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, Louis Aufauvre (1889-)-Collab. L'Auvergne littéraire et artistique

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P. Balme, littéraire et artistique (directeur-fondateur)-Membre : Académie des sciences, médecin militaire, directeur médical d'établissements thermaux : Châtel-Guyon, pp.1882-1963

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C. Pontois, En 1919, établi à Penmarch (Finistère) ; en 1922 sous son impulsion fut créé le musée préhistorique de Penmarch-Collab. Mediterranea ; publications de l'Institut international d'anthropologie-Membre : Société d'archéologie du Finistère

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, 1842-1917), journaliste, président fondateur du syndicat de la presse marseillaise (1880)-Collab. La gueuse parfumée, 1899.

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, Georges Blanchon (-1987), éditeur-La vie alpine (directeur-fondateur)

. Le-petit-dauphinoismembre,

, Fédération dauphinoise de ski (secrétairegénéral) ; secrétaire-général puis vice-président de la Fédération française de ski ; co-fondateur de l'Ecole française du ski (1937, coordonne la même année les championnats du monde de ski à Chamonix)

, Prosper Boissonnade (1862-1935), professeur d'histoire à l'Université de Poitiers (1897-1933)Collab

, Eusèbe Bombal, alias Eusebi Bounbal (1827-1915), enseignant puis fonctionnaire municipal-Collab

. Lemouzi-membre, majoral du Félibrige (école limousine)-Cf. Mayeur/Hilaire, Limousin ; Mazenc, Qui est qui ? tout sur la Corrèze

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, Académie des sciences, lettres et arts de Clermont-Ferrand-Cf. Carriat ; Trin

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J. Bourilly and (. Marseille, En Provence-Avec Honoré Dauphin, il participe auprès de Marius Jouveau à l'organisation des deux premières Fèsto Vierginenco, à Arles (1903 et 1904), fêtes qui ont pour but d'encourager les jeunes filles du pays d'Arles à porter leur costume traditionnel. Avec ces mêmes amis, il fonde le 29 juin 1905 l'Escolo Mistralenco (président 1905-1907), pp.1878-1929

P. Bourson, journaliste (révèle l'affaire de Saverne en 1907)-Collab. La vie en Alsace, Le journal des débats, 1925.

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, médecin-Collab. La Provence à travers champs-Membre : Conseil des directeurs de la Caisse d'épargne des, pp.1860-1946

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, Nonce Casanova (Constantine, 1873-)-Collab. La vie blésoise, puis Le jardin de la France

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J. Cauvière and (. Marseille, magistrat jusqu'en 1876, professeur de droit à l'Institut catholique de Paris-Collab. La Provence artistique et pittoresque ; Le correspondant ; La quinzaine ; Le journal des débats ; La gazette du midi, pp.1845-1912

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V. Forot, ingénieur des mines-Collab. Lemouzi-Cf. Carnoy, 4 : notabilités françaises, pp.1845-1933

, Collab. L'Auvergne littéraire et artistique, pp.1885-1974

A. Fray-fournier, 1851-1925), employé de préfecture-Collab. Lemouzi ; Limoges illustré

R. Frison-roche, 1906-1999), journaliste, guide de hautes montagnes à partir de 1930Collab. La vie alpine ; Le petit Dauphinois ; La dépêche algérienne

L. Gachon, 1894-1984), instituteur-Collab. L'Auvergne littéraire et artistique

, 1871-1948) à Paris (lycée Henri IV), rencontre Verlaine, Paul Fort, Apollinaire, Moréas, approche les symbolistes mais reste fidèle aux Parnassiens-Collab

L. 'auvergne-littéraire-membre,

L. Paris, , pp.1923-1971

. Félibrige,

M. Garet, Collab. La Picardie littéraire-Membre : Rosati picards, pp.1863-1937

J. Gass and (. Mutzig, chanoine, proscrit à Würzburg durant la Grande Guerre-Collab. La vie en Alsace-Membre : Société pour la Conservation des Monuments d'Alsace (secrétaire : 1904-14)Cf, pp.1867-1951

G. Gasser, Dhyeux (Chagny, 1879-1965)-Collab. La Bourgogne d'or (directeur)Membre : Cep burgonde-Cf, p.108, 1979.

G. Gaulène, Toulon, 1887-)

H. Gelin and (. Miseré, 1849-1923), instituteur-Collab. Le pays d'Ouest ; le Mémorial des DeuxSèvres (rédacteur en chef et gérant)

, Bulletin de la Société de statistique, sciences, lettres et arts des Deux-Sèvres (1883)-Membre : Commission météorologique des, 1887.

, Société botanique des, 1890.

, Société des antiquaires de l'Ouest, 1902.

, Société historique et scientifique des DeuxSèvres (membre fondateur, 1905, secrétaire, 1905.

, Société de vulgarisation des sciences naturelles des Deux-Sèvres (membre fondateur 1909)

M. Genès-(marseille-;-institutrice-À-brive-collab and . Lemouzi-;-l'écho-de-la-corrèze, , pp.1868-1955

J. Gentzbourger and C. Odilé,

. Stéphane-claude-gigon, sous-intendant militaire-Collab. Le pays d'Ouest

H. Gillot, 1875-1955), docteur en philosophie, professeur de littérature française à l'université de Strasbourg-Collab

L. 'alsace-française-membre, Société historique de Langres (président, pp.1930-55

C. Giovoni, poète-Collab, pp.1879-1963

G. Girard, Georges Pierre dit (1873-1944), receveur des finances-Le Bouais

, La revue du Trésor (fondateur, directeur)

L. Girod and -. Genet, inspecteur des eaux et forêts à Ajaccio-Collab

, Eugène Gleize (1883-1968)-Collab. Lemouzi

H. Godbarge, architecte, s'installe en 1907 à Saint-Jean-de-Luz, où il ouvre un cabinet d'architecture, avec une antenne à Biarritz-Collab, pp.1872-1946

S. Gorceix, , pp.1890-1964

M. Gorse, , pp.1853-1924

F. Francis-ou, D. Gourvil, and . Keffleut, ouvrier tailleur (1906-12), ami de Louis Le Gennec qui l'instruit à la matière bretonne, puis boursier à Rennes (dipl. études supérieures celtiques), libraire à Morlaix (1919)-Collab, pp.1889-1984

. Ouest-eclair,

. Le-réveil-breton-cf, Mayeur/Hilaire ; Gohier, Dictionnaire des écrivains d'aujourd'hui en Bretagne, 1984.

P. Graziani and (. Marseille, 1882-1931) archiviste de Corse-Collab. La Corse touristique ; Kyrnos (directeur)

A. Grenier, Collège de France (1936)-Collab. La vie en Alsace, professeur d'antiquités nationales et rhénanes à Strasbourg (1919) puis suppléant de C.Jullian, pp.1878-1961

. Revue-d'alsace-;-cahiers-lorrains-membre, Académie des inscriptions et belles-lettres, pp.1945-1952, 1942.

P. Grenier-dit-pau-loís and . Granier, chartiste, conservateur à Limoges et ParisCollab. Lemouzi, pp.1879-1954

P. Guéguen, poèmes cosmiques ou légendaires-Collab, pp.1889-1965

L. Guillemaut, médecin, maire, conseiller général et député puis sénateur-Collab. La Bourgogne d'or-Membre : Socété d'agriculture de Louhans, pp.1842-1917

E. Guitard and . Toulouse, chartiste, libraire à Toulouse et Paris, bibliothécaire de Toulouse, inspecteur de la pharmacie centrale de France-Collab. Les feuillets occitans-Membre : Société d'histoire de la pharmacie, pp.1884-1976

. Société-française, Crée une collection « Bibliothèque occitane » aux éditions Occitania, y édite notamment PeyromaureCf. Pierre Julien, Revue d'histoire de la pharmacie, pp.551-568, 2003.

P. Guiton and (. Châteaumeillant, , pp.1882-1944

. Pierre-Élie, Collab. Lemouzi, pp.1840-1916

F. Halley, 1863-1948)-Collab. Le Bouais-Jan ; La revue picarde [et normande] (fondateur) ; Revue septentrionale ; Caveau stéphanois ; Revue stéphanoise ; Pages normandesMembre : Violetti-Cf. Oursel, nouv, alias Louis du Bocage

. Carnoy, , p.16

, aubergiste « à la Croix-Saint-André »-Collab. Le Bouais-JanMembre : Académie de, pp.1854-1927, 1908.

. Cf, . Vapereau, and . Oursel,

J. Hatt, administrateur de sociétés. Traduit de nombreux tracts antiallemands pour le Comité d'études politiques et économiques du Pr Lichtenberger-Collab. La vie en Alsace-Cf. Nouveau dictionnaire des contemporains, p.1883, 1961.

H. Haug and . Balthasar, Niederbronn, 1890-1965), illustrateur, conservateur du Musée de Strasbourg-Collab. La vie en Alsace, 1922.

J. Hay, premier président à la cour d'Orléans, muté à Reims en 1929, 1945 ?) originaire de Barfleur, magistrat, substitut du procureur à Orléans, pp.1926-1955, 1904.

G. Henriot, 1880-1965), chartiste, EPHE & ENC en 1901, conservateur-Collab. La Picardie littéraire-Cf. Poujol, Dictionnaire des militants ; Qui êtes-vous ?, 1924.

L. Henseling, 1867-1955), conservateur à la bibliothèque de Toulon-Collab. En Provence

E. Héren, instituteur-Collab. La Picardie littéraire, pp.1871-1937

F. Hirigoyen, Ustaritz, 1885-1978), maire de Biarritz (1929) et conseiller-général (1934)Collab

. Hubert-fillay, avocat-Collab. La vie blésoise puis Le jardin de la, pp.1879-1945

-. Le-républicain-de-loir and C. ,

A. Huguet, 1869-1940)-Collab. La Picardie littéraire ; Revue des poètes

. Le-littoral-de-la-somme,

R. Humbert-gley-collab,

, directeur de l'imprimerie Le Peuple breton à Carhaix, « cidrier »-Collab, pp.1879-1956

. Le-réveil-breton,

P. Jalabert, Les feuillets occitans-Membre : Société des gens de lettres, compositeur-Collab, pp.1881-1968

V. Jean, , pp.1874-1953

F. Jean-desthieux, 1895-1944)-Collab. Mediterranea ; Heures perdues (fondateur)

L. Figaro,

, Les Nouvelles littéraires ; Mercure de France-Membre : Académie méditerranéenne (fondateur)

J. Joffre,

A. Julia, dit Julius Praetor, pp.1827-1906

. Louis-philippe-kamm-;-peintre,-le-«-maître-de-drachenbronn, Répertoire des artistes, vol.3, pp.1882-1959, 1928.

R. Kammerer and (. Mulhouse, Répertoire des artistes, vol.3, pp.1882-1965, 1986.

F. Kiener, , pp.1874-1942

, Cécile Knoertzer (1896-?), médecin-Collab. La vie en Alsace

E. Krantz, 1849-1925), universitaire, doyen honoraire de la faculté des lettres de Nancy-Collab, 1904.

, Charles Krumholtz (-1936)-Collab. La vie en Alsace

, Gérard de Lacaze-Duthiers (Bordeaux, 1876-1958), professeur adjoint en 1912-Collab. La vie blésoise

L. Plume, Mercure de France, La Critique

, Les Nouvelles littéraires

. La-nouvelle-revue,

, La Grande Revue ; Arts ; Opéra ; Candide

G. Blas,

L. Intransigeant,

. Paris-soir,

, Le Magasin pittoresque ; le supplément illustré du Petit Journal ; Le chat noir

, Lutèce (fondateur, secrétaire de rédaction, vol.1897

. Le-réveil-de-seine-et-oise,

L. Touraine-républicaine-;-la-dépêche-d'eure-et-loir,

, Syndicat des journalistes et écrivains (vice-président)

, Groupe d'action d'art (1907 co-fondateur)-Cf. Carnoy ; Maitron

, avocat, chargé de conférences à Paris, député, pp.1919-1947

. Collab and . Lemouzi, La revue politique-Membre : la Ruche limousine (président)

L. Georges-de and . Fouchardière, journaliste-Collab. La veillée d'Auvergne ; La liberté, pp.1909-1925

L. 'oeuvre-;-le-canard-enchaîné, , pp.1916-1950

B. Le-merle, , 1920.

E. Laget, 1896-1990) artiste peintre, décorateur-Collab

L. Laget and . Marchand-de-meubles-À-arles, félibre président du groupe d'action régionaliste du Pays d'Arles-Collab. En Provence (directeur fondateur) revue proche de l'École Constantinienne (1921), organe du Groupe d'Action Régionaliste, dont les fondateurs sont Laget

, Georges Laisney (Coutances, 1883-1950), professeur d'anglais à l'Ecole sup

L. Normandie-illustrée,

, Irénée Lameire (1864-1943), professeur d'histoire et de droit public à l

L. Bretagne-touristique,

L. Louis-de-leinia-de and . Jarrige, Lajarrige) (1873-1933), employé à la compagnie des chemins de fer de l'Est, journaliste et illustrateur, travaille à la Semaine de Suzette-Collab. Lemouzi

, 1881-)-Collab. La Picardie littéraire ; Revue picarde et normande

, La revue contemporaine (rédacteur, 1900-02)-Membre : Rosati de Flandre (secrétaire général)

, 1876-?), prêtre (1900), curé de Zivaco (1918), doyen d'Oletta (1934)-Collab

, conservateur du cabinet des médailles de Marseille-Collab. La Provence artistique & pittoresque-Membre, pp.1849-56

R. Lavaud, Philéas Lebesgue (1869-1958), agriculteur-Collab, professeur-Collab. Lemouzi ; Lou bournat, vol.135, pp.1874-1955, 1903.

J. Le-bihan and C. O. Aubert,

L. L. Bondidier, conservateur du Musée pyrénéen de Lourdes-Collab, pp.1876-1945

J. Lebrau, . De-léon, and . Cossigne, vigneron dans les Corbières, ami de PJ Toulet et des fantaisistes-Collab. Les feuillets occitans-Membre : Académie des Lettres pyrénéennes, pp.1891-1983

A. L. Braz, professeur-Collab, pp.1859-1926

P. Leca and . Au-collège-de-compiègne-collab,

P. Le and C. , chartiste (1895), attaché aux Archives nationales (18981911), archiviste de la Manche, pp.1911-1936

G. Lecherbonnier and (. Brive, magistrat, substitut à Paris (1893)-Collab. Lemouzi, pp.1862-1929

, La Picardie littéraire ; Revue picarde et normande ; Le pays normand ; La revue du Nord (1890-96 avec Carnoy et Richepin), bibliothécaire-Collab, pp.1850-1912

, Revue des traditions populaires ; La tradition ; Les enfants du Nord ; Revue septentrionale-Cf

C. Le-gendre-collab and . Lemouzi, Association française pour l'avancement des sciences ; Le règne végétal (fondateur), Membre : Société botanique du Limousin (fondateur)-Cf, 1905.

C. Le and G. , 1863-1932), professeur (1884-92)-Collab. La Bretagne touristique ; Les chroniques (fondateur avec, Jules Tellier & Barrès

. La-plume-membre, , 1932.

, Fédération régionaliste française

, Société des Poètes (viceprésident)

, Fédération bretonne (président)

L. Le and G. , 1878-1935), libraire, archiviste, puis comme conservateur de la bibliothèque de Quimper-Collab

, administrateur des Postes et télégraphes en, pp.1839-1912

. Nouvelle-calédonie and . En-indochine,

M. Lenossos, 1897-1968), s'installe en Alsace en 1919, secrétaire de la faculté des sciences à Strasbourg-Collab. La vie en Alsace

G. Le-rouge, journaliste, à Paris vers 1890, pp.1867-1938

N. Le-matin,

L. 'épreuve, , 1895.

, Mercure de France ; Les abeilles normandes ; Revue septentrionale-Membre : Société des gens de Lettres

F. L. and R. , journaliste-Collab, 1901.

L. Charles, hôpital (1873-1934), inspecteur général de l'instruction primaire-Collab

, bibliothécaire de la ville de Marseille (1871)-Collab. La Provence artistique & pittoresque, pp.1844-1926

J. Angeli and . Olagne, enseignant-Collab. La veillée d'Auvergne, pp.1886-1915

M. Lorenzi-de-bradi, journaliste-Collab, pp.1869-1945

M. Luguet,

L. Maestrati, 1883-v.1951), journaliste, archiviste et bibliothécaire d'Ajaccio (y succède à Marcaggi)-Collab. La Corse touristique

M. Le-petit,

. Renée-pascal, Maestroni née Herlofsen (1898-1996), professeur de mathématiques au collège de Cannes-Collab

P. Maison,

, Revue picarde et normande ; La province ; Revue normande (Alençon)

, journaliste-Collab, pp.1883-1953

L. 'île,

G. Maneaud, instituteur-Collab. Le pays d'Ouest (via une université populaire à Cognac)

J. Marcaggi, 33), journaliste-Collab. La Corse touristique ; Revue de la Corse historique ; L'île de beauté-Cf, bibliothécaire d'Ajaccio, pp.1866-1933, 1897.

M. Marquez, pharmacien, conseiller général de Clichy-Collab. Le Bouais-Jan (co-fondateur avec Louis Beuve, président)-Membre, pp.1843-1931

E. Martel, premier spéléologue moderne, explorateur de nombreux gouffres, professeur de géographie souterraine à la Sorbonne (en 1889)-Collab. La vie alpine-Membre : Société de spéléologie (fondateur, p.1895

, Marius Martin (-1912), poète-Collab. La gueuse parfumée

, La Provence artistique & pittoresque

L. Feu,

M. Martin, journaliste-Collab. Pyrénées-Océan, pp.1861-1941

B. Mayéras, conservateur-Collab. Lemouzi-Cf, pp.1879-1942

C. Mayran, petite-nièce de Taine, amie de Pourrat-Collab. La vie en Alsace, pp.1889-1989

J. Méniger and (. Granville, , pp.1844-1899

L. Grandvillois, Membre : Académie du Cotentin ; Société historique d'Avranches-Cf

M. Méraville, institutrice-Collab. L'Auvergne littéraire et artistique, 1902.

J. F. Louis and . Merlet, journaliste-Collab. Les feuillets occitans, pp.1878-1942

P. Mieille, 1859-1933) professeur à Tarbes-Collab. Pyrénées-Océan (rédacteur en chef)-Membre : délégué du Touring-club de France

L. Miginiac, , pp.1873-1948

A. Mithouard, 1864-1919), poète, président du Conseil de Paris-Collab

L. Occident,

M. Moeder, avocat à Mulhouse en 1910-Collab, pp.1924-1961, 1914.

, Prosper Montagné (Carcassonne, 1865-1948), maître cuisinier-Collab. Les feuillets occitans

, Festin occitan, 1930.

M. Pierre-de, , pp.1892-1947

, Georges de Mougins de Roquefort (-1922), avocat-Collab. La Provence artistique & pittoresque

, Amélie Murat (Chamalières, 1885-1940)-Collab. L'Auvergne littéraire et artistique

G. Musset and (. Thairé, conservateur des Antiquités de Charente-Inférieure-Collab. Le pays d'Ouest-Cf. BEC, vol.89, pp.1883-1927, 1928.

A. Muzac, 1878-1943)-Collab. Lemouzi-Membre : Société des lettres, sciences et arts de Corrèze ; majoral du Félibrige-Cf. Mazenc, Qui est qui ? tout sur la Corrèze

J. Natali, instituteur-Collab, pp.1883-1974

, inspecteur des eaux-et-forêts, fils de directeur d'école en Corrèze. Habite à Guéret jusqu'en 1903, puis Troyes de 1903 à 1929, Bar de 1929 à 1936-Collab. Lemouzi ; La brise-Membre : Société académique de l'Aube-Cf. Mayeur/Hilaire, pp.1959-60

E. Niermans, , 1904.

J. Niermans, , pp.1897-1989

N. Pierre-de, conservateur du château de Versailles-Collab. La veillée d'Auvergne, pp.1859-1936

. Mayeur/hilaire-;-mazenc, Qui est qui ? tout sur la Corrèze

. Henri-de-noussanne, 1865-c.1936), journaliste-Collab. La veillée d'Auvergne ; L'écho de Paris (secrétaire général)

L. Conciliateur, Brive

L. Corrézien,

, L'illustration

, Gil Blas (directeur, 1909.

, 1869-1951), bibliothécaire au Muséum-Collab. Lemouzi ; Le messager de Corrèze-Membre : Fédération régionaliste française-Cf

C. Odilé and J. Gentzbourger, Collab. La vie en Alsace, pp.1881-1957

H. Omessa and (. Bône, , pp.1886-1933

L. Corse,

G. Paul, Collab. La veillée d'Auvergne, pp.1884-1969

P. Paul, Allègre, 1887-1971), chartiste, bibliothécaire au Service historique de l'Etat-majorCollab

J. Paul-boncour, avocat-Collab. La vie blésoise, pp.1873-1972

A. Perrochon-collab, Le pays d'Ouest (rédacteur en chef 1913)-Cf

, Armand Peysson-Collab. L'Auvergne littéraire et artistique (directeur fondateur)

H. Pierangeli, Collab, pp.1875-1945, 1906.

, La Corse touristique (fondateur, directeur)

A. Pitron, 1849-1929), agent-voyer à Saint-Lô-Collab. Le Bouais-Jan ; Le gars normands

L. 'âme-normande,

, 1864-1922), fonctionnaire administratif, journaliste-Collab. L'écho de la Corrèze, devenu Lemouzi (fondateur

, L'action régionaliste ; Société historique et archéologique de Corrèze, sciences et arts de Corrèze

L. France-d'oc-membre, Félibrige (majoral

, Fédération régionaliste française-Cf. Carriat, Dictionnaire des Creusois

J. Plattard, , pp.1873-1939

. Blanche-pointard-collab.-l'auvergne-littéraire,

F. Poidevin and . Dit-gringoire, 1868-1919), photographe-Collab. La Picardie littéraire (cofondateur, secrétaire de rédaction)-Membre

E. Poirier-bottreau-collab,

J. Pomier, 1886-1977) rédacteur à la préfecture d'Alger-Collab. Mediterranea ; La revue de l, Afrique du Nord, 1921.

(. Afrique and . Directeur, Membre : Association des écrivains algériens, pp.1924-1957, 1919.

, Henri Potez (Montreuil, 1863-1946 ?), professeur de lettres à la Faculté de Lille-Collab

. Valéry-pouillat-collab and . Le-bouais-jan, , 1900.

, Henri Pourrat (1887-1959)-Collab. La veillée d'Auvergne

, Auvergne littéraire et artistique ; La vie en Alsace

J. Prunière, (. Grombalia, and T. , , 1901.

, Albert Quantin (Bréhémont, 1850-1933), éditeur imprimeur-Collab

G. and H. Quignon, précepteur des enfants Lesseps avant 1889, professeur au lycée de Beauvais, correspondant du Ministère de l'Instruction publique pour les Travaux historiques-Collab. La Picardie littéraire ; Revue des traditions populaires ; Société des Antiquaires de Picardie, pp.1864-1925

&. Académie-d, Amiens-Membre : Société académique de l'Oise (1898, secrétaire général, pp.1902-1907

-. Francs and . Paris,

J. Rebier, Isle, 1879-1966), négociant en vin-Collab. Lemouzi ; Limoges illustré

. Société-archéologique and . Historique-du-limousin, , 1920.

, Eicola dau barbichet (co-fondateur, 1923, cabiscol)-Cf. Magali Urroz, Per diverti lo gen (Per divertir la gent) de Jean Rebier-De la création à la popularisation, 2009.

, bibliothécaire de la Ville de Strasbourg (1875), directeur à l'École pratique des hautes études, professeur d'histoire au Séminaire protestant et professeur d

A. De-riberolles, Collab. La veillée d'Auvergne, pp.1878-1959

. Eugène-de-ribier and . Dit-jean-de-lavaur, 1867-1943) proviseur de Lakanal (1925), universitaireCollab. La veillée d'Auvergne (président) ; Revue des poètes (directeur, 1903-1939)-Cf. Qui êtes-vous ?

J. Richepin, Collab. La Picardie littéraire-Membre : Académie française, pp.1849-1926, 1908.

M. Ricord-collab, La Corse touristique ; Revue des deux mondes

E. Ripert, 1882-1948), normalien (1901-05), proche de la Revue contemporaine d'E.Lante, professeur au Lycée de Marseille, à l'Université d'Aix-Collab. La Picardie littéraire ; En Provence ; La Corse touristique

J. Rivière, , pp.1851-1920

. Bécassine and . Collab, Lemouzi ; La semaine de Suzette (rédacteur en chef, 1905)-Cf. Mazenc, Qui est qui ? tout sur la Corrèze

A. Rolet, 1867-), ingénieur agronome, professeur à l'Ecole d'horticulture d'Antibes-Collab

R. Roppart, . Professeur-collab, and . Le-bouais-jan,

A. Rossel, Collab. Le Bouais-Jan, pp.1841-1926

, Ulysse Rouchon (Loudes, 1878-1960), clerc de notaire, publiciste, conservateur de la bibliothèque du Puy-Collab

, Auvergne littéraire et pittoresque ; Velay-revue (rédacteur en chef)

, La Haute-Loire (rédacteur, co-directeur) ; correspondant pour la Haute-Loire au, Journal des débats et Le temps

, Congrès archéologique de 1905-Membre : Société académique de la, 1900.

, Société d'agriculture, des sciences de la

F. Roustan, 1845-1924), peintre et architecte départemental et des monuments historiques du Var en 1905-Collab. La Provence artistique & pittoresque-Membre : Vieux Toulon (président-fondateur)-Cf

J. Roux, , pp.1834-1905

, Léon Bordas dit Noël Sabord (Eymoutiers, 1882-1949)-Collab. Le pays d'Ouest (rédacteur en chef, 1919.

. Paris-midi,

, Les nouvelles littéraires (critique)

C. Sadoul, 1872-1930), bibliothécaire-Collab. Le pays lorrain (directeur)

. La-revue-lorraine-illustrée-membre, Académie Stanislas ; Société d'archéologie lorraine-Cf

. Leclerc, Grands Lorrains ; Vosgiens célèbres

, magistrat-Collab. Le pays lorrain (directeur, pp.1932-1939

, Marcel Sahut (1901-1990), peintre associé à l'Ecole de Paris-Collab. La vie alpine

J. Joffre, . Saint-xanctin, S. Sen-santi, and . Xanti, 1875-1956), prêtre, curé de Saint-Eloi-Collab. Lemouzi ; La brise ; Société historique et archéologique de la Corrèze, sciences et arts

L. France-d'oc,

, Frédéric Saisset (1873-1953)-Collab. Mediterranea ; La clavellina (rédacteur en chef)

. Le-coq-catalan,

L. and D. Canigó,

, avocat-Collab. La veillée d'Auvergne, pp.1862-1926

J. Sannier, voir Octave Aubert

, François Santoni (1880-?), agrégé de philosophie en 1906, 1920.

A. Saurel, fonctionnaire des douanes-Collab. La Provence à travers champs, pp.1827-1887

L. Provence-illustrée,

L. Provence-poétique,

, Félix Schaedelin, conseiller à la cour d'appel de Colmar-Collab. La vie en Alsace

C. Schnéegans, professeur, assistant à la faculté des lettres de Strasbourg, archivistebibliothécaire de l'ancien Denkmalarchiv, devenu « Archives régionales d'architecture, pp.1919-1923

, abandonne la peinture (1870-salons de Paris) en 1883, chef de cabinet du ministère des Travaux publics (1889)-Collab. La Picardie littéraire-Membre : Société normande-bretonne « La pomme, pp.1843-1918, 1877.

, Dîner de Ma mère l'oye (fondateur, 1882)

, Société des traditions populaires (1886, fondateur, secrétaire général)

, Congrès des traditions populaires (secrétaire général du 1 er congrès, 1889, Paris)-Cf. Rienzi ; Carnoy

F. Sers and . Instituteur-À-tulle,

, Collab. L'Auvergne littéraire et artistique, pp.1889-1948

L. Sonolet, 1872-1928)-Collab. Le pays d'Ouest-Cf. Qui êtes-vous ?, 1924.

. Robert-de-souza, 1864-1946) poète néo-symboliste français, disciple de Stéphane Mallarmé, théoricien du vers librisme-Collab. La vie blésoise

L. 'éclaireur-de-nice-membre, Société pour la protection des paysages

, Archiviste paléographe (promotion 1885), conservateur de la Section moderne aux Archives nationales et chargé de cours à l'École des Chartes, directeur du "Bibliographe moderne"-Collab, pp.1862-1940

L. Société-de, École des chartes

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, Maurice Thiolas (Brioude, 1901-1964), avocat, journaliste, député (1933)-Collab. L'Auvergne littéraire et artistique

, 1872-1948)-Collab. Lemouzi ; La veillée d'Auvergne-Cf. Mazenc, Qui est qui ? tout sur la Corrèze

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J. Tramond, 1882-1935), normalien, professeur agrégé d'histoire, chef de la Section historique du Service historique de la Marine (1919-1935) et professeur à l

B. Vallotton, 1877-1962), écrivain journaliste à Lausanne (1911-21), marié à une Alsacienne, vit en Alsace à partir de 1921-Collab. La vie en Alsace

, Victor Georges Valory Le Ricolais (1855-c.1940), avocat, conseiller général de la Charente, conseiller municipal d'Angoulême-Collab

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J. Vinciguerra, professeur-Collab. La Corse touristique, 1903.

J. Wallis and J. Padovani, 1892-), rédacteur dans l'administration à Châlons, inspecteur à Nice, directeur des postes à Périgueux, Guéret, directeur régional des postes à Nice, maire de Cabris-Collab

, Thiébaut Walter (-1934), maire de Rouffach-Collab. La vie en Alsace-Membre : Club vosgien

L. Werner, conservateur des musée et bibliothèque de la ville de Mulhouse-Collab. La vie en Alsace-Membre : Comité des travaux historiques et scientifiques, pp.1874-1950

F. Zeyer, 1875-1969)-Collab. La vie en Alsace-Membre : Société historique de Riquewihr (président)

M. Brou, Au trot de sa jument percheronne, amplement assis, dans son cabriolet aux brancards jaunes, une main molle sur les guides, Nous regardions le paysage. Nous voyions rentrer M. Le Coeur

, Le Coeur recevait à sa table, députés, conseillers généraux, marchands de boeufs opulents, électeurs soumis, tressaillaient avec lui sur les arômes du Richebourg et du Chambertin. D'autres vins antiques, sommeillaient dans la nuit de son caveau. C'était un roi. Mais l'homme est un passant ; il dure moins que la route. Celle du Mesnil-Cher est toujours là, méandrique et blanche. Pour d'autres piétons et d'autres cavaliers, pour les chars nouveaux, elle décrit les mêmes courbes au loin : elle monte vers la plaine et s'y couche ; elle éclate au soleil et s'y chauffe, comme un long serpent, lumineux et alangui. A travers le pays, d'autres routes se déploient ; les grandes vont des bourgades aux villes ; les petites, Au haut d'une butte on le voyait bientôt disparaître, à la croisée des chemins. IL s'en allait au MesnilCher, vers cette maison Louis XV, bâtie sous les champs pour le plaisir des yeux et le plaisir de l'hospitalité. Ceux que M

C. 'est-le-paysage, Sa figure impérieuse domine tout. Les bâtisses neuves, les véhicules récents, l'ardoise des clochers qu'on élève, la trouée des chênes qu'on abat, ne sont en lui que des détails : son immense physionomie les absorbe

, longue et désunie sous les haies, Planches, cité romaine ; au nord, aggloméré dans une vallée, Cisay, bourg féodal ; à l'ouest, à perte de vue, le massif bleu d'Ecouves, entre Sées, la ville des Evêques, et Alençon, la ville des Ducs ; plus loin, Perseigne, que Marguerite de Navarre chevaucha

, heure où dans la paix du soir le chemin de fer ahanne amont la colline et gronde dans les bois. Les trains roulent, fuient, s'éloignent. Voici maintenant le chant des Angelus : les Authieux, Planches, Sainte-Gauburge sonnent

V. Le-petit and . Qu'on-voulait-le-réprimander-de-sa-paresse.-ho, Eh bien ! ça me fait plaisir. (Il lui passa la main dans les cheveux.) Ça prouve que tu as de qui tenir, car il en savait des histoires, ton père, en son jeune temps. A présent elles m'ont passé de mémoire, pourtant? en faisant un effort? oui, Vincentou ! Tu as entendu ce que disait le « laïc », que tu racontes de belles histoires

, Je vais vous la dire, monsieur, en patois, comme je la sais, mais vous la comprendrez bien, vous qui avez étudié les langues

C. 'était-dit-narquoisement, Il parla :-Quand j'étais petit, j'avais un chardonneret. Sa tête était comme une cerise bigarreau, ses yeux, deux pointes d'aiguille, ses ailes, deux rayons du riche ostensoir qu'on montre à Ambert, à la procession de la Fête-Dieu, et son chant, la sonnette d'argent, qui ne sonne à l'autel que pour l'évêque, quand il vient confirmer

, Et moi de répondre avec petit air entendu :-Eh ! c'est que je lui ai coupé le fil de la langue

J. 'en-Était-fier-comme-d'une-montre,

. Trop-fier and . Ma-perte, Le moyen pour cela ? Pris moi-même à mon propre piège, je m'imaginai que c'était de faire l'opération dont j'avais mensongèrement parlé. M'armant d'une paire de ciseaux, je lui coupai? la langue, et il périt ! Le chat, attiré par le frou-frou des ailes en convulsion, miaulait sous la table. De rage, je lui jetai mon bel oiseau. Il le mangea si goulument que des plumes lui en restèrent dans le gosier et que lui, qui naguère poussait de si roulants miarou, fut enroué, comme une casserole qu'on racle. La fin de l'histoire me choqua. Dans mon enfance, j'avais, moi aussi, un oiseau que j'aimais, mais, quand il mourut, je lui donnais une tombe plus convenable que l'estomac d'un chat : je le couchais dans une boite de fer-blanc et l'enterrai au pied d'un tilleul. leurs champs, une savoureuse finesse, des qualités de ténacité dans le travail et de résignation dans la mauvaise fortune. Terre chérie par des hommes qui, en toutes choses, aiment à labourer profond ; terre méconnue, tel un visage aux traits nobles, qu'un voile épais aurait caché jalousement ; un ciel tourmenté est le sien. Elle connaît la poésie des nuages qui s'immobilisent, îlots de neige et de nacre, ou qui s'en vont par chevauchées fabuleuses. Et qui n'a pas vu, par des nuits dignes de Shakespeare, ces nuées, ces monstres multiformes galoper sur l'horizon et, cabrés, gueules ouvertes, happer des étoiles ? Terre d'émeraude et de bure où l'eau jaillit sous la baguette des fées, chante, nourrit une verdure éternelle, soit qu'elle bondisse en torrent et s'échevèle et s'épanouisse en roses blanches, en réseaux, en ramures soit qu'elle accroche une lumière aux flancs des rochers soucieux, Je voulais qu'il chantât mieux encore, à faire jaunir d'envie tous les pâles canaris frileux, en cage, dans les cuisines, et tous les curieux sous ma fenêtre

A. Dupouy, , pp.1872-1967

«. , Lemordant et Penmarc'h » La Bretagne touristique, juillet 1922, pp.11-13

, Pourquoi ? Ce ne sont pas les peintres qui manquaient à Penmarc'h, et bien des chevalets avaient déjà défié à grand effort, le long de ses grèves, le vent de la belle saison, ou même de la mauvaise : car c'est l'automne que choisissait de préférence Léon Couturier pour y venir prendre aux lames le ton vert-bouteille de ses rêves, Il y a une vingtaine d'année débarquait à Penmarc'h-ou plus exactement à Saint-Guénolé-un jeune peintre que les habitants ou les habitués du lieu eurent tôt fait de distinguer

, Et il y en avait d'audacieux : il y en avait de timides et d'indécis. Aucun n'avait, comme cet artiste de vingt-deux ans, mais aux vingt-deux ans déjà mûrs, bien des jeunes intellectuels

, Un peu maigre encore, mais bâti en athlète, large d'épaules, râblé, musclé, son goût pour les mers nuancées avec sa passion de chasseur de bécassines (il y avait, en ce temps lointain, plus de marais sur cette terre plate) : et je crois me souvenir que Gaston La Touche y résida même certaines hivers, se gelant en conscience le bout du nez et le bout des doigts, à peindre sur la plage d'un Porz-Karn balayé par le vent du Nord. Et certes, c'était là des hommes de talent. Et peut-être même, chez ce dernier, faudrait-il parler de génie. Mais, dès la vingt-deuxième année, Jean-Julien Lemordant, à peine sorti de l'atelier Bonnat (dont il fut massier, soit dit en passant), avait en lui quelque chose d'intrépide et de dominateur qui s'imposait. Rien de batailleur, rien de provocant ; un grand air de résolution tranquille et de certitude. J'ai vu bien des jeunes intellectuels, observé bien des camarades à l'heure critique où ils cessent d'être des disciples pour tâcher de devenir, à leur tour, des maîtres. Et il y en avait d'audacieux, Je le revois très bien tel qu'il était à cette époque. Il n'a guère changé

, Un peu maigre encore, mais bâti en athlète, large d'épaules, râblé, musclé, nerveux. Le visage d'une pâleur ardente, sans nul empâtement pour en dissimuler la forte ossature. Seulement la barbe en pointe atténuait un peu l'énergie du menton et de la mâchoire, que laisse paraître aujourd'hui une nudité quasi militaire, Et puis il y avait ces beaux yeux bruns, chaleureux et lucides, sur lesquels se sont rabattues les paupières du blessé

, On ne malaxe pas à sa fantaisie cet homme de granit, si accessible, si accueillant si déférent même soit-il. Mais enfin nous avons causé bien des fois, sur la palud de Saint-Guénolé, et à coeur ouvert, en camarades que ne sépare pas une grande différence d'âges ni de préoccupations. C'était déjà un causeur bien remarquable, tout fleuri, et non hérissé de doctrine. Si l'on eût voulu, même pour en raisonner, prêter l'oreille à des potins, colporter des commérages (il en circule dans les ateliers d'artistes comme dans les loges de concierges), ce n'est pas sa compagnie qu'il eût fallu chercher. Mais s'il s'agissait d'échanger des idées, de comparer des opinions, d'envisager des esthétiques et des philosophies, quel interlocuteur précieux il faisait ! Le soir surtout, après le repas, à l'heure de la pipe, il s'épanchait volontiers, avec les commensaux de l'hôtel où il avait pris pension

, Il la trouvait belle, non qu'il en méconnût les cruautés. Il allait à elle en lutteur et en conquérant, décidé à développer pour cela toute l'énergie qu'il fallait. Un spécimen réussi de ce qu'on appelait outre-Rhin la volonté de puissance. Non pas une volonté à éclipses, non pas des impulsions sans suite. Si le génie est une longue patience, ce jeune homme est capable de toute la patience nécessaire. Il sait attendre et employer son temps. Sa force s'appelle d'abord discipline. Il admire, mais son admiration choisit. Son enthousiasme n'est jamais effondré ni éperdu. Sa raison, sa science se mesurent avec l'objet de son enthousiasme et tâchent de se l'approprier. Tâche rue, mais combien captivante, quand l'objet se trouve être Penmarc'h ! Il y a quelques mois, j'allais voir Lemordant à son atelier du boulevard Port-Royal. Le voir est façon de parler. Car dans la grande pièce où l'on sentait palpiter la vie des toiles rangées contre les murs, seule veillait une ampoule électrique, sous un abat-jour qui en assourdissait la lumière ; et, au milieu de cette ombre, l'artiste était sur sa chaise longue comme un douloureux fantôme. Je lui demandais, sûr à l'avance de la réponse, s'il estimait devoir quelque chose à Penmarc'h-quelque chose d'autre que du travail, des oeuvres, de la gloire, Si j'ai bien compris, dans les causeries de cet âge, sa pensée qu'il me livrait par bribes, Lemordant était le contraire de ces artistes qui sont toute passivité, toute réceptivité, et dont le travail même n'est qu'une sorte de réflexe

, Quatorze mois ! Se figure-t-on bien ce que c'est-il ne s'agit plus d'une saison-à cet âge où les tentations de Paris, les meilleures et les autres, sont si puissantes, et ce qu'il faut d'austère dévouement à son art, de maîtrise de soi, d'endurance, de confiance aussi, pour demeurer de gaîté de coeur, et dans des conditions de confort aussi peu moderne que possible, sur cette palud désolée La solitude effraie une âme de vingt ans, disait Célimène. Lemordant, qui n'eut jamais l'âme d'une Célimène, ne m'a pas caché qu'il l'a trouvée parfois pénible. Mais sied-il bien, ici, de parler de solitude ? Quand il sortait de sa chambre d'hôtel, certes bien modeste, et qu'il se trouvait en face de cette grande plaine du sol bigoudenn et des eaux, il pouvait se dire : « A nous deux ! » Entre sa nature à lui et sa nature à elle, il y avait manifestement correspondance, mieux : harmonie préétablie. Lemordant n'ignorait pas plus qu'un autre « la chanson grise » qu'on fait chanter à la Bretagne. Et sans doute n'en méconnaissait-il point le charme. Mais, plus que les chuchotements d'aïeule au coin de l'âtre et que les voix de spectres dans la brume, ce qu'il fallait à sa mâle exigence, c'étaient la vie, le mouvement, la lumière. On peut dire qu'à Penmarc'h il était servi. Ceux qui vouent la Bretagne à une perpétuelle grisaille prétendent qu'il ne faut pas voir Penmarc'h en été. « C'est un faux Midi, que Gauguin venait de quitter pour aller à Tahiti. Et puis à Ploumanac'h, où Maurice Denis a rencontré le décor essentiel de son rêve mystique et païen. Et puis à Belle-Ile, dont les eaux frissonnantes retinrent Claude Monet et Maxime Maufra

, Mais il n'y a pas plus de fausseté ici que là. Les Calanques de Provence sont une vérité, et Poul-Briel

, On voit alors la lumière vibrer littéralement au ras des paluds sourdre des talus en pierre sèche. Des coins de mer surgissent entre les blés comme de liquides saphirs dans l'or qui les sertit. L'anse de la Torche, sous sa bordure de sable, Il y a sur toutes ces roches et sur les dunes voisines de flamboyantes canicules

, De tels tableaux communiquent une exaltation qui ne demande qu'à devenir action. C'est par ces jours d'été que Lemordant, joyeux de vivre, joyeux dans son corps comme dans son âme, se jetait à l'eau et nageait, à travers remous et courants, de l'entrée du port à la pointe de Pors-Carn-plus d'un mille. Nullement dédaigneux d'autrui ni enfermé dans son art, il prenait alors sa part des simples plaisirs de la belle saison, ne s'excluait point des « bonnes parties » organisées sur un ilot rocheux ou à quelque pardon du voisinage

, des coques démâtées bondissent à leur mouillage. Sur les roches, des lames accourent et déferlent. Des goélands volent avec effort dans l'embrun ou, mêlés aux corbeaux, tournoient en bandes au-dessus des labours. Des flocons d'écume jaune, emportés sur un fond de ciel violacé, prennent part à cette sarabande d'ailes blanches ou noires. Le long de la grève, des hommes et des femmes, entrent dans l'eau jusqu'à la ceinture, lancent leur croc sur les amas de goëmons que roulent les vagues. Ou bien un navire est en perdition, et voilà une sortie du bateau de sauvetage. C'est une affaire que de garder sa coiffure, Mais l'hiver, dira-t-on ? Evidemment, l'hiver est plus dur. Les nuits sont longues, ce qui est attristant pour n'importe qui, davantage pour un peintre? Hélas ! je n'écris pas ces mots sans penser à la nuit où Lemordant est encore plongé

, Un pays violent et non dolent, tragique à ces heures, presque jamais triste. Voilà que le pays que Lemordant a aimé, et qu'il a compris comme il en était compris. Que devient dans leurs colloques la tant célébrée mélancolie bretonne ? Ma foi, je n'en sais rien. Lévy-Dhurmer a peint une Notre-Dame de Penmarc'h, toute nostalgique, qui a sa manière est peut-être un chef-d'oeuvre. Mais ce n'est pas à coup sur la manière de Lemordant. Un beau paganisme exulte dans ses toiles, jusque sur le placître des chapelles chrétiennes, et cela même est une vérité. Elles sont un hymne à la lumière, à l'air, à la force des éléments et des hommes. Tel est son amour de la force que, là où elle n'apparait pas, il en souffre comme d'une erreur, et la rétablit. Par exemple, voici un fusain qu'il me fit la grande joie de m'offrir ; il représente une jeune bigoudenn avant ou après le travail du goémon, le poing gauche à la hanche, le croc trainant, un cotillon retroussé sur l'autre, Point de ravin isolant ni de manoir perdu au bout d'un chemin creux. Nul endroit pour le recueillement ni la retraite. L'été, la lumière mange votre mur. L'hiver, le vent vient vous chercher par le joint des portes. Un pays où l'on n'est jamais chez soi, en vérité

. Eh-!-bien and . Je-connais-le-modèle, C'était une servante assez grêle, presque chétive. Mais Lemordant, à travers elle, voyait toute une race. Et délibérément il fut inexact

, lui commande des panneaux pour son château du Ménez : une rentrée de chaloupes au crépuscule, un espace de mer, une palud rose, sans autre accident qu'une charrette vide et des roches à sec, tels sont les sujets, un peu déconcertants pour certaines habitudes, qu'il traite. Il peint avec son cerveau, et non seulement avec ses yeux et ses mains. Voyez maintenant ses compositions de l'Hôtel de l'Epée, qui furent sa première grande oeuvre, se propose comme but ce talent généralisateur et simplificateur, épris de synthèse et non d'anecdotes, de peinture décorative et non de tableautins. M. Béziers, l'industriel bien connu

. Or and . Le-miracle,-c'est-qu'en-voyant, Mais c'est assurément Penmarc'h, avec l'austérité presque schématique de son paysage-pourquoi n'ajouterions-nous pas : de son humanité ?-qu'il l'a, pour parler en style d'église, confirmé. Cette simplification dont Penmarc'h lui fortifiait le goût en lui donnant l'exemple, nous l'avons vu qui l'accusait encore dans les toiles brossées depuis. Et, pour montrer La meilleure façon, d'ailleurs, d'avoir un cidre qui conserve son arôme et sa teneur en extraits secs et en acide carbonique, est de le mettre en bouteille en mars, quand, après un bon soutirage ou deux, sa densité n'est plus que de 1 010. Alors, il pétillera légèrement. Pourquoi s'étonner que le cidre, consommé « à la clé », durcisse et se pique ? Le contraire serait extraordinaire, et le vin lui-même, qui reste longtemps en perce, est sujet aux mêmes maladies. On met son vin en bouteilles : la même habitude devrait se répandre pour le cidre. Nous conseillons de préférence les canettes genre bière, ou bien si l'on ne peut s'en procurer, les bouteilles champenoises. Nous avons parlé des modestes installations ; mais le nombre des grandes cidreries s'accroit chaque jour, et elles tendent de plus en plus à submerger la petite production. A vrai dire, et en se plaçant du seul point de vue qui intéresse le commerce, ce ne serait pas un mal. Que se passe-t-il présentement ? Un peu partout, le paysan seul producteur des fruits du pressoir, après avoir écoulé l'excédent de sa récolte, fabrique lui-même, selon des méthodes routinières et peu hygiéniques, une assez grande quantité de cidre. Favorisé par la Loi, le paysan, qui, parce que producteur, ne paie ni impôts sur le chiffre d'affaires, ni licence, ni patente, se pose en concurrent favorisé, en somme, du marchand qui l'a débarrassé de l'excédent de sa récolte, Lemordant se conforme rigoureusement à la réalité des choses. Cette simplicité et cette grandeur sont bien dans la nature qu'il a sous ses yeux : il en respecte le caractère, en se réglant sur son propre idéal

, Ce sont des installations très modernes, qui ont coûté fort cher, et où tous les principes d'hygiènes sont observés. Les grandes cidreries livrent, au gré de la clientèle, et à différentes échelles de prix, le pur jus garanti, le cidre et le petit cidre, Actuellement, les grandes cidreries sont de véritables usines de transformation de la pomme

, En quoi consiste le « traitement » du cidre tel qu'il est autorisé par la Loi ? En traitement préventif d'abord

. Ici, Si la fermentation est active, le cidre cuit vite. Plus le moût est sucré, plus le cidre, une fois fermenté, sera riche en alcool. On trouve aussi, dans les pommes des acides organiques ; malique, tartrique, citrique. Ce sont eux qui, en se combinant aux alcools, donnent des éthers qui fournissent le parfum du cidre. Moins les pommes sont mûres, plus elles contiennent d'acides. Mais une trop grande quantité d'acide peut nuire à la conservation des cidres, c'est pourquoi, on ne saurait trop doser l'introduction de pommes aigres dans les mélanges et ne jamais dépasser 10%. Nous affirmons, avec tous les connaisseurs, une petite étude scientifique s'impose. Quels sont les éléments utiles que nous trouvons dans les pommes ? Des sucres, des acides, du tanin, des matières pectiques, des matières minérales. Les sucres sont des matières organiques, qui disparaissent quand on les brûle et que l'on trouve dans les êtres organisés ; ce sont des hydrates de carbone

. Toutefois, il est une maladie qui guette les cidres totalement exempts d'acides maliques et citriques : c'est le noircissement. Comme préventif, il appartient donc au fabricant de voir s'il ne doit pas doser ses marcs de 5% d'aigres, ou s'il n'en dispose pas

. Le-tanin-est-une-substance, On le rencontre surtout dans les écorces d'arbres, comme le chêne. Il jouit de propriétés antiseptiques qui le font employer pour conserver les cuirs. Le tanin existe aussi dans les fruits, en particulier dans le raisin rouge et dans la pomme. Les grands vins de la Gironde sont forts en tanin : un vin, qui a ce bouquet d'amertume spécial cher aux connaisseurs, est apprécié au même titre qu'un cidre amer. Ce sont les vins amers, les cidres amers, répétons-le encore, qui forment les bons crûs

, Pour suppléer à l'acide tanique qui fait défaut, il est recommandé de coller le cidre avec 10 grammes de tanin à l'alcool par hectolitre. Le seul inconvénient du tanin est? de coûter extrêmement cher. Mieux vaut donc conseiller aux planteurs d'arbres à fruits de pressoir, de sélectionner leurs espèces, et d'arrêter leurs choix sur des pommes douces et amères dites « à haute densité ». Les cultivateurs aisés consulteront avec fruit, sur ce chapitre, des cidriers compétents, Seulement, la difficulté réside, pour les cidriers, à se procurer suffisamment de pommes douces-amères pour obtenir ce cidre particulièrement cher aux bons buveurs, et qui « frappe

. Disons-un-mot, Pour le praticien, ce sont les parties onctueuses du moût. Elles forment la presque totalité des gelées de fruits, et rendent les cidres moëlleux. La pectine ne se forme que dans la pomme bien mûre ; elle est dissoute par l'alcool du cidre. qui à chaque arrêt semble vouloir se coucher pour toujours sous son fardeau compliqué de caisses

, La hêtraie (la Faëla) s'étend, immense et ombreuse, sur les flancs de la montagne qui nous domine. Par-ci par-là, au-dessous de nous, sur une colline, une bergerie : une cabane, des piazzili et des mandrie : les demeures des bergers peu différentes et guère plus confortables que les abris des brebis et des chèvres. Nous ayant aperçus de loin, un chien aboie, par excès de zèle. D'énormes troncs de hêtres renversés par le vent ou brisés par la foudre pourrissent lentement parmi les feuilles mortes, moelleux tapis rougeâtre qui leur sert de linceul

, On ne peut s'empêcher de penser ici avec admiration aux pèlerins qui tous les ans passent par ce sentier pour se rendre à la Santa de Niolo. Ils partent dans la nuit du 7 septembre pour être rendus le matin du 8 à Casamaccioli. De nombreuses femmes accomplissent ce pèlerinage-un Calvaire en des endroits pareils-pieds nus, les souliers suspendus par leurs lacets, A mesure qu'on s'élève vers le col, le parfum de cette plante est plus pénétrant, apporté par la brise des sommets

, Enfin à 17 h. 30-nous étions partis de Renno à 14 h

. Vergio-soprano, Les hêtres poussent au col même : le vent les a tordus, torturés, mutilés ; les branches survivantes fuient devant lui vers le nord-est ; son souffle puissant fait des cheveux en brosse à ces géants tourmentés. De cet observatoire, le spectacle est merveilleux : d'un côté toute la vallée haute du Porto, les versants dénudés du Capo alla Ruja et du Capo di Melo qui de l'autre côté s'abritent sous l'épais manteau des laryx. A l'horizon, l'Inscinosa et le Sant-Angelo. au-delà des crêtes du Tritore. Au nord-est le panorama est plus grandiose encore : de gauche à droite on aperçoit les contreforts de la Ruja au premier plan, et, dans le lointain, une chaîne plus élevée : à travers l'ouverture du Tafonato le soleil couchant jette de fantastiques rayons barrant de lumière le fond obscur de la montagne qui se découpe à son tour en silhouette sur le ciel doré, La journée est claire et chaude, mais le vent souffle avec une force telle qu'il semble balayer l'ardeur du soleil d'août

A. Droite-enfin-le-superbe-retto-semble-se-dresser-dans-un and . Défi, En plein Valdo-Niello, la maison forestière de Ciattarino, coiffée de rouge vif, semble une baie purpurine isolée au milieu d'un buisson. Le soleil baisse de plus en plus ; un berger passe devant nous, conduisant ses brebis à leur gîte nocturne. Après nous avoir salués sans loquacité, il jette un regard d'invocation à la statuette de SaintPierre qui, abritée dans la niche d'un petit oratoire rustique, est tournée dans un geste bénissant, vers le Niolo. On voit bien qu'il était de ce côté-là des monts, le « pastor fedele » qui, comme l'indique l'inscription, érigea ce simple monument de sa foi, pp.1877-1942

«. De-vezzani-au-fiumorbu, La Corse touristique, vol.5, pp.9-13, 1925.

, Et j'aurais l'air de vouloir enfoncer des portes ouvertes, en affirmant ici qu'aucune région française ne se prête mieux aux excursions à pied. Un livre paraîtra cette année pour montrer que, tout comme la Suisse, on peut y parcourir des milliers de kilomètres en automobile 1057 et en être enchanté. Mais la Corse est surtout la terre d'élection pour ceux que la littérature touristique nomme des estivants ou des hivernants. Je sais bien des villages où l'on peut séjourner pendant un mois ou deux, aux meilleures conditions, dans les plus jolis sites, et où l'on pourrait faire d'admirables excursions. J'en sais un qui mérite d'être plus réputé. Il est un des plus beaux, un des mieux situés, en face de la mer

, fait là cet été d'inoubliables promenades et je voudrais ici indiquer aux lecteurs, qui voudront y aller, celle qui, à mon sens, est la plus captivante et la plus expressive des beautés de la Corse

L. 'itinéraire-en-est-de-vezzani-au-fiumorbu, On passe d'abord devant la mine de pyrite cuivreuse qu'exploite, depuis vingt ans, M. Pentherby Roberts, ingénieur anglais, que la Corse, dont il est devenu l'enfant par son mariage, a conquis. La longueur des galeries qu'il a creusées dans ce massif a atteint 2 kilomètres et l'exploitation a donné jusqu'à 6 000 tonnes de minerai par an. Interrompue par la guerre, elle reprendra sans doute, car la teneur du minerai va jusqu'à 22 %. Le terrain, dont les couches sont redressées presque verticalement, est d'abord fait de schistes sériciteux, puis arrêt dans les gorges et retour au village par une belle route. L'excursion est facile et, pour un bon marcheur, en partant le matin, sans réelle fatigue

. Un-sentier, L. Qui-se-détache-À-droite, and . Long-d'un, ruisselet sur lequel a été installée une petite scierie pour ébauchons de pipes, peut mener, en une heure un quart, par une montée facile et enchanteresse, jusqu'au col de la Foce. La forêt depuis, dans laquelle on reste toujours, est magnifique : certains arbres, abattus par le vent, ont jusqu'à 28 mètres de longueur et trois à quatre mètres de tour. Il y a là un véritable cimetière de conifères géants

. La-descente-sur-le-petrosu-se-poursuit, Ses maisons modernes sur la route, aux terrasses enguirlandées de fleurs, ont belle apparence et tranchent sur la couleur sombre des vieilles bâtisses qui formaient le vieux hameau, au milieu des châtaigniers, qui subsistent jusqu'au village, p.1057

, Et l'auteur, le docteur Aurenche, de Paris, qui parle de choses vues et vécues, l'a fait avec sympathie, avec science et avec talent

. Cf, Bulletin de la Société des Sciences H et N de la Corse : n° 161-164 de l'année 1924.-50 pages in-4°, avec 13 planches et nombreuses figures

, Rançon du progrès et loi inéluctable de l'économie rurale. Un autre hameau de Petrosu a déjà disparu. C'est celui de Sansolacciu, où l'on voit encore une ancienne église, dite de Sainte Marie

, Nous avons compté là 21 personnes. Comme elles doivent se sentir au large dans cet immeuble où il n'y a pas assurément plus de huit à dix pièces ! Mais l'endroit est si frais, le vallon si pittoresque qu'ils doivent attirer les villégiaturants. Des jardins et des vergers entourent les maisons. C'est le dernier coin qui réjouit les yeux avant d'arriver à la plaine orientale, car la roule va dérouler, pendant vingt kilomètres, ses multiples lacets et sa faible pente, sur les croupes molles de la rive droite du Tagnone, sans qu'on y rencontre plus de deux maisons, dont l'une, celle des Ponts et Chaussées, est, en été, déserte. Aussi la quittons-nous par le sentier qui se détache à droite, peu après Saparelli et qui va nous conduire directement à l'Inzecca. Il est la vieille route de l'époque génoise, qui unissait Vezzani à Ghisoni. Pente raide, caillouteuse, pénible, qui, en moins de trois kilomètres, monte de 560 à 860 mètres. Mais on oublie la fatigue, tant le chemin est pittoresque et ombreux, tant la vue est charmée par l'horizon qui s'élargit à mesure qu'on s'élève, avec un quadruple rang de montagnes, depuis le San Pétrone, fièrement dressé à 1 766 mètres, et les montagnes d'Orezza, jusqu'aux collines qui surplombent le Tagnone, en passant par les hauteurs de Gaggiu et de Sant'Angelu, puis celles de Corte. Les châtaigniers font place aux sapins et aux chênes verts, A la sortie du village apparaissent les oliviers. L'altitude leur permet de prospérer, car on est passé de 750 à 605 mètres. En revanche les pins et les sapins cessent ; les châtaigniers eux-mêmes commencent à se faire rares. Un grand détour de deux kilomètres pour éviter les dernières pentes de la Punta a i Cali (1 375 m.), puis une gorge sombre d'où descend le ruisseau laborieux de Saparelli, le plus gros affluent de droite du Tagnone

C. Fiumorbu, Les abrupts effrayants des granités, rongés par le vent et la pluie, ont inspiré aux habitants cette expression de détresse : « Seigneur, ayez pitié de moi ». Toute la rangée des roches primaires, contre laquelle est venu buter le torrent au cours tortueux et sombre (Fiume Orbu) se dresse, haute, vers le ciel, mais verdie par de larges prairies et des bouquets de forêts. A droite, les pentes de la Prunicciosa, à gauche celles de Lucu Niellu sont revêtues de chênes verts, qu'on devine sans voir, qui sert de séparation. Vers la droite se profile le majestueux Renosu, qui ressemble à un bonnet pointu, puis les crêtes dentelées du Christe Eleison, au nom significatif

C. 'est-un-morceau-de-la-serra and . Qui-prolonge-vers-le-sud-la-prunicciosa, Puis bientôt, les lichens la couvriront de lèpre, comme ils l'ont fait ailleurs. Les schistes feuilletés, dégarnis du manteau d'humus et de forêts, sont ainsi débités par la pluie, par le vent, le gel et le dégel, et les cimes s'abaissent, font un monceau de ruines dans un ravin où coule un maigre ruisselet. On est tout étonné de voir ce paysage, égayé brusquement par quelques maisons basses, aux toits rouges. Elles surgissent au détour du sentier, éparpillées sur la pente qu'encombrent les rochers et que ne cache plus une végétation éparse et rabougrie. Comment des êtres vivants ont-ils pu construire leurs demeures dans ce coin de la Corse, dénué de ressources et isolé du monde ? Il ne comprendrait pas celui qui oublierait que la nature hostile était moins redoutable aux hommes que les hommes. Les habitants ont vu dans cet isolement un refuge assuré et de cette croyance est né le village des Bosse. Il y a là vingt maisons à peu près identiques, qui s'isolent suivant le caprice de chacun. Bâties en grosses pierres, qu'aucun mortier ne couvre, elles ont toutes un rez-de-chaussée, qui leur sert de grange pour l'hiver et un premier étage, auquel les habitants parviennent par un escalier en bois et extérieur. L'abondance de la neige rend le séjour de l'étage inférieur impossible dans la mauvaise saison et c'est par une trappe, les versants sont déjà déboisés, et dans le ravin presque à sec du torrent qui coule vers le Fiumorbu, les blocs énormes se sont éboulés, des pans entiers de la falaise se sont entassés, créant un paysage chaotique et sauvage. Nous avons assisté, au passage, à l'une de ces catastrophes

, Tous les siècles passés ont laissé dans leur âme une telle crainte du danger qu'un peu d'hostilité naît contre l'étranger qui passe et que nul ne patronne. Mais deux mots les rassurent. Leur regard aussitôt redevient amical. Ils font à nos questions des réponses précises. Nous sentons que si nous nous recommandions de l'un de leurs proches, leurs maisons s'ouvriraient, leurs tables se garniraient et leurs lèvres laisseraient passer tous ces récits dont nous sommes friands. Nous n'avons pas le temps. L'ami que nous croyions trouver dans ce désert est absent depuis trois jours. Il ne reviendra pas avant le lendemain. Sa maison cependant reste ouverte. La porte n'est que tirée, les fenêtres, dont les volets ne sont pas clos, laissent voir l'intérieur. L'habitant est parti, mais sa propriété demeure sous la garde des voisins. La probité est ici, comme partout dans l'île, une loi primitive. Autrefois Diodore le constatait déjà avec étonnement. Nous laissons le village, qui reste un exemple de ce qu'étaient jadis, dans la Corse farouche et hostile aux Génois, les centres habités. Nous reprenons le sentier rocailleux qui, par cent zigzags, descend vers le Fiumorbu. Nous espérons trouver bientôt une grande route, Un peuple d'enfants, de jeunes filles et de vieillards remplit ces maisons trapues. Les jeunes gens sont ailleurs, à l'armée, ou derrière quelque troupeau de chèvres. L'élevage en effet de l'animal capricieux est, avec celui des porcs, l'unique ressource. Notre arrivée soulève une curiosité, qui s'avère dans les yeux étonnés. Les fenêtres étroites et basses s'encadrent de figures féminines, devant les portes se groupent les bambins qu'on rencontre toujours si nombreux dans les villages corses

, une légitime fierté s'épanouissait d'aise, en contemplant la rouge pyramide de blé qu'il, avait édifiée après un travail éreintant, il se voyait à cette heure, réduit à l'impuissance, par les ans, qui eux, ne vieillissent jamais? Pendant quelque temps il a voulu réagir. Pour soutenir son corps voûté qui se penche de plus en plus vers la terre, il s'est muni d'un bâton et pas à pas, il a fait chaque jour le tour de son bien

, Il ne se considérait pas comme un être tout à fait inutile et puis il avait barre sur le temps ; l'inaction plus meurtrière que la fatigue ne le minait pas? Maintenant tout est fini !... ses jambes ne le soutiennent plus ; il est condamné à l'immobilité? Il reste assis tout le jour devant une fenêtre et de là

. Lorsqu'il-fait-beau and . Demande-comme-une-faveur-insigne,-d'être-porté-au-sommet-du-coteau-qui-domine-le-village, De ce point élevé, il peut voir quelques-uns de ses enclos, il devine les autres, derrière le rideau des chênes-lièges de la plaine? Comme en extase, il les caresse des yeux et un éclair de joie s'allume au fond de ses prunelles glauques? Mais si vous l'interrogez, Vous ne tardez pas à découvrir l'irrésistible vague de mélancolie qui submerge son âme. De regarder la terre sans pouvoir comme autrefois la pétrir de ses mains robustes et lui faire produire, de l'or, l'attriste davantage? Il l'aime trop « sa terre » il ne peut se consoler d'en être séparé ; il préfère mourir et s'unir à elle, dans le long baiser de la fosse? Ernestine Dechaud-Desroches «, pp.18-20

, En remontant aux premiers âges de l'histoire de cette île, on voit déjà qu'elle fut l'objet de la convoitise de tous les peuples de l'antiquité. Traqués comme des bêtes fauves, ses habitants n'ont cessé d'être pressurés, tyrannisés par les peuples voisins, surtout, et par les Barbares. Trop faibles pour conserver leur liberté en pleine quiétude, leur vie se passait à lutter contre les divers envahisseurs qui leur disputaient les biens d'une terre féconde à laquelle la nature n'a rien refusé

, A peine une ville s'érigeait-elle ? Le pillage et l'incendie en avaient vite raison, et

À. Constantinople and F. Rome, « Alors, la Corse symbolique aura un visage épanoui ; elle portera des robes de chez Paquin et des chapeaux de chez Lewis, elle aura des bijoux et des bas de soie. Seulement... seulement, dame, au point de vue pittoresque, ce ne sera plus la Corse. Ce sera la Suisse. Et puis après ? Le passé est le passé, mes enfants. C'est comme si mon gendre Jacques, ici présent, refusait de devenir millionnaire dans l'épicerie, sous prétexte qu'il veut mourir dans la peau d'un notaire. Soyons dans le train, que diable ! « Au fond, vous n'êtes pas de mauvais types, les Corses. Un peu rudes, un peu cabochards, comme on dit au régiment ; et puis vous avez cette sacrée politique qui vous dresse stupidement les uns contre les autres, comme si vous aviez accumulé de la haine pendant des siècles, et qu'il vous en reste encore des stocks à épuiser. Si ceux qui vous aiment pouvaient vous apprendre l'indulgence? Pas même l'indulgence, tenez : la sérénité. C'est curieux : quand vous sortez de votre île pour conquérir le monde, vous vous débrouillez admirablement. Vous êtes intelligents, travailleurs, entreprenants, rangés, tenaces? Mais chez vous, quelle pitié ! Vivement, les arts naissaient et renaissaient, pendant que s'élevaient les dômes et les campaniles, les palais aux arcades de dentelle, aux voûtes décorées de mosaïques et de peintures, pendant que des peuples heureux reposaient leurs yeux sur les fresques sublimes des grands maîtres et cultivaient leur esprit par la lecture des chefs-d'oeuvre du temps, les Corses, les pauvres Corses

, On a bâti des immeubles neufs, percé des rues modernes, planté des jardins? Vingt ans,-une génération !-et tout est métamorphosé. Oh ! c'est Paris, je sais bien. Mais tout de même, le progrès pénètre partout. Vous n'y échapperez pas : tâchez seulement de l'aider un peu? « Là-dessus, buvons à la Corse, terre de soleil et de beauté, à sa mer bleue, à ses montagnes farouches, à son passé glorieux et, surtout, à sa prospérité et à sa joie futures? » Et M. Lauriston, entraîné par son mouvement oratoire

. Le-manuscrit-de-jacques-bertrand-s'arrête and . Là, Dans la fièvre du départ, il le laissa glisser derrière un meuble, où nous l'avons heureusement retrouvé. Sans doute n'était-il point destiné par son auteur à la publication. Mais il nous a paru qu'il ne manquait pas d'intérêt, et que M. Lauriston disait parfois des choses sensées, Si nous nous sommes trompés, on voudra bien nous en excuser

, Camille Gandilhon Gens-d'Armes « Murols au soleil couchant » L'Auvergne littéraire, vol.22, p.2, 1926.

, Comme un vieux chevalier bardé de noirs métaux Domine de son torse archers et valetaille Et, visière baissée, au plein coeur des batailles S'avance

. De-même, Sombre et sanglant, rouillé, verdi, lardé d'entailles, Des piques de soleil poignant sa haute taille

, L'ouragan des hivers emporta son panache

L. , Genouillère et cuissards sont tombés, bloc par bloc

. Mais-le-heaume-résiste and . Le-soir-l'exalte,

M. Méraville, , pp.1902-1963

«. Les-Énergiques-»-l'auvergne-littéraire, , vol.22, pp.16-17, 1926.

Q. Elle and . Fière-femme-!-et-jeune, été une crâne fille, grande et forte ; elle avait des dents blanches comme il n'y en a plus, et rangées, petites... La toilette lui allait bien ; elle s'habillait selon son rang, pas comme les filles d'aujourd'hui qui ne savent que se mettre sur la peau

, Presque toute sa vie, elle s'est coiffée de bonnets, mais bien faits, tirés à quatre épingles. Elle ne veut pas laisser dire qu'elle était coquette : parfois cependant, elle allait très loin, en quête d'une modiste qui voulût bien lui faire des bonnets à sa mode

, Elle n'a pas toujours dormi son saoul, non ! Ah ! de cette fainéantise de mauvais monde de maintenant qui ne cherche qu'à prendre et qui ne veut pas suer entre les épaules ! Il fallait tant suer autrefois, de l'étable à la grange, de la grange au champ ou au pré, suivant la saison. Heureusement qu'elle était bien accompagnée. Elle avait bien réussi. Pour lui non plus, tout n'avait pas été rose. Mais il avait de bons membres bien à l'endroit et, c'était un intrépide travailleur et de ceux qui peuvent passer partout la tête haute, Se moquait-on d'elle ? La prenait-on pour une jeune ? Elle ne renoncera pas à ses robes larges de trois mètres en haut comme en bas et dont, les fronces serrées gonflent à la ceinture

, Jamais elle n'était plus heureuse que lorsqu'elle gardait ses vaches, sans chien qui les effraie, les faisant manger, attentive, autour du pré, et tricotant de bons chaussons de laine qu'elle continuerait-s'ils allaient au bois-au rythme lent du char. Et comme ils se soulageaient l'un, l'autre, tous les deux ! Quand il allait piquer-on ne pique guère maintenant : les gens d'aujourd'hui ont peur de regarder la terre-s'il fallait « fumer » le champ, Il faisait bon travailler. Elle voudrait y être encore. Pense-t-on seulement qu'on est las ? Le travail commande et est-ce qu'on n'est pas content quand il est bien fait

, Il aurait marché de nuit et de jour pour lui épargner de la peine. S'il allait à une foire, en revenant du travail, il préparait les bottes de foin à la lanterne et les rangeait dans l'ordre des crèches pour qu'elle eût moins de peine

, Ils ne faisaient jamais rien sans se consulter : « Nous pourrions vendre la Comtesse ; nous aurons bien assez de bêtes à hiverner. Il vaudrait mieux acheter du son et l'engraisser, on en trouverait plus facilement la vente

. Après-les-foires-d'automne, ». Voyager, . Portant-sa-valise, ». Et-sur-son-dos-«-le-briscot, and L. Plomb, le lourd moule à cuillers, et par pluie et par vent, il levait le loquet des portes, aiguisant, étamant de maison en maison, couchant souvent dans les granges. Le voyage n'était pas aussi commode que pour les toileurs d'aujourd'hui qui ronflent tant dans leurs autos. Et elle, jusqu'à son retour des pays, dirigeait la ferme avec le domestique qu'il lui louait

. Quand, auprès duquel elle passa trente nuits-elle reposait à peine ses jambes enflées en les étendant sur une chaise-elle se trouva n'avoir plus d'argent, et trop courageuse pour songer à s'en faire envoyer, s'en passa. Elle avait pris son billet de façon à parcourir dans le train le plus de trajet possible, et gardé seulement quelques sous pour un repas de pain sec qu'elle ramollit dans l'eau d'un ruisseau. Ses souliers la blessaient : elle les enleva, mais comme elle était assise sur le bord de la route, chaque fois qu'un homme passait, elle cachait ses pieds sous ses jupes. Un monsieur s'arrêta, aimable ; elle sut bien lui dire de passer son chemin : pas de mignardises ! Quand elle arriva à C... où elle était connue et où bien des gens lui auraient offert un lit, elle ne s'arrêta pas-elle craignait bien trop « d'importuner le monde

, Elle ne reviendra pas en arrière, pourtant ? Alors, elle se met à prier Dieu, et quand elle se disait : « C'est là que l'on croisa la mule, c'est là qu'on voyait la chasse volante, Mais la nuit venue tout à fait et dans les bois où le chemin est peureux

E. , Quand elle déposa, sous sa protection, son angoisse, comme il dut se sentir accablé du poids de la fatigue et de la peur qu'elle avait porté seule ! Maurice Mignon, pp.1882-1962

«. La-provence, , pp.3-4

, la montagne qui perpétue par son nom le souvenir de cette mémorable victoire, le consul romain triompha des hordes barbares à Aix, en 102 avant Jésus-Christ,Ben venga Mario che del gener reo Porta il roman trofeo, s'écrie Giosue Carducci, en l'honneur de Caïus Marius, « l'arator d'Arpino,-il semble que la civilisation latine ait imprimé définitivement son sceau sur la terre provençale

, Charlemagne lutta contre les Sarrasins dans cette plaine d'Arles « où le Rhône s'étend », oue Rodano Stagna. C'est Dante, cette fois, qui évoque ce souvenir, lorsqu'au neuvième chant de son Enfer il compare la multitude des tombes enflammées, où brûlent les hérétiques, aux innombrables sépultures antiques qui bossèlent la campagne arlésienne : Fanno i sepolri tutto il loco varo, Comme Caïus Marius avait battu les Cimbres et les Teutons, laissant au témoignage de Velleius Paterculus plus de cent cinquante mille morts sur le champ de bataille

. Faut-il-croire-que, . Saintes-maries-de-la-mer, and L. Le-chantre-de, Divine Comédie ait visité les Alliscamps « ornés de légendes » ? A-t-il vu « les tonneaux descendre le Rhône et s'agripper aux harpons des Arlésiens qui les guettent : tonneaux funèbres, où l'on place les morts, dans les cités d'amont, avec une pièce d'argent dans la bouche, pp.1883-1953

«. Combat-»-la-corse-touristique, , vol.18, p.164, 1926.

, Le couchant a jeté l'alarme de ses feux Dans les calanques d'or, près de la mer pensive

, L'aboi des chiens poursuit, de rauques invectives, L'indocile troupeau des chèvres convulsives Près des grands boucs tumulteux

. Sur-une-cime-où and . Le-vertige, Deux chèvres, corne à corne et barbiches au vent, S'obstinent à régler un obscur différend, Tels deux faunes, devant une sylphe, ardemment

, Les agressifs profils, sur la nue incarnat, Ont un air de conflit que le soir dramatise

, Cependant les taches noires s'étaient élargies pendant la nuit et le matin, le temps était couvert et lourd. Les nuages étaient encore bien haut. Peu à peu, ils se posèrent sur les crêtes des collines, descendirent dans la vallée, masquèrent les villages. L'air était sursaturé d'humidité. Soudain une pluie torrentielle commença à tomber et en un clin d'oeil toute Demain, dans l'éblouissante lumière, ou, peut-être,-souhaite-le-sous un ciel d'argent, avec une mer sans rides, tu visiteras ces solitudes hautes et allongées entre les eaux, Le vent d'est avait soufflé toute la journée et jeté quelques haillons noirs sur l'azur serein du ciel

, Maintenant le regard s'arrête en bas sur les toitures roses ; le « Numidia » fume tout doucement avant de s'endormir, et la Chapelle des Pestiférés détache sa croix sur la Sardaigne que les brumes du soir estompent

C. , Bonifacio nocturne avec ses lampes à huile tous les cent mètres, ses rues étroites et cassées en angles droits, ses pianos mécaniques qui résonnent sous les arcades

, Saint Georges lutte avec le Dragon sur une pierre luisante et deux angelots ferment leurs ailes sur le linteau de la porte où, un soir

*. ,

. Et-toi, Et le soir, à la table d'un ancien roi du maquis, tu bois doucement le bon café en examinant des poignards de famille et en écoutant trembler la voix du vieillard. Il te parle d'honneur et de sang ; il se dresse, revoit sa jeunesse, serre les dents. Soudain l'acier du regard disparaît : « Ma fille, prépare la bonne chambre, notre hôte est las, et il a encore beaucoup à voir. »-Oui, père, et je me lèverai tôt, bien que ce soit Pâques, je n'irai qu'à la messe de six heures car je n'aurai pas trop du matin pour préparer comme je le veux la sauce de la « pasta asciuta, ne sens-tu pas les tiraillements de la faim et l'inquiétude d'une nuit à la belle étoile à la porte de l'unique hôtel qui vient d'engloutir d'un coup le contenu de trois cars P.L.M

P. Grenier, , pp.1879-1954

«. Le-limousin and . La-marche, Lemouzi, pp.76-78, 1927.

M. Joseph, Nouaillac vient de publier sur le Limousin et la Marche 1060 un choix de texte précédés d'une étude documentée aux meilleures sources, sur notre province. Nous nous faisons un plaisir d'analyser cette étude si vivante, si pleine d'intérêt pour tous les fervents de notre pays ; le plus souvent possible nous laisserons la parole à l'auteur

L. Corrèze, . La-haute-vienne, and . La-creuse, les arrondissements de Confolens et de Nontron, correspondent à l'ancien territoire de notre petite patrie. Ses frontières sont demeurées stables pendant de longs siècles et sus les changeantes formes des régimes divers le pays des Limousins a gardé la tradition de son unité

L. Limousin-est-«-un-lambeau-des-terres, les plus anciennement émergées sous le ciel de France », comme le dit si heureusement M. Nouaillac ; son histoire est la plus antique du monde. Ses volcans sont si vieux que les siècles les ont effrités, mais les porphyres rouges d'Evaux, de Bourganeuf et de Bellegarde, les orgues de Bort

L. Montagne and L. Plateaux, le pays de Brive, telles sont les grandes divisions naturelles du Limousin

L. Montagne,-c'est-«-une-masse-compacte-de-terres-hautes, dont les avancées extrêmes sont Eygurande, Felletin, Egletons et Treignac. La Montagne, c'est « le domaine grandiose de la lande ; en liberté s'y déploie la toison des bruyères roses, lie de vin ou fauves, selon la saison. La Montagne, c'est le Millevaches et les Monédières

L. Plateaux-forment-À-la-montagne-un-vaste-socle-qui and . Le-sud-ouest, A travers ses ondulations légères l'oeil devine les vallées profondes et encaissées. Pareil à un parc ou à un bocage le pays se déroule, profond et vert. La Combraille se soude à la Montagne par Crocq et Bellegarde. Dans la vallée de Chambon, son ancienne capitale, la Voueize s'unit à la Tarde : « En juin, il n'est pas, comme l'a dit Louis Lacrocq, de lieu où l'or des genêts fasse une parure plus éclatante à la terre ». La Creuse, rapide et claire, sert d'axe à la Haute-Marche et, après avoir arrosé Aubusson, reçu à Fresselines la petite Creuse et la Sedelle à Crozant, elle quitte le pays limousin. La Gartempe aux belles eaux traverse la Basse-Marche et ses prairies ; autour de Bellac et du Dorat se trouvent les meilleures terres

L. Plateaux and . Bas, Limousin s'inclinent vers le sud-ouest. La Vézère, la Corrèze et la Dordogne y coulent en des paysages magnifiques, tour à tour sauvages et souriants

, Au Moyen Age huit grands domaines furent formés du Limousin : les Vicomtés de Limoges, d'Aubusson

, La plupart de ces seigneuries étaient sorties d'une même dynastie féodale. Les barons limousins, à peu près indépendants

, Un grand nombre d'entre eux se croisèrent à l'appel du pape Urbain II qui vint, la nuit de Noël 1095, célébrer la messe à Limoges

. Raymond-1er-de, Turenne se distingua à la Croisade, ainsi que Gaulfier de Lastours, le légendaire chevalier au Lion. Les seigneurs limousins aimaient le faste et les fêtes, Nous autres, Limousins, disait Bertrand de Born, nous aimons que l'on donne et que l'on rie

C. Dans-le-limousin, franche terre courtoise », selon l'expression de Bertrand de Born, qu'est née la poésie des troubadours ; les plus illustres sont de chez nous, pp.1859-1952

«. Les and . Mediterranea, , vol.2, pp.65-69, 1927.

. Les-«-colombières, Pour créer, il faut être ingénu et en quelque sorte un enfant. Cette intention de ne rien devoir à la routine commence autour de la maison par des intimités géométriques, par un jardin secret enfermé dans des grilles et des murs, pour s'amplifier peu à peu, à mesure qu'on s'éloigne de la maison, à des dispositions de plus en plus vastes, d'une géométrie plus audacieuse, jusqu'à s'abriter dans la soumission d'une topographie grandiose, plein d'accidents, de ravins, de rochers, indociles à toute discipline, et aboutissant enfin à un promontoire où les dernières chaines des Alpes plongent dans un horizon infini. Là, l'homme n'est plus le maître. Il se soumet à cette majesté panoramique. Que serait sa géométrie, ses petites fabriques, dans cette ordonnance de Cyclope ? Alors, l'homme se fait modeste, il ne veut plus, dans un puéril dessein, soumettre la Nature. Il se subordonne à elle, et c'est à peine s'il peut encore terminer le concert de ses architectures, en rendant accessible les flancs de ces rochers, en posant religieusement quelque autel à un dieu antique, fêtant Neptune, Pan et Dyonisos. Ces dévotions laïques jalonnent le tracé téméraire des conformations naturelles, des jarres,-dont on abuse beaucoup depuis-tirées, elles, du culte pour le roi Minos. Elles couronnent les crêtes à intervalles réguliers dans ce même rythme qui a fait planter aux vieux Ligures les oliviers sacrés à une distance raisonnable. Ainsi, partant du petit à l'infini, nous avons traité ce domaine avec la déférence, nécessaire à un cadre naturel qui, en vérité, ne réclamait nulle intervention humaine. Pour que ce coin unique en France-un des plus beaux de notre planète, par la pénétration de sa culture humaine-puisse la supporter, il a fallu se poser, commencées en janvier 1920, ne sont pas le résultat d'une science, mais, à travers sept années, celui d'une improvisation successive. C'est une chose bien audacieuse que d'avoir édifié un tel domaine avec des moyens aussi inconsistants que la sensibilité, et d'avoir fait de l'architecture avec le seul apport d'une puissance nostalgique. C'est pourtant à cette forme que nous nous sommes rangés pour bâtir ces regrets lapidaires. C'est qu'en voyageant dans ce que la poussée du progrès a laissé de bout des nobles rives de la Méditerranée

, Ainsi toute cette intervention, venant d'une fantaisie vagabonde, peut se réhabiliter peut-être par ce sentiment qui animait les anciens, dont le monde antique, et même le Moyen-Age, encore ont témoigné, les uns avec la force de leur éternité, les autres avec leur ferveur émouvante de l'infini. Il faut toujours semer quelques promesses au seuil d'une maison qui ne rêve que de sérénité et qui voudrait montrer la bonne volonté de la communiquer

, Espagne, un geste d'amitié particulière pour le Palladio rustique surtout, qui est tenu à remplacer la science par l'instinct, et la richesse par une discrète urbanité. Il est bon qu'une Muse vous accueille, avant même qu'on ait agité éléments. C'est une thébaïde mondaine dans un site presque armoricain. Sous le méridional soleil, on y éprouve l'impression d'« une Bretagne plus chaude », comme Loti aimait à nommer parfois l'Euskalerria. A mon tour, humble et fervent pèlerin mettant ses pas dans les pas d'un grand Maître, je dirai qu'un des plus beaux trèfles que portent les prairies du monde s'épanouit en France, Aussi l'on sait tout de suite ce qui vous attend, un souvenir de Grèce, un rappel d

M. Lorenzi-de-bradi, , pp.1869-1945

«. Autour-de-colomba, La Corse touristique, vol.27, p.424, 1927.

, On sait qu'il avait pour mission de découvrir les vestiges de l'art antique en Corse. Mérimée était très curieux des débris anciens, et, à force de les avoir remués, examinés, il tenait d'eux, peut-être, la ligne simple, impeccable de sa phrase qui fait l'admiration de la postérité. A Marseille, il s'embarqua pour Bastia. Il a raconté sa traversée au début de Colomba. Tout écrivain qui voyage a le secret espoir de trouver dans les pays qu'il parcourt quelque sujet éternel. Il est sûr que Mérimée, après l'heureux essai de Matteo Falcone, il pas connu du public le jour où il publia Matteo Falcone, qu'il écrivit d'après le récit d'un Corse rencontré dans un salon parisien ? C'était en 1829

. Avant-d'écrire-la-vraie-colomba-;-À-fozzano, que le public accueillit si favorablement, j'avais suivi d'assez près la trace des pas de Mérimée dans l'île. Il m'a semblé le voir dans les petites rues tortueuses, montantes, du vieux Bastia, dont l'originalité a dû faire ses délices. Non loin se trouve Pietranera, village paisible et charmant, malgré son nom ténébreux. Cependant, par ironie ou par prudence, il y plaça l'histoire de la terrible vendetta qui

, Agréments si l'on aime à flâner, à regarder longuement les paysages, à méditer tout à son aise ou à bavarder avec ses compagnons de route. Aux étapes, là où il n'y a pas d'auberge, l'hospitalité ne fait jamais défaut. En Corse, les gens sont très accueillants. Leur maison vous est ouverte et ils se mettent en quatre pour vous recevoir. Aujourd'hui, l'hospitalité est toujours désintéressée, mais on voyage plus rapidement. Il n'y a plus que les pâtres, les braconniers, les rêveurs ou quelque bandit chevaleresque qui se servent encore des sentiers. Plus de pataches. Elles sont remplacées par les chaudières errantes, selon l'expression de Chateaubriand, les automobiles, les auto-cars, Mérimée voyagea soit à cheval, soit sur l'une de ces diligences qui semblaient ne devoir jamais arriver à bon port. Je connais tous les ennuis, tous les agréments de voyager ainsi

*. ,

, église de Santa Christina, il a été l'hôte de la famille Grassi. M. Philippe Grassi, ancien premier président à Aix-enProvence, qui vient de mourir, l'a connu, ainsi que son frère Alexandre, mort il y a dix ans. Il paraît que ce dernier avait reçu des lettres de Mérimée. Elles seraient perdues. Il est possible qu'on les retrouve. Mais offraient-elles un grand intérêt ? Mérimée parcourut ensuite le Nebbio pour nous décrire les églises

S. Fiorenzo, II se rendit ensuite à la Canonica, toujours à la recherche de restes archéologiques. Puis à Brando, à cause de sa grotte merveilleuse

M. De-colomba, . Jourdan, and . Var, Il a poussé jusqu'à Vico. Tout près, à Apricciani, on lui montra une grande pierre. Figurait-elle une idole ou un héros ? Mais il avait hâte de gagner le sud de la Corse

. Sartène-!-et-ne-devait-il-pas-voir,-À-fozzano, ?. La-famille-carabelli, and . Sartène, qui lui plut par son pittoresque, il connut M. de Roccaserra, l'auteur du fameux coup de Della Rebbia. A Fozzano, il se lia avec Colomba Bartoli, née Carabelli, dont il fit l'héroïne de son roman. Elle vieillissait, hautaine et respectée, après les tourmentes d'une atroce vendetta qu'elle se plut à raconter à ce pinzuto qui cachait sous son élégante froideur une ardente curiosité. Sa fille était si belle que Mérimée s'en éprit jusqu'à vouloir l'épouser

, il visita les ruines du château de Vincentello d'Istria, un héros de l'indépendance corse. Non loin, à Sollacaro, où Alexandre Dumas père devait situer plus tard ses Frères Corses. Antoine Colonna d'Istria, arrière-grand-père de ma femme, et qui était le plus puissant seigneur de la Rocca, reçut Mérimée dans sa vieille maison à mâchicoulis qui est celle

. Dans-le-village-riant-d'olmiccia, C. On-raconte-que, . Dans-un, and . Cercueil, entouré de torches fumeuses, entre quatre murs, noirs de suie, Mérimée aurait écouté des voceri de vendetta. Mais, si le fait est exact, les pleureuses qu'il a entendues devaient manquer de naturel devant ce singulier cadavre ! Il s'arrêta à Carbini pour voir l'église des Giovanali. Bonifacio ensuite paraît l'avoir particulièrement charmé. Cette petite ville, escarpée sur des falaises crayeuses en tire-bouchon

. De-retour-À-paris, On ne la trouve plus aujourd'hui. Il n'oublia pas les amis qu'il avait laissés en Corse. Que sont devenues les lettres qu'il leur adressa ? Je me suis laissé dire qu'elles étaient brèves et sans attrait pour la postérité. Je crois que j'ai publié dans mon livre, La vraie Colomba, les deux plus curieuses

, Mérimée soumit son manuscrit à Etienne Conti, qu'il avait connu à Ajaccio, et qui devint le secrétaire de Napoléon III. Conti y apporta des modifications se rapportant aux moeurs, Lesquelles ? On ne le saura jamais

E. Corse, Mérimée a connu d'autres Colomba. Notre île en produisit de plus farouches que celle de

. Fozzano, . Citerai-je-la-colomba-de-loreto, S. Celle-de, and . Tallano, Connaissez-vous Faustina Gaffori ? Son mari lutte contre Gênes pour les libertés de l'île. Ses ennemis, plus rusés que courageux, réussissent à voler son jeune enfant. Ils l'exposent sur les remparts de Corte. Les Corses, qui allaient être victorieux, cessent alors le feu. Mais une femme accourt. « Tirez, tirez ! crie-t-elle à son mari et à ses soldats, tirez, la patrie avant tout ! » La ville fut prise, et le petit, dit-on, ne fut pas touché. La même Faustina, pendant une absence de son mari, est assiégée dans sa maison que l'on peut voir encore, criblée de balles, à Corte. Elle se défend vaillamment avec quelques patriotes. Ceux-ci, à la fin, veulent se rendre. Faustina prend une torche, l'approche d'un baril de poudre, et leur dit : « Plutôt que de livrer cette maison, qui vivaient en même temps que l'héroïne de Mérimée ? Il faudrait écrire un livre pour raconter leur vie et leurs prouesses. Vous parlerai-je de la veuve de San Gavino ? Un bandit tue son mari

, Cette veuve avait trois fils. Deux furent tués à la guerre. Elle n'hésita pas à amener le troisième chez le général : « Les deux aînés sont morts pour la patrie, voici le dernier ! » Une autre veuve héroïque, c'est la veuve Cervoni. Son fils, mécontent de Paoli, ne veut pas secourir le chef corse qui se trouve en danger. Elle lui crie : « Je maudis le lait que je t'ai donné

C. 'est-que-pour-la-femme-corse, qu'elle s'appelle Colomba ou Faustina Gaffori, l'honneur est au-dessus de toute passion, de tout amour. L'honneur est le dieu qui sauve la race. « Tu me tueras mais tu ne me déshonoreras pas ! » N'aimant ni les rêves, ni les fictions, ni les excès, elle jaillit d'une nature austère dans sa grandeur, qui est son miroir. Les âges passent, mais, pour elle, l'honneur reste, ne meurt pas

, Lorsque l'horizon est clair on le voit quelquefois se poser sur le cône du mont Sainte-Anne, qui fait un instant office de piédestal : on dirait un phare gigantesque? Si des vapeurs flottent au-dessus de la mer, c'est toute une gamme de couleurs stratifiées ou en éventail qui ornent la couche de l'astre-roi. Le soleil plonge derrière la nuée ; on le distingue par échappées, tantôt en entier, tantôt morcelé, puis il finit par disparaître. Son rayonnement de plus en plus faible colore les nuages de teintes nuancées, Mais le soleil est à son déclin : il a perdu sa gloire de rayons et n'est plus qu'une grosse sphère couleur fleur de pêcher. Il descend lentement comme à regret vers les flots, pp.1881-1943

«. La-cuisine-catalane, Les feuillets occitans, vol.2, issue.3, pp.92-93, 1927.

L. 'homme-mange and L. 'homme-d, esprit sait manger Brillat-Savarin

L. , une race se manifeste dans sa cuisine autant que dans sa langue ou dans son art

. Il-a-suffi-d'un-plat-local,-d'une-boisson,-d'un-vin, Sans nous en réjouir immodérément, nous pouvons bien constater que la Bouillabaisse et l'Aïoli ont plus fait pour populariser Marseille et la Provence que tous les poèmes de Mistral. La Normandie doit plus à son cidre et à ses soles qu'à Flaubert et qu'à Jean Lorrain. Un pruneau fourré éclipse en Touraine l'ombre charmante de Rabelais. Qui se souvient, hélas ! de La Fontaine, quand pétille ce mot : Champagne ? Et si le Roussillon n'avait pas ses vins, quel peintre du grand Roy, quel astronome de génie pourrait synthétiser dans le souvenir des hommes le pittoresque d'un pays où-pour que les rivalités s'égalisentle soleil lui-même se condense en grappes d'or dans la plaine où Joffre naquit ! Mais le Roussillon n'a pas que ses vins. Il a ses mets qui, pour être moins illustres, ne sont pas moins savoureux. Un esprit plus ingénieux que le mien pourrait même

. Il-est-certain, . Dans-la-saveur-À-la-foi-délicate, ». Violemment-Épicée-de-notre-«-bouillinade-»-de-notre-«-picoulat, and . De-notre-«-astofat, Dans la France unitaire, la notion de «petite patrie» n'a plus de valeur que secondaire. L'Occitanie est l'une des plus anciennes régions de la vieille France, l'une des plus ferventes de la France révolutionnaire «une et indivisible». Le Midi ne se contente plus de jouer sa partie dans le concert ; il s'est taillé la part du lion dans le gouvernement et d'administration de la France. Les Albigeois vaincus gouvernent leurs vainqueurs. La capitale politique de la France, à en croire certains, on retrouve le fumet de la race brutale et tendre qu'est la nôtre

, de nous « retrancher sur notre différence essentiel » me semblerait un non-sens. L'esprit occitan doit avoir cours dans la France entière et même au-delà. En d'autres termes une renaissance de l'esprit occitan ne mérite d'être encouragée et tentée qu'en vue d'un impérialisme occitan. Mais pour cela, de nous isoler

. Le-faux-esprit-occitan, de gens) me paraît dériver en grande partie du Félibrige. Le Félibrige n'a eu de raison d'être et n'a réussi qu'en Provence 1062 , autour du grand mistral, et en Catalogne espagnole pour des raisons politiques. Partout ailleurs se fut une parodie, et voilà un des points sur lequel je vais sans doute m'aliéner le plus

, Ile de France et toujours je me répondais que la poésie populaire, nationaliste et romantique du Félibrige languedocien n'en n'aurait certainement pas été l'aboutissement. C'est une poésie aristocratique et philosophique qu'aurait, sans aucun doute, continué à produire la civilisation albigeoise. La preuve en est dans celle qui, sous l'influence de nos troubadours exilés, se développa en Sicile et à Naples, passa en Toscane, devint le dolce style nuevo que pratiquèrent Dante puis Pétrarque et tous les poètes du XVème siècle florentin : Politien, Laurent le Magnifique. De nos jours, Paul Valéry a renoué, par-delà notre XVIème siècle et les grands Italiens, avec la poésie occitane de la grande époque albigeoise. C'est lui, l'authentique, le pur représentant de la tradition occitane, Il m'est arrivé souvent de me demander quel aurait pu être le développement de la poésie française méridionale si la croisade contre les Albigeois n'avait pas soumise les terres d'Oc aux rois de l

, Il existe, selon moi, un miracle occitan. L'Occitanie est le seul pays de « marche » qui ignore la peur

, Que ce soit la civilisation phénicienne, hellénique ou romaine, que ce soit plus tard la civilisation chrétienne, juive, arabe ou espagnole, l'Occitanie leur ouvre tranquillement ses portes, s'en imprègne, les absorbe en les filtrants. Tous les courants qui ont sillonné la méditerranée

L. , Occitanie en France serait (comme en Italie, la Sicile) devenir un lieu d'échange entre Orient et Occident. C'est par le circuit de l'Afrique et de l'Espagne que longtemps l'Asie a abordé en terre d'Oc. Marseille accueille l'hellénisme et la romanité ; le pays narbonnais les accueille aussi

, Le véritable esprit occitan est donc avant tout un esprit méditerranéen, mais dans l'acceptation la plus large. Il est en contact avec tous les éléments orientaux de la Méditerranée et non pas seulement avec le 1062

C. , une question de savoir si la Provence ressortit au véritable esprit occitan, la Provence est toute grecque et latine, ce que du moins n'est pas

, L'élément helléno-latinisme est pour l'occitan un élément formel, la matière et l'âme lui sont fournies par les éléments orientaux

, Une renaissance de l'esprit occitan doit et ne peut atteindre à sa plénitude qu'en s'appuyant sur les Occitans d'Afrique du Nord. On aperçoit peut-être maintenant la tâche principale qu'on pourrait rêver pour l'esprit occitan ; ce serait de rendre à l'esprit méditerranéen son ampleur et sa profondeur, de le dissocier de son exclusivisme, du schématisme gréco-romain, de lui annexer non pas l'Orient bouddhiste et négateur de la personnalité mais un orient plus proche, plus humain, d'ailleurs multiple, un orient africain et asiatique à la fois

L. 'esprit-français-souffre-de-sécheresse, . De-rationalisme, and . De-formalisme, Il s'égare et perd ses meilleures qualités dès qu'il se retourne vers le slavisme ou l'indouisme. Cette soif de concret, de vie, d'inconscient qui le brûle, à l'Occitanie de l'étancher en renouvelant la notion de méditerranéisme

. Mais-ce-rôle-d'antenne-vers-l'orient and . Travers-la-méditerranée, se double pour l'Occitanie d'un autre rôle non moins important. La plaine alluviale où viennent aborder sans obstacle les idées portées par l'eau marine s'adosse au pays montagnard. L'Ariège, les Cévennes, le Roussillon sont là pour éprouver tous ces apports et les tamiser

, Restituer ce sens du réel, du concret, tant charnel que spirituel, enseigner à ne plus douter de la vie, redonner confiance dans la réalité des choses et des êtres, voilà une des missions essentielles de l'occitanisme. Et comment ne pas remarquer que c'est à cette tâche que sur des plans différents, se sont attelés les trois purs Occitans qui se nomment Paul Valéry, Paul Raynal, Joseph Delteil. L'un par la connaissance, le deuxième par la passion, le troisième par la sensualité recréent et affirment le monde. Tous trois renouent les liens rompus de l'âme et du corps. Cette réhabilitation du corps, support de l'esprit, nulle part elle n'est plus à l'honneur que dans l'Occitanie sportive et sportive d'une façon nettement anti-individualiste. Le sport d'équipe, le rugby y est roi. Encore un signe de renaissance à ne pas négliger. Dernière notion occitane, la plus importante peut-être, purement autochtone, héritée de l'albigéisme, fille des Cathares et la plus féconde en conséquences possibles, la notion de dualisme. Pour combattre l'instabilité, le mobilisme, le matérialisme d'aujourd'hui, partout on prêche la recherche de l'unité : unité catholique pour les néo-thomistes, révolutionnaire pour les communistes, nationale pour le fascisme. L'occitanisme, ici, fait reposer l'esprit de l'homme sur le dualisme. La vie lui apparait comme une lutte incessante entre des forces opposées, antagonistes. La sagesse n'est pas pour lui dans le repos, Mais la vertu de l'Occitanie me paraît aussi capitale sur un troisième point. La crise spirituelle de l'après-guerre se caractérise par une obnubilation du sentiment du réel. On n'y est plus sûr de sa personnalité ni de celle d'autrui : on hésite à décider si les rêves ne sont pas plus vrais que les pensées d'un homme éveillé

, 2°) rôle de filtreur et d'assimilateur aristocratique pour le compte de l'Occident

, 3°) rôle de restaurateur du réalisme, en réaction contre le mysticisme et le nihilisme idéalistes

, Or précisément s'approfondir et se rafraichir par un contact avec l'Orient, ne pas se laisser dominer par l'Orient, mais l'assimiler, reprendre confiance dans la réalité, trouver à la vie morale et spirituelle une autre base que d'impossibles unitéismes, tels sont les voeux profonds et urgents de la France et de tout l'Occident que la résurrection occitane pourrait au moins en partie combler. Voilà pourquoi la mise en branle d'un mouvement occitan a de quoi séduire des esprits sérieux. Les moyens pour y parvenir sont, il faut l'avouer, à peu près inexistants. Tous les embryons actuels de vie occitane sont en marge, ou même en contradiction avec l'esprit occitan tel qu'il vient d'être sommairement figuré. Si je n'étais pas seul-comme j'ai tout lieu de le redouter, à rêver tel l'avenir occitan, rien ne serait plus tentant, 4°) rôle d'apôtre du dualisme en opposition avec les unitéismes et les universalismes tant conservateurs que révolutionnaires

«. Une-visite-aux-bergeries-d'asinao-»-la-corse-touristique, , vol.33, pp.600-603, 1927.

, Nous sommes conduits par l'infatigable sexagénaire A. François Orsetti, qui raconte avec art ses chasses aux mouflons et aux sangliers. (Nous avons à midi apprécié le sanglier tué la veille en prévision de notre arrivée.) Naturellement il a encore son fusil sur l'épaule : un gibier est si vite rencontré ! Il ne nous a pas caché qu'Asinao n'est pas un bon point de départ pour monter à l'Incudine, et qu'il vaut mieux partir de Quenza ou, mieux encore, de Zicavo par le Coscione. Mais la montagne n'était pas notre seul but de promenade, et des relations de famille ont contribué à l'établissement de notre itinéraire. Nous sommes arrivés à Burraccioli, en automobile, malgré les difficultés qu'on nous avait prédites. Nous savions bien qu'aucune automobile n'était encore montée jusqu'aux maisons de Burraccioli. En quittant la route de Quenza à Bavella la nôtre s'est engagée prudemment sur le chemin qui monte au énergiques ! Malgré sa gravité la crise des coeurs corses sera invinciblement surmontée : la vitalité ethnique est plus forte que tous les accidents de l'adaptation. Zicavo est précédé d'une admirable forêt de hêtres dont le feuillage léger invite, Nous nous sommes présentés à une heure indue, ayant quitté tard l'ombrage de châtaigniers de Burraccioli. Cette journée du 2 août avait été torride, et le chemin qui remonte le ruisseau d'Asinao tributaire du Rizzanese n'était agrémenté que par les sources à l'eau exquise, Aquadulci, Rùara, auxquelles nous rendions l'hommage des connaisseurs. Les laricios géants nous semblent toujours trop rares

, Le cadre de la vallée du Taravo, assombri par le soir et par la forêt, s'élargit et s'éclaire vers le couchant. Nous ne sommes pas surpris de croiser soudain au détour de la route un amateur de beauté, L'auto vole vers le col de Verde pour nous ramener avant la nuit

, Voici la région d'où l'on retira les victimes de la grande neige de cet hiver : on a eu beau réparer les parapets des ponts, l'accumulation des arbres hachés par la tempête évoque l'horreur de la nuit où la baraque fut arrachée et dispersée par l'avalanche

, La hardiesse de cette jeune végétation aura tôt fait de combler ces affreux vides. Les feuilles tendres des hêtres s'allient aux branches en éventail des laricios. Déjà nous passons le col. La chaîne du Kyrie Eleison se profile à notre droite plus régulièrement, que celle du Renoso à notre gauche

, Je m'isole. Je vais à pied par des sentes, à peine visibles parmi les broussailles, et qui montent, descendent, sinueuses, pierreuses, creusées comme des torrents. L'isolement est une purification. Le coeur s'ouvre, l'âme respire, vit, la pensée développe ses rythmes, Je fuis loin des routes poudreuses, où courent les autocars, comme des fauves

L. 'immensité-semble-n'appartenir-qu'à-la-corse, Et on les regarde sans fin à travers les heures qui sont vraiment là des divinités. Des fleurs immatérielles leur font des cortèges où l'Idéal murmure ses symphonies. Les heures naissent, légères, parfumées, gorgées de brise et d'odeurs, vivent comme les papillons, et puis s'évanouissent dans une fleur, à l'ombre d'un figuier

E. and L. Réalité, Le Rêve triomphe. L'être s'élève. Il sent sa puissance, loin des luttes, des haines, des perfidies. Le plus chétif clame son ardeur de vivre, embrasse les espaces

, Couvert de haillons, debout sur un roc d'où il découvre une vue triomphale, il est noir dans la lumière fauve. Il n'est qu'une âme innocente, Dans ces solitudes, je rencontre un de ces vagabonds que l'on dit fous et que les gens raisonnables tourmentent

, Comme il ne travaille pas, il dort tout aussi bien le jour et il voyage la nuit. Quand il ne marche pas ou qu'il n'est pas allongé, sous un roc, au milieu des maquis, on l'aperçoit en contemplation, dressé sur une pierre, devant l'immensité. Il ne redoute que les humains. Un jour, devant le cercueil d'une bergère obscure, il se mit à parler. Comme on voulait le chasser à coups de bâton, j'intervins. II trouva des images de parabole pour nous dire la beauté, la bonté, l'humilité de la jeune morte. Elle lui faisait l'aumône. Elle l'accueillait dans sa chaumière avec joie. Elle lui avait appris les prières consolatrices. Il termina ainsi : « Son âme ne peut être qu'une fleur dans le Ciel. » Ce vagabond est un grand poète qui ne sait ni lire ni écrire

*. ,

, On est là en pleine nature sauvage. De côté et d'autre, c'est l'immensité. La pierre, énorme, qui se dresse, par endroits, comme des collines, évoque je ne sais quelles ébauches de monuments qui vous rejettent dans des passés mystérieux. Mais par le recueillement, qui est dans ce silence une puissance magique, vous soulevez les voiles de ces passés qui se déroulent en vous comme les songes les plus extraordinaires de l'humanité, Je parvins sur une cime. Des chèvres m'y avaient devancé

, Je me souviens que, dès l'âge de dix-huit ans

, Je vivais à cette époque avec le génie d'Eschyle. La partie de son Prométhée, qui nous est restée, soufflait en moi comme un ouragan. Ses images-serrées et fortes comme les ais d'un vaisseau, selon l'expression d'Aristophane-me jetaient dans un délire délicieux qui me laissait à la fin plein de mélancolie ardente ou d'enthousiasme. Le géant de la tragédie poussa l'énorme cri de la douleur humaine au sein d'une Athènes harmonieuse qui ne songeait plus qu'aux délices de l'art et de l'esprit, ayant oublié presque le farouche héroïsme de Marathon et de Salamine, Après une longue élaboration dans une fièvre singulière, ce fut, la réalisation. J'écrivis là des pages que je feuillette, avec curiosité. Leur titre : L'Immensité

, Ma tragédie naquit donc autant du spectacle que je contemplais chaque jour que du culte eschylien

, une mer si lumineuse que la lumière du jour semble jaillir de ses profondeurs ! Ne me trouvais-je pas au milieu d'une nature près de laquelle celle de l'Attique est l'Arabie pétrée ? Ne vivais-je pas sous un ciel si bleu qu'il éblouit les aigles ? Le décor, c'est l'Infini. La Mer s'étale sans fin, moirée, brasillante ou laiteuse. La nature sauvage exulte avec ses forêts, ses rochers, ses escarpements, ses précipices, ses pics, N'avais-je pas sous les yeux des rivages plus beaux que les rivages grecs

*. ,

, Nul dieu ne les gouverne. Ils étaient plus impétueux, plus formidables, plus maîtres des espaces et de la terre qu'ils ne le sont aujourd'hui. La Mer était alors étendue immensément dans une sérénité immuable. Sa beauté resplendissait autant que le ciel, toute parée de félicités. Elle murmurait comme les fleurs et jamais elle ne se lamentait ni ne, Les personnages sont les Forces éternelles de l'Infini : les Vents. Ils n'ont pas encore de noms

, Tout n'était plus sur la terre que bouleversement, dévastation. Les montagnes s'écroulaient. Des avalanches de rocs dévalaient vers la Mer où ils s'engloutissaient pour émerger çà et là. Les arbres déracinés volaient par les ténèbres houleuses. Les choses, les éléments s'entrechoquaient ; la nature, l'humanité naissante étaient emportées dans des ouragans sans fin, Les Vents s'éprirent d'elle. Ils l'élurent l'Amante. Mais, férocement jaloux

, Elle était si belle, si séduisante, que les Vents firent trêve pour mieux l'admirer, l'adorer, quand elle s'avançait sur la terre avec ses mystères et ses voluptés

L. Mer, En elle gronda la Vengeance qui, un jour de splendeur inouïe, jaillit sous la forme de la Beauté suprême, source de toute vie et de toute fécondité : Vénus. Les Vents, se détournant de la Nuit, accoururent avec des présents sur le rivage où ils s, délaissée, sentit à son tour les tourments de la jalousie

L. Immensité, domptée, se dépouilla de ses ténèbres, oublia ses batailles, ses colères, s'apaisa dans la lumière, les fleurs, les parfums

E. Ripert, , pp.1882-1948

«. Chansons-populaires-de-la-corse, La Corse touristique, vol.35, pp.668-670, 1927.

. En and . Dans-le-domaine-public, Prosper Mérimée y a entrainé sa Colomba et ramené par elle l'attention sur tout ce qui intéresse la Corse, dont elle reste l'incarnation la plus célèbre. N'estce pas, en effet, par ce roman que l'île, réunie en 1768 à la couronne de France, a été

, On pourrait dresser une longue liste de ses poètes dialectaux (de Casanova à Lucciardi, de Maistrale à Minicale ou à Pierre Leca), de ses poètes français (de Germain Trézel à Diane de Cuttoli), une longue liste aussi de ses romanciers, la Corse est entrée toujours plus avant dans le concert intellectuel des provinces françaises. A l'évoquer, les oeuvres n'ont point manqué, en vers ou en prose, en dialecte corse ou en langue française

, on se mettra aisément d'accord, sans vanité ni dépit, pour reconnaître que la plus haute poésie de l'île lui a été donnée par ses chanteurs et ses chanteuses populaires, poètes anonymes, dont on a recueilli çà et là les oeuvres, transmises de siècle en siècle, de bouche en bouche, comme aux temps homériques. Une dernière collecte vient d'en être faite, Mais parmi de si abondantes ressources et si intéressantes que soient les oeuvres poétiques de tels ou tels de nos confrères

. Marcaggi and . Conservateur-de-la-bibliothèque-d'ajaccio, pour avoir consacré son existence à l'élude de son pays, connaît à fond les traditions, les coutumes, les textes où son âme profonde s'est exprimée. Mérimée n'avait pas été insensible à cette poésie populaire de la Corse, puisqu'il ajoutait en appendice de ses Notes d'un voyage en Corse plusieurs de ces chansons, trois voceri et la sérénade célèbre du Berger de Zicavo. Mais c'est l'érudit italien, Niccolo Tommaseo qui, pour la première fois, recueillait de façon charmante et publiait, à Venise, en 1840, les Canti popolari corsi. En 1841, un autre Italien, Salvator Viale, éditait un nouveau recueil conçu dans le même esprit. Deux ans après, c'était un professeur français de, qui a donné lui-même des oeuvres romanesques et historiques dignes d'intérêt et

, Il agrandit aujourd'hui son plan et grossit son volume d'il y a trente ans en éditant, à côté des lamenti et des voceri funéraires, des berceuses, qu'on appelle, là-bas, du doux nom de nanne, et aussi des sérénades, des chansons d'amour et des canzoni, chants satiriques qu'on échange au milieu de ces polémiques électorales qui prennent

, on peut prendre de cette rude et tendre poésie populaire en ses diverses manifestations, une idée approximative. Approximative, non pas qu'en s'aidant de la traduction, très fidèlement établie, il soit très difficile, quand on sait l'italien ou simplement le latin, de comprendre le texte de ces chansons, mais c'est qu'elles sont avant tout des chansons, en effet, et ne prennent toute leur valeur intense que si elles sont chantées ou

, Inexplicable, quoique parfaitement claire, non pas poésie pure, puisqu'elle a un sens, et quel sens rude et fort, lourd d'humanité, mais poésie primitive, dont on ne voit pas du tout comment, ainsi ordonnée, vigoureuse, logique, harmonieuse en son apparent désordre, nette et jeune en son mouvement passionné, elle a pu sortir de la bouche rustique de tel montagnard rugueux, de telle paysanne ignare. Chants de deuil, cris de haine, appels de vengeance, on croirait entendre quelque Ezéchiel ou quelque Jérémie de village. Parmi les femmes assemblées autour d'un cadavre dans un bourg de montagne, il y eut donc de grands poètes ? De grands poètes qui ne savaient ni lire ni écrire, qui trouvaient dans leur douleur et la nécessité de l'exprimer le rythme, les images, l'accent, Mais la première vie qui leur fut donnée par les âmes brûlantes d'où jaillirent de tels cris de passion, d'amour et de haine, voilà qui reste le mystère étonnant de cette inexplicable poésie, p.697

D. Ajaccio and T. Dans-le-soir, endors Près de ton cimetière et c'est l'heure indicible Ou le grand Golfe berce en leur sommeil paisible D'un côté les vivants

, Le Port où se blottit l'âme claire des voiles Semble se reposer entre ses Quais déserts. Le croissant est comme une harpe dans les airs Scandant un hymne d

, Voici que, du maquis, soudain s'est envolé Le symbolique appel d'une conque marine

C. On-dirait,-À-ce-son,-que-sur-chaque, Les anciennes tours génoises ont tremblé. Les villas, les jardins, les forêts et les grèves Se recueillent au loin, comme tristes un peu. Et la mer

, vogué bien des fois sur tes flots sans rumeur, O Golfe, Sein béni d'une des Néréides, Voyant s'évanouir mes tristesses morbides Au souffle des chansons puissantes des rameurs

, Sous l'olivier cendré, sous l'oranger vermeil, Lorsque, pleines de vent, d'azur et de soleil, Vers l'horizon lointain fuyait des caravelles, J'ai foulé ton rivage aux tiédeurs éternelles

J. , Astre héroïque descend, Se vidant comme un coeur sur tes eaux immobiles Et déposant au front de tes sauvages Iles

, Jamais je n'ai senti la douceur qui s'exhale A cette heure, du fond de tes abîmes bleus !-O Mer, je connais bien tes flots mystérieux Et te sais belle ainsi qu'une Femme fatale, Mais t'aimant et toujours te scrutant sans effroi, Mon coeur oublie, au nom de la Beauté sereine, Ceux-là qu

J. Le-bihan, alias Octave-Louis Aubert, pp.1870-1950

«. Cancale-»-la-bretagne-touristique, , p.33, 1928.

, De Conk-Gall on a fait Cancale. L'importance commerciale de ces ports a beaucoup diminué ; les petits navires qui les fréquentaient disparaissent peu à peu. Sur les vasières, de veilles carènes pourrissent qui dressent vers le ciel, leurs figures de proue écaillées, remplies d'énigmes douloureuses. Mais, les barques de pêche sillonnent toujours les mêmes baies et, quand la main du père défaille à la barre, la poigne solide du fils est prête à la remplacer. Aussi, avec le flambeau de vie, se transmet le sceptre marin dans ces castes de gens de mer. Les côtres, les thoniers, les bisquines naissent, meurent, se renouvellent avec la même pureté ancestrale de lignes, la même physionomie de voiture, Jadis, il y avait trois illustres ports bretons du nom de Conk auquel s'ajoutait comme désinence le mot qui indiquait leur situation géographique dans la province. C'était en Cornouaille : Conk-Kerneau devenu Concarneau ; dans le Léon

, Cancalaises ! de cette aristocratique caste de la mer fêtée par les Feyen Perrin pour le régal de nos yeux ; brunes filles au teint chaud et mat, aux yeux vert couleur d'océan ; vous ne changez pas plus que les bisquines de vos pères ! Vous vous livrez aux mêmes besognes, vous accomplissez les mêmes gestes qu'hier faisaient vos mères, que demain feront vos filles et, c'est pour féconder la semence que les hommes apportent de la mer

, garde pêche ; elles reviennent à la haute mer, s'arrêtent, avec une admirable précision, au-dessus du parc familial pour y jeter leur cargaison d'huîtres. La tâche des hommes est finie, celle des femmes et des enfants va commencer. Pas à pas, aussitôt que le jusant le permet-il faut faire vite car le temps est mesuré-les Cancalaises atteignent leurs parcs et trient les mollusques. Premier contact, premiers soins donnés à ces huîtres renommées, délices des gourmets et dont l'élevage ne demande pas moins de deux à trois ans, avant qu'elles puissent être livrées à la consommation. Depuis combien de temps apprécie-t-on nos huîtres bretonnes ? Les romains en étaient friands : elles rivalisaient avec celles du lac Lucrin. Sénèque, Martial, Cicéron, Pétrone, les appréciaient fort. Des chars roulaient sur les voies romaines pour transporter à l'« Urbs » cette dîme de nos rivages. De siècle en siècle, on entend l'écho des louanges décernées à ces mollusques. A l'époque de Brillat-Savarin-pour ne citer que celle-là-on vivait moins fiévreusement qu'aujourd'hui ! Il était possible d'apprécier les jouissances de la table : en un mot, l'on savait manger ! Que dirait-il s'il revenait parmi nous ? Ses contemporains raffolaient des huîtres ; tout en les gobant ils se livraient à des discussions puériles-au risque d'entraver une digestion béate-et ratiocinaient sur leur sexe probable. Les savants actuels les mettraient incontinent d'accord, car les huîtres sont-parait-il-hermaphrodites ! Mâles ou femelles, peu importe, Aussitôt la marée base, la grève s'emplit de la population féminine, le quartier de la Houle tout à l'heure animé et bruyant devient silencieux,-surtout à l'époque de la grande pêche des huîtres qui s'appelle la caravane et a lieu dans la deuxième quinzaine d'avril.-Les bisquines sont parties dès l'aube

, Un halo délicat sertit ses contours, sur lesquels la lumière fuit tant que l'astre ne s'est pas élevé audessus de l'archange et, l'on dirait une enluminure de vitrail, gainée d'un lacis de plomb brillant. A droite, se trouvent les marais au milieu desquels se dresse le Mont Dol. Il ressemble à quelque monstrueux esquif barbare, chaviré et abandonné là par les flots, depuis des siècles. Jadis il y eutprétend-t-on-un collège de Druides sur ce mont. Légende ou vérité ? qu'importe ! si l'esprit s'y complait : merveilleux asile, en tout cas, pour des hommes désireux de fuir le monde afin de se livrer à leurs spéculations infinies. Et si nous jetons les yeux vers la terre, après avoir suivi le sentier en corniche qui conduit jusqu'à l'église, nous sommes sous le charme de cette végétation incomparable

«. ?et-maintenant-je-cueille and . Ici, Cancale) des figues, des mimosas et de l'eucalyptus poussés en pleine terre, au bord des flots tièdes, dans ce doux paradis que je baptiserai, si vous le voulez-bien, la 'Provence Cancalaise'

P. Beaufils, , pp.1873-1938

«. Etables, La Bretagne touristique, 7/71, 15 février 1928, pp.33-34

, excellence de son climat, la fertilité de son sol, la richesse poissonneuse de sa côte, la propreté extrême de ses maisons, Voilà donc, pour Etables, de belles lettres de noblesse dont on pourra bientôt fêter le centenaire et très certainement elles doivent remonter beaucoup plus haut

E. Etables and . Effet, se trouve à l'abri des frimas du Nord, ainsi que de l'excessive ardeur des rayons du soleil d'été. Ses plages des Grottes, de Godelin, et du Moulin, sont revêtues d'un sable fin. Très étendues, rigoureusement plates, sans creux ni vallonnements, elles offrent toute sécurité. Quant à la pêche

L. Grottes, Etables ne sont accessibles que par la grève, ou en bateau, au moment des pleines mers de morte-eau. Elles sont au nombre de sept, dont les quatre principales portent les noms de Grotte Notre Dame

, Au fond, on n'en peut rien retenir d'essentiel, sinon certaine légende qui concerne une des petites grottes nommée « la Souterraine, L'imagination populaire s'est donnée libre cours et a répondu à leur sujet, les contes les plus fantastiques

, Ainsi les fugitifs disposaient de deux issues ; l'une vers le large au cas d'un embarquement possible, l'autre dans les broussailles de la lande. La chose est fort vraisemblable : il ne manque pas dans la contrée d'anciennes « caches » de nobles proscrits ou de prêtres insermentés. Dans plusieurs fermes l'on vous montera une chambre, invariablement désignée sous le nom de la chambre du prêtre. Et l'impression conservée par les paysans de la confidence des aïeux est toujours si vivace qu'ils en parlent à voix basse. Parfois une excavation se rencontre entre les blocs de granit qui forment l'embrasure de la fenêtre, Cette grotte évoque assez bien l'idée de ce que devait être, aux temps préhistoriques, l'habitation des troglodytes

, en ce qui concerne cette grotte : peut-être aussi a-t-elle servi aux contrebandiers malgré le voisinage des douaniers. Mais si ceux-ci se trouvaient bien au chaud dans leur gîte ils devaient « songer » comme le lièvre de La Fontaine et le songe du douanier se mue bien vite en profond sommeil ! ? De la grève des Grottes

L. Golf, Notre rôle n'est point de juger le débat, mais enfin, tout le monde doit convenir avec nous que l'on trouve à Etables comme en d'autres endroits de nos côtes, des plantes méridionales, voire même exotiques, inconnues au centre de la Bretagne. Mimosas, fuchsias, figuiers, lauriers, arbousiers, eucalyptus ; toutes ces plantes ou ces arbres poussent en pleine terre, sans abri, sans soins spéciaux, fleurissent et mûrissent prématurément. Il faut donc reconnaître, à quelque cause qu'elle appartienne, la douceur exceptionnelle du climat. Pour finir, disons un mot des excursions de courte distance et des plus intéressantes, qu'il est facile de faire autour d'Etables. A l'intérieur des terres, Stream passe-dit-on-à deux cents mètres de la plage, auprès du rocher David. L'existence de ce courant qui se formerait dans le golfe de la Floride rencontre de nombreux détracteurs

, Au temps de Jolivet ils faisaient ce pèlerinage « pieds nus, la chemise flottant sur le pantalon, et sans parler à personne, pas même à leurs parents. » En suivant la côte, on visite la chapelle de Kermaria-Nisquit, en Plouha, célèbre par sa « danse macabre », le temple de Lanleff, curieux monument qui a longtemps retenu l'attention des archéologues, les ruines de l'abbaye de Beauport, Kérity, Paimpol, l'île de Bréhat? Etables est l'un de ces beaux sites qui accueillent sans bruit le visiteur

P. Beaufils and «. Trégastel-primel, , pp.80-81

, C'est par la mer que j'y vins pour la première fois

;. Nous-Étions-en-croisière,-mon-frère-et-moi,-À-bord-de-notre-«-paulette, . Jean-pierre-»-en-compagnie-de-ce-bazile, and P. Du, Une fraîche brise de Nordêt nous avait mené ce jour-là de l'Ile Grande au Yaudet ; du Yaudet à Locquirec. Le soleil commençait à baisser lorsque nos barques flottèrent au milieu des rochers violets où il nous avait plu de les faire échouer. Notre intention était d'aller passer la nuit dans le port de Primel, mais, Les sculpteurs Armel Beaufils et Guérin nous escortaient sur leur bateau

«. , tit vent de nordêt au soir se fait et, la nuit couche avec sa femme

. Aussi, La soupe fumait sur nos bords ; une de ces soupes aux pois et au lard, mi-terriennes, mi-marines, que nous nous apprêtions à savourer béatement après avoir franchi la passe des « Chaises de Primel ». Vraiment impressionnante ! cette passe étroite entre les écueils, dans laquelle, sur la foi de nos cartes marines, nous allions nous engager. Il y avait certaine dénivellation le long de la roche sud qui indiquait la présence d'un fort courant et la possibilité d'être drossé, en grand, sur le caillou. J'eus un petit battement de coeur et puis, après quelques minutes de bons coups de « souque, attendîmes-nous, sans impatience, les souffles qui naissent à l'orée des baies, au coucher du soleil, lorsque la terre se refroidit

. Mais and . Remis-en-place, Une barque précédait la nôtre dans le chenal du port. Il nous parut convenable de mouiller auprès d'elle. Son patron, hélé, fit un signe noble et discret d'acquiescement, à la manière marine, pour laisse entendre qu'il nous mettrait à terre, nous tournâmes les yeux du côté de la soupe

, Des iliennes vêtues de mantes sombres dont les capuches se rabattaient sur leurs têtes, étaient assises sur les bancs d'arrière. Muettes, figées dans une attitude hiératique, elles ressemblaient à des fantômes

, Et les deux rangs de cagoules s'inclinèrent faiblement. L'homme godilla entre ces fantômes féminins. Nul autre bruit ne se fit entendre durant cette étrange traversée que le grincement de l'aviron et la plainte rauque de la quille raguant sur le sable à l'instant où nous abordâmes. Alors, après avoir, à nouveau, salué l'homme et les îliennes et, recueilli leur salut muet, nous débarquâmes. Oh ! l'impressionnante traversée de quelques minutes que j

. Mais, . Fallut-s'orienter-dans-la-nuit-À-la-recherche-d'un-gîte-et-d'un, and . Souper, Après avoir franchement maugréé, nous fîmes le tour et rejoignîmes Armel à l'hôtel. Le plus cordial accueil nous y fut réservé. Maintes fois, depuis, je suis revenu à Primel-Trégastel mais, par les voies terrestres. Le modeste village est devenu une importante station balnéaire. Là, ainsi qu'au Diben, de nombreux et confortables hôtels se sont construits : tout a changé, en beau, en bien, sans porter atteinte au pittoresque de la région. Tout ! sauf le caractère de ses habitants. Ils sont amènes, tendres aussi, comme à l'époque où Cambry les visita. La poésie de la Mer les imprègne ; elle chante en eux ; elle peuple d'images fortes leur langage un peu rude mais qui sait pourtant si bien s'adoucir, aux heures où l'on parle d'amour. Ne croirait-on pas ouïr un verset du Cantique des Cantiques, en ce cri de passion d'un amant ? « Qu'elle est jolie celle que j'aime ! quand le monde serait surchargé de papier, toutes les mers d'encre

. Et-«-alliette,

. «-je-n, Hier je respirais, près d'un jardin qui t'appartient, l'odeur des roses, des oeillets et depuis le printemps, pas un bouquet n'a paré mon corset ! » Vieille chanson bretonne toujours actuelle

, faisant nôtre l'hymne d'amour de nos frères de la côte : « Quand tout l'Armor serait surchargé de papier, toutes ses mers remplies d'encre ! eh bien ! ce papier serait employé, ces mers d'encres seraient taries avant que la plume défaille aux mains de ceux qui tour à tour la prennent et la prendront pour célébrer notre, Et nous, écrivains bretons, nous pourrions dire aussi, 1903.

, « Les bergers corses » La Corse touristique, vol.39, p.129, 1928.

, A la main un bâton de cormier pleins de noeuds, Les bergers lentement s'en vont vers les monts bleus Où l'herbe est plus juteuse et la source plus pure

, Des villes, des sous-sols, des champs, des ateliers, Montent les sourds ahans des hommes qui travaillent. On bat le fer, on moud le grain

, Mais eux, dont la maison n'est souvent qu'une hutte, Eux qui vivent de lait de chèvre et de pain noir

, Ils sont les doux bergers qui mènent les troupeaux Par les petits sentiers fleuris de germandrée

, Et quand sur les monts bleus la nuit s'est accoudée, Ils regardent le ciel avec des yeux plus beaux.-Ainsi que leurs divins ancêtres de Chaldée, 1927.

C. Le and G. , , pp.1863-1932

«. Le-menez-bré,

. Lenau-disait-qu'une-montagne-n'est-belle-que-si-elle-est-chauve.-le-ménez-bré,-À-ce-compte,-est-une-montagne-superbe, Au lieu de s'effiler en pointe, elle se termine en tronc de cône par une section plane et presque circulaire d'où la vue rayonne, dans les limpides après-midis d'été, jusqu'aux grèves argentées de la Manche et aux caps brumeux de l'Atlantique. C'est proprement ici l'ombilic du monde armoricain, le lieu géométrique et le noeud des landes du Vannetais, des emblaves du Trégor, des prairies du Léon et des taillis de la Cornouaille ; de cette esplanade naturelle, comme d'une acropole indivise aux quatre diocèses, toute la Basse-Bretagne se déploiera sous vos yeux. Trois fois l'an, le 17 juin, le 2 août, le 22 septembre, le Ménez-Bré s'éveille à la vie : une horde composite de forains, d'éleveurs, de maquignons et de mendiants prend d'assaut ses pentes et s'établit autour de l'églisette, pareille de loin à une guérite, qui monte la garde à son sommet. La chapelle est sous le vocable de saint Hervé, patron des bardes de Bretagne, pour qui ce devrait être l'occasion de nouer leurs théories mélodieuses autour de la montagne sacrée, mais que rebute sans doute le caractère des transactions qui se déroulent céans, car les trois pardons de Bré sont en même temps des foires aux chevaux. Foar man Bré Ken hir ann noz hag ann dé, dit de la première de ces foires qui se tient au temps « où la nuit est aussi longue que le jour », un proverbe léonard. Si j'en croyais certain cantonnier de Louargat, saint Hervé, jadis, n'était spécialement honoré sur le mont qu'en ce « joyeux » jour du 17 juin, qui est le jour de sa fête ; les autres foires ou pardons, d'importance moindre, se réclamaient de saint Eloi et de saint Samson. C'est que les trois saints étaient frères, selon mon bénévole, mais un peu aventureux informateur. Et tous trois, dès leur enfance, se targuaient d'une force prodigieuse. Un jour qu'ils polissonnaient sur le Ménez-Bré, ils luttèrent à qui lancerait le plus loin trois gros rochers dont ils se servaient en guise de palets ; le palet d'Hervé ne dépassa pas le Manati ; celui d'Eloi s'arrêta près de Louargat, faite dénudé, flancs maigres grelotant à la bise, il n'y pousse, aux interstices du granit, qu'un ajonc court et clairsemé, pp.217-221

, L'atmosphère de maléfice qui semble draper cette chapelle de Saint-Hervé peut tenir, quoi qu'il en soit, a plusieurs causes : la crainte superstitieuse qu'inspirent aux âmes crédules les lieux élevés et solitaires, la fréquence des orages sur le Ménez-Bré, l'espèce d'attention avec laquelle la foudre s'est appliquée jusqu'ici à ne frapper de la chapelle que le chevet et le clocher, se gardant de toucher au porche qui passe pour l'oeuvre du démon. Et le fait est que ce porche ne paraît pas très catholique : il est beaucoup plus vieux incontestablement que la chapelle à laquelle il s'adosse et qui, maintes fois rebâtie, compte tout au plus une vingtaine de lustres. Lui n'a point d'âge. De quel style sont ces grosses pierres verdies, empilées sans mortier les unes sur les autres et au mitan desquelles baille une grande baie cintrée ? La baie a l'air d'une gueule ; deux baies, plus petites, percées de chaque côté de l'édicule, évoquent des orbites évidées. Et tout le porche donne l'impression d'une monstrueuse boîte crânienne, issant du sol où le reste du corps est enlisé et distendant ses énormes mâchoires pour happer l'imprudent qui passe à leur portée? II Le dernier pèlerinage que j'ai accompli au Ménez-Bré remonte à 1910. Le hasard m'avait donné pour compagnons d'escalade une Léonarde taciturne, quoi qu'assez jeune encore, et un gamin de dix à douze ans qui conduisait par le licol une jument et son poulain. La femme, ensevelie dans ses dévotions, les mains sous son tablier, où je la soupçonnais d'égrener un chapelet, ne desserrait les lèvres que pour répondre ya et nan. C'est tout ce que j'en pouvais tirer. L'enfant, plus loquace, m'apprit qu'il était le fils aîné d'un petit fermier de Pleyber-Christ, nommé Inizan, que la femme était sa mère, que son père était mort après une longue maladie qui avait épuisé les dernières ressources du ménage en argent et en matériel, à l'exception de cette jument et de ce poulain, D'autres messes, plus mystérieuses, s'y célèbrent-elles le reste de l'année, quand la montagne, rendue à sa solitude, n'est plus fréquentée que par des pâtres et des chercheuses de simples ? Quellien 1065 l'affirme après Luzel et Le Braz, dont les conteurs s'en portaient garants

, Mais le prêtre qu'il met en scène dans ses Contes du Pays de Tréguier est visiblement aliéné

. Hirondelle, solide encore et vaillante comme pas une, mais elle prenait de l'âge. Je souhaitai bonne chance aux pauvres gens. La veuve soupira sans répondre et, peu après, un remous de la foule nous sépara

. Bien-que-la-foire-ne-dût-ouvrir-qu'à-dix-heures, y atteignis par un des raidillons verticaux qu'y ont creusés les pluies d'hiver, était déjà envahie par les marchands et les éleveurs. Le mont sacré tout fumant de coqueries, embaumait la saucisse et la morue frite ; les aubergistes achevaient de dresser leurs tentes ; les bourreliers, leurs éventaires de longes, chevêches, martingales et autres pièces du harnachement chevalin. Quant aux éleveurs, ils faisaient trois fois le tour de la chapelle, tête nue, en tirant leur bête par la bride

, Joignez-y un petit lot de gentlemen-farmers, des hôteliers ou des loueurs de voitures désireux de renouveler leur écurie. Et tout cela, après s'être secoué un moment sur les quais ou rafraîchi dans une auberge voisine, prenait à la queue leu-leu la direction du Ménez-Bré? Placides, les éleveurs, devant leurs bêtes, attendaient. Les maquignons s'approchaient d'une allure indifférente, examinaient du coin de l'oeil telle jument ou tel poulain, risquaient parfois une plaisanterie et passaient. Mais déjà leur choix était fait, le prix arrêté dans leur cerveau. Cinq minutes plus tard ils revenaient, se plantaient devant la bête, les mains à plat sur la crosse de leur canne en cornouiller, faisaient la lippe ou hochaient la tête, Il y eut bientôt là deux ou trois mille chevaux de tout âge et de tout poil, où les rosses étaient en petit nombre cependant, plus une trentaine d'étalons à demi sauvages, parqués à l'écart et à contre-vent, pour maintenir dans une sagesse relative ces redoutables sultans des prairies

L. Breton-donnait-un-chiffre, J. Et-le-maquignon-affectait-une-subite-hilarité-;-allons, and J. Ne-fais-pas-le, ton dernier prix, le vrai ? Têtu, le Breton répétait son premier chiffre. Et le maquignon, de rechef, tournait le dos en s'esclaffant. Il n'allait pas loin. Comme on ne le rappelait pas, il se ravisait de lui-même, entamait cette fois une inspection minutieuse du sujet, tâtait le garot, passait la main sur le poil

. Tiens-!-je-suis-bon-prince, Ça va-t-il pour 70 pistoles (700 francs) ? Tu me ruines, tu m'égorges, mais c'est plus fort que moi et t'as une bille à laquelle on ne peut pas résister? Le vendeur essuyait sans broncher ce flux de sottes facéties, qu'il n'entendait qu'à moitié le plus souvent ou dont sa gravité armoricaine dédaignait de relever le côté injurieux

, leur sacré bon Dieu luimême ne les en ferait pas démordre. Eh bien, je te les baille, tes 800 francs, La peste soit des Bretons ! Quand ils se sont fourrés un chiffre dans la caboche

. Pandour-!-brigand-!-empoche-les-donc, . Sur, . Le-tope-là, and . La-bolée-traditionnelle, Je ne pénétrai moi-même sous ce porche qu'avec une certaine répugnance, causée surtout par la saleté du lieu et l'aigre odeur de suint dont l'ont imprégné les générations de moutons qui s'y rencognent les jours de vent. Mais j'eus beau secouer la grande porte du fond qui fait communiquer le porche avec la nef, ce fut peine perdue ; on ne l'a pas murée, comme la porte tragique de l'église de Ploumilliau sur le seuil de laquelle le jeune seigneur de Penanguer fut étendu d'un coup d'épée par son cousin de la Lande, mais c'est tout comme, car on ne l'ouvre jamais. Elle aurait séjourné mille ans au fond des mers qu'elle ne serait pas plus rouillée ; elle est bardée de lames de fer, cloutée de gros clous à tête, comme une porte de prison. Et, pour mieux compléter la ressemblance, un judas découpe son rectangle rouillé dans l'épaisseur des panneaux en chêne massif. Tout cela est bien singulier assurément. Faut-il donc en croire la légende et que ce porche, plus semblable à un soupirail de l'enfer qu'à l'entrée de la maison de Dieu, est l'oeuvre du malin ? Parmi les maçons embauchés pour construire la chapelle s'en trouvait un, dit-on, étranger au pays, qui faisait à lui seul plus de besogne que tous les autres réunis. En une nuit, tandis qu'ils reposaient, il éleva le porche, puis disparut sans réclamer de salaire. Par une distraction du clergé ou par l'effet de quelque opération de sorcellerie qui le rendait invisible, le porche fut oublié le jour de la bénédiction : pas une goutte d'eau consacrée n'effleura son parvis. La procession rentrée, on entendit un éclat de rire : c'était Satan qui, caché derrière un pilier et s'applaudissant du bon tour joué à saint Hervé, reprenait possession de son porche dont il avait eu l'habileté de ne pas se faire régler le prix. Nul moyen désormais de l'en déloger, car tout travail, même infernal, mérite salaire. L'explication vaut ce qu'elle vaut-peu de chose assurément.-Mais quelle autre donner de l'espèce de réprobation qui continue de peser sur ce porche étrange ? Et d'où viendrait, sinon de la terreur qu'inspire son origine démoniaque, que, quand les abords de la porte latérale sont garnis, sur un espace de cinquante mètres, d'une triple haie d'éclopés et de mendiants, personne ne se hasarde ici, pas un pèlerin, pas un stropiat ? Je me trompe, il allongeait deux pièces de cinq francs au bonhomme, prenait sur un calepin les origines de la bête et le nom du vendeur, indiquait à celui-ci l'heure à laquelle il devait conduire l'animal au train, les deux pieds de derrière déferrés, et passait à un autre exercice? III Cette petite comédie, qui nécessite l'intermédiaire d'un truchement aux gages du maquignon, se répétait presque sans variantes devant chaque bête

, Je tends une pièce de cinq sous à la groac'h 1067 qui la fait disparaître dans ses loques avec un ricanement de satisfaction

. Ah-!-ah-!-le-monsieur and . Généreux?, On voit que le monsieur n'est pas d'ici. Autrement il ne serait pas risqué sous le porche? Il aurait passé sans entrer, comme tous ces couards de Kernévotes et de Léonards? Il est vrai qu'il fait plein jour? Bien ! Bien !

. Mais, les nuits d'hiver, quand la rafale souffle à décrocher les astres et que la chapelle d'Hervé tremble comme une barque dématée sur les vagues

, Es-tu donc si ignorant des choses de l'autre monde que tu n'aies pas entendu parler de l'offern drantel, du service de trentaine pour les trépassés, qui se célèbre à minuit et à rebours sur le Ménez-Bré ? C'est seulement à l'issue de cette messe-là qu'on connaît si le défunt pour qui la messe a été « mise » est sauf ou damné. Par le trou du judas, l'officiant, prêtre jusqu'à terre, évoque à la file les sept démons des sept péchés capitaux et les force d'ouvrir leurs griffes toutes grandes. Hervé a été joué une fois par le vieux Guillou 1069 qui lui a pris son porche : c'est à son tour maintenant de lui faire payer ce voisinage en l'obligeant, puisqu'il occupe le dessus, à lui tendre compte de ce qui se passe dessous, Quels hôtes voulez-vous qu'elle reçoive encore, marraine 1068 ?-Belle demande, ma foi ! et tu fais un drôle de filleul pour une marraine de ma sorte

. Qui-sait-ce and . Qu, Hier et aujourd'hui, les siècles et le moment où je parle, c'est le même fourbi (sic) pour moi? On dit que je suis folle? Je laisse dire? Les temps ne sont pas venus? IV La pauvre hallucinée révélait dans tout son être broussailleux une telle parenté avec son sauvage habitat, l'éclair de ses petits yeux gris illuminait un visage si terreux, labouré de rides profondes comme des fosses, fendu de lèvres minces et blafardes d'où la voix sortait comme un sifflement entre deux gencives édentées, que j'étais presque tenté de lui donner raison et de croire que le mont l'avait en quelques sortes secrétée. Il y a de l'abîme dans certaines folies mystiques : on se sent aspiré par elles comme par le vide ; on éprouve à trop se pencher sur leurs profondeurs comme un engourdissement de la personnalité, une impression de vertige, cette appétence de suicide mental dont parle le philosophe. Je me secouai pour ne pas glisser sur la pente dangereuse où m'entraînait mon interlocutrice et le geste dut lui causer quelque irritation, Depuis que j'habite sur Bré? peut-être depuis la Création? tant de choses se sont passées !

, Nom d'amitié donné en Basse-Bretagne aux vieilles femmes

. Sobriquet-populaire-de-satan.-oui, Quand la montagne remue, c'est signe que quelque catastrophe se prépare. Attends encore un peu et tu me diras des nouvelles de celle qui est en route, car le Vieux ne s'agite pas pour rien dans la crypte où il s'est fait murer vivant avec ces livres et ses tonnes d'or. Défense de l'y troubler. Un méchant clerc du nom de Prat, il y a quelque temps, voulut passer outre et fouiller la montagne. C'est une chance pour lui qu'il n'ait pas donné suite à son projet. Plus tard, toujours ici, quand les Fils des Chênes (druides) ont cédé la place au Fils de l'Homme, j'ai vu le concile des évêques assemblé sur Gré pour juger Comorre-le-Maudit (Komor-ar-Miliguel) qui avait tué ses trois frères et les sept femmes grosses de ses fruits : Tryphine fut la dernière, avec son fils Trémeur. On attendait Hervé : il arriva enfin, traîné par un loup? C'est lui, l'aveugle, qui lança l'anathème au nom des évêques? J'ai vu? Ah ! qu'est-ce que je n'ai pas vu ? Sa tête retomba sur sa poitrine, ses loques et son bâton cessèrent de s'agiter et elle reprit dans l'encoignure son immobilité de momie? Groac'h de Bré, Dieu sait ton nom, si toi-même l'as oublié ! Mais je n'ai pu me défendre d'un frisson en te quittant

, un Raphaël de village s'était exercé aux dépens du saint aveugle et du malheureux catéchumène en saie rouge et en braies vertes sur lequel il s'appuyait. A l'occasion de la fête, l'autel avait été fleuri, non de fleurs coûteuses, mais de gui apporté de la vallée, de bruyères, de jacinthes, de boutons d'or cueillis sur la pente ; les petits autels latéraux, consacrés à la Vierge et à saint Isidore, L'office s'achevait. L'église dégorgeait sur l'esplanade son trop plein de fidèles. Pour m'y glisser, je dus jouer des coudes un bon moment

. Dès-le-seuil, derrière la balustrade, sur une petite table tendue d'une serviette blanche, un reliquaire en forme de tête humaine-en vérité, oui, une tête de décapité qu'on eut plongé dans un bain vif-argent, les oreilles collées au crâne, le menton complètement glabre, le nez écaché, les joues bouffies et, dans le front, comme les cyclopes, une grosse ampoule de verre qui lui faisait un troisième oeil. Ce chef barbare et dont je ne puis rendre l'effet 1070 Maz varvint holt a strolladou War Ménez-Bré a bagadou? "Ils mourront tous par tas, par batelées, sur le Ménez-Bré

. Largillière and I. I. Que-c'était-un-pauvre-enfileur-de-centons-contemporain-de-pierre, Cependant la croyance générale est que les entrailles du Ménez récèlent un hôte mystérieux et la même croyance se retrouve un peu plus loin, selon Le Teurs, pour le Torghen-ar-Sal, en Saint-Urbain (Finistère), où l'enterré vivant s'appelle Gwinklé

K. Runangô, . Le-c'hollédo,-runaspern, L. Collangroac'h, and . Sker, Les assistants, voyant que c'estoit une punition divine, suplièrent saint Hervé de le guérir : ils se mirent tous en prières, et le saint, ayant demandé du sel et de l'eau pour bénir, on lui répondit qu'en un lieu si élevé à peine pourrait-on trouver de l'eau. Mais luy, de son bourdon, fit le signe de la croix en terre, commandant de fouir en ce lieu, ce qu'ayant esté fait on y trouva une belle source d'eau, laquelle ayant esté bénite, par le ministère des Evesques présents, le Saint en lava les yeux de cet aveugle, et lui rendit la veuë, et en mémoire de ce miracle, fut, au sommet de cette montage, édifiée une chapelle en l'honneur de saint Hervé et des saints de Bretagne? » Telle est l'histoire de l'eneien zant Herve ou source de saint Hervé, contée par le plus délicieux des hagiographes, et les circonstances dramatiques où se produisit le miracle semblaient de nature à me promettre quelque riche piscine avec édicule, niche, fronton, margelle, guirlande de rinceaux ajourés, comme il s'en voit par exemple, dans la lointaine tripartite de saint Nicodème, en Plumiéliau. Hélas ! en aucun temps, et pas plus au temps de la duchesse Anne qu'au nôtre, la « belle source d'eau » du MénezBré ne connut même les plus simples honneurs d'un bassin de pierre taillée : telle elle était quand la fit jaillir le bourdon de l'exorciste, telle, sur son lit de conferves, elle est restée, sauvage, peuplée de sourds, qui sont les génies obscurs des fontaines, et bloquée entre quatre ou cinq roches basses dans lesquelles il est impossible de retrouver le souvenir d'une construction ; c'est la plus pauvre source sacrée de Bretagne avec celle de Baranton, veuve de son perron de marbre noir et changée en marécage. Sa position en contre-bas de l'esplanade, à 300 mètres de la chapelle, dans l'axe du pignon, n'était pas sans doute très favorable et, même pourvue d'un édicule, il eût fallu, pour signaler sa présence, sommer celui-ci d'un clocheton. Mais il n'y a céans ni bassin, ni trace d'aucune construction : il ne s'y voit même pas l'habituelle théorie des mendiantes de paroisse qui, autour des autres sources sacrées, les jours de pardon, armée de leur batterie de cruchons et de chopines ébréchées, font métier de débiter aux pèlerins l'eau miraculeuse. Tant d'indifférence étonne quand on sait la vertu de cette eau-ci qu'on a vu en quelle vénération fanatique les pèlerins tiennent dans sa chapelle la moindre relique de l'aveugle.-Ils ne dédaignent pas son eau, me répondit un habitant de Pédernec qui survient. Mais aujourd'hui Hervé n'est invoqué uniquement pour les chevaux, et son eau ne sert qu'au soulagement des yeux. En son vivant, il repoussait tous les honneurs et, mort, il est resté le même : il a défendu qu'on orna sa fontaine ; il ne veut pas que l'argent de la charité, qui est le bien des pauvres, soit employé à des oeuvres de vanité. C'était un homme dur, un vrai saint. Beaucoup de pèlerins, cependant, avant de quitter la foire, vont à sa fontaine emplir une burette qu'ils emportent chez eux, car l'eau d'Hervé opère à domicile aussi bien que sur place? Pour vérifier l'exactitude des propos il eut fallu demeurer quelques temps sur les lieux et je ne m'en sentais pas le courage dans cette lande morne, écrasée d'une lumière torride. Plus haut, sur le bord de l'esplanade, face au Trégor et au Penthièvre, l'enchantement reprenait à la faveur des grands espaces tramés de moissons, de prairies, de forêts, d'eaux courantes, qui se déroulent comme une miraculeuse tapisserie jusqu'aux confins de l'horizon, Quoi ? que nous ayons si longtemps attendu pour cet aveugle ? ». Saint Hervé ne s'irrita point pour cela, mais luy dist doucement : « Mon frère, pourquoy me reprochezvous ma cécité ? Dieu ne vous peut-il pas rendre aveugle aussi bien que moy ? Sçavez-vous pas bien qu'il nous a faits comme il luy a plu et que nous le devons remercier de ce qu'il a donné l'estre tel que nous l'avons ? » Les autres Evesques tancèrent fort ce personnage, lequel ne tarda guerres sans sentir la pesante main de Dieu sur luy, car incontinent il tomba à terre, le visage tout couvert de sang et perdit la veuë corporelle

, put bien lancer une motte de terre selon les uns, une poignée de cailloux, selon les autres, vers son repaire qui s'abîma aussitôt et sur l'emplacement duquel, assure-t-on l'herbe ne peut plus pousser : il y a encore, ou du moins il y avait, jusqu'au siècle dernier, des descendants de Commore à Tréglamus et le seigneur Prinçaüs était peut-être l'un d'entre eux? VI J'avais pris pour m'en revenir le chemin des écoliers : un sentier en lacet, moins abrupte que le raidillon du matin, mais sensiblement plus long et qui me déposa sur la route nationale près du Manaty, quand je pensais aboutir à la gare. Aucun espoir d'atteindre le train de six heures dans le peu de temps qui me demeurait. Et y avait-il seulement un autre train ? Les express brulent ordinairement ces petites stations.-Pas aujourd'hui, me dit l'hôtesse de la première auberge où j'entrais pour me renseigner. Mais vous pouvez « aller sur votre tranquillité », Monsieur : il ne passe qu'à neuf heures. Et lesté d'une bolée de cidre, et d'une beurrée, je m'en allais « sur ma tranquillité » comme disait mon accommodante hôtesse. Ma petite déconvenue était déjà oubliée. Le jour mourait, mais si doucement ! La foire close, les tentes pliées et la plupart des bêtes encaquées à la gare dans leur fourgon, le vieux mont, là-haut, avait repris devant la Bretagne sa faction solitaire, sa pose méditative de grand guetteur éternel, Qu'était-ce que ce sinistre Prinçaüs au nom visiblement déformé par les chanteurs populaires ? Quelques routiers professionnels ou quelque bandit féodal comme il s'en trouvait tant encore en Bretagne sous le grand roi, qui, cependant ne leur était pas tendre ? Hervé, après l'excommunication de Comorre

, dont la thèse de doctorat me l'avait révélée, qu'un tel vers fut éclos deux cents ans avant Lamartine sur la lèvre d'un poète mitré de l'âge classique quand un long hennissement déchira l'air derrière moi, une trémulation lamentable et persistante qui semblait courir le mont, comme jeté aux quatre airs du vent, Gwennéli qui se serait échappée pour retrouver son poulain

«. Je-bouterai-le-feu-À-runangô, À. Kermataman, and C. 'hollédo-;-je-bouterai-le-feu-À-runaspern, à Collangroac'h, dans le logis du Skern? Je mettrai les souris à courir dans votre église paroissiale de Pédernec. » cette pergola est faite de piliers trapus, assez espacés et supportant des pièces de bois brutes, des branches rondes, qui lui donnent tout son caractère

. Puis, la terrasse ensoleillée, où, sèchent, comme viennent les saisons, les figues et les tomates, où pendent, accrochés aux fils de fer, les oignons roux. Terrasse dallée de grands carreaux rouges, vous êtes à l'endroit où, dans les chaudes soirées, l'on vient prendre la fraîcheur d'un ciel d'étoiles, les bouffées parfumées qui arrivent tout doucement des champs d'orangers et des massifs de lauriers

L. De-poésie and S. , avec les cours fraîches dans leur simplicité de construction, d'ornements, les éléments décoratifs et l'état d'âme exacte de ces habitations provençales. Elles s'ornent parfois d'un fer forgé qui remplace la murette d'appui. C'est alors une rampe fine, frêle, et légère, simple, si simple qu'elle en est pauvre. Mais elle est bien dans sa note, comme les grilles ventrues qui cloîtrent les fenêtres du rez-de-chaussée

, Mais, très sûrement, appropriées à ce genre de demeure

S. Et and . Rentrez, vous y trouverez souvent les salles bases, voûtées, fraîches en été, chaudes en hiver, la grande cheminée où brûle l'énorme bûche, le mobilier délicat et gracieux, d'un art qui s'est épanoui dans une décoration légère, où les fruits abondants d'une terre généreuse s'harmonisent dans une

, Mais aussitôt que l'on touche aux intérieurs, il faudrait trop s'étendre pour discuter de l'influence des styles d'époques, et la place ici est trop restreinte

, Il faut garder le souvenir, la vision de cette architecture sans faute, très humaine, pour en former un résumé, un programme

, L'art provençal en pleine renaissance ne peut être que l'adaptation à notre temps d'un caractère que les années et le besoin d'un climat ont défini. Il faut savoir comprendre l'âme des vieilles choses, les assimiler et les traduire avec la même émotion qu'un peintre devant la nature, ou un musicien devant son clavier, car l'architecture est un art de grande classe qui se traduit suivant le paysage, la situation et l'éclairage

, L'architecte est celui qui compose la nature elle-même

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