèse ancien de Châlons. Plus deux, après 1790 : Vauquois (diocèse de Verdun) et, en 1804, Tronville-enBarrois (paroisse de l'ancien diocèse de Toul passée à Verdun). Pour changer la dédicace d'une église, il faut l'autorisation de l'évêque du lieu. Ainsi, à Ménil-sur-Saulx, Châlons et 12 de celui de Metz 1835 . Sur ces 551 paroisses, le Pouillé du diocèse de Verdun en répertorie 80 dédicacées à la Vierge : 34 à l'Assomption (15 août), 31 à la Nativité (8 septembre), 6 à l'Immaculée Conception (8 décembre), 4 à l'Annonciation (25 mars), 4 à la Présentation (21 novembre) et une à la Purification

, des années suivantes ? Clairement, non 1841 ! Pour ce qui est de la Vierge Marie, il y a de la résistance parmi les religieux : « En 1697, l'official poursuit le bénédictin Bernard pour avoir nié l'Immaculée Conception et prêché contre la Vierge, le jour de l'Assomption 1842, Ces propos regrettables furent tenus dans l'église du prieuré bénédictin

S. Vierge, . Au-pays-meusien, J. Paris, and . De-gigord, op. cit, vol.4, 1943.

O. Aimond, , p.56

O. Pouillé and . Iii, , p.162

T. Ibidem and . Ii, 573 et Archives de la mairie de Ménil-sur-Saulx (Meuse)

T. Ibidem and . Iii, , p.667

, Richard de La Cour) à 1642, on compte 10 religieux portant le nom de Joseph sur 492 profès

. Cf, . Schmitt, . D. Op.-cit.-;-:-«-[a, ]. Meuse, and O. , Le bénédictin en cause est dom Louis Bernard, né à Void (à 25 km au sud et en amont de Saint-Mihiel, sur la rive gauche du fleuve Meuse, alors terre du chapitre de Toul et diocèse ancien de Toul, aujourd'hui Meuse et diocèse de Verdun), profès à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 17 mai 1682, mort à Saint-Evre de Toul le 29 septembre 1709, Matricula, op. cit., n° 1 132. Dans cette dernière abbaye, se trouve, en cette année 1709, vol.34, p.752

, Et celles que dom Catelinot mentionne dans les trois lettres écrites à dom Calmet en 1710 et 1711 1887 : les Blancs-Manteaux (congrégation de Saint-Maur), à Paris, Beaupré (ordre cistercien), près de Lunéville, en Lorraine, et Saint-Pierre d'Hautvillers (congrégation de Saint-Vanne), près d'Epernay, sont des maisons fortement marqués par le jansénisme ou qui le seront, telle Beaupré 1888 . La malicieuse anecdote concernant cette dernière abbaye qu'il lui raconte le 3 juillet 1710 1889 , nous en apprend beaucoup sur ce que dom Catelinot, et peut-être aussi -puisqu'il ose lui parler de ce sujet -dom Calmet, pensent de l'autorité épiscopale 1890 et du culte des saints : « Je vous dirai pr vous recréer un peu que Mr Notre Evêque estoit allé ces jours passés à Beaupré dans le dessein de mettre la reforme avec quatre Religieux d'Orvalle [ 1891 ] envoiés à ce dessein dont l'un y devoit estre Abbé, les allusions discrètes à l'une des grandes affaires du temps : le jansénisme. Les abbayes où tous deux ont fait leur noviciat, leurs études de philosophie et théologie, et où ils ont été affectés sont dotées d'académies qui « sont avant tout des centres de théologie positive et d'études augustiniennes, vol.1886

, En ce qui concerne l'abbaye parisienne où réside dom Calmet à Paris, les BlancsManteaux, elle a beau être un repaire de jansénistes, dom Catelinot n'approuve pas ce logement. Dans la première lettre du 3 juillet 1710 1892 , il écrit : « Je m'étonne que vous soié encore allé vous loger aux Blancs manteaux, ainsi le Prelat a esté obligé de revenir sur ses pas avec les 4. reformés : toute sa Consolation a esté de visiter au passage le tombeau d'un curé mort depuis peu à une lieue de St Nicolas où il se fait

, Qu'entend-il par « petit village » ? Est-ce le petit groupe des jansénistes mauristes et vannistes de Paris ? Mais ce terme ne se trouve pas dans le tableau du vocabulaire janséniste donné par René Taveneaux 1893 . Est-ce le 1886 TAVENEAUX, Faites nous savoir des nouvelles de nostre petit village, pp.135-140

B. D. Nancy,

, René Taveneaux explique que c'est à la demande du duc Léopold que fut faite cette tentative de réforme en 1710. Et que le jansénisme y fut introduit par les religieux d'Orval lors de la tentative suivante réussie de l'évêque de Toul en 1713, pp.383-384

B. D. Nancy,

. Orval, . De-trèves, . De-luxembourg, and . Hui-en-belgique, Elle avait été réformée à la fin du XVII ème siècle et c'est ainsi que le jansénisme s'y était introduit, car quelques-uns de ses religieux furent ensuite envoyés en France réformer l'abbaye de Hautefontaine, près de Saint-Dizier (alors Champagne et diocèse de Châlons, actuellement Haute-Marne et diocèse de Langres)

G. Le-roy, . Cf, and . Taveneaux, Les religieux d'Orval en ramenèrent le jansénisme à leur retour dans leur abbaye. Orval fut détruite par la Révolution française et ses religieux dispersés. Elle a été reconstruite courant XX ème siècle et la vie religieuse y a repris, pp.116-117

B. D. Nancy,

, « Noms d'emprunt en usage chez les jansénistes lorrains », cf. TAVENEAUX, op. cit, pp.584-585

, Il explique ensuite que dom Petitdidier, abbé de Saint-Léopold 1898 est d'avis de séparer les annales ecclésiastiques des romaines, et que le même dom Petitdidier avait pensé écrire un tel ouvrage. Et il conclut en demandant à savoir « tout ce qui s'imprime qui pourrait avoir quelque rapport avec mon titre que je vous envoie, il calligraphie les pages de titre -quand elles ont disparu -des livres non reliés de cette bibliothèque qu'il fait relier

«. Faites and . Grace, aller voir mes parens, de leur dire que je Suis resté à Saint Evre, 1900.

, Ce qui a fait réfléchir certains bénédictins, dont le prudent dom Calmet, qui dira à ses confrères jansénistes, en 1715, lorsque dom de Viaixnes sortira d'un second séjour en prison, « qu'il n'avoit pas envie d'aller faire un aussy long séjour à Vincennes » 1902 . Bien sûr, ce n'est pas la présence de dom Pierre Pérignon, à qui l'on attribue, avec quelque exagération, la création du champagne, qui l'attire à Hautvillers 1903 ! La troisième et dernière lettre écrite de Saint-Evre est du 22 octobre de la même année 1711 1904 . Elle ne traite que de questions érudites et de bibliothèques prestigieuses. A part, à la fin, deux demandes : « Si vous avés un moment de loisir pour aller voir mes chers parens, 1905.

, agrégé à la congrégation de Saint-Vanne en 1608. A la demande du duc Léopold 1 er , qui voulait des abbayes dans la capitale de son duché de Lorraine, il fut érigé en abbaye, en 1701, par le chapitre général de la congrégation, qui lui transféra les revenus d'autres monastères et la plaça -sans originalité -sous le vocable de Saint-Léopold

D. Son-cousin,

, Il fut directeur de l'atelier du célèbre Guillaume Desprez. Il écrivit « divers ouvrages de spiritualité d'esprit janséniste. Il finit par être embastillé en 1728, pour avoir introduit de Hollande des livres interdits, puis exilé à Vernouillé, p.249

, Comme vous avés un facile accés auprés de tous les savans je crois qu'il vous Sera aisé de faire la decouverte de ce pretieux tresor. quand même la bibliotheque de Mr de Colbert auroit esté dispersée peut estre que les morceaux ne sont pas difficiles à rassembler. Nous attendons, S'il vous plaît, un mot de reponse là-dessus. » La suite de la lettre est encore plus intéressante : « Il y a longtemps que je Suis chargé de vous presenter les profonds respects d'une personne qui a pour vous une Singulière veneration & pour qui vous devés avoir une estime toute particuliere de même qu'une parfaite reconn

, & je l'ai esté voir à cause de sa Bibliotheque qui est une des plus belles, des mieux choisie & des mieux garnie que i'aïe vüe à plus de 1906, 1915.

D. Henry-fauque and . Matricula, n° 1 381. C'est le « coadjuteur » de la lettre précédente, parti à Paris ce printemps 1711. Il y restera jusqu'en août 1714, Cf. TAVENEAUX, p.526

D. Hilaire-rutant and . Matricula, Il est sous-prieur en 1702-1703, puis prieur de 1703 à 1706 et 1711 à 1714, Catalogue des religieux en charge, vol.1, p.173

, Il mourut à Toul en 1654. Il a laissé, entr'autres nombreux ouvrages, des éditions de saint Cyprien (1648), Tertullien (1664) et une continuation de l' Histoire du président de Thou, p.443

. Tertullien and . Né-À-carthage, Ecrivain de grande valeur mais hérésiarque dans certains de ses ouvrages, où il se montre disciple de Montanus. Celui-ci professait l'intervention perpétuelle du Saint Esprit dans la vie des saints, vol.160

, Saint Cyprien, père de l'Église latine, évêque de Carthage, mort martyr en 258

J. Colbert, en plus d'être le principal ministre de Louis XIV de 1664 à 1671, encouragea les arts et les lettres. Le livre en question aurait pu aussi lui avoir été offert par l'un de ses deux cousins, pp.1629-1696, 1619.

D. E. Martène, bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, collaborateur de la Gallia christiana, l'histoire des provinces ecclésiastiques françaises publiée par la congrégation de Saint-Maur de 1715 à 1785 (14 t, pp.1654-1739

A. Danvrelourt and . Davelourt, Où monsieur Davelourt a-t-il été le premier maître de dom Calmet ? Dom Fangé ne parle pas de lui dans la biographie de son oncle, p.614

L. Le-curé-de-vaucouleurs-est and . Lagny, Vaucouleurs, sur la rive gauche du fleuve Meuse, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Toul (alors Barrois mouvant et diocèse ancien de Toul, aujourd'hui Meuse et diocèse de Verdun), vol.46, p.737

, (c'est plus d'une lieue !), sur la côte dominant la rive gauche du fleuve Meuse est un village alors mi-partie Champagne, mi-partie Barrois mouvant et du diocèse ancien de Toul, aujourd'hui Meuse et diocèse de Verdun. Il compte 28 feux (environ 126 habitants) en 1720, p.368

, cinquante lieues à la ronde apres celles de St Mihiel & de Mr de Toul, 1916.

, Il correspond avec des religieux de cette abbaye 1917 , mais si cette remarque fait penser qu'il s'y est déjà rendu, il ne mentionne nulle part quand il l'a vue pour la première fois, 1666.

, Les frequens Sermons que j'ai cette année m'empeschent de beaucoup avancer. je me flatte que j'aurai plus de tems l'année prochaine. » Pourquoi dom Calmet ne lui répond-il pas au sujet de son projet d'Annales ecclésiastiques et romaines ? Parce qu'il le désapprouve ? At-il d'autres projets pour lui ? L'allusion au « plus de tems » que dom Catelinot aura à partir de 1712 signifie-t-elle que ses supérieurs lui ont retiré la charge de prédicateur ? Ou qu'il l'espère ? Nous ne savons rien sur les années 1712 à 1716 à son sujet. Comme il n'exerce -et n'exercera jamais -aucune charge de prieur, sous-prieur ou visiteur, on ne peut le repérer par ce moyen, qu'il soit resté à Saint-Evre ou pas. Il réapparait fin 1715 ou début 1716, quand, après dom Henri Fauque, le « coadjuteur », puis dom Placide Oudenot 1918 , c'est lui qui est envoyé à Paris, par le chapitre général, assister dom Calmet dans ses travaux, particulier, de l'achat des très belles collections du cardinal de Retz. La fin de la lettre contient deux plaintes : « Je ne vous parle point ici de mon ouvrage puisque vous ne m'avoit fait aucune reponse Sur ce que je me Suis donné l'honneur de vous écrire, 1916.

, celles des évêchés et toutes les bibliothèques d'Alsace ! C'est très exagéré. Dom Fangé écrit que lorsque son oncle, dom Calmet, va rentrer de Paris en 1716, il « penche » pour aller soit à l'abbaye de Saint-Mihiel, soit à celle de Moyenmoutier, à cause « des bons livres qui sont dans ces maisons, p.410

, Au Reverend Pere Le Reverend Pere Dom Ildefonce [sic] Catilinot [sic] Religieux Benedictin et Predicateur de L'Abbaye de St Epvre A St Epvre », est reliée à la suite du manuscrit du Dictionnaire de littérature de dom Catelinot conservé à Saint-Mihiel (op. cit., folio 404). Dom Longeaux lui envoie des « extraits de Bollandus » qu'il lui a demandés. Et il continue ainsi : « Je vous renvoye vos Sermons tres content et satisfait comme je m'y attendais bien ». C'est l'une des preuves du désintéressement et de la générosité dont dom Catelinot

L. Dom-maximin,

O. Matricula, Il fut ensuite professeur de théologie à Senones et fut l'un des deux théologiens qui donnèrent l'approbation de la congrégation au Traité théologique sur l'autorité et l'infaillibilité des papes de dom Mathieu Petitdidier (Luxembourg, Chevalier, 1724, XXVI-420 p., in-8°), qui marqua « le retournement d'attitude de celui-ci par rapport à l'appel au concile général, Moyenmoutier le 7 janvier 1706, meurt à Saint-Mansuy de Toul le 17 février 1733, vol.1, p.548

D. Oudenot, 20 avril 1689 à Raon-l'Etape, sur la rive droite de la Meurthe, non loin, au nord, des abbayes bénédictines de Moyenmoutier, Senones et prémontrée d'Etival, profès à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 12 mai 1705, Matricula, op. cit., n°, vol.1, p.469, 1769.

. Lui, Dom Catelinot va reclasser la bibliothèque de cette abbaye en 1744 contre trois louis qui lui servent à acheter des livres pour Saint-Mihiel ! recommande. Dom Catelinot est cependant lucide à son égard et écrit à propos de leurs démêlés avec l'éditeur des oeuvres de Bossuet : « Mon pauvre cousin y aurait perdu son peu de latin, René Taveneaux écrit qu'après 1715, « dom Placide Oudenot est, à Paris, l'un des premiers à rétablir des liens entre les jansénistes des deux congrégations, p.404

, Je ne regrette que toutes les peines que mon pauvre cousin s'est donné pendant 3 ans entiers ». Un autre parent -au sens spirituel du terme au moins, si ce n'est plus -apparaît le 22 août 1746 1927 : son filleul, dom Ildefonse Pierron 1928 . Son attachement pour lui ne l'empêche pas d'être lucide. Le 26 septembre 1746 1929 , il demande à dom Calmet de le remercier pour une transcription qu'il lui a envoyée et précise : « Il ne faut qu'un peu plus d'exactitude pour l'orthographe. Je l'embrasse de tout mon coeur. » Le 16 octobre 1746 1930 , il précise sa pensée : « N'y aurait-il point chés vous quelqu'un qui puisse aider mon cher Filleul à lire vôtre original. Je sais bien qu'il n'est pas grand clerc, mais son Ecriture est lisible. » Le 10 novembre 1746 1931 , il revient sur ce sujet : « Quelqu'un ne peut-il l'aider à lire le ms cela épargnerait de la dépense et la peine de les aller chercher comme une éguille dans une botte de foin, il voit maintenant combien il s'est trompé » (26 janvier 1747) 1925 . Il lui garde tout de même de la reconnaissance et reprend, le 22 août 1747 1926 : «

, Dans une lettre du 13 octobre 1741 1932 , il déclare que « sitôt que la Dame sera relevée de ses couches, je travaillerai à avoir [la pièce] ». Voilà la raison de l'échec d'une démarche qu'il est allé faire, un mois plus tôt, au domaine de Montmeuse à Bislée 1933 , pour dom Calmet, On constate que dom Catelinot n'emploie pas de périphrases pour expliquer certaines réalités de la vie à dom Calmet

. Ibidem,

. Ibidem,

. Dom-ildefonse-pierron and . Matricula, , vol.1, p.877

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

N. Médiathèque-de, ms, vol.381, issue.150, p.45

N. Médiathèque-de, ms, vol.381, issue.150, p.44

M. Le-jeune and . De-la, Tour du Mesnil (famille anoblie en 1670 et arrivée à Saint-Mihiel début XVIII ème ) est

N. Au-régiment-de-chabot, . Puis-de-crussol, and . Au-service-de-france, Il est tué le 1 er août 1759, pendant la guerre de Sept Ans, à la bataille de Minden (Westphalie), qui fut une victoire des Anglais sur les Français. Il est l'époux de Marie-Jeanne-Christine Guérin de La Marche (date de naissance inconnue, morte en émigration au Luxembourg en 1794), dont il eut 14 enfants. Celui dont il est question ici est le 5 ème , Louis-Remi, né le 1 er octobre 1741, dont on ignore tout, y compris la date de la mort, pp.353-356

D. Laroche, en 1669, profès à Saint-Pierre de Senones le 4 mars 1685, mort à Saint-Martin-de-Glandières à Longeville-lès-Saint-Avold le 10 janvier 1738, Matricula, op. cit, vol.1, p.172

». Heureusement, Le 28 août 1742 1939 , il en est question pour la première fois et la suite montre qu'il est bien croqué : « Notre D. Grégoire le Gros [?] est plus content et plus heureux ici qu'à Nancy, excepté qu'il n'est pas en commerce avec les Libraires ; ce qui a fait sa disgrâce, au moins en partie. Il me parait bien prévenu en faveur de ses ouvrages ; c'est un grand défaut dont je tache de le corriger. » Le 10 septembre 1746 1940 , un post-scriptum annonce le grand oeuvre de la vie de dom Berthelet : « Le Gros D. Grégoire qui fait une Dissertation contre l'Ame des Bêtes de peur qu'on ne le mette du nombre, me charge de vous présenter ses propres respects ». Le 26 et le 30 septembre 1746 1941 , il en est encore question : dom Calmet ne pourrait-il faire imprimer, avec son commentaire sur la règle de saint Benoît, les dissertations de dom Berthelet sur ce commentaire ? Dom Berthelet meurt le 31 mars 1754. Le 8 juillet 1754 1942 , dom Catelinot se soucie de ses manuscrits : il en est le dépositaire et demande à la diète régissant la congrégation de faire examiner ce qu'il faudrait publier. Il a envoyé une notice sur lui à La Clef du cabinet 1943 à Luxembourg : elle parait ce même mois, Elle me promit cependant qu'elle chercheroit pour voir si elle trouveroit le nom de ce Relig. x ne l'aiant point trouvé dans les papiers, & comme vous ne m'aviés point donné d'autre signal, je ne peus rien obtenir, vol.3, 1937.

, On ne sait pourquoi ce catalogue des médailles de dom Calmet se trouvait chez le jeune Mr de La Tour, dom Laroche n'étant ni parent, ni allié des La Tour

D. G. Berthelet and . Noble, 20 janvier 1680 à Belrain (à 20 km à l'ouest de Saint-Mihiel, alors Barrois mouvant, diocèse de Toul, aujourd'hui Meuse et diocèse de Verdun), profès à SaintGrégoire de Munster le 16 juin 1697, mort à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 31 mars 1754, Matricula, op. cit., n° 1 324, Cf. TAVENEAUX, op. cit, p.662

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

A. Chevalier, imprimeur-libraire à Luxembourg de 1686 à 1747, pp.1660-1747

. France, . De-luxembourg, . De-l'empereur, «. De-marie-thérèse, and . Roi, de Hongrie et reine de Bohême, héritière des Habsbourg. Il est aussi l'éditeur, à partir de 1704

B. D. Nancy, Quand il s'agit de dom Calmet -et épisodiquement de son neveu dom Fangé -le ton n'est pas tellement différent : il mélange flatteries, offres de services, manifestations amicales, citations bibliques et classiques, et moqueries. Début 1729 1945 , quand dom Calmet devient abbé titulaire de Senones -ce qui devrait entraîner sa nomination d'évêque in partibus ou de cardinal

, Mais il rappelle, par la même occasion à dom Calmet ce que celui-ci lui doit. Le 13 août 1731 1946 , une visite prévue de dom Calmet à l'abbaye de Saint-Mihiel n'ayant pas eu lieu, il pleure : « Je ne puis donc plus me consoler dans ma disgrâce qu'en vous disant, Le prudent dom Calmet refusera l'un et l'autre.)

». Le, ;. De, and P. , Le 2 décembre 1731 1950 , toujours de Paris, il est trop content de rendre le résultat d'une démarche auprès de juristes dont l'a chargé dom Calmet, et il lui promet « le secret inviolable sur votre consulte ». Dans cette même lettre, il lui parle « des livres dont vous êtes amoureux ». Le 30 juin 1732 1951 , il le complimente sur sa 3 ème présidence de la congrégation : « On ne comptera plus vos dignité que par vos années. C'est un éfet de vôtre éminent mérite & de la justice qu'on lui rend. » Et il lui demande « la grace » d'aller à Luxembourg « s'aboucher » avec Chevalier 1952 ! Le 28 août 1732 1953 , il lui souhaite « une bonne et heureuse fête » (la Saint-Augustin). Le 23 août 1733 1954 , il répond à une invitation à venir à l'abbaye de Senones voir des copies de textes de dom Desgabets : « Que ne sommes-nous à deux ou trois lieux de distance. On pourrait fort aisément commercer pour toute la littérature qui est tout mon élément. » Le 21 août 1735 1955 , de Flavigny, il se réjouit de l'élection prévue d'un coadjuteur à Senones (dom Fangé, le neveu de dom Calmet) et se dit « persuadé que vous me comptés au nombre de vos amis ». Et, le 15 septembre 1735 1956 , celle-ci faite, il s'exclame : « Tous vos jours seront marqués par quelque chose de grand, Partout on me demande de vos nouvelles et partout je dis que vous êtes le premier homme de notre congrégation. » Et il poursuit : « Votre Révérence me fait trop d'honneur quand elle veut bien me mettre au nombre de ses anciens amis, 17311947.

. Ibidem, La lettre n'est pas datée, mais c'est une lettre de voeux de bonne année

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, fait profession à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 30 mai 1737 et meurt au prieuré du Ménil au Léomont (fondé par dom Calmet en 1738), le 15 juin 1763, Matricula fratrum, op. cit., n° 142. C'est le domestique personnel de dom Calmet à cette époque

B. D. Nancy,

. Ibidem,

L. Chevalier and . Fameux-Éditeur-de-luxembourg,

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Il y revient sur tout ce qui les différencie : « Votre sort est heureux et digne d'envie. Chacun s'empresse à faire de nouvelles éditions de vos ouvrages, pendant que les autres ne savent trouver d'imprimeurs, ou qu'ils en trouvent qui les tiranissent.» S'il avait pu avoir dom Calmet comme supérieur

, Avoir des supérieurs

, Et il lui demande de lui envoie cet argent à Paris et surtout pas à Saint-Mihiel. La confiance ne règne pas, le mensonge, si : le 6 novembre 1731 1976 , il est toujours à Paris et il avoue qu'on le croit à l'abbaye des Blancs-Manteaux, alors qu'il loge à celle de Saint-Martin-des-Champs et se fait envoyer son courrier chez le cousin Dailly ! Le 30 juin 1732 1977 , il reproche à dom Calmet d'avoir usé de son influence en tant que président de la congrégation pour que D. Jérôme Gillet 1978 ne soit pas nommé prieur de Saint-Mihiel, dans la perspective du retour de dom Belfoy, abbé régulier confirmé par le pape contre les deux autres, alors exilé des duchés. D'après dom Catelinot, les qualités dont dom Gillet avait fait preuve depuis 1719 -date à laquelle il était devenu procureur -et 1729 -quand il était devenu sous-prieur -auraient dû le faire nommer prieur par le chapitre général, en particulier ses aptitudes à empêcher le « désordre » et faire régner la « régularité, Dom Catelinot a des désaccords et des conflits avec ses supérieurs. Plus que d'autres ? On ne sait. C'est humain et c'est monastique. Dès la première lettre, le 7 juillet 1710 1972 , alors qu'il est à Saint-Evre, il se plaint que le prieur de Saint-Mansuy de Toul ne veut pas lui prêter des livres dont il a besoin. Et comme dom Calmet a lui aussi encore des supérieurs, il lui déclare : « Si vos supérieurs avaient quelque teinture de votre bon naturel, et de votre inclination pour l'étude, tout irait mieux dans notre congrégation

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

D. Gillet, profès à Saint-Mansuy de Toul le 31 mai 1707, meurt à Notre-Dame du Breuil le 14 avril 1754, Matricula, op. cit., n° 1 484. Il est procureur de 1717 à 1729 et sous-prieur de 1729 à 1734 de l'abbaye de Saint-Mihiel, puis prieur de 1735 à 1740 et sous-prieur en 1740-1741 de Saint-Romaric du Saint-Mont

B. D. Nancy,

. Munster, On dirait qu'il n'appartient en rien à la maison de Saint Mihiel. » La tournure des événements ne leur sera pas favorable. Dom Belfoy, ayant renoncé à ses prétentions au titre d'abbé, puis au poste de coadjuteur de l'abbé de Lenoncourt, qui lui avait été accordé en compensation -ou qu'il avait pris lui-même -est nommé prieur en 1737 et le reste jusque 1742. On aurait pu croire qu'il serait reconnaissant à l'un de ses partisans affirmés. La terrible lettre du juillet 1741 1980 nous a montré que non : dom Belfoy était peut-être aigri mais, entre lui et dom Catelinot, il y avait un problème « d'Anciens » et de « Modernes » : « [?] Tout ce qu'on donne à présent, ne sont que des fatras, des redites. Il y a peu de chose qui soit de son goût, 1981.

, Cela ne s'arrange pas avec dom de Lisle : le 23 décembre 1746 1985 , après la publication du Traité des apparitions de dom Calmet, nous avons vu que dom Catelinot prévient celui-ci qu'à Saint-Mihiel il est « menacé d'une Dissertation critique qui bouleversera tout son système », par un « petit génie », et que, si elle parait, il l'en préviendra et lui en donnera le contenu. Malheureusement, en avril 1747, « le petit génie » devient prieur de Saint-Mihiel. Il le sera jusqu'en avril 1753, puis de 1756 à 1762. Le 9 septembre 1747 1986 , la situation en est au point que dom Catelinot écrit à dom Calmet : « Vous me renvoiés bien loin pour avoir le 8 ème tome de vôtre Histoire universelle. J'ai affaire à un manent qui me releverait de sentinelle si j'écrivais à Strasbourg par la poste pour l'avoir. N'y aurait-il pas moien de le faire venir par Verdun, En dehors des frictions inévitables entre membres d'une communauté et incompréhensions diverses entre supérieurs et religieux, il pourrait bien y avoir des jalousies : des prieurs vis-à-vis du parisien dom Catelinot, intellectuel qui écrit « à toute la terre » et en reçoit des réponses, ami de dom Calmet -et d'autres religieux en Franceet qui en parle trop ? Par rapport à dom Calmet, jalousies diverses : de la part de dom Belfoy

, et dont la notoriété intellectuelle n'atteint pas celle de dom Calmet et ne l'atteindra jamais 1987 ? Autre doute : pourquoi dom Calmet n'a-t-il pas usé de son influence en tant que président pour faire venir dom Catelinot auprès de lui ? Jalousie aussi ? Crainte que les visiteurs de Senones ne les comparent l'un à l'autre ? Le seul supérieur qui trouve grâce aux, 1980.

D. Benoît and M. , Matricula, op. cit. n°, vol.1, p.652

B. D. Nancy,

D. A. Toussaint, Matricula, op. cit. n°, vol.1, p.367

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

«. Taveneaux, La vie intellectuelle à l'abbaye bénédictine de Saint-Mihiel aux XVII ème et XVIII ème siècles, Journées d'études meusiennes, pp.79-80, 1973.

. Yeux-de-dom-catelinot, H. Dom, and . Hennezon, « ce Grand Abbé dont la mémoire ne mourra jamais » (29 mars 1746) 1989 . Il est mort depuis 67 ans ! Pour le célébrer, il essaie de faire éditer son traité sur la « Morale naturelle et chrétienne », avec un abrégé de sa vie 1990 . En vain, dom Hennezon, qui était lorrain et janséniste, est trop marqué politiquement et religieusement. D'ailleurs dom Catelinot évite de parler de certains sujets dans sa, 1988.

, les relations sont mauvaises entre la Lorraine et la France, après la guerre de Trente Ans, les trois longues occupations françaises de la Lorraine et du Barrois, jusqu'à la fin du XVII ème siècle et au début du XVIII ème siècle, préludes à l'annexion, après la parenthèse du règne du duc Léopold 1 er , le règne du roi Stanislas n'étant qu'une apparence d'indépendance jusqu'en 1766

, Le 7 septembre 1731 1991 , le séjour de huit mois que dom Catelinot fait à Paris lui donne l'occasion de rappeler qu'à Paris on aime dom Calmet et que l'on y « murmure que vous préférés le beau Nanci à Paris ». Seule véritable allusion à la politique, la lettre du 25 juillet 1745 1992 : dom Catelinot y explique qu'il a renoncé à faire imprimer à Bar, chez Briflot, l'Abrégé de l'histoire de l'ancienne maison de Bar-le-Duc « que nous avons ms en un petit, Tiercelin », aux frais et dépens de la ville. «, 1988.

D. Henry-hennezon, Matricula, op. cit., n° 440 ; et Catalogue des religieux en charge, op. cit. Cf. TAVENEAUX, « Un bénédictin cartésien, 16601689.

B. D. Nancy,

, Ce traité se trouve actuellement à la B.M. de, vol.113

B. D. Nancy,

. Ibidem,

V. Le-père, . Gérard, and . Né-À-nancy, Etroite Observance) du couvent de cette ville, mort à Nancy en 1710, est l'auteur de livres sur l'histoire de la Lorraine et du Barrois, dont un Abrégé de l'histoire de l'ancienne maison de Bar, parmi ceux qui furent imprimés, et d'ouvrages sur les ducs et particulièrement le duc Charles IV, qui restèrent manuscrits, aussi tiercelin du couvent de Nancy, confesseur du duc Charles IV et fidèle soutien de la dynastie, qui a laissé des papiers politiques et des mémoires manuscrits qui ont beaucoup servi aux historiens, p.871

B. D. Nancy,

. Le-roi-de-france, . De-lorraine-ne-tolèrent-qu'on-aborde-des-sujets-s'y-rattachant, . La-bulle, . Unigenitus, . Et et al., Saint Michel, l'archange chef des armées célestes et passeur des âmes, marque la date du 29 septembre, sans plus de mention de sa fête en tant que patron de l'abbaye de Saint-Mihiel, et, de la même façon, saint Martin veut dire le 11 novembre (lettre du 16 octobre 1746 1996 ). Dans la lettre du 3 juillet 1710 1997 , nous avons vu que dom Catelinot fait une brève allusion au refus des cisterciens de Beaupré de recevoir chez eux les religieux de l'abbaye d'Orval qui doivent y établir la réforme. Il poursuit en signalant qu'à une lieue de Saint-Nicolas-de-Port il se fait un grand nombre de miracles sur la tombe d'un curé mort depuis peu. Et il commente : « Si cela est a Dieu [?] le nouveau Saint l'emportera sur l'ancien ». Les miracles jansénistes ne trouvent pas plus grâce à ses yeux, raconte : « Il n'y a plus ni rime ni raison à tout ce qui se passe ici, soit pour les miracles de Mr Paris, vol.1730, 1999.

». Et, On fait tout ce qu'on peut pour empêcher d'aller à son tombeau, mais la foule est toujours plus grande. » Pour ce qui est du diable, les cas des filles d'Eulmont et de Koeurs lui donnent l'occasion, le 26 septembre 1746 2003 , de douter de sa présence. Il conseille à dom Calmet « des changements et des corrections » pour la 2 ème édition de ses « Dissertations sur les Apparitions des Esprits & les Revenans de Hongrie, il explique : «Les miracles de Mr Paris continuent toujours [?] Les conversions sont encore plus éclatantes, 1995.

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Le livre relatant les miracles se produisant sur la tombe du diacre janséniste François de Pâris, 1690.

. De-sainteté and . Au-cimetière-saint-médard, à Paris -jusqu'à sa fermeture, par ordre du roi, le 27 janvier 1732 -se trouve toujours à la bibliothèque municipale de Saint-Mihiel (La Vérité des miracles de M

. De-paris-démontrée, Il provient de la bibliothèque des bénédictins et porte sur sa page de titre un ex-libris daté de 1752, écrit de la main de dom Ildefonse Catelinot lui-même

J. Le-père and . Girard, entra chez les jésuites et devint un prédicateur renommé et un confesseur réputé. C'est ainsi qu'il lui arriva une « aventure déplorable » et qu'il acquit « une réputation douteuse malgré lui », quand il devint à Toulon le confesseur d'une jeune fille d'une grande beauté, Catherine Cadière, qui avait des visions et passait pour sainte. Celle-ci assurant avoir passé le carême 1730 sans se nourrir, il la suspecta de supercherie. La jeune fille se plaignit à un carme janséniste, « grand ennemi des jésuites », et accusa le père Girard de « séduction, inceste spirituel, de magie et de sorcellerie ». Il s'ensuivit un procès, où il échappa de peu au bûcher. Mais il dut quitter Toulon en secret et mourut à, né vers 1680 à Dôle (alors Franche-Comté et diocèse de Besançon, aujourd'hui Jura), pp.360-394

B. D. Nancy,

B. D. Nancy,

, Pour lui-même, explique dom Catelinot, le 28 décembre 1736 2007 -en attribuant ce souhait à dom Calmet -, il ne désire « que de quitter cette vie » : « Cupio dissolvi & esse cum Christo ». Il y revient, le 12 janvier 1738 2008 : « [Le Seigneur] est le maître de la vie et de la mort ; il ne laisse les siens sur la terre que pour les éprouver et les purifier par les tribulations. Vous n'en êtes pas exempt [?] Le 28 janvier 1739 2009 , il déclare : « Je me vois à la veille de mourir sans avoir rien mis au jour : mais j'aurai au moins la consolation d'offrir à Dieu mes peines et mes veilles et j'espère qu'il les agréera en satisfaction de mes pechés ». Ces pieuses et banales réflexions sont à l'usage de sa correspondance. Car, dans ses écrits théologiques, il s'explique beaucoup plus clairement. Dans ses Réflexions sur le Traité des Apparitions de dom Calmet 2010 , petit traité où, en s'aidant principalement de saint Augustin, il soutient dom Calmet dans sa tentative de départager les vraies des fausses apparitions, il s'intéresse aux « apparitions des bons et des mauvais Anges ». Parmi les bons anges, il range « l'Archange saint Michel qui apparoit tout nimbé de gloire au prophete Daniel » et n'oublie pas l'archange Gabriel et l'archange Raphaël. Et il fait appel, contre le « P. Malbrance » et son nouveau système de la nature et de la grâce, Histoire doit vous être connüe ; elle s'est passée sous vôtre regne & bien des gens y ont été pris. Nous avons eu ici une fille à Coeur [ 2005 ] qui commencoit à faire le même manege, parce qu'elle n'avoit pas de quoi vivre. Depuis qu'elle est à l'Hopitale, l'esprit lui est revenu, elle mange comme les autres, & ne dit plus d'extravagances. Son démon fantastique l'a quittée. Voilà un beau champ pour faire voir qu'on y est souvent trompé, 2004.

. Koeur-la-grande and . Koeur-la-petite,

. Bibliothèque, Dictionnaire de Trévoux, Nancy, 1734, t. I, col. 193-194 ; et PFISTER, op.cit., t. III, « La sainte d'Eulmont, p.291

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Réflexions sur le Traité des apparitions de dom Calmet, pp.127-129

, Malebranche est un disciple « déviant » de Descartes, très augustinien et allant du monde à Dieu. Il polémiqua avec Bossuet et Arnaud, cf. TAVENEAUX, Le Jansénisme en Lorraine, p.101

A. Arnaud and L. Arnaud, 1612-Bruxelles, 1694), l'un des plus célèbres théologiens jansénistes

, 4°, B.M. Saint-Mihiel, G 860. Ces trois pages sont reliées dans le vol. IV, à la « FIN DE L'ANNEE M. DCC. XL ». Nous respectons strictement l'orthographe de dom Catelinot, vol.4, p.1739

». Le-temple-de-la-vérité and . Mériteraient-de-voir-détruire-leur-temple-«-comme-celui-de-port-royal, Cette chanson fait allusion aux difficultés rencontrées par les oratoriens de Paris, à qui le roi avait interdit en 1726 de porter aux supériorités les prêtres réappelants au concile contre la bulle Unigenitus. En 1729, le cardinal de Fleury, principal ministre du roi Louis XV, exclut de toutes charges les religieux qui ne souscrivent pas au formulaire et à la bulle 2014 . Rappelons qu'en 1730 ce fut le tour de la congrégation de Saint-Vanne au chapitre, Elle les invite à périr « pour sauver la foy avec les interests du Roy » et conclut : « Quand on aime la vérité, on meurt dans la simplicité

. L'un-explique-que, bre le Général entre les acceptans ; ceux qui ont refusé de signer étoient au nombre de 15. qu'on a dispersés par lettres de cachet ». Il précise ensuite que la chanson fait allusion à la destruction de Jérusalem par Vespasien et Tite, en 79. Et poursuit en écrivant que si la chanson dit que les oratoriens mériteraient de voir leur temple détruit comme celui de Port-Royal, Cela regarde les 18. qui ont accepté la constitution Unigenitus à leur dernier chapitre de 7

. Le-formulaire, Il en convenoit ; mais il répondoit qu'il sauroit bien les soûtenir quand il jugeroit à propos ; qu'il falloit obéir au St. Père. » Enfin, en face des vers demandant aux oratoriens que leur sang « soit la semence des chretiens », il commente : « Semen christianorom, semen martyrum a dit Tert.[ullien] ». Nous n'avons pas trouvé d'autres déclarations aussi claires sous la plume de dom Catelinot dans ses autres écrits. Les années passent : dom Catelinot vieillit et il se résigne pieusement à sa situation. Dans une lettre du 26 septembre 1746 2015 , il fait une allusion obscure aux persécutions subies par son ami dom Rivet 2016 -un autre janséniste -confiné à l'abbaye de BlancsManteaux, à Paris, comme dom Ursin Durand 2017 et dom Prudent Marand, tous trois religieux de la congrégation de Saint-Maur. Lui-même, le 31 octobre 1747 2018 , déclare : « Je ne vous dis pas mes autres sujets de chagrin. Je les mets au pied du crucifix. » Même pour éditer ses chers manuscrits, il s'en remet à Dieu. Le 19 mars 1747 2019 , il écrit : « En tout cas je me tirerai d'affaire comme il plaira à Dieu. Nihil deest timentibus eum. » Ses réflexions sur le travail inachevé de dom Berthelet sur l'âme des bêtes, le 3 septembre 1754 2020 , semblent montrer qu'il est contre « ce nouveau système ». Il ajoute qu'il ne veut pas croire que « cela soit aussi le système » de dom Calmet. A la veille de sa mort, dom Calmet demeure donc un pur cartésien, Et il déclare : « Car la Bulle Unigenitus detruit les libertés gallicanes aussi bien que les plus Saintes verités de la Foi ; on l'avoit dit à Loüis XIV, p.608

B. D. Nancy,

, Dom Catelinot ne cessera jamais de le soutenir

D. Dom-ursin,

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Cette chapelle a été démolie au XIX ème siècle

, Sa piété, à la veille de sa mort, demeure donc clairement christocentrique. Sa dernière lettre, le 30 décembre 1754 2023 , met le Ciel et la terre à leur place : elle est adressée à « Mon Très Gratieux Mécène », soit dom Calmet

. Ecrire and . Éditer, Ce n'est pas à nous de murmurer quand ils nous en privent. ». Le 5 octobre 1731 2030 , il continue ainsi : « Il n'y a rien à faire pour l'impression de mon ouvrage ; Mss Emery s'offensent même que je l'imprime à Paris disant que cela ferait tomber absolument vôtre Dictionnaire, comme il est déjà tombé du côté de Genève. » Y aurait-il concurrence entre les deux hommes ? Le 17 octobre 1731 2031 , il refait appel à l'homme influent qu'est dom Calmet et il déclare qu'il écrit à Leipzig. Le 2 décembre 1731 2032 , il déclare que « la forme in 4° est très commode ». Il continue sur le sujet des imprimeurs le 30 juin 2033 et le 28 août 1732 2034 . Le 5 avril 1733 2035 , on (qui ?) lui conseille d'aller se faire éditer à Louvain ou même Bruxelles. Le 21 juin 1735 2036 , il croit toucher au but. Le 15 septembre 1735 2037 , il mentionne quelque chose de très important, qui nous montre qu'il est fidèle à ses devoirs : « Il faut que je sache ce qu'il [l'imprimeur] me donnera pour chaque volume in 4° et in fol. soit en argent, soit en livres car si je fais imprimer ce n'est que pour le profit de notre pauvre Bibliothèque, il est question d'un projet d' « Annales ecclésiastiques et romaines ». Dom Catelinot en donne le plan dans la lettre suivante du 2 mai 1711 2025 et délimite son sujet. Il assure que le « Président

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Est-ce là moïen de se faire imprimer ? Veut-on qu'on me vienne chercher et qu'on coure après moi ! Tout cela néanmoins ne me rebute pas, parce que je ne travaille que pour éviter l'oisiveté qui est le plus grand de tous les vices chez un religieux. » Dom Belfoy quitte Saint-Mihiel au printemps 1742, nommé abbé de Saint-Léopold de Nancy par le roi Stanislas, malgré l'opposition des religieux de cette abbaye. Mais les imprimeurs restent toujours les mêmes : le 17 janvier 1744 2044 , dom Catelinot explique que les « imprimeurs de Bossuet » lui ont répondu que son projet « mérite réflexion et la réflexion est restée sur le papier ». Florentin, de Reims, lui, « a peur qu'Alcuin ne lui reste sur les bras ». Le 25 juillet 1745 2045 , dom Catelinot renonce à ce projet. Et, le 16 octobre 1746 2046 , ne pouvant maudire ses supérieurs, 1739.

. Ibidem,

, Nous avons déjà dit que les comptes de l'abbaye de Saint-Mihiel prouvent que dom Catelinot est allé ce jour-là à L'Etanche : à dom Catelinot « allant à Létange, 10 sols, p.1741

D. Benoît-belfoy and . Matricula, Ce qui expliquerait, entr'autres raisons, sa conduite envers un religieux qui était, depuis son dévolut de 1723, un de ses fidèles partisans à l'abbaye de Saint-Mihiel, vol.1, pp.351-352

. L'allusion-au-«-galérien-»-rappelle-que and F. De-la, qui a besoin de rameurs sur les galères de Toulon, la Cour souveraine de Lorraine enregistre, dès le 11 juillet 1737, un arrêt introduisant dans les duchés la peine des galères, dépenses « may 1740 » : « aumône à la femme de l'huissier envoié aux galères, 1 # 17 sols, vol.156, p.815

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem, L. Paris-«-vers, and . Saint-martin, Les lettres du 16 octobre 2047 et 10 novembre 1746 2048 nous apprennent que l'affaire s'est terminée sans qu'il aille à, par Mr le Chancelier », au sieur Barois fils de lui envoyer les dix volumes déjà imprimés. Mais son manuscrit à lui

, Et que celui-ci lui conseille de s'adresser à Bâle, Genève ou Venise, « puisqu'à Paris on ne veut plus d'ouvrages latins ». Il conseille à dom Calmet d'acheter l'ouvrage de dom Rivet et envisage, après Alcuin, d'éditer « Raban Maur, St Anselme, Pascase Rasbert, Guibert de Nogent et bien d'autres si javais encore une 20. d'années à vivre » ! Le 26 septembre 1747 2053 , il raconte qu'il a emprunté à dom de Lisle, le prieur de l'abbaye, le livre de dom Calmet sur les revenants , ce qui montre que celui-ci ne l'a pas offert à l'abbaye et que lui n'a pu l'acheter pour la bibliothèque. Il conseille des améliorations sur le fonds et la forme pour la seconde édition. Et propose de joindre à celle-ci son « Apologie contre les faux jugements qu'on en a portés ». Dom Calmet n'a pas accédé à cette demande 2054 . Le 30 septembre 1747 2055 , dom Catelinot félicite celui-ci « de ce qu'on a traduit aussi en cette langue [latin] votre histoire universelle à Venise. C'est un païs latin et cela vous fera honneur. Je ne suis pas pour le latin d'Allemagne, il est trop commun et trop plat. Vous aurés la bonté de me faire savoir du quel des deux vous étes le plus content. Je décide d'avance pour celui de Venise. N'y aurait-il pas moyen d'y faire imprimer mon Alcuin. » Le 7 janvier 1751 2056 , avec ses voeux de bonne année, il se plaint de nouveau des imprimeurs « dont on ne sait où ils font imprimer leurs livres » et fonde des espoirs sur l'installation d'un de ceux-ci à Saint-Mihiel. Le 1 er février, Le 19 mars 1747 2049 , il relate la « riche et heureuse découverte » d'un manuscrit d'Alcuin à la cathédrale de Laon et espère pouvoir s'en servir, « si je puis venir à bout de le faire imprimer, 1754.

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

R. De-la, O. Grange, and . Cit,

B. D. Nancy,

, par les soins de Gilles Banderier, sous le titre de : CATHELINOT, Réflexions sur le Traité des apparitions de dom Calmet, 2008.

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Y aurait-il une erreur sur le montant de la somme ? Et il fait allusion à ce que lui a répondu dom Calmet et à quoi il va se tenir, mais sans préciser ce que c'est. Le 25 octobre 1754 2062 , il se félicite de ce que la Bibliothèque bénédictine (de qui ?) va être imprimée à Strasbourg en latin et en français, « ce qui sera commode pour les Religieux et les Religieuses si elles sont curieuses ». Dans la dernière lettre à dom Calmet conservée, datée du 30 décembre 1754 2063 , il regrette de n'avoir pas su qu'il bénéficiait d'une notice dans la Bibliothèque lorraine. Il y aurait fait ajouter son dernier ouvrage manuscrit, les Conférences annuelles du diocèse de Toul 2064 , qui lui ont coûté « 4 ans de travail assidu nuit et jour ». Cette dernière précision figure, de sa main, dans la marge de sa notice dans l'exemplaire de la Bibliothèque lorraine toujours conservé à la bibliothèque municipale de Saint-Mihiel 2065 . Il revient aussi sur un projet de société littéraire 2066 venant d'Allemagne et dont l'avait informé dom Calmet. Il constate avec regret que les visiteurs de la congrégation venus récemment inspecter l'abbaye ne lui en ont pas parlé. Il déclare qu'il a écrit à Luxembourg pour faire mettre ce projet de système en abrégé dans La Clef du cabinet et conclut : « Voilà comment on néglige les choses les plus essentielles qui pourraient servir au progrès des études. O tempora ! O mores !, Il les a montrés à la diète 2059 . Le 3 septembre 1754 2060 , il revient encore sur ses espoirs déçus : s'il ne pense guère à l'impression de sa « Bibliothèque » 2061 , il rappelle que, dix ans auparavant, il avait trouvé un éditeur à Paris pour les manuscrits d'Alcuin, mais qui lui demandait « 20 000 livres d'avance

, Mais c'est une période financière noire pour cette abbaye et, si on se réfère aux comptes de celle-ci, il n'y quasiment jamais de crédits d'achat pour la bibliothèque. Dès le 15 novembre 1718 2068 , à 8 h du soir, dom Catelinot propose un échange de livres à dom Calmet, avec l'autorisation de son prieur, et, dès cette date, nous savons ce que ses confrères pensent de sa façon de gérer la bibliothèque : « Je viens de mettre à part & dans un seul trumeau tous nos livres doubles pour les montrer aux contredisans. Ils s'estaient figuré que les meilleurs livres de notre Bibliothèque alloient décamper, vol.2, p.2059

, La diète qui régit la congrégation entre les chapitres généraux qui ont lieu tous les trois ans à cette époque

B. D. Nancy,

, La Bibliothèque sacrée à laquelle il travaille depuis 1716

B. D. Nancy,

. Ibidem,

, Solutions des difficultés proposées en forme de questions dans les conférences ecclésiastiques du diocèse de Toul depuis le mois de mai 1725 jusqu'au mois d'avril 1754, p.74

B. M. Bibliothèque and . Saint-mihiel, , p.832

C. and O. Legipont,

, Cabinets de curiosités. Senones et Dom Calmet, Senones, Association des amis de la Bibliothèque de

;. Senones and O. C. Gerard, , pp.309-330, 1928.

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Nous ignorons qui est Faucirole, qu'il ne mentionne pas dans son Dictionnaire de littérature, p.49

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Etival, importante abbaye prémontrée située à proximité des abbayes bénédictines de Moyenmoutier et Senones

B. D. Nancy,

, Théophile Raynaud (Nice, 1583 ou 1584 -Lyon, 1663), jésuite français et théologien réputé à son époque

, Alde Manuce (vers 1450-1515), fondateur à Venise d'une imprimerie célèbre par ses éditions princeps des classiques grecs et latins

, Nous ignorons qui est Miseaux : un érudit ou un libraire parisien? 2081 B.D. Nancy et Toul

, Le 8 janvier 1736 2086 et le 28 décembre 1736 2087 , les marchandages continuent : il accuse dom Calmet de faire monter les enchères d'une Bavaria sacra appartenant à l'abbaye de Senones jusqu'à un louis d'or 2088 ! Cette dernière lettre confirme que ces négociations se font lors des chapitres généraux annuels. Ceux-ci sont tenus annuellement jusqu'en 1741, puis tous les trois ans ensuite et réunissent, le 2 ème dimanche après Pâques, deux représentants (le prieur et un religieux élu par ses confrères) des quelques cinquante maisons religieuses de la congrégation. Le 26 octobre 1737 2089 , dom Catelinot avoue, à propos d'un religieux de SaintLaurent de Liège (collaborateur de la Gallia christiana 2090 ) qui « avait demandé à venir se réfugier chei [sic] nous pour y travailler » que « je crois que vôtre maison ou celle de Moïenmoutier lui conviendrait mieux à cause des deux riches Bibliothèques, Il termine aussi son Catalogo novo 2082 : « Je me suis lâché à toute bride sur nos catalogues ». Il déplore d'être peu aidé pour cela : le religieux qu'on lui avait d'

, Et il poursuit : « J'ai encore la carcasse d'un fort beau microscope ; c'est-à-dire qu'il y manque le pié pour le monter et la lentille [?] je vous l'abandonnerai contre quelque bon livre de prix. » Le 25 décembre 1742 2092 , les propositions se poursuivent et il fait une remarque -qui prouve sa connaissance des incunables -sur l'absence de frontispice d'un livre, « à la manière des premières éditions que l'on faisait passer pour des mss ». Il achève en écrivant : « Je pense toujours à vous donner satisfaction au sujet de notre Alcoran en Arabe, mais c'est un riche morceau que je ne puis échanger qu'avec quelque chose de grand prix, Le 28 août 1742 2091 , il est question de la « riche armoire des curiosités » de dom Calmet et d'un « xilindre » qui pourrait y trouver sa place, « en échange de quelque bon livre in fol. ou in 4°, p.2082

, Le fameux catalogue en quatre volumes (n° d'inventaire de 1779 : Y 202-205), qui a disparu à la fin du XVIII ème ou au début du XIX ème siècle, et qui était dédié à dom Belfoy

. Le-religieux-est-dom-hydulphe and . Hallot, Barrois mouvant et diocèse de Châlons, aujourd'hui Meuse et diocèse de Verdun), profès à SaintHydulphe de Moyenmoutier le 28 juin 1712, mort à Saint-Martin-de-Glandières à Longeville-lès-Saint-Avold le 4 décembre 1751, Matricula, op. cit., n° 1 563. Nous ignorons qui est le maitre d'école, à moins que ce ne soit un dénommé « Paquet », que nous rencontrerons signant -et ajoutant « Scripsit » en-dessous de sa signature -la table des auteurs du volume de la Bibliothèque sacrée de dom Calmet

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Bavaria sancta, Munich, 1615, in-4°, avec de très nombreuses gravures sur cuivre de Raphaël Sadeler, d'Anvers, cote actuelle : T 500. L'ex-libris, de la main de dom Catelinot, est de 1737. Dom Calmet et dom Catelinot avaient donc fait affaire ? Pour quel prix : 31 # de Lorraine (un louis) ? On ne voit pas trace d'un autre ex-libris, parce que le livre a été massicoté, dès cette époque

B. D. Nancy,

, Gallia christiana, l'histoire des provinces ecclésiastiques françaises publiée par la congrégation de SaintMaur de 1715 à, p.1785

B. D. Nancy,

. Ibidem,

, Ce livre est mentionné par une note manuscrite de dom Catelinot en bas de la page 129 du t. II de MARTENE, DURAND, Voyage littéraire de deux religieux bénédictins de la congrégation de Saint-Maur

B. D. Nancy,

, « une Bousole qui est fort estimée des connaisseurs » contre « votre Dictionnaire de la Bible de la dernière édition, Le 28 août 1744 2095 , il promet de lui « envoyer les figures des peintures de Vieil

. Moutiers, On vous en demande le remboursement, non in aere sed in libris. » Le 17 septembre 1745 2100 , il s'étonne de ne pas avoir de réponse pour la boussole et, le 10 octobre 1745 2101 , il réclame quelque chose en échange ou qu'on la lui renvoie ! Le 10 septembre 1746 2102 , il explique qu'il vient de passer trois mois à l'abbaye SaintNabor de Saint-Avold pour « ranger la bibliothèque qui en avait grand besoin ». Il a reçu pour cela trois louis d'or (un du prieur, deux de l'abbé 2103 ). Le 23 décembre 1746 2104 , il emploie lui-même le terme de « tracfics » et y associe l'abbé prémontré de L'Etanche, la petite abbaye voisine de l'abbaye de Saint-Mihiel, où il se rend toujours régulièrement. Le 26 janvier 1746 2105 , il espère que « le latin va reprendre sa vogue ». Mais l'âge se fait sentir et il avoue, le 22 août 1747 2106 : « Je n'ai [?] plus de tête et de bras que pour la Bibliothèque ». Sa curiosité intellectuelle demeure et il déclare, Le 27 août 1745 2098 , il déclare : « Puisque vous ne pouvés pas me céder un exemplaire de vôtre Dictionnaire de la dernière édition, faites moi le plaisir de m'envoyer quelques livres nouveaux de Droit Civile et Ecclésiastique [?], vol.9, 2096.

. Ibidem, Les mots soulignés le sont par dom Catelinot dans sa lettre

. Le, site primitif de l'abbaye, sur la côte à l'est de Saint-Mihiel, où l'on vient de retrouver les corps des fondateurs de l'abbaye, le seigneur Wulfoald et son épouse Adalsinde, p.2097

B. D. Nancy,

. Ibidem,

, et réalise, pour le choeur des moines, le grand soleil christique et dynastique (toujours là au XXI ème siècle) et les « rôles » (= roues portant l'éclairage accrochées à la voûte du choeur, qui, eux, ont disparu), en 1708-1709, lors des grands travaux de dom Maillet, Cimar ou Simard est certainement parent du menuisier qui travaille aux stalles et aux autels de l'église abbatiale, p.110

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Le and O. Gillet-;-matricula, n° 1 484, et Catalogue des religieux en charge, op. cit.), un ancien de l'abbaye de Saint-Mihiel que dom Catelinot a soutenu -en vain -auprès de dom Calmet, en 1732, pour qu'il en soit nommé prieur. Et l'abbé est dom Placide Oudenot (Matricula, op. cit. n° 1 469, et Catalogue des religieux en charge

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Nous ignorons qui est Bensfeld et il ne le mentionne pas dans son Dictionnaire de littérature, op. cit, p.49

B. D. Nancy,

D. Charles-chastel and . Matricula, en Lorraine allemande), à propos de la « cotte morte » de dom Charles Chastel, mal défendue contre l'abbé commendataire Chaumont de La Galaizière par le prieur de Il n'est pas facile non plus de repérer les livres qui ont été achetés ou sont rentrés dans cette bibliothèque du temps où dom Catelinot en était bibliothécaire. Tous les livres appartenant à la bibliothèque des bénédictins de l'abbaye de Saint-Mihiel portent un exlibris, qui a varié suivant les années. Depuis 1713 environ -donc avant son arrivée -, il fait référence à la Lorraine et non plus à la ville de Saint-Mihiel, à la congrégation de SaintVanne, comme au XVIème et XVIIème siècles : « Monasterii sancti Michaelis in Lotharingia, vol.1, p.398

. Parfois, Par exemple, c'est sur un ouvrage 2128 faisant partie du fonds du cardinal de Retz -arrivé vers 1680 -que dom Catelinot annonce triomphalement, dans la couronne de laurier de la marque de l'éditeur : « Monasterii Sancti Michaelis in Lotharingiâ Catalogo novo insciptus anno [entrelac] 1733 ». Or cet ouvrage porte aussi un ex-libris typique de ceux de la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Mihiel à la fin du XVII ème siècle, par sa situation tout en haut de la page, son écriture et sa formulation : « Monri S. Michaelis de S. Michaele cong. S. Vitoni et hydulphi ». Il y a aussi une cote barrée sur le verso de la garde volante en face de cette page de titre, que l'on peut attribuer à dom Catelinot. Il y avait donc un catalogue-inventaire avant celui de dom Catelinot, mais personne, sauf lui, en écrivant « novo » dans cet ex-libris, n'y fait allusion dans les écrits sur la bibliothèque, de cette époque à nos jours. Et ceci, alors que des centaines d'ouvrages portent plusieurs cotes barrées autres que celles de 1733 et 1779, dont l'écriture et surtout la structure sont parfaitement identifiables. Toutes ces inscriptions ne sont pas de la main du bibliothécaire. Il y a quelques mentions d'achat dans les comptes annuels de l'abbaye à partir de 1736, Mais on ne peut tirer de conclusion de la date d'un exlibris, d'une mention « Catalogo inscriptus » ou même d'une date d'édition, le retard de la mise à l'inventaire existant déjà à cette époque 2127, p.2127

?. Paris, C. Guillard, C. La-veuve-de, and . Chevallon, Michaelis de S to . Michaele. inscriptus tantum an. 1779 quamvis longe anteà eidem monasterio fuerit acquisitus » ! Compte tenu de la date d'édition, -folio (B.M. Saint-Mihiel, PQ 817), on trouve écrit, au-dessus de la marque de Charles Guillard : « S ti, vol.1552

, Lutetiae, sumptibus Mathurini Du Puys, 1641.

, 130 p. in-folio, relié aux armes du cardinal de Retz (qui comportent la Vierge Marie, p.222

, En 1861, le C.G. MSS en compte 73 2140 . C'est peu de manuscrits pour une abbaye aussi ancienne. Le chanoine Roussel, au XVIII ème siècle, a une explication à ce fait : « Il y a dans cette abbaye de SaintMihiel une bibliothèque très-ancienne, mais qui n'a pu rien fournir pour les éclaircissements de l'histoire de Verdun, parce qu'on assure que tous les anciens manuscrits ont été transférés à Toul, d'après son manuscrit (49 dans son texte imprimé postérieur) 2138 , à la bibliothèque des bénédictins de Saint-Mihiel. Le catalogue de 1779 y trouve 80 titres 2139, 2141.

. Ce-«-brocantage, concerne d'abord les autres abbayes de la province de Lorraine de la congrégation et explique les ex-libris barrés et remplacés par celui de l'abbaye de SaintMihiel que l'on remarque dans le fonds bénédictin de la bibliothèque municipale de cette ville

, Au folio 440 et 441 verso, se trouve la liste des « Livres doubles de St Mihiel à échanger avec les doubles de la riche Bibliothèque de Moyenmoutier, vol.2142

, contre 12, un seul barré

. Au-folio-444, Au folio 445, il s'agit des « Livres vendus à Flavigny pour la somme de 550 # » 2145 : 83 volumes désignés seulement par leur numéro d'inventaire. Le détail des livres par format donne 100 volumes ! La liste est suivie d'un reçu de la main de dom Sébastien Guillemin 2146 , sous-prieur, et du petit texte suivant de la main de dom Catelinot : « Vendus à Flavigny pendant le chapitre général de 1719 tenu à St Mihiel, sur la colonne de gauche, il s'agit d'échanges avec « Beaulieu » 2143 : une dizaine, mais il n'y a pas toujours la contrepartie

D. Bibliothécaire, Le dit argent donné à D. Antoine Rivet 2148 Rel. de St Maur pour une emplette de livres

B. N. Conservé-À-la, latin 13069, ff. 231 v°-234 v°, ouvrage qu'il a publié avec des variantes dans sa Bibliotheca bibliothecarum manuscriptorum nova, pp.55-62

, Catalogue raisonné des livres manuscrits

C. G. Mss and . Iii, , pp.509-539

. Roussel-(chanoine-nicolas, Histoire ecclésiastique et civile de Verdun, avec le pouillé, la carte du diocèse et le plan de la ville en 1745, vol.1745, p.249

, Saint-Hydulphe de Moyenmoutier, l'autre riche abbaye « nullius » des Vosges

E. Saint-maurice-de-beaulieu and . Champagne,

. Saint-firmin-de-flavigny,

. Dom-sébastien-guillemin and . Matricula, n° 1 338, sous-prieur de l'abbaye de Saint-Mihiel de 1715 à 1720, pp.1726-1727

, Mihiel le 10 mars 1677, mort à Saint-Firmin de Flavigny le 26 mai 1733, Matricula, op. cit., n° 996. Il est prieur de Notre-Dame de Bar en 1702 et 1703

D. De-la-grange, L'ordre est-il par importance, mais d'après qui ? Dom Calmet, dom Munier ou dom Catelinot ? N'y aurait-il pas aussi quelques inexactitudes ou des confusions ? Certains événements de l'époque permettent cependant de dater quelques-uns de ces ouvrages. 5.6.2.1. Les ouvrages « prêts à imprimer » de dom Catelinot, ont-ils fait connaissance à Paris, lors du séjour qu'y fait dom Catelinot pour aider dom Calmet dans ses travaux d'érudition en 1715-1716 ? derniers cités depuis le début du XVIII ème siècle. Quant à ses catalogues et à son ouvrage sur le classement et le catalogage des bibliothèques, ils datent de 1732-1733, vol.9

B. D. Nancy,

L. Pin, En 1691, 1692 et 1696, étaient parues les Remarques sur la bibliothèque des auteurs de M. Dupin, première oeuvre de l'Académie de Saint-Mihiel dirigée par dom Mathieu Petitdidier et que nous avons déjà évoquée. Ce livre, encore plus janséniste que celui qu'il commentait, suscita l'admiration de dom Mabillon, prêtre et érudit, est l'auteur de la Bibliothèque universelle des auteurs ecclésiastiques et un des collaborateurs du Journal des Savants, p.2191

L. Fleury, précepteur du comte de Vermandois, sous-précepteur des trois petitsfils de Louis XIV, et enfin confesseur de Louis XV de 1716 à 1722. Il est l'auteur de Moeurs des Chrétiens et d'une Histoire ecclésiastique en 20 volumes longtemps utilisée dans les séminaires, Du savant et modeste abbé Fleury, même le duc de Saint-Simon dit du bien ! Cf. MINOIS (Georges), Le Confesseur du roi. Les directeurs de conscience sous la monarchie française, pp.493-495, 1988.

). Cottret-(monique and J. Lumières, Pour un autre XVIII ème siècle, pp.335-389, 1998.

A. Flaccus and A. Dit, politique et culturel de Charlemagne à partir de 780, et l'artisan principal de la renaissance carolingienne. La bibliothèque municipale de Saint-Mihiel conserve toujours un volume manuscrit réunissant son livre De Fide sanctae Trinitatis et des textes de saint Augustin, ensemble constituant un manuel à l'usage des prédicateurs leur permettant de lutter contre les hérésies (Alcuini et Augustini opera, X° siècle, ms de 146 fol. sur parchemin, cote actuelle : Z 29), Cf. CAZIN (Noëlle), vol.735, p.2193

). Bavière, . Dom-froben, and . Forster, né en Bavière en 1709, profès à SaintEmmeran de Ratisbonne en 1728, en devient prieur en 1750, prince-abbé en 1762 et y meurt le 12 octobre 1791. celui-ci, pour l'édition d'Alcuin publiée à Ratisbonne en 1777, en 4 vol. in-f° 2194, Nous y reviendrons. -N° 17 : « Les Lettres & Opuscules spirituels de M. Bénigne Bossuet

, La fin de la notice signale qu'il « réside actuellement à S. Mihiel, où il est Directeur de l'Hôpital de cette Ville ». Sur l'exemplaire de la Bibliothèque lorraine des bénédictins de l'abbaye de Saint-Mihiel 2198 , la main de dom Catelinot a corrigé « Directeur » par « Chapelain » et « Ville » par « Abbaye ». Directeur et chapelain, ce ne serait pas la même chose ?, deux Volumes in-douze, avec un Avertissement sur cette Edition ». Il ne peut s'agir du texte qui a été publié en 1748, qui en est un abrégé 2195 . 5.6.2.2. Les autres manuscrits de dom Catelinot. -N° 5 : « Autres Dissertations Critiques sur l'Histoire du Peuple de Dieu, par le Père Berruyer [ 2196 ] Jesuite ». -N° 6 : « Autres [Dissertations critiques] sur l'ouvrage du P. Aubert Cordelier, intitulé, Les moyens de concilier les esprits touchant la Constitution Unigenitus, vol.5, pp.1732-1735

. D'après-la-biographie-universelle-de-michaud, cette édition des oeuvres d'Alcuin est le meilleur ouvrage publié par dom Forster ! Cf. op. cit., t. 15, 1816, p. 281-282, où il est heureusement précisé que dom Forster « a profité du travail de dom Catelinot qui préparait depuis long-temps une édition de cet auteur ecclésiastique

L. Godefroy, . Bibliothèque, O. C. Bénédictins-de-saint-vanne, R. P. Le-livre-du, R. P. Magnoald-ziegelbauer et al., Historia rei literariae ordinis S. Benedicti in IV. Partes distributa, Augustae Vind. et Herbipolis, sumptibus Martini Veith, mentionne que dom Catelinot prépare cette édition (Pars prima, De plus, dans l'Index virorum illustrium de cet ouvrage, vol.IV, p.639

B. D. Nancy, MB 62) nous apprend que dom Catelinot envisage de faire un procès au « Sieur Barois fils », imprimeur à Paris, au sujet de l'impression de l'intégralité des lettres de Bossuet, « mon intime ami », ainsi que les très longues démarches

I. Berruyer, d'une « tentative pour réécrire l'Ancien Testament sous forme de roman, pp.834-835

B. M. Ibidem and . Saint-mihiel, , p.832

O. Lisle, , pp.16-17

O. Dumont and . Iv, , p.377

, Comme il n'a pas encore rempli son titre aux yeux du public, je me bornerai à dire un mot d'un livre qui a pour titre : « Moyens faciles de concilier les esprits sur les difficultés qui regardent la Bulle Unigenitus ». Cet ouvrage est d'un savant plutôt que d'un homme éclairé, plein de choses, mais péchant souvent par le raisonnement. Le Père Roland n'a point rempli l'objet qu'il avait en vue. Auteur de quelques autres livres historiques, il a dit des vérités sans style et avec peu d'ordre. » Un autre biographe s'est aussi abattu sur le cas du père Roland : C.-E. Dumont 2201 . Il recopie dom Calmet et F.-A. de Chevrier et commente qu'il « se retira, on ne sait comment, ni pourquoi, à Saint-Mihiel, où il se résigna aux modestes fonctions de Directeur de l'hôpital ». Et il conclut : « Il est probable que le P. Roland finit ses jours à Saint-Mihiel ». Personne ne sait, jusqu'à présent, pourquoi le P. Roland est venu à Saint-Mihiel, ni où et quand il est mort, du terme -des pensionnaires de l'hôpital, et non pas le directeur (le confesseur) de ces religieuses ? Le père Aubert Roland a l'honneur de bénéficier d'une notice plus critique dans l'ouvrage de F.-A. de Chevrier réfutant la Bibliothèque lorraine 2200

L. P. Au-xxi-Ème-siècle and . Roland-a-de-nouveau-l'honneur-d, être cité dans une thèse 2202 : son auteur conclut qu'il est le seul religieux mendiant qui, à son époque se soit intéressé au jansénisme, que c'est clairement un antijanséniste, mais que sa théologie, « fondée sur la compilation et la recherche d'extraits signifiants plutôt que sur le sens global d'une oeuvre, était tôt ou tard vouée à l'échec ». On ignore ce dom Catelinot lui-même en pensait. -N° 6 (suite) : « & sur le Traité de l'Amour de Dieu, par un Capucin, Un autre Trias de trois Auteurs Anglois, qu'il réfute & joint au précédent Manuscrit, vol.7

, Nous y reviendrons. -N° 11 : « Item, un Paralelle [sic] de l'ancien Gouvernement avec le nouveau, que l'on veut introduire dans l'Ordre Bénédictin & Prémontré, où l'on fait voir que les Chapitres Généraux, ab origine, ont été annuels dans les deux Ordres, & dès le Commencement de leur Réforme jusqu'à présent ». Nous avons parlé de la crise de la triennalité des chapitres généraux de la congrégation de Saint-Vanne à partir des années 1740. Nous savons ainsi ce que dom Catelinot en pensait. -N° 12 : « Dom Cathelinot travaille actuellement à une Bibliothèque universelle Bénédictine en Latin, sous ce titre, Historia Litteraria Benedictina in tres partes divisa, ab ortu Ordinis nostri, ad nostra usque tempora, p.258

O. Dumont and . Iv, , p.409

, Livres, bibliothèques et lecture dans les couvents mendiants (Lorraine, fin XVI efin XVIII e siècles), thèse de doctorat sous la direction de Philippe Martin, pp.463-466, 2010.

P. Bayle, 1647-1706), écrivain protestant mort en exil à Rotterdam, pp.1696-1697

, Dictionnaire de littérature, op. cit., f° 64 r°, p.49

, que dom Catelinot compose cette Historia litteraria benedictina 2205 . D'après dom Ursmer Berlière 2206 , « le même sentiment de générosité et d'abnégation qui l'avait porté à remettre à dom Forster ses manuscrits relatifs à Alcuin, le déterminèrent à céder également ses notes sur l'histoire littéraire de l'ordre en faveur de dom Légipont ». 5.6.2.3. Les manuscrits « en gestation » de dom Catelinot. Il n'y a pas d'indication quant à l'état d'avancement des manuscrits suivants, vol.10

, Dom Catelinot ne mentionne pas Thevet dans son Dictionnaire de littérature (parce que les auteurs dont le nom commence par T n'y sont pas recopiés !), mais il est plus que probable qu'il s'est servi de cet ouvrage pour ce dictionnaire, vol.13

, Dom Catelinot consacre une notice à Erasme dans son Dictionnaire de littérature 2210 , qui commence par cette remarque, où il ne lui donne pas entièrement tort sur sa critique du monde ecclésiastique de son époque : « On ne sauroit encore lui pardonner son stile mordant contre les Prestres et les moines ; il faut s'en prendre aux dereglemens où ils étaient alors ». Une page entière est réservée pour cette notice, mais elle est inachevée et n'en occupe qu

D. Berliere-( and . Ursmer, profès en 1881, fut bénédictin à l'abbaye de Maredsous (Belgique) et a laissé une oeuvre immense en tant que théologien et historien de l'ordre bénédictin, pp.1861-1932

, Il publia des cartes géographiques et plusieurs livres sur le Levant, la France antarctique (l'Amérique) et une cosmographie universelle. Son meilleur ouvrage serait les Vrais portraits et vies des hommes illustres, grecs, latins et païens, recueillis de leurs tableaux, livres, médailles antiques et modernes, paru en 2 vol. in-fol. en 1584 et réédité en 1621 en 8 vol. in-12. La Biographie universelle, tout en estimant que « c'est injustement qu'on l'a taxé d'ignorance et de mensonge, un « voyageur, connu par sa crédulité », cordelier sécularisé en 1558, devenu aumônier de Catherine de Medicis, puis historiographe et cosmographe du roi de France Charles IX, « avec des appointements considérables, pp.329-330

D. Erasme, l'humaniste chrétien le plus célèbre de la Renaissance. Il a droit à ¼ de colonne dans le Dictionnaire de littérature de dom Catelinot, op. cit., f° 195 r°, vol.49, p.2209

, La Biographie universelle de MICHAUD (t. XXVII, p. 239) nous apprend que ce dominicain, né à Toulouse en 1632 et mort à Rome en 1706, « possédait toutes les langues savantes et se distingua par sa piété comme par son érudition, qu'il fit une très belle carrière dans son ordre et écrivit des ouvrages sur la grâce et la prédestination, p.415

, Dictionnaire de littérature, op. cit., f° 195 r°, col. 30, B.M. Saint-Mihiel, p.49

. Ibidem,

, François de Sales elle paroit plus négligée que les autres ; elle a nean moins [sic] sa beauté et sa bonté, Du Pin

, Les manuscrits de dom Desgabets avaient commencé à être réunis, dès sa mort, à la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Mihiel, par les soins de l'abbé Hennezon. Nous avons déjà signalé que la congrégation de Saint-Vanne en refusa deux fois l'édition : en 1746, alors que la demande émanait non seulement de dom Catelinot mais aussi de dom Calmet, et encore en 1754 2215 . René Taveneaux affirme que dom Catelinot « fut un de ceux qui, au XVIII ème siècle, demeurèrent attachés à la théologie et même à la philosophie de dom Desgabets » 2216 . -N° 19 : « Supplément au Concile de Trente, in-fol. composé des Ouvrages de l'Evêque Psaume [ 2217 ] sur ce Concile, dont il a les Manuscrits, & y a ajouté la vie de cet Evêque en latin, avec une Préface, mis dans un nouvel ordre ; deux Volumes in-fol. » 2214, vol.16, 2213.

, « et à celle de l'Histoire des Empereurs Romains de M. de Tillemont [?] mais les occupations, que Dom Cathelinot a eües dans le ministere de la Prédication, ne lui ont pas permis de mettre la derniere main à cette Traduction, qui est restée imparfaite ». La période où dom Catelinot est prédicateur semble être celle où il est affecté à l'abbaye Saint-Evre de Toul autour de 1710-1711. Mais le fut-il avant et ailleurs ? Nous l'ignorons, Dom Catelinot revient plusieurs fois, dans ses lettres à dom Calmet, sur l'intérêt des traductions et publications en latin qui permettent de faire connaitre un livre dans toute l, vol.21

L. Le-père-bougeant-;-jésuite-du-collège and . Paris, Il s'agit de « La Femme docteur, ou la Théologie tombée en quenouille, comédie, Lyon, 1730. L'intrigue repose sur une riche bourgeoise dupée par un confesseur janséniste, sorte de nouveau Tartuffe », qui eut un beau succès de scandale. Le père Bougeant est aussi l'auteur de Les Quackers français, ou les nouveaux trembleurs, comédie, Utrecht, 1732, et Le Saint déniché ou la banqueroute des marchands de miracles, comédie, La Haye, 1732. Cf. SUIRE, op. cit., p. 67, 393 et note 5 ; et COTTRET, op. cit, « est l'auteur de comédies burlesques imprimées en France ou à l'extérieur du royaume, toutes dirigées contre les appelants, qui obtinrent un certain succès, pp.519-520

D. Robert-desgabets and . Matricula, n° 464, le grand scientifique de la congrégation de SaintVanne au XVII° siècle, cf. TAVENEAUX, op.cit, pp.118-131

C. Le-manuscrit-se-trouvant-actuellement-À-la-bibliothèque-intercommunale-multimédia-d'epinalgolbey, OEuvres théologiques de D. Robert Desgabets

S. Vanne and . Hydulphe, recueillies par le révérend père Dom Calmet ; mises en nouvel ordre par Dom Ildefonse Catelinot, p.661

. Ibidem, , p.411

N. Psaume, , pp.1518-1575

O. Fleury and . Cit,

, dom Catelinot explique : « Je me suis lâché à toute bride sur nos catalogues pour les mettre dans un meilleur ordre, les faire d'écrire [sic] et y ajouter tous les nouveaux livres que nous n'avions pas et les rendre plus utiles par des notes critiques que je joins à chaque ouvrage et à chaque auteur

, Mais on s'est trouvé dans la fâcheuse nécessité de lui donner la clef de la cave, ce qui lui enlève tout son tems [ 2220 ] ; en sorte que je suis obligé de me servir d'un maître d'école qui écrit bien, mais qui ne saît point de latin ; ce qui me cause des peines infinies ; pour comble de chagrin, c'est que je ne sais point si on voudra le paier ; cependant toute peine mérite salaire, et il faut bien qu'un écrivain vive de sa plume. Plaignés mon malheureux sort. » 14 C'est en 1733 que dom Catelinot écrit triomphalement, sur la page de titre des oeuvres de Tertullien 2221 , dans la couronne de laurier qui est la marque de l'imprimeur-libraire : « Monasterii Sancti Michaelis in Lotharingiâ Catalogo novo inscriptus anno, Halot serait homme à entreprendre ce travail, et qu'il me serait d'un grand secours, aiant une belle main et beaucoup d'aptitude pour cela

D. Hallot, En mai 1736, il quitte l'abbaye de Saint-Mihiel et « va demeurer à Flavigny ». Il reçoit du procureur : « 14 # 4 sols pour sa robe et son scapulaire supportez 5 mois et son chapeau, vol.150

Q. Sept, Mathurin Du Puys, « sub signo Coronae », 1641, XIV-864-130 p, p.222

, en fait) : l'annotateur non identifié de cet exemplaire de la Bibliothèque lorraine appartenant aux bénédictins de Saint-Michel de Saint-Mihiel se fait le défenseur de dom Catelinot. L'a-t-il connu ? Est-il son successeur à la bibliothèque ? Il écrit (nous respectons scrupuleusement son orthographe) 2230 : « Dom Catilinot est mort à St Mihel le [espace vide] 1756. Il a prodigieusement écrit, et il y a peu de volumes dans la bibliotheque qu'il n'ayt apostillés d'une ecriture aussi peu lisible que celle qui se voit icy et au Suppl. pag. 10. Ses nottes sur les mem. de chevrier sont les dernieres productions de son esprit. Dans un âge moins avancé il l'aurait refuté avec un zéle proportioné à l'estime et à l'attachement qu'il avoit pour D. Calmet. » Les notes de dom Catelinot sur Chevrier, le caustique auteur de remarques sur la Bibliothèque lorraine de dom Calmet, ne semblent, malheureusement, avoir été vues par personne, sauf ce religieux, depuis la mort de leur auteur, Comme on n'est jamais bien servi que par soi-même, dom Catelinot a ajouté, de sa main, vol.249, p.249

, du recueil auquel il a l'air de beaucoup tenir, celui des Conférences ecclésiastiques du diocèse de Toul de 1725 à 1754 2231 , dont il explique que « c'est comme un corps de théologie sur tous les points de morale les plus intéressants, vol.2

. Bibliothèque,

. Ibidem and . Supplément,

. Ibidem, , p.249

, Ce manuscrit fait aussi partie de ceux dont le bibliothécaire de l'abbaye de Saint-Mihiel, en 1779, écrit : « Je n'ai pas inséré dans ce catalogue plusieurs autres manuscrits récents tels que la Bibliothèque sacrée de dom Catilinaus, Solutions des difficultés proposées en forme de questions dans les conférences ecclésiastiques du diocèse de Toul depuis le mois de mai 1725 jusqu'au mois d'avril 1754

, Ces ouvrages sont dispersés dans les différents trumeaux de la bibliothèque pour serrer les livres imprimés. », op. cit., f° 57, B.M. Saint-Mihiel, Z 69. Nous avons déjà mentionné la Bibliothèque sacrée, B.M. Saint-Mihiel A 944

, Ce sont évidemment des choix théologiques qui expliquent cette décision des supérieurs, mais peut-être aussi tactiques. D'ailleurs, est-ce uniquement le choix de dom Catelinot d'avoir recopié tout ou partie de celles du diocèse de Toul ? Lui a-t-on ordonné de le faire ? Toul, dont l'évêque, précisément, de 1723 à 1753, Scipion-Jérôme Bégon 2232 , est réputé pour sa modération dans la lutte contre le jansénisme, n'exigeant, par exemple, qu'une soumission verbale à la bulle Unigenitus et au Formulaire, à partir de 1730, des religieux de Saint-Vanne sélectionnés pour accéder aux charges 2233 ! Des manuscrits de dom Catelinot, reste également, à la bibliothèque municipale de Saint-Mihiel, au XXI ème siècle, son Dictionnaire de littérature 2234 . C'est un épais volume pauvrement relié, qui recense les « auteurs depuis le commencement du monde jusqu'à présent » (c'est-à-dire au début du XVIII ème siècle) : il comporte plus de 8 000 noms et pas seulement d'auteurs d'ouvrages théologiques, philosophiques ou littéraires, mais aussi des noms de scientifiques et d'artistes. Cette liste d'auteurs semble être, plus que celle des auteurs dont il pense qu'il faut conserver la mémoire, celle de ceux -quels qu'ils soient -qu'il a rencontrés au long des lectures qu'il a faites au cours de sa vie. C'est très révélateur sur dom Catelinot, son appétit de connaissances et son désir de transmettre ce qu'il sait. Est encore plus intéressant le choix des auteurs auxquels il se réfère pour rédiger les notices, Nous avons vu qu'à certaines périodes elle envoie ses jeunes profès recevoir les « ordres » à Toul, mais elle est bien obligée de les faire ordonner prêtres à Verdun, évêché dont elle dépend

, Mabillon propose une sorte de bibliothèque idéale et « exhaustive », écrit Daniel-Odon Hurel, dans son édition des oeuvres du célèbre bénédictin de la congrégation de Saint-Maur 2235 . Dom Ildefonse Catelinot, dont on ne sait s'il a jamais rencontré dom Mabillon 2236 , essaie d'en faire autant et le cite abondamment dans son propre ouvrage. Celui-ci se trouve toujours à la bibliothèque municipale de Saint-Mihiel, car il n'intéressait aucun des savants bénédictins qui ont « veillé sur le sort » des manuscrits de dom Catelinot dès avant et après sa mort, pas plus que les bibliophiles qui « écrémèrent, Dans la deuxième partie du Traité des études monastiques

, daté de 1779, on lit, à la cote P. in-4°, fol. 66 : « Espece de bibliothèque des auteurs par ordre alphabétique, manuscrite, sur papier

S. Bégon, 1681 -Toul, 1753), aussi grand-prévôt de Saint-Dié à partir de 1742

O. Taveneaux, 489 sq. et 612-613. Louis Châtellier, professeur émérite à l'Université de Nancy 2, avait commencé l'étude de ces conférences, p.2234

B. M. Dictionnaire-de-littérature and . Saint-mihiel, , p.49

L. Moine, , p.380

. Dom-ruinart, L. Lui, and . Vendredi, Dom Mabillon est passé à l'abbaye de Saint-Mihiel en 1696 : ils y arrivent

.. ». Le-lundi-10-septembre-:-«-l'accueil-chaleureux-du-père-mathieu-petitdidier-peut-À-peine-se-décrire and . Leclercq, Dom Petitdidier est prieur de l'abbaye cette année-là. Dom Catelinot n'est pas encore dans cette abbaye : il a fait profession à Saint-Mansuy de Toul le 23 mai 1694. Est-il toujours à Toul en 1696 ou poursuit-il ses études pour être ordonné prêtre dans une autre abbaye de la province de Lorraine de la congrégation de Saint-Vanne. Il aurait pu rencontrer dom Mabillon. A moins qu'il ne l'ai fait à Paris avant d'entrer en religion ? 2237 Catalogue raisonné, Z 69, f° 47 r° des vieilles éditions pour de nouvelles, p.250

, Une main anonyme a rajouté, sur l'exemplaire de la bibliothèque municipale de SaintMihiel de ce catalogue de 1861 : « 457 feuillets », la cote actuelle : « in-4°-Z 32 » et un « X », dans les deux marges verticales de la page, par noms d'auteurs, dans lequel on a fondu les ouvrages antérieurs

«. Aa-», Il compte en fait 463 folios, car 6 feuillets sont doubles. Il mesure 160 sur 200 mm. Il est pauvrement relié en basane et son dos est recouvert d'un tissu vert très élimé 2240 . Mais son plat supérieur porte le cachet rond doré représentant le soleil christique et dynastique lorrain à seize rayons et la mention M. S. MICH. IN LOTH. Celui-ci est apposé sur les ouvrages les plus remarquables du fonds par le ou les bibliothécaires bénédictins de l'abbaye depuis le début du XVIII ème siècle, donc, dans ce cas, par dom Catelinot. Or non seulement l'auteur, mais aussi le scribe de ce manuscrit

, Dom Catelinot s'explique clairement sur la genèse du livre dans la notice qu'il s'y est consacrée 2241 et que nous recopions, en respectant scrupuleusement son orthographe, qui est celle d'un savant de la première moitié du XVIII ème siècle : « Benedictin

. Catelinot,

. «-auteur-de-ce-dictionnaire, Son premier dessein n'avoit été d'abord que de faire quelques extraits des livres à mesure qu'il les lisait & d'en avoir la connaissance afin de pouvoir en faire un juste choix selon le besoin qu'il en auroit dans la suitte. Il a cru enfin qu'il rendrait un service considerable au public s'il lui faisoit part de ce qu'il a recueilli. Il a taché de n'oublier aucun des auteurs qui ont écrit depuis le commencement du monde jusqu'à présent ; il s'est contenté de les faire connaitre par leurs ouvrages parce qu'on peut trouver dans les Dictionnaires historiques ce qu'ils ont esté et ce qu'ils ont fait, Il s'est déterminé à y travailler aprés l'avoir medité l'espace de plus de 12 ans & avoir ramassé les materiaux nécessaires pour un si grand et si pénible Edifice, p.531

. Bayle-et-du-pin, . Wadding, and . Lucas, Wadding est l'auteur des Annales minorum in quibus res omnes trium ordinum a S. Francisco institutorum ex fide pondesiorum asseruntur, réédité en 1806. Lucas Wadding est l'auteur des Annales minorum in quibus res omnes trium ordinum a S. Francisco institutorum ex fide pondesiorum asseruntur, p.1806

, au cours de la première moitié du XVIII ème siècle, du temps du bibliothécaire dom Catelinot, à qui il servait à faire de petits rideaux, pour protéger les ouvrages de la bibliothèque des rayons du soleil et de la lune

O. Dictionnaire-de-littérature,

, Le résultat d' « un si grand et si penible Edifice », nous l'avons sous les yeux : c'est le dictionnaire par ordre alphabétique, qui n'est pas terminé. Quant à ceux classés par ordre des matières et par ordre chronologique, ils ont disparu, s'ils ont jamais existé. Pour ce qui est des douze années consacrées à ce travail, quand doit-on les faire commencer ? Au plus tard à son arrivée à l'abbaye de Saint-Mihiel, au printemps 1717 ? Si l'on examine le contenu du livre, on constate que le commencement du monde littéraire date -sans surprise -de la Grèce et de Rome et que « jusqu'à présent » pourrait être 1733. Sauf que sur l'une des pages rajoutées au dictionnaire lui-même 2242 , on lit les références suivantes : « Dictionnaire économique comprenant divers moyens d'augmenter son bien & de conserver sa santé 2 vol. fol. ». S'agit-il d'une des éditions de ce dictionnaire dû à Noël Chomel et paru pour la première fois en 1709, ou bien de sa contrefaçon imprimée à Commercy en 1741 2243 ? En bas de la même page, dom Catelinot a rajouté, en plus petit : « OEuvres de Voltaire » 2. voll. in 12° ». Mais sans date et surtout sans titres. Or la publication des oeuvres de Voltaire est essentiellement postérieure au début des années 1730 et Voltaire lui-même est loin d'être très connu alors. Sur vingt-deux livres au total signalés sur cette page, un seul autre est daté : une « Bibliothèque raisonnée 10, jugement juste & abrégé de ce qu'ils ont écrit pour en donner une véritable idée [« idée », mot oublié reécrit au-dessus de « & »] & pour l'avantage de ceux qui voudront les lire ou les rejetter. Il a rangé les mêmes auteurs selon l'ordre des matieres & la chronologie afin qu'on puisse aisement les trouver en Ces trois manierres, vol.12

, Mihiel jusqu'à ce que mort s'ensuive. Sans autre perspective que d'essayer de gérer et enrichir, avec peu ou pas de crédits d'achats, une bibliothèque dont les locaux ne sont pas du tout ceux -vastes et fonctionnels -que nous connaissons, et de souhaiter être envoyé, de temps à autre, à Paris pour acheter des livres pour d'autres abbayes. En 1720-1722, il a été doyen de l'abbaye 2244 : c'est la première charge avant sous-prieur, puis prieur. Mais l'ascension s'est arrêtée là et il sait que le chapitre général ne le nommera plus à aucun poste de responsabilité, ni à Saint-Michel de Saint-Mihiel, ni ailleurs, à cause de son jansénisme notoire et parce qu'il n'est pas religieux à signer le Formulaire et la bulle Unigenitus pour faire carrière, ni même à les approuver seulement verbalement. Tout ce qu'il peut espérer, c'est que son ami et protecteur dom Calmet, qui est beaucoup plus adroit que lui, le fasse venir auprès de lui. Rappelons la lettre du 17 octobre 1731 2245 , qu'il lui écrit, de Paris, où il est allé faire des achats pour d'autres abbayes et remplir quelques missions pour dom Calmet lui-même. Après quelques compliments outrés, p.2242

. Ibidem, , vol.436

. Cf, ). Henryot-(fabienne, «. Une, and . Domestique, Un exemplaire de la contrefaçon de Commercy est conservé actuellement à la B.M. Saint-Mihiel, O 500, mais il ne vient pas de la bibliothèque des bénédictins, pp.184-185

B. C. Capitula-generalia and . Verdun, , p.513

B. D. Nancy,

, Mais dom Calmet a-t-il essayé de faire déplacer dom Catelinot par le chapitre général ? Avait-il envie de l'avoir auprès de lui ? Et avait-il vraiment envie de retourner à Paris, comme il semble l'avoir dit à dom Catelinot, dans une lettre précédente ? Etre abbé et prieur d'une riche abbaye « nullius », dans une petite principauté proche de toute l'Europe savante, est préférable à être suspecté de jansénisme à Paris. Quant à dom Catelinot, il ne sera jamais affecté dans une autre abbaye. Le plus curieux étant que certains des auteurs de ses notices dans des dictionnaires biographiques sont persuadés du contraire. Nous lisons ainsi, dans celui de Michaud 2247 : « Après avoir terminé les épreuves du noviciat, il fit profession à Saint-Mansuy. Son ardeur pour l'étude l'ayant bientôt fait connaitre, il fut appelé par ses supérieurs à l'abbaye de Senones qui était pour la congrégation de Saint-Vannes, ce que l'abbaye de Saint-Germain était pour celle de Saint-Maur. Il y travailla un grand nombre d'années sous la direction de D. Calmet, et composa plusieurs ouvrages considérables qui sont restés inédits, « Puis que [sic] vous regrettés les momens tranquilles que vous avés coulés à Paris, vous étes le maître de les goûter encore, & vous étes en état. je serai vôtre petit frère Spinule 2246 , & je me ferai toujours un honneur singulier de denoüer vos souliers. Prenés ce parti, & vous débarassés de toute la moinnerie. On vous adorera en ce païs, pendant qu'on vous dérange étrangement dans le vôtre ; vous y fairés refleurir les Sciences qui commencent à tomber. On se piquera d'emulation en vous voiant, & on laissera les bagatelles, qui font oublier ce qu'il y a de plus essentiel, 2246.

. Le-frère-convers-spinule and . Vincent, , p.142

O. Michaud and . Supplément, Cette affectation à Saint-Pierre de Senones est ensuite reprise par divers dictionnaires, vol.60, pp.311-312

, Saint-Mihiel, U 829-835. L'ex-libris de Sancti Michaelis in Lotaringia [sic] est de 1755. La notule est écrite en bas des col. LXXXI et LXXXII du « Catalogue alphabétique Des Ecrivains, tant Imprimés que Manuscrits, qui ont rapport à l'Histoire Ecclésiastique & Civile de Lorraine, vol.5, p.1745

L. Père and B. Picard, 1663-1720), capucin à Toul, est un des plus grands historiens de la Lorraine

, Livres, bibliothèques et lecture dans les couvents mendiants (Lorraine, fin XVI e -fin XVIII e. siècles), thèse de doctorat sous la direction de Philippe Martin, pp.497-507, 2010.

, n° 1 668 Y a-t-il eu destruction de certains des papiers de dom Catelinot qui lui ont fait craindre le pire ? Est-ce à l'époque de son conflit avec le prieur dom Belfoy, au début des années 1740, qu'il fait relier ou relie son dictionnaire, quand il se rend compte que celui-ci, à qui il avait dédié son Catalogo novo de la bibliothèque en 1733, et avec lui sans doute aussi d'autres religieux de l'abbaye de Saint-Mihiel considèrent que tous ses travaux -y compris ses catalogues de la bibliothèque -sont inutiles 2251 ? En plus, il craint peut-être de ne jamais terminer son dictionnaire ? Ce qui explique qu'il l'ait fait relier alors que, vu son format et son épaisseur, il devenait ensuite difficile d'écrire sur ses pages blanches pour le compléter. Alors il recolle de petites notices, qu'il laisse plus ou moins volantes pour ne pas cacher d'autres textes ! Que contient

, Une main inconnue postérieure a folioté l'ensemble, mais pas les pages blanches. Les folios 391 à 403 contiennent des listes de livres tirées, par exemple, du Journal des savants, ou bien celle des manuscrits de la bibliothèque de Murbach 2252 . Le folio 404 recto est une lettre de dom Maximin Longeaux 2253 , datée de Saint-Mihiel le 2 novembre 1710, remerciant dom Catelinot de lui avoir prêté le recueil de ses sermons. Justement le texte qui remplit le verso de ce folio porte « Sur la restitution » et semble être un brouillon de sermon de dom Catelinot ! Bel exemple d'économie ! Le folio 405 recto, qui porte la suite des notes sur la restitution, Le contenu du livre n'est pas homogène : du folio 1 à 391 (auxquels il faut rajouter les 6 folios non chiffrés), puis 406 à 420, il s'agit bien d'un dictionnaire des auteurs par ordre alphabétique, soit 412 folios sur 459, p.2251

. Cf,

, Dom Mabillon y passe lors de son voyage de 1696, Cf. LECLERCQ, op. cit, p.255

, fait profession à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 7 janvier 1706, et meurt à Saint-Mansuy de Toul le 17 février 1733, Matricula, op. cit., n° 1 480. Il est sous-prieur de 1722 à 1724, puis prieur de Saint-Pierre de Senones de 1724 à 1726, entre deux priorats de dom Mathieu Petitdidier, Catalogue des religieux en charge, op. cit. Il est un des rares théologiens bénédictins à approuver le traité sur l'infaillibilité pontificale de dom Petitdidier, vol.37, p.59

, Cette lettre est signée E. Vassart, mais nous ne savons de qui il s'agit : ce n'est ni un bénédictin

, Cette notice n'est donc pas terminée et sa dernière ligne est un ajout, d'une encre plus pâle et d'une main moins ferme

, patriarche de Constantinople, qui est justement qualifié de « Père de l'Eglise » et a droit à 3 colonnes (f° 135 r°, col. 77 et v°, col. 78 et 79), mais elles sont à moitié vides, des mentions en marge attendant toujours le, -et 6 disciples de Descartes clairement désignés comme tels. Les notices les plus longues concernent : -saint JEAN CHRYSOSTOME, pp.347-407

-. Cyprien, évêque de Carthage, un des pères de l'Eglise latine, qui bénéficie de 3 colonnes (f° 154 v°, col. 155, et 155 r°, col. 156 et 157). Par comparaison, la notice de DESCARTES -une des plus longues de l'ouvrageoccupe 4 colonnes (f° 168 v°, col. 44, f° 169 r°, pp.45-46

, Curieusement, un certain I. CANTACLAO 2257 est cité

, où il est écrit qu'il fait partie de « ceux qui n'ont point écrit mais méritent d'avoir place dans l'histoire de la littérature », sans plus d'explications ! Il y a quelques Lorrains ou auteurs ayant écrit sur la Lorraine : -dom CALMET, bien sûr, qui voisine avec Calvin. Sa notice est prévue pour occuper deux tiers de colonne, mais ne comporte que trois lignes et a été apparemment écrite au moment de la parution du « nouveau commentaire François sur l'Ancien et N. Testament » -après 1718 ? Un bout de papier est recollé à moitié sur le tout, avec renvoi dans les « Additions » de la lettre « C » (f° 157 r°, col. 165, n° 17)

«. Calmet and ». , En marge, il est fait référence à Du Pin (f° 120 v°

L. Charles-de, pas dans la marge, mais dom Catelinot ne mentionne pas qu'il est le fondateur de l'université des jésuites de Pont-à-Mousson en 1572. Il a droit à 1/3 e de colonne (f° 131 v°, col. 56). Par contre, ne figure pas, dans ce dictionnaire, le second cardinal Charles de Lorraine (1567-1607), fils du duc de Lorraine et de Bar Charles III, abbé commendataire de Saint-Michel de Saint-Mihiel, qui y imposa la réforme de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe. Trop politique -pas plus que son cousintrop pieux, trop occupé pour écrire, mort trop jeune ? -Louis CHANTEREAU-LEFEVRE (Paris, 1588-1658), intendant pour le roi de France de Lorraine et Barrois de 1633 à 1637, auteur de Considérations sur la maison de Lorraine et ses droits à la couronne de France, vol.3, p.1642

-. Chrodegang, Abbé de S t .) », c'est-à-dire Jean Vergier de Hauranne, abbé de Saint-Cyran (1581-1643), bénéficie d'une colonne entière vide avec 3 références en marge : « v.Barcos, évêque de Metz de 741 à 765, qualifié de saint, a droit à 3 lignes (f° 135 r°, col. 73). On rencontre aussi quelques jansénistes notoires : -« CYRAN, pp.712-766

«. Mil, Hist. » et « Du P. » (=Du Pin)

-. Neveu, Martin de Barcos) a droit à 4 lignes et demie où il est dit : « On le croit auteur de l'exposition de la doctrine de l'Eglise touchant la grace & la Predestination. Il y a des propositions un peu dures & il a esté censuré

, 2257 Nous ne savons de qui il s'agit

-. Coislin, évêque de Metz de 1697 à 1732 2258 , est présenté dans un bon tiers de colonne où il est question de son « Mandement Pastoral 1714 » -contre la bulle Unigenituset de son rituel du diocèse de Metz. Le terme de « beau » est employé trois fois pour qualifier ces textes, mais sans plus de commentaires (f° 140 v°, col. 99) ! La présentation de ces notices diffère beaucoup les unes et les autres. Contrairement à ce qu'annonce dom Catelinot dans sa propre notice, elles sont plutôt signalétiques que critiques, donc il n'est généralement pas facile de savoir ce que dom Catelinot pense de chacun de ces auteurs, C », il y a ainsi 77 références différentes en marge des notices. Sont utilisés, le plus fréquemment, les auteurs et ouvrages suivants : -BAYLE (Pierre), écrivain français, né en 1647, pp.1664-1732

, Mais il y a tant d'ordures qu'il en est tout défiguré & il seroit dangereux s'il etoit dans les mains de tout le monde. C'est pourquoi je me suis appliqué à en extraire ce qu'il y a de meilleur pour composer celui-ci quand j'y ai trouvé quelque chose qui meritât d, « Il a fait un Dictionnaire en 4.volumes in folio, tres curieux & rempli de belles recherches

-. Pin, auteur de la Bibliothèque universelle des auteurs ecclésiastiques, réfutée, entr'autres, par dom Petitdidier et l'académie de l'abbaye de Saint-Mihiel (réfutation publiée de 1691 à 1696) : 35 fois. Dans la lettre « D » de son dictionnaire, dom Catelinot lui consacre une notice d'une demi-colonne 2260 , dans laquelle il souligne l'originalité et la singularité de ses jugements et reconnait que dom Petitdidier lui a rendu cette justice, mais « qu'il seroit à souhaitter qu'il eût usé de represailles à son Egard ; ce qu'il n'a pas fait comme nous le dirons sous le titre de Petitdidier ». Mais la notice de dom Petitdidier 2261 est très brève et, pp.1657-1719

-. Jean and «. D. Mab, bénédictin de la congrégation française de Saint-Maur, l'un des maîtres de l'histoire scientifique : 26 fois. Dans son dictionnaire, dom Catelinot lui consacre trois colonnes et demi 2262 , qui commence par ces mots : « Qu'il y auroit de choses à dire, pp.1632-1707

, Ouvrage des savans : 26 fois

. Bell, »), (1542-1621), jésuite italien, théologien et controversiste réputé, qui a écrit sur les règles à observer pour les canonisations et le fut luimême (mais seulement en 1930) : 21 fois, p.20

. Cf and . Taveneaux, , pp.349-372

O. Dictionnaire-de-littérature, Cette demi-colonne occupe le quart « sud-ouest » de la page et fait 33 lignes de 33 signes, plus 42 lignes de 12 signes, dans la marge gauche. La notice du sceptique Pierre Bayle voisine avec celle d'Adrien Baillet (1649-1706), prêtre et érudit français et janséniste, l'un des pères de l'hagiographie critique

, Elle occupe 2 colonnes et demie, mais comporte un tiers de blancs (f° 64 r°, col. 6 et f° 64 v°

. Ibidem,

. Ibidem, f° 406 r°, col. non numérotée, écriture déformée et encre pâlie? 2262

. Ibidem,

V. Maladies, . Et-mort, and . Dès, Et quand je leur dis que vous n'avés pas encore 60 ans, ils crient aux miracles. » Il passe ensuite à la santé de la femme du cousin Dailly : « Ma cousine est bien mal ; j'espère cependant qu'elle en reviendra. Tout est entre les mains du Seigneur. Pour moi, depuis que je suis à Paris, je me porte à merveille ; j'ai seulement paié le tribut de l'eau de la Seine, pendant deux jours, ce qui m'a purgé. Je vas et je trace à merveille. » Il revient sur ce dernier sujet, le 28 août 1732 2271 , depuis Luxembourg : « Depuis que je suis sorti de Saint-Mihiel je me porte à merveille, de même que je me suis bien porté à Paris l'an passé ; ce qui me fait conjecturer qu'il y a quelque chose dans notre maison qui occasionne les incommodités dont nous sommes attaqués depuis trois ans, savoir les insomnies, les maux d'estomac et de ventre. Je crois que cela provient de l'eau du puits que nous buvons. Il faut que votre Révérence ordonne de faire rétablir la fontaine qu'on néglige depuis 3 ans [?] » Dominer la nature grâce à la science et la technique, il est question de « la précieuse santé » de dom Calmet, qu'il devrait ménager. Elle reviendra souvent. Et des mauvaises nouvelles de l'un ou l'autre bénédictin, dans ce cas de dom Henri Châtel 2267

B. D. Nancy,

D. H. Chastel, alors lorraine et diocèse et diocèse ancien de Toul, aujourd'hui Haute-Marne et diocèse de Langres), profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 13 juin 1676, est alors, après d'autres charges, prieur de Saint-Mansuy de Toul (1708-1711), puis le sera de l'abbaye de Saint-Mihiel de 1711 à 1713, né au plus tard en 1660 à Prez-sous-Lafauche (à 18 km au sud-ouest de Neufchâteau

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

A. Pâris, fut emprisonné à la Bastille de 1726 à 1728, puis acheta, en 1729, la seigneurie de Sampigny et son grand château (construit au XVII ème siècle pour la soeur et le beau-frère du duc Charles IV). Cf. LEMOINE, op. cit, l'aîné des quatre frères Pâris (financiers venant du Dauphiné, enrichis dans les fournitures aux armées, très influents sous la Régence et le règne de Louis XV), p.662

, on s'intéresse à ce que le Seigneur multiplie le nombre de ses jours et même de ses année, autant que les grains de sable de la mer, puisque [Vôtre Révérence] les remplit de bonnes oeuvres et d'une continuelle production d'ouvrages ». Et il annonce que le père procureur a une fluxion sur les yeux « qui l'a empêché de porter ces voeux en vos quartiers ». C'est aussi un homme « utile » ! Cette année 1736, dom Calmet a dû être sérieusement malade si on en croit la lettre de voeux datée du 28 décembre 2275 : « C'est un miracle que Dieu fait en vôtre personne en vous retirant des portes de la mort, Le 8 janvier 1736 2274 , dom Catelinot souhaite une bonne année à dom Calmet « qui mérite plus que tout autre qu

, Ce n'est pas le plus âgé des 74 religieux morts à l'abbaye de 1610 à 1790 : le doyen en est dom Grégoire Thomas 2280 , mort le 28 janvier 1790 à au moins 93 ans. Dom Catelinot, qui va mourir à 85 ans, en 1756, est le troisième de ce classement ! Dom Belfoy, lui, meurt à Nancy le 16 janvier 1747, à au moins 62 ans 2281 . En 1741, la querelle des Anciens et des Modernes oppose ainsi un religieux de 70 ans, sans ambition de carrière, qui croit au Progrès et admire le philosophe anglais Bacon 2282 , à un religieux ambitieux de 58 ans, qui en tient pour les Anciens et, malgré de grosses déconvenues, On doit en déduire que les voeux des hommes ne sont pas ceux de dom Calmet. Le 12 janvier 1738 2276 , nouvelle action de grâces au Seigneur. Mais, le 28 janvier 1739 2277 , nous apprenons que dom Calmet a encore eu des soucis de santé durant l'année 1738 : dom

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Beauvalet-boutouyrie, La Population à Verdun de 1750 à 1790 : étude démographique, p.125

D. Thomas and . Matricula, , vol.1, p.590

, Dom Benoît Belfoy, Matricula, op. cit., n°, vol.1, p.407

F. Bacon, Il a droit à une notice d'un tiers de colonne, où il est question de sa nouvelle philosophie, dans le Dictionnaire de littérature de dom Catelinot, op. cit., f° 63 v°, col. 3, B.M. Saint-Mihiel, Z 49. Plusieurs livres toujours conservés dans cette bibliothèque portent également des notules érudites flatteuses de dom Catelinot à son égard. Telle, sur la page de titre, réparée par ses soins, de Francisci Baconi opera omnia, Leipzig, 1694, in-fol, Il fut l'un des meilleurs esprits du 17 e siècle. Ses oeuvres morales et politiques traduites en françois plurent si fort qu'elles furent imprimées à Paris plusieurs fois. 1636. par Baudouin. M r . Voltaire [sic] a fait son éloge dans la 12 e de ses lettres p. 79 ». L'ex-libris de M. de Talvannes est barré, et celui de la bibliothèque de l'abbaye (Monasterii sancti Michaelis in Lotharingiâ), tout « baveux, vol.462, pp.1596-1650

, Dom Placide [ 2284 ] est bien mal et hors d'état de continuer à enseigner. » Encore un qui était utile et qui meurt, le 27 octobre 1742 ! Dom Catelinot revient sur ce sujet, le 25 décembre 1742 2285 , quand, après les voeux habituels, il poursuit : « Quelque agé que l'on soit, on ne l'est jamais trop quand on compte, comme vous, le nombre de ses années par celui de ses ouvrages ». Il suivrait volontiers cet exemple ! Mais il ne parle pas de la mort de religieux de son abbaye, cloués au lit depuis des mois et pour qui on a engagé des infirmiers ou de celle d'un jeune convers, victime d'un accident 2286 . A partir de 1745, la santé de tous ceux qui lui sont chers et la sienne se dégradent. Il s'apitoie et, en même temps, Le 28 août 1742 2283 , il raconte que « nôtre aimable prieur est allé à Flavigny voir son frère qui désespère de son rétablissement

, « Notre podagre [ 2289 ] a enfin achevé le canevas de sa dissertation sur la goûte qui l'occupe depuis pâque[?] » (25 juillet 1745 2290 ). « Notre Podagre est toujours à sa Dissertation sur la goûte et je lui fournis tous les livres qui en parlent et qui me tombent sous la main, Dieu nous préserve d'un si grand mal » (12 janvier 1745 2288

, Le 17 septembre 1745 2292 , dom Catelinot demande à celui-ci ce qu'il doit répondre à l'abbaye de Clairvaux qui demande des nouvelles de sa santé. Le 30 septembre 1746 2293 , il se soucie de dom Rivet 2294 , qui est « toujours malade » et « me prie de lui faire savoir si vous êtes toûjours au monde, si vous travaillés toujoûrs infatigablement à l'âge oû êtes, et étant Abbé ». Plus drôle, est la lettre du 16 octobre 1746 2295 : « J'allai voir il y a quelques jours Mr L'Abbé de l'Etanche [ 2296 ]. Je fus surpris quand il me demanda s'il étoit vrai que vous fussiés mort depuis un mois ; qu'il l'avoit appris de bonne part, & qu'il avoit offert le St Sacrifice pour le repos de vôtre Ame. » Le 31 octobre 1746 2297 , c'est pour le père prieur de Renel 2298 que dom Catelinot s'inquiète. Il « appréhende fort pour la vie de ce bon Prieur, Quant à l'admiration et la jalousie, elles ne font que grandir, dans les maisons religieuses, à mesure de la longévité de dom Calmet

. Dom-placide-martin and . Matricula, , vol.1, p.698

B. D. Nancy,

, tué en tombant d'un escalier de l'abbaye de Saint-Mihiel, le 24 juillet 1742, Matricula fratrum, op. cit., n° 143. Il avait fait profession à SaintMichel de Saint-Mihiel le 29 juillet 1737, Nous avons déjà parlé du frère convers Thibaut ou Theobald Pierrot

D. G. Berthelet and . Matricula, , vol.1, p.324

B. D. Nancy,

, Terme appliqué à une personne souffrant de la goutte dans les pieds

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

, Dom Antoine Rivet de La Grange meurt en 1749

B. D. Nancy,

D. Boucart, (alors Barrois non-mouvant et diocèse de Verdun, aujourd'hui Meuse). Dom Catelinot va régulièrement visiter dom Boucart, et l'importante bibliothèque et le cabinet de médailles que cet abbé a constitués, et en profite pour envoyer du courrier sans passer par ses supérieurs (telle la lettre du 8 juillet 1741 à dom Calmet, où il raconte les malheurs que lui fait son prieur, dom Belfoy). Les livres de cette bibliothèque furent vendus en 1755 pour financer la reconstruction de l'abbaye, de 1711 à sa mort en 1749, pp.250-268

B. D. Nancy,

;. Berthelet, L. Si-le-seigneur-ne-lui-rend, and . Santé, Grâce à Dieu, il est presque resuscité à quelque chose prés. Il me marque que sa Santé est revenue par le jeûne du Carême tant il est vrai que le jeûne est un remède salutaire pour le corps aussi bien que l'ame ; pour moi je m'en trouve bien. » Quant au « pauvre Podagre », « non obstant son excellent Traité sur la Goûte, il en a été cruellement tourmenté pendant tout le Carême ; et il n'en est pas encore quitte ». Le 22 août 1747 2303 , il reconnaît qu'il se porte « assés bien, graces à Dieu ». Mais : « Je n'ai plus de dents que pour le réfectoire, plus de jambes que pour aller au choeur nuit et jour ; plus de tête et de bras que pour la Bibliothèque. Sur ce pié, plus de bonne chere ; plus de courses exterieures, plus de tracas et plus d'affaires extraordinaires. » Le 9 septembre 1747 2304 , sa description de l'état de dom Berthelet, pour humoristique qu'elle parait, est consternante : « Il y a 6 mois qu'il travaille à prouver que les Bétes ont des ames : depuis ce tems là, il s'est fait une transmigration de la sienne dans le corps d'un cochon ; car il est devenu si mal propre qu'on ne peut plus l'approcher, ni sa chambre. Il prétend que c'est d'un savant ; marque bien équivoque et encore plus puante. Que cela soit dit pour egaier la matiere. » Dans la lettre du 8 septembre 1751 2305 , il écrit : « On nous avait fort allarmés au sujet de vos facheuses infirmités ». Il y revient le 23 mai 1753 2306 : « Je ne desespére point que vous ne soiés un autre Moisë qui a gouverné le peuple de Dieu jusqu'à 120 ans. » Le 16 février 1754 2307 , il perd le contrôle de sa plume. Il se lance dans des comparaisons flatteuses mais déraisonnables : « [?] bien loin de vieillir par le grand nombre des années, vous rajeunissés tous les jours. Ce qui est aussi marqué dans la dernière Clé de cabinet de Luxembourg. Je souhaite que cela soit encore pour longtemps in seculum seculi. » Ce n'est pas le cas de dom Berthelet : « Nôtre Gros Pére me charge de le recommander à vos saintes prières n'êtant point en Etat de vous êcrire comme il aurait souhaitté le faire pour la nouvelle année, Il se réclame fort de vous, esperant que vous serés son refuge dans sa tribulation. » Il déclare fièrement que, pour lui, il se « porte à merveille » mais que « le froid est mortel aux vieillards

. Reynel, abbaye des cisterciennes de Benoîtevaux, en Champagne, à l'extrême sudouest du diocèse ancien de Toul, aujourd'hui Haute-Marne et évêché de Langres, Nous ignorons qui est ce religieux cistercien

B. D. Nancy,

. Ibidem,

, Nous ignorons qui est ce Robert

B. D. Nancy,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

. Ibidem,

O. Matricula, , vol.1, p.324

B. D. Nancy,

. Calmet, Le 3 septembre 1754 2311 , dom Catelinot, qui oublie régulièrement des mots dans ses lettres, reproche à dom Calmet d'avoir omis la date et la signature dans la dernière qu'il lui a adressée et assure qu'il veut bien croire « que c'est par oubli, et non pas par affectation, ni par mépris ». Il réclame aussi qu'on lui envoie « des vulnéraires de votre païs » 2312 . Il déclare qu'il ne songe plus à publier, seulement à corriger et à augmenter ses manuscrits et conclut : « C'est tout ce que l'on peut exiger de moi et à mon âge, ne pouvant plus que m'occuper tranquillement dans la solitude à prier, à méditer, à lire et à écrire graces à Dieu, avec les mesmes yeux, la même main, la même tête, la même ardeur pour l'étude que j'ai toûjours eue. » Il reconnaît aussi qu' « à peine aije de jambes pour descendre et grimper nos grans Escaliers ». Le 30 décembre 1754 2313 , dans sa dernière lettre conservée, il exprime sa satisfaction d'avoir eu au moins « la consolation » d'apprendre que dom Calmet est en bonne santé, « autant que le grand âge de 83 ans peut le permettre à un homme, à un Abbé vigilant ». Et il finit ainsi sa lettre : « Je n'en dirai pas davantage, crainte de vous fatiguer ». La discrétion sur les dernières années de dom Calmet (mort le 26 octobre 1757) fut gardée par son neveu, dom Fangé, et ses admirateurs. Il n'en fut pas de même pour dom Catelinot : ceux qui se souvenaient de lui ne cachèrent pas la vérité, si ce n'est l'exagérèrent. Nous lisons ainsi, Mais comment à mon âge, m'exposer à être plusieurs heures dans une voiture publique sans avoir quelque nécessité d'en descendre pour soulager la nature, crainte d'une rétention d'urine surtout le matin. C'est la seule chose qui me retient, et le sujet pour lequel je ne suis pas sorti depuis 8 ans. » Cela dit, si une publication des oeuvres de dom Berthelet était envisagée, p.2310, 1755.

B. D. Nancy,

, ) du Recueil de recettes et secrets expérimentés par la soeur Hyldegarde Nitzeler, ancienne pharmacienne de l'hôpital militaire de Nancy, actuellement oeconome et directrice de l'hôpital civil et militaire de Pont-à-Mousson. Cet ouvrage de 191 p, que nous remercions, pp.3-4

B. D. Nancy,

O. Michaud, , p.362

, Il s'agit de morceaux choisis de Cicéron, publiés par Pierre Perna à Bâle en 1580

«. Depuis, , p.1737

. Jusqu'à-l'anné, , 17561757.

, Dom Legipont demande à dom Calmet, quand tous les manuscrits de dom Catelinot seront arrivés -comme c'est déjà prévu -de l'abbaye de Saint-Mihiel à celle de Senones, de faire passer ceux sur Alcuin à l'abbaye de Gengenbach qui les fera passer à l'abbaye de Ratisbonne, comme l'avait prévu dom Catelinot, afin qu'ils y soient publiés. Ce qui sera fait en 1777 -comme nous l'avons expliqué -par dom Froben Forster 2318 . Dom Ildefonse Catelinot ne meurt pas vers 1760, mais le 15 juin 1756, à l'abbaye de Saint-Mihiel 2319 . Nous avons vu ce que pensaient de lui ses contemporains et, aux XIX ème et XX ème siècles, ceux qui ont entendu parler de lui ou lu ses écrits. Heureusement, parmi ceuxci, de livres pour la bibliothèque, comme les chiffres de mises à l'inventaire nous l'ont montré

B. D. Nancy,

, Dont nous avons déjà parlé, un des auteurs d'Historia rei literariae ordinis S. Benedicti, op. cit. et le promoteur et secrétaire d'une Société littéraire germanique bénédictine

O. Gerard, , pp.459-687

O. Matricula, , vol.1, p.277

O. Berliere, , p.231

, CHAPITRE 6

L. Le, Il écrit, en 1860 : « [?] la Révolution à Saint-Mihiel ne différa pas de ce qu'elle fut ailleurs, néanmoins un peu plus hostile à la noblesse qu'au clergé. Celui-ci avait à peu près entièrement disparu, ce qui en était resté dans le pays n'avait ni fortune, ni crédit, ou partageait les idées nouvelles, quelquefois même avec exagération » 2321 . L'historien du jansénisme en Lorraine, René Taveneaux, écrit, un siècle plus tard : « [?] la congrégation de Saint-Vanne accepta [?] facilement la nouvelle Église constitutionnelle, à laquelle la préparait une longue évolution ; beaucoup de ses membres l'avaient appelée de leurs voeux et saluent avec enthousiasme son avènement [?] 2322 . » Quant à Gérard Michaux, dans la conclusion de sa thèse, en 1979, il développe ce jugement : « Les Vannistes attendaient de l'Assemblée nouvellement élue une réforme de l'Eglise qu'ils appelaient depuis longtemps de leurs voeux et ils espéraient par leur participation peser sur sa mise en place, éclate la Révolution française. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la congrégation de Saint-Vanne l'accueillit sans crainte, 1789.

L. En, , 1789.

, 1.1.1. L'ensemble de la congrégation

G. Michaux, Au contraire de la plupart des ordres et congrégations français, il n'y a pas, dans la congrégation de Saint-Vanne, de crise des recrutements, qui sont à niveau constant au XVIII ème siècle : quatorze professions en moyenne par an dans toute la congrégation, p.272, 2326.

O. Taveneaux, , p.672

P. Quesnel, Amsterdam en 1719, prêtre oratorien janséniste, fut expulsé de France et se réfugia aux Pays-Bas, où il devient le chef de l'Église janséniste en exil dans ce pays. 2324 Par rapport aux « Lumières » germaniques, plus précisément un Aufklärung « catholique, pp.654-657

. Ibidem, , pp.661-662

O. Michaux, Chap.II : « La stabilité des effectifs, vol.I, pp.169-210

, chapitre général tenu à l'abbaye de Saint-Mihiel en juin 1789 et mars 1790 et dom Ybert luimême 2329

J. Mais, Godefroy donne des chiffres très inférieurs pour 1790, la différence portant essentiellement sur la Champagne : 124 religieux

L. Pour-la, Saint-Hydulphe de Moyenmoutier (19 religieux) et Saint-Pierre de Senones (17 religieux), ce qui est normal, car ce sont les abbayes où il y a le plus souvent des noviciats et où, en cette année particulière où il n'y a plus de noviciat nulle part, il y a encore des profès en cours d'études. Les prieurs sont comptés parmi les religieux, mais pas les abbés commendataires, ni les abbés réguliers à moins qu'ils ne soient aussi prieurs de leur abbaye, 85 religieux (plus 14 convers) au lieu de 105 religieux 2330 . Compte tenu de ces différences, peut-on tenir compte des répartitions qu'il fait des religieux entre les abbayes, prieurés et communautés lorrains ? On retiendra simplement un ordre de grandeur et on fera observer qu'il écrit en 1918 et que les travaux de G, p.225

, Le moins peuplé est Saint-Cloud de Laye-Saint-Christophe avec 6 religieux. Les quatre communautés lorraines rassemblent au moins 31 religieux et 3 convers, la première par le nombre de religieux étant Saint-Romaric-du-Saint-Mont avec 11 religieux 2331 . Dom Ybert et G. Michaux compteraient-ils les religieux de choeur et les convers ensemble ? Cela semble surprenant. Si c'est le cas, il n'y aurait, pour la Lorraine, que dix vannistes de moins dans les comptes de J.-E. Godefroy par rapport à ceux de dom Ybert et G. Michaux : comme les uns sont de l'été 1789 et les autres du printemps 1790, cela s'expliquerait par des morts ou départs discrets entre les deux dates ? On peut faire la même remarque pour la province de Franche-Comté, Les cinq prieurés lorrains rassemblent au moins 42 religieux et 5 convers, le plus peuplé étant Saint-Firmin de Flavigny avec 11 religieux, y compris le prieur titulaire et régulier qui est, cette année-là, président général de la congrégation

, en 1789, l'une des cinq maisons religieuses où se trouvent le plus de religieux de moins de 40 ans (69 %) et de moins de 50 ans (77 %), avec celles de Notre-Dame de Montierender (71 % et 77 %)), SaintNabor de Saint-Avold (69 % et 81 %), Saint-Clément de Metz (67 % et 78 %) et le prieuré du Saint-Mont à Remiremont (73 % et 91 %). Maisons qui se trouvent dans l'espace lorrain

O. Michaux, , p.174

L. Godefroy, Bénédictins de Saint-Vanne et la Révolution, op. cit, pp.292-296

. Ibidem, , pp.292-296

, Nous avons déjà expliqué cette « jeunesse » de l'abbaye de Saint-Mihiel : elle a abrité un des noviciats de la congrégation et compte huit jeunes profès (trois diacres et cinq sousdiacres en cours d'études) sur les dix-neuf religieux de choeur présents le 7 mai 1790, lorsque les religieux sont interrogés sur ce qu'ils souhaitent devenir après la fermeture de l'abbaye. Sur ces huit jeunes profès, six ont fait profession à l'abbaye de Saint-Mihiel les années précédentes. Le cas est le même à l'abbaye de Montierender. Par contre, en 1789, est toujours vivant et affecté à l'abbaye de Saint-Mihiel dom Grégoire Thomas 2332

, L'origine géographique des religieux de la congrégation de Saint-Vanne. 6.1.2.1. Les religieux vivant en 1766

, Michaux et donne les résultats suivant (par régions et départements actuels): -334 religieux (53 %) sont originaires de Lorraine, -131 religieux (21 %) sont originaires de Franche-Comté, -123 religieux (20 %) sont originaires de Champagne, -16 religieux sont originaires d'Alsace (de la région de Saint-Grégoire de Munster, abbaye qui fait partie de la province de Lorraine de la congrégation), -19 religieux sont originaires de l'étranger (dont 18 sont originaires des pays limitrophes du nord de la Lorraine et un de Suisse), L'origine géographique des 628 religieux vivants de la congrégation en 1766 a aussi été étudiée par G

, Ce qui est d'autant plus notable que ce territoire a déjà une densité de population plus faible que celle de beaucoup d'autres zones de cet espace lorrain. 6.1.2.2. Les profès de 1760 à 1789. Le calcul a également été fait pour les 370 profès (sur 377) de 1760 à 1789 : -172 profès (47 %) sont originaires de Lorraine, -93 profès (25 %) sont originaires de Franche-Comté, -64 profès (17 %) sont originaires de Champagne, -24 profès sont originaires d'Alsace (région de l'abbaye de Munster), -13 profès sont originaires de l'étranger (au nord de la Lorraine), -4 profès sont d'origines diverses (nord de la France). Là encore : 62 profès sont originaires du territoire de l'actuel département de la Meuse (soit 36 % de la province de Lorraine et 16 % de la congrégation de Saint-Vanne). Sans surprise, 27 de ces profès sont originaires de localités où se trouvent des monastères de la congrégation. Dont 5 (sur 31 de 1689 à 1790) nés à Saint-Mihiel même et quelques-uns à, Ces religieux sont presque tous affectés dans les monastères de la province dont ils sont originaires. Fait très important à souligner : 170 religieux sont originaires du territoire de l'actuel département de la Meuse (soit 51 % des effectifs de la province de Lorraine et 27 % de ceux de la congrégation de Saint-Vanne), p.2332

D. Thomas, Commercy au plus tard en 1698, profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 29 mai 1714, mort dans cette abbaye le 28 janvier 1790, Matricula, op. cit., n°, vol.1, p.590

. Dont-le-chef-lieu-est-bar-le-duc and . De-verdun, dont les limites sont celles du nouveau département, mais dont le siège reste à Verdun ? 6.1.3. La congrégation de Saint-Vanne dans le département de la Meuse et le nouveau diocèse de Verdun. Il s'y trouve cinq maisons de Saint-Vanne. Ce sont les deux abbayes de Verdun : Saint-Vanne (chef de la congrégation) et Saint-Airy ; celle de Saint-Maurice de Beaulieu 2333 (à l'ouest du département, sur le front de côte sud du massif forestier de l'Argonne) et celle de Saint-Michel de Saint-Mihiel, qui sont du diocèse de Verdun depuis leur fondation, autour d'un millénaire avant la Révolution, pour certains, à dépendre d'un autre diocèse que celui dont leur abbaye faisait partie depuis un millénaire Quelles sont les maisons de Saint-Vanne dans le département de la Meuse nouvellement créé

. De, . Beaulieu, . Du-diocèse-de-verdun, and F. En-champagne-donc-en, Mais, dans cette province champenoise de la congrégation, il y a des religieux originaires des Pays-Bas autrichiens. Par contre, le Barrois non-mouvant n'étant devenu français qu'en 1766, l'abbaye de Saint-Mihiel appartient à la province de Lorraine de la congrégation, tout en étant du diocèse de Verdun. Quant au prieuré Notre-Dame du Breuil à Commercy, il est de cette principauté plus ou moins lorraine jusqu'en 1744, puis devient pleinement lorrain, et ensuite français en 1766, et fait partie du diocèse ancien de Toul jusqu'à la Révolution. Or nous avons vu que les religieux des trois provinces de la congrégation ne sont pas mélangés dans les abbayes et les prieurés de la fin du XVII ème siècle aux années 1780. Et surtout les documents de l'époque n'ont pas été également conservés à Verdun

, Assemblée constituante le 12 juillet 1790, et surtout le serment de la respecter exigé, le 20 novembre 1790, « de tous les évêques, cidevant archevêques, curés et autres fonctionnaires publics » compliquent la vie des intéressés. Et, parmi ceux-ci, celle des religieux de la congrégation de Saint-Vanne qui sont curés, vicaires, aumôniers ou professeurs. La congrégation de Saint-Vanne, de façon générale, p.2333

O. Pouillé and . Ii, , pp.664-680

. Beaulieu-en-argonne, XXXI ème Journées d'études meusiennes, Beaulieu-en-Argonne, 4-5 octobre 2003, vol.288, 2004.

T. Ibidem and . Iii, , pp.18-31

T. Ibidem and . Ii, , pp.4-19

, et 265. Le richérisme est une doctrine du début du XVII ème siècle, « qui affirmait l'origine divine de la charge de curé et élevait le statut du curé dans le diocèse à une position supérieure à tous à l'exception de l'évêque, Les événements militaires et politiques s'accélèrent à partir de 1792 dans le département de la Meuse 2342 . L'arrestation du roi Louis XVI et de sa famille, à Varennes, le 2336 TAVENEAUX, pp.148-154

, Celles qui travaillent dans les hôpitaux ou sont enseignantes. Sont-elles bien toutes prises en compte dans les chiffres établis par les abbés Robinet et Gillant, Mgr Aimond et T. Tackett ? Elles le semblent, en tous cas, beaucoup mieux dans les notices biographiques que leur a consacrées l'abbé Gaillemin

M. Henri-louis-rené-desnos, . Né-À-redon, and . En-bretagne, en 1716, évêque de Rennes de 1761 à 1770, est nommé à Verdun en 1770. Il émigre à Trèves, auprès de son archevêque, le 21 janvier 1791, rentre brièvement à Verdun lors de l'invasion prussienne, en septembre 1792, puis repart vers le 10 octobre, quand les Prussiens retraitent. Il meurt à Coblence le 2 septembre 1793, Cf. AIMOND, op. cit, pp.205-210

O. Pouillé and .. I. , , pp.47-51

O. C. Aimond, ). Jean-pierre, «. L'église, and . La-révolution-dans-la-meuse, Sur ce nombre, moins de la moitié (44) étaient insermentés ou avaient prêté serment avec restrictions. Les navires où ils sont internés, pour la plupart, à leur arrivée à Rochefort -Les Deux-Associés et le Washington -ne lèvent pas l'ancre pour la Guyane et 86 prêtres y meurent. Il y a, en plus, un mort à l'aller et un au retour, car les survivants sont libérés en février 1795. Le département de la Meuse (dont la population est évaluée à 269 522 personnes en 1801 2345 ) est le champion de France du nombre de prêtres déportés et de morts parmi ceux-ci, sur 35 départements concernés par ce drame. Il est suivi par la Seine-Inférieure (80 déportés dont 71 morts), l'Allier (76 déportés dont 62 morts) et la Dordogne (63 déportés dont 46 morts), pour les départements ayant compté plus de 50 déportés. Si l'on regarde l'ensemble de la France, on constate que les départements les plus touchés sont, sauf la Seine-Inférieure, situés en Lorraine et dans le centre et le centre-ouest du pays. La Bretagne et la Normandie ont été, à l'exception de la Seine-Inférieure, moins touchées. Les quatre départements lorrains ont eu 231 déportés et 160 morts, dont 48 déportés et 38 morts de la Meurthe, 21 juin 1792, l'invasion prussienne suivie du retour d'émigrés laïques et ecclésiastiques, dont l'évêque de Verdun, fin août 1792, après la reddition de la ville de Verdun aux Prussiens, font voir des « suspects » partout, non seulement chez les prêtres insermentés, mais parmi les prêtres constitutionnels, vol.32, pp.5-24, 1996.

, Aube : 3 et pas de morts

. Haute-marne, Au total, 600 prêtres français sont envoyés sur les pontons de Rochefort et 387 y meurent 2346 . Que se passe-t-il à, aucuns déportés)

L. ,

. L'enquête-des-commissaires, A la proposition de Talleyrand, évêque d'Autun, les biens du clergé avaient été mis « à la disposition de la Nation », dès le 2 novembre 1789. Puis, le 13 février 1790, tous les ordres religieux sont supprimés et leurs membres souhaitant continuer à mener une vie religieuse 2343

. Mallarmé, né à Nancy en 1755, mort à Malines (Belgique) en 1831, avocat, député de la Meurthe à l'Assemblée législative en 1791, puis à la Convention en 1792, fut représentant en mission dans la Meurthe, et les Vosges en 1793 et 1794. Cf. AIMOND, op. cit, p.2344

, Sept prêtres originaires de la Meuse sont déportés par les trois autres départements lorrains, dont quatre meurent en captivité à Rochefort

O. Beauvalet-boutouyrie, , p.68

, « Vie et mort des prêtres meusiens déportés sur les pontons de Rochefort en 1794-1795 », Bulletin des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de la Meuse, GAILLEMIN (Abbé André), BOURS (Docteur Jacques), vol.32, p.27, 1996.

, Ceux qui rentrent dans le monde reçoivent une pension. L'Assemblée constituante prescrit aux communes de procéder à l'inventaire des biens de toutes les communautés religieuses afin de les acheter, invités à rejoindre des maisons dites de réunion, sans distinction d'ordres religieux

, On n'en voit aucun manifester une intention de sortir pour s'émanciper. » Et il dénombre : quatre religieux et trois convers (qu'il appelle « frères lais ») désirant « rester » et quinze religieux et deux convers désirant « sortir ». L'abbé J.-B. Gillant, en 1904, écrit : « Aucun des religieux ne demanda à sortir pour s'émanciper de son ordre ; sept religieux profès et tous les frères convers déclarèrent vouloir rester au monastère, et les autres consentirent, soit à se réunir à d'autres maisons, soit à reformer à Saint-Mihiel une nouvelle communauté, soit à se soumettre aux décrets de dissolution de l'Assemblée nationale ». Si nous lisons les déclarations des religieux -qu'il cite avec les termes employés par ceux-ci -nous constatons que onze religieux (dix prêtres et un diacre) et les cinq convers déclarent « vouloir rester ». Un prêtre, deux diacres et les cinq sous-diacres déclarent « vouloir sortir, Mihiel afin d'en dresser l'inventaire 2347 . Les comptes donnent en recettes, pour l'année écoulée depuis le printemps 1789 : 55 849 # et, en dépenses : 55 300 # (excédent = 549 #)

, Nous allons citer les religieux un par un, par ordre de charge, puis date de profession, comme il se doit et comme ils ont été interrogés, afin d'essayer d'y voir plus clair. Et aussi tenter de les suivre, après leur départ de l'abbaye de Saint-Mihiel au printemps 1791, grâce aux travaux de C.-E. Dumont, des abbés Robinet et Gillant, et surtout de J.-E. Godefroy et de l'abbé Gaillemin. Il ne faut pas oublier que ces religieux sont relativement jeunes, d'où le rappel que nous faisons, pour chacun d'eux, Les déclarations des religieux

, Dom Charles Clavey -auquel nous nous sommes intéressés en tant que prieur -, né à Belfort le 6 juillet 1745, profès à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 25 août 1766, prêtre, p.2347

O. Dumont and . Ii, , pp.299-300

, Meuse, ni aux A.C. Saint-Mihiel. 17Dessin en perspective de l'abbaye de Saint-Mihiel à la fin du XVIII ème siècle, Que nous n'avons retrouvées ni aux A.D, pp.hors-texte, 1932.

J. , Godefroy 2349 , la « déclaration la plus nette en faveur de la vie régulière » faite par un religieux de la congrégation de Saint-Vanne. Le juge Dumont et l'abbé Gillant sont d'accord qu'il désire ou veut « rester ». Il a 46 ans quand il quitte l'abbaye, le 21 mars 1791. Il retourne à Belfort et ne prête pas le serment à la Constitution civile du clergé. Mais il dessert clandestinement des paroisses jusqu'au concordat de 1801 et meurt curé de Danjoutin

, Il est né le 12 octobre 1756 à Isches, dans le Bassigny (aujourd'hui à la limite des Vosges et de la Haute-Marne), où son père est laboureur. Il fait profession à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 19 octobre 1777, puis est ordonné prêtre. Le juge Dumont -qui l'appelle Coquard -écrit qu'il désire « sortir » et l'abbé Gillant qu'il veut « rester ». Il a 37 ans quand il quitte l'abbaye, le 10 février 1791, ne semble pas être chargé de paroisse, donc n'est pas fonctionnaire et n'a pas à prêter de serment. Il retourne dans son pays natal et se marie, non loin, à Morizécourt (où il y avait un prieuré de la congrégation) le 30 fructidor an VII. Après le concordat, il demande l'autorisation de se marier religieusement, Dom Nicolas Cognard 2350 -que nous venons de rencontrer en tant que maître des novices nommé en 1789 -est aussi sous-prieur et « receveur » (les termes de « procureur » ou de « comptable » sont démodés !)

, Il est prêtre. Le juge Dumont écrit qu'il désire « sortir » et l'abbé Gillant qu'il veut « rester ». Il a 38 ans quand il devient vicaire à l'église Saint-Etienne de Saint-Mihiel et, comme tel, doit prêter le serment constitutionnel, mais on ne sait combien de temps il reste vicaire, ni s'il rétracte ce serment. Après le concordat, il est nommé desservant de Maizey en 1802, puis des Paroches en 1808 (deux paroisses situées sur la rive gauche de la Meuse, à quelques kilomètres au nord et en aval de Saint-Mihiel) et enfin de Laheymeix en 1816, né à Saint-Mihiel le 6 juillet 1755 (père : maître-boulanger), fait profession à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 7 juillet 1776

, Dom Pierre Barré 2352 , né à Bar-le-Duc le 13 octobre 1739, profès à Saint-Evre de

. Prêtre, . Sainte-anne, ». Rester, . Le-juge-dumont, and . Gillant, Ce n'est pas l'avis de l'abbé Gaillemin qui -nous l'avons déjà dit -sait qu'il a été maître des novices de l'abbaye de Saint-Mihiel de 1788 à 1789. En 1791, il est toujours aumônier de l'hôpital Sainte-Anne, près de l'abbaye. On le retrouve ensuite à Heudicourt (à 15 kilomètres au nord-est de Saint-Mihiel), paroisse dont l'abbaye percevait une partie des dîmes avant la Révolution, en l'an V et VI. Il y exerce le culte « plus ou moins clandestinement » et prête le serment de haine à la royauté de fructidor an V

O. Godefroy, , p.3

O. Matricula, n° 2 515 ; GAILLEMIN, op. cit., n° 469 ; et GODEFROY, op. cit, p.233

O. Matricula, , vol.2, p.497

O. Pouillé and . Iii, , vol.426, p.411

O. Matricula, et GAILLEMIN, op. cit., n° 105. Nous rappelons que dom Pierre Barré ne doit pas être confondu avec dom Benoît Barez, Matricula, op. cit., n° 1 825, ni dom Urbain Barez, vol.2, p.857

». Rester, . Le-juge-dumont, ». Rester-dans-la-société, and . Gillant, Il a 41 ans quand il quitte l'abbaye. On le trouve « régent et maître de pension » à Saint-Mihiel en 1803 et il est qualifié d' « ecclésiastique, ex-bénédictin ». Il meurt à Saint-Mihiel le 28 mai 1823. Il est sans doute parent de Nicolas-Hubert Gouget 2354 , né à Saint-Mihiel le 2 mai 1728, nommé, en 1776, curé de Romagne-sous-les-Côtes (à 25 kilomètres au nord-est de Verdun, évêché de Verdun avant 1648 et diocèse de Verdun, aujourd'hui Meuse), qui prête le premier serment avec restriction, est arrêté en mars 1793 et détenu à Bar-le-Duc, puis déporté le 15 avril 1794 vers Rochefort (Charente-Maritime), où il meurt sur le Washington le 28 septembre 1794

, Il déclare « être très attaché à ses voeux » 2356 . Le juge Dumont qui -on ne sait pourquoi -ne le cite qu'en dernier des religieux, après les sous-diacres, écrit qu'il désire « sortir ». L'abbé Gillant écrit qu'il déclare « vouloir rester ». Il a alors 40 ans. L'abbé Gaillemin nous en apprend plus : dom Vignerel se retire à Ligny, sa ville natale, y est officier municipal en l'an II et remet ses lettres de prêtrise le 3 frimaire an II. Au concordat, il se réconcilie avec l'Église et devient, en 1803, curé d'Hévilliers et de Couvertpuits, qui sont deux petites paroisses proches l'une de l'autre, situées entre les vallées de la Saulx et de l'Ornain, à une dizaine de kilomètres au sud de Ligny, Dom Claude Vignerel ou Vignerelle 2355 , né à Ligny-en-Barrois le 27 ou 29 janvier 1750, profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 28 octobre 1768, prêtre, est sous-prieur de l'abbaye de 1786 à 1789 et procureur en 1789

. Au-bord-de-la-meurthe, . Entre-lunéville, L. Baccarat, . De-toul, and -. Hui-meurthe, où son père est laboureur, fait profession à SaintMichel de Saint-Mihiel le 8 mars 1778, puis est ordonné prêtre. Il déclare désirer « sortir », d'après le juge Dumont, et « vouloir rester jusqu'à ce que l'Assemblée nationale eût réglé le sort des religieux » d'après l'abbé Gillant. J.-E. Godefroy et l'abbé Gaillemin en savent nettement plus sur ce religieux : en 1789-1790, c'est le professeur de théologie des jeunes profès qui font leurs études à l'abbaye de Saint-Mihiel pour être ordonnés prêtres. Il quitte l'abbaye le 10 février 1791. Il a alors 34 ans. On le retrouve à Saint-Nicolas-de-Port -non loin de son village natal -où il conclut un mariage blanc avec une ex-religieuse annonciade 2358 pour échapper à l'arrestation et la déportation, Dom Nicolas Louis 2357 , né le 6 mars 1757 à Flin, p.2353

O. Matricula, et GAILLEMIN, op. cit., n°, vol.2, p.74

O. Aimond, et GAILLEMIN, op. cit., n°, vol.1, p.73

O. Matricula, , vol.2, p.611

O. Godefroy, , p.114

O. Matricula, et GAILLEMIN, op. cit., n°, vol.2, p.677

O. Godefroy, Il y avait un couvent d'annonciades célestes à SaintMihiel. Vient-elle de là ou est-ce une coïncidence ? Les vingt-et-une religieuses, âgées de 73 à 24 ans, et les six converses, âgées de 62 à 27 ans, entendues séparément, le 17 août 1790, déclarèrent « renoncer à la liberté qui leur était offerte, et persister dans leurs voeux et vouloir vivre dans leur maison actuelle ». Ce qui ne fut pas le cas, puisque leur maison fut vendue, vol.204, pp.62-63

T. Pouillé and . Ii, Les bénédictins de Saint-Mihiel n'étaient pas aumôniers des annonciades. Le dernier « directeur » de ces religieuses est l'ex-jésuite Jean-Nicolas Cordier, qui fut déporté à Rochefort le 15 avril 1794 et y mourut, sur le Washington, le 30 septembre 1794. Il a été béatifié, le 1 er octobre 1995, Nous en reparlerons. Cf. GAILLEMIN, pp.96-99

. Saint-vanne-de-verdun, transformée en prison pour ecclésiastiques en 1794 2359 Il échappe à la mort et, en 1802, est réhabilité et nommé curé de Neufmaisons (Meurthe et diocèse de Nancy et de Toul), non loin de son village natal, en 1807 et meurt, dans un village voisin

, ), profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 16 janvier 1780, prêtre, déclare vouloir « sortir », et pour le juge Dumont et pour l'abbé Gillant. Il quitte Saint-Mihiel le 18 février 1791. Il a 33 ans

, Bar-le-Duc le 15 mars 1758, profès à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 2 juillet 1780, prêtre, déclare désirer « sortir », suivant le juge Dumont, et « demanda à sortir à la dissolution de l'ordre », d'après l'abbé Gillant. Il a 33 ans en 1791. Il prête le serment constitutionnel à Bar-le-Duc le 14 octobre 1792, obtient un certificat de civisme, dépose ses lettres d'ordre le 25 germinal an II et prête le serment de haine à la royauté du 18 fructidor an V, Dom François-Nicolas Douel 2361 -et pas Donel -, né à

D. Joseph and ;. Dans-le-bassigny, alors Barrois non-mouvant, diocèse de Langres, aujourd'hui Haute-Marne). Son père est « professeur de langue latine ». Il fait profession à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 17 décembre 1780, puis est ordonné prêtre. Il déclare vouloir « sortir », pour le juge Dumont, et « demanda à sortir à la dissolution de l'ordre », suivant l'abbé Gillant. Il part le 17 février 1791. Il a 36 ans. Il prête le serment constitutionnel et dessert Essey-lès-Eaux en 1791 et Maisoncelles en 1792, deux paroisses situées non loin de son village natal. Il se réconcilie avec l'Église et dessert Chameroy, puis Leffonds en 1805, paroisses de la même région autour de Langres, Georges Mousson 2362 -et non Moussu -est né le 7 novembre 1754 à Meuvy (sur la très haute vallée de la Meuse

, Son père est marchand. Il est profès de Saint-Evre de Toul le 20 juillet 1783, prêtre, et déclare vouloir « rester » d'après le juge Dumont et l'abbé Gillant. Il a 29 ans en 1791 et on ne sait quand et pour où il quitte l'abbaye de Saint-Mihiel. Il est dit être à la « Maison Saint-Evre » (une maison de réunion de religieux divers à Toul ?), à une période non précisée. On ne sait où et quand il meurt. Il a un frère un peu plus âgé, aussi bénédictin, sur lequel on est plus beaucoup documenté : dom François-Gabriel Villars ou Villard 2364 , né à Ourches le 17 août 1760, fait profession à Saint-Evre de Toul le 14 juillet 1782 et pas 1784, comme l'écrit l'abbé Gaillemin, car il est ordonné prêtre à Toul le 27 mars 1787, Dom Christophe Villars ou Villard 2363 , né le 16 avril 1762 à Ourches, p.294

O. Matricula, , vol.2, p.9

O. Matricula, n° 2 549 ; et GAILLEMIN, op. cit, p.735

O. Matricula, et GAILLEMIN, op. cit., n°, vol.2, p.944

O. Matricula, , vol.2, p.618

O. Matricula, , vol.2, p.619

, 28 juin 1802, il écrit depuis Toul aux autorités ecclésiastiques pour obtenir le mariage religieux 2365

, Il n'est pas connu de la matricule de G. Cherest, mais on peut supposer qu'il est né en 1761, et en Lorraine dite « allemande », au vu de son nom. L'abbé Gaillemin 2366 sait qu'il quitte Saint-Mihiel le 14 avril 1791. Comme il est cité après dom Christophe Villars (profès le 20 juillet 1783) et avant frère Gaspard Marchal (profès le 16 janvier 1786), il a fait profession à l'une de ces dates ou entre elles. Mais, actuellement, Frère Nicolas Mungus ou Mengus, diacre, âgé de 29 ans en 1790, déclara vouloir « sortir

, On ne sait quand et par qui il est ordonné prêtre, mais il est administrateur de la paroisse de Bouquemont (sur la rive gauche de la Meuse, à 15 kilomètres au nord et en aval de Saint-Mihiel), de juin à novembre 1791, puis vicaire à l'église Saint-Etienne de SaintMihiel en 1792 et a donc prêté les serments. Il interrompt son ministère le temps de la Terreur, puis le reprend en 1795 avec prudence, allant cependant chercher l'approbation de l'archevêché à Trèves, mais niant, Frère Gaspard Marchal 2367 , né le 11 janvier 1765 à Praye-sous-Vaudémont

J. Il-«-bénéficie-»-de-trois-pages-dans-le-livre-de, Godefroy sur les bénédictins de SaintVanne et la Révolution. Elles sont sévères pour lui, mais présentent bien les débats de conscience et les difficultés administratives et matérielles auxquelles furent confrontés les curés, vicaires, aumôniers ou professeurs de collège obligés de prêter les serments s'ils voulaient continuer à remplir ces fonctions, tiraillés qu'ils étaient entre l'Etat et l'Église, leur conscience et la population -qui est loin d'être passive -et leurs démarches, bien avant le concordat, pour essayer d'être en accord avec tout le monde. J.-E. Godefroy, lui-même, commence son exposé en écrivant : « La vie de Dom Gaspard Marchal résume la situation

F. Laurent-boulard-;-est-de-metz, L. Diocèse-de-metz, and . Moselle, profès de Saint-Michel de Saint-Mihiel le 17 décembre 1786, diacre, déclare désirer « sortir », d'après le juge Dumont et l'abbé Gillant. Pourtant, il est ordonné prêtre à la cathédrale de Châlons, en Champagne, le 24 novembre 1790, par l'évêque de Verdun, qui émigrera à Trèves en janvier suivant. Il 25 ans. Il regagne sa ville natale, prête le serment constitutionnel et devient curé de Walschbronn, à une douzaine de kilomètres au nord de Bitche. Il quitte l'état ecclésiastique, à une date inconnue, car, au concordat, p.203, 2368.

O. Gaillemin, , vol.1, p.855

O. Matricula, , vol.2, p.607

O. Dumont and O. Godefroy, et Bibliothèque des bénédictins de Saint-Vanne, vol.220, p.2368

O. Matricula, Les Bénédictins de Saint-Vanne et la Révolution, op. cit., p. 120 et 247 ; et GAILLEMIN, op. cit., n° 275 localité située au sud de Bitche, dans la forêt vosgienne), en résidence à Bitche. Que désigne exactement ce terme? Monterhausen est-elle une verrerie, comme il y en a d'autres à proximité, telle la célèbre verrerie de Meisenthal ?, vol.2, p.612

L. Au-sud-est-de-lunéville, . De-toul, and . Hui-meurthe-et-moselle, Godefroy note, lui, qu'il « a choisi la vie privée ». Les « travaux de bénédictin » -aux deux sens du terme -de l'abbé Gaillemin nous apprennent qu'il est ordonné prêtre -après seulement trois années d'études ! -en 1790 (à Châlons le 24 novembre, comme Laurent Boulard ?) et qu'il quitte l'abbaye le 29 janvier 1791. Il a alors 24 ans. Il aurait exercé le culte à Saint-Mihiel, de 1792 à 1797, sans plus de précisions. Est-il assermenté ou insermenté ? Ou a-t-il exercé successivement constitutionnellement, puis clandestinement ? Et est-ce vraiment à SaintMihiel ? J.-E. Godefroy assure que c'est à Azerailles. Ce qui est plus crédible, car il y est arrêté le 5 mars 1798, « pour avoir fanatisé la population, Frère Charles-Henri Berger 2369 naît le 31 août 1766 à Azerailles (sur la rive droite de la Meurthe, à 15

, En mai 1790, il a 23 ans et est sous-diacre, ce qui est encore plus accéléré que pour Charles-Henri Berger. Il est ordonné diacre en 1790, d'après l'abbé Gaillemin. A Châlons, par l'évêque de Verdun, lui aussi ? D'après la matricule, Joseph Willemin meurt à Saint-Mihiel en 1791, mais c'est une « erreur, Frère Joseph Willemin ou Villemain 2370 , né on ne sait où en 1767, profès à SaintMichel de Saint-Mihiel le 13 juin 1788

, Son père est tailleur d'habits. Il fait profession à l'abbaye le 13 juin 1788, est sous-diacre en 1790 et déclare désirer « sortir », d'après le juge Dumont et l'abbé Gillant. J.-E. Godefroy porte un jugement définitif et excessif sur ce jeune religieux (23 ans) qui, « entré dans l'ordre de Saint-Benoît sans vocation de sa part, profita de la Révolution pour suivre ses inclinations naturelles

O. Matricula and O. Godefroy, , vol.2, p.2370

O. Matricula, , vol.2, p.671

O. Matricula, 209 et 251, et La Bibliothèque des bénédictins de Saint-Vanne, op. cit, p.552

J. Aubry, professeur de philosophie au séminaire de Toul en 1759, puis au collège de Bar, en 1762, curé de Véel (près de Bar) en 1772, député du Clergé aux Etats généraux en 1789, prête le serment constitutionnel et est élu évêque du département de la Meuse le 21 février 1791. Il « abdique » le 3 décembre 1793 et se cache dans son village natal jusqu'en 1801. Au concordat, il rétracte ses serments, démissionne et est relevé des censures. Il est nommé, en 1803, curé de Commercy, où il meurt le 1 er juin 1813, Cf. AIMOND, op. cit, p.71

A. Mihiel, . Du-barrois-non-mouvant, and . Metz, Il abandonne l'état ecclésiastique et se marie à Saint-Mihiel avec Agathe Dortel, le 6 brumaire an III. Après le concordat, il fait la demande pour obtenir le mariage religieux le 3 juillet 1804. Il meurt à Saint-Mihiel

, Godefroy écrit : « Dom George, jeune profès qui avait choisi la vie privée, partit comme aumônier à l'armée, devint volontaire, prend tous ses grades et finit capitaine retraité à Darney ». Il aurait donc été ordonné prêtre et aurait prêté le serment constitutionnel pour pouvoir être aumônier ? L'abbé Gaillemin nous apprend qu'il est soldat au 15 ème de Cavalerie et qu'il demeure à Saint-Mihiel en l'an VII, Frère Claude-François George ou Georges 2373 , né le 11 juin 1767 à Darney (à 20 kilomètres au sud de Vittel

J. Villemain, H. Couchot, and C. George, Ces quatre religieux font partie des six profès de la congrégation de Saint-Vanne en 1788 et des dix derniers, car il y en encore trois en 1789, dans d'autres abbayes. Il déclare désirer « sortir », selon le juge Dumont et l'abbé Gillant. Il est sous-diacre en 1790 et diacre en 1791. Il a 23 ans, On sait simplement qu'il meurt à Metz ou Assenoncourt

, En ce qui concerne les cinq convers présents à l'abbaye le 7 mai 1790, nous constatons que, là encore, le juge Dumont et l'abbé Gillant ne sont pas d'accord sur leurs réponses aux questions des commissaires. Le juge Dumont assure que deux des convers âgés de plus de 60 ans veulent « sortir », et que l'autre convers âgé de plus de 60 ans et les deux plus jeunes veulent « rester, L'abbé Gillant écrit : « Tous les frères convers demandèrent à rester et à mourir dans l'état religieux ». Surtout, leurs origines et leurs destinées sont beaucoup moins

, Frère Nicolas-Michel Danel 2375 , inconnu de la matricule 2376 , né le 11 octobre 1727 à

O. Matricula, n° 2 629 ; GODEFROY, Les Bénédictins de Saint-Vanne et la Révolution, p.980

O. Matricula, n° 2 630 ; et GAILLEMIN, op. cit, p.2630

O. Gaillemin, , p.579

. Matricula, Pour la majorité et diocèse de Verdun, aujourd'hui Meuse), date et lieu de profession inconnus, demande à « sortir », d'après le juge Dumont, et à « rester », d'après l'abbé Gillant. Il a 62 ans. L'abbé Gaillemin donne la date et le lieu de sa mort

, le 6 janvier 1756. Les comptes de l'abbaye nous permettent de le connaitre un peu : -juin 1768 : « pour ses bains, 97 # 16 sols 6 d, 2378.

, -juillet 1768 : « pour le second voyage aux bains, pp.120-2379

, -août 1768 : « pour recreation des freres louis et Deny, 2380.

, -novembre 1768 : il est désigné sous le terme « le jardinier » et on lui donne, « pour acheter des arbres, 58 # 17 sols, 2381.

, Le juge Dumont écrit qu'il désire « sortir, -novembre 1768 : « pour semence à frere Louis, 10 # 10 sols » 2382

, Gaillemin nous apprend qu'il demeure à Saint-Mihiel, après la dispersion des religieux

, Frère Denis Ricatte 2383 , né le 28 février 1729 à Crévic (à 20 kilomètres à l'est de Nancy, 2384.

, -juin 1768 : « allant en recreation, 7 # 17 sols, 2385.

, -août 1768 : « pour recreation des freres Louis et Deny [pas de somme] 2386 . Y sont-ils allés ensemble ou est-ce un « raté » du procureur ou de son scribe ? -octobre 1768 : « pour des cadenas à frere Deny, 2387.

, Le juge Dumont -qui l'appelle « Risale » -et l'abbé Gillant écrivent qu'il désire « rester ». Il a 62 ans. L'abbé Gaillemin nous apprend qu'il meurt à Crévic, son village natal, le 5 août 1793. De Crévic, d'ailleurs, avait été aussi originaire un religieux bénédictin portant le même nom que ce convers : dom Siméon Ricatte 2389 , né au plus tard en 1720, profès à de ceux-ci, 2388.

. Matricula, , vol.1, p.580

A. D. Meuse, , vol.4

. Ibidem, , vol.175

D. Ibidem, Il s'agit de vacances et les comptes, comme nous l'avons déjà écrit, en mentionne à partir de la moitié du XVIII ème siècle. Le frère « Deny

. Ibidem, , vol.176

. Ibidem,

. Matricula and O. Gaillemin, , p.246

A. D. Meuse, , vol.4, p.23

. Ibidem,

. Ibidem, , vol.175

. Ibidem, , vol.176

. Ibidem,

, 17 novembre 1765. Ce religieux fut affecté quelques années à, 2390.

, ), a fait profession à SaintMichel de Saint-Mihiel le 10 juillet 1767. Les comptes de l'abbaye le mentionnent une fois, en juillet 1768 : « allant en récréation, 6 # » 2393 . En mai 1790, d'après le juge Dumont et l'abbé Gillant, il désire « rester ». Il semble demeurer à Saint-Mihiel après la dispersion des religieux et

, aujourd'hui Moselle), a fait profession à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 25 novembre 1766. C'est, à 38 ans, en âge et par ordre de profession, le plus jeune des convers. Il désire « rester », d'après le juge Dumont, qui l'appelle « Chali », et demande à « rester et mourir dans l'état religieux », d'après l'abbé Gillant, qui l'appelle « Chati ». La matricule le dit mort à Fénétrange, Frère Charles Chaty 2394 , né le 7 mars 1752 à Fénétrange

, Après la nuit du 4 août 1789, il avait proposé de se défaire de ses nombreux privilèges et de ne conserver que l'abbaye de Saint-Mihiel. Les événements en décident autrement : il refuse, comme la plupart des évêques français, d'accepter la Constitution civile du clergé, avant même la condamnation de celle-ci par le pape. Il a 53 ans et il émigre, dès le 18 mars 1791, en Rhénanie, puis en Bavière, où il demeure jusqu'au concordat de 1801. Il rentre en France, démissionne de son évêché, et n'a pas à le faire de son abbaye déjà supprimée. Il meurt dans le château familial de la région parisienne, le 30 juin 1808. Mais on ne doit pas oublier non plus les six bénédictins de la congrégation de Saint, Il y a quelqu'un qu'on ne peut passer sous silence ici, même si nous en avons déjà parlé : l'abbé commendataire de Saint-Mihiel, Barthélemy Chaumont de La Galaizière 2395 , né en 1737 à Paris, fils du chancelier français de Lorraine et Barrois, tout au long du règne sur ces duchés du roi Stanislas, de 1737 à 1766. Dès 1737

A. D. Meuse, , vol.4

A. D. Meuse, , vol.4

O. Matricula, , vol.186

O. Dumont and . Iv, et GAILLEMIN, op.cit., n°, vol.1, p.111

A. D. Meuse, , vol.4

. Matricula, , p.415

D. B. Op and . Cit,

, Comme il avait quitté l'abbaye de Saint-Mihiel avant 1789, il n'a pas fait l'objet de recherches de la part de l'abbé Gaillemin et on ne sait dans quelle abbaye il se trouvait en 1790, ni quand il est exactement mort. Par contre J.-E. Godefroy sait qu'il est arrêté, par ordre du département de la Haute-Saône, en 1798 ou 1799, à Fontenois-la-Ville, son village natal, comme « suspect

, Il est sous-prieur de Saint-Firmin de Flavigny de 1771 à 114, puis prieur de Saint-Cloud de Laye de 1774 à 1780. Il revient à l'abbaye de SaintMihiel au printemps 1780, car on trouve sa signature dans le registre mortuaire de la « Maison de Charité de l'abbaye de Saint-Mihiel » à partir de cette date. Il est renommé prieur de SaintCloud de Laye en 1789. Il a au moins 52 ans en 1790. Il est arrêté en avril 1793 par le département de la Meurthe et enfermé à l'ancien couvent des tiercelins de Nancy, Dom Hyacinthe Drouot 2397 , né à Nancy au plus tard en 1738, fait profession à SaintMichel de Saint-Mihiel le 17 juin 1754

D. Courvoisier, On le retrouve à la maison de réunion des religieux -d'ordres divers -souhaitant continuer à mener une vie religieuse installée dans l'ancienne chartreuse de Bosserville, non loin de Nancy. C'est un milieu très pieux, où il retrouve dom Bernard Pierson, ancien bénédictin de l'abbaye de Saint-Mihiel 2399 . Mais il ne se tient pas assez tranquille et joue un rôle actif dans les élections à Nancy. Il est incarcéré à la prison installée dans l'ancien couvent des carmélites de cette ville, puis déporté vers Rochefort, le 1 er mai 1794, par le département de la Meurthe, 2398.

D. J. Thuet, , 2400.

. Munster, . Alors-alsace, . Diocèse-ancien-de-bâle, . Haut-rhin, and . Diocèse-de-strasbourg, fait profession à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 8 septembre 1779. La matricule le note : « mort en déportation

O. Matricula, , vol.2, p.228

O. Matricula, , vol.188, p.295

O. Matricula, , vol.2, pp.146-189

O. Matricula, Dom Bernard Pierson, dont nous avons déjà parlé, est procureur de 1742 à 1762, puis prieur de 1762 à 1768 de l'abbaye de Saint-Mihiel, et abbé de Saint-Léopold de Nancy à partir de 1766. C'est un personnage important de la congrégation de Saint-Vanne et du clergé lorrain, jusqu'à la Révolution, vol.1, p.798

O. Matricula, , p.229

D. Bailly, On ne sait dans quelle maison religieuse il se trouve et s'il prête ou non les serments. Il est victime des déportations de 1798 et meurt à Konanama, en Guyane, le 18 septembre 1798. 6.2.5.6. Dom Jean-Michel Maugenre. Il faut rappeler également le cas de dom Jean-Michel Maugenre 2401 , dont nous avons parlé en tant que prieur de l'abbaye de Saint-Mihiel de 1786 à 1789. Ce religieux au « cursus exemplaire », résume G. Michaux, est définiteur au chapitre général de 1786, visiteur de la province de Lorraine de la congrégation à partir de cette même date et aussi franc-maçon. Il quitte l'abbaye de Saint-Mihiel à l'été 1789. Il a 53 ans. Il devient vicaire épiscopal constitutionnel des Vosges, donc il a prêté serment. Il abdique le 23 thermidor an II, né le 12 décembre 1760 à Saales (c'est un col à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau à l'est de Senones et 30 de Sélestat, alors Alsace et diocèse de Strasbourg, aujourd'hui

, En 1790, il a 49 ans et se trouve à Saint-Léopold de Nancy. Il opte pour une vie commune avec d'autres religieux et, comme il est « directeur » -c'est-à-dire aumônier -des bénédictines du SaintSacrement de la ville, il devrait prêter serment. Il ne le fait pas, mais reste à Nancy et est arrêté le 26 novembre 1793. Il est déporté par le département de la Meurthe et arrive à Rochefort le 5 mai 1794. Il se dévoue pour soigner ses confrères malades et meurt, sur les Deux-Associés, le 9 août 1794. Il est enterré à l'île d'Aix et a été béatifié le 1 er octobre 1994. 6.2.6. Et un exemple, à Saint-Mihiel, pour les religieux de l'abbaye : Jean-Nicolas Cordier, s.j. Nous ne pouvons passer sous silence le seul prêtre parmi ceux présents à Saint-Mihiel en 1790 que l'Église ait béatifié, le 1 er octobre 1994 : le jésuite Jean-Nicolas Cordier 2403 , auquel nous avons déjà fait allusion. Il était né le 6 décembre 1710 à, au-delà du fleuve Meuse, alors Barrois mouvant et diocèse de Verdun, aujourd'hui Meuse) et avait fait profession dans la Compagnie de Jésus le 2 février 1746. Il est supérieur, à partir de 1761, vol.28, p.2401

O. Matricula, n° 1 828 ; GODEFROY, Les Bénédictins de Saint-Vanne et la Révolution, et La Bibliothèque des bénédictins de Saint-Vanne, vol.1, p.2402

O. Matricula, n° 2 275 ; GODEFROY, Les Bénédictins de Saint-Vanne et la Révolution, op. cit, pp.188-190

O. Gaillemin, . Gaillemin, and . Bours, , vol.2, pp.99-101

O. Pouillé, . Iii, O. C. Gaillemin, . Gaillemin, and . Bours, octobre 1793, déporté à Rochefort le 17 avril 1794 et meurt le 9 vendémiaire an III (30 septembre 1794) sur le Washington. Il est enterré à l'île Madame. Nous ignorons quelles étaient ses relations avec les bénédictins de l'abbaye de Saint-Mihiel. Nous pouvons seulement faire remarquer qu'aucun des bénédictins passés par cette abbaye n'a été béatifié : ironie de la Sainteté et de l'Histoire ! Mais tous les bénédictins de l'abbaye de Saint-Mihiel vivants en 1790 ne meurent pas survivants. Soixante-cinq au moins des religieux passés par l'abbaye de Saint-Mihiel avant la Révolution meurent après 1801, dont quelques-uns qui ont survécus aux déportations de 1794 ou 1798. Le dernier à mourir semble être dom Remi Marchal 2404 , né le 21 août 1762 à Cellessur-Plaine (non loin de l'abbaye de Senones), profès à Saint-Michel de Saint-Mihiel le 23 août 1783, mort à Saint-Jean-du-Marché (Vosges) le 13 janvier 1840. Mais tous ne reviennent évidemment pas vivre à Saint-Mihiel ou à proximité, car la majorité n'en est pas originaire, les noviciats de la province de Lorraine de la congrégation rassemblant des jeunes gens venant de Lorraine et aussi, à la fin du XVIII ème siècle, pp.96-99

. Le-«-dernier and . Carré, devenue église paroissiale le 1 er juin 1791. Y participent trois ex-bénédictins : André Stein 2405 -que nous ne connaissons pas encore, car il n'est pas originaire de Saint-Mihiel et n'a pas fait profession, ni n'a jamais été affecté à l'abbaye de cette ville -, Georges Lachambre et Gaspard Marchal, et l'ex-convers Léonard Gros, qui étaient à l'abbaye en 1790 et sont revenus vivre à Saint-Mihiel. Cette réunion nous est relatée, avec admiration, en 1862, par le juge Dumont, qui écrit qu'en 1809 la fabrique 2406 de la paroisse Saint-Michel « eut l'inspiration d'une cérémonie qui lui fait honneur, surtout pour le temps ». Et il cite le procès-verbal complet de celle-ci. Nous en extrayons quelques morceaux : « Désirant ne point laisser à l'abandon, au milieu des ruines de Vieux-Moutier, les cendres du comte Wulfoade et de la comtesse Adalsinde, son épouse, fondateurs de l'ancienne et illustre Abbaye de Saint-Mihiel en 709, laquelle, ayant été transférée vers l'an 815 sur la rive droite de la Meuse

O. Matricula, , vol.2, p.576

, Il fait profession à Saint-Grégoire de Munster le 24 octobre 1762 et on le trouve au prieuré NotreDame du Breuil à Commercy en 1790. Il est professeur de mathématiques au petit collège tenu dans cet établissement. Apparemment, comme ses six autres confrères du Breuil, il choisit la vie privée. Il poursuit son enseignement à Commercy quelque temps après la suppression du collège, puis on le trouve, en l'an VII, à Reffroy (village à 25 km au sud-ouest de cette ville, dans la Meuse). A partir de 1803, il est professeur de mathématiques au collège de Commercy. Il meurt dans cette ville le 4 décembre 1825, Sarre et diocèse de Trèves), vol.2, p.418

, Les conseils de fabrique, créés précisément en 1809, sont, en France, avant la Séparation de l'Église et de l'Etat de 1905, des organismes composés d'hommes -appelés marguillers -chargés de l'administration des revenus et des dépenses d

. «-en-conséquence-;-?]-léonard and . Gros, Dumont termine par ce commentaire malicieux : « Rien de plus louable que la bonne volonté de MM. les fabriciens, mais il est à regretter qu'ils n'aient pas donné le détail des ossements des fondateurs, car nous verrons que des témoins contemporains des premières fouilles, 50 ans auparavant, ont rapporté que le tout était tombé en poussière » 2407 ! C'est effectivement ce que raconte dom de Lisle, en 1757 : « Dans le tems qu'en 1734, on faisoit rétablir le pavé de la Chapelle de nos fondateurs à Vieux-Moutier ; un des maçons employé à cet ouvrage, cassa par inadvertance la pierre qui couvroit le tombeau des mêmes Fondateurs ; la curiosité le porta à lever cette pierre ; tout d'un coup il vit le corps du Fondateur dans son entier couché dans ce tombeau , revêtu d'une robe comme de taffetas cramoisi, ayant sur la poitrine deux lames d'or qui servoient d'agraffes [sic], un gros anneau d'or au doigt, dans lequel étoit une cornaline, où se trouve l'empreinte du Dieu Mars ; sur la tête un peigne, & aux pieds un ciseau de la figure des forces, dont on tond les brebis, & une petite épée de fer ; le tout un peu rongé par la roüille. Il y avoit environ mil ans que cet attirail étoit dans le tombeau, mais comme il avoit été bien fermé, le corps étoit aussi entier que s'il venoit d'être enseveli ; mais dès qu'il fut exposé à l'air il tomba incontinent en poussiere ; Adalsinde étoit auprès de son mari Wulfoade, revêtüe aussi d'une robe, mais sans autre accompagnement. 2408 » Dom de Lisle explique que le maçon s'empara des objets, mais que lui, alors prieur de l'abbaye, en fut informé et convoqua cet homme, qui lui remit les objets. Dom de Lisle fit faire et légaliser un procès-verbal de la découverte, et mettre les objets et ce procès-verbal dans le trésor de la sacristie de l'abbaye. Et il ajoute : « On a remarqué que les Ouvriers qui travailloient au pavé, dont nous avons parlé, ne survêquirent pas deux ans à cet événement » ! Il explique aussi que « nos anciens », c'est-à-dire les religieux des siècles passés, avaient toujours été convaincus que les fondateurs étaient enterrés dans cette chapelle, qu'il y avait même une fresque les représentant sur le mur de cette chapelle, que dom Mabillon, lors de sa venue à l'abbaye à la fin du XVII ème siècle, avait jugé « fort ancienne », mais que « nos Peres aimerent mieux rester dans leur croyance, que de s'en éclaircir en ouvrant le Tombeau, parce qu'ils craignoient, que l'effet ne répondit point à leur espérance ». Et il ajoute que c'est pour cela que les restes des fondateurs ne furent pas transportés dans l'église abbatiale, quand on la rebâtit au début du XVIII ème siècle 2409 . C.-E. Dumont a donc bien lu dom de Lisle, mais il ne mentionne pas la « malédiction de Wulfoade et Adalsinde » ! La double cérémonie de 1808 et 1809, après un service solennel célébré sur les lieux par M. Gaspard Marchal, ancien religieux bénédictin, vicaire de la paroisse de Saint-Michel, lesdits ossements ont été transférés de suite en l'église autrefois Abbatiale aujourd'hui paroissiale de Saint-Michel, où ils ont été mis en dépôt jusqu'à ce jour 28 février 1809. « Et après un second service solennel ils ont été déposés dans un des tombeaux de pierre où ils reposaient à Vieux-Moutier, lequel a été enterré sous le pavé de l'église entre les deux gros piliers carrés de la nef, pp.40-42

O. Lisle, , p.417

. Ibidem, , p.418

. «-cette-cérémonie, et le frère Gros : trois humbles moines et un convers. Décadence suprême, irrémédiable inconscience d'une génération aveuglée, il est vrai, par l'éblouissement de l'épopée impériale qui pouvait vibrer aux accents d'un Chateaubriand, mais pour les oublier aussitôt la dernière note retombée, incapable d'accorder la réalité et la vie avec ces sentiments, tant ils étaient factices et sans profondeur, apathie qui va se vérifier mieux encore chez les vannistes devenus curés. 2410 » J.-E. Godefroy est l'historien le plus sévère pour les religieux bénédictins de SaintMihiel confrontés à la Révolution française, parmi ceux qui se soient penchés sur leur sort. Les historiens qui sont aussi ecclésiastiques, les abbés Robinet et Gillant, Mgr Aimond et surtout l'abbé Gaillemin 2411 , mais aussi des laïcs, Charles-Emmanuel Dumont, René Taveneaux et Gérard Michaux, qui connaissent mieux la situation dans le département de la Meuse et le diocèse de Verdun à l'époque, sont un peu plus prudents dans leurs commentaires sur les faits et gestes des prêtres et des religieux qui s'y trouvaient durant cette période très difficile pour eux. * En 1816, près de cent soixante religieux de la congrégation de Saint-Vanne sont encore vivants, aurait dû attirer les évêques et les foules, remuer au moins tous ces bénédictins qui s'occupèrent d'histoire, qui, de Metz à Verdun et à Besançon, avaient feint de s'intéresser aux archives et d'y puiser des enseignements avec des matériaux. « La messe fut dite par Dom Marchal

L. Godefroy, Bénédictins de Saint-Vanne et la Révolution, op. cit, pp.253-254

L. Gaillemin, Dans ce livre, il essaie de présenter le point de vue de ce « déçu de la Révolution, en plus de son important travail sur les prêtres, religieux et religieuses présents de 1789 à 1803 dans le département de la Meuse, a écrit les « mémoires reconstitués » de Mgr Aubry, évêque constitutionnel de la Meuse de 1790 à 1793 : Quand nous étions évêque, 1989.

. Des-religieux-d'-«-ancien-regime, Qu'en ressort-il ? Que le XVIII ème siècle, à Saint-Mihiel, dans le Barrois et en Lorraine, n'est pas cette époque souvent décrite comme de plus en plus déchristianisée et anticléricale. Il suffit de regarder ce qu'il reste, au XXI ème siècle, comme bâtiments religieux datant de cette époque : P. Sesmat écrit que « la moitié des églises lorraines datent du XVIII ème siècle » : 1 249 sur 2 420 debouts au XXI ème siècle, Nous avons tenté d'esquisser les portraits ou d'évoquer la mémoire

L. Le-quotidien-n'est-pas-perturbé, . Barrois, and . Précédent, Et que le cadre matériel de la vie des religieux de l'abbaye de Saint-Mihiel s'améliore constamment : les travaux de restauration et réaménagement des bâtiments, commencés sous l'abbatiat de dom Hennezon (1666 à 1689), reprennent au début du XVIII ème siècle et s'achèvent, dans les années 1770, par le magnifique réaménagement de la bibliothèque au premier étage de l'aile ouest-est, au sud de l'abbaye. Ces travaux se déroulent au gré des fluctuations des finances de l'abbaye, réputée riche au début du siècle, puis dont les revenus, après vingt-cinq ans de conflits coûteux (1719 à 1744) entre abbé commendataire et religieux, repartent à la hausse et en font, en 1789, une des plus riches abbayes de Lorraine et Barrois, et de toute la congrégation, avec plus de 55 000 # de revenus par an 2414 . Politiquement, la réunion des duchés au royaume de France, en 1766, ne semble pas poser de problèmes majeurs aux bénédictins de Saint-Mihiel, malgré le sursaut patriotique qui anime certains d'entre eux du début à la moitié du siècle. La prudence des supérieurs majeurs, qui dirigent tout sous des apparences démocratiques -particulièrement après l'adoption de la triennalité des chapitres généraux en 1744 -empêche les éventuels conflits à ce sujet. Et ce d'autant plus que la moitié des cinquante-deux maisons de la congrégation sont françaises depuis le XVII ème siècle et que les évêques commissaires du roi, lors des chapitres généraux sont toujours français, puisqu'il n'y a pas d'évêché en Lorraine et Barrois avant la réunion à la France. Evidemment la pratique de la commende -si décriée par tous ceux qui ont écrit à son sujet -existe. Que faut-il en penser pour, ? 2413 SESMAT (Pierre), Les Visages lumineux du catholicisme lorrain au XVIII ème siècle, pp.23-32, 2005.

O. Michaux, , vol.I, pp.127-134

. Bilan-de-la-pratique-de-la-commende, A partir de 1516, ce sont, dans ce dernier cas, cinq fils de la maison de Lorraine qui sont nommés par le duc et approuvés par le pape, ce qui confirme la richesse et la notoriété de l'abbaye. Or tout n'est pas négatif, dans cette pratique : c'est l'un de ces princes, le cardinal Charles, fils du duc Charles III, abbé commendataire à partir de 1587, qui impose la réforme de Saint-Vanne à l'abbaye, parce qu'il est légat du pape. Par contre, avec la guerre de Trente Ans et les occupations françaises qui suivent, de 1634 à 1666, puis de 1689 à 1698, les religieux se voient imposer, par le roi de France, des abbés qui ne sont intéressés que par les revenus de la mense abbatiale. Puis, à partir de 1711 jusqu'en 1744, En principe, les abbés commendataires sont exclus de la direction spirituelle des religieux et ne font que jouir des revenus de la mense abbatiale. L'abbaye de Saint-Mihiel est périodiquement en commende depuis la fin du XV ème siècle : les abbés réguliers bénédictins élus par les religieux et les abbés commendataires -généralement ecclésiastiques -nommés par l'Etat, y alternent

L. -un-ecclésiastique-nommé-par-le-duc-de,

, Ce bénédictin, qui est nommé abbé régulier, lui, directement par le pape, était probablement suscité par la congrégation de Saint-Vanne elle-même, mais n'est pas confirmé par les ducs de Lorraine et de Bar, Léopold 1 er et le roi Stanislas. Il est cependant prieur de l'abbaye de Saint-Mihiel de 1737 à 1742. Par contre, l'union du trône et de l'autel est plutôt favorable à l'abbaye de SaintMihiel, dans la deuxième moitié du XVIII ème siècle. L'abbé commendataire, à partir de 1744 et jusqu'à la Révolution, est un proche des deux pouvoirs civil et religieux : c'est le jeune fils du chancelier français du roi Stanislas, duc nominal de Lorraine et Bar, c'est-à-dire de l'intendant responsable devant le roi de France. Grâce à cet important personnage, les relations entre l'abbé et les religieux se normalisent, à tous les points de vue. Mieux encore, cet abbé commendataire, Barthélémy-Louis-Martin Chaumont de La Galaizière 2418 , ayant achevé ses études et été ordonné prêtre, devient un proche collaborateur de Mgr Loménie de Brienne, que le roi charge de la réforme des ordres religieux en France. Aucune maison de la congrégation de Saint-Vanne n'est supprimée, contrairement à ce qui se passe pour les autres congrégations. Certes la belle vitalité de Saint-Vanne peut justifier cette particularité, mais la présence de l'abbé de La Galaizière auprès de Mgr Loménie de Brienne a dû jouer un rôle. Continuant une belle carrière ecclésiastique, l'abbé commendataire de Saint-Mihiel devient, en 1777, le premier évêque du diocèse enfin créé en Lorraine et espéré, depuis près de deux siècles, par les ducs, celui de Saint-Dié. Mais c'est parce que la Lorraine est devenue française ! Pourtant, en 1789, -et un bénédictin, dom Benoît Belfoy 2417 , qui jette un « dévolut

O. Matricula, , vol.602

, Né après 1690

O. Matricula, , vol.1, p.407

, La destinée, après 1790, des religieux que nous avons rencontrés à Saint-Michel de Saint-Mihiel montre que l'essentiel n'est pas là pour beaucoup. Pourtant, on pourrait penser qu'une certaine tiédeur religieuse y régnait à la fin du XVIII ème siècle, car un autre problème se pose dans cette abbaye, théologique celui-là : le jansénisme, Il n'y a pas que des problèmes politiques et matériels dans une abbaye d'Ancien Régime

, Les problèmes théologiques : jansénistes ou pas ? Les jansénistes de la congrégation de Saint-Vanne

L. Formulaire, René Taveneaux 2419 a étudié le jansénisme en Lorraine, en particulier dans la congrégation de Saint-Vanne 2420 , où cette tendance théologique arrive par un religieux dont nous avons parlé, dom Robert Desgabets 2421 . Celui-ci, après avoir été procureur général de la congrégation à Paris, est nommé, en 1674, prieur de Notre-Dame du Breuil, près de Commercy, non loin de l'abbaye de Saint-Mihiel. Dom Desgabets est un scientifique, promoteur du principe de la transfusion sanguine. Ce n'est pas cela qui a décidé la congrégation à le faire taire, c'est-à-dire à lui interdire de publier : c'est sa conception de l'Eucharistie, qui ressemble trop à « l'impanation » de Luther et pas assez à la transsubstantiation, qui est la doctrine catholique. Le jansénisme se développe au prieuré de Breuil, où est affecté dom Desgabets, et à l'abbaye de Saint-Mihiel, grâce au patronage du cardinal de Retz 2422 , exilé par la France dans sa principauté de Commercy à partir de 1662, et à ses relations assidues avec l'abbé de SaintMihiel de 1660 à 1689, dom Henry Hennezon 2423 . La rencontre de ces trois hommes, puissants à divers titres et vivant à proximité les uns des autres, non loin de la France mais à l'abri de la police française, initie le mouvement des académies, cercles d'études théologiques et philosophiques dans les abbayes de la congrégation de Saint-Vanne, à partir de l'exemple des « rencontres de Commercy », qu'ils créent et qui tentent d'unir l'augustinisme et le cartésianisme. L'époque est aussi favorable, puisque c'est celle de la « paix clémentine » (1669 à 1679), période où le pape réussit à apaiser les tensions. Après la mort de dom Desgabets (1678), puis celle du cardinal de Retz (1679), et sous l'égide de dom Hennezon jusqu'en 1689, l'académie de l'abbaye de Saint-Mihiel, qui est issue directement de ces rencontres, continue leurs travaux. C'est ainsi que dom Mathieu Petitdidier 2424 , qui se trouve quasiment sans interruption de 1675 à 1711 à l'abbaye de Saint-Mihiel, en devient le chef, sous dom Hennezon. Des travaux de cette académie, Ce texte résume les propositions déclarées hérétiques du texte de Jansenius (1585-1638), évêque néerlandais d'Ypres, auteur de l'Augustinus (publié en 1640), qui résume, de façon très extrémiste, la théorie de saint Augustin sur la grâce de Dieu et la prédestination des êtres humains

, Cette période féconde ne dure pas, car les polémiques ont repris et, en France, les jansénistes sont pourchassés par ordre de Louis XIV, pour troubles à l'ordre public et parce 2419 TAVENEAUX, p.2420

. Ibidem, , pp.607-624

. Ibidem, , pp.118-131

. Ibidem, , pp.120-121

. Ibidem, , pp.132-135

O. Matricula, , vol.440

O. Taveneaux, , pp.451-452

O. Matricula,

, Il finit par s'exiler aux Pays-Bas en 1721 et y meurt en 1735, car le roi de France a obtenu du pape la bulle Unigenitus contre le jansénisme en 1713 et que sa mort, en 1715, n'arrête pas le processus de mise hors-la-loi du jansénisme. Les académies qu'avec dom Thierry de Viaixnes, dom Calmet et d'autres vannistes ont fait renaitre en 1716 ne survivent pas longtemps, pour cette raison. Les appels des adversaires de la bulle à une réunion d'un concile qu'ils déclarent supérieurs au pape sont nombreux dans la congrégation de Saint-Vanne

. Saint-mihiel, Il écrit ainsi un traité sur l'infaillibilité pontificale et la supériorité du pape sur le concile, qui parait en 1724, désavoue son apologie de Pascal et devient évêque in partibus de Macra et prieur de l'abbaye « nullius » de Saint-Pierre de Senones, abbaye située dans la minuscule principauté vosgienne indépendante de Salm. Il meurt, maudit par les jansénistes, en 1728. Son successeur élu à Saint-Pierre de Senones, le prudent dom Augustin Calmet, qui aurait dit, en 1710, qu'il n'avait pas envie d'aller faire un aussi long séjour à Vincennes que dom Thierry de Viaixnes 2429 , réussit beaucoup mieux lui. Il est abbé et régulièrement prieur de l'abbaye de Senones jusqu'à sa mort en 1757, mais il refuse la pourpre cardinalice, car c'était à condition d'écrire, avant de la recevoir, une biographie du pape Clément XI, fulminateur de la bulle Unigenitus 2430 . Ce qui lui permet de rester au juste milieu de tous les débats dans la congrégation de Saint-Vanne et de devenir et de rester, jusqu'à nos jours, une gloire intellectuelle du XVIII ème siècle lorrain. Par contre, à l'abbaye de Saint-Mihiel, deux religieux en relations constantes avec dom Calmet demeurent fidèles à leurs convictions au point que leur « carrière » en souffre : deux bibliothécaires, celui de l'abbaye, dom Ildefonse Catelinot, p.2425

O. Taveneaux, Dom Thierry Fagnier de Viaixnes, né à Châlons au plus tard en 1661, profès à Saint-Pierre-aux-Monts de Châlons le 13 juin 1677, meurt à Rhinswick (Pays-Bas) le 13 octobre 1735, Matricula, op. cit., n°, vol.1, p.12

E. Champagne and . Donc-en-france,

O. Taveneaux, , p.544

. Ibidem, , p.529

. Ibidem, , p.126

, suivant le point de vue d'où l'on se place, peuvent avoir des effets inverses ! Mais sur leur affectation dans cette abbaye, l'influence est certaine, même si elle est différente : c'est parce qu'il reste janséniste et le fait savoir que dom Catelinot demeure bibliothécaire de l'abbaye de SaintMihiel, de 1717 à sa mort en 1756 ; et c'est parce qu'une perquisition de police permet de trouver des livres jansénistes, en 1742, à Saint-Léopold de Nancy, dont il est bibliothécaire depuis 1733, que dom Berthelet est envoyé à l'abbaye de Saint-Mihiel et y reste affecté jusqu'à sa mort, en 1754. La charge de bibliothécaire n'est pas attribuée par le chapitre général de la congrégation, fidélité à leurs options théologiques ? De « mauvaises » ou de « bonnes » lectures

, Laquelle lettre du janséniste dom Rivet est très sévère pour dom Petitdidier, dont elle commente la « chûte déplorable » Nous n'oublions pas non plus un pieux laïc, Baudouin de Tallevannes, magistrat janséniste de Saint-Mihiel, ami très assidu de l'abbaye 2435 et du bibliothécaire dom Catelinot. Ruiné par la faillite du système de Law, il vend peu à peu les livres de sa bibliothèque à l'abbaye 2436 et finit par partir, après 1742, aux Pays-Bas, rejoindre l'église janséniste d'Utrecht, désespérant de voir se réformer celle de son pays. Il y meurt. A l'inverse, la belle carrière de quelqu'un qui n'est pas un ami de dom Catelinot, dom Joseph de Lisle (1688-1766) 2437 , prieur de l'abbaye de Saint-Mihiel en 1734, de 1747 à 1753 et de 1756 à 1759, en même temps qu'abbé commendataire de Saint-Léopold de Nancy de 1747 à 1766, montre assez qu'il choisit le bon camp à temps. Le fait que la congrégation l'autorise à publier un certain nombre des ouvrages qu'il a écrits le confirme, alors que dom Catelinot, qui écrit énormément, n'est quasiment pas publié de son vivant et, au XVIII ème siècle, après sa mort, seulement en Allemagne et pas sous son nom. Le jansénisme des religieux dont nous parlons n'est pas celui des miracles du cimetière de Saint-Médard, à Paris, dans les années 1730, et des convulsionnaires. Ces manifestations le desservirent plutôt 2438 . C'est celui de religieux augustiniens très pieux, Elle ne nécessite donc pas la signature ou la soumission verbale au Formulaire (demandée à partir de 1722) et à la bulle Unigenitus (à partir de 1730), p.513, 17212432.

, de dom Rivet, que dom Catelinot appelle « un de mes intimes, Nous avons évoqué les relations continues entre ces deux religieux, jusqu'à la mort, vol.1749, p.1

O. Taveneaux, , pp.493-495

, Saint-Mihiel Z 49, il est question (f° 447 v°) de cent livres payés 100 # : 54 # en vin, Rappelons que, dans les listes de « brocantage » reliées à la suite du manuscrit du Dictionnaire de littérature de dom Catelinot, B.M

O. Matricula, , vol.1, p.541

. Cottret-(madeleine, Histoire du jansénisme, pp.166-174, 2016.

, Nous ignorons ce que dom Calmet lui a répondu, s'il l'a fait ! Dom Catelinot revient plusieurs fois sur le sujet des apparitions, en particulier, quinze ans plus tard, dans une lettre du 26 septembre 1746 2442 , quand l'ouvrage de dom Calmet sur les apparitions et les revenants de Hongrie est publié. Il soutient ardemment son éminent ami et manifeste la même réticence qu'en 1731, rappelant qu'une bonne nourriture a fait cesser les visions de voyantes lorraines qu'ils ont connues. De façon plus générale, la permanence discrète du jansénisme théologique, teinté de richérisme et d'aspirations à la démocratie cléricale, dans la congrégation de Saint-Vanne, jusqu'à la Révolution, est soulignée par René Taveneaux 2443 . Le jansénisme lorrain a surtout la particularité de ne pas avoir tari les vocations religieuses. Pierre Chaunu écrit : « Le jansénisme lorrain n'a pas eu sur la pratique les conséquences que sociologues et historiens français sont accoutumés d'attribuer au jansénisme en général. Parce qu'il est un jansénisme archaïque. Plus encore parce qu'il est un jansénisme de frontière de Catholicité. 2444 » La Contre-Réforme catholique a entrainé la présence de nombreux franciscains, en Lorraine et Barrois, de la fin du XVI ème siècle à la Révolution, et celle de nombreux jésuites depuis le troisième quart du même siècle (fondation de l'Université de Pont-à-Mousson en 1572) jusqu'à leur expulsion en 1768. Ils ont beaucoup influencé la formation religieuse des enfants et des jeunes gens. Tout ceci contribue certainement à la stabilité du recrutement de la congrégation de Saint-Vanne. Y aurait-t-il un désir de promotion sociale dans ces engagements religieux ? Entrer chez les bénédictins, est-ce emprunter l'ascenseur social ? Si l'on examine la provenance des 667 profès des cinquante dernières années de la congrégation de Saint-Vanne (juillet 1739 à juillet 1789) 2445 , on se rend compte qu'ils ne viennent pas, en majorité, des plus importantes villes (plus de 10 000 habitants) des trois provinces de la congrégation, où se trouvent pourtant des maisons de celle-ci ou qui sont très proches de, une lettre du 3 juillet 1710 2439 à dom Calmet, dom Catelinot signale qu'à proximité de Saint-Nicolas-de-Port il se fait un grand nombre de miracles sur la tombe d'un curé mort depuis peu et il conclut, paisiblement, que « si cela est à Dieu |?] le nouveau Saint l'emportera sur l'ancien ». René Taveneaux écrit : « La Lorraine ignore ce jansénisme dégradé, 2440.

B. D. Nancy,

O. Taveneaux and . Cit, Conclusion générale, pp.728-729

B. D. Nancy,

. Ibidem,

O. Taveneaux, , pp.707-724

, Jansénisme et frontière de catholicité », p.138, 1962.

O. Matricula and . Cit,

, Michaux 2449 a examiné, pour la Lorraine et le Barrois, l'origine territoriale et sociale des religieux -quand on la connait -de 1750 à 1789. Ils viennent pour les deux tiers des actuels départements de la Meuse et des Vosges et sortent de : -la bourgeoisie des marchands et maîtres-artisans pour 35 %, -la bourgeoisie des officiers pour 30 %, -la paysannerie aisée pour 20 %, -la bourgeoisie à talents pour 10 %, -la noblesse pour 5 %. Quant à G. Cabourdin 2450 , il décrit la Lorraine et le Barrois, devenus français en 1766, et les Trois-Evêchés qui l'étaient déjà depuis longtemps comme une « société malade », dans « un mauvais climat économique », et signale la croissance importante de la population des villes suite à une certaine reprise démographique et surtout à l'exode rural, dû à la paupérisation des campagnes. Faute des possiblités de carrière qu'offrent les grandes villes, les familles et les jeunes gens restés dans les zones rurales s'intéressent, pour assurer leur avenir, à la congrégation de Saint-Vanne. Certains ayant passé leur enfance dans la proximité d'une des 52 des maisons de la congrégation -dont 27 dans sa province de Lorraine -, avec lesquelles leurs familles entretenaient des relations, plus ou moins suivies et de natures différentes. Nous l'avons mentionné pour l'abbaye de Saint-Mihiel, la ville de ce nom et les paroisses où l'abbaye a des biens et des devoirs de patronage, mais aussi, au cours de ce travail, pour les religieux originaires de villages vraiment très petits. La congrégation de Saint-Vanne, pour un religieux, c'est l'assurance d'une vie matérielle aisée, plus que dans le clergé séculier, mais d'une indépendance moindre que dans celui-ci, car il y a les trois voeux : pauvreté, chasteté et obéissance 2451, desquelles, pourvu que le jansénisme des religieux concernés soit discret

. Michaux-(gérard, Encyclopédie illustrée de la Lorraine. La vie religieuse, op. cit, Le temps des Lumières, p.153

. Ibidem, , p.161

). Cabourdin-(guy, «. Deux-lorraine-en-france, ». Encyclopédie-illustrée-de-la, and L. , Les Temps modernes. 2. De la paix de Westphalie à la fin de l'Ancien Régime, Editions Serpenoise, pp.193-212, 1991.

, En 1766, les bénédictins et les prémontrés « condamnent l'obéissance aveugle, plaident le rationabile obsequium, fondé sur la notion de contrats entre supérieurs et simples religieux, p.177

. Dans-le-diocèse-de-metz, Et puis la congrégation évolue. G. Michaux 2453 remarque qu'après 1760 : « En associant à des degrés divers les tendances philosophiques, des méthodes érudites originales, la foi dans un rationalisme chrétien et les apports de l'Aufklärung catholique [ 2454 ], les vannistes en viennent à reconsidérer la nature même de la vocation monastique et sa place dans la société civile. On veille à promouvoir une culture utile. Le mot est partout. » La vocation religieuse devient « utile » à l'Etat et à la société, d'autant qu'après l'expulsion des jésuites il faut reprendre leurs collèges ! Cela ne sera pas le cas à Saint-Mihiel, où il existe un petit collège allant jusqu'à la classe de 3 ème, cible à l'opinion publique, qui trouve, de plus en plus, les ordres religieux inutiles, surtout quand ils ne sont pas « mendiants » mais bien rentés

, Les familles de bénédictins

, un cousin, un parrain?) ou si l'on sait s'en faire, peut être attirante. Car on peut faire une belle carrière dans la congrégation de Saint-Vanne. Parmi beaucoup d'autres, rappelons l'exemple de dom Augustin Calmet et de son neveu, dom Augustin Fangé 2456 , qui est élu, le 6 septembre 1735, son coadjuteur à l'abbatiat de Saint-Pierre de Senones, et qui lui succède normalement comme abbé de cette abbaye, à sa mort, en 1757. Or dom Augustin Calmet est issu d'une famille réellement très modeste du village de Ménil-la-Horgne, Pour certaines familles et certains jeunes gens, la possibilité d'accéder à un certain pouvoir, dans la congrégation, surtout si on y a des protecteurs naturels (un oncle

, mort à Saint-Firmin de Flavigny le 17 novembre 1761, dont il était prieur titulaire depuis 1733. Il avait succédé à dom Charles Cachedenier de Vassimont 2458 , aussi originaire de Bar-le-Duc (un parent ?), qui avait été prieur claustral de Saint-Firmin de 1711 à 1716, 1718 à 1723 et 1725 à 1731, tout en étant prieur titulaire de cette maison. Dom Remi Ceillier en est sous-prieur de 1726 à 1731

, Bar-le-Duc au plus tard en 1702 profès à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 26 mai 1718, sous-prieur de 1735 à 1737, en 1741-1742 et prieur de 1737 à 1739), mais aussi prieur de l'abbaye de Saint-Mihiel de 1742 à septembre 1744. Dom Benoît Martin est ensuite envoyé à SaintHydulphe de Moyenmoutier, dont il est prieur de 1750 à 1753, et de 1756 à 1759. Puis on le trouve prieur de Saint-Evre de Toul de 1759 à 1762, Et ce, plus ou moins en alternance avec son neveu Benoît Martin 2459 , né à, p.161

O. Michaux, , p.177

. L'aufklärung, le mouvement des Lumières germanique, est beaucoup moins anticlérical et antireligieux que les Lumières françaises

O. Pouillé and . Iii, et ANDRIOT, Les Chanoines réguliers de Notre-Sauveur, pp.351-352

O. Matricula, , vol.1, p.799

. Ibidem, , vol.1, p.470

, Dom Charles Cachedenier de Vassimont, né à Bar au plus tard en 1661, profès à Saint-Michel de SaintMihiel le 10 mars 1677, mort à Saint-Firmin de Flavigny le 26 mai 1733, Ibidem, n° 996, p.2459

. Ibidem, , vol.1, p.652

, plus tard en 1705, profès à Saint-Grégoire de Munster le 3 juin 1721, y est mort le 27 octobre 1742. Et ils sont certainement parents de dom Antoine-Ambroise Martin 2462 , né à Toul au plus tard en 1702, profès à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 26 mai 1718 (le même jour que dom Benoît Martin, vol.10

, Une lettre du 12 janvier 1738 2464 de dom Catelinot à dom Calmet nous apprend que même celui-ci n'en est pas à l'abri : « [Le Seigneur] est le maître de la vie et de la mort ; il ne laisse les siens sur la terre que pour les éprouver et les purifier par les tribulations. vous n'en étes pas exemt, puisque j'ai appris avec bien de la douleur que celui qui vous doit tout ce qu'il est, vous tracasse & vous cause du chagrin dans vôtre propre maison [?] » Nous avons aussi déjà expliqué qu'à l'abbaye Saint-Hydulphe de Moyenmoutier, dont l'abbatiat régulier est dans la famille Belhomme-Barrois -originaire de Bar-le-Duc -depuis le début du XVIII ème siècle au moins, cette belle continuité s'arrête en 1769, avec le décès prématuré de dom Nicolas Belhomme 2465 . Celui-ci, né à Bar-le-Duc au plus tard en 1728, qui a fait profession à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 24 juin 1744, est sous-prieur de l'abbaye de 1759 à 1764, puis prieur de 1765 à 1768. Mais il meurt le 17 janvier 1769, ne pouvant ainsi succéder, comme prévu, à son oncle, dom Humbert ou Hubert Barrois 2466 , né à Bar-le-Duc au plus tard en 1695, profès à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 15 décembre 1711, qui y meurt, lui, le 8 mai 1771. Il en avait été aussi prieur de 1727 à 1733, en remerciement des obsèques qu'ils ont faites à dom AntoineAmbroise Martin 2463

B. D. Nancy, Dom Catelinot nous confirme qu'ils le sont, dans une lettre à dom Calmet du 28 août 1742

O. Matricula, , vol.1, p.698

. Ibidem, , vol.1, p.657

A. D. Meuse, , vol.4

B. D. Nancy,

O. Matricula, , vol.2, p.51

. Ibidem, , vol.1, p.549

. Ibidem, , p.913

. Ibidem, , p.607

. Ibidem, , vol.1, p.877

, profès à SaintPierre de Senones le 28 octobre 1733, y fait ensuite ses études de philosophie et de théologie pour être ordonné prêtre et y reste donc au moins jusque fin 1746. Ensuite, on ne sait, mais il n'exerce aucune charge et il meurt au prieuré Saint-Georges de Deuilly, à Morizécourt, le 21 septembre 1773. Or le prieuré de Morizécourt est une maison où il semble que l'on relègue les religieux avec lesquels la congrégation a quelques difficultés? Il y a aussi ceux qui déshonorent leur famille, même si la congrégation essaie d'étouffer l'affaire en déplaçant l'intéressé. Dom Joseph Basoge 2471 et dom Grégoire Basoge 2472 , issus d'une famille de commerçants bien connue à Saint-Mihiel, frères ou cousins nés au plus tard en 1711, font tous les deux profession à Saint-Grégoire de Munster le 19 juin 1727, car ce n'est pas un intellectuel 2470 , mais il y a peut-être pire : dom Ildefonse Pierron, né à Ménil-de-Senones au plus tard en 1717

P. Breuil and . De-commercy, Cet exemple permet de donner un exemple d'une autre raison d'entrer en religion que l'influence d'une maison religieuse proche, les liens de parenté avec un religieux et les souhaits des familles d'emprunter « l'ascenseur social » : les liens d'amitié. En même temps que dom Henri Basoge, font profession, à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier, le 13 juin 1730, un autre jeune homme de Saint-Mihiel, issu du même milieu social et dont la famille a déjà donné des fils à la congrégation de Saint-Vanne, dom Hyacinthe Lavefve 2474 , né au plus tard en 1714, et qui meurt à Saint-Hydulphe de Moyenmoutier le 15 août 1782 ; et un jeune homme, né au plus tard en 1714 à Han (localité sur la rive gauche de la Meuse, à 3 km au sud et en amont de Saint-Mihiel), dom Joseph Chabousson 2475 , qui meurt à Saint-Grégoire de Munster le 21 juin 1782. Ces trois jeunes gens sont-ils parents, amis ou simplement condisciples ? Quelle vocation? Peut-on oser conclure que la majorité des religieux bénédictins de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe de la deuxième moitié du XVIII ème siècle sont des jeunes gens pieux, désirant être « utiles » à leurs contemporains au travers d'une vie religieuse, capables et désireux de faire de longues études, et souhaitant continuer à se livrer à des travaux intellectuels et même théologiques toute leur vie. Et ce tout en menant une vie réglée et matériellement aisée beaucoup plus bénéfique à leur santé que s'ils tenaient un commerce, cultivaient des terres ou effectuaient des travaux manuels, surtout s'ils ne sont pas les aînés de leur famille, le 21 avril 1768. Ils ne verront pas le scandale causé par leur jeune parent, dom Henri Basoge 2473 , né à Saint-Mihiel au plus tard en 1714, profès à SaintHydulphe de Moyenmoutier le 13 juin 1730, prieur de Saint-Nicolas-de-Port de 1759 à 1763 et de 1768 à 1770, pp.1770-1771

. «-je-sais-bien and . Qu,

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