. Ibid, , p.366

. Ibid,

. Ibid, , p.365

. Ibid, n'est pas surhumain, mais plutôt humain, que « l'opposition du divin et de l'humain est illusoire » 553 , somme toute, « que l'objet et le contenu de la religion chrétienne sont, eux aussi, totalement humains » 554. Et c'est ainsi dans le christianisme, vol.555, p.367

. Ibid,

. Ibid,

D. Termes, la raison se prenant pour objet ; il est, ainsi que l'écrit Feuerbach, « la raison qui s'affirme, qui s'exprime en tant qu'être suprême » 631. On comprend donc que pour lui

. Dieu, homme pense la raison, mais comme un être différent de cette même raison

L. 'entendement-se-fait-ainsi-«-essence-originaire, , vol.632, p.153

. Ibid,

. Ibid,

. Ibid,

. Ibid,

. Ibid,

C. 'est-toujours-un-je-qui-est-en-face-d'un and T. , Il est en face d'un autre qu'il sent : « C'est seulement dans le sentiment, écrit-il à la fin de La philosophie de l'avenir, c'est seulement dans l'amour, que le « ceci » (cette personne, cette chose), le singulier possède une valeur absolue » 667. C'est par l'entremise de l'amour et du sentiment que chez Feuerbach, l'être se distingue du non-être, de l'être et des choses 668. L'amour apparaît alors comme ce qui a véritablement une « signification ontologique et métaphysique » 669 , car dit-il, c'est « l'amour qui est la véritable preuve ontologique de l'existence d'un objet à l'extérieur de notre être

L. Dans, Essence du christianisme, c'est la question de l'amour qui met en évidence qu'il ne s'agit pas vraiment d'une reconnaissance culturelle mais plutôt naturelle : « L'amour que l'homme porte à l'homme n'est que l'amour naturel

«. Loi-universelle-de-l'intelligence and . De-la-nature, affirme-t-il dans L'essence du christianisme. Cela ne fait donc que confirmer cette idée qu'il s'agit bien d'une reconnaissance naturelle dans la mesure où, vol.672

, Ainsi, connaître quelqu'un d'autre que soi c'est l'aimer. Et c'est ce qui fait que le christianisme place l'amour en vertu absolue : Dieu est amour signifie que la reconnaissance immédiate et naturelle 'homme. Particulariser l'amour, comme cela est le cas dans la religion chrétienne ou les autres religions particulières, Nous avons donc une naturalisation de l'identité à travers l'amour et la sensibilité

L. Feuerbach, Principes de la philosophie de l'avenir, op. cit, p.236

. Ibid,

L. Feuerbach and L. 'essence-du-christianisme, , p.421

. Ibid, Ainsi que nous l'avons dit de la section concernant l'analyse de la religion du point de vue de Feuerbach, cette section se justifie finalement du fait qu'elle va permettre de mieux saisir l'importance, p.426

C. Temps,

, essentiellement marquée par la pensée de Hegel, qui en représente, à l'époque, la figure de proue. La jeunesse allemande est ainsi attirée par une philosophie qu'elle estime et juge révolutionnaire, étant déjà intéressée par les modèles de régimes français et anglais. Mais cela tourne court avec l'arrivée au pouvoir du roi Frédéric Guillaume IV. Louis Althusser écrit à ce propos dans ses notes de présentation des Manifestes Philosophiques, L'histoire du mouvement néo-hégélien est profondément marquée (?) par la rupture de 1840, de la destruction des illusions « libérales » des jeunes intellectuels allemands qui attendaient de l'Etat prussien qu'il se reformat de lui-même, conformât son existence à son « essence », et devint en fait ce qu'il était en droit : le règne de la raison et de la liberté

F. Guillaume and I. V. , prétendant libéral dont le trône fit un despote, fut l'instrument de cette amère révélation. Cette rupture tragique jeta les jeunes hégéliens dans une profonde crise de conscience politique et théorique. Ils attendaient de l'histoire le triomphe de la raison, p.882

, Frédéric Guillaume IV fait naître une certaine perplexité à l'égard de la pensée de Hegel, qui finalement semble en désaccord avec la réalité allemande. La politique, l'histoire et le droit, sont des éléments d'étude privilégiés de la réflexion hégélienne. Hegel estime que l'Etat est seul souverain, comme le montrent les remarques de Joan-Père Pujol : « Pour Hegel, l'Etat représente

, Tandis, effectivement que pour de nombreux théoriciens le rôle de l'Etat « est d'assurer la liberté des personnes et le bien-être matériel, vol.884

L. Althusser and . Notes, , p.8

J. Pujol, «Théorie de l'aliénation et de l'émancipation ethnique: suivie de Pour en finir avec les Mammouth, Edité par Cercle Alphons Mias, p.15, 2011.

. Ibid, qui marginalise l'égoïsme et les intérêts privés » 885. Comme le soulignera d'ailleurs Engels dans

, Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande

. Allemagne and . Lutte-ouverte-contre-l'eglise, Etat et la science officielle-la philosophie hégélienne étant au service de l'Etat prussien, la politique a fini par s'envelopper de cette dernière qui, finalement, la justifiait idéologiquement

, Elle était suivant Engels, la sanctification et la consécration philosophique du « despotisme de l'Etat policier, de la justice arbitraire » 886. En ce sens

Q. Engels, une légitimation de l'Etat prussien en tant qu'Etat rationnel et « conforme à la raison dans la mesure où il est nécessaire, vol.887

, Etat prussien occupe donc une place souveraine si évidente que l'évidence de son

;. Idée and . Pujol, Il accomplit souverainement et absolument la morale, le droit et la liberté collective 889. L'individu, tout comme son opinion-surtout si elle va à l'encontre des règles de cet Etat-est marginalisé et effacé en quelque sorte, le penseur disparait au profit d'une pensée et d'une manière de pensér uniques appuyées par l'Etat : la philosophie de Hegel, vol.888

, Idée absolue » 890 , où la réalité n'est en fait que l'Etat. C'est ainsi dans cette atmosphère d'étouffement ou d'embrigadement de la pensée et de l'action que l'on va assister à la naissance d'une tendance critique de la pensée hégélienne

. Ibid,

F. Engels, , p.5

. Ibid,

J. Pujol, , p.15

O. Engels and . Cit, , p.8

J. Boulad-ayoub, . De-la-critique, and . Critique-de-la-philosophie, Un siècle de Marxisme : Avec deux textes inédits de Karl Polanyi, p.91, 1990.

J. Pujol, , p.17

O. C. Angels, , p.11

, Les jeunes hégéliens estiment, selon eux, que les hommes se sont toujours fait des idées fausses sur leur être et leur devoir être et pour cela Ils ont organisé leurs rapports en fonctions des représentations qu'ils se sont fait de Dieu, de l'homme normal, etc. Ces produits de leur cerveau ont grandi jusqu'à les dominer de toute leur hauteur. Créateurs, ils se sont inclinés devant leurs propres créations. Libérons-nous donc des chimères, conte la religion » 895. Marx (1818-1883) et Engels (1820-1895) font un résumé clair du noyau de cette critique philosophique

, Apprenons aux hommes à échanger des idées contre des pensées correspondant à l'essence de l'homme, dit l'un, à avoir envers elles une attitude critique, dit l'autre, à se les sortir du crâne, Révoltons-nous contre la domination de ces idées

, Essence du christianisme-le principal représentant, la référence incontournable des hégéliens de gauches, dont la pensée s'organise autour du thème de l'aliénation religieuse. Il réinterprète la théorie hégélienne sous un rapport matérialiste et ouvre ainsi la voie d'un nouvel humanisme athée. Même si L'Essence du christianisme garde pour une large part un esprit hégélien, Feuerbach critique à la fois la philosophie hégélienne et la théologie chrétienne, en reprenant donc ce thème de l'aliénation auquel il donne un contenu humain, dans la mesure où, pour lui « la nature (le sensible, le singulier, le matériel) constitue la véritable réalité (par opposition à l'esprit) » 897. Feuerbach s'oppose donc à Hegel en posant la figure de l'homme comme ce qui doit réaliser la réconciliation entre le subjectif et l'objectif sans retomber dans l'idéalisme. En effet, l'individu-en tant qu'il est l'homme concret-participe de l'essence humaine, c'est-à-dire de l'ensemble des êtres humains qui existent, S'il n'a certainement pas été le seul à élaborer ce genre d'idée, Feuerbach devient très vite-avec la publication de L'

, C'est dans cette atmosphère théorique et intellectuelle que Karl Marx et Engels-ayant pris en compte les idées des jeunes hégéliens et particulièrement de Feuerbach-vont critiquer la 895 Ibid

E. Marx and . Préface, Première partie, Feuerbach, Traduction de René Gartelle et Gilbert Badia, Précédé des Thèses sur Feuerbach, Introduction de Jacques Milhau, p.33, 1974.

J. Pujol, , p.17

, Les Vieux-Hégéliens avaient compris toute chose dès l'instant qu'ils l'avaient ramené à une catégorie de la logique hégélienne. Les Jeunes-Hégéliens critiquèrent tout

E. Marx, , p.35

. Ibid,

T. Marx and . Feuerbach, L'idéologie allemande, précédé des Thèses sur Feuerbach, Introduction de Jacques Mihau, Traduction de Henri Auger, p.52, 1982.

E. Marx, , p.63

T. Marx and . Feuerbach, , pp.49-50

O. C. Marx, , p.50

E. Marx, , p.52

O. C. Engels, , p.52

C. Feuerbach,

, Dans ses Ecrits philosophiques et politiques Althusser met en avant l'idée d'une anticipation feuerbachienne de certains thèmes de la philosophie moderne, de la théologie mais aussi de la réduction phénoménologique 935. Selon lui, la pensée théorique de Feuerbach a ouvert « un espace, ou plutôt des espaces, produit des effets de sens inédits, et à ce titre des effets d'anticipations théoriques, effets eux-mêmes équivoques qui permettent des lectures modernes anticipation sur des thèmes de la philosophie moderne : philosophie du Welt et de l'Umwelt, la philosophie de la Weltanschauung d'une part et ses prolongements jusqu'à Heidegger (?), philosophie de la signification de la conscience comme intentionnalité d'autre part, jusqu'à Husserl, p.937

, Ce qui nous intéresse c'est précisément cette réduction phénoménologique qu'il évoque

. Car-cela, . De, and . Qu, on ne peut plus seulement se limiter à une lecture de Feuerbach à travers ou en rapport avec Hegel ou Marx, comme il est presque de coutume, et donc de souligner la richesse de sa pensée. C'est, en effet, selon Althusser, le retrait de Feuerbach, par rapport à Hegel, qui le ramène à « une philosophie de l'homme

E. Althusser, . Philosophiques, T. Politiques, and . Ii, Textes réunis et présentés par François Matheron, Editions Stock/IME, p.207, 1995.

. Ibid, Nous avons ici, selon Althusser, un corps de principe théorique qui fait penser à la méthode husserlienne. C'est une réduction transcendantale qui n'est pas fondée aussi rigoureusement qu'elle est proclamée. Par conséquent, p.175

. Ibid,

D. Maclellan, Les jeunes hégéliens et Karl Marx, p.146, 1972.

K. Marx, Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, Edition bilingue traduites par M. Simon, préfacé par François Chatelet, p.51, 1971.

. Ibid,

. Dans-«-l'essence-de-l'homme, Feuerbach définit la religion comme ce qui détermine la différence entre l'homme et l'animal. Ce dernier ne peut prétendre à une conscience car n

K. Marx, Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, op. cit, p.51

. Ibid and M. De-cette-formule-célèbre, Simon souligne-ce qui montre encore combien Marx est proche des jeunes hégéliens e de Feuerbach-qu'elle semble ne pas être de lui. Deux hypothèses sont émises : soit c'est une comparaison courante à cette époque-là, soit-et c'est l'idée la plus probable-c'est B. Bauer qui en serait le créateur, Contribution à a critique de la philosophie du droit de Hegel, p.109

, Cf. les chapitres consacrés à l'imagination, pp.99-126

K. Marx, Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, op. cit, p.53

M. Neusch, , p.83

, dont parlent les religions et les philosophes-, c'est l'homme qui travail, lutte, aime, vit et meurt. Si Marx se détourne de la religion, c'est parce qu'elle lui semble négliger, p.971

, Il appelle à la lutte contre la religion, au nom d'une libération et une émancipation de l'homme. La religion aliène et mystifie la réalité de l'homme. Il faut emmener le débat au point où la religion soit pensée comme le produit de l'homme et non l'inverse. A ce propos Marcel Neusch écrira : 965 Ibid, p.89

. Ibid,

. Ibid,

K. Marx, Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, op. cit, p.53

M. Neusch, , p.79

. Ibid and . Tout-comme-feuerbach-;-marx]-souligne-le-caractère-«-illusoire, Le reflet n'est que le rêve (une fantasmagorie, un produit de l'imagination) de ce que l'homme ne possède pas, mais aspire à posséder. Ce reflet est néfaste car il voile à l'homme sa propre réalité, le détourne de la chercher en ce monde et de réaliser ici-bas ses rêves d'accomplissement. La réappropriation de la réalité humaine passe donc par la critique de la religion, c'est-à-dire par la dénonciation de son caractère illusoire. Il faut réduire la religion à l'homme, car c'est « l'homme qui fait la religion, p.972

S. Marx-s'en-tient and . Qu, il faut supprimer les illusions religieuses pour que l'homme s'intéresse au monde et donc qu'il va d'abord valoir en prendre conscience, il ne reste toutefois pas à ce niveau. Car cela ne résout pas le problème. Il faut effectivement lutter contre toutes les autres formes d'aliénations. Il faut lutter contre les formes « non-sacrées » de l'aliénation. Nous trouvons cette idée dans son écrit La question juive (1843), qui le situe maintenant sur le plan politique. Tout comme Feuerbach, Marx veut l'émancipation de l'homme, mais selon lui, « il ne suffit pas seulement de prendre conscience » de l'aliénation de l'homme dans la religion, car l'aliénation n'est pas seulement religieuse, elle est plus radicalement politique. A la lutte religieuse doit se substituer la lutte politique » 973. La réponse de Marx à « La question juive » de Bruno Bauer, La Question juive met en avant le cas Juif comme le symbole d'une société à émanciper

. Au-juif-allemand,-notamment,-s'oppose-le-manque-d, émancipation politique en général et le christianisme prononcé de l'État. Mais, dans le sens de Bauer, la question juive a une signification générale, indépendante des conditions spécifiquement allemandes. Elle est la question des rapports de la religion et de l'État, de la contradiction entre la prévention religieuse et l'émancipation politique. S'émanciper de la religion

, On voit bien comment, pour Marx, la religion n'est pas la seule aliénation. « S'arracher de l'univers religieux, ce n'est pas encore être assuré de pouvoir se réaliser soi-même » 975. « Pour que l'homme soit lui-même, souligne Marcel Neusch, il ne suffit pas de séparer l, p.88

. Marx, Suivi de La question juive par Bruno Bauer, Introduction par Robert Mandrou, p.11

M. Neusch, , p.91

. Il-ne-suffisait-nullement-de-se and . Demander, Qui doit émanciper ? Qui doit être émancipé ? La critique doit se poser une troisième question. De quelle sorte d'émancipation s'agit-il ? Quelles conditions sont fondées dans l'essence de l'émancipation réclamée ? La critique de l'émancipation politique n'était elle-même que la critique finale de la question juive et sa véritable résolution en la « question

, Quand Bauer dit des adversaires de l'émancipation juive: « Leur unique faute n'était que de supposer que l'État chrétien était le seul vrai et de ne pas le soumettre à la même critique que celle qu'ils adressaient au judaïsme. » (Ibid...), nous voyons l'erreur de Bauer dans ce fait qu'il soumet seulement à la critique l' « État chrétien » et non pas l' « État en soi », qu'il n'examine pas le rapport de l'émancipation politique et de l'émancipation humaine et pose donc des conditions qui ne s'expliquent que parce que, manquant de sens critique, il confond l'émancipation politique et l'émancipation universelle humaine. Si Bauer demande aux Juifs : Avez-vous, en vous plaçant à votre point de vue, le droit de revendiquer l'émancipation politique ? Nous posons la question inverse : Le point de vue de l, Il pose des conditions qui ne sont pas fondées dans l'essence de l'émancipation politique, p.977

C. Marx-est, L'homme n'est pas du tout émancipé, même s'il change l'aliénation religieuse contre celle politique. C'est ici, la raison, selon Marcel Neusch, de la grande critique de Marx à l'encontre de Feuerbach : Feuerbach s'est appliqué à démystifier la religion. Il n'a pas compris l'importance du combat politique. Il ne suffit pas de se défaire de l'illusion religieuse pour être en mesure de vivre sa vraie vie. Il faut encore conquérir celle-ci en modifiant les conditions socio-politiques. L'erreur de Feuerbach et de la gauche hégélienne est de croire que l'homme est émancipé dès lors qu'il est pleinement conscient, l'homme est aussi bien aliéné dans la religion que dans l'Etat, car ce dernier ne lui offre aucune garantie réelle de liberté, p.978

C. Cette-dernière-n'est-pas and M. Le-dit, « le mode absolu et total de l'émancipation humaine » 979 , même si elle peut déjà être saisie comme un certain progrès. Ce que l'homme se doit de faire, selon Marx, c'est bien de rejeter toutes les formes de transcendances, qu'elles 976 Ibid, p.92

. Marx, La question juive, p.12
DOI : 10.1522/cla.mak.que

URL : http://classiques.uqac.ca/classiques/Marx_karl/question_juive/question_juive.pdf

M. Neusch, , p.93

. Ibid, soient religieuses ou profanes. C'est de cette façon qu'il pourra se réaliser en toute autonomie et être un être social. Le phénomène religieux est lié à la société, c'est le reflet des structures sociopolitiques. C'est pourquoi il n'est plus question, pour Marx, d'interpréter le monde mais de le transformer, p.14

, L'athéisme moderne dans son rapport à la pensée de Feuerbach Henri de Lubac fait remarquer

. De-dieu-comme-toi, Mais à l'aube des « temps modernes » 981 la découverte qui est faite, selon Lubac, est que « cette même idée chrétienne de l'homme, qui avait été accueillie comme une libération, commence d'être ressentie comme un joug » 982. Il était désormais urgent que l'homme puisse se réaliser en lui-même et par lui-même, ni rien de ce qui se voit dans la création?Vois que de tout ce qui existe, rien n'est capable de contenir ta grandeur, vol.980

. Aujourd'hui, banc des accusateurs : la religion relève de l'ignorance ou de la méconnaissance de ses racines humaines, et elle ne peut que pervertir la volonté. L'athéisme est un effort de réappropriation par l'homme de tout ce qui est humain et dont il s, p.983

C. 'est-de-là-que, Et l'un des principaux promoteurs de cette pensée qui rejette Dieu, celui qui est considéré comme le père du soupçon n'est autre que Ludwig Feuerbach

L. Henri-de, , p.16

. Ibid,

M. Neusch, , p.33

. Ibid, Il ne s'est pas limité à un rejet de Dieu, mais s'est attelé à expliquer le mécanisme de création de cet être. Ainsi, on voit apparaître-à partir des réflexions feuerbachiennes-la systématisation d'une pensée athée qui met au jour cette idée que Dieu n'est qu'une projection de l'homme. On le voit par exemple chez des penseurs comme Marx (dont nous avons déjà exposé la position), p.21

, Pour sa part, Nietzsche voit en la religion un frein à la volonté, qui est endormie et ne peut plus agir 986. Dans son article intitulé « Vers une philosophie de l'avenir : Freud, Nietzsche et la « sainte sensualité », Yannis Constantinidès tente de mettre en évidence l'héritage feuerbachien indirect de Nietzsche. On ne saurait affirmer ou infirmer avec assurance que ce denier a lu Feuerbach. A partir de Wagner-qui semble avoir dédié, selon Yannis Constantinidès, son « oeuvre d'art de l'avenir » (1850) à la « philosophie de l'avenir » de Feuerbach-, il établit un lien en soulignant que Nietzsche a certainement connu Feuerbach lors de ses échanges avec Wagner 987 : « Sans doute Wagner avait-il mentionné l'auteur fétiche de sa jeunesse révolutionnaire dans ses conversations avec Nietzsche » 988 ou encore « l'écrivain suisse Gottfried Keller , qui fut également un grand admirateur de Feuerbach , lui en a par ailleurs peutêtre parlé » 989, vol.985, p.29

, Yannis Constantinidès, «Vers une philosophie de l'avenir : Feuerbach, Nietzsche et « la sainte sensualité »», Héritages de Feuerbach, p.117

. Ibid,

. Ibid,

B. Feurbach, Nous mentionnons, ci-après, ces textes et ouvrage dans l'ordre de leur parution initiale)

, ? Pensées sur la mort et l'immortalité, trad. C. Berner, préface A, 1991.

, ? Contribution à la critique de la philosophie de Hegel (1839), In Manifestes philosophiques, Textes choisis, pp.19-77, 1960.

?. L'essence-du-christianisme, Traduit de l'allemand par, 1841.

?. Nécessité-d'une-réforme-de-la-philosophie, Manifestes philosophiques, pp.129-138, 1842.

, ? Thèses provisoires pour la réforme de la philosophie (1842), In Les Manifestes philosophiques, pp.139-169

, ? Principes de la philosophie de l'avenir (1843), In Manifestes philosophiques, pp.171-265

?. , Essence de la religion(1845), 1864.

, Traduction de Ralph Manheim, ? Lectures on the essence of religion(1851), 1967.

?. Henri, Ludwig Feuerbach ou la transformation du sacré, 1957.

?. Berner-christian, Substantialisation et substantivation : la syntaxe de l'objectivation religieuse chez Feuerbach, pp.395-406, 1991.

«. Le-sentiment-d'être and ». , Héritages de Feuerbach, pp.19-36, 2008.

«. Le-chemin-de-la-vérité, Note sur l'essence de la foi selon Luther de Feuerbach », Revue Germanique Internationale

?. Constantinides-yannis, «Vers une philosophie de l'avenir: Feuerbach, Nietzsche et la « sainte sensualité»», Héritages de Feuerbach, pp.113-141, 2008.

?. Decloux and S. J. -«-théologie, A propos de l'athéisme de Feuerbach » (I), 1969.

«. Le-mystère-de-l, , 1969.

, « La présence et l'action du médiateur. A propos de l'athéisme de Feuerbach » (III), 1969.

?. Friedrich, Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande, 1945.

. .. Introduction,

C. .. Soi, PARTIE, vol.1

L. .. , , vol.27

C. .. Sensible,

». .. De-la-dialectique-de-la-«-certitude-sensible,

. , Du paradoxe de la certitude sensible ou de la rupture avec la sensibilité

C. .. ,

. , Inversion du rapport pensée/être et problème épistémologique

.. .. Vers-une-théorie-de-la-science,

. , Problème d'un primat de l'essence sur l'existence

C. .. ,

. Hegel-:-l'identité-de-l'être and .. .. Du-néant,

. , Réfutation de Hegel : unité négative de l'être et du

. Unité-positive-de-l'être and .. .. Du-néant,

L. .. ,

.. .. La-conscience-comme-sentiment-de-soi,

. .. La-conscience-subjective,

. .. La-conscience-objective,

.. .. La-conscience-de-soi-comme-reconnaissance,

S. .. ,

C. .. Sentiment,

.. .. Le-sentiment-dans-son-rapport-À-la-raison,

L. Sentiment and .. .. Le-désir,

. Le-sentiment-comme-sensibilité and .. .. Comme-vécu, , vol.87

C. .. ,

. .. La-logique-imaginative,

C. .. ,

.. .. Le,

. , Paradoxe dans le rapport imagination-liberté

L. .. ,

C. Bonheur,

.. .. Du,

. , Relation entre désir, devoir et bonheur dans la religion

C. .. ,

L. 'individu-face-À-la-mort and .. .. ,

. , La nécessité subjective de la croyance en l'immortalité

.. .. La-signification-de-la-mort,

R. .. , PARTIE, vol.2

L. .. ,

C. .. ,

. .. La-conscience-naturelle,

. .. La-conscience-esthétique,

C. .. ,

L. 'objectivation-de-soi-de-l'homme and .. .. ,

L. De-soi-de-l'homme and .. .. ,

C. .. ,

L. 'imagination-ou-la-puissance-créatrice-de-l'homme and .. .. ,

. , Religion grecque comme religion de l'humanité

I. .. ,

C. .. ,

L. Christ-ou-le-dieu-personnel and .. .. ,

.. .. Le-sens-de-l'incarnation,

. .. La-révélation-chrétienne,

.. .. Le-christianisme-comme-religion-parfaite,

C. .. ,

A. La-recherche-du-sens-originaire and .. .. ,

. , Religion de l'art ou religion chrétienne : l'éclectisme de Feuerbach

C. .. , PARTIE, vol.3

L. .. Religion,

C. .. ,

.. .. Intérêt-de-la-critique-de-la-religion,

.. .. Fondement-de-la-religion,

.. .. But-de-la-religion,

C. .. De-religion,

. , La religion : raison-volonté-coeur/sentiment

. , Religion et prédicat : d'une explication formelle de l'objectivation religieuse

. , Religion : entre nature et culture

A. .. Speculative,

C. .. De-theologie,

. .. Théologie-et-séparation,

. , Le concept d'existence dans son rapport à la théologie

.. .. De-la-nécessité-du-concept-d'incompréhension,

.. .. De-la,

C. .. Speculative, , p.241

. .. Une-double-critique,

. , De la théorie de l'identité à la projection

D. .. , , vol.9

C. .. , , p.253

.. .. Anthropologie,

C. .. ,

. La-philosophie-de-l'avenir-:-le-rôle-du-philosophe and .. .. La-nécessité-d'une-nouvelle-philosophie,

.. .. Philosophie-de-l'avenir-comme-Élément-structurel,

.. .. Le-sens-de-la-communauté,

L. .. Feuerbachien, 279 10.1.2 Athéisme et religion : pensée d'un athéisme religieux

C. .. , 291 10.2.1 Tentative de définition des concepts d'immanence et de transcendance

L. Feuerbach, , p.301

. , Interprétation comme défiance à l'égard de la croyance

.. .. Quand-interpréter-c'est-croire, 307 11.2.1 L'atmosphère intellectuelle de l'Allemagne du 19 e siècle

C. .. , 325 11.3.1 D'une possible anthropologie phénoménologique de Feuerbach ?

C. .. Generale,

B. .. ,

T. Des-matieres?????????????????????????????????????????????351,