J. Bertin and L. Sémiologie, Les Editions de l'EHESS, p.139, 1967.

, « La simplification a pour but de faire apparaitre les relations, c'est-à-dire l'information cherchée », BERTIN, Jacques, La graphique et le traitement graphique de l'information, p.20, 1977.

, « Les manipulations visuelles sont fondées sur les propriétés d'ubiquité de l'oeil. L'oeil voit les ensembles, il peut donc les comparer et rapprocher deux lignes semblables c'est-à-dire supprimer les distances non-significatives

R. Brunet, Des modèles en géographie ? Sens d'une recherche, vol.39, p.28, 2000.

M. Franco and . Cartes, Modèles abstraits pour une autre histoire de la littérature, p.34

D. , G. Guattari, F. , and M. Plateaux, , p.20

». , B. , J. , and L. Sémiologie, « La graphique proprement dite ne représente que des relations qui s'établissent entre les composantes, entre les éléments, p.10

D. La-définition-d'«-expérience-»-du and C. , , 2012.

». , H. David, and L. , as literary theory has led critics to turn their attention away from the text and toward its social, cultural, economic, and political contexts, and to distrust any approach that suggests a scientific or, The theoretical climate in literary studies over the past few decades is also partly responsible for the lack of impact, p.13, 2007.

, Cette démarche correspondrait à une approche purement textuelle

, Cette démarche est caricaturalement celle qui est développée en Histoire littéraire, où les textes servent d'illustration et d'argument, mais qui ne constituent pas la matière de laquelle on part

». , B. , and R. , Cette vue de bon sens est utopique. La linguistique elle-même, qui n'a que trois mille langues à étreindre, n'y arrive pas ; sagement, elle s'est faite déductive et c'est d'ailleurs de ce jour-là qu'elle s'est vraiment constituée et a progressé à pas de géants, parvenant même à prévoir des faits qui n'avaient pas encore été découverts. Que dire alors de l'analyse littéraire, placée devant des millions de récits ? Elle est par force condamnée à une procédure déductive ; elle est obligée de concevoir d'abord un modèle hypothétique de description (que les linguistes américains appellent "théorie") et de descendre ensuite peu à peu, à partir de ce modèle, vers les espèces qui à la fois y participent et s'en écartent, « Beaucoup de commentateurs [?] demandent intrépidement que l'on applique à la narration une méthode purement inductive et que l'on commence par étudier tous les récits d'un genre, vol.8, p.2, 1966.

, nous pouvons faire appel à Paul Ricoeur, même si la limite entre les deux démarches n'est pas absolue. Les deux étapes de l'herméneutique ricoeurienne d'un texte que nous avons exposées en introduction (interprétation et explication) correspondent à une étape davantage inductive de compréhension du texte à partir du texte, et une étape déductive d'explication de celui-ci grâce à des éléments extérieurs de contexte. RICOEUR, Paul, « La métaphore, Pour illustrer la complémentarité des résultats de la démarche déductive et de la démarche inductive dans le cas de l'analyse d'un texte littéraire, p.103

, De la science à la littérature » de Roland Barthe qui s'interroge sur le statut de science ou de 630 Pour cette partie, la plupart des exemples sont issus de l'article de DÖRING, Jörg, « À propos du mapping en critique littéraire de Nagel à Piatti

N. , S. Robert, and D. Literaturatlas, , 1907.

, Voir le commentaire de cet atlas par DÖRING, Jörg, « À propos du mapping en critique littéraire de Nagel à Piatti, pp.154-155

N. , J. ;. René-marc, J. La-géographie-littéraire-de, ». Nadler, F. Dans et al., Voir à ce propos PILLE, Literaturgeschichte der deutschen Stämme und landschaften, pp.51-62, 2002.

L. and G. Lutz, Deutcher Kulturatlas, 1937.

, Voir la présentation du projet sur le site internet de Mapping the Republic of Letters

. Ibid, , p.101

. Ibid, , p.102

. Ibid, , p.12

. Ibid, , p.101

. Ibid, , p.95

. Ibid, , p.95

. Ibid, , p.96

. Ibid, , p.97

. Ibid, , p.99

. Ibid, , p.101

. Ibid, , p.100

. Qui-ne-parle-«-À-personne-»-et-donc-À-tout-le-monde, La parole poétique n'est plus parole d'une personne : en elle, personne ne parle et ce qui parle n'est personne, mais il semble que la parole seule se parle. Le langage prend alors toute son importance ; il devient l'essentiel ; le langage parle comme essentiel, et c'est pourquoi la parole confiée au poète peut être dite parole essentielle. Cela signifie d'abord que les mots, ayant l'initiative, ne doivent pas servir à désigner quelque chose ni donner la parole à personne, p.42

«. Todorov, . Qui-se-fonde-sur-nietzsche, G. Dans-«-synecdoques-;-dans, G. Todorov, and T. , Sémantique de la poésie, p.12, 1970.

H. and E. , Les Origines de la géométrie, pp.179-180

R. , F. Le-poétique, G. Dans, G. Todorov, and T. , Sémantique de la poésie, p.167, 1978.

, Poétique de la Relation¸maisRelation¸mais ce qu'il développe à ce propos est intéressant en ce qui nous concerne. À la conception de la francophonie qui induit l'idée de valeurs et d'une identité communes et universelles, Glissant répond qu'« il n'y pas de vocation des langues » et que « le texte littéraire est par fonction, et contradictoirement, producteur d'opacité. ??? Le texte va de la transparence rêvée ?l'absolu? à l'opacité produite dans les mots. Parce que le texte écrit s'oppose à tout ce qui chez un lecteur aurait porté celui-ci à formuler autrement l'intention de l'auteur, dont en même temps il ne peut que deviner les contours, Glissant déplace « l'entente » vers la question de la compréhension linguistique dans La, pp.128-129

G. Bachelard, Poétique de l'espace, op. cit, p.3

, Husserl parle de « concepts et des propositions tout prêts. », HUSSERL, Edmund Les Origines de la géométrie, p.195

, image poétique comme toujours « nouvelle », sans contexte, ni passé : « le poète, en la nouveauté de ses images, est toujours à l'origine du langage », Elle n'est pas issue d'une chaîne de causalité, et à l'extrême, n'est pas motivée, BACHELARD, p.4

M. Blanchot and L. 'espace-littéraire, , p.35

G. Bachelard, Poétique de l'espace, op. cit, p.2

H. and E. , Les Origines de la géométrie, p.35

. Par-exemple,-le-«-style-»-est-défini-par-léo, Spitzer comme une série d'originalités, de créations (néologismes et créations de sens), voire de mésusages (les « faits de parole » selon Saussure), par rapport aux règles communes du langage (les « faits de langue »). Voir à ce propos STAROBINSKY, Jean, « Léo Spitzer et la lecture stylistique, p.9, 1970.

R. and F. Le-poétique, , p.171

G. Bachelard, Poétique de l'espace, op. cit, p.10

, Expression du grammairien et rhétoricien Pierre Fontanier, cité par Gérard Genette, « Figures », dans Figures I, p.207

G. and G. Figures, dans Figures I, p.210

, Il définit ces trois « éléments » comme les « éléments "graphiques" de base » de sa peinture abstraite, choisis selon leur dynamique internes et externe, et composés pour produire une tension et de la « résonnance », KANDINSKY, Vassily, Point et ligne sur plan, Contribution à l'analyse des éléments de la peinture, Voir notamment la conception de la figure géométrique dans l'art abstrait telle qu'elle a été conceptualisé par Vassily Kandinsky, dans Point et ligne sur plan, pp.36-127, 19701962.

. Comme-l'explique-andré, . Délachet, and L. Dans, Géométrie contemporaine : « La géométrie la plus élémentaire, celle dont la nécessité s'est imposée en premier lieu est l'étude des figures telles qu'elles apparaissent dans la nature à la perception grossière de nos sens. C'est ainsi que nous sommes conduits

, Ces définitions empruntées au monde perceptible sont nécessaires à la géométrie qui sans elles ne se seraient pas aimée, Nedjma, signifiant étoile en arabe 981. Il est établi une relation d'équivalence entre la femme et ce terme qui, analogue au nom, la désigne. Toutefois, la traduction ne signifie pas seulement le nom. Elle introduit une dérive de sens. En effet, le nom « Nedjma » se gonfle, en étant traduit

, L'étoile s'impose comme l'image de la femme poétisée : elle émerge au moment de la transformation de l'amante

D. Brahimi and B. Élan, Actes du Colloque international Kateb Yacine, p.79, 1990.

U. Eco and L. Signe, l'appréhension syntaxique (le signe est abordé comme faisant partie d'une séquence d'autres signes établie selon certaines règles de combinaison), et l'appréhension pragmatique (le signe est perçu en fonction de ses origines, des effets sur le destinataire, des usages que ceux-ci en font), Umberto Eco reprend les distinctions de Charles Morris qui distingue l'appréhension sémantique (le signe est conçu dans sa relation à ce qu'il signifie), p.36, 1988.

. Paillet, , vol.35, 1974.

. Kateb-yacine-revient-dans-l'article-«-de, sur l'origine de sa vocation d'écrivain et la relie à deux types de passion : la passion militante et la passion amoureuse. En effet, après avoir narré les débuts de son engagement politique, il raconte qu'à l'âge de seize ans il tombe amoureux de sa cousine qui porte le nom de Nedjma, et que cet épisode constitue « le deuxième grand choc, l'amour » (« Deuxième grand choc » après les événements de Sétif et son incarcération conséquente, qui constituent le premier grand choc et le début de son engagement, Le Poète comme un boxeur, p.17

, Mis en ligne le 11 février 2016 par Nadjwa Khelil, Consulté le 15 février, 2016.

, Cette figure sera ensuite reprise dans la pièce La Femme sauvage, La Femme sauvage apparait dans Les Ancêtres redoublent de férocité, dans Le Cercle des représailles, p.132, 1966.

, Par exemple dans le poème du Vautour ou dans cette phrase rythmant le passage de Nedjma décrivant le couple de Nedjma et Lakhdar : « Invivable consomption du zénith, vol.63, p.64

P. Marchant, et les élèves de la section art islamique : « The islamic patterns are the symbol of the central doctrine tahib » qui signifie « unity » ou « making one/union ». « The Repetition of the elements is a constant remembering that all is one », Islamic patterns and sacred geometry, Film sur la section des arts islamiques et géométrie de la Prince's School of Traditional Arts, Selon les principes énoncés par le directeur de la Prince's School of Traditional Arts, p.136, 2009.

. Par-exemple-dans-le-polygone-Étoilé, Afrique entière se libérant, du nord au sud, faisant de l'Algérie son tremplin, son foyer, son principe, son étoile, p.142

, Par exemple dans Le Polygone étoilé, l'« étoile de sang noir, p.145

«. , emblème national et l'hymne national sont des conquêtes de la Révolution du 1er novembre 1954. Ils sont immuables. Ces deux symboles de la Révolution, devenus ceux de la République, se caractérisent comme suit : l'emblème national est vert et blanc frappé en son milieu d'une étoile et d'un croissant rouges, 1963.

, La référence aux « traits » de l'étoile et à l'explosion qui crée un mouvement centrifuge et un éclatement des objets et des directions, tout comme les multiples branches de l'étoile, « hérissées » vers l'extérieur, rappellent sa géométrie

, C'est ainsi que l'étoile associée à Nedjma donne sa forme à la structure du roman éponyme et décrit un espace polarisé autour de Bône, et plus précisément de la « villa Nedjma 1002 ». C'est aussi la forme qui définit les relations entre les personnages, placés en étoile autour de Nedjma. L'étoile peut se dériver en polygone étoilé lorsqu'elle a cette fonction de matrice, comme dans ce commentaire du coryphée, dans Les Ancêtres redoublent de férocité : Mais elle, plus que jamais sauvage marche à l'écart / En plein soleil, pleine d'insolence et dans la nuit / marquant/ Toute l'ampleur de leur polygone étoilé. / Oui, elle marche, mais à l'écart, et le drame se joue / Encore à son insu. ??? Et ils ?Mustapha et Hassan? se figent sur le sable comme deux rochers

H. Mustapha, . La-femme, and . Sauvage, et sa révélation par le coryphée 1004 , entraîne une prise de conscience dramatique dont la seule issue est la mort. Apogée, « zénith » de la tragédie, doublement étoilé : la tension tragique qualifiée de « polygone étoilé » est formulée verbalement par le coryphée, mais elle est aussi concrétisée spatialement sur la scène de théâtre par le placement des personnages les uns par rapport aux autres (la femme sauvage est à l'écart, etc.) Ainsi cette réplique fait office d'indication scénique, joue sur la polysémie, réintroduit la connotation géométrique de l'étoile et ainsi font se rencontrer plusieurs espaces de signification. À travers l'étude (non-exhaustive) des occurrences de la figure de l'étoile, nous constatons le rôle créateur de l'image géométrique qui, à partir d'une motivation symbolique, revêt une dimension métalittéraire en prêtant sa forme et ses « forces-tensions 1005 » au texte

, Chaque fois que la pensée se heurte à un cercle, c'est qu'elle touche à quelque chose d'originel dont elle part et qu'elle ne peut dépasser que pour y revenir

M. Blanchot and L. 'espace-littéraire, , p.1006

, Le cercle est la figure exclusivement géométrique (l'étoile n'est pas « exclusivement » géométrique puisqu'elle n'a pas qu'une motivation géométrique) la plus récurrente et la plus large de sens chez Kateb Yacine

, Il est à la fois une image de l'écriture et un motif existentiel. Le cercle se dérive dans le cycle, la spirale, le rond

I. La-partie, Nedjma, la femme au nom d'étoile" ou Nedjma, l'oeuvre en forme d'étoile », dans notre mémoire de Master 1, MOREL, Juliette, « Espace et territoire dans l'oeuvre de Kateb Yacine : Cartographie littéraire d'une Algérie en guerre », sous la direction de Beïda Chikhi, p.58

, dans Le Cercle des représailles, p.147

, Le coryphée est une jeune fille « prédestinée à la conscience totale de la tragédie, p.146

, Pour reprendre une notion de Kandinsky, KANDINSKY, Vassily, Point et ligne sur plan, Contribution à l'analyse des éléments de la peinture, p.36

M. Blanchot and L. 'espace-littéraire, , p.114

». «-loin-de-nedjma and L. Dans, OEuvre en fragments, p.56

, On retrouve là l'idée de Gaston Bachelard selon laquelle l'image poétique est toujours nouvelle et qu'aucune chaîne de causalités ne peut la fixer

L. Poète-comme-un-boxeur, . De-«-si-jolis, and . Moutons, , p.27, 1985.

L. Poète-comme-un-boxeur and . Annexes, , pp.177-178, 1983.

, On chante alors le « soleil noir de la mélancolie », et l'on erre en Orient comme Gérard de Nerval ! On peut aussi, comme Kafka, hanter un château ou arpenter un labyrinthe. On peut aussi, comme Michaux, faire voler en éclat cet « espace du dedans dont les clefs sont perdues. » Cette citation est reproduite dans Le Poète comme un boxeur, Afrique Action, pp.175-177

, compte du mouvement cyclique des deux amis, qui tournent littéralement en rond. La triple répétition du marqueur de temps, lui-même signifiant une continuité temporelle

, porte en germe ??? la réincarnation des ancêtres, le cycle des avatars de Nedjma, la révolution des astres et des choses humaines, le cycle de la vie et de la mort sur lequel s'ouvre Le Cadavre encerclé. Et conjointement la symbolique du cercle, telle qu'elle se déploiera dans Le Cadavre encerclé et Le Polygone étoilé, avec l'image du « grand cercle de justice » que dessine l'amant, d'un compas dont la pointe s'enfonce dans le coeur de l'aimée, comme une « vis, Jacqueline Arnaud souligne la transversalité de la figure du cercle et de ses avatars et identifie le poème « Loin de Nedjma » comme fondateur de ce motif : «, pp.18-19

, Kristine Aurbakken parle de « dynamique spiraloïde », dans son ouvrage, L'étoile d'araignée, une lecture de Nedjma de Kateb Yacine, p.15

O. C. Nedjma, , p.29

». Article-«-errance, . Dans-le-robert, and . Micro,

L. Polygone, , p.67

». Il-est-question-de-«-ressort, «. De-ronde, and ». De-«-cadran-circulaire-»,-d'«-engrenage, L'horloge est menaçante, elle est un « monstre » ou l'« oeil ?d'un? cyclope », indiquant un temps qui ne passe pas : « simulant les minutes », elle est le « Miroir Haut placé de son présent-futur jamais passé

, Le pseudo-Lakhdar, ce lambeau insipide, moins que mort, trop vivant, poussé dans l'engrenage d'une réclusion anticipée, seconde par seconde, placé devant l'alternative de baisser la tête et devenir lui-même un ressort anti-temps

O. C. Nedjma, dynamique cyclique que nous avons déjà évoquée lors du développement sur la déterritorialisation dans le Cycle de Nedjma, pp.172-173

L. Polygone, , p.39

. Ibid, , p.10

, Les Ancêtres redoublent de férocité, dans Le Cercle des représailles, p.165

J. Selon and . Arnaud,

O. C. Nedjma, , p.173

». «-loin-de-nedjma and L. Dans, OEuvre en fragments, p.55

, dans Le Cercle des représailles, p.150

, et en effet la révolte politique en cours comme les résurrections de Lakhdar brisent l'aliénation du temps immobile. La tension cyclique et sa détente, son ouverture ou son bouleversement d'ailleurs identifiés par Kateb Yacine comme l'essence de la tragédie : Pour moi, la tragédie est animée par un mouvement circulaire et ne s'ouvre ou ne se, Lakhdar proclame qu'il faut « clore »les cycles 1047

O. C. Nedjma, , p.159

L. Cadavre, dans Le Cercle des représailles, p.49

, La première fois au tout début de la pièce, la deuxième après son incarcération : « Voici Lakhdar ! En chair et en os. Et on dit qu'il est mort, p.53

, La phrase « je ne suis plus un corps mais je suis une rue » page 16, sera généralisée page 21 par Mustapha : « Nous sommes nés dans cette rue

. Le-monde, , p.48

, Le Cadavre encerclé, vol.46

L. Poète-comme-un-boxeur, . Annexes, . Brecht, and . Le-théâtre-vietnamien, , p.158

, Extrait de la citation « Renaissance de la tragédie », déjà reportée au début de cette partie sur la révolution, dans Le Poète comme un boxeur, pp.41-42

À. Cet-Égard, ;. Gontard, N. Marc, . De-kateb-yacine, P. Essai-sur-la-structure-formelle-du-roman et al., 1985) qui identifie le cercle comme une dynamique récurrente à plusieurs échelles du roman : il symbolise l'attirance, le magnétisme exercé par Nedjma, la boucle d'attraction/répulsion dans laquelle est bloqué le groupe des personnages. Il parle d'un « espace gravitationnel dont [Nedjma] constitue le centre », ou encore de l'« univers newtonnien qu'elle sucite », p. 90 et le compare à la gravitation planétaire et stellaire, comme le formule Kateb lui-même. Le cercle a également une valeur topographie selon Marc Gontard (« l'itinéraire des pérégrinations de Lakhdar et de Rachid évoquent irrésistiblement l'image du cercle. », ibid, pp.96-98

. Le-monde, , p.49

, D'autres passages peuvent être cités, par exemple dans le Polygone étoilé, un passage pages 145-146 associe le motif du balbutiement à l'avènement de la liberté, à travers une allégorie féminine qui ressemble à la Femme Sauvage : « Elle avait l'air de balbutier au terme d'une crise d'amnésie et de déranger ses voisinsenfants, sages ou vieillards-qui la traitaient encore comme si son existence n'avait été qu'un vide, un trou, comme s'il ne suffisait pas de la voir se lever, aux cinq parties du monde, comme une étoile de sang noir », 1052 S'en suit un passage en vers où les amants sont identifiés à des poètes, « en composant tout deux/ Le poème taciturne », puis une série d'onomatopées : « Avec des ouf, Nous avons déjà évoquées plusieurs de ces images de balbutiements : le monologue d'ouverture de Lakhdar dans Le Cadavre encerclé, la mort de la femme puis sa renaissance poétique et l'émergence du « nom » du poète dans « Loin de Nedjma » ou « Nedjma

. «-renaissance-de-la-tragédie, , p.38

, Ce mouvement centrifuge est par exemple lisible dans le poème « Loin de Nedjma » : « J'ai laissé des traces / Vigoureuses / À force de tourner / En profondeur / Je suis une vis / Vagabonde / Abandonnée / Rouillée / Tenace et je m'échauffe vite ». L'OEuvre en fragments, p.60

«. Tu-es-l'ancien-lakhdar-»-lui-dit-la-femme-sauvage, Les Ancêtres redoublent de férocité, dans Le Cercle des représailles, p.138

, Voir par exemple l'extrait du poème Le Vautour reproduit en Annexe 26

, Ainsi parvient-on à la page 167 à une référence au soleil comme agent de violence : « dois-je te pousser au soleil / Avec une lance / Et t'accabler / D'une chaleur hostile ??? ? ». Cette dialectique aboutit enfin au couple vie/mort via la référence à la « pâleur, Les deux termes du couple « obscurité »/ « ensoleillé » s'appliquent à la femme, exprime son ambivalence et sa complexité, dans Le Vautour, dans Le Cercle des représailles, p.167

, qui rappelle le « corps en étoile de mer » du Polygone étoilé), pour parvenir au « mal de mer » et à « la traversée, p.170

D. , G. , G. Félix, and M. Plateaux, , p.166

«. Et-lorsqu'elle-entre-dans-l'espace-narratif and . Qu'elle-rencontre-la-tragédie-historique, elle se délie, se prend à son propre jeu de filature, produit l'enchevêtrement de toutes les formes géométriques, qui sont autant de manières de dire sa vie/ses vies. Les cercles, les étoiles, les triangles, les carrés essentiels au maitre d'oeuvre, se font et se défont autour de ce qui fait énigme et exige une forme originale pour s'incarner. », dans CHIKHI, Beida, « Une histoire littéraire polygonale », dans CHIKHI, Beida et DOUAIRE-BANNY, p.11

G. Dans, N. Marc, and . De-kateb-yacine, , p.85

, Texte original: « A network of infrastructural constants infusing Kateb's prose, and particularly the text of 1080 CHIKHI, Beida, « Une histoire littéraire polygonale, p.12

L. Poète-comme-un-boxeur, O. C. Préface-de-gilles, and . Carpentier, , p.9

«. Le-théâtre-n'est-pas-sorcier and ». Dans-le-poète-comme-un-boxeur, , p.41

, Kateb Yacine déclare : « L'ensemble de pièces auxquelles je travaille s'appelle Le Cercle des représailles, et toute mon oeuvre s'inscrit sous le titre : Le Polygone étoilé. », Le Poète comme un boxeur, « Renaissance de la tragédie, pp.41-42

B. Cette-idée-est-développée-par-blanchot-dans, M. , and L. 'espace-littéraire, notamment dans la première partie : « La Solitude essentielle ». Elle est également évoquée par Kateb lui-même qui déclare « Il faudra que je sois mort pour avoir mon oeuvre derrière moi », dans « l'Exil, le silence, p.183

C. 'est-nous-qui-soulignons, M. Blanchot, and L. 'espace-littéraire, , p.14

. Ibid, ??? Le poète, c'est la révolution à l'état nu, le mouvement même de la vie dans une incessante explosion 1087. » Les plans sont également bouleversés pour approcher au plus près ce qui veut être dit : Le mouvement, si on veut tout réduire à un seul mouvement, c'est tout bêtement l'écrivain qui commence à créer en partant d'un point. À la fin, il arrive à un autre point, il se relit et il s'aperçoit qu'il n'a pas tout dit. Quand il se remet à écrire, ce qui sort n'est pas tout ce qu'il avait en lui, Alors on repart, on revient à son point de départ et on essaie une autre foulée, p.106

L. 'écriture, Dans le sillage de cette métaphore, la proximité entre le terme plan l'écriture se confirme : un « plan » est une surface plane (venant du terme « plain » 1090 ), comme celle de la page, c'est aussi ce qui y est tracé sur cette surface, la représentation, transposition bidimensionnelle d'une réalité en trois dimensions (c'est originellement « le dessin d'une contrée », Van Aelst, 1545) et enfin, par dérivation seulement, le terme « plan » a acquis le sens de « projets élaborés » (Malherbe, début du XVIIe siècle). Les deux premiers sens du mot « plan » illustrent la proximité qu'il entretient avec le domaine de l'écriture, à la fois support et utilisateur de celle-ci. La décontextualisation du terme « plan » réalisée par la répétition et parfois l'isolement typographique de la phrase « chaque fois les plans sont bouleversés », nous permet de le considérer selon sa dernière acception. Ainsi, « les plans bouleversés » sont ceux qui organisent l'oeuvre et constituent la carte de son fonctionnement. Ils pourraient en somme décrire le tracé du polygone étoilé qui ne cesse de se former, de se déformer et de se reformer

, Jacqueline Arnaud en reprenant les mots de Jacques Berque explique l'importance de cette figure dans le monde arabo-musulman, « symbole historique de civilisation », et décrit son fonctionnement formel : « c'est la figure résultant de « la projection d'une surface interne en ligne brisée vers l'extérieur ». À l'inverse de la rosace, forme occidentale concentrique et fermée, « la forme arabe, p.39

L. Poète-comme-un and . Annexes, , pp.177-178, 1983.

. De-«-si-jolis and . Moutons, Le Poète comme un boxeur, p.27, 1985.

J. Dubois, M. Henri, D. , and A. Le-dictionnaire-Étymologique, La première attestation du mot « plan » selon cette définition date de 1553, selon, 2001.

A. , J. , L. Littérature-maghrébine-de-langue-française, I. I. , and L. Cas-de-kateb-yacine, , p.405

D. Ringgenberg, P. , and L. Symbolique, des arts islamiques, op. cit, pp.363-370

. Ibid,

, Poète comme un boxeur, op. cit., p. 177 ; « si je raconte quelque chose, je trace une ligne qui est complètement arbitraire et qui ne fait que traverser ce que j'ai à raconter. », ibid., p. 27 ; le poète « tombe en panne », ibid., p. 27 ; ou encore à propos de la capacité de dire la femme aimée (thème classique de la poésie lyrique), dans Le Polygone étoilé : « Pour ne rien perdre de l'épopée, j'eu recours à plus d'une légende. Je commençais par te disloquer, Cette idée fait écho aux principes de la représentation et de la mimesis, toujours imparfaite : « [l'écrivain] se relit et il s'aperçoit qu'il n'a pas tout dit, p.20

B. Westphal and L. Géocritique, , p.32

, Voir la citation de Gérard Genette rapportée à la note n°929

L. Polygone, , pp.12-96

«. Le-rôle-d'un-Écrivain-dans-un-État-socialiste,

É. Le-polygone, cartographie de l'espace littéraire, fusionne enfin deux types de spatialités fondamentales dans le Cycle : l'espace littéraire et narratif et l'espace géographique (que nous avons déjà dit être

L. 'oeuvre-en-fragments, Introduction par Jacqueline Arnault, pp.13-14

, L'oeuvre en fragments. Introduction par Jacqueline Arnault, p.14

A. Douaire-banny and . De, Algérie au Tout-Monde, une affaire d'éthique et d'esthétique », art. cit, p.204

, Cité par Anne Douaire-Banny, ibid, p.225

K. Khelladi, . Archétypes, ». Paradigmes-littéraires-dans-l'oeuvre-de-kateb-yacine, A. Dans, C. Françoisjean et al., Kateb Yacine et l'étoilement de l'oeuvre, La Licorne, vol.92, p.163, 1106.

O. Nedjma and . Cit, 116 : « Notre tribu, autant qu'on s'en souvienne, avait dû venir du Moyen-Orient, passer par l'Espagne et séjourner au Maroc, sous la conduite de Keblout. Quelqu'un m'a expliqué que c'était sans doute un nom turc

S. Vigdis and O. , Nation et genre dans Nedjma de Kateb Yacine

O. C. Nedjma, , p.166

L. Polygone, , p.16

. Par-exemple-ibid, , p.145

O. Vigdis, Nation et genre dans Nedjma de Kateb Yacine

, Ce problème de l'identité est résumé, selon Vigdis Ofte, dans le passage suivant extrait de Nedjma, paroles de Rachid au discours direct : « Des hommes dont le sang déborde et menace de nous emporter dans leur existence révolue, ainsi que des esquifs désemparés, tout juste capables de flotter sur les lieux de la noyade, sans pouvoir couler avec leurs occupants : ce sont des âmes d'ancêtres qui nous occupent, substituant leur drame éternisé à notre juvénile attente, à notre patience d'orphelins ligotés à leur ombre de plus en plus pâle, cette ombre impossible à boire ou à déraciner,-l'ombre des pères, des juges, des guides que nous suivons à la trace, Le Cercle / Le Cercle et le cycle » du chapitre 5 de la présente thèse, p.97

, Cette figure montre que le chapitre IV possède une amplitude temporelle très grande et est composé d'allers-retours répétés d'une période et d'un lieu à l'autre. Ce graphique est issu des expérimentations géomatiques de la troisième partie de la thèse (Pour plus de détails sur la construction de cette figure, Pour mieux comprendre la structure narrative du chapitre IV de Nedjma, voir les figures 54 et 55 de l'

, Nous reviendrons plus en détails sur l'hétérogénéité des genres chez Kateb Yacine dans la partie 6.3.2, p 118

, To encounter the nation as it is written displays a temporality of culture and social consciousness more in tune with the partial, overdetermined process by which textual meaning is produced through the articulation of difference in language; more in keeping with the problem of closure which plays enigmatically in the discourse of the sign. Such an approach contests the traditional authority of those national objects of knowledge-Tradition, People, the Reason of State, High Culture, for instance-whose pedagogical value often relies on their representation as holistic concepts located within an evolutionary narrative of historical continuity. », BHABHA, Hommi, Nation and Narration, pp.2-3

S. Rongier and . La, , 2016.

, Pour dire la nation en train de se faire, comme un processus, et dans toute sa complexité, performativité, transitivité et instabilité (ce qui est le cas des nations colonisées et postcoloniales au milieu du XXe siècle), en un mot, pour dire la nation problématique, il faut adopter des formes d'expression qui de la même façon sont en transition, hétérogènes, instables, etc. 1140 Cette idée est également développée par Édouard Glissant à propos de l'identité antillaise née de la déportation des esclaves, dans La Poétique de la Relation : De l'exil à l'errance

, La racine est unique, c'est une souche qui prend tout sur elle et tue alentour ; ils lui opposent le rhizome qui est une racine démultipliée, étendue en réseau dans la terre ou dans l'air, sans qu'aucune souche y intervienne en prédateur irrémédiable. La notion de rhizome maintiendrait donc le fait de l'enracinement, mais récuse l'idée d'une racine totalitaire. La pensée du rhizome serait au principe de ce que j'appelle une poétique de la Relation, Gilles Deleuze et Félix Guattari ont critiqué les notions de racine et peut-être d'enracinement

, Guattari et Glissant. La preuve en est la formulation à plusieurs reprises par l'auteur algérien du désir de rompre l'éternel retour de l'inceste et d'enraciner à nouveau : « Et ce sera enfin l'arbre de la nation s'enracinant dans la sépulture tribale, sous le nuage enfin crevé d'un sang trop de fois écumé 1142 » ou encore, « Le sang / Reprend racine / Oui / Nous avions tout oublié / Mais notre terre / En enfance tombée / Sa vieille ardeur se rallume 1143 ». La fréquence des mythes d'origine et des figures identitaire (Keblout, le Nadhor, Abdelkader, la Kahina, etc.) est également révélatrice. Néanmoins, on aperçoit dans le rhizome de Deleuze et Guattari ou la Relation glissantienne le constat de l'impossibilité d'une lignée véritablement linéaire et continue et de la nécessité de repenser autrement l'identité qui s'impose chez Kateb Yacine

, Si la nation en occident est d'abord un "contraire" [se définissant en contradiction face à l'« autre »], l'identité pour les peuples colonisés sera en premier lieu un "opposé à", c'est-à-dire au principe une limitation. Le vrai travail de la décolonisation aura été d'outrepasser cette limite 1145. » L'auteur propose la Relation et « l'imaginaire de la totalité » comme modèles positifs de construction identitaire alternative : « Alors le déracinement peut concourir à l'identité, l'exil se révéler profitable, Glissant résume la nécessité pour les peuples colonisés de « s'opposer » aux définitions identitaires occidentales ainsi : «

, articulation of elements: where meanings may be partial because they are in media res ; and history may be half-made because it is in the process of being made ; and the image of cultural authority may be ambivalent because it is caught, uncertainly, in the act of 'composing' its powerful image. », BHABHA, Hommi, Nation and Narration, p.3

G. and É. , La Poétique de la Relation, p.23

O. C. Nedjma, , p.176

L. Polygone, , p.175

G. and É. , La Poétique de la Relation, p.29

, circularité en volume (autrement dit spirale), etc. Les traités de la poétique glissantienne offrent ainsi un éclairage fécond sur l'oeuvre katébienne 1147. L'article d'Anne Douaire Banny 1148 , qui replace le Cycle de Nedjma dans le contexte des littératures de luttes anticolonialistes et, plus particulièrement, qui le compare aux littératures antillaises, corrobore ce parallèle. La critique discerne des échos entre plusieurs auteurs anticoloniaux-Kateb Yacine, Édouard Glissant, Frantz Fanon, Aimé Césaire-notamment à travers la puissance libératrice de leur poésie, L'imaginaire de la totalité permet ces détours, qui éloignent du totalitaire 1146 ». L'auteur décrit enfin les caractéristiques du « dire » résultant : brisure, « unité-diversité », baroque, détour, opacité

. Comme-le-dit-abdelkhebir-khatibi-dans-maghreb-pluriel-«-une-pensée-qui-ne-soit-pas-minoritaire, est toujours une pensée ethnocide 1150 »-, la fragmentation à la fois spatiotemporelle, mais aussi générique, thématique, de tonalités, de points de vue, des personnages, etc., est pour ces raisons une caractéristique formelle récurrente dans les récits postcoloniaux questionnant la nation et l'identité ou, plus généralement, dans beaucoup de textes posant la question du sens et de la référence au XX e siècle. C'est doublement le cas de l'oeuvre de Kateb Yacine

, Comme souvent chez Kateb Yacine, la fragmentation, qui va irrémédiablement de pair avec l'hétérogénéité que nous évoquerons plus en détails après, résulte d'un constat d'échec du dire, en même temps qu'elle affirme et accomplit la force créatrice, novatrice et politique de la littérature

, De la fragmentation à l'unité : une oeuvre en réseau, une oeuvre en expansion La forme fragmentaire pose une question très simple mais fondamentale : Le fragment est-il partie d'un tout, dont il ne serait qu'un bout (ce qui implique que le fragment serait quelque chose d'incomplet)

, Algérie au Tout-Monde, une affaire d'éthique et d'esthétique », art. cit. ; dans MOREL, Juliette, Les figures géométriques dans le Cycle de Nedjma de Kateb Yacine, Mémoire de M2 dirigé par Beïda Chikhi, CIEF, Paris-Sorbonne, 2011 ; lors du Colloque organisé à l'institut du Tout-Monde en mars 2015, et notamment l'intervention, pour ce qui nous concerne ici, de KASSABCHARFI, Samia, « Kateb Yacine, Frantz Fanon, Édouard Glissant, visions croisées de la brisure, Les deux oeuvres ont d'ailleurs très souvent été mises en parallèle, par exemple par Anne Douaire-Banny dans « De l

D. and A. De-l'algérie-au-tout-monde,

. Ibid, en citant une affirmation de Kateb Yacine rapportée dans « Le Monde entier pour objet », Le Poète comme un boxeur, pp.45-50

K. , A. , M. Pluriel, and D. Paris, Counterhegemonic Discourse from the Maghreb. The Poetics of Kateb Yacine, op. cit., p.16) avocat), Rachid (dont le père a été tué à cause de la française) et le Lakhdar de Nedjma. Ces exemples pourraient être complétés par de nombreux autres. Ces répétitions, qui sont en fait de continuelles réécritures et dérivations, construisent une oeuvre auto-hypertextuelle, pourrait-on dire, c'est-à-dire une oeuvre qui se fait autoréférence, procédant sans cesse par « transformations » et « suites » « autographes, Cité par ARESU, pp.11-12, 1983.

, Selon la définition de Genette, la suite est la « liaison d'une chose avec ce qui la précède. Mais suite est plus générale, n'impliquant pas que ce à quoi on donne une suite soit ou non achevé. » (citation du Littré). La « suite » selon Genette est « autographe » alors que la « continuation » est « hallographe, pp.181-182

, Le Cercle des représailles, op. cit, p.60

, Dans la comptine chantée par la petite soeur de Mustapha : « Mon frère est en prison / Ma mère s'affole / Et mon père s'est couché, p.226

«. Fort-amoureux-d'une-sémillante-institutrice, ». , and L. Polygone, , p.181

O. Nedjma and . Cit, , pp.194-197

. Ibid, , pp.244-245

L. Polygone, , p.147

, inconnue de la clinique est narré à la troisième personne du singulier, dans le souschapitre 12 du chapitre III, et la deuxième fois, immédiatement à la suite, il est narré avec le point de vue interne à Rachid, à la première personne, dans le sous-chapitre 1 de la deuxième série de sous-chapitres du chapitre III, Nedjma, p.98

L. Polygone, , pp.168-176

. Ibid, Le Cercle des représailles, p.153

«. Lakhdar, Ils [son père et les amis de mon père] étaient tous à la recherche d'une étrangère, très belle et très instruite », Le Cadavre encerclé, dans Le Cercle des représailles, op. cit, pp.64-65

«. Mustapha, un carnet de sa poche) », Ibid, p.45

, « Les premières journées vont se passer dans un terrain vague ; repos et séance de musique, méditation en commun. Nous ne serons pas surveillés. », Le Polygone étoilé, p.96

O. C. Nedjma, , p.169

L. Vautour-dans, Le Cercle des représailles, op. cit, p.163

, ou à travers l'assimilation de la figure de « Moutt », qui fait le lien avec le Vautour, à une « ogresse » dans Le Polygone étoilé, p.72

, « La séparation des corps », dans L'oeuvre en fragments, p.75

L. Polygone, , p.171

, Le fait, par exemple, que l'on reconnaisse à l'échelle locale (figure du cercle), à l'échelle régionale (structure circulaire des textes) ou à l'échelle globale (réécritures cycliques et/ou spiraloïdes) la même forme circulaire correspond à une structure en fractale 1184 (voir Figure 35), en effet pas possible de ne considérer les échelles qu'en termes d'emboitement hiérarchique

, Le texte et la métaphore sont tous deux des discours en tant qu'ils sont tous deux à la fois des événements actualisant à chaque fois de manière particulière et avec un sens nouveau la langue, et en même temps des occurrences faisant référence aux significations permanentes et partagées. « Tout discours, dirons-nous, est effectué comme événement ; mais tout discours est compris comme signification. » RICOEUR, Paul, « La métaphore et le problème central de l'herméneutique, p.95

. Ibid,

«. Le-terme, Du point de vue géométrique, « Une fractale est un motif [pattern] infini qui se répète à différentes échelles. », « Bien que les fractales soient très complexes, elles sont faites de la répétition d'un procédé simple », Fractal Fondation, « What are fractals ?, fractal » fut créé en 1974 par Benoît Mandelbrot qui en a décrit le premier la structure (MANDELBROT Benoît, 1977.

F. , M. , M. , P. , N. Laurent et al., Cette mesure permet de déterminer si le phénomène est dépendant de l'échelle (dans le cas où cette mesure est différente de zéro) ou non. Dans une perspective légèrement différente (qui applique l'idée d'une similarité qualitative entre les échelles mais d'une différence quantitative entre elles), Denise Pumain explique que les fractales ont d'abord été utilisées en géographie « pour généraliser le contour des côtes sur les cartes, ou tester l'existence d'une organisation hiérarchique dans divers systèmes (morphologie urbaine, répartition de la population, lieux centraux, réseaux de transport, Dès que l'on effectue un zoom sur une fractale, « automatiquement » une nouvelle organisation scalaire apparaît. Il s'agit donc d'une organisation qui se développe en cascade dans les échelles. Ainsi, pour qu'un objet soit appelé fractal, il est nécessaire d'avoir au moins deux niveaux de structuration, vol.39, p.3, 1977.

, Voir la partie 6.1.2.1 de cette thèse qui développe la dimension métatextuelle de la figure du chantier

K. and N. Kateb, Yacine : écriture d'avant-garde, engagement politique et construction d'identité », art. cit, p.145

«. Le-silence, ». , and L. Poète-comme-un-boxeur, , p.183

.. ». Est-hétéroclite-«-un-ensemble-d'éléments-»-«-de-nature,-d'espèce,-de-provenance-différentes and . Cosmopolite, « qui s'écarte d'une norme stricte ou généralement admise. », Selon l'article « hétéroclite

». Selon-l'article-«-hybridité and C. Cnrtl,

G. Voir, L. D. Édouard, O. C. Antillais, O. C. Et-traité-du-tout-monde, M. Jean-pol et al.,

, 1207 Cet entretien est reproduit dans Le Poète comme un boxeur sous le titre « Le monde entier pour objet ». Le Poète comme un boxeur, pp.45-48

, Kateb se déclare contre « l'abstraction désespérante d'une poésie repliée sur elle-même

, Cette tendance est alors notamment théorisée par Maurice Blanchot et Roland Barthes, à la suite de la poésie de Rimbaud

, « La poésie a un pouvoir libérateur, un pouvoir de combat très important, p.47

A. Avant-propos, C. François-jean, C. Et, J. , and A. , Kateb Yacine et l'étoilement de l'oeuvre, op

A. Bernard, Counterhegemonic Discourse from the Maghreb. The Poetics of Kateb Yacine

. Classement-Éditorial-de-nedjma,

, Classement éditorial de la section n°2 de L'OEuvre en fragments

, Classement éditorial du Cercle des représailles et de la section n°3 de L'OEuvre en fragments

, Classement éditorial des Soliloques et section n°1 de L'OEuvre en fragment

O. Vigdis, Nation et genre dans Nedjma de Kateb Yacine

, Autocommentaires de Kateb Yacine lui-même

, Ce passage peut être compris comme un écho à définition du théâtre par Kateb Yacine (on retrouve l'élan vital, la force tournoyante de la tragédie, la dialectique entre fiction et réalité, etc.). Un autre passage est révélateur à ce sujet : « Nous avions obtenu du père, « Nous étions à l'âge où le monde adulte semble ridicule, et nous méprisions tout ce qui n'était pas dans la règle des jeux sans pitié de l'enfance, p.113

, doté d'une forme et de propriétés physiques adaptées à un procès de production déterminé et permettant de transformer l'objet de travail selon un but fixé. Outil et instrument impliquent l'idée d'une utilisation manuelle. L'instrument suppose des qualités de précision qui ne sont pas exigées de l'outil, lequel est utilisé pour effectuer des travaux simples dans des métiers manuels. Les domaines (arts, sciences, etc.) dans lesquels l'instrument est utilisé lui confèrent un caractère de noblesse et d'intellectualité. », Centre National de, Nous entendons les termes « outil » et « instrument » selon les définitions suivantes : « Objet fabriqué, utilisé manuellement

». Article-«-instrument and C. Ligne,

A. Brenner, ». Dans, and L. , Dictionnaire d'histoire et philosophie des sciences, d'après une citation de KOYRE, Alexandre, Etudes Galliléennes, p.13, 1939.

L. E. Moigne, ». Jean-marie, and L. Dans, données est épistémologiquement la même que celle qui s'applique aux traitements quantitatifs non informatisés, pp.205-215

, De la même manière que pour tout modèle, la validation humaine est nécessaire 1253 , d'autant que les modèles

L. and R. Départ, , p.127

J. , G. , J. -. Gabriel, and L. P. Trésor, Nous pouvons également citer à cet égard le domaine des big data, domaine florissant de l'informatique qui consiste à créer des programmes explorant automatiquement l'immense quantité de données produite sur internet (par exemple), sans même savoir ce qu'ils y recherchent. L'objectif est de faire ressortir des informations à partir des données elles-mêmes sans qu'aucune connaissance préalable ne détermine la direction de la recherche, Ganascia définit les objectifs de « l'analyse de données » opérée par les ordinateurs comme suit : « comment suggérer, par une représentation appropriée, la signification globale des monceaux énormes de chiffres amassés au cours des années par les services spécialisés ? Comment dessiner, à partir de la foison de nombres, des tendances générales, p.7

J. Dans-l'article-consacré-au-«-modèle-»-dans-le-dictionnaire-informatique-de and . Ganascia, Témoigne par exemple de la forte prédétermination des langages par l'environnement disciplinaire une discussion sur un forum de SIG, dont voici un extrait: «-So I'm a student in a GIS program in the U.S. and I've got a requirement for a GIS programming class. The current class teaches approximately 50/50 VBA and Python, but given that VBA won't be used in the next version of ArcGIS, am I warranted in trying to get programming education that focuses more heavily on Python?-Python is a great language to know overall, not just for GIS work. I'm by no means "a programmer" but I use it all the time for processing files and batch operations. But yes, it is also the "way of the future" for a lot of GIS functions. ArcGIS's geoprocessing tools will use it from now on. The popular open-source QGIS is written in it, Avec l'informatique, 1258.

, In an actual business environment, you'll find a use for Python scripting on a daily basis. », « VBA vs, I'm sure there will always be a use for it on some level, 2016.

». , G. , J. -. Gabriel, and L. P. Trésor, La programmation impérative « ramène l'écriture d'un algorithme à une succession d'ordre impérieux intimés à la machine », avec l'affectation d'une variable avec une valeur, d'après l'article « Programmation (différents types de programmation), p.210

, La programmation fonctionnelle est sans déclaration préalable. Elle consiste en l'écriture de fonctions, de procédures qui renvoient des valeurs à l'issue de leur exécution qui s'enchaine linéairement

, La programmation déclarative déclare préalablement des règles qui enregistrent des liens logiques entre les éléments

, La programmation logique est construite à partir de la programmation déclarative, à laquelle s'ajoute la logique mathématique, c'est-à-dire qu'elle est fondée sur la théorie de la démonstration

, La programmation orientée objet est utilisée pour les gros programmes dans lesquels on ne sait plus comment sont définis les variables. Des objets et des classes d'objets permettent de rassembler toutes les fonctions et toutes les données se rapportant à une même entité

G. , J. Article-«-système-d'information, ». , and L. P. Trésor, Dictionnaire de l'informatique et des sciences de l'information, p.270

G. and J. , Informatique, internet et nouvelles technologies de l'information et de la communication, p.504, 1266.

R. Selon, . Bourret, . Dans-le-fait, and . Qu, il soit un langage « auto-descriptif », c'est-à-dire que « les balises décrivent la structure et le type des noms des données » à l'intérieur même des données ; dans le fait qu'il soit « portable », autrement dit interopérable, « puisque codé en Unicode » ; enfin le fait qu'on puisse coder des données sous la forme d'un arbre ou d'un graphe. BOURRET, Ronald « XML et les bases de données

. Ibid, of whatever model one has at a given moment-are not well satisfied by the two obvious kinds of software, namely text-encoding and relational database design. The former keeps one close to the text but falls short on the manipulatory tools; the latter supplies those tools but at the cost of great distance from the text. (Given a choice, the latter is preferable, but clearly the right data-model for this kind of work remains to be designed.) The lesson to be learned here, while we stumble along with ill-suited tools, is that taking problems in the humanities seriously is the way forward toward better tools. Adding features or flexibilities to existing tools is not. » 1285 Un algorithme est un « ensemble d'opérations élémentaires définies, p. 5 Traduction personnelle. Texte original : « Unfortunately, the two primary requirements of modeling literature-close contact with the text, and rapid reworking

, Les principaux algorithmes ont d'abord porté sur la résolution de problèmes mathématiques classiques [?] puis se sont étendus au traitement d'ensemble de données (tri de données selon un certain ordre, compression de données?). La résolution d'un problème commence par une phase d

». , G. Jacques, and I. , objet de la mise au point d'algorithmes de résolution optimaux, qui ensuite seront traduits en programmes à exécuter et écrits dans un langage de programmation adapté, pp.22-23

. Autrement-dit-la-mesure-ne-se-limite-pas-au-fait-de-mettre-en-nombre, Elle garantit le lien des théories et des lois avec les observations empiriques et nuance leur tendance à la généralisation et à l'abstraction. Par conséquent, Moretti formule l'importance de la mesure dans le domaine de la théorie littéraire : Je ne sais pas si les théories scientifiques ont vraiment si peu de points de contact avec la nature

, nous utilisons la mesure comme une méthode d'enquête, une source de preuve puis un champ d'exploration de l'hypothèse spatiale-de la théorie-qui fonde cette thèse

, Quelle donnée géographique littéraire ? 1297

, Parler de mesure et de traitement quantitatif engage à définir ce qu'est la « donnée » issue de la mesure

. La-«-donnée, En cartographie et en géomatique, « l'information géographique a trait aux renseignements sur les objets ou phénomènes du territoire et précise leur localisation » ; elle est géolocalisée et peut être stockée, traitée et représentée par un SIG 1299. La donnée est une information formalisée suivant un protocole et utilisée par l'informatique, les SIG ou les statistiques. Elle désigne un degré supérieur de formalisation que l'information et a un but précis en tant que matériau d'analyse quantitative. Est-il possible de matérialiser et de fixer un espace narratif et littéraire, selon cette définition de la donnée géographique ? Dans le cas d'une étude géolittéraire, en comparaison à « l'information » 1298 , a une définition pragmatique : elle est formalisée afin d'être traitée par un programme informatique ou une méthode statistique, ou afin d'être répertoriée dans un système d'archivage comme une base de données

C. , par leur mise en relation, à travers les liens de la base de données, que ces deux aspects se conjuguent, pour parvenir à une information véritablement géolittéraire. En effet, à la suite de Richard Lafaille 1300 , nous pensons que l'enjeu du champ de recherche à la rencontre de la géographie et de la littérature est de définir de op, p.717

, Entre le film et l'ouvrage littéraire les difficultés ne sont pas exactement les mêmes, mais certaines se ressemblent. Il a donc été possible d'adapter certaines conclusions à l'extraction de données de l'oeuvre de Kateb Yacine. Voir MOREL, Juliette et ROUIAI, Nashidil, « Cartographier les films, Ce développement est en partie écrit et adapté à partir d'un article que nous avons publié avec Nashidil Rouïai à propos de la cartographie de Hong Kong au cinéma, 2016.

, On considère que plus l'observation est rare, plus elle a une plus faible probabilité d'apparition, plus la donnée est informative (par exemple l'enregistrement d'une sécheresse dans une série climatique). La donnée est la version formalisée et figée, L'information, par rapport à la donnée, a une valeur informative plus importante

M. , E. , S. Sid-ahmed, L. Statistique, and . Spatiale, Statistiques, cartographie, télédétection et SIG, Paris, Editions du Temps, coll. « Outils et méthodes en géographie, p.189, 2003.

L. and R. Départ, En parallèle de ces comptages lexicaux et grammaticaux, plusieurs études numériques se focalisant davantage sur des problématiques narratologiques, génériques ou thématiques ont également tenté de mesurer des paragraphes, des scènes de théâtre, des sous-chapitres et des chapitres, ou même des narrateurs et des personnages 1310. Quoi qu'il en soit, les nombreuses études d'Humanités Numériques soutiennent et démontrent, non sans mal, que la littérature est mesurable tout simplement parce qu'elle est, Géographie et poésie », art. cit

M. Suivant-À-cet-Égard and . Butor, qui affirmait déjà : L'idéal bien sûr, c'est que ce découpage corresponde à quelque chose dans le texte, que celui-ci soit déjà articulé en mesures. Chaque ligne d'écriture, donc chaque mouvement continu de l'oeil, correspondra à une unité de signification, d'audition, Nous nous trouvons

. Dans-la-poésie and . Dans-le-théâtre, Cette définition reste vague et peut-être appliquée à des échelles très différentes du texte (tout dépend de ce que l'on entend par ruptures « importantes »). Le critère spatio-temporel est le critère premier que nous utiliserons pour référence sur les questions : que compter ? avec quelle problématique ? et quelle unité considérer (mots, phrases, etc.) ? Traduction personnelle. Texte original: « Words themselves, as the smallest clearly meaningful units, are the most frequently counted items, and syntactic categories (noun, verb, infinitive, superlative) are also often of interest, as are word n-grams (sequences) and collocations (words that occur near each other). Thematic or semantic categories (angry words, words related to time), while more difficult to count, have the advantage of being clearly relevant to interpretation, and automated semantic analysis may reduce the effort involved. Phrases, clauses, syntactic patterns, and sentences have often been counted, ce principe est relativement facile à appliquer aux vers, aux strophes, aux répliques, aux scènes et aux actes 1312. Bien que la prose, dit Butor, « passe [apparemment] outre » la disposition, il existe aussi des unités matérielles de signification dans le roman : le paragraphe ou les sections, les chapitres

, scenes, acts, and chapters can also sometimes be usefully counted, as can literary categories like narrators and characters (including subcategories like first-person and third-person narrators, and characters divided by age, ethnicity, nationality, class, and gender), and plot elements ». A cet égard, nous pouvons citer par exemple l'étude de Franco Moretti portant sur l'espace personnage dans Phèdre de Racine, qui mesure le nombre de répliques par personnage afin de quantifier « l'espace personnage

M. , F. , and «. "l',

B. Michel, . Le-livre-comme, and . Objet, , p.133

. Moretti-affirme-À-ce and . Sujet, hypothèse que l'espace-personnage peut être directement mesurable : les textes ne sont-ils pas faits de mots, de lignes et de pages parfaitement mesurables ?

G. , G. Figure, and I. , Le Discours du récit, op. cit, pp.83-84

, La nation ou la région sont traitées comme telles lorsqu'elles sont considérées dans leur ensemble. La métropole est un territoire-polygone. Les régions périphériques sont traitées comme des polygones. Ce sont à chaque fois des surfaces homogènes caractérisées par leur indistinction interne 1337. Le territoire-polygone est une condition spatiale toujours critique chez Kateb Yacine. Tous les espaces y étant associés sont problématiques (parce que indéterminés, vagues, usurpés, enfermés, dominés, forcément uniforme) 1335 », et a en plus une définition spécifiquement katébienne : « Tout territoire est un polygone. Tous les pays sont des polygones inscrits dans la sphère terrestre, 1336.

, Selon ces critères, certains espaces d'échelle très grande peuvent également être considérés comme des polygones dans Nedjma : le village où se trouve le chantier, le Nadhor (entité mythique vue dans sa globalité et son étendue), toutes les prisons dont il est question dans le roman

«. Cette-famille, élargit à tous les objets à métrique continue (mais pas forcément uniformes) et s'oppose à une grande famille de métriques, celle, topographique, des réseaux, Le Dictionnaire de la géographie et des espaces des sociétés, p.909

L. Cadavre, dans Le Cercle des représailles, p.126

. Le-désert-n'est-jamais-défini-que-par-le-toponyme-«-sahara, dans ce désert où nous ne sommes rien », les camps du Polygone étoilé figurent les « polygones » katébiens par excellence, nous l'avons déjà développé (voir Chapitre 4). Enfin la métropole France est un « hexagone, p.143

. Nedjma and . Op.-cit, , p.232

M. Voir-l'hdr-de and . Lussault, L'espace en actions. De la dimension spatiale des politiques urbaines, p.41, 1996.

. Nedjma and . Op.-cit, , p.235

, Nous nous fondons ici notre définition de « lieu

». Du-lieu, S. De-l'ouvrage, C. Jean-françois, C. Béatrice, C. et al., Textes rassemblés et présentés par), Géographies anglo-saxonnes. Tendances contemporaines, pp.249-254, 2001.

, autre lieu pivot à la symbolique forte, avec lequel il n'a à priori aucun lien diégétique ni géographique. Le récit du voyage de Si Mokhtar, Rachid et Nedjma au Nadhor suit immédiatement et sans transition une scène de délire de Rachid dans sa cellule du Bagne de Lambèse

D. 'un-autre-côté and L. Nadhor, est relié plusieurs fois à Constantine sur le graphe, lieu topographiquement proche du Nadhor certes, mais qui ne lui est, à priori, pas directement lié diégétiquement

, Nadhor correspond à son retour à Constantine après le chantier, retour qui se confondra quelques pages plus tard avec son retour du bagne (donc des années après le présumé voyage au Nadhor), Constantine qui est raconté juste après le récit du voyage au

, Ou alors, doit-on également prendre au mot le passage de l'épisode du Nadhor aux épisodes des retours à

C. , comme si les trois séquences-la scène de délire au bagne, le voyage au Nadhor et le retour du bagne-se suivaient effectivement

, Par ailleurs, le Nadhor est un lieu dans lequel la narration s'installe (voir la Figure 56, il y a 12 enchainements entre récits se déroulant au Nadhor). L'installation de la narration au Nadhor se produit au début du chapitre 4, où un récit condensé est exclusivement consacré au voyage au Nadhor, entre les pages 126 et 142. Une seule incartade spatio-temporelle est faite pendant ce récit : la brève remémoration par Rachid du fleuve Rummel de son enfance (une ligne p. 130). Inversement, les références faites au Nadhor dans le reste du roman, notamment pendant le voyage vers la Mecque, renvoient aux origines du Nadhor et à l'installation de l'ancêtre Keblout et non à l'épisode du voyage des trois protagonistes (sauf quelques confidences confuses de Rachid à l'écrivain). Tous ces dispositifs narratifs entrainent un isolement spatio-temporel et narratif de l'épisode du Nadhor et tendent à l'extraire du reste du récit. Nous pouvons clore l'étude des liaisons narratives entre les lieux de Nedjma par cette citation de Michel Butor : Jules était à Berlin et au chapitre suivant, une semaine après dans le récit, nous le montrons à Strasbourg, le trajet, le voyage étant passé sous silence. Le personnage, lui, a bien été obligé de traverser tous les intermédiaires, nous les sautons. Nous habitons l'espace romanesque autrement que lui, mais cette « habitation » va poser des problèmes similaires. Entre la composition romanesque et l'organisation réelle de l'espace habité sous toutes ses formes : chambre, ville

, Ainsi la fiction construit-elle de nouveaux liens entre les espaces qui ne sont ni topographiques ni continus. Selon Butor, il faut donc repenser la géographie à la lumière des liens que tissent l'imaginaire et

M. Butor, ». Philosophie-de-l'ameublement, E. Sur-le-roman, and O. C. , Pour illustrer ce principe, Michel Butor prend l'exemple du Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline qui met en relation la banlieue parisienne, l'Afrique coloniale et New York, du simple fait que ces espaces soient coprésents dans un même roman, pp.70-71

G. , G. Figure, and I. , et le raconter selon tel ou tel point de vue ; et c'est précisément cette capacité, et les modalités de son exercice, que vise notre catégorie du mode narratif : la "représentation" ou plus exactement l'information narrative a ses degrés, « On peut en effet raconter plus ou moins ce que l'on raconte, p.164

M. , C. ;. Dans, G. Gérard, and I. Figure, Le Discours du récit, op. cit., p. 21. Roland Barthes identifie justement cette bi-temporalité comme l'enjeu jouissif du récit. En effet, l'inadéquation entre le « temps logique » que construit le récit pour aller d'une action à l'autre et le « temps réel » qui correspond au temps diégétique provoque des « troubles logiques, Essais sur la signification du cinéma, p.27, 1968.

, à la risquer et à la glorifier : il constitue un véritable thrilling de l'intelligible : en représentant l'ordre (et non plus la série) dans sa fragilité. » BARTHES, Roland, « Introduction à l'analyse structurale des récits », art. cit, est donc un jeu avec la structure, destiné, si l'on peut dire, p.24

P. , M. , J. Santeuil, and ;. Le-nadhor, Dans la deuxième équation (Figure 62), Gérard Genette ouvre des crochets ou des parenthèses aux endroits de « rapports dynamiques » entre fragments, c'est-à-dire lorsque se produisent des prolepses ou des analepses, et il utilise des superpositions verticales lorsqu'il y a simultanéité dans la diégèse. Ce graphique confirme la création, par le récit, d'ensembles géographiques cohérents, Ressortent des espaces géographiquement et narrativement autarciques : les étapes du voyage vers la Mecque, p.26

;. Bône and X. Que-les-villes-de, Alors que le récit est encadré par ces ensembles géo-narratifs, son centre est marqué par le couple Constantine-Bône. Les deux villes transcendent les époques historiques et diégétiques, mais une logique est tout de même perceptible : de la fin du chapitre 2 au chapitre 3 le récit est basé à Bône et fait des allers-retours vers Constantine (avec la surreprésentation de l'entité Constantine-Bône en violet) (5) : c'est le récit de l'arrivée successive des quatre amis à Bône (depuis l'enfance de Mourad à Bône jusqu'à l'arrivée de Lakhdar en 1946) et leur rencontre autour de Nedjma. Ensuite, la narration de la deuxième partie du chapitre 4 s'énonce, à l'inverse, depuis Constantine en faisant des parallèles avec Bône (6). Le récit est alors régulièrement réparti sur la ligne de progression du temps chronologique : c'est le moment dans Nedjma où les thèmes des villes palimpsestes, des origines et de l'inceste se, Sétif et Guelma sont systématiquement regroupées

. Lakhdar, Mourad et Mustapha se rencontrent sous le signe du temps cyclique. Cette rencontre est spatiotemporelle, géographique et historique ; et elle se manifeste clairement sur le schéma ci-dessus

, Constantine s'affirment encore une fois comme des pôles non seulement géographiques mais aussi narratifs

, Leur centralité se précise de graphique en graphique

*. , Pour résumer l'expérience graphique présentée dans la sous-partie qui s'achève ici, la tentative fut de modéliser l'espace du récit, tel que nous l'avons défini en introduction de cette thèse, À cela nous avons ajouté la formalisation des phénomènes littéraires conférant complexité et épaisseur au texte (répétitions thématiques et textuelles, épisodes marquants, thèmes problématiques), p.1374

, L'objectif de cette thèse est d'explorer les liens entre l'espace littéraire et l'espace géographique à travers le récit, ou, inversement, d'étudier le traitement narratif de l'espace géographique comme révélateur de l'espace du récit. Dans un sens ou dans l'autre, l'enjeu est donc de mettre en lien deux systèmes de références spatiales différents (la topographie référentielle et la topologie du récit), Ces deux systèmes de référence coexistent dans la base de données : la table « récit » a comme système de référence est la topologie du récit, alors que la table « lieux » et les trois tables « géographie » ont comme système de référence est la topographie référentielle. Toutes ces cinq tables sont des tables géographiques, c'est-à-dire que les objets qu'elles contiennent possèdent des coordonnées et un système de projection et sont visualisables directement dans un SIG

, Bertin définit la collection de carte comme étant une « collection de cartes exhaustives, une par caractère, lisibles au niveau d'ensemble et utiles pour définir des régions, des corrélations géographiques. Ce sont des cartes de traitement. » C'est selon cette définition que nous faisons usage de la collection-ou pourrait-on aussi dire de la comparaison-de cartes. BERTIN, Jacques, La Graphique et le traitement graphique de l'information, op. cit., p. 155. (multiplicités des dimensions du plan, combinaison des variables visuelles, collection de cartes) permet d'augmenter le nombre de caractères signifiants. L'espace katébien peut ainsi être représenté dans toutes ses dimensions : géographique, temporelle, Selon Jacques Bertin la collection de cartes est utile pour résoudre le problème de la « cartographie polythématique

, Comparaison en trois dimensions de la localisation des récits dans l'histoire et de leur localisation dans la narration

, Elle montre globalement une inversion de l'ordre de la diégèse dans la narration : en effet les épisodes qui se situent antérieurement dans l'histoire ont tendance à être racontés par la narration à travers des récits qui reviennent en arrière (analepses) et ceux qui se situent plus en avant dans l'histoire sont racontés à travers des prolepses 1377. Dans le contexte d'une narration déstructurée où il n'est plus possible d'identifier de trame linéaire principale, comme celle de Nedjma, de tels résultats sont prévisibles : au sein du bouleversement chronologique qu'opère la diégèse, les épisodes les plus anciens en termes diégétiques ont plus de probabilité d'être racontés postérieurement à leur avènement dans la diégèse, et inversement les épisodes se déroulant tardivement ont plus de chance d'être racontés de manière anticipée dans la narration. Cet indice met en lumière un autre élément intéressant : la place encore une fois exceptionnelle du séjour au Nadhor (1). En effet, c'est le seul épisode marquant qui se situe dans un rapport équilibré entre l'ordre qu'il a dans la diégèse et l'ordre qu'il a dans la narration, Figure 72) montre l'espace-temps de la diégèse et indique les récits achroniques en comparant la linéarité globale de la diégèse et celle de la narration (il s'agit du même indice d'achronie que celui représenté sur la Figure 65)

L. , Annexe 36 (figure 65) par exemple met en liens 5 dimensions de signification : deux dimensions géographiques, une dimension temporelle et deux dimensions thématiques-celle de la durée narrative par la variable visuelle taille (proportionnelle au nombre de pages consacrées à chaque récit) et celle de l'appartenance aux chapitres par la variation de valeurs. Cette carte permet donc de comparer cinq informations

, Puisque les épisodes répétés correspondent à des moments diégétiques égaux, leurs coordonnées sont identiques. Dans ce cas, le logiciel choisit automatiquement de représenter les récits ayant les premiers identifiants et de masquer les autres. Voilà pourquoi on ne perçoit pas sur la Figure 72 que l'épisode du chantier (2) est raconté deux fois dans Nedjma, Nous tenons à préciser que, du fait d'une trop grande densité des points représentant les récits

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, Literaturaltas, 2016.

, Annexe, vol.21, pp.10-13, 2016.

, Ce premier extrait se situe au début du Polygone étoilé, des pages 10 à 13, après un passage très métaphorique, assez obscur, mettant en scène des prisonniers déshumanisés. Le passage que nous allons citer n'est pas directement introduit par celui qui le précède, bien qu'il soit possible d'y déceler des échos thématiques et des formulations communes (« la grisaille des aliénés », le poids des ancêtres et de leurs fondations, Nous reproduisons ci-dessous le premier passage du Polygone étoilé sur lesquels notre étude des camps, dans le Chapitre 4, est particulièrement fondée

, Ne sont-ils pas en partie responsables de leur survivance ? Bien qu'irréels, ne sont-ils pas les sombres fondateurs des forteresses complexes et médiévales ? C'est une absurdité bien établie, ils ont une certaine tendance à transgresser leurs propres plans. Pour eux, la catastrophe est une simple opération de calcul, ou de sorcellerie, « Chaque fois les plans sont bouleversés. Des inspirateurs, coiffés de casquettes américaines et de pataugas, sont arrivés avec la mission de réduire les provinces réglementaires, et les heures de contemplation

, En attendant, c'est la guerre. Mais c'est aussi l'occasion de dresser les plans, ne serait-ce qu'en prévision de la prochaine campagne. Déjà dans la forêt, l'automne se fait sentir. Quant à l'hiver, encore une fois, ce sera le dernier.-Pas sommeil.-Tu sais tirer ?-Oh ! je sais bien que ça commence par un stage. Les premières journées vont se passer à l'entrée de la ville, sur un terrain vague. Repos et séances de musique, méditation en commun. Nous ne serons sans doute pas surveillés. Pour ta gouverne, Beaucoup sont envahis par la nostalgie. Mais les vivres ne tarderont pas à s'améliorer, grâce à la chasse, et l'installation de la radio dans les cabanes sera déjà comme un fait d'armes, pour le moral de l'organisation

, viendront certains vieillards qui ne manqueront pas d'expérience, ne se laisseront pas éblouir par nos tenues pseudomodernes. [?] Les fondateurs clandestins ? Ils ne redoutent nullement d'affronter les grandes oeuvres. Ils entreprennent toujours la même conquête : celle du Sahara. Ce qui est imposant, c'est encore leur subtil éloignement des villes. Ils ne sont pas si distants

L. Polygone, , p.11

. Ibid, Annexe 23 : Définition détaillée de l'élément géométrique, pp.10-13

, Considérons l'élément géométrique 9 à travers quatre prismes pour montrer sa polysémie : premièrement la perspective phénoménologique-mais très empreinte des conceptions euclidiennes-de

, Husserl, deuxièmement la notion d'équivalence en géométrie élémentaire et en topologie

. Riemann, troisièmement l'approche artistique des éléments graphiques abstraits par Kandinsky

, Husserl utilise la géométrie dans L'origine de la géométrie comme un exemple d'« objectivité idéale

, En un mot, son évidence peut être accueillie par toute conscience : Elle est existence d'un être-là, objectivement, pour "tout-le-monde", ??? bien mieux, elle a depuis sa proto-fondation une existence spécifiquement supra-temporelle et accessible, comme nous en avons la certitude, à tous les hommes et en premier lieu aux mathématiciens réels et possibles de tous les peuples, de tous les siècles, et ce sous toutes ses formes particulières. ??? Il s'agit là

. Il-impute-au-langage-le-pouvoir-de, élément géométrique comme objet idéal et de le rendre « re-compréhensible » car communicable : Les productions peuvent se propager dans leur similarité de personne à communauté de personnes et, dans l'enchaînement de compréhension de ces répétitions, l'évidence pénètre en tant que la même dans la conscience de l'autre. Dans l'unité de la communauté communicante de plusieurs personnes, on n'a pas conscience de la formation produite de façon itérative comme d'une formation semblable, p.11

, Husserl résume ainsi : « Nous comprenons ainsi son mode d'être persistant : ??? une synthèse continuelle en laquelle tous les acquis persistent en leur valeur, forment tous une totalité 14 ». Les éléments géométriques (idéels) sont ainsi pour le phénoménologue des « être-à-perpétuité 15 » et l'usage de la géométrie consiste à « manier, à l'intérieur d'une méthodologie rigoureuse, des concepts et des propositions tout prêts. L'illustration sensible des concepts par des figures dessinées se substitue au produit effectif des proto-idéalités 16. » Dans cette dernière citation, Husserl insinue une définition de l'image géométrique. Les « images géométriques » sont les tracés sensibles

, Dans un soucis de clarté et pour éviter toute confusion, nous utiliserons le terme neutre d'« élément géométrique

H. and E. , Les Origines de la géométrie, p.179

. Ibid, auquel elles renvoient. Par ce verbe, une relation d'équivalence est instaurée : le carré tracé n'est pas significatif en tant que dessin sur un plan, mais il l'est parce qu'il renvoie à l'idée d'un polygone à quatre cotés et angles égaux ainsi qu'à toutes les propriétés géométriques qui le définissent (par exemple que ces diagonales se coupent en leur milieu, que ces angles sont droits, p.195

L. Contrairement-À-l'image-poétique and . Figure-géométrique-Établit-une-hiérarchie-entre-le-signifiant,-qui-n'est-qu'un-médium-imparfait-vers, deux points définissent une droite et une seule") et ce sont ces relations que nous utilisons dans nos démonstrations, plutôt que les définitions concrètes dont nous sommes partis 18. » D'après ce principe de « relations »qu'il faut comprendre comme des relations d'équivalence-, il est possible de définir des groupes de figures semblables (équivalentes en termes de propriétés), et au sein de ces groupes, des égalités entre certaines figures particulières. Comme l'explique l'auteur, la relation d'égalité entre deux éléments, en géométrie élémentaire, s'établit en mimétisme avec les objets solides : un objet que l'on déplace (par exemple que l'on retourne) reste égal à lui-même. De cette manière, un triangle ABC devient A'B'C' quand il est déplacé. Celui-ci conserve ses distances et ses angles, les triangles ABC et A'B'C' sont égaux. Mais ces relations d'équivalence peuvent être établies, dans d'autres systèmes géométriques, de façons différentes, comme le résume Henri Poincaré : Les géomètres distinguent d'ordinaire deux sortes de géométries, qu'ils qualifient, la première de métrique ?la "géométrie élémentaire" dont parle Délachet?, la seconde de projective ; la géométrie métrique est fondée sur la notion de distance ; deux figures y sont regardées comme équivalentes lorsqu'elles sont égales au sens que les mathématiciens donnent à ce mot ; la géométrie projective est fondée sur la notion de ligne droite. Pour que deux figures soient considérées comme équivalentes, il n'est pas nécessaire qu'elles soient égales, il suffit que l'on puisse passer de l'une à l'autre par une transformation projective, c'est-à-dire que l'une soit la perspective de l'autre 19. Ou encore : Il y a une troisième géométrie d'où la quantité est complètement bannie et qui est purement qualitative ; c'est l'Analisis situs. Dans cette discipline deux figures sont équivalentes toutes les fois où l'on peut passer de l'une à l'autre par une déformation continue, Cette propriété d'équivalence, et son aboutissement dans l'égalité, sont fondamentaux en nos sens 17 », mais aussi qu'elle sert à établir des rapports. En effet : « Nous nous hâtons d'établir des relations entre ces éléments que nous avons définis

D. , A. , L. Géométrie-contemporaine, and O. C. , , p.28

H. Poincaré-cité-par, D. André, and . Ibid, , pp.59-60

. De-vue-de-la-géométrie-métrique, de celui même de la géométrie projective, les deux figures ne sont pas équivalentes

, En effet, on trouve dans cette description l'idée que la figure géométrique est définie par ses propriétés (être une courbe fermée sur elle-même, être trouée, être convexe), c'est-à-dire par le concept auquel elle renvoie et plus du tout par la précision de sa représentation ou les mesures précises de ses figures. Ainsi, un quelconque carré reste toujours le même. Pour ce qui est des rapports de la géométrie et du langage, les fondements de la topologie sont encore édifiants : ils permettent de penser l'énonciation du mot carré comme la convocation directe du concept de carré, tel que l'image malformée d'un carré est équivalente à un carré parfait. Ainsi, rapprocher la géométrie topologique du langage nous permet d'introduire la notion d'équivalence parfaite et directe entre le signifiant et le signifié, voire entre le signe et le référent. Dans ce cas, l'espace entre la forme et son concept, l'écart contenu dans le signe, est anéanti. En évacuant toute polysémie, plurivocité ou ambiguïté, l'élément géométrique fonctionne donc à l'opposé de la figure poétique, L'Analysis situs, ou topologie, créée par Bernhard Riemann au XIX e siècle, est sans doute le système qui nous intéressera le plus pour la relation d'équivalence qualitative qu'elle admet

, Kandinsky considère donc les formes géométriques comme des phénomènes purement graphiques, en tant que pures formes. Elles sont en effet les éléments de base de l'art abstrait pour leur perfection (c'està-dire leur précision) formelle. Il définit « l'élément », signe de base de l'art, de la façon suivante : Extérieurement toute forme graphique ou picturale est un élément. Intérieurement ce n'est pas la forme, mais sa tension vivante intrinsèque qui constitue l'élément. En effet, ce ne sont pas les formes extérieures qui définissent le contenu d'une oeuvre picturale, mais les forces-tensions qui vivent dans ces formes. ??? Le contenu d'une oeuvre s'exprime par la composition, c'est-vérité graphique d'harmonie, de mouvements et de sensations, à travers des formes précises et pures. L'art abstrait est essentiellement formel, Examinons maintenant les propriétés de la géométrie dans l'art, notamment abstrait. Vassily Kandinsky, dans Point et ligne sur plan, adopte au contraire une approche purement formelle, sensorielle et perceptive de la figure géométrique. Il définit les formes géométriques simples-le point, la ligne

H. Poincaré-cité-par, D. André, and . Ibid, , p.60

K. and V. , Point et ligne sur plan, p.21

, cela, la forme géométrique n'est pas représentation mais présentation. Elle porte sa motivation en ellemême

, abstraction de la figure géométrique ; néanmoins, certaines traditions associent des symboliques très précises aux « atomes décoratifs » ou « formes fondamentales » 25 composant l'art islamique 26. Cela dit, il semble difficile de fixer de manière univoque ces significations étant donné la diversité des contextes historiques, géographiques, sociaux, artistiques et politiques du recours à la géométrie dans les arts de l'Islam 27. De manière générale, une des constantes de la géométrie dans l'art islamique réside dans la composition, l'entrelacs ou les constructions faites à partir de la combinaison de ses éléments

D. Ringgenberg, P. , and L. Symbolique, des arts islamiques, pp.363-370, 2009.

. Le-carré-symboliserait-par-exemple-la-matérialité-de-la-terre, . Le-triangle-la-conscience-de-l'esprit,-l'hexagone-le-bonheur, and . Le-passage-de-la, Dans la culture « berbère », écrit-il, d'autres symboliques sont établies : le losange pour la Femme, le triangle pour le bélier, le zig-zag pour la virilité. La signification des nombres est également fixée : l'1 désigne l'unité du monde islamique, la communauté ; le 3 et le 4 désignent les trois mondes, le monde céleste, le monde intermédiaire et le monde terrestre

. De-versets-de-la-sourate-liminaire-du-coran, R. Bastien, and L. Islam, TheBookEdition.com, pp.4-5, 2011.

P. Ringgenberg-explique-que-la-géométrie and . Les-principe-de-cohésion,-d'harmonie,-d'ordre, équilibre divin se retrouve dans une multitude d'arts et sur un temps historique très long : «La présence de la géométrie et des nombres dans l'art islamique est multiple : les formes fondamentales (carré, étoiles, cercles, etc.), les constructions géométriques (entrelacs, symétrie, croissance géométrique, proportions, répétition, translation, etc.), les nombres et les rythmes régissent, diversement

, À la figure de Genette peut répondre « l'image », sous-entendue poétique

. Dans-la-poétique-de-l'espace and . Le-philosophe-ne-considère, image poétique comme un objet dont on étudierait le fonctionnement ou dont on tenterait d'établir une définition (comme c'est le cas en rhétorique), mais il se place du côté de l'impression poétique et de la « transsubjectivité 35 » mise en jeu par elle. Autrement dit, il se propose d'étudier phénoménologiquement l'image poétique comme une rencontre de l'imagination du poète 36, p.37

, François Rigolot précise que bien que la poésie ne soit pas purement communicative, « un seuil de sentiment), soit, de préférence, comme les deux à la fois 39 ». Inversement, l'image poétique de Bachelard rappelle certains caractères de la figure de Genette : l'image poétique est un « différentiel » né d'une « évolution 40 » par rapport au langage figé non poétique, « simple et commun », pourrait-on dire. Elle est création toujours nouvelle : la mise en rapport de termes différents explore les contradictions et les ambivalences contenues dans l'espace qui les sépare ; de cette manière les sens anciens explosent et créent un sens qui n'avait jamais encore existé. La perspective phénoménologique de Bachelard implique de définir l'image poétique comme toujours « nouvelle », sans contexte, ni passé : « Le poète, en la nouveauté de ses images, Genette évoque en effet la responsabilité du lecteur dans la concrétisation de la figure : le lecteur doit reconnaître l'écart qu'elle contient pour qu'elle se réalise. À cet égard

G. Bachelard, L. Poétique-de-l'espace, and O. C. , , p.3

, Bachelard évoque le « départ de l'image dans une conscience individuelle, p.3

. Ibid, Bachelard parle à cet égard des « puissances phénoménologiques de la lecture qui font du lecteur un poète, p.8

R. , F. Le-poétique, G. Dans, G. Todorov, and T. , Sémantique de la poésie, p.167, 1978.

G. and G. Figures, , p.217

, La citation complète est « l'image poétique nous présente, dans le style du mathématicien, une sorte de différentielle de cette évolution, p.10

. Ibid, , p.2

. Ibid, des idées définitives. » L'image poétique « résonne 44 » et « retentit 45 », elle est « extase 46 ». Enfin, l'imagination, c'est-à-dire la capacité de création des images, « crée de l'être » 47 et le langage poétique est un « langage-réalité 48, p.3

, Elle procède aussi d'un espace qui met en relation, mais elle est essentiellement mouvement de présence et d'absence, d'apparition et de disparition. Genette reprend le mot de Pascal« Figure est absence et présence 49 »-et explique, grâce à l'exemple de la synecdoque voile pour navire, que la figure fait « apercevoir à la fois la présence d'un signifiant (voile)

». D'une-façon-similaire-chez-blanchot, Mais Blanchot va plus loin : « Les mots, nous le savons, ont le pouvoir de faire disparaître les choses, de les faire apparaître en tant que disparues, apparence qui n'est que celle d'une disparition, présence qui, à son tour retourne à l'absence 51 ». Le mot convoque un objet qui n'est pas présent, il est révélateur de son absence, et par conséquent connote lui-même l'absence. Blanchot adopte une perspective poétique et non rhétorique. Il s'éloigne également d'une perspective subjectiviste, comme peut l'être celle de Bachelard, et définit le langage poétique comme absolu : l'écrivain s'efface dans l'oeuvre qui ne parle « à personne » et donc à tout le monde : La parole poétique n'est plus parole d'une personne : en elle, personne ne parle et ce qui parle n'est personne, mais il semble que la parole seule se parle. Le langage prend alors toute son importance ; il devient l'essentiel ; le langage parle comme essentiel, et c'est pourquoi la parole confiée au poète peut être dite parole essentielle. Cela signifie d'abord que les mots, le style poétique du grand écrivain est contenu dans le silence, c'est-à-dire dans la capacité à rendre perceptible tout en restant muet, tel l'espace silencieux contenant l'ampleur sémantique de la figure, vol.52

. Le-poète-ne, dit pas son intériorité, il est comme habité par la parole poétique qui parle à travers lui. Ainsi, l'écrivain appartient à l'oeuvre, il s'anéantit dans celle-ci. On retrouve dans cette citation l'idée que la poésie est un langage qui vise l'être (langage « essentiel »), en découle directement 53

. Et-pour-blanchot, . Le-langage-de-la-pensée, and . Est, par excellence, le langage poétique et ??? le sens, la notion pure, l'idée doivent devenir le souci du poète. » La poésie appartient aux hautes sphères de la pensée et ainsi peut atteindre l'être dans sa pureté

, Il est question des « résonances sentimentales » de l'image poétique, qui « se dispersent sur les différents plans de notre vie dans le monde », qui correspond à la réception du poème et à sa compréhension par rapport à notre position dans le monde, nos connaissances, etc. Les résonnances peuvent être multiples, p.6

, Il est question du « retentissement de l'image poétique », qui « nous appelle à un approfondissement de notre propre existence », « opère un virement d'être », qui correspond à une étape supérieur d'intériorisation de l'image que la résonance : « Dans la résonnance, nous entendons le poème, dans le retentissement, p.6

. Ibid, , p.10

G. and G. Figure, , p.210

M. Blanchot and L. 'espace-littéraire, , p.45

«. Seul-parle-l'être-»-dit-blanchot and . Ibid, Le langage poétique vise à dire l'essentiel, et juste l'essentiel sans autre fin que d'énoncer l'être, de s'énoncer lui-même. Le poème n'informe pas, ne vise rien d'extérieur à lui. Pour Blanchot, l'image provoque la « fascination 54 ». La fascination annule la distance sous-entendue dans la vision, et enlève tout pouvoir de donner du sens, c'est la passion de l'image, passivité de celui qui la voit. Enfin, Blanchot prend « l'image cadavérique » comme image exemplaire : le cadavre n'est « ni le même que celui qui était en vie, ni un autre 55, p.21

. Ibid, , p.29

, Annexe 26 : Extrait du poème Le Vautour Comment l'aurais-je découverte Cette inconnue Célèbre pour moi seul Si ses rivales Ne l'avaient rendue Si rare Comment l'aurais-je découverte Cette inconnue Célèbre pour moi seul ? Elle a semé Ses charmes Comme autant d'explosifs Je ne sais quelle soeur mal déguisée Elle a poussé sur le grabat Pour vérifier jusqu'à nos songes Mais qu'il veuille ou qu'il rêve L'amant n'attend son heure que de nuit Les jours de l'inhumaine étant comptés O nudité Secrète De la statue ! Tu n'as pour moi Qu'un ordre inespéré Mais je ne puis l'exécuter moi-même Je ne sais quelle soeur mal déguisée Elle a poussé sur le grabat Pour vérifier jusqu'à nos songes Mais qu'il veuille ou qu'il rêve L'amant n'attend son heure que de nuit Les jours de l, p.350

K. Yacine and L. Vautour, dans Le Cercle des représailles, pp.164-165

, Diagramme du temps négatif »représentant les remontées temporelles (analepses) dans Nedjma, en mettant en relation le temps du récit (x) avec l'amplitude temporelle des références historiques (y). Marc Gontard, dans Nedjma de Kateb Yacine, essai sur la structure formelle du roman, vol.60, p.75

, Figure, vol.61, 2008.