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. Ibid,

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, Ainsi l'homme s'inscrit dans un carré, divisé en 5 parties en hauteur comme en largeur, et dont le bassin occupe le carré central 71. Ce schéma symbolique est lié au nombre 4, qui est attaché à l'homme autant que le 5. En effet, Les quatre membres correspondent aux quatre vents, et sont divisés en deux parties égales par le coude ou le genou

L. Carré, par sa position bras étendus, une image du Crist en croix 73 ; il est donc naturel que l'église reproduise ce modèle. Durand de Mende (vers 12630­1296) écrit : "Dispositio autem ecclesiae materialis modum humani corporis tenet. Cancellus, sive locus ubi altare est, caput representat, crux ex utraque parte brachia et manus, reliqua pars ab occidente, quidquid corporis superesse videtur" 74. Le Guide du pèlerin compare l'église Saint­Jacques de Compostelle à un grand organisme humain, p.259

. Ibid and . Ii, 348 & 349 ; la deuxième citation d'après Marcianus Capella, De nuptiis philologiae et Mercurii, livre VII, p.735

E. De-bruyne, 33, t. II, p. 353­356, d'après Hildegarde de Bingen, Liber divinorum operum simplicis hominis

E. De-bruyne, op. cit. n. 33, t. II, p. 359, d'après Alcuin

. Ibid and . Ii, , p.360

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. Mathématiques-;-c'est, L. Du-point-de-vue-mathématique, and . Rapport, Sciendum vero quod saepe dictae consonantiae nequaquam sunt humano ingenio inventae sed divino quodam nutu Pythagorae sunt ostensae"" 98. Selon Réginon "les lois de la musique naturelle sont objectives, immuables, divines : dans l'ordre idéal elles obéissent à une échelle diatonique parfaite où il n'y a que des tons entiers ; les phénomènes de la musique artificielle sont en partie humains, variables et subjectifs : ils admettent des demi­tons et des modes fondés sur les variations de l'emplacement de ceux­ci" 99. En d'autres termes, pour lui, la musique "artificielle" est imparfaite, parce que la gamme comprend cinq tons et deux demi­tons, alors que la musique de la nature doit être parfaite, et donc comprendre "deux fois quatre tons entiers parfaits" 100. On voit quelle importance il attache au nombre entier en soi, au point d'en imaginer une gamme idéale, en dépit de l'arithmétique. Pour Otloh de Saint Emmeram (vers 1010 ­ vers 1072) cette harmonie est universelle. Une large section de son Dialogus de tribus quaestionibus 101 semble bien n'être un traité de numérologie. Elle commence d'ailleurs effet par ces mots, et sciences exactes contemplés par l'intelligence mais aussi appréciés par la sensibilité" 94. Selon Jean Scot Érigène, la beauté vient de la "réduction de la diversité à l'unité

E. Scholia-musica, PL, vol.132, p.308

E. De-bruyne, , vol.33, p.310

. Cf and . Aurélien-de-réomé, Musicae genera tria noscuntur esse: prima quidem mundana, secunda humana, tertia quae quibusdam constat instrumentis, p.310

E. De-bruyne, , vol.33, p.313

.. I. Ibid, , p.314

E. De-bruyne, , vol.33, pp.315-316

. Ibid, Toni naturalis musicae sunt quatuor principales (et quatuor accedentes), toni vero artificialis musicae sunt quinque et duo semi­ tonia ; in naturali musica omnes octo toni integri sunt atque perfecti, et Réginon de Prüm, op. cit. n. 98, PL 132, col, vol.486, p.315

E. De-bruyne, , pp.90-93

. Guillaume-d'auvergne, E. Cité-par, and . De-bruyne,

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E. De-bruyne, , pp.157-158

. Ibid, A. Iii, and . Le-grand, Summa de Bono, question XII, 8, 22­25. L'ouvrage a été édité, en partie postérieurement à celui de de Bruyne, Opera omnia, vol.28, 1951.

T. Traduit-saint, Quamvis autem pulchrum et bonum sint idem subiecto, quia tam claritas quam consonantia sub ratione boni continentur, tamen ratione differunt : nam pulchrum addit supra bonum, ordinem ad vim cognoscitivam illud esse huiusmodi, p.279

E. De-bruyne, , p.336

, Histoire des sciences : physique, mesures, science des poids

, Mechanica septem scientias continet: lanificium, armaturam, navigationem, agriculturam, venationem, medicinam, theatricam" 143. La division des sciences d'Al Farabi 4 mentionne l'optique et la "science des poids", comme des parties des mathématiques, alors que la physique s'occupe des "accidents" des corps 144. Il s'agit de l'étude de la matière considérée comme un matériau. Al Farabi dépend fortement d'Aristote, A. Quelques considérations sur la statique au Moyen Âge Pour cerner les grandes lignes de la physique médiévale, je me référerai d'abord aux travaux de M. Clagett 141

. .. Annali, , vol.I, pp.209-210

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À. Deux and . Près, Al Farabi sépare les Météorologiques en 2 parties, corps purs et composés, et regroupe l'Histoire des Animaux et de l'Âme en une seule section, Le Livre des Minéraux est attribué à

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. Ch, . Bossut, and . Mécanique, , p.386

A. Parent, Il contribua à la théorie des poutres en calculant la distribution des contraintes dans une poutre en flexion en fonction du moment fléchissant. Il a, le premier, présenté le concept de contrainte de cisaillement, développé plus tard par Coulomb (Wikipedia, art, 16601726.

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, Pierre Couplet des Tortreaux (vers 1670­1744), membre de l'Académie des sciences en 1696

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L. Mascheroni, est surtout connu pour ses travaux sur les constructions à la règle et au compas, mais fut aussi un poète qui eut du succès en son temps (Wikipedia, art, Lorenzo Mascheroni"), 17501800.

A. Maria and L. , mathématicien et ingénieur, est un des fondateurs de l'Accademia dei XL, 17351796.

P. Frisi, 1728­1784, est connu pour des travaux en électricité, astronomie et hydraulique (Wikipedia, art

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. Quoique-le-texte-soit-un, il paraît s'agir de mortier frais, auquel on laisse un bref temps de prise après avoir posé la pierre. Une deuxième mesure est effectuée avec le même mortier saupoudré de chaux

P. Frisi, Instituzioni di meccanica, d'idrostatica, d'idrometria e dell'architettura statica, e idraulica, vol.1777

, Bernard Forest de Bélidor"). Son ouvrage La science des ingénieurs traite de la construction autant civile que militaire, et contient en particulier une section sur la théorie des voûtes (Bélidor, La science des ingénieurs dans la conduite des travaux de fortification et d'architecture civile, 1729.

. ­-livre-7,-couverture, P. Et-serrurerie, and G. De, sq., 184 p., 31 pl. ; ­ Livre 8, Manière de détailler et d'évaluer les ouvrages des bâtiments, p.561, 1814.

, Nouvelle méthode de mesurer, de détailler et d'évaluer les ouvrages des bâtiments, vol.8

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O. Rondelet,

. Ibid, , p.155

. Ibid, , p.156

. Ibid, , p.165

. Ibid, , p.178

. Ibid, , pp.250-251

. Cf and . Hélène-rousteau­chambon, Le gothique des Temps modernes, 2003.

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. Ibid, , vol.2, p.279

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, J'utiliserai la, vol.2, 1833.

P. Il-s'agit-des-expériences-de-george-rennie and . Dans, George Banks Rennie (1791­1866) était un ingénieur anglais, dont les nombreuses réalisations comprennent des ponts, des chemins de fer, Philosophical Transactions of the Royal Society of London, vol.108, pp.118-136, 1818.

O. Navier, , vol.138, p.13

. Ibid, De la résistance d'un corps prismatique à la flexion produite par un effort dirigé perpendiculairement à l longueur de ce corps, vol.3, p.43

. Ibid, De l'équilibre et de la résistance des massifs formés de matières adhérentes. De l'établissement des murs de revêtement des terres, p.121

. Cf, , p.48

O. Viollet­le­duc, , p.163

. Ibid, , p.111

. Ibid, , pp.52-53

. Ibid, , p.128

. Ibid, , p.129

. Ibid, voûte, p.477

. Par, les Romains évitaient autant que possible les pénétrations de berceaux de voûtes, comme présentant des difficultés et des pertes de temps pour le constructeur, p.487

, On a du mal à concevoir un réel souci d'économie dans le gigantisme de ces ouvrages et l'utilisation de blocs énormes, p.488

. Ibid, construction, pp.10-11

. Ibid, On reconnaît d'ailleurs qu'il [l'architecte] a dû être limité dans ses dépenses, éviter les frais inutiles. Il ne prodigue pas les matériaux, il n'a pas voulu poser une pierre de trop, vol.202, p.133

, Il est clair que plus les voûtes sont bombées, plus il est nécessaire d'élever les murs latéraux au­dessus des formerets pour porter les entraits de la charpente, lesquels doivent passer francs au­dessus de l'extrados de ces voûtes. Il résulte de cette disposition un emploi inutile de matériaux, une ordonnance lourde qu'il faut occuper par une claire­voie, si l'on prétend l'alléger ; mais alors aussi une dépense considérable pour un objet secondaire, Il s'agit de "tenir les clefs de ces grandes voûtes,­­clefs d'arcs ogives, clefs d'arcs­doubleaux et de formerets,­­sur le même niveau, p.517

. Ibid and 4. 465­466, voûte

. Ibid, L'économie des cintres préoccupait si fort les constructeurs romains, que [...] ils ont posé des arcs­doubleaux sur cintres, et ces arcs­doubleaux ont eux­mêmes servi de cintres, vol.477, p.479

. Ibid, construction, p.23

. Ibid, , p.217

. Ibid, voûte, p.478

. Ibid, construction

, ne réussit pas à enlever de l'Eglise le mécanisme de l'horloge qui installé dans le transept sud avait nécessité pour le passage des contrepoids moteurs une large déchirure à la voûte, p.196

, Il n'est pas clair de savoir si le maître autel est inclus dans le décompte

. Ibid, , p.208

, Cependant, un maçon indépendant aurait pu se former à Brion auprès d'un maître venu de l'abbaye, puis aller travailler à Mouliherne. De façon générale, il est probable que, là où des religieux ont effectivement assuré la maîtrise d'oeuvre, et il y en eu quelques­uns au moins à une époque reculée, leur savoir s'est transmis aux laïcs de cette manière. La question reste donc ouverte. L'analyse métrologique a mis en évidence les traces de proportions issues de l'harmonie musicale 9 , qui appartient au domaine des lettrés, c'est­à­dire des moines. Cela n'implique pas que l'architecte lui­même soit un religieux : même les plus ténues des relations entre ces derniers et l'architecte évoquées plus haut suffisent à expliquer la propagation de telles connaissances. Quoiqu'il en soit de l'origine des architectes de Brion, la qualité de leur technique est remarquable. On sait aujourd'hui que l'usage du tuffeau n'est pas l'indice d'une construction postérieure au XI e siècle 10 , d'autant plus qu'à Brion c'était le matériau le plus immédiatement disponible. La carrière semble s'être étendue jusque sous l'église elle­même. Mais les techniques de voûtement utilisées montrent la compétence des maîtres d'oeuvre : berceaux brisés à pénétrations dans le choeur

, La construction des voûtes

, Cette théorie est exagérée, par sa tendance à récuser les choix dictés a priori par l'esthétique, et à négliger ceux entraînés par d'autres contraintes, liées à la fonction religieuse de l'édifice, que celles­ci soient d'ordre symbolique ou pratique ; mais aucune théorie ne peut rendre compte de la totalité de la réalité, et je ne crois pas que cela doive être son but. Il n'est pas de notre propos ici de discuter cette théorie, ni même de sortir d'un point de vue lié à la fonction, A. Les question oubliées La théorie "fonctionnaliste" de Viollet­le­Duc fait dériver toutes les caractéristiques de la construction, du plan d'ensemble aux détails, des contraintes techniques, et en particulier de celles dues au voûtement

.. J. Cf, . Mallet, and . .. Roman, et M. Deyres, p.221

. Dans-le-choeur, . La, and . Notamment, , pp.207-248

. Cf, . Paris, C. Château­thierry, . Et-patrimoine, and . Vivant, Jean­Pierre Gély & Jacqueline Lorens (dir.) Pierres du patrimoine européen : Économie de la pierre de l'antiquité à la fin des temps modernes, Les débuts du moyen appareil : l'exemple de l'Anjou­Touraine (X e ­XIII e siècles), pp.439-458, 2008.

, On lit par exemple dans L'Architecture romane 336 d'Édouard Corroyer, p.159

, Ou (n+1)/ n , ce qui revient exactement au même

J. Cf and . Viret, L'enseignement musical au Moyen Age, Chant Floral n°45, 1985.

N. Dans-ars, Le sixième est la tierce mineure, dont l'expression numérique enferme 27 plus 5, comme le rapport 32 à 27. Le septième est la tierce majeure, dont l'expression numérique enferme 64 plus 17, comme le rapport 81 à 64, un traité musical écrit vers 1320 et dont le titre sert à désigner tout un courant de la musique du XIV e siècle, on trouve, p.118, 2008.

. Cf and . Supra, , p.49

. Cf and . Supra, départementales du Maine­et­Loire : ? Documents relatifs à la restauration de l'église de Brion, 4T38. ? Cartulaire de, p.88

, ? Tables de comparaison entre les mesures anciennes et celles qui les remplacent dans le nouveau système métrique, vers 1800

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, Ce à quoi il faut ajouter les références scripturaires, les dictionnaires & encyclopédies (Wikipedia en particulier), les sources non consultées directement

A. , Plan de l'église de Brion, Duvêtre, 1850. © Archives départementales du Maine­et­ Loire, pp.4-38

, Duvêtre, 1850. © Archives départementales du Maine­et­Loire, 4T38. 1. Dossier de restauration de l'église de Brion Figure 127

C. , Photographies anciennes conservées par la médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine

, Dossier de restauration de l'église de Brion

, Achille Chanciergues Dubord, l'église de Brion, huile sur toile, 1846, inv. BF 2982, Musée Joseph­Denais, Beaufort­en­Vallée. 1. Dossier de restauration de l'église de Brion 1. Dossier de restauration de l'église de Brion 1. Dossier de restauration de l'église de Brion 'éperons ch. 2.50 10

, Etaiement de la charpente, des murs, des voûtes, cintres de la porte d'entrée et des

A. , Budget de l'église de Brion pour l'année 1870

O. P. Cote,

, est un formulaire imprimé de 4 pages, dont certaines rubriques sont remplies à la main. Je recopie les rubriques renseignées uniquement

, Buget de l'église de Brion pour l'année 1870

, Président du Conseil, M. Blotin Secrétaire du Conseil, M. Riobé Président du Bureau, M. Gaudais Secrétaire du Bureau, M. Hervé Trésorier M. Juteau Simples membres du Conseil, MM. Gaudais et de Livonnière Simple membre du Bureau, M. Le curé Situation Financière

G. Corvaisier and . Juteau, Et la dépense annuelle monte à 808,10 cen somme ajoutée à 5544,40 cen qu'on a donnée pour les travaux intérieurs de restauration du transept. Ces deux dépenses réunies, donnent 6352,50 cen retranchée de la recette 7314,37 cen , reste un boni de 962,27 cen38 que la fabrique a maintenant en caisse. Fait en la salle du presbytère, les date jour, an et mois que de l'autre côté. Tous les membres ont signé, Le Bureau a choisi pour son président M. Corvasier, pour secrétaire M. le curé et pour trésorier M. Juteau, vol.37

, Vous savez, Messieurs dit­il que la reprise de ces travaux interrompus depuis plusieurs années est vivement désirée par tous. J'ai sur votre demande fait dresser les plans et devis qui incombent à la fabrique. Le conseil accorde un examen sérieux aux plans et devis qui lui sont présentés et considérant : 1° La pressante nécessité de poursuivre les réparations commencées. 2° Que le montant du devis peut être facilement couvert par l'encaisse de la fabrique. 3° que M r Le Maire et son conseil pleins de bonne volonté pour cette oeuvre viennent de décider la continuation des restaurations extérieures, adopte à l'unanimité la proposition faite par M r Le Curé et le prie de soumettre la présente délibération à l'approbation de l'autorité Episcopale, Le conseil dans la même séance a été invité par M r Le Curé à prendre une délibération relative à la continuation des travaux de restauration intérieure de l'Eglise de Brion

, compte de 1870 et détail des travaux L'an mil huit cent soixante onze, le seize avril, les membres du conseil de la fabrique de l'Eglise de Brion se sont réunis au presbytère, lieu ordinaire des séances sous la présidence et sur la convocation de M De Livonnière

, M De Livonnière a été élu Président du conseil, M Riobé secrétaire. Le bureau a nommé M De Montesquiou Président, M r Hervé secrétaire, M r Juteau Trésorier, M r le curé est membre du Conseil, M Gaudais est membre du bureau. Le conseil ainsi composé est passé à l'examen des comptes de M r Juteau trésorier pendant l'année 1870 pour les recettes et pour les dépenses. Il a été reconnu que les recettes se sont élevées à la somme de 8110 F, vol.39

, Les Dépenses se dont élevées à 18155

F. , Déficit de la fabrique 10

, 38 Erreur de 40c : 7314,37­ 6352,5 = 961, vol.87

L. Chiffres, 18" sont écrits ici, d'une autre encre, mais ils ne font pas partie du montant. 1. Dossier de restauration de l'église de Brion 1. Dossier de restauration de l'église de Brion, vol.17, p.80

, Les servitudes forment corps de bâtiment séparé ; elles comprennent écurie, bûcher, pressoir, et un vaste cellier en appentis. A côté les communs, et plus loin une buanderie avec pompe. Le clos de la Bonnetterie est enclos moitié par des murs moitié par une haie vive. Il a accès sur la route par un portail pour les servitudes et par une porte sur la même route. La vigne a une seconde issue par son côté ouest. L'habitation est à 268 mètres de l'église et n'a aucune communauté avec les voisins. Le conseil de Fabrique après en avoir délibéré félicite l'administration qui vient de doter la commune de bâtiments scolaires parfaitement installés et témoigne le désir de remplacer le presbytère qui tombe de vétusté et déshonore l'Eglise par une demeure vraiment digne. L'immeuble par sa composition compense surabondamment son éloignement de l'église et c'est une occasion heureuse d'être à même de l'acquérir. Le conseil témoigne le regret que la situation de son budget surchargé d'une dette de Dix mille francs ne lui permette pas de venir en aide à la commune dans le sacrifice qu'elle s'impose mais elle donne une entière adhésion au projet qui lui est soumis, Nous connaissons tous la maison qui vient d'être mise en bon état, elle est bâtie sur cave possède un rez­de chaussée comprenant cuisine, office, salle à manger, bibliothèque, à l'étage six chambres à coucher

, Archives de Brion Archives diocésaines d'Angers, p.215

. Il-s'agit-d'un-ouvrage-en, 2 volumes manuscrits d'histoire de France, d'histoire de l'Anjou et de Brion : 1er volume, Notes biographiques

, Le visiteur s'informe de suite du nom de celui qui a eu l'honneur de doter d'un tel monument un aussi petit lieu. Les Archives ne fournissent pas le renseignement désiré, car le premier document qui nous parle de l'Eglise la signale comme prête à dédier. Ce document est l'acte par lequel Ranulphe et Guillaume de Sablé fils de Robert duc de Bourgogne 41 créé Seigneur de Brion par le 8 e comte d'Anjou Foulques le Réchin donnent en 1080 aux moines Bénédictins de S t Aubin d'Angers, la tierce partie de l'Eglise des Saints martyrs Gervais et Protais de Brion. C'est à savoir les Dismes de toute la paroisse de S t Gervais et S t Protais et le tiers des sépultures, afin qu'après la dédicace de l'Eglise il y soit [p. 175] établi deux moines. Peut on conclure de là que ces jeunes seigneurs nouveaux venus avaient pris à leur charge la construction très avancée de l'édifice ? L'Architecte Duvêtre qui conduisit avec tant de sollicitude les travaux de restauration commencés en 1852 [sic] et poursuivis jusqu'en 1870 a étudié avec le plus grand intérêt l'Eglise, son travail peut nous éclairer. Suivant son rapport il est très apparent que la construction a été faite à trois reprises espacées d'un certain [en marge : 1)] nombre d'années. Le Choeur, les Transepts et la masse du clocher jusqu'à la naissance des croisées furent, Le 1 er volume traite uniquement d'histoire générale, les textes spécifiques à Brion se trouvent dans le 2 d volume. Je retranscris ici ce qui est relatif à l'histoire de l'église, et peut présenter un intérêt du point de vue historique ou historiographique, en sautant les passages d'une généralité excessive, p.174

, 40 Ce descriptif est celui de l'Inventaire des Archives Diocésaines

. Robert-le-bourguignon, seigneur de Craon, est fils du comte de Nevers ; l'auteur doit le confondre avec Robert I er le Vieux, 10351098.

, Dossier de restauration de l'église de Brion

, se prête bien à la construction, il donne aux maisons un extérieur d'aisance et de propreté, son exposition au midi a été heureusement choisie. L'Eglise a ses parois extérieures et intérieures revêtues en entier de pierres de taille en tuffeau disposées en assises bien régulières aux arêtes vives, les joints sont épais, à gros sable et mortier durci. Elle mesure du portail jusqu'au fond de l'abside quarante quatre mètres. La nef longue de [au crayon] 22 m a une largeur intérieure de huit mètres cinquante, elle comprend deux travées ayant chacune et de hauteur sous clef de voûte. La première travée est éclairée par la magnifique croisée géminée de façade et par deux croisées de 3 m 50 de haut sur 0,80 de large sur chaque flanc. Ces croisées s'ouvrent à du sol et ne sont séparées de chaque côté l'une de l'autre que par un trumeau d'un mètre. La croisée géminée de façade n

, Ils sont tous les deux éclairés à leur fond par une croisée géminée aux dimensions de celles de la nef et par une autre croisée sur le flanc. Sont attenantes à ces deux transepts deux chapelles latérales ou absidioles orientées comme le choeur et munies de voûtes ex fornice sont dédiées : celle du Nord à la S te Vierge et la méridionale à S t Pierre

, Anjou comme une terre promise qu'il leur fallait à tout prix conquérir et leurs nombreuses invasions n'eurent pas d'autre objectif. Ils comptaient sur cette province pour promener leurs entraves du Sud Est au Sud Ouest de pays qu'ils convoitaient. Dès 1335 un corps de malandrins Anglais avaient surpris l'Abbaye du Loroux chassé les Moines et gaspillé tout le trésor de l'Eglise. En 1360 ils poussent leur occupation jusqu'à La Flèche ; en 1362 et 1363 ils occupent Beaufort et Baugé, promenant leurs orgies à travers nos campagnes, maltraitant les gens, enlevant les vivres et les bestiaux ; la surrexcitation [sic] était à son comble on décida de se mettre en état de défense ainsi que venait de le faire le Loroux repris par Duguesclin et Mouliherne, l'Eglise de Brion est convertie en forteresse. Les murs sont exhaucés [sic] tout autour et percés de meurtrières. Les fenêtres sont fermées par de la maçonnerie, Pendant la malheureuse guerre de Cent ans qui de 1337 à 1443 causa tant de deuils à la France, les Anglais avaient toujours envisagé l

. Beaufort, Les succès de Pontvallain, la reprise du Loroux, la résistance opposée à l'Abbaye de S t Maur avaient fortifié les projets de défense et suscité la formation de nombreux contingents Angevins décidés à toute épreuve [L'auteur fait alors un récit de la

, Les Anglais en se retirant avaient juré de revenir se venger de leur défaite, on les savait gens à tenir parole et toute la contrée Beaugoise se tenait sur la défensive. 1. Dossier de restauration de l

, Ce fait probablement les décidé à préparer les mêmes moyens de défense pour le cas échéant où l'ennemi tenterait de s'emparer de la tourelle du clocher attenant au transept Nord renfermant l'escalier [p. 183] dont les premières marches masquaient l'ouverture du conduit souterrain d'évacuation. Les défenseurs procèdent aussitôt à la démolition de la pointe du pignon du transept Nord jusqu'au niveau du sommet des voûtes et en répartissent les matériaux à proximité des créneaux ; des croisillons en charpente le remplace[nt]. Fort heureusement tous ces préparatifs ne furent pas utilisés, mais pendant plusieurs années les frontières de l'Anjou furent sans cesse menacées

, Brion n'avait rien de plus pressant que e remaniement de l'Eglise pour exercice du culte. Le travail de restauration demeura incomplet faute de moyens ; la moitié des fenêtres restèrent murées, le pignon du transept Nord ne fut pas relevé et les créneaux sur tout le pourtour restèrent béants. Pour rendre aux fidèles un accès plus facile on combla le large fossé d'enceinte et en souvenir des jours d'inquiétude on planta en avant de la façade deux ormeaux, Passons quelques généralités sur les guerres de religion, p.189

, Ce passage d'un style à l'autre est parfaitement reconnaissable dans la structure de l'Eglise de Brion, on remarque au premier aspect que les berceaux romans des voûtes marquent un légère tendance vers l'ogive. Les arcades Romanes de la base du clocher sont un dernier effort pour garder le style plein cintre de toutes les ouvertures, chapiteaux et décors, mais les baies et la voûte du clocher annoncent le nouveau goût ogival, Le douzième siècle fut nommé de Transition parce qu'il est l'époque de l'introduction dans l'architecture du style ogival qui sans détruire les beaux modèles du plein cintre, a porté si haut la perfection de l'Art religieux, 1436.

, Il ne fallait pas entreprendre le débouchage de toutes les croisées pour la raison qu'on ne pouvait fournir que la moitié des croisées ; la toiture avait de grandes avaries pour y remédier et protéger les voûtes on établit des caniveaux pour conduire les eaux pluviales à des gargouilles qui bavaient le long des murailles, les traces en sont encore visibles. Pour rétablir les abords de l'Eglise on combla la tranchée qui protégeait toute la partie méridionale et le devant. Pour témoigner de ces travaux on planta au fond du fossé devant la façade deux ormeaux qu'on entoura de soins. ces arbres ne furent abattus qu'en 1767 lors de l'érection au même lieu de La galerie devant le grand Portail. Le temps des grandes épreuves semblait passé, Lorsque des meurtres étaient commis dans les environs, lorsque des bandes pillardes de Huguenots se rendaient au Presche approuvé de Baugé ou bien au Presche adjoint de Beaufort on montait la garde régulièrement à l'Eglise toutes les nuits avec armes de toutes sortes

, Le renouvellement de la charpente était devenu indispensable par suite de la surélévation des murs du pourtour de l'Eglise où étaient les créneaux et meurtrières. Afin de simplifier l'opération, on décida de conserver la membrure principale et sur chaque chevron on appliqua un nouveau chevron ou coyau long de 3 m 50 qui vint se reposer sur le mur crénelé. Ce travail était bon mais peu gracieux, il faisait paraître le toit beaucoup trop aplati. Afin de corriger ce défaut on en commit un autre en établissant une nouveau faîtage supérieur de 2 Mètres : Cet agencement donnait satisfaction pour l'aspect du toit mais il engloutissait la base de clocher 1. Dossier de restauration de l'église de Brion jusqu'à la naissance des croisées, et noyait la belle guirlande de Baies Romanes son principal ornement. Les critiqueurs, il y en eut en tout temps, reconnurent plus tard qu'il eût été plus simple d'abattre le fameux exhaussement crénelé et refaire l'état primitif, mais nos ancêtres ne partagèrent pas ces vues, ils voulurent garder leur édifice crénelé qui avait protégé leur détresse et leur en rappellait, ses patrouilles armées qui parcouraient la campagne trouvaient partout des volontaires qui s'offraient pour relever la garde et donner des renseignements. La vieille église de Brion remplissait donc pour la seconde fois le rôle de forteresse, cette transformation avait nécessité des mutilations importantes et pour surcroît les ressources faisaient défaut pour entreprendre les travaux de restauration d'où dépendait l'existence même de l'édifice

, Eglise le mécanisme de l'horloge qui installé dans le transept sud avait nécessité pour le passage des contrepoids moteurs une large déchirure à la voûte mais il fit enfermer dans une guérite close ce mécanisme dont le tric­trac était une cause de distraction, Bénédiction des trois cloches M Le Curé Le Frère baptisa le 12 Juin 1673 une cloche dite Moyenne

M. Le and C. , Le Frère baptisa le 6 7 bre 1675 une grosse cloche dite Le Bourdon

M. Le and C. , Pinson curé de Brion voyant avec peine que l'Eglise était un lieu de réunion où avaient lieu les votes, où se prenaient les délibérations pour l'administration civile et religieuse, où se traitaient même les affaires commerciales conçut le projet d'élever en dehors de l'Eglise un préau qui sous le prétexte d'offrir parfois un refuge aux fidèles pourrait débarrasser l'Eglise de ces réunions parfois inconvenantes. Les ressources ne lui permettant pas d'élever une construction capable de flatter ceux qu'on voulait évincer, M Le curé se borna à un simple appentis élevé sur de maigres piliers, Le Frère baptisa le 10 9 bre 1675 une 3 e cloche dite La Petite, p.197

M. Le, explique alors avec emphâse [sic] que le grand Autel qu'on vient d'ériger à St Maurice d'Angers (1757) est un magnifique Autel à La Romaine dont on peut prendre une réduction artistique enrichie d'un baldaquin en bois sculpté et doré tous les automates Fabriciens firent de la tête un signe affirmatif 1. Dossier de restauration de l'église de Brion d'adoption, Muni de ce plein pouvoir M Le curé Pinson se met à la recherche d'un ouvrier sculpteur et dès

, Construction de La Sacristie Le succès dans l'entreprise de l'élévation d'un autel à La Romaine ne fit que développer l'activité audacieuse de M Le curé Pinson, son rêve nouveau fut la construction d'une sacristie. Jusqu'au dix­septième siècle le besoin de Sacristie dans les églises rurales et même urbaines ne s'était pas fait sentir car généralement le Presbytère touchait ou était très proche de l'Eglise, on renfermait [p. 201] dans une chambre les ornements et les ustensiles du Culte et le Clergé arrivait à l'Eglise tout habillé. Messieurs les administrateurs de l'Eglise de Brion étaient loin d'être hostiles à toute amélioration. À leurs yeux la création d'une Sacristie devait être une adjonction digne et en rapport avec le monument principal ; dans la circonstance rien ne leur semblait justifier une précipitation qui les conduisait à une oeuvre de mauvais goût. M Le curé Pinson n'ignorait pas les dispositions hostiles de la population contre son projet de démolition de la chapelle St Pierre formant absidiole à haute voûte et ornant très bien le Transept, L'autel à La Romaine fut installé au fond du choeur, il y garda sa place jusqu'en 1869, où un Autel en pierre oeuvre de Bariller fut édifié au croisement du choeur et des Transepts

, une autre année pour n'importe quelle fantaisie on démolira la chapelle de La Vierge !

, Le Public a parfois du bon sens, l'avenir le prouvera

, En regard il fait établir les frais que causerait la transformation de la dite chapelle en sacristie mais avec parcimonie. Cette tactique amène un résultat presque identique. A la séance du règlement des comptes, M r Le curé Pinson fait part à MM les Fabriciens de substituer à la chapelle S t Pierre, une Sacristie dont l'Eglise avait besoin. Cette ouverture fut très froidement accueillie par MM les administrateurs qui [disent] ouvertement que le projet ainsi conçu semblait une mutilation ! M r le curé proteste énergiquement de son respect pour l'oeuvre de l'Eglise, puis d'un ton plus adouci il ajoute : Messieurs le projet que je vous soumets ne concerne qu'une appropriation, Mais M Le curé a sa tête et pour arriver à ses fins il prépare ses batteries

D. Voyez, Ce boniment adroit amène un peu de calme, on prend note des déclarations de M Le curé et on l'invite à fournir état de ce qu'il vient d'avancer. M. Le curé étale ses notes qu'on lit distraitement car l'appropriation ne devant être que transitoire et ne coûter que trois cents francs... il faut en finir, vol.7

, Pierre Boullé L'aisné, convoqués de la manière accoutumée ; lesquels ont délibéré et ont convenu de ce qui suit : 1° Que sur les deux plans proposés par M Le curé pour l'arrangement uniforme à donner aux bancs placés en cette église, il y avait lieu avant de décider du choix de communiquer ces plans aux propriétaires par concession de ces dits bancs et de remettre toute décision à l'Assemblée [p. 210] générale qui sera convoquée à cet effet pour aujourd'hui en quinze. 2° Le Bureau observe qu'il est un travail plus urgent ; la paroi extérieure de la muraille du choeur des quatre contreforts, de la tourelle de l'Autel à La vierge est tellement rongée par le salpêtre qu'il faut presque à 2 mètres de hauteur en certaine partie, et plus ailleurs un repiquage et revêtissement complet. Le Procureur fiscal consulté dit que la réserve peut couvrir les frais de cette réfection. Le bureau aussitôt en vote l'urgence et charge M Le curé d'en assurer l'exécution sans plus de formalité et dans les meilleures conditions. Le Registre ainsi que l'adjonction sont signées : Boussard curé de Brion, Meffray, Taugourdeau, François Bréchet Notaire, René Blotin, Boullé, Ambroise Riviere, Ploguin, Raveneau, Delaunay (de La Mothaye) Syndic Municipal, Brechet­Le Jeune, Greffier. Période Révolutionnaire [Après des généralités, p. 263] Rachat du Presbytère Entretien de l'Eglise Aujourd'hui 25 Germinal An onze de la République Française une et indivisible (15 Avril 1803), Le conseil Municipal de Brion s'est Assemblé sous la présidence du citoyen Charles Louis Renoult Dubreil Maire, assisté de Jean François Bréchet, Adjoint, dans le local désigné par eux. Les dix conseillers étant présents ont nommé l'un d'eux Charles Urbain Chevalier pour Secrétaire. M Le Maire met sous les yeux du Conseil l'arrêté Préfectoral portant que les conseils Municipaux s'assembleront avant le 1 er Floréal (21 Avril) et délibéreront sur les dispositions qui seraient, Novembre 1779 l'adjudication des travaux se fait publiquement sous La Galerie aux enchères au rabais. L'adjudication est accordée au maçon Bigaillon pour le prix de Deux cent soixante quinze francs. Le procès verbal est reproduit au volume des Archive Folio, vol.55

, Les conseils dé[li]béreront 1° Sur l'augmentation du Traitement à accorder sur les revenus communaux aux Curés, Vicaires ou Desservants. 2° Sur les frais d'ameublement des Maisons Curiales. 3° Sur les frais d'achat et d'entretien de tous les objets nécessaires au service du Culte dans les Eglises Paroissiales ou Succursales. [p. 264] M r Le Maire observe que la délibération de ce jour doit porter, savoir : 1° sur l'acquisition ou prise à loyer d'une maison convenable pour servir de Presbytère

, Faire l'estimation des réfections et réparation urgentes dont l'Eglise a besoin

, La commune entrera en propriété dès ce jour et en jouissance le jour de la Toussaint prochaine

, Ici un membre du conseil dit que la cession offerte mérite d'être prise en considération. Il fait observer que dans le moment actuel le Gouvernement paraît désirer que [dans] chaque commune où le Presbytère a été aliéné on fasse l'acquisition d'un local pour le remplacer. Aujourd'hui l'administration serait embarrassée [p. 267] pour en trouver un aussi convenable et aussi décent que celui ci­dessus désigné ; il semble donc dans l'intérêt de la commune d'accepter la proposition du citoyen Peschard après un nouvel examen. Le conseil après délibération estime que les bâtiments dont on offre la cession sont en bon état à cela près de quelques réfections ; qu'un jardin assez vaste en dépend ; que la distribution du logement est moderne et fort de manière à n'en pas exiger de nouvelles, qu'on y peut loger commodément Mr le Desservant, un vicaire et un domestique, Le Citoyen Peschard donne la garantie de ces faits, rappelle les conditions qu'il propose et s'engage à signer aussitôt que le Conseil aura déclaré les accepter

, qu'il convient de répondre au voeu du gouvernement et que de la sorte l'un et l'autre de ces devoirs était rempli. C'est pourquoi il déclare accepter, sauf l'approbation de l'autorité supérieure, la cession offerte par le citoyen Peschard, de la majeure partie, sus désignée de la maison curiale de cette commune, aux charges et clauses spécifiées ci­dessus. Puis on rédige le procès­verbal que chaque membre signe avec le Citoyen Peschard. On procède ensuite à la formation d'une commission de trois conseiller MM Laumonier, Ploguin et Raveneau aux fins de faire l'estimation et devis des réfections et réparations nécessaires, savoir : 1° A la maison curiale pour la tenir, Le Conseil continue ses observations en disant qu'il est du respect dû à la religion de rendre permanente et décente l'habitation de ses ministres

P. Bréchet, . Guitton, . Raveneau, . Boulé, . Laumonier et al., M r Le Maire après consultation demande aux conseillers de la commission de tenir leurs rapports et devis dressés séparément dans l'espace de trois jours, et fixe la réunion de l'Assemblée au 28 prochain à 9 heures du matin, que les places de bancs seraient affermées aux enchères publiques, p.281

, au croisement des transepts par huit bancs neufs, de modèle uniforme avec parquet surélevé, accoudoir, banquette. Ces places de choix excitèrent l'envie et mises en adjudication elles furent enlevées avec enthousiasme au prix de 6 à 8 F l'une

, Travaux supplémentaires 745, p.75

, Note Truffier quote part des vitraux 1270, p.28

, Note Chantoisseau carrelage, vol.420, p.50

, Note Yvon grès marche S te table, vol.575, p.61

, Cette séance toujours importante méritait encore plus d'attention car les travaux étaient achevés et il fallait les payer. Pour plus d'exactitude nous allons reproduire le compte. Recette ordinaire de l'année 2938" Recette extraordinaire, emprunt 10000" 12938" Dépenses ordinaires 1155" Déficit antérieur 10045" 11200" Nouvelles dépenses extraordinaires Intérêt de l'emprunt pendant un an 500" Note Robert pour peinture des clefs de voûte 230, Le sept Avril 1872 a lieu la réunion dans laquelle se fait l'examen des comptes et la formation des budgets

, Note Gaudais menuiserie d'intérieur confessionnaux 469"48 à reporter 2706"12

, Note pour la Mosaïque du Sanctuaire 573" Honoraires de l'Architecte Duvêtre, vol.596, p.98

, Note Plot passage à l'huile des bancs 470, vol.56

, Note Truffier pour vitrail de façade 1320, p.15

, Note Dussauze tapis du sanctuaire 27, p.50

, Note Guy transports divers 43"71, vol.5738, p.2

, alignement de la commune dûment approuvé le 14 Juin 1869 et de vendre par lots aux enchères la partie restante des terrains et les matériaux. Le conseil de Fabrique après examen reconnaît tout l'importance du projet qui lui est présenté, il sait que l'éloignement à 268 mètres de l'Eglise est parfaitement compensé par l'installation complète de la nouvelle demeure et son vaste enclos. La disparition des constructions du Presbytère actuel est vivement désirée, l'Eglise y gagnera un dégagement précieux et la place du bourg une régularisation nécessaire. La vente du reliquat des terrains et des matériaux allégera la charge de l'acquisition. Pour ces motifs le conseil de Fabrique à l'unanimité donne son adhésion au projet de conseil Municipal, p.324

, Son toit assez élevé ne pouvait être qu'un tronc de cône dont les sommet apparaîtrait brillant car il serait un vitrail donnant seul la lumière à la chapelle. Dans le projet, la nouvelle sacristie au lieu d'être comme l'ancienne adossée en apprentis au mur Ouest du choeur de l'Eglise, formait groupe avec la tourelle et s'orientait au Levant. Les constructions prenaient alors la forme d'un carré régulier de dix mètres de côté empruntant la muraille du choeur jusqu'au deuxième contrefort. Evidemment la Façade se prêtait seule aux ornementations. Que faire en l'espace de dix mètres ? On ouvre deux croisées Romanes, on les surmonte d'un fronton avec triangle aigu orné d'un fleuron rappelant en réduction le couronnement des 2 pilastres de façade de l'Eglise. Tout le pourtour est réhaussé par un Cache gouttière en pierre de Poitiers de 0,30 de haut avec sculpture de l'époque. On ne laisse au toit que l'élévation suffisante 1. Dossier de restauration de l'église de Brion pour l'égout de telle sorte que la chapelle apparaît bien dégagée et sans lourdeur. L'intérieur de la Sacristie se réduisait à une vaste pièce munie d'une cheminée et d'un cabinet d'aisance [p. 326] bien dissimulé dans l'épaisseur des murs. Le devis de ces travaux s'élevait à la somme de Quatorze Mille francs. La fabrique soutenue par la générosité d'un bienfaiteur pouvait entrer en participation pour six mille francs. L'Administration Municipale estimant qu'elle devait couronner son grand acte de restauration par un dernier sacrifice n'hésita pas à se charger de la différence, La grosse membrure de la charpente du choeur ne devait pas être modifiée, on trouvait son élévation très en harmonie avec les autres toits de l'édifice. La couverture seule était à renouveler. L'exhaussement du mur construit en moëllons pour l'établissement des meurtrières devait être maintenu mais avec un parement en tuffeau de taille appropriée au genre du reste de l'Eglise et dans lequel serait reproduite la guirlande festonnée qui couronne les pignons des Transepts. La Lézarde produite au fond du choeur devait être reprise dans toute son élévation par des assises en pierre de Poitiers reliées entre elles dans la jointure par des crampons. On conservait la base des contreforts du côté de la tourelle du clocher avec sa reprise en pierre dure que l'on enduisait de ciment en figurant des assises ordinaires. La chapelle devait reproduire les proportions de la chapelle de la Vierge dont elle était le parallèle sauf la profondeur qui était diminuée de 0,25 pour donner un passage de plus de largeur à celui qui [p. 325] conduisait du choeur à la Sacristie, p.532

, Ce jour 21 Fructidor An second de la République Française une et indivisible

L. Maire, Nous n'avons dans cette commune aucun local qui présente, pour tenir les séances du Conseil et celles de La Municipalité, un logement plus convenable et plus sûr que la cy devant Cure. La Municipalité a déjà présenté au District une pétition tendant à obtenir le logement qu'elle y occupe déjà. Il paraît, d'après le rapport de celui qui a été chargé de remettre cette pétition au Administrateurs que la demande ne sera pas écoutée. Je pense donc que pour conserver ce logement qui convient mieux que tout autre, il serait nécessaire que le Conseil Général s'entendît avec la, officiers Municipaux et Membres du Conseil Général de la Commune de Brion, assemblés, L'un des Membres a dit : Citoyens, le Directoire du District vient de prendre un Arrêté relatif aux cy devant Presbytères et Maisons Curiales

L. , Ces Commissaires auxquels il sera donné tout pouvoir se transporteront au Directoire du District de Baugé pour prendre à ferme La dite Maison dans le plus bref délai. Procédant à la nomination des quatre commissaires, Les Citoyens Renoult, Laumonier, Ploguin, Peschard élus ont accepté leur fonction. Fait et arrêté en Assemblée du Conseil Général de la Commune les jour et An que dessus, Signatures : Renoult Maire, Peschard, Besnard, Ploguin officiers Municipaux, Laumonier Agent National Procureur, Bellanger, Boulé, Meffray, Perrier, Guitton Notables, Bréchet. Adjudication a ferme d'une partie de la Maison Curiale sous réserve de la portion occuppée par la Municipalité

, Ce jour 20 Vendémiaire An 3 de la République Française une et indivisible (11 octobre 1794)

, tant en cette commune que celles voisines, à la diligence de l'Agent National annonçons à nouveau à tout le public la location [p. 534] pour trois, six ou neuf années à partir du onze brumaire prochain (1 9 bre 1794), de chambres et cabinets par bas, dépendant de la maison cy devant Presbytérale de cette commune ; greniers au­dessus des chambres hautes occupées par la Municipalité, cour, hangard, grange, latrines puits, cave et jardin, le tout en un même tenant, situé au Bourg et joignant la cy devant Eglise de Brion, Nous officiers Municipaux et Membres du Conseil Général de la Commune de Brion soussignés : D'après publications faites

, De ne louer tout ou partie des appartements qu'à des gens sûrs, dont le civisme soit connu et qui ne professent d'état pour endommager le Bâtiment. 3 d'entretenir les carrelages, vitrages, serrures et fermetures des objets affermés et rendre le tout en l

. De-balayer and . De-nettoyer-chaque, Décadi les trois chambres hautes dont la Municipalité se réserve la jouissance 5 De souffrir les Officiers Municipaux et Notables se promener dans le jardin, passer par le Salon, jouer au jeu de boules qui est dans le jardin ; lequel jeu de boules sera entretenu convenablement par l'adjudicataire. Avons procédé à l'adjudication de la dite Location sur les enchères de plusieurs Citoyens qui on fait les offres suivants Le Citoyen Jacques Delouche maçon demeurant en cette commune a offert sous les conditions sus dites la somme de Soixante livres

P. Le-citoyen-jean-;-ploguin, S. Meffray, . Peschard, and . Bellanger, Le Citoyen Sébastien Peschard, boulanger en cette commune, a offert la somme de Cent livres ! Aucune surenchère ne s'étant produite, Nous officiers Municipaux et Membres du Conseil Général, après avoir entendu l'Agent National en ses conclusions avons adjugé au dit Citoyen Peschard le dit immeuble bien désigné ci­avant pour le prix de fermage annuel de Cent Francs aux conditions stipulées. Il est bien entendu que dans la présente location ne sont pas comprises les vignes dépendant du ci­devant presbytère. le Conseil Général se réserve de statuer plus tard à l'égard de ces vignes. Fait et Arrêté en Assemblée du Conseil Général de la commune de Brion, les jour et An que sessus. Signatures : Renoult Maire, Perrier aussi maçon demeurant en cette commune a offert Soixante cinq livres, p.591

, Dossier de restauration de l'église de Brion, p.592

L. Prieuré-de, Brion Nous avons dit au Folio 167 comment Robert duc de Bourgogne

. Robert, Rainulfe et Guillaume, ces nouveaux possesseurs reprirent l'oeuvre en s'adressant

. Aux-bénédictins-de-s-t-aubin, Angers ; ils offrirent à ces Moines de leur construire un Prieuré à Brion, et assurèrent l'entretien de deux Moines en dotant ce Prieuré des Dîmes de toute la Paroisse et le tiers des bénéfices sur les sépultures, c'était déjà une largesse plus que suffisante

, Les Moines arrivèrent à Brion vers 1100, ils trouvèrent un petit village composé de quelques maisons groupées autour d'une Eglise à grandes proportions à moitié construite, il y manquait la Nef. Les Moines firent choix d'un terrain inculte, vaste et situé au Chevet de l'Eglise, ils se hâtèrent d'y élever une habitation, les matériaux abondaient. Ce petit noyau paraissait faible pour un si vaste champ de travail, il comptait que l'exemple et la direction intelligente de la culture dans un terrain neuf produiraient des résultats suffisants pour exciter l'émulation. Bientôt en effet ces infatigables pionniers attirèrent l'attention et la confiance de nombreux imitateurs, ajoutèrent la clause que tout ce qui serait donné aux Moines ou acheté par eux, leur serait concédé pour l'édification du Lieu et leurs besoins personnels

, Marguerite de Sablé petite­fille de Robert se montre désireux d'activer l'amélioration si bien commencée et en 1202 il accorde aux Moines de Sablé les Décimes des terres défrichées dans la Forêt de Brion. Le Prieuré de Brion n'a rien à souffrir de cette [p. 594] transaction, sa situation est devenue tellement florissante que ses Prieurs sont choisis parmi les plus hauts dignitaires et figurent aux Archives

, Adulfus en 1107

E. Marteau, , 1300.

, Le prélat visita avec le plus grand intérêt l'Eglise achevée depuis peu d'années, en admira les voûtes en pierre dont peu d'églises étaient 1. Dossier de restauration de l'église de Brion pourvues et témoigna son étonnement qu'un aussi petit village possédât un pareil édifice. Le Prieur vient présenter ses souhaits [p. 595] les plus respectueux de Bienvenue au digne visiteur. Le lendemain M g Guillaume Lemaire se rendit a Prieuré occupé par trois Bénédictins et le Prieur qui faisait l'école à quelques enfants. Monseigneur l'encouragea dans son ministère, Revenus et charges du Prieuré de Brion Nous Jean Baptiste Biteau, négociant demeurant au Puy Notre Dame, fermier du Prieuré de Brion fondé et desservi, dans l'Eglise Paroissiale du dit, 1412.

, Productions décimables : 5° Le Moulin à eau et godet situé au Canton dit L'ailleraie, consistant en deux chambres basses, dont une avec un Four et cheminée, grenier au­dessus, le tout couvert moitié en tuiles et moitié en ardoises ; un vieux toit à porcs, cour, jardin attenant, le tout contenant environ six boisselées. 6° Un pré joignant le ruisseau du dit Moulin contenant environ dix­huit boisselées. De plus un autre morceau de terre sis à côté contenant douze boisselées

, Le Fief du dit Prieuré produisant annuellement : Cinquante huit boisseaux d'avoine mesure de Brion et de Beaufort

, La chapelle dédiée à S t Jacques comprend une Nef de 12 mètres de long sur 8 de large, sans transept, le choeur est voûté en pierre et de forme ronde ; la façade mesure extérieurement 10 mètres de largeur sur 15 de hauteur, à pignon surmonté d'un Campanile, Treize Poulets et chapons Neuf livres et dix­huit sols d'argent. [autres revenus en nature, charges, p.606

, Une boisselée vaut environ 660 m² , et donc 30 boisselées valent environ 2 ha. 1. Dossier de restauration de l'église de Brion à plein cintre avec double archivolte s'ouvrent dans le murs latéraux, assurés par deux contreforts. Quelques sépultures ont eu lieu dans la chapelle, d'autres devant la grande porte, le long des murs et le plus grand nombre dans le cimetière adjacent

. La-succursale-de, Sobs Métairie et Chapelle furent vendus nationalement le 2 Thermidor An 4, vingt Juillet 1796 à Jean René Béconnais dit Languedoc Citoyen de Beaufort. Ce Nouveau propriétaire fit détruire le Choeur de la chapelle et convertit la nef en maison d'habitation, p.611

, Eglise de Brion compta sept chapelles dont cinq étaient pourvues de Bénéfices avec charges. Les chapelles Paroissiales étaient celle de La Sainte vierge sous le vocable de Notre Dame de Pitié. Et la chapelle S t Pierre. ces deux chapelles furent supprimées en 1780 par le Curé Pinson, ce fut un vandalisme inexcusable (voir note Folio 366.) Les cinq chapelles pourvues de Bénéfices avec charges étaient savoir

L. Chapelle-s-t-rené,

L. Chapelle-de-la-boneterie, 612 à 618 : chaque chapelle possède une maison, des terres agricoles et quelques rentes, le tout attribué à un ecclésiastique des environs et donné en fermage, Chapelle des Haies

, Archives du Maine­et­Loire, 4T38) un déplacement de l'autel que l'on rapproche davantage des transepts. ­2° dans le posage de trois fenêtres en vitraux style fin du XII e si, p.1855

, Celle­ci souhaite d'être autorisée à traiter de gré à gré avec des ouvriers du pays. Il est remarquable qu'elle s'abstient de toute demande de fonds, à l'autorité supérieure. Examen du plan, coupes et devis, il me semble que le projet de M r Duvêtre est parfaitement acceptable. La solidité de l'édifice ne s'y trouve en aucune façon compromise ; le style ne subit aucune altération, Le prix total de ces travaux se monte à 8565 F 39 c

, Le rétablissement des tambours de colonnes est fort louable et le débadigeonnage des murs l'est encore davantage. Le carrelage seul n'est point de style

, Il ferait mieux et le cout en serait je crois moins grand d'adopter le carrelage de la salle synodale ou quelqu'analogue ; les écailles imbriquées étant fort en usage au XII e siècle, époque à laquelle se rattache le choeur de Brion

. La-s-te, table aurait également meilleur air et serait d'une plus grande fidélité de style si elle était polygonale (Le polygone parait fin du XII e si & suivants.) Sous la réserve de ces deux observations j'ai l'honneur

L. Rapp,

, Dossier de restauration de l'église de Brion

, Au point de vue de l'art le carrelage, que nous proposons n'est pas sans précédent et M r de Caumont, en reconnaissant qu'il existe peu de renseignemens sur les pavés d'Eglises au XI e et XII e siècle, observe qu'on employait souvent des pavés mosaïques ou affectant une marqueterie, du reste nous nous Sommes guidé, en le simplifiant, sur un type existant à la chapelle de la S te Vierge dans l'Eglise de l'abbaye de S t Denis, près Paris. Le prix du carrelage que nous proposons est déjà élevé, 10 francs le mètre, une modification quelconque doit donc produire une réduction plutôt qu'un excédent de dépense, B. Lettre de Duvêtre à l'évêque d'Angers, 1855 (Archives du Maine­et­Loire, 4T38) Monseigneur, Sur votre demande, j'ai l'honneur de vous soumettre mes observations sur les travaux projetés à Brion, en réponse à celles de la commission d'Architecture et des travaux publics, séance du 2 Mai 1855, relativement à la restauration du choeur et au déplacement du maître autel

C. Lettre, , p.1855

. Le-regret-de-ne-pouvoir-le-partager, 1° Une demande que le carrelage du choeur soit fait en forme d'écaille de poisson comme celui de la salle synodale de l'évêché. Ce carrelage sera plus cher puisqu'il faut un modèle de commande ; puis il y a un grave inconvénient surtout dans une campagne, c'est de présenter à l'extrémité inférieure une queue très déliée qui se brisera sous la lourde pression des pas des paysans. 2° La Commission s'oppose au rapprochement de L'autel vers la balustrade, M le Curé et le Conseil de fabrique le demandaient parce que les fidèles placés dans les chapelles du transept ne voient point l'autel ce qui est une cause de perturbation pour les places et de détriment pour la fabrique. La Commission se préoccupe du service religieux et de la dignité des cérémonies. Permettez­moi, Monsieur le Préfet, de faire bien simplement une réflexion qui s'est déjà présentée à moi plusieurs fois. Je croyais qu'une commission laïque d'architectes et d'archéologues pouvait se prononcer sur des questions d'art, de solidité, de dépenses matérielles mais qu'à l'autorité ecclésiastique devaient être réservées celles des besoins et des convenances religieuses. Aussi les ss. canons déclarent ils que c'est à l'évêque à désigner le lieu ou l'orientation d'une église et quant aux autels ils ne veulent pas qu'ils soient édifiés ou démolis, sans son autorisation. Je reconnais pourtant les bonnes intentions de MM les membres de la commission et j'

, La même que celle de Paris", la "Perche, Corde ou Chaîne" de 25 pieds, avec les mêmes valeurs que ci­dessus. Pour les "perches de 22 pieds", il donne explicitement la valeur de 0,7144 décamètres, ce qui n'est rien d'autre que 22 /25 de la perche de 25 pieds. La valeur qu'il donne pour la toise est un tout petit peu plus précise : 1,9484 m. Il donne des valeurs pour le pied, qui est 1/25 de la toise de 9 pieds ; de l'équivalent en mètres de 9 pieds on déduit la valeur la plus précise, de 32,4732 cm, et un des signataires de la précédente, est plus développée 4. La "Table II. Mesures linéaires" (p. 4) donne l'"Aune d'Angers

. Enfin, Ainsi le pied utilisé en Anjou ne serait selon lui, rien d'autre que le pied de Roi. Le mètre sera définitivement fixé en 1799 à "3 pieds 11,296 lignes de la Toise de l'Académie" 8 , qui modifiera l'équivalent en mètres du pied de Roi, le portant à 32,4839 cm. La table de L. D. Guyot 6 , datant des environs de 1800, en p. 4, "table II. mesures linéaires", donne des valeurs légèrement différentes : pour "la perche de 25 pieds de long", 0,8121 dam, pour "la perche de 22 pi. (eaux et forêts) de long, 0,71465 dam, pour "la toise de 6 pieds" : 0,97452 doubles mètres soit 1,94904 m

D. Février and U. Du-mètre,

. De-volume, mesure de solidité" pour la charpente

, Notaire public & Arpenteur­Géomètre, en la commune de Montreuil­Bellay" 5. Sa "nomenclature générale des mesures" donne elle aussi, pour les mesures linéaires, une "Perche ou Chaîne" de 25 pieds, une autre de 22 pieds, qui "n'était en usage dans l'arrondissement de Saumur que pour l'arpentage des Bois nationaux", une "Toise" de 6 pieds, une "Aune" de 3 pieds 8 pouces, pied, pouce, ligne, et point. Les valeurs sont 8,118 m, 7,144 m, 1,9484 m, 1,1880 m, respectivement, ce sont les valeurs des tables de l'an VI, quoique l'ouvrage soit sans doute postérieur à l'adoption du mètre définitif. La valeur de 3 pieds 8 pouces pour l'aune donnerait 1,1907 m avec le mètre provisoire, elle est donc relativement peu précise. Le citoyen Barreau affirme aussi que "pour les mesures linéaires, de surface & de solidité, ci­devant en usage dans l'arrondissement de Saumur & ceux circonvoisins, on se servait de la toise & du pied". Un peu plus loin, se trouve une "Comparaison des anciennes mesures agraires et de capacité, pour Matières sèches seulement, en usage ci­devant dans toutes les Communes composant l'arrondissement de Saumur, toutes les autres Mesures étant les mêmes qu'à Saumur, Mentionnons enfin les tables du citoyen Barreau

, Ce dernier n'est mentionné que par les tables de l'an VI, et est évalué précisément à 8 pouces du pied de Roi. Ce n'est donc pas, ou plus, une unité indépendante. L'aune d'Angers, dont la meilleure valeur semble être celle donnée par Guyot, 1,18845 m, n'est pas, par contre, commensurable au pied de Roi. Elle est cependant identique à l'aune de Paris. Celle ci mesurait "3 pieds, 7 pouces, 8 lignes de Pied du Roy" selon un édite de François I r, vol.84

. Wikipedia and . Aune,

A. Guerreau, Les diverses longueurs du pied romain seraient 1° 0 m ,2956 ; 2° 0,2947 ; 3° 0,2944 ; 0,2941. Suivant l'abbé Barthélemy, dont nous adoptons l'opinion, le pied romain est égal à 10 pouces, 10 lignes, 6 dixièmes de lignes, ou 0 m ,2946116, dans son étude "Vingt et une petites églises romanes du Mâconnais : irrégularités et métrologie" (dans L'innovation technique au moyen âge ­ Actes du VIe Congrès International d'archéologie médiévale, éd. Patrice Beck, 1998.

B. , Départements environnants Rappelons brièvement les conclusions de l'ouvrage de P

B. 1. Indre and . Loire, Toutefois on a noté précédemment le rôle de la chaîne ou perche de 25 pieds, soit 8,121 mètres pour l'arpentage. Pour les étoffes, on recourait à l'aune de Paris de 1,188 m, p.106

. La-longueur-de-la-perche-est-donc-la-même-qu'en-anjou, Il en est de même de la toise

B. 2. Sarthe, 3249 m), la toise (= 6 pieds, soit 1,949 m), les perches (de 21 pieds 8 pouces = 7,037 m ; de 22 pieds = 7,146 m ; de 25 pieds = 8,121 m ) et la lieue de 2 000 toises (3 898 m), l'aune, servant à mesurer les textiles, connaissait dans la Sarthe quelques variantes locales, A côté de mesures de portée générale et sans variante comme la ligne (0,002256 m), le pouce (= 12 lignes, soit 0,0271 m), le pied (= 1 2 pouces, soit 0, p.162

, Saint­Calais et Saint­Côme sont des aunes de 4 pieds de 296,5 à 297,75 mm, c'est­à­dire des pieds romains. Celles de Château­du­Loir, de Sablé, du Sonnois sont de 4 pieds, un petit peu plus longs, 299,5 à 301,5 mm, qui se rapprochent donc du pied anglais, mais pas à moins de 1%. Il est moins évident de faire correspondre un pied à l'aune de la, vol.67

B. 3. Mayenne, Les auteurs donnent ici aussi un tableau des différentes aunes. L'aune la plus représentée est celle de Paris de 1,1884 m (17 occurrences), ensuite vient l'aune "de Gorron" de 1,2993 m (5 occurrences) qui vaut exactement 4 pieds de Roi. On rencontre une aune dite de "tisserand" de 1,2989 m, à peine différente, A côté du pied qui a sa valeur ordinaire de 0,3248 m, c'est­à­dire celle du pied du roi ou pied de Paris, l'aune était couramment utilisée et n'avait pas partout, p.148

C. Le, On en conserve des étalons anciens, en voici la liste donnée par F.G. Skinner 11 : ­ Winchester Exchequer Standard avec des poinçons des règnes de Henri VII et d'Elisabeth 12, vol.38, p.30

­. Westminsterexchequer-standard-de and H. , , vol.13, p.30, 1497.

, The Merchant Taylors' Company's "Silver" Sandard yard, avec un poinçon du règne de

. Henry, , vol.1497, p.30

­. Westminster-exchequer, And be it remembered that the iron yard of our Lord the King containeth 3 feet and no more, and a foot ought to contain 12 inches by the right measure of this yard measured, to wit, the 36th part of this yard rightly measured maketh 1 inch neither more nor less and 5 yards and a half make a perch that is 16 feet and a half measured by the aforesaid yard of our Lord the King, Cet étalon a été utilisé jusqu'en 1824. Le document de référence est connu sous le nom de Compositio ulnarum et perticarum, vol.17

F. G. Skinner, The English yard and pound weight, Bulletin of the British Society for the History of Science, vol.1, pp.179-187, 1952.
DOI : 10.1017/s0950563600000646

C. Au, W. Museum, and . Winchester,

. Conservé-au-merchant-taylors'-hall, . Londres, and . Cf, It consists of a hexagonal iron rod 5/8 inch in diameter and 1/100 inch short of a yard, encased within a silver rod bearing the hallmark 1445

O. Ruffhead, The statutes at large: from Magna Carta to the end of the last parliament, vol.9, p.28, 1765.

C. M. Watson, Ne disposant pas de cet ouvrage, je cite la traduction anglaise donnée par l'article "yard" de Wikipedia (v. anglaise). Ch. Watson en donne une traduction légèrement différente, Elle est publiée dans les Statutes of the Realm, vol.1, pp.125-131, 1915.

, An ordonnance for Measuring of Land, made Anno 33 Edw. I. Stat. 6. and Anno Dom. 1305. The statutes at large, op. cit. n, vol.16, p.152

, On trouve cette référence erronée pour le texte de la Compositio Ulnarum et perticarum dans F. G. Skinner, art

E. La-référence-:-ronald and . Zupko, It is established that woollen cloths, wherever they be made, be made of the same width, to wit, of two ells within the lists [selvages], and of the same good quality in the middle and at the sides. Also the ell shall be the same in the whole realm and of the same length and the ell shall be of iron" 22. On voit déjà ici une nette intention d'unification des mesures à l'échelle du royaume, British weights & measures: a history from antiquity to the seventeenth century, 1977.

. Henri-i-r-vis­à­vis-des-mesures, Ce texte a ensuite été développé en une légende, selon laquelle le yard serait défini du bout du nez du roi à l'extrémité de son pouce 24. L'article de Wikipedia "mesures anglo­saxonnes" (en français) soutient cependant la thèse de l'ancienneté du pied anglais qui "fut donc probablement introduit par Guillaume le Conquérant. Le simple ratio de 28 : 30 entre le pied anglais et le pied français ancien plaide également en faveur de l'hypothèse des intermédiaires normands," malheureusement sans justification supplémentaire. La version anglaise du même article donne une version toute différente : un pied d'Allemagne du Nord de 335 mm aurait été la norme depuis le V e siècle jusqu'à la promulgation de la Compositio ulnarum et perticarum, date à laquelle il aurait été remplacé par un nouveau pied faisant exactement 10/11 du précédent 25. Cette théorie est étayée par le fait que la longueur de la perche, The measure of his own arm was applied to correct the false ell of the traders and enjoined on all throughout England" 23. Cette aune, qui ne serait autre que le yard encore utilisé, aurait donc son origine dans le corps même du roi

, Historic Acts of Curiae Regis, 3° William I. Cap. 7. (1068), De mensuris et ponderibus, cité dans Wikipedia (v. anglaise), article "Weights and Measures Act

, Historic Acts of Curiae Regis, 9° Richard I. Cap. 27. (1197), Assize of Measures, cité dans Wikipedia (v. anglaise) article "Weights and Measures Act

. Wikipedia, article "yard", avec la référence :William of Malmesbury, p.445

, Wikipedia (v. anglaise), article "yard

, Wikipedia (v. anglaise), article "English units

F. G. Cette-idée-semble-provenir-de-l'article-de, Skinner cité n. 11, qui qualifie le facteur de 5,5 de "very awkward", et affirme l'existence a du pied Saxon de 335 mm sur la base de celle du pied Drusien (333,34 mm) et celle de la perche (rod) qui aurait valu 15 de ces pieds

, Le calcul est exact si l'on prend 296,35 mm pour la longueur du pied romain, ou si l'on prend la valeur approchée 99/70 de ?2 et 296,33 mm pour le pied romain, Cf. Wikipedia, article "perche (unité)

, Modélisation des maçonneries

A. , Méthode et logiciels utilisés Tant qu'aucune fissuration n'a lieu, la maçonnerie se comporte comme un matériau élastique

, Ici le module typique des pierres est de 25 cm × 40 cm pour les murs et 20 cm × 30 cm pour la voûte, ce qu'on peut considérer comme petit par rapport aux dimensions de la travée. L'analyse des propriétés mécaniques des joints (en général et pas pour notre maçonnerie particulière malheureusement, cf. infra) montre que ceux­ci modifient peu les constantes élastique (module de Young et coefficient de Poisson) du matériau, et donc modifient peu son comportement tant qu'on reste dans la limite d'élasticité. Notre approche est très différente de celle des ingénieurs, qui cherchent à savoir ce qu'il faut faire pour éviter la ruine, alors que notre but est de comprendre comment le bâtiment tient debout. En effet, si la maçonnerie peut être décrite par un milieu élastique homogène (qu'on prendra de plus isotrope pour simplifier) dans la limite d'élasticité, cela cesse dès que cette limite est franchie, et donc les processus qui mènent à la ruine du bâtiment sont mal décrits par un tel modèle. Les ingénieurs cherchent à décrire au mieux ces dernier phénomènes, dans le but de les éviter, ce qui est très différent de notre problématique : comprendre pourquoi et comment la structure fonctionne, en sachant que c'est le cas. On décrit le comportement des maçonneries à l'aide des équations de l'élasticité linéaire isotrope, que l'on résout numériquement par une méthode d'éléments finis. Il faut tout d'abord réaliser un modèle simplifié de la partie du bâtiment étudiée. On a utilisé pour cela soit deux logiciels : OpenSCAD 29 et SALOME 30. Le premier a l'avantage d'être d'une utilisation très simple, le second offre davantage de possibilités, mais est d'une utilisation plus difficile. Il permet notamment de construire des modèles constitués de plusieurs parties, à qui l'on peut attribuer des propriétés différentes et qui peuvent donc représenter des matériaux différents. Il possède en outre un module de calcul de maillages performant. Les modèles sont réalisés dans les deux cas à l'aide d'un script, que l'on peut modifier et ré­ exécuter à volonté pour obtenir diverses variantes du modèle. La résolution des équations de l'élasticité par éléments finis est effectuée à l'aide de la suite logicielle ELMER 31 , qui permet aussi d'effectuer le calcul du maillage pour les modèles réalisés avec OpenSCAD. Les données sont ensuite traitées à l'aide du logiciel GNU Octave 32, Certes ce matériau n'est ni isotrope ni homogène. On sait qu'un matériau structuré peut être traité comme un matériau homogène si l'échelle des phénomènes observés est grande par rapport aux dimensions caractéristiques de la structure (c'est le concept de métamatériau)

. Openscad, The Programmers Solid 3D CAD Modeller

S. , The Open Source Integration Platform for Numerical simulations

, Open Source Finite Element Software for Multiphysical Problems

B. R. Cf and L. Et-en-particulier, carte géologique 1/50 000 vecteur harmonisée avec MNT

K. Beck, , vol.34, p.176

K. Beck, , vol.34, p.129

K. Cette-valeur-est-donnée-par and . Beck, , vol.34, p.133

, Mesure des axes et rayons des voûtains cylindriques

A. , Modèle numérique La première opération consiste à réaliser un modèle numérique tridimensionnel de la voûte

, Ce logiciel permet, à partir d'un ensemble de photographies, de produire un modèle tridimensionnel sous la forme d'un nuage de points. Dans le cas des voûtes, on a des photographies peu contrastées, en effet les lignes qui caractérisent l'objet sont essentiellement les joints des pierres, dont les bord sont parfois si peu nets qu'on a du mal à les identifier, même à l'oeil nu et de près. Dans bien des cas, leur relief est faible, tout autant que la différence de couleur entre les deux matériaux. De plus la lumière est en général peu abondante, et le recours au flash, s'il assure une netteté acceptable sans compliquer la prise de vues, réduit encore le contraste. La netteté des traits, tant par leur nature que par la qualité des photographies, est donc assez médiocre, J'utilise pour cela le logiciel Python Photogrammetry Toolbox 44 implémenté dans le système d'exploitation ArcheOS 45

K. Beck, , vol.34, p.178

D. Hoxha, D. Do, and N. Belayachi, A fully coupled thermo­hydro mechanical analysis of the impact of temperature and humidity variation on the state of historical stone buldings, 8th International Symposium on the Conservation of Monuments in the Mediterranean Basin, 2010.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00684168

, Une amélioration numérique de la luminosité et du contraste de celles­ci, peut être nécessaire 46. Il faudra aussi souvent faire plusieurs essais utilisant différentes tailles d'images jusqu'à trouver un optimum. Le nuage de points une fois obtenu, il faut l'améliorer quelque peu. D'abord, il présente un certain nombre de points erronés facilement identifiables (isolés ou en grappes extérieures à la surface de l'objet) : il faut supprimer ceux­ci 47. Il faut ensuite orienter le nuage de points de façon à ce que ses axes de coordonnées coïncident avec la verticale et les axes du plan. Ne disposant pas de théodolithe, Le montage de plusieurs nuages de points en est d'autant plus difficile, on préférera donc traiter toutes les photos en une seule fois

, On peut la déterminer manuellement, en faisant tourner une représentation graphique du voûtain jusqu'à ce que l'épaisseur du nuage de point soit minimale, puis en notant l'orientation correspondante. Cette procédure peut aussi s'automatiser. Pour cela, on applique d'abord une rotation d'angles connus au nuage de points. On dispose ainsi de la projection du nuage dans la direction considérée, on doit mesurer son épaisseur. Notons v la coordonnée horizontale et w la coordonnée verticale de cette projection, B. Identifier l'axe du cylindre Pour analyser les voûtains, il faut ensuite les isoler. Cloud Compare possède une fonction (Tools/Segmentation/CrossSection) qui le permet

, à trouver l'angle pour lequel cette somme est minimale. J'ai pour cela calculé la valeur de S pour toutes les orientations possibles, les deux angles d'Euler variant de 0 à 180° par pas de 1°. Il suffit alors de déterminer le plus petit élément de la matrice obtenue par la méthode standard

C. , Centre et rayon du voûtain cylindrique On veut maintenant déterminer le centre ?

, J'ai utilisé deux méthodes très différentes

C. , Une première méthode utilise un ajustement nonlinéaire du nuage de points par une représentation analytique de l'arc de cercle supérieur. L'ajustement se fait avec la fonction leasqr de GNU Octave 49. Celle-ci déterminer les valeurs de v 0

J. Gimp,

, Le logiciel que j'ai trouvé le plus adéquat pour cela est MeshLab

. Le-logiciel-cloud-compare, cc/, a l'avantage sur les autres visualiseurs de nuages de points (Meshlab en particulier) de fournir un rendu graphique en projection orthogonale et pas seulement en perspective, ce qui est extrêmement utile pour cette opération

, assez mauvais résultats, j'ai préféré la remplacer par un développement de Taylor 50

C. , On calcule algébriquement le rayon et le centre du cercle qui passe par ces 3 points : appelons A , B , et C les 3 points, on choisit A et C voisins des extrémités de l'arc et B proche de son milieu. Le centre ? se trouve sur la médiatrice de [ AC ] : on obtient facilement une représentation paramétrique de celle-ci, on n'a plus alors qu'à écrire l'égalité des distances ? A=? B , et à résoudre cette équation pour trouver la valeur du paramètre, Une deuxième méthode consiste à sélectionner 3 segments du nuage de points, dont on calcule le barycentre de façon à avoir 3 points du cercle

, Pour avoir des mesures absolues, il faut déterminer le coefficient de proportionnalité, c'est-à-dire l'échelle. Remarquons cependant qu'un certain nombre de caractéristiques sont indépendantes de ce facteur : les mesures d'angle, les rapports de longueurs, la dispersion relative d'une série de mesures, par exemple. Les dimensions auxquelles j'ai directement accès sont la longueur et la largeur (éventuellement les diagonales) de l'espace considéré, au niveau du sol (ou à une hauteur inférieure à 2 m au-dessus de celui-ci). La longueur et la largeur totales de la voûte sur le nuage de points peuvent être évaluées facilement à l'aide de GNU Octave, image tridimensionnelle dont les longueurs sont proportionnelles à celles qu'on peut mesurer sur l'édifice réel

. Malheureusement, un faux aplomb indécelable à l'oeil nu ou même avec un niveau de maçon est tout à fait possible

, Ce calcul fait, l'application de la formule donnée par Méry est immédiate. Cependant elle suppose connus les points de départ et d'arrivée de la courbe, qui se déterminent par tâtonnement de façon à ce que la courbe reste à l'intérieur de l'arc. Les calculs de centre de gravité pouvent être longs et fastidieux dans le cas général, Construction numérique de l'épure de Méry Le procédé donnée dans l'article original de Méry est clair et peut être utilisé tel quel 52

, à l'ordre 13 en r (7 termes) calculé à l'aide du logiciel de calcul formel Maxima

, Maxima en l'occurrence. L'expression n'est pas simple, on la reporte électroniquement

É. Méry, Sur l'équilibre des voûtes en berceau, Annales des ponts et chaussées. Mémoires et documents..., 1840, n° CCCXCVII, pp.50-70

, *(y_p(jp)-y_m(jp))-y_m(jp).*(x_p(jp)-x_m(jp))

, (jp)-x_m(jp))-(y_p(jp)-y_m(jp)).*f_p

, (jp)-x_m(jp))-cb.*f_p)./den

, (jp)-y_m(jp))-cb.*a_t)./den

, % Tracé plot(x_gam,y_gam,'k') axis("equal") %%%%%%%%%%%%%%%%%% Modifications à apporter dans le cas d'une coupole : Dans le fichier "optimise_mery.m

, y_G(p)=sum(yg(1:p).*a(1:p))/sum(a

, par x_G(p)=sum(xg(1:p).^2.*a(1:p))/sum(xg(1:p).*a

, y_G(p)=sum(xg(1:p).*yg(1:p).*a(1:p))/sum(xg(1:p).*a

, par a_t(p)=sum(xg(1:p).*a