, Le Monde, 19 octobre 1988-cité par Gaatone, 1991 : 49) (b) tu as le vin étrangement monotone (Hugo, Lucrèce Borgia-cité par Riegel, 1996 : 212) (c) je n'ai, ils ont le chewing-gum éloquent, les mecs, p.234

, Si on peut avoir le chewing-gum éloquent, rien ne s'oppose à avoir la générosité remarquable-qu'on envisage chewing-gum et générosité comme renvoyant à un comportement (Gaatone, 1991 : 52 ; Salles, Ces observations remettent en cause le jugement d'acceptabilité porté sur (33a), pp.114-115, 2006.

. Furukawa, Quant à Tellier (1992), elle conteste clairement cette analyse. Notons que Riegel est sceptique quant à la pertinence de l'expression « possession inaliénable » qu'il juge « doublement malheureuse » (1988 : 74). Mais Leeman estime que les arguments qu'il met en avant sont référentialistes et ont peu à voir avec la vision véhiculée par la langue, Furukawa d'une construction bithématique. On retrouve une telle analyse dans Riegel, p.110, 1989.

C. , ailleurs au caractère productif de l'adjectif facile dans cette construction que s'intéresse Salles (2006) : il avait le chèque facile, il avait l'ordonnance facile, Max a la promesse facile

. Gaatone-reprend-À-milner, 176) l'expression « calembour syntaxique, 1978.

, L'un y voyait un simple constat (pour mener une telle action, il faut surmonter sa peur) quand les autres lui reprochaient une forme de jugement axiologique positif (pour mener une telle action, il faut être vertueux). Or, le litige sémantique est beaucoup plus facilement tranché avec coeur : 211, voit bien que le débat tournait autour du sens du mot courage

, encore bien plus nettement problème que l'énoncé avec courage. Le recours au nom coeur semble mêler à la modalité appréciative (ils ont eu la force / le désir de le faire) une modalité axiologique, Si un tel énoncé est possible, il pose, d'un point de vue éthique (on dira ici : axiologique)

, Si elle parait relativement figée, elle n'exclut pas certaines substitutions paradigmatiques. Ainsi, on peut remplacer l'ouvrage par un autre SN (a) ou un SV (b) : 212. (a) Paul met du coeur à la tâche / au travail (b) Paul, Revenons à la séquence mettre du coeur à l'ouvrage 402

. Dans-le-cas-d'un and . Sn, on l'a déjà évoqué, la séquence impose un nom évoquant un procès : 213, Paul met du coeur à la maison / au chocolat / Marie

, Paul met du coeur à construire cette maison / fabriquer son chocolat / séduire Marie (b) ??Paul met du coeur à habiter cette maison / aimer le chocolat / être avec Marie On peut de même opposer : 215. (a) Paul met du coeur à s'amuser / jouer de la musique / étudier ce tableau / apprendre sa leçon (b) ??Paul met du coeur à être heureux / aimer la musique / voir ce tableau / savoir sa leçon Ces observations expliquent assez bien pourquoi des noms comme ouvrage, tâche, travail, En introduisant un procès dynamique, on retrouve des énoncés acceptables : 214. (a)

, défaut, souvent interprété comme relevant de la bonté. De fait, dans un tel énoncé (isolé)

. Pourtant, pour peu que la référence à un procès émerge, rien n'empêche une interprétation alternative en termes de courage-elle est même nécessaire en (b) : 216. (a) quand il s'agit d'aider les autres, Paul a du coeur [= énergique ? / gentil ?] (b) quand il s'agit de jouer au foot

L. Et and . Encore, un procès statif parait bien peu probable : 217. ??quand il s'agit d'être heureux / d'aimer le chocolat

, On aurait tout aussi bien avoir du coeur à l'ouvrage ainsi que donner du coeur à l'ouvrage

. Mais,

, Or, le terme sectionnement évoque bien la coupure 470 d'un lien et donc d'un passage possible. La contrainte suivante le confirme : 34. (a) une artère s'est rompue / ?cassée / ??brisée (b) le chirurgien a dû rompre

, Or, bien plus que les verbes casser et briser, le verbe rompre renvoie à l'idée de l'interruption d'une circulation, Bouveret & Sweetser, p.35, 2009.

, Avec l'acception OBJET, la notion de passage semblait émerger de celle d'activité (i.e. une rue commerçante donne lieu à du passage). Pour l'acception ORGANE, il semble que ce soit l'inverse

, C'est en effet le passage du sang dans les artères qui est la cause d'une activité permanente

, Cette activité-comme pour le coeur-se manifeste par un battement 471 : 36. (a) le sang bat dans les artères / les artères battent (b) Paul ressent le battement de ses artères / le battement du sang dans ses artères

, En témoigne le fait que, linguistiquement, le battement des artères n'est pas un signe extérieure de vie : 37. (a) il est vivant, j'entends son coeur / ??ses artères (b) écoute le battement de son coeur / ?ses artères On trouve plutôt des énoncés mettant l'accent sur une sensation intérieure : 38. Je flotte, nu, à la surface de l'eau tiède, légèrement gluante. Obscurité totale, silence total, Les enjeux énonciatifs ne sont néanmoins pas les mêmes

. En-revanche and . Est-bien-le-lieu-d, une activité (sanguine), ce qui est moins évident avec coeur : 39. (a) le sang bat dans les artères / ?le coeur (vs le coeur bat) (b) le battement du sang dans les artères

, Par ailleurs, cette activité se donne comme intense et permanente : 40. le sang coule / circule / ??s'immobilise / ??s'arrête dans les artères

. Reste, verbe-lemme) couper les veines (37 occurrences dans frWaC) est bien plus naturelle que couper les artères (la seule occurrence trouvée relève de l'acception OBJET). Cependant, on notera que la séquence couper les veines est généralement utilisée de manière pronominale (se couper les veines : 35 des 37 occurrences relevées) et renvoie spécifiquement au suicide

, On trouve également les artères palpitent / résonnent. 46. la fête, c'est seulement avec elle, seulement si elle est à mes côtés, Nous, p.144, 1952.

. Pourtant, il ne s'agit pas d'un lien au sens entendu précédemment : ce lien n'a rien à voir avec le lien qu'assure l'épaule entre le bras et le tronc, il s'agit d'un lien parfaitement externe entre les épaules de différentes personnes

, Enfield propose une description proche : « The notion of shoulder may thus be described as 'the region of the body where the arm joins the torso' » (2006 : 152). Son propos est surtout d'insister sur le fait que ce n'est pas le cas dans toutes les langues. Ainsi, « Lao [?] has no equivalent word for 'shoulder'. The extension of English shoulder is covered by two Lao expressions : baa1, referring to the horizontal region between the neck and the shoulder joint

. Rappelons-que, . Dans-un-cadre-théorique-sensiblement, and . Différent, Au sein du paradigme de la sémantique cognitive (en particulier dans le cadre de l'embodiement hypothesis), on envisagera les choses de manière plus générale mais néanmoins congruente : « meaning is motivated by our interaction with the physical, social, and cultural environment that surrounds us, 1997.

, Or, ces verbes semblent précisément impliquer une forme de fatalité : le protagoniste parait un simple support passif (a) voire une sorte de victime démunie sur laquelle s'abat une difficulté venue de l'extérieur (b). C'est ce qui permet de rapprocher épaule de dos et de tête dans les énoncés suivants : 80. (a) les cheveux lui retombent sur les épaules / dans le dos (b) ce problème lui est tombé sur la tête / les épaules

D. Pourtant and . Le-domaine-psychologique, il est possible de faire émerger le contraste suivant : 81. (a) ce coup du sort / ce malheur/ cette catastrophe est tombé sur la tête / les ?épaules de Paul (b) cette responsabilité est tombé sur la ?la tête / les épaules de Paul (c) ce problème est tombé sur la tête / les épaules de Paul

. En, ce qui rend difficile l'usage de épaule par comparaison avec tête, c'est que, en combinaison avec tomber, les SN ce coup du sort, ce malheur, et cette catastrophe semblent précisément induire une forme de fatalité face à laquelle Paul reste impuissant 496. Avec cette responsabilité, c'est l'inverse, le SN implique une prise en charge par le protagoniste

, Avec problème qu'on peut interpréter soit comme « une difficulté qui survient » soit comme « une énigme à résoudre », tête comme épaule semblent adaptés

. Dans-le-même-registre, la comparaison avec dos peut également s'avérer éclairante. Il a été signalé (note 493) la commune collocation avec large

. Pourtant, (a) Paul accuse Marie de tout ce qui lui arrive, elle a le dos large / ?les épaules larges (b) Paul supportera la pression, p.82

, Avec dos, il s'agit de pointer quelque chose qui est subie par le protagoniste : le dos se présente comme un support (ou une cible) passif d'accusations ou de reproches. Mais, avec épaule, il s'agit davantage de pointer une capacité à faire face à la difficulté. C'est pourquoi, à la différence de dos, on peut considérer que épaule relève de la notion de force (cf, les épaules)

, Vous êtes mort : hurla-t-il. Vous entendez ? Mort ! Avec ce que vous avez sur le dos, l'Etat va tout vous prendre, vous ne vous en relèverez pas ! Et vous finirez en prison. (Lemaitre, 2013-Au revoir là-haut, Albin Michel / Le livre de poche, p. 549) (b) Si tu renonces à t'enrichir sur le dos des plus vieilles et des plus méritantes de mes créatures, Ainsi, dans les énoncés suivants, épaule serait moins pertinent que dos : 83. (a), p.79

, Pour poursuivre sur cette piste, on peut revenir à la combinaison de épaule avec des adjectifs. À côté de large, déjà signalé, on trouve fréquemment-selon les relevés dans les bases de donnéesles adjectifs suivants : 84. Paul a les épaules solides

, Si l'énoncé (71a) permet de combiner malheur avec sur les épaules, c'est précisément par le truchement du verbe porter

, Là encore, un rapprochement avec shoulder est possible. Voir par exemple cet énoncé : Most child-raising falls on women's shoulders (Gordon, 2015-Girl in a band, p.220

, Le bonheur ne se donne pas. Il faut l'attacher à la vie, Malgré tout, on peut trouver quelques emplois imagés comme : 98

, Cet énoncé attire l'attention sur la manière dont peut être qualifié le SN coup d'épaule : 99

. Cependant, ces adjectifs se rapportent plutôt à coup. Rappelons que, pour G. Gross (1984), coup de N transforme un argument élémentaire (ici, épaule) en un nom d'action (cf, p.257

. Autrement-dit and . Donner-un-grand-coup-d'épaule, est frapper fort avec l'épaule. enfoncer : 100. J'attendis dans le couloir sombre. Je décidai d'enfoncer la porte d'un coup d'épaule. Elle vola en éclats

, Ainsi, dans un contexte où le coup est sans enjeu et où il n'y a pas d'obstacle, épaule est étrange : 101. (a) de rage, Paul mit un coup de poing / de tête / de pied / ?d'épaule dans la porte (b) la porte était entrebâillée, les comparaisons avec d'autres SN du type coup de N où N est un nom de partie du corps humain sont révélatrices

. De-même,

. Le, épaule semble plutôt renvoyer à une poussée (a) orientée vers un objectif (ce qui n'est pas sans lien avec la notion de support) et renvoie plus difficilement à l'idée d'un coup donné dans la perspective de frapper (b) : 103. (a) Paul soulève le quartier de viande d'un grand coup d'épaule / ??de tête / ??de poing / ??de genou (b) Paul frappe Marc d'un bon coup ?, 1997.

D. , on retrouve cette acception en tupuri (Tchad, Cameroun) pour le mot jäg? signifiant « bouche, orifice, p.339, 1998.

. En-outre, Tchad) et en copala trique (Amérique centrale), le nom désignant la bouche peut référer de façon plus spécifique à la rive d'un cours d'eau (Boisson, 1997 : 160 & 171), p.16, 1986.

. Quant-À-svorou, Caucase), le nom référant à la bouche « is used as a postposition with locative meaning » (1994 : 66) et que, en !kung (Afrique australe), ts'i (« mouth ») peut signifier « in front of, p.71, 1994.

L. Significativement and . Nom, désignant la bouche peut également renvoyer à une acception relevant du domaine temporel : « transition temporelle » en sar (Fédry, 1976 : 90) et en haoussa (Boisson, 1997 : 160), « commencement » en logo

, Roulon-Doko observe que c'est la notion de partie active qui caractérise le mieux le sens de nú, Enfin, rappelons (cf. supra, p. 81) que, étudiant la diversité des emplois de nú en gbaya

, est pas inhérente aux emplois du mot désignant la bouche (ce qui ne signifie évidemment pas que, dans ces mêmes langues, aucun emploi n'intègre cette idée d'orifice 515 ). Par contraste, on note à quel point cette notion semble attachée, et moins trivialement qu'il n'y parait, aux emplois de bouche en français : 114. (a) *la bouche du couteau 516 / de l'épée / de la hache, L'objectif de ce rapide aperçu inter-linguistique était de mettre en évidence que, dans certaines langues

. Si, en face des séquences en (a) et (b), on peut avoir respectivement, 115. (a) la bouche du tuyau / de la flute / du puits (b) la bouche de la caverne

, En l'occurrence, dans la plupart des cas, la polysémie du nom considéré intègre ce type d'acceptions. Par ailleurs, on trouvera chez Deignan & Potter, des exemples probants avec le nom italien bocca, p.1245, 2004.

, Boisson note que la traduction de la bible-de l'hébreu vers le français-proposée par Chouraqui, soucieux de « coller au plus près des textes », aboutit à des énoncés comme Frappe, frappe les habitants de cette ville à bouche d'épée qui se révèlent assez étranges pour « le lecteur français non averti, p.161, 1997.

, Cette exigence bloque certains emplois, pas absurdes à priori puisque cerceau, chas et anneau engagent bien le principe d'un passage par une ouverture : 120. (a) le ballon passe par la *bouche du cerceau (vs à travers le cerceau) (b) le fil passe par la *bouche / le chas 522 de l'aiguille (c) Paul a

, Au-delà de la notion d'intérieur

, Dans son étude sur le sar déjà mentionnée, Fédry pointe que tà kújà (littéralement : bouche maison)

, Quant à Svorou, elle signale que, en mangbetu (Soudan), « the word for 'mouth' transfers to 'door' » (1994 : 66) 523. Or, en français, bouche ne donne pas lieu à de tels emplois : 121. (a) Paul est à la *bouche / l'entrée / au seuil de la maison (b) Paul est passé par la *bouche / porte

, Au regard des éléments d'analyse de la sous-section précédente, ces contraintes peuvent sembler paradoxales. Car, après tout, pourquoi le nom bouche ne pourrait-il désigner l'orifice permettant le passage dans (entrée) et à l'extérieur de (sortie) la maison ? En fait, si on s'intéresse aux noms désignant des lieux où l'on peut entrer, on repère grâce aux dictionnaires, les possibilités suivantes : 122. (a) bouche de métro / d'égout / du terrier / de la caverne (b) bouche de la galerie

, Les séquences en (b) sont moins consensuelles, elles ne sont données que par le TLF. Rappelons que, pour le DEC, bouche ne peut pas se combiner avec tunnel (cf. supra, note 510 ; en anglais, la combinaison mouth / tunnel ne semble pas faire de difficulté

, où on sort) est un lieu plutôt souterrain-cf. également la séquence attestée en (119). L'opposition intérieur / extérieur parait en fait trop générale. La bouche, comme entrée, donne accès à un lieu non seulement intérieur mais également invisible de l'extérieur. C'est ce qui explique l'opposition entre : 123. (a) ??la bouche de la maison, Malgré ces divergences, on voit bien que ce qui se dégage des séquences en (122) c'est que le lieu auquel on accède (ou d'

, Cette analyse est congruente avec les données lexicographiques (a) qui s'opposent à celles en (b) : 124. (a) la bouche du puits / volcan / gouffre 524 (b) ??la bouche du bassin / de la mare / la vallée

, Contrairement à bassin, mare et vallée, les noms puits, volcan et gouffre supposent une distinction

C. , également le cas dans certaines langues d'Amérique centrale où porte se dit littéralement mouth of house, p.553, 1986.

, Ce dernier nom n'est donné que par le TLF

, dans le premier cas, on parlera d'un emploi ZONE (l'être humain est vu comme un objet-repère) alors que, dans le second, p.205

, Rappelons par ailleurs que la locution au pied de n'est pas la seule à relever de l'acception ZONE : 151. (a) En pied de message, vous trouverez également la possibilité, par simple clic, d'exercer votre droit d'opposition à l'envoi de tout nouveau message de prospection par e-mail. (frWaC) (b) Pendant que je gravis les Hauts, entre ces deux talus à pic

. De-fait,-comme-illustré-en, à l'instar de tête, le nom pied peut se combiner avec la préposition en et donner lieu à un emploi ZONE (cf

, Pour le TLF comme le GR ou le DFU, il s'agit d'une expression figurée correspondant à l'acception « partie d'une chose qui repose sur le sol ». Le DEC la classe dans sa section II, Deux emplois figés bien représentés attirent également l'attention : à pied d'oeuvre et mettre sur pied (une affaire, un projet)

. Lexis, Sur la base de ces éléments, il a semblé cohérent de classer les occurrences de cette expression dans l'acception ZONE 548

, le traitement lexicographique est également consensuel : tous les dictionnaires consultés traitent cette expression comme le produit d'une figure à l'intérieur de l'acception corporelle 549. Cependant, eu égard aux options de classement adoptées dans cette thèse, un tel choix pose une difficulté : pied se rapporte à un référent hors de la sphère humaine

, Cette formulation correspond à celle du DEC mais on a vu plus haut que le GR et le TLF faisaient également une différence entre une partie non délimitée (pied de la falaise) et une partie délimitée

D. Fait, Rouen) optent, à vrai dire sans conviction forte ni réel consensus, pour une interprétation du type « à la base de l'oeuvre » / « au pied du travail à accomplir ». Plusieurs insistent pour dire que, dans tous les cas, un groupe d'une dizaine de locuteurs interrogés lors d'une séance de l'Experimentarium

, Ils l'envisagent cependant parfois un peu différemment : ainsi, le DEC rattache le phrasème à la connotation « activité de X » alors que le DFU considère que l'expression est reliée à l'idée de « se tenir debout

, illustrent cette idée : Paul court dans le jardin et Paul sort dans la rue 554. Dans la suite, c'est à cette seconde définition que renvoie la notion de locomotion

, Or, on constate que, parmi les nombreuses locutions intégrant le nom pied comme renvoyant (de façon plus ou moins directe) à une partie du corps, Tournons-nous d'abord vers les locutions en commençant par rappeler de nouveau (cf. supra, p. 23) locution ou association banale dans la langue française, 1995.

, À l'exclusion de traverser à pied sec et (aller) à pied qui sont étudiées ci-dessous, j'en ai relevé seulement deux : partir du bon / mauvais pied (DEC) et partir du pied gauche 556 (Lexis). Or, même dans ces deux expressions, pied semble plus renvoyer à un point d'appui qui permet l'impulsion

, La seule autre locution mettant en jeu l'idée de locomotion-sortir les pieds devant-renvoie au

, Notons que l'idée de mouvement n'est pas toujours absente mais elle n'implique pas nécessairement la locomotion (i.e. le déplacement) : au pied levé, donner des coups de pied, faire du pied, lever le pied, ne plus savoir sur quel pied danser (pied au singulier) et retomber sur ses pieds

, il est frappant de constater que l'adjectif sec ne vient pas caractériser la dimension mobile mais plutôt le contact entre le sol et le pied 558 : c'est la « qualité » de ce contact qui est évaluée

, Borillo (1998 : 39) précise que, pour le premier, il s'agit d'un changement d'emplacement (Paul se déplace à l'intérieur d'un même espace : le jardin) alors, pour le second, il s'agit d'un changement de lieu

, Linguistique et non encyclopédique prend-elle soin de préciser

, Le Lexis glose cette expression (qui m'était inconnue) par se mettre résolument en marche

, Il est vrai que, avec pied, on a précisément à pied mais il semble (cf. plus bas) qu'on ait alors affaire à un autre paradigme

, De fait, cette notion de contact avec le sol apparaitra beaucoup plus cruciale (cf. la sous-section suivante)

. Ainsi, plus que la dimension mobile, c'est le fait que le pied permet le contact entre le corps et le sol qui est mise en avant. On peut d'ailleurs opposer : 154. (a) Paul traverse à pied sec (b) *Paul traverse à pied rapide / lent

, Si les séquences en (b) étaient acceptables, les adjectifs permettraient effectivement de qualifier la locomotion elle-même. Ensuite, et de façon corollaire, on remarque précisément que pied se distingue à la fois de pas (qui évoque un déplacement 559 )

, est plutôt le nom de partie du corps humain jambe (et non pied) qui est mis à contribution quand il s'agit d'évoquer le déplacement effectué en marchant ou en courant : 156. (a) j'en ai plein les jambes / ?pieds (vs j'ai mal aux pieds) (b) Paul est bien en jambes

. En, Or, le nom jambe est manifestement préféré à pied. Dernière observation, dans l'expression à pied sec (à la différence de à toutes jambes), le nom pied est employé au singulier. Ce qui est un indice supplémentaire que ce n'est pas la fonction de locomotion qui est en jeu, l'énoncé évoque le contexte d'une fatigue après une randonnée (cf. également j'en ai plein les pattes)

, Venons-en maintenant à la séquence à pied qu'il est difficile d'ignorer tant elle est massivement employée (cf. notamment les relevés dans CO, base de données orales)

, Paul s'en va / est venu / arrivera à pied (b) Paul est à pied À chaque fois, il s'agit bien d'évoquer un déplacement se faisant en marchant (i.e. en utilisant les pieds) 560. En (a), cette idée émerge certes en combinaison avec un verbe évoquant un déplacement (aller, venir, arriver) mais, en (b), l'utilisation du verbe être n'empêche pas la notion de locomotion d'émerger. On peut en effet gloser Paul est à pied par Paul marche. En outre, il parait difficile d'utiliser la locution pour évoquer une situation où le protagoniste est simplement debout : 158, Considérons en effet les énoncés suivants : 157. (a)

D. , appartient manifestement pas au même paradigme que traverser à pied sec. En effet, non seulement elle n'exige pas de modifieur mais on peut même observer qu

, Le nom est issu du latin passus qui évoque le « mouvement que fait [sic] l'homme et certains animaux pour avancer

D. Le, qui envisage à pied comme un vocable en tant quel tel) glose par marcher

. Fondamentalement, quand on piétine, on déplore de ne pas avancer assez (voire de rester sur place). D'où la contrainte suivante 564 : 159. Paul avance / marche / progresse / ??

, On a aussi le SN marche à pied qui concurrence marche. Cette situation amène d'ailleurs le GR à parler de pléonasme

, Elle avance ainsi : « Dire en vélo plutôt que à vélo n'est donc pas une ''faute'' mais apparaît conforme à l'organisation du système linguistique, pp.95-96, 1994.

, Il reste cependant à comprendre pourquoi être à pied impose l'idée de locomotion à la différence de être à genoux ou être à quatre pattes. Nous y reviendrons à la sous-section suivante

, Que je dois à Philippe Planchon rencontré lors d'un séminaire à l'INALCO (le 20 mai, 2016.

, Même si elle engage effectivement une forme de locomotion, l'expression semble davantage insister sur un défaut de mobilité (le déplacement est précisément difficile) : paradoxalement (si on envisage les pieds comme acteurs de locomotion), les pieds (en contact avec le sol) se font davantage obstacles que moyens, On observe également l'affinité de pied avec le verbe trainer dans trainer des pieds

, Dont le rapport étymologique avec pied est, cependant, moins nettement établi (cf. le PR et le DH)

P. Enfin, . Qui-concerne-le-verbe, and . Empiéter, (a) Paul empiète sur l'espace de jeu de Marie (b) Paul enjambe les obstacles, vol.567, p.160

, En (a), l'emploi du verbe empiéter insiste plutôt sur un effet résultatif

M. , En (b), au contraire, l'emploi du verbe enjamber met en scène une avancée malgré les obstacles

, En conclusion, il faut insister sur le constat suivant : bien que les pieds

, Outre la notion de locomotion mise en avant pour les emplois corporels, les dictionnaires insistent également sur les notions de soutien et d'appui. Ainsi, par exemple

P. Corollairement and . Martin, si l'analyse du nom pied relève de la « polarité hyperonymique » (il montre en fait qu'il n'y croit guère), l'hyperonyme se formulerait ainsi : « ce qui sert de support, qui permet de tenir sur le sol, p.26, 2007.

, Acception PART (hors de la sphère humaine)

, Certains sont occasionnellement déplaçables mais destinés à rester en place (une lampe, une table 569 ). D'autres sont voués à des déplacements constants sans lesquels ils perdent plus ou moins leur raison d'être (un verre, En écho à la réflexion précédente, on commencera par noter que les objets à pieds ont un rapport au déplacement assez variable

, D'autres enfin servent même de moyen de locomotion (une brouette)

, Il faut néanmoins insister sur le fait que, d'un point de vue extra-linguistique, au contraire de ceux des êtres humains, jamais leurs pieds ne sont l'instrument d'un tel déplacement

, On se cantonne ici aux emplois humains sans s'intéresser à des énoncés comme la route empiète sur le champ ou le pont enjambe la rivière

C. , cette notion qui a été mise en avant pour une communication intitulée Le nom pied et la notion de stabilité lors du colloque RODOSZ4 (jeunes chercheurs) organisé par le groupe de recherche ACRIL de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l'Université P ázmány Péter, 2018.

, L'étymologie de l'hyperonyme meuble-qui vient du latin mobilis (cf. le DH)-en témoigne. déplace une lampe ou un verre à pied, le pied ne joue aucun rôle dans le déplacement, il n'a de fonction que dans l

C. , ce que confirment les contraintes distributionnelles suivantes : 161. *les pieds de la voiture / du vélo / de l'avion (vs au pied de l'avion) / de la chaise roulante

, Les moyens de locomotion désignés par les noms précédents sont dotés de roues (instrument de la locomotion) qu'on rechigne à appeler des pieds. Il vaut la peine de signaler que cette observation n'est pas valable pour toutes les langues. Par exemple, Ruelland signale que, en tupuri, « les roues, vol.30, p.347, 1998.

, Au premier abord, les deux notions peuvent sembler proches. Mais, d'une part, quand l'immobilité renvoie, sur le plan mécanique, à l'absence de mouvement (pas seulement de déplacement comme on l'a vu plus haut), la stabilité évoque plutôt l'idée d'être bien en place 570 (de façon plus positive) : le point de vue est alors fonctionnel. D'autre part, l'immobilité évoque généralement un état alors que la stabilité peut aussi renvoyer à une qualité : 162. (a) Paul a posé l'escabeau ici, il est bien immobile / stable [ÉTAT] (b) c'est un très bon escabeau

, Bien au contraire, les pieds sont l'instrument de la stabilité de la table, une fois posée sur le sol. Or, même si cette stabilité suppose une certaine immobilité, la première notion s'avère plus pertinente que la seconde. On peut par exemple opposer : 163. (a) Paul a posé la table à repasser sur ses pieds mais elle n'est pas très stable / ??immobile (b) ses pieds en caoutchouc garantissent à cette table à repasser une parfaite stabilité / ?immobilité À chaque fois, dans la perspective fonctionnelle adoptée à l'égard d'un objet, l'enjeu réside dans la stabilité de celui-ci. L'immobilité se révèle une sorte de conséquence de celle-ci mais n'a pas réellement de pertinence : ce qui compte c, on peut considérer que les pieds d'un objet sont utiles à sa stabilité s'en servir et on la range quand on n'a plus besoin-et comporte, par ailleurs, des pieds

L. 'emploi-de-ce-terme, est pas anodin et annonce déjà la piste explorée à la section 4.2.3 Vers le principe d'une localisation ? On pourrait faire exactement la même observation à propos d'une grue pour laquelle l'enjeu principal est celui de la stabilité, p.164

C. Dans-certains, Par exemple, pour un appareil-photo, l'objectif d'un pied est bien d'éviter tout mouvement de l'appareil pour garantir des photos nettes. Cela dit, cette immobilité n'exclut pas la stabilité : 165. (a) Paul a posé l'appareil sur un pied pour qu'il soit parfaitement immobile / stable (b) un tel

, L'immobilité est même la conséquence d'une stabilité garantie par l'accessoire que constitue le pied

, Terminons par le nom brouette qui désigne un outil de transport possédant malgré tout des pieds

S. Wikipédia, voilà comment est définie la fonction de ce composant de la brouette : « assure avec la roue, une base polygonale d'appui stable, pour les périodes d'utilisation statique

D. Fait, quoique la brouette soit par essence un objet de locomotion (à l'image d'un vélo par exemple), les pieds n'en sont pas l'instrument, bien au contraire ! Mais, plus que l'instrument de son immobilité (pendant la période d'utilisation statique), ils sont l'instrument de sa stabilité : 166. avant de la charger, Paul vérifie que la brouette est bien stable / ??immobile sur ses pieds

. La-brouette,-installée-À-un and . Endroit, est à priori immobile. Cependant, lors de la phase de chargement, il est probable qu'elle soit soumise à certains mouvements (mais certainement pas à un déplacement). Pour autant, l'enjeu n'est pas là : ce qui compte c'est que la brouette reste stable

, En effet, le nom renvoie à un « support à trois pieds » (PR) qui assure la tenue de l'objet qu'il est censé supporter (un appareil photo

, Ainsi, la fonction des pieds d'un objet est de garantir sa stabilité-qu'il soit voué, d'un point de vue fonctionnel, à l'immobilité (une lampe), à des déplacements réguliers (un appareil-photo), au mouvement (une grue) ou même à la locomotion

, Dans l'analyse précédente, un certain point de vue extra-linguistique interfère avec les observations

, Acception PART (sphère humaine)

, Les dictionnaires n'ignorent d'ailleurs pas cette idée quand ils mettent en avant l'idée que le contact avec le sol permet au corps humain d'être maintenu en position verticale. Ainsi, pour le DFU, l'être humain est « un BIPÈDE apte à se tenir DEBOUT sur ses deux pieds » et

, Notons que, pour autant, cette stabilité n'impose nullement l'immobilité, de fait

, Cette combinaison est d'autant plus intéressante qu'elle constitue un emploi très peu chargé d'un point de vue lexical et syntaxique, pied (sans déterminant ni modifieur) est complément du verbe avoir. Par ailleurs, le sens y reste proprement physiologique : l'expression évoque généralement un contexte de baignade où un nageur peut toucher le fond de l'eau en gardant la tête émergé. Or, cela suppose à la fois un contact avec le sol et une position verticale, En effet, cette fois-ci, la notion émerge régulièrement des locutions avec pied. C'est particulièrement net avec l'expression avoir pied

«. Réciproquement and . Ne,

, Cette idée prend une dimension beaucoup plus psychologique (on serait tenté de dire « imagée

, )prendre / perdre pied (que le DEC classe d'ailleurs dans les phrasèmes reliés par la « connotation » stabilité). À chaque fois, il s'agit bien d

, Il est vrai que pour certains objets (une lampe, un verre), le « sol » est plutôt la surface d'un meuble

, Wierzbicka (2007 : 39) fait du contact avec le sol (« touch the ground ») une conséquence de la locomotion (« when people are moving

, Car ce qu'on pointe précisément c'est que les pieds se trouvent exceptionnellement devant car le corps humain est exceptionnellement horizontal (la personne concernée est morte). C'est la même chose avec le pied du lit que certains dictionnaires préfèrent classer comme un emploi dérivé de l'acception corporelle (et première), Disons tout de suite qu'une expression comme sortir de chez soi les pieds devant n'est pas un contre-exemple très probant

, (a) Paul a fait trop d'efforts, il n'en peut plus, il lâche pied (b) pendant sa dépression, Paul a littéralement perdu pied (c) après sa dépression, vol.574, p.168

, On a notamment, sans déterminant, être sur pied et remettre quelqu'un sur pied et, avec déterminant, retomber sur ses pieds : 169. (a) Paul est de nouveau sur pied [physiologique] (b) cette cure de sommeil a remis Paul sur pied, En écho aux notions de soutien et d'appui mises en avant par les dictionnaires

, Dans une expression comme ne pas savoir sur quel pied danser, alors que le verbe danser impose l'idée de mouvement (voire de changement d'emplacement), le nom pied fait plutôt émerger l'idée d'un support stable sur lequel s'appuyer 575 (de manière imagée, il s'agit généralement d'évoquer une prise de décision)

. Parfois, fait émerger cette notion de stabilité) est rendue explicite par la mention du nom terre comme dans mettre pied à terre

. Et and . Dans-un-contexte-maritime, on emploie précisément avoir le pied marin qui signifie qu'on reste bien stable (dans un sens plus ou moins concret)

. Enfin, pour certaines autres locutions qui semblent s'appuyer sur des formes d'image plus complexes, cette notion de stabilité semble encore perceptible : faire le pied de grue, couper l'herbe sous le pied

, Pour la seconde, on peut (à la suite de Leeman) la rapprocher de à genoux ou à quatre pattes sur la base du fait qu'elle combine la préposition à et un nom de partie du corps humain 577. Or, ce qui est commun à ces trois expressions, c'est un contact avec le sol (les genoux comme les quatre pattes et les pieds sont à terre). D'ailleurs, alors qu'on a pointé que jambe impose plus clairement que pied la notion de locomotion, Revenons aux expressions traverser à pied sec et à pied

, Pour le DFU, avoir / perdre / reprendre / lâcher pied renvoient à l'idée de « tenir DEBOUT sur le sol

, Ceci explique peut-être ce qui motive le sens de danser comme un pied. Quoique les pieds soient les supports (d'un point de vue physiologique) qui permettent la danse, s'ils sont censés assurer la stabilité, ils peuvent entraver partiellement le mouvement de la danse

D. Pour-le, cette dernière expression est à rattacher à « tenir debout sur le sol » et

, Même s'il est vrai qu'un nom familier comme patte a été exclu du corpus d'étude. On aurait aussi avancer à plat ventre

, Un tel énoncé est tout à fait acceptable mais il suppose nécessairement que Paul se déplace autour d'un avion statique (pour y effectuer des contrôles ou l'admirer sous toutes ses coutures). Il parait difficile d'envisager Paul se déplaçant de conserve avec l'avion. Une telle intuition est confirmée par frWaC : les 18 énoncés comprenant au pied de l'avion évoquent, sans ambigüité

L. , si au bout de quelques temps, la poussière au pied des livres se reconstitue c'est qu'il y a des insectes, ou si les taches s'étendent, c'est qu'il y a des moisissures. (frWaC) contraintes suivantes : 174. (a) Paul court à côté / ??au pied du cheval (b) sur l'autoroute, p.173

L. Dans-ces-Énoncés and P. Fait-que, On attendrait que le cheval et le camion soient positionnés à un endroit et qu'ils constituent un repère qui ne déplace pas 581. Par comparaison, les énoncés suivants sont parfaitement acceptables : 175. (a) le chat fait des cabrioles au pied de la chaise (b) la navette

, le mouvement du chat ou le déplacement de la navette ne vont pas de pair avec ceux de la chaise ou de l'avion qu'on se représente plutôt à l'arrêt. La locution au pied de N exige donc que le référent de N, sans être forcément totalement immobile

, Quoiqu'elle puisse s'y apparenter, cette absence de déplacement n'exige cependant pas la stabilité

D. Fait, comme pour l'acception PART précédente, celle-ci émerge plutôt de deux autres aspects : le contact avec le sol d'une part et la verticalité d'autre part

. Avant-d'aborder-l'idée-d'un, En effet, à la différence de coeur, tête ou sein, des noms évoquant des domaines temporels ou notionnels sont peu envisageables : 176. (a) au coeur / *pied de l'hiver / de la nuit / du processus (b) au coeur / *pied du projet / débat / système / réseau (c) à la tête / *au pied de l'entreprise / de l'État, commençons par dénouer un implicite : la locution au pied de N exige un nom qui renvoie à un référent concret et renvoie toujours à une interprétation proprement spatiale (au pied de la falaise / de l'arbre)

, Ainsi, le fait que le référent qui sert de repère permette une interprétation spatiale ne suffit pas. Il faut également que ce référent soit un « objet » ancré dans le sol, au pied du dos (b) on ne trouve pas la référence en bas / au bas / ??au pied de l'article, vol.583

, Des expressions comme au pied du mur ou à pied d'oeuvre (qu'on peut envisager comme « figurées ») ne constituent pas des contre-exemples très probants. En effet, les noms qu'elles mettent en jeu (mur et oeuvre) semblent eux-mêmes référer

V. Il and . Qu,

, Malgré cet inconvénient, cette acception attire l'attention. En effet, comme pour le nom coeur

, On s'appuiera ici sur les trois exemples fournis par le GR : 184. (a) un mur qui a du pied (b) donner du pied à une échelle (c)

, échelle et bateau) qui réfèrent à des objets du monde dont le rapport à la locomotion est différent. En effet, alors qu'un mur est voué à l'immobilité, un bateau est censé se déplacer. Quant à l'échelle, à l'instar de la table à repasser, elle est à vocation à être déplacée même si son utilisation, Ces trois exemples sont intéressants car ils mettent en jeu trois noms (mur

, le nom pied renvoie à « la superficie de la base du pied II.7a [= acception ZONE] » du mur. Le caractère très technique de cette définition occulte probablement l'essentiel. En cherchant à généraliser, le GR suggère une autre interprétation. Corollairement au DEC, il parle d'une « bonne largeur de base » mais il évoque également l'idée d'une « bonne assise ». Or, cette dernière idée semble plus pertinente en cela qu

, En effet, plus la base du mur est large, mieux est assurée sa solidité. Or, cette solidité relève de la stabilité (on n'évalue pas l'immobilité d'un mur), il s'agit pour le mur de tenir debout, bien en place, autrement dit de rester stable : 186. ce mur a du pied

. Dans-le-cas-d'une-Échelle, Très concrètement, l'expression donner du pied à une échelle renvoie à l'idée de « l'éloigner du mur par en bas » (Lexis) ou de « l'incliner, l'écarter » (GR). Mais, l'enjeu est bien de lui assurer une meilleure stabilité (ce qui, de fait, p.591

, la notion de stabilité semble d'autant plus pertinente que, précisément, on peut difficilement parler d'immobilité. Le GR définit un « bateau qui a du pied dans l'eau » par « qui a un tirant d'eau 592 important

. En-effet and G. R. Toujours-selon-le,

, Il s'agit d'un énoncé construit. À part dans des contextes de définitions lexicographiques, on ne trouve aucune occurrence de la séquence mur AVOIR du pied dans Frantext

, Un locuteur ami d'une cinquantaine d'années me confirme que, lorsqu'il aidait son père à porter des objets fins et rectangulaires (tableaux, portes, planches) et qu'il s'agissait de les poser contre un mur, celui-ci lui demandait de « donner du pied » c'est-à-dire d'écarter la base de l

. Quantité, eau que déplace, « tire » un navire ; distance verticale entre la ligne de flottaison et la quille (PR)

, Par exemple, un bateau à fort tirant d'eau peut être malgré tout instable s'il C'est pourquoi le plus convaincant est sans doute la manière dont le nom pied joue le rôle de média quand il s'agit de localiser explicitement un être humain (localisé) dans un lieu (localisateur). C'est le cas dans certaines expressions aux divers degrés de figement. Par exemple, avec le verbe mettre, on a : 188. (a) l'Homme a mis le pied sur la Lune [l'Homme est arrivé sur la Lune] (b) Paul n'a pas mis les pieds dehors de la journée, D'autres considérations techniques entrent en effet en ligne de compte

, Qu'il soit employé au singulier (a) ou au pluriel (b), on voit dans ces deux exemples que pied renvoie à une partie du corps donnant lieu à une localisation

. Paul-/-dehors, Bien sûr, comme en attestent les gloses proposés, l'usage de pied(s) n'a rien de nécessaire. Il n'empêche que, dans cette acception

, Il est vrai que, dans certains cas, on peut substituer à pied les noms nez, main ou doigt : 189. Paul ne sait pas où il a mis les pieds / le nez / la main / le doigt

D. Cependant, . De, and . Énoncés,

, seul pied reste toujours possible. C'est ce que montre la substitution de ces noms dans les énoncés en (188) : 190. (a) l'Homme a mis le *nez / *la main 597 / *le doigt sur la Lune (b) Paul n, le doigt dehors de la journée

, il est, à la différence du nom pied, exclu comme complément du verbe poser avec lequel la relation de localisation est encore plus nettement avérée : 191, S'il est vrai que le nom nez reste compatible avec l'énoncé en (b)

, En effet, dans de tels exemples, le nom pied se fait média d'une relation de localisation 598 entre un localisé (Paul, l'entreprise) et un localisateur

. De-la-lune, En fait, l'énoncé avec main est acceptable mais dans un tout autre sens : l'Homme s'est rendu « propriétaire

C. , plutôt le nom fesse qui peut ici concurrencer le nom pied (dis-moi où je peux poser mes fesses peut se gloser dis-moi où je peux me mettre)

. Cependant, Par ailleurs, si un énoncé comme Paul a posé ses fesses en Allemagne est possible, il signifie plutôt Paul s'est, on reste plutôt dans des usages très physiologiques (Paul a posé ses fesses sur la table / ?en Allemagne)

, Paul a un 599 pied à la fac (b) cette entreprise a perdu / (re)pris pied en Chine On peut envisager le sujet comme un localisé (Paul, l'entreprise) et le nom du syntagme complément comme un localisateur (la fac, la Chine). Là encore, le recours à d'autres noms de parties du corps humain est possible : 193. (a) depuis que Paul y donne des cours

, Avec main, l'énoncé se glose plutôt par cette entreprise a perdu l'initiative en Chine : on réfère à une action plutôt qu'à une situation. Par contraste, avec pied, il s'agit bien de situer le référent (localisé) à un endroit. Souvent, de façon très concrète : 194. Je suis certaine que lorsque nous aurons un pied sur le sol Australien, c'est toujours votre Amour, Cependant, dans de tels énoncés, la notion de localisation est nettement moins saillante

, Avoir un pied dans le gouvernement et déjà l'autre dans la course présidentielle est un sport délicat ! (b) L'olympique de Marseille qui a perdu pied en tête du championnat a approché l'attaquant tunisien de l'Etoile du Sahel Yassine Chikhaoui. (c) Ces cités seront toutes occupées à 100 % par des ménages ayant un

À. Chaque-fois and L. Nom, tête du SP complément) fonctionne bien comme un localisateur et peut d'ailleurs être glosé par un nom général d'espace 600 : gouvernement / endroit, tête

, Quand un nom de partie du corps donne lieu à une localisation, c'est généralement pour repérer un endroit (i.e. une partie) du corps (Paul est blessé à la tête) et non pour

, Par exemple, dans plusieurs expressions, le nom pied est suivi de la préposition dans pour indiquer (de manière plus ou moins concrète) une forme de localisation : 196. (a) Paul reste les deux pieds dans le même sabot (b) Paul a mis les pieds dans le plat (c) Paul a un pied dans la tombe (d) Paul garde un, D'autres données viennent à l'appui de ces premières observations

, Pour les deux premiers énoncés, le recours au nom pied pourra sembler peu significatif : ce sont bien les pieds qu'on imagine entrer dans un (ou des) sabot(s) et, si on se représente quelqu'un se « positionner » dans un plat, ce sera à priori en y posant les pieds

, A l'inverse de l'expression avoir pied, la séquence exige un déterminant. D'un point de vue énonciatif, la présence de un plutôt que les s'explique par le fait que l'expression suggère que Paul travaille en partie à la fac et en partie ailleurs (où il a l'autre pied). Notons par ailleurs qu'à côté de avoir

, Les noms endroit, place et lieu sont ceux qu'étudie plus particulièrement Huyghe dans son ouvrage consacré aux « noms généraux d'espace en français, 2009.

, le fait d'évoquer la mort et la tombe (avec le position allongée qui lui est associée) laissait envisager d'autres emplois (corps voire tête ou coeur), Paul garde la tête dans la réalité, p.197

. Les-Énoncés-en, construisent en fait des petits scénarios imagés, la référence à la partie du corps humain y est par conséquent moins directe. Cependant, à chaque fois, on voit bien comment le nom pied sert de support de localisation d'un localisé (Paul) par rapport à un localisateur (les sabots, le plat

, Comme le suggèrent les SN la réalité et la légalité, l'exigence d'un complément référant à un prédécesseurs : 198. Vous avez l'impression que là, il y a un changement de pied ?, 2017.

, Et, si on ne trouve aucun localisé ni aucun localisateur exprimés, on peut en identifier : c'est en effet (la politique de) Macron (localisé) qu'on cherche à associer à une politique africaine (localisateur), même si celle-ci est précisément en question : est-ce la même ou une différente par rapport aux précédentes ? Autrement dit, garde-t-on le pied ancré dans le politique déjà connue ou met-on le pied dans une autre ? Là encore, Bien sûr, dans un tel énoncé (oral et qui s'inscrit dans un dialogue complexe), on trouve plusieurs implicites

, Dans tous les énoncés précédents, le nom pied contribue à la localisation de la personne à laquelle le pied se rapporte (localisé) par rapport à un localisateur le plus souvent concret (même dans le cas d'image comme avec les pieds dans le plat, Cependant, dans quelques cas (certes beaucoup plus rares), le nom pied fait de l'être humain

C. , expression au pied ! qui fonctionne comme un ordre (généralement adressé à un chien) et qu'on peut simplement gloser par (viens) ici ! Dans ce cas, l'être humain qui profère l'ordre se présente comme le localisateur et l'expression fonctionne comme un déictique. Par comparaison, aucun autre nom de partie du corps humain ne permet un tel fonctionnement : 199. à la *jambe / à la *main / au *bras 601 ! La configuration est la même avec des énoncés comme : 200. (a) Paul se jette aux

, En effet, on situe le localisé sur le sol (il est dans une position basse qui s'interprète comme déférente voire inférieure) et à proximité du localisateur (d'où l'impression d'une forte ressemblance avec la locution, selon Bourion-Jacquemin, p.205, 2001.

, pied se rapporte bien à un être humain (le maître qui appelle son chien, Marie) mais cet être humain n, Insistons bien : dans ces deux séquences (au pied ! et aux pieds de Marie)

, Avant de passer à l'acception ZONE, deux dérivés du nom pied peuvent encore être évoqués

L. Pour-le-verbe-empiéter and . Pr-distingue-deux-sens-:-«-mettre-le-pied-»-et-«-prendre-un-peu-de-la-place, Dans les deux cas, il s'agit bien de s'installer là où était déjà localisé quelqu'un / quelque chose d'autre. Dans la discussion sur la notion de locomotion, nous avons déjà évoqué ce verbe (cf. supra, p. 402) avec l'énoncé (160a) reproduit ci-dessous : 201

, La glose proposée était Paul a pris la place de Marie (je souligne). C'est la même idée qu'on retrouve dans l'énoncé attesté suivant : 202. il faut dire que l'homme a tellement empiété

, Ce nom peut effectivement fonctionner comme un préfixe verbal dans ik?i-ahsi (ik?i : pied ; ahsi : arriver) qui signifie notamment atteindre (Campbell & al., 1986 : 551). Ainsi, dans cette langue, le pied permet bien d'envisager un repère spatial. Par comparaison, en français, la synonymie entre mettre le pied et arriver / atteindre parait d'ailleurs crédible : 601 On aurait par contre Paul est au bras de Marie. 203. Les oiseaux-éléphants et les lémurs géants [?] disparurent subitement voici 1500 ans, précisément quand les premiers hommes mirent le pied, p.96

E. Enfin and S. Écho-À-l'idée-d'un-endroit-localisé-sur-le, on peut s'intéresser à l'usage du composé pied-à-terre 602. Rappelons que, Huyghe, 2009.

. Où, Or, évoquer un pied-à-terre, c'est évoquer un endroit-un point de chute-où on peut se rendre : 204. Pendant 23 jours, nous avons goûté pour la première fois, la joie de vivre tous ensemble pendant une aussi longue période. C'est à ce moment, que nous avons rêvé avoir un pied-à-terre permanent dans le sud, cf. supra, p.413

E. Dans, on a bien un localisé (nous) et un localisateur

, L'ensemble des observations précédentes cherchaient à mettre en évidence en quoi, dans ses emplois physiologiques, l'usage de nom pied mettait en jeu la notion de localisation. Le nom pied n'est pas un localisateur mais

, De plus, les emplois ZONE sont le plus souvent des locutions prépositionnelles comme au pied / coeur / dos de. Or, « la localisation [est] par définition relationnelle, et construite canoniquement autour d'un prédicat prépositionnel dont le site est l'argument interne, Entre Partie et Zone : les noms de parties du corps humain du chapitre 3), p.53

, Malgré cela, on défendra l'idée que les emplois de pied présentent une certaine spécificité qui rend la notion de localisation particulièrement saillante

, D'une part, bien qu'elles soient en apparence très proches, les gloses en bas de (DFU) et au bas de (GR) ne sont probablement pas également pertinentes. Si on peut admettre la synonymie mise en avant par le DFU entre au pied de l'escalier et en bas de l'escalier, elle est plus discutable avec au pied de l'immeuble et en bas de l'immeuble : 205. (a) Paul est dans la rue : il est au bas / pied de l'immeuble (b) Paul est en bas, On commencera par deux observations complémentaires qui conduiront à mieux préciser ce que la locution prépositionnelle au pied de veut dire

, En réalité, plutôt que véritablement nécessaire, la dimension verticale semble plutôt prototypique en émergeant d'un ancrage sur le sol (donc nécessairement bas) en lien avec un référent repère (d'autant plus saillant sur la surface de la terre qu'il est vertical)

, énoncé (c) est sans doute envisageable si, précisément, le livre est gros et le chat petit. Ainsi, si on

. Paul, petit) aux pieds de Marie debout (grande) ; la même façon, on peut opposer : 209. (a) Paul dort au pied de sa voiture (b) ??le petit garçon dort au pied de sa petite voiture similaire, p.124, 1988.

, Vous apercevez ce géant métallique depuis divers lieux de la capitale et il faut compter 30 à 45 minutes pour arriver au pied de l'édifice en empruntant le métro (Un grand week-end à Bruxelles, Considérons encore l'énoncé suivant : 210, p.78, 2011.

, L'édifice en question est l'Atomium de Bruxelles 607

. Cf and . Également-huyghe, ) qui discute cette asymétrie (cf. supra, p.414, 2009.

, Il s'agit plutôt des référents de ces termes

, Qui figure une molécule géante dont la verticalité est moins immédiate que celle de la Tour Eiffel (Paris) ou la Space Needle

, PARTIE NECESSAIRE) dont les emplois renvoient à une partie inhérente de l'être humain et s'étalent du plus physiologique (trivialement, la « partie du corps humain ») au plus psychologique : 1. (a) Paul a le bras cassé / des poignets très fins / les yeux bleus

. Deuxièmement, QUAL qui regroupe les emplois où le nom de partie du corps humain renvoie à une qualité contingente (habitus chez Aristote) sur les plans référentiel et temporel : 2. (a) Paul a du nez / de la veine / des jambes (b) Paul n'aura pas les épaules / le

D. Troisièmement, . Manière, and . Marginale, on a repéré des emplois relevant d'une acception ETAT : 3. Paul a les nerfs / la dent / la main partie d'un objet (les exemples sont ici très nombreux) : 5. la joue d'une poulie / le bras d'un fauteuil / les dents d

, Dans les emplois qui en relèvent, le nom de partie du corps humain ne désigne pas tant la partie d'un objet qu'une zone permettant une forme de localisation relativement à cet objet : 6. ce coureur est en tête de la course, Cette acception méritait d'être distinguée d'une autre : l'acception ZONE

, De façon plus marginale, deux autres acceptions ont émergé. D'une part, en correspondance avec les emplois QUAL dans la sphère humaine, on trouve de rares emplois QUAL dans le domaine des objets : 7. ce vin a de la cuisse

, D'autre part, certains emplois relèvent d'une acception QUANT et renvoient à une quantité : 8. ne pas avancer d'un pouce / un doigt de porto

, Un tel travail a évidemment des limites-ne serait-ce que parce que chaque nom (de partie du corps humain) recèle son propre potentiel de variation

, il offre un tableau assez détaillé de ce à quoi ressemble la polysémie des noms de parties du corps humain en français. Si, d'un certain côté, il est moins ambitieux que la vaste analyse de

. Kraska-szlenk, qui met en jeu une multitude de langues, il présente l'avantage d'être plus précis et plus détaillé. Le second intérêt est d'ordre heuristique puisque, 2014.

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