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». , K. Dominique, and L. Sang, éclairage porté sur la délinquance apache et grand nombre des relations du type « Paris la nuit » ou « Attaques nocturnes » mettent, surtout après 1900, l'accent sur la dangerosité de la voie publique, Récits de crimes et société à la Belle Époque, Fayard, pp.117-118, 1995.

M. Marc, La presse régionale. Des Affiches aux grands quotidiens, Fayard, p.177, 2002.

, alcool devient la marque de l'identité du matelot. La bordée renvoie au groupe et à une atmosphère de compétition virile. Indirectement, est marin celui qui est capable de tenir l'alcool 36

, Pierre Mac Orlan constate que « l'alcoolisme semblait la vertu la plus digne d'être pratiquée par l'équipage de l'Ange-du-Nord ». « Dans les conversations entre matelots [?] on ne remarquait que les mots « pinter, pintocher, gobelotter », et les expressions comme : « se noircir la gueule, s'en mettre plein la lampe », etc. 37 ». L'ivresse transforme le langage des marins en un élément distinctif et un argot des ports, comparable à celui des bas-fonds

. Où-le-marin-devient-«-une-bête-Égarée, L'ivresse provoque la bestialité et déshumanise les hommes. L'auteur évoque en parallèle la volonté d'un des protagonistes du roman de ne plus boire, « non pas que ce fût bien mal après tout, et d'ailleurs, c'était la coutume pour les marins bretons. 40 » Pierre Loti induit les conséquences de l'alcool, avilissant les marins, Brest, vol.38

, Camaret ou Douarnenez partant en mer : « Ces hommes ont une endurance et une intrépidité extraordinaire. Malheureusement, du samedi soir jusqu'au moment de l'embarcation, ils demandent à l'ivresse l'oubli de leurs souffrances. Le dimanche, leur état d'abrutissement atteint à l'épique. Leurs femmes doivent les arracher au cabaret et les jeter dans leurs barques. L'on voit partir des centaines de bateaux de pêche montés par des hommes ivres. A la barre, les mousses, seuls êtres lucides, L'auteur rejoint les observateurs de la vie locale et des conditions d'existence des marins. Charles Géniaux décrit ainsi les sardiniers de Concarneau

, L'auteur établit explicitement le lien entre la consommation d'alcool et la vie en mer. Charles Le Goffic partage cette analyse entre identité des marins, conditions de travail et alcoolisation. Il 36 SOHN Anne-Marie, « Sois un Homme ! ». La construction de la masculinité au XIXe siècle, p.45, 2009.

M. Orlan and P. , Le Chant de l'équipage, p.99, 1918.

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. Sohn-anne-marie and . Sois-un-homme-!-»,-op.-cit, 100 VERCEL Roger, En dérive, p.30

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M. John and L. Thé, 104 SUE Eugène, La Salamandre, p.46, 1992.

. Vercel-roger and O. C. En-dérive, Les gains de la campagne permettent aux hommes de fréquenter des maisons closes, p.46

L. , constate « l'absence relative des filles libres dans les grands ports ». Cette prédominance des prostituées travaillant en maison s'explique par « la brutalité des hommes de mer

, ne peut en effet être supportée que dans des maisons de tolérance. 199 » L'auteur associe moeurs 195 Ibid, p.196

P. , De la prostitution dans la ville de Paris : considérée sous le rapport de l'hygiène publique, de la morale, de l'administration ; suivi d'un Précis hygiénique, statistique et administratif sur la prostitution dans les principales villes de l, p.1857

L. Despres-armand, . Prostitution-en-france, . Morales, J. Démographiques, and . Baillière, , p.17, 1883.

C. Joncquieres-ernest-de,-poésie-d'un-marin and . Lévy, cité par COCHARD Nicolas, p.427, 1911.

. Expression-citée-par-sohn-anne-marie, !. Sois-un-homme, and O. C. , elle provient d'une brochure : MAYER, Confessions d'étudiants. Estaminets, bouges et ruisseaux, pour un bohème, 1860. 209VERCEL Roger, En dérive, p.137

. Sohn-anne-marie, !. Sois-un-homme, and O. C. , 211 VERCEL Roger, Rafales, op. cit, p.503

. Revenin-régis, Homosexualité et prostitution masculine à Paris, op. cit, p.130

P. Irenaeus, Du Similisexualisme dans les armées et de la prostitution homosexuelle, op. cit., p. 18 à Brest et p. 130 à Cherbourg

T. Florence, Mauvais genre ? Une histoire des représentations de l'homosexualité, Éditions de La Martinière, pp.98-99, 2001.

. Ibid, 241 AM Nantes, 4M1746, Lettre du commissaire de police au maire de la ville, p.311, 1931.

, AM Nantes

, AM Nantes 4M176

L. 'image-de-la-fille-de-joie and ;. Ludovic, « tout-venant de la prostitution 320 », officiant dans les ports, perdure dans l'entre-deux-guerres. Mais elle côtoie une appréciation moins négative, Nantes la Brume, p.167

L. Kalifa-dominique and O. C. Bas-fonds, 315 VERCEL Roger, Rafales, op. cit, p.500

M. Orlan and P. , Les dés pipés ou Les aventures de Miss Fanny Hill, p.68

P. Bergot-auguste and . Brestoise, , p.31

. Kalifa-dominique, Les Bas-Fonds, op. cit, p.310

, Preuve de son importance, le Dictionnaire Ogée reprend leur analyse et leurs écrits sur les plus pauvres 448. Les crises sardinières qui affectent les ports de pêche, dans les années 1880-1890 et 1901-1914 449 , focalisent l'attention sur les conditions de vie des pêcheurs et de leurs familles. Le développement du reportage journalistique dans l'entre-deux-guerres décrit la misère à Nantes et à Brest. Ces productions ont pour point commun, en plus de dénoncer leurs conditions de vie et leur déchéance, de décrire la misère des hommes, Entre le début du XIXe siècle et l'entre-deux-guerres, l'homme misérable devient l'objet des enquêtes sociales et des reportages journalistiques

L. 'enquête-d'ange-guépin, Eugène Bonamy tend à expliquer le fonctionnement et les caractéristiques de la société nantaise. Les auteurs divisent la population en huit classes parmi lesquelles les ouvriers pauvres et misérables 450. Ils exposent les conditions de vie d'un homme au sein de ces catégories : « Vivre pour lui, c'est de ne pas mourir. Au-delà du morceau de pain qui doit nourrir lui et sa famille, au-delà de la bouteille de vin qui doit lui ôter un instant la conscience de ses douleurs

, La situation des plus miséreux représente une menace pour la santé aux yeux des médecins qui constatent que le choléra s'abat « d'abord sur ces misérables familles

L. Judith and . Enquêtes, littérature et savoir sur le monde social en France dans les années 1840 », Revue d'Histoire des Sciences Humaines, vol.17, pp.99-118, 2007.

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D. Xavier, La Révolution sardinière. Pêcheurs et conserveurs en Bretagne Sud au XIXe siècle, p.199, 2004.

G. Ange, Nantes au XIXe siècle, op. cit, p.455

, Les malheureux s'approchent ; qu'elle est triste pour eux la réunion du soir autour de la table : le froid, la faim, le noir, voilà le continuel fardeau des pauvres, celui qui pèse chaque jour un peu plus sur eux ! Et si-comme cela n'est que trop fréquent-ils tombent malades, ils touchent alors le fond de la misère ! Et ceux-là qui souffrent indiciblement, ceux-là savent garder le silence ; si leur misère se cache, ce n'est pas qu'elle ait honte ; c'est au contraire, qu'elle est digne et qu'ils ne l'ont subie qu'après avoir lutté contre elle de toutes leurs forces. Mais ils ont tant souffert, qu'ils ne se plaignent plus, Nantes publient des reportages qui veulent « révéler les misères qui se cachent 460 ». Ils s'exercent dans « les quartiers les plus tristement réputés de la ville, vol.461

. Cet-extrait-de-«-la-misère-À-brest-»-dévoile-la-misère-occultée, Cachée, honteuse, silencieuse, le journaliste est celui qui l'observe directement et la révèle aux autres, ce « nous » qui découvre la grande pauvreté et se doit de lui porter assistance. La description des conditions de vie repose sur la tristesse, évoquée par la « vague » nourriture

L. Charles, T. Des-vers-de, and H. Le, Douarnenez de 1800 à nos jours. Essai de géographie historique sur l'identité d'une ville, 1902.

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, Les périls encourus est le deuxième élément qui distingue les ports étrangers. Le danger est présent en Amérique du Nord, qui possède ses bas-fonds 19. Roger Vercel témoigne de l'existence de « Pine Street, le quartier réservé de San Francisco 20. » A San 14 KALIFA Dominique, Les Bas-Fonds, p.31

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, Roger Vercel reprend et alimente cette représentation dans les années 1940. Les ports de l'Amérique du Nord sont des bas-fonds. Ces traits contribuent à l'image d'une 24 VERCEL Roger, Ceux de la Galatée, p.961

L. E. Goffic and C. , 26 PICKLEHAUPT Bill, Voleurs d'hommes. Les Shangaïés de San Francisco, vol.27, p.9, 1897.

. Smyth-sackville, « Liverpool to Melbourne and Frisco About the Year 1875, Sea Breezes, vol.22, p.27, 1937.

P. Bill, Voleurs d'hommes, op. cit., p. 27. attaques nocturnes, meurtres, cambriolages s'y succèdent d'une façon inquiétante et avec une fréquence qui devrait finir par préoccuper les pouvoirs publics 38

, Théodore Botrel révèle ces Bretons, montés à la capitale et qui masquent leur déchéance derrière le faste de la vie parisienne : « Mais combien en ai-je entendu, par contre, de ces déracinés battant la plus affreuse dèche à Paris, qui, venus « en vacances » au pays, fagotés en nouveaux riches, s'écriaient fiérots et crâneurs : « Ça va ! Ça va très bien ! A Paris voyez-vous, on n'a qu'à se baisser pour en prendre ! » En prendre quoi ? De la « mouise » Ah ! Ça oui, tant qu'on en veut ! Et si, méfiant, quelqu'un ose objecter : « Mais tu n'as cependant point une bien bonne mine, mon pauvre ami », le malheureux « crève la faim » insinue, à mi-voix et en clignant de l'oeil : « Ah, dame ! La fine vie de Paris, vous savez : c'est dancing et cinémas, petits boules et ribouldingues ! » Pauvre, pauvre bougre qui préfère se calomnier, plutôt que d'avouer sa détresse !

, L'image du « moloch parisien 40 » véhiculée par l'auteur breton, correspond également à une réalité tangible, les difficultés pour les Bretons migrants à Paris, notamment le risque de tomber dans la prostitution pour les jeunes filles 41. Ville modèle du crime et de la déviance, Paris permet de situer villes et campagnes de l'Ouest, La capitale est représentée comme l'espace des plaisirs, qui plonge les habitants du littoral breton dans la « mouise

. Paris, . Et-culturellement, and . Est-donc-la-référence-centrale-dans-la-comparaison, Dans les années 1920, la ville incarne les dangers de l'Amérique 42 et ses excès. Le quotidien nantais fait référence à un dessin de Caran d'Ache, « représentant

L. Populaire, , 1912.

. Botrel-théodore, Souvenirs d'un barde itinérant, Éditions Brittia, pp.61-62, 1926.

, Expression utilisée par la presse angevine en 1907. CAILLOUX Damien, L'Armée du crime dans la presse angevine et nantaise de 1902 à 1912, mémoire de maîtrise, p.56, 2007.

C. Joël, Histoire de la Bretagne et des Bretons, op. cit, p.320

C. Michel, Le crime à l'écran. Une histoire de l'Amérique, Gallimard, pp.14-17, 1992.

, Le train est la scène d'une fusillade improvisée, causée par la désinvolture des cheminots. L'article analyse : « On croyait à cette époque que [l'auteur] exagérait. Nous serions peut être aujourd'hui d'une opinion contraire. » La cité symbolise la rencontre entre la criminalité urbaine

A. Dupouy and L. Dans, Bretagne un « Far West armoricain 44 » animé par un « frémissement de vie ». L'appellation convoque l'image d'une terre mystérieuse et dangereuse, transposition française d'un motif américain 45

, Le Populaire s'inquiète : « Maintenant, les moeurs des apaches se sont imposées à nous à tel point qu'à la lecture des journaux, certains jours, l'on est tenté de se demander si nous vivons dans les profondeurs de la Calabre 46. ». Le terme évoque le Sud de l'Italie et les criminels de cette région. La localisation est parfois moins précise. Dès 1884, suite à une recrudescence des crimes, Le Phare de la Loire constate que « Nantes n'aura rien à envier à des villes populeuses 47. » Une classification des cités en fonction de leur représentation criminelle, 1924.

, Les villes voient leur image évaluée au prisme d'autres cités, considérées comme mal famées. Ces rapprochements démontrent l'imbrication des représentations, leur mondialisation, et la place des bas-fonds dans ce registre, L'avènement des bas-fonds donne un contenu supplémentaire à ce comparatif

, Progressivement, la presse admet l'origine littéraire de la représentation des bas quartiers

, Le Populaire assimile une commune des environs de Nantes au décor d'un roman de Zola : « Couëron avec ses deux cheminées qui fument au bord de la Loire, ses usines noires, 1924.

A. Dupouy, , p.28

P. Jacques, Une fascination réticente. Les États-Unis dans l'opinion française, p.88

L. Populaire, , 1924.

L. Phare-de-la-loire, , pp.30-1884

. Monde, Nantes et La Rochelle sont le plus souvent les lieux où se passe le récit. 53 » Chansons à boire, allusion aux plaisirs des bordées, attente des femmes, constituent des motifs récurrents de ce corpus. Celui-ci est définit en utilisant les références fournies par la principale bibliographie sur ce sujet, La chanson maritime. Le patrimoine oral et chanté dans les milieux maritimes et fluviaux 54 , les textes provenant des observateurs de la vie maritime au XIXe siècle, comme Jules Lecomte ou Auguste Jal et les bases d'associations ou de sites internet compilant les chansons maritimes. Les chansons étudiées montrent que les marins assument leur particularisme vis-à-vis de la société terrienne

, 57 » et ceux qui les côtoient vont parler des chants qu'ils entendent. Pour les terriens, les chants sont indissociables des réjouissances des hommes de mer. Ils constituent le paysage sonore de ces lieux. Leurs contemporains voient dans les chansons marines la manifestation de la dualité morale des marins : 53 LE PRISME, L'apogée des chants de marins correspond à celui de la marine à voile, au développement de la pêche à la baleine et à la morue dans les années 1820-1860 55, p.389

. La-chanson-maritime, Le patrimoine oral et chanté dans les milieux maritimes et fluviaux, 2010.

C. Michel, « Témoignage des « hommes de l'arrière » et enquêtes des folkloristes », in La chanson maritime. Le patrimoine oral et chanté dans les milieux maritimes et fluviaux, op. cit, p.55

. Ibid, mais enfin c'est un rêve ; et rêver, c'est oublier son mal. Je mettrais volontiers sur la même ligne ces chansons excitantes et les boissons qui enivrent 61, pp.55-56

, Entonnés au port, ils le définissent comme un lieu mal famé. Les observateurs de la vie maritime entérinent l'analyse de Michel Colleu à propos des travaux d'Armand Guéraud, qui visait à recueillir les chants populaires entre 1856 et 1861 : « Ce notable nantais, s'il aime fréquenter le monde paysan, n'a pas dû oser s'aventurer dans les bouges à matelots du quai de la Fosse ! Il aurait, L'historiographe de la marine évoque le caractère grossier des refrains à marins

, Les paroles démontrent surtout la tolérance des gens de mer à l'égard d'eux-mêmes. En entonnant ces refrains, ils revendiquent leur courage, leur marginalité et leur débauche. De nombreux chants reposent sur les difficiles conditions de vie en mer, la bravoure des marins et leur capacité à surmonter les dangers de la navigation. Ils se réclament les héritiers d'une culture ancienne et se reconnaissent dans les exploits de leurs ancêtres, les grandes figures de la flibuste. Gabriel de La Landelle rapporte le succès de « Duguay Trouin 63, La tradition orale des matelots contribue à la perception des ports comme bas-fonds. A quai, l'écoute des chants relatant les vices des marins renforce leur image

, Le couplet signale la témérité du corsaire, son courage et les exploits qu'il accomplit lors d'un abordage. Ces paroles renforcent la filiation entre la flibuste et les marins du XIXe siècle. Elles montrent l'intégration par les matelots de cet héritage. La valorisation des prouesses en mer et au 61 JAL Auguste, Scènes de la vie maritime, vol.3, p.195

C. Michel, « Témoignage des « hommes de l'arrière » et enquêtes des folkloristes », in La chanson maritime. Le patrimoine oral et chanté dans les milieux maritimes et fluviaux, op. cit, pp.74-75

D. Gabriel and L. Gaillard-d'avant, 64 Ibid., p. 12. combat accompagne la reconnaissance par les marins du danger et de la dureté de la vie maritime, Chansons Maritimes, Éditions Dentu, p.135, 1865.

, Je croyais en m'embarquant à bord de La Carmeline 'taine n'est qu'un requin, le second n'est qu'un soldat Le lieutenant un failli chien, le bosco qu'un renégat matelot, victime de la fatalité de la vie en mer. La conscience de la précarité est un thème récurrent. Adieu, cher camarade évoque le moment du départ pour une traversée qui s'annonce difficile, Le matelot navigant à bord de La Carmeline est confronté aux excès d'autorité et aux injustices de la hiérarchie du bord : «

, Comm' les bêtes de somm' qui sont chez nos fermiers Pour ration, des gourganes, des biscuits pleins de vers Le quart de vin en bas et la nuit, les pieds aux fers, La nuit

, Le travail harassant et le cadre très strict de la vie à bord normalisent le chant et les paroles des couplets

, Le départ s'affirme comme le moment des chansons et des festivités destinées à anticiper les privations de la vie en mer : « Adieu, cher camarade, adieu, faut nous quitter. Faut quitter la bamboche, à bord il faut aller 68 ! » Les conditions de vie justifient leurs excès, « Buvons un coup mes amis, patrons remplissez nos verres, p.67

L. Carmeline,

C. Adieu and . Camarade,

L. Carmeline,

O. C. Adieu-cher-camarade and . Jean, François de Nantes Marin de la Sémillante Ne doit s'priver de rien les rues de Nantes. Après s'être engagé à ramener un vêtement à son amie, il oublie sa promesse dans les tavernes du port : « Mais quand à Nantes fut arrivé (bis) Au corselet n'a plus pensé (bis) N'a plus pensé qu

M. Dieu, qu'est-ce que ma mie dira ? (bis) Tu lui diras

, Elle renforce néanmoins à renforcer l'image du marin volage et débauché. Sa promise, dans son port d'origine, est oubliée lors des ribotes pendant l'escale. La chanson dit la propension des hommes de mer à mentir aux femmes pour assouvir leurs plaisirs. La reprise en choeur du refrain exprime l'appropriation de leur image, La chanson s'achève sur un couplet plus positif, marqué par le refus du mensonge

J. Nantes, ?param1=M100/M115.php, cf. aussi La chanson maritime. Le patrimoine oral et chanté dans les milieux maritimes et fluviaux, op. cit, p.73

L. Corselet,

, « Les parents, les amis, les femmes et les filles, Les filles de chez nous, des gaillardes gentilles, Embrassent les marins rendus à leurs familles

, Elle repose sur les agapes, le vin et l'ivresse, les amours volages. La consommation d'alcool est un motif fréquent dans les refrains maritimes, où les marins souhaitent « du vin à discrétion 72 » et chantent « Remplis mon verre de bon vin, Les paroles expriment les différentes thématiques qui construisent la représentation du port par les marins eux-mêmes

. Dans-le-retour-du-marin, Leur lien avec les marins n'est pas directement établi, oscillant entre fiancée et fille séduite. Les femmes peuvent être victimes du décès en mer de leur mari. C'est le cas dans Brave marin 75 , où en rentrant au port il retrouve une veuve pleurant son époux. Malgré la possibilité d'une atténuation des versions les plus grivoises, Le retour du marin laisse entendre les amours volages et tarifées. Les paroles des Filles de Lorient, « Ce sont les filles de

M. Dieu, qu'elles sont jolies 76 » soulignent la beauté fantasmée des femmes pendant la traversée

«. Le-retour-du-marin, ». Cité-par, D. E. La-landelle, L. Gabriel, and . Gaillard, , p.51

«. Les-contes-du-gaillard-d'avant, ». Cité-par, D. E. La-landelle, L. Gabriel, and . Gaillard, , p.122

«. La-mort-de-nelson, ». Cité-par, D. E. La-landelle, L. Gabriel, and . Gaillard-d'avant, 74 NOURISSON Didier, Le buveur du XIXe siècle, p.122, 1990.

B. Marin,

L. Filles-de-lorient,

, Cette notation fait indirectement référence à la misère sexuelle des marins en mer. Frustrés, ils affirment dans la chanson Les Lorientaises, leur désir de prendre les filles rencontrées : « Les Lorientaises sont comme des homards Elles ont toutes des rubans rouges et noirs Les gars de la flotte voudraient bien les voir Pour les embrasser sur la bouche le soir 77

, La chanson évoque l'espoir des matelots envers les femmes des cités portuaires, leur volonté de se les approprier. La fascination exercée par les gens de mer revient régulièrement dans leurs paroles

, Entonner Les Filles de La Rochelle c'est revendiquer la perdition morale que représente, pour une jeune fille, la fréquentation des marins : « Sont les filles de La Rochelle Qu'ont armé un bâtiment, qu'ont armé un bâtiment Pour aller faire la course, Dedans les mers du Levant Ah' la feuille s'envole, s'envole, Ah! la feuille s'envole au vent La grand' vergue est en ivoire Les poulies en diamant La grand, Dans Nous étions trois marins, la fille rencontrée à Nantes est revue en Angleterre « couchant 78 » avec le marin de passage

. Qu, Ou quelqu'un de vos parents ? Je n'ai pas perdu ma mère Ni quelqu'un de mes parents J'ai perdu mon avantage marines. Pourtant, les sous-entendus grivois des Filles de La Rochelle sont explicites. Ils font référence au dépucelage à bord de la jeune fille, jeune brunette Qu'avez-vous à pleurer tant ? Avez-vous perdu votr' mère

L. Lorientaises and ;. Les-filles-de-lorient, Nous étions trois marins, « Ça ne fait rien marin

D. 'un-bateau-en-partance, Qui nous ramènera ; Vers notre douce ville de Nantes ; Nous saluerons Chantenay

L. Filles-de-la-rochelle, eux-même que les marins souhaitent renvoyer. La conquête des femmes peut se faire plus directe encore, à l'instar d'un abordage : « Trois matelots courant bordée De cabaret en cabaret Vont faire tête à l'embardée Contre la fille à Cadoret Sans mollir, la fille du maître Dit « Brasse à culer, halte-là ! »-Elle fait sa fière peut-être

, reconnue et chantée par les marins qui imposent leur présence auprès des filles des cabarets. La chanson est preuve de la virilité des matelots, qui dominent les femmes par la force de l'abordage autant que par la douceur. Ces chants disent également la conscience des marins d'être les victimes des filles de ports. A Lorient la jolie, la fille de la taverne est à la fois l'espoir et la perdition du marin. Le refrain « A Lor, à Lor, à Lor, A Lorient la Jolie » ancre géographiquement la chanson. Un compagnon engage le narrateur à venir « au bistrot du port » signer son engagement : « Dans la taverne sombre, l'avait un' jeune fille

, Mon coeur reçut un choc, Ne voyait plus qu'la belle, Plus question de partir

, Le Maitre d'équipage Appelle la servante

, Verse nous donc à boire

, Me réveillai soudain, J'étais sur un navire, J'entendais les matelots Crier Ho ! vire

«. La-fille-À-cadoret, ». Gabriel, and L. Gaillard-d'avant, Une silhouette blanche, C'était elle oh mon Dieu ! Avec son visage d'ange, p.167

, Adieu mon beau pays Adieu ma toute belle, Reviendrai pour l'aimer, Et pour rester près d'elle, vol.81

L. 'univers-des-bas-fonds, ». Celui-de-la-«-taverne-sombre, and . Le-décor-de-la-scène-relatée, La présence en ces lieux d'une « jeune fille » évoque autant l'espoir d'amour sincère que les relations tarifées. Le cabaret est l'espace de la rencontre et des réjouissances. C'est aussi le lieu de la perdition pour le marin, contraint de s'engager sous l'effet de l'ivresse. La chanson démontre la présence des marins dans les bouges du port et leur connaissance de cet univers. Jean-François de Nantes représente le port, lieu du débarquement des hommes, endroit de leurs festivités comme de leur déchéance : « C'est Jean-François de Nantes Oué! oué! oué! Gabier de la Fringante, Oh! mes boués! Jean-François! Débarque de campagne Fier comm

, Branl'-bas chez son hôtesse, Carambole et largesse La plus belle servante, L'emmèn' dans sa soupente

J. Montre, François est malade A l'hôpital de Nantes Jean-François se lamente Et les draps de sa couche, Déchire avec sa bouche Pauvr' Jean-François de Nantes! Gabier de la, vol.82

A. Lorient-la-jolie,

J. Nantes, Ceux qui le rencontrent dans un roman pensent : « [?] que le loup de mer est un vieux personnage de comédie et de roman, une vieille tradition menteuse, un type démodé, bon à reléguer aux oubliettes avec les oncles d'Amérique, les tuteurs jaloux et les baillis de village. Il nous semble entendre certains de nos amis s'écrier avec dédain :-Loup de mer !... connu, rococo ! Je sais à l'avance tout ce qu'il va me conter. Il s'agit d'un vieux grognard, brave comme un sabre, marin comme l'écoute du grand foc, franc et brutal, vrai bourru bienfaisant ; il s'agira d'un dur-à-cuire modèle, témoin d'une époque qui n'est plus. Les bas-fonds romanesques sont la scène d'un numéro déjà obsolète. Dès 1843

P. Gabriel-de-la-landelle, . La-boisson, L. La-bagarre, . Brutalité, and . La-bravoure, Les aventures du marin, ses exploits en mer et à terre, ne sont que des « sornettes ». L'usage du « loup de mer » traduit le manque d'originalité des écrivains qui ne font que recycler un motif hérité des romans de flibustes. Le romancier défend cette image tout en reconnaissant ses modifications. Il dresse le portait d'un autre modèle du « loup de mer », plus conforme selon lui à la réalité : « Le loup de mer dont nous nous occupons a le museau frais et rosé, la joue vermeille, l'oeil ardent, la langue prompte, la cervelle pétillante, la main leste et le pied léger. Il existe bien réellement en France, il est notre contemporain et notre compatriote, il abonde surtout par 48°24'14'' de latitude nord et 6°49' de longitude ouest, c'est-à-dire à Brest, sont devenus des poncifs littéraires

, Le récit présente une image plus policée du marin. S'il conserve certaines caractéristiques physiques et morales, sa dimension déviante est atténuée. Les extraits démontrent l'ambiguïté de G. de La Landelle qui dénonce à la fois les poncifs littéraires et affirme la particularité des gens de mer

, L'observation de l'univers maritime donne à l'auteur le sentiment d'un changement qu'il exprime en 1865 dans

D. Gabriel, Une Haine à bord, Bruxelles, Melines, Cans et Compagnie, 1843, p.13

. Ibid, Au tournant du XXe siècle, le sentiment d'une époque révolue s'accentue. Les romanciers mettent en avant les exploits passés des marins, p.14

«. La-plupart-de-ceux-ci-Étaient-bretons, . Le-nombre,-beaucoup-de-paimpol, . De-lézardrieux, and . De-bréhat, Excellents catholiques, ils n'avaient point entendu dire chez eux qu'un verre de gwin-ardent en plus de la ration ordinaire fût un empêchement rédhibitoire aux béatitudes éternelles 93

, leurs gros muscles saillant sous la vareuse neuve à boutons de métal, plongeaient leurs mains larges ouvertes dans la sacoche aux « décomptes » et, à poignée, avec des rires de dieux, jetaient aux portefaix qui se battaient à leurs pieds les dollars chiliens mêlés aux louis d'or... 94 » Charles Le Goffic se réjouit des débordements et regrette les absences de ces « grands enfants gâtés, à qui la police même restait indulgente, ces baleiniers du Havre ont emporté avec eux le dernier sourire de Saint-François 95 ». Il présente les marins sur un mode folklorique, Ce sont des hommes « aux barbes fauves, au cuir rouge, tanné par les vents polaires

;. Le-constat-que-«-les-temps-ont-changé-»-dépasse-le-cadre-breton and C. Le-goffic, Jack London déplore la disparition du romanesque qui ne survit selon lui que dans les paroles et les écrits : « On parle sans cesse du romanesque et de l'aventure, mais j'affirme que le romanesque et l'aventure ont disparu. La civilisation les a tués. Il n'existe plus d'aventure au XXe siècle 96. » Conrad se fait l'écho de cette mutation sans en dater le tournant. Dans A cause des dollars, il évoque l'effacement de l'univers flibustier qui subsiste seulement dans la littérature naïve : « Il n'y avait plus, de nos jours, Gens de Mer, pp.25-35, 1897.

J. London, Romans maritimes et exotiques, Robert Laffont, p.860, 1915.

C. Joseph, Joseph Conrad parle de l'effacement des mystères de la mer : « Nous parlions de la mer et de ses travaux. La mer ne change pas, et ses travaux, malgré tous les récits des hommes, demeurent enveloppés de mystères. Mais nous nous accordions à trouver que les temps avaient changé. Nous parlions de vieux navires, de sinistres maritimes, d'avaries, de voiliers démâtés : et d'un homme qui avait réussi à ramener son navire sain et sauf de River Platte jusqu'à Liverpool avec un gouvernail de fortune. Nous parlions de naufrages, Nouvelles complètes, Gallimard, p.1195, 1903.

. Pour-le-romancier, Les vertus des marins s'effacent derrière la modernisation des mers. Les hommes ne sont plus les mêmes, perdent leurs qualités et leurs défauts. La nostalgie est visible derrière ce constat, parfois directement exprimée. Dans un récit de Jack London, un second de marine déclare : « Ya pus d'marins; z'étaient morts avant qu'vous naissiez. » Il correspond au portait type du marin déviant. Le narrateur constate que « son haleine empestait le whisky à chaque mot. Pourtant il ne titubait pas et ne montrait aucun signe extérieur d'ivresse. » Le second en question s'insurge contre le déclassement du métier : « N'importe quel cul terreux ou bouseux vous f'ra un marin maint'nant ; y s'présentent comme ça et on les paie comme ça 100. » Il se lamente sur les conséquences envers les pratiques de ces hommes : « C'est qu'le marin est devenu un gentleman : pas question d'élever la voix et encor' moins d'lever la main sur lui 101. » Et il regrette la disparition des marins : « J'aurais dû mourir y a des années, dit-il, p.15

C. Joseph and T. , Nouvelles complètes, Gallimard, p.550, 1903.

J. London, Les mutilés de l'« Elseneur, p.886

. Ibid, , p.889

, en mer comme à terre. L'auteur Yvon Etienne dans la chanson « La race des mat'lots » évoque également la fréquentation des bistrots comme étant une de leurs particularités, Le sens des paroles repose sur la vie aventureuse des marins et leur proximité avec le danger

, tout en faisant référence à leur fréquentation des bars et leur consommation d'alcool. Il réaffirme le lien entre la mer et les excès au port, ici les « ventrées d'bière » dans les bistrots, et regrette l'effacement du véritable loup de mer, remplacé par des « marins d'occasion ». Le danger des villes est toujours à même de concerner directement les marins

«. Le, Je ne découvrirai que le lendemain matin le bilan de cette première soirée :-alors qu'il passait le pont de Recouvrance avec trois camarades pour rentrer se coucher à la base, un des jeunes barreurs du bateau a été tabassé par un marin polynésien à la force décuplée par l'ecstazy. Il a dû être hospitalisé. Il n'a miraculeusement eu à déplorer qu'un oeil poché. Mais cela suffisait pour rendre caduc l'objectif du commandant en second.-un matelot en caleçon, délesté de son jean, Faire un peu la fête, d'accord

S. Louis, Du rhum des femmes et de la bière nom de Dieu », Première Bordée, 1988.

. Yvon-Étienne, « La race des mat'lots », Ma compil de chez compil, 2001.

L. Monde and . Fr, , vol.2, 2014.

. Quai-de-la-fosse-d'hervé-jaouen, . La-survivance-de-la-déviance-des-lieux, and . Milieu, Il identifie les protagonistes de l'établissement qu'il fréquente, un bar PMU du quai, et leur rôle criminel : « Eddie n'ignorait pas que son homologue avait gardé des attaches solides avec le « Milieu », ce qui lui coûtait cher d'ailleurs. Joseph était « protégé » et ses bienfaiteurs lui piquaient autant que le fisc. En contrepartie, on lui assurait, outre la sécurité, une rotation rapide et régulière du matériel. Le client n'avait pas le temps de se lasser qu

. Le-texte-réutilise-le-thème-d, une communauté d'hommes criminels se retrouvant dans les ports. La vision donnée est imprécise, et joue sur l'ambiguïté entre proximité et éloignement de ce « Milieu

. , Le guide du routard en Normandie, confirme dans ses pages consacrés à Cherbourg, la persistance de l'image du port comme lieu de beuverie : « Dans un port digne de ce nom, 2002.

, Il évoque les agissement des marins et leur penchant pour la bagarre dans son article consacré à l'établissement Yalta, sur les quais : « Quant à l'ambiance, elle y est souvent chaude, pour ne pas dire survoltée ! Après 1 h du matin, l'endroit peut être un peu limite pour les âmes sensibles : tous les « chauds » du fond du port y débarquent

, La mémoire du port mal famé renforce le sens de la description, l'intérêt de Cherbourg provient notamment de sa représentation de port débauché. Les miséreux sont toujours présents. Hervé Bellec décrit « deux clochards » aux « tronches défaites 126 » dans la ville de Brest. Le procédé d'écriture est similaire et déforme leur humanité en 123 JAOUEN Hervé, Quai de la Fosse, Le texte met ainsi en avant les caractéristiques des bas-fonds portuaires, les bars et la bagarre, destinées à attirer et à séduire les touristes, p.81, 1981.

. Gloaguen-philippe, Le guide du routard en Normandie, p.515, 0125.

;. Bellec-hervé, . Alle-gérard, . Hervé, . Coatmeur-jean-françois, . Caryl et al., En les décrivant, il constate : « [?] on les croirait sortis tout droit d'un roman noir de Coatmeur. » : « Il se contente de se balader dans les vieux quartiers de Brest, de regarder autour de lui, d'enregistrer toute la détresse du monde. Facile, c'est écrit en gros sur leur trogne avinée. Une fois rentré à la maison, il n'a plus qu'à s'installer devant sa machine à écrire, Un bon Dieu pour les ivrognes, p.179, 2003.

, Dans la continuité de l'écriture traditionnelle des plus misérables, la précarité les constitue en infra-humanité. Les conditions de vie et de travail s'allient aux origines bretonnes pour accentuer la déviance de ces hommes : « Les dockers avaient tous leur surnom. C'était marrant, et ça faisait passer la pilule : une vie à attendre le bateau qui ne vient pas, ou alors à bosser la nuit jusqu'à plus rien, une vie à croiser sa femme et ses gosses, à picoler et fatalement à divorcer, ce qui n'arrangeait pas l'affaire question picole. Une vie en boucle, La marginalité se rencontre également auprès des dockers, qui incarnent dorénavant le lien entre misère et univers maritime. Ils se distinguent par leur physique et sont reconnaissables « à leurs mains » et à leur visage : « Chou rouge au nez, poils de carotte au menton, les molaires au diable vauvert et deux fentes à la place des orbites, vol.129

, Elle repose aussi sur l'accentuation des spécificités locales, ici la consommation d'alcool des Bretons. L'accroissement de la figure du docker dans les récits va de pair avec les mutations de la navigation. La disparition des matelots peu qualifiés laisse place aux ouvriers du port dans la représentation des hommes marginaux. Cette situation explique 127 Ibid, La description des dockers démontre l'utilisation constante des thèmes de l'attente, de la boisson et de la misère dans les ports, p.179

G. André, Les gens de rien, p.379

F. Caryl, . Fond-de-cale, . Gérard, . Hervé, . Coatmeur-jean-françois et al., , p.41

. Ibid, Ceux-ci sont toujours représentés comme sombres et humides. Jacques Coatmeur décrit ainsi Brest en 1976 : « La nuit était encore noire, mais les premiers signes de la vie déjà apparaissaient : jappements des vélomoteurs, grincements d'une porte de hangar. Les lumières jaunes des bistrots éparpillés le long du quai tachaient le bitume luisant, Au pied des réverbères, les flaques tremblaient comme de l'argent rissolé. Infatigable, p.47

L. 'humidité and L. Délabrement, Arpenter l'endroit traduit l'ambivalence des individus. Les quais sont autant la marque d'un nouveau départ que le retour aux activités de nuit, le cabaret où officie Cécile 138. Dans Les Parapluies de Cherbourg, c'est le soir, successivement sur les quais et en s'en éloignant, que Guy et Geneviève se font la cour 139. C'est aussi l'heure où il accompagne à l'hôtel, Jenny rencontrée au Bar du Port, cabaret à marins 140. Philippe Hadengue, détermine la spécificité de la nuit dans un port de l'Atlantique nord qui s'apparente à Brest par la présence d'un arsenal et de sous-marins nucléaires : « La nuit portuaire, plus qu'aucune autre, conserve son mystère. Avec ses quais mouillés, dernière marche avant l'état mouvant ; ses odeurs laquées, de bois de coupe, d'huiles et de marées mêlées ; ses phares obsédants qui projettent leurs éclats jusqu'au plafond des insomniaques ; ses navires clos, citadelles interdites, qui apparaissent un jour pour se retirer en toute hâte, escamotés sans bruit, l'obscurité où perce la lumière des enseignes et des réverbères sont récurrents dans la représentation des cités portuaires après la Seconde Guerre mondiale. Les descriptions évoquent « les ruelles sombres de l'arrière port 136 », masquées par l'obscurité. Ces images renforcent le mystère des lieux, qu'ils soient romantiques ou marginaux

. Bodinier-jean-louis, D. Jean, L. Nicolas, and . Quai-de-la-fosse, 135 COATMEUR Jean-François, Les Sirènes de minuit, Albin Michel, p.16, 1976.

. Hadengue-philippe, Petite chronique des gens de la nuit dans un port de l'Atlantique Nord, p.65, 1988.

D. Jacques, R. Lola, and . Films, , vol.47, p.55, 1961.

. Ibid, , vol.47, p.48

D. Jacques, L. Parapluies-de-cherbourg, and P. Film, , vol.12, p.49, 1964.

. Ibid, Ce n'est pas par manque de politesse

, Jean Rolin témoigne des mutations du Havre, des « transformations du port 146 » envahi par les conteneurs. Philippe Hadengue dresse le même constat pour la ville de Brest : « Les spectacles ayant grimpé dans la haute ville pour y suivre la prospérité qui n'était plus le long des quais, où s'amarraient les navires, L'utilisation de la nuit et du climat permet d'y associer un ensemble de références déjà existantes comme la débauche et la déviance. Les ports demeurent des bas-fonds sombres et nocturnes, vicieux et dangereux

L. Aseptisé and . Port-ne-fascine-plus, Le rôle du port est remis en cause et brise son romantisme

«. C'est-vrai-qu'il-naviguait-dans-le-monde-entier and . Qu, une nuit d'escale il t'a vue sur le port... et qu'il n'est plus jamais reparti ?-Non plus. Ce n'est pas si romantique : on s'est trouvés au pied d'un mur

, Il n'est plus l'endroit du spectacle et n'accueille plus les marins avec lesquels ce lieu « résonnait du chahut des voix, enhardies par l'alcool 149. » Le monde interlope est également perçu comme déclinant. Plus que jamais, les bas-fonds sont toujours ceux d'une époque antérieure. La littérature met en avant le déclin d'un monde criminel. A Brest, Marie Hélia dans Les Princesses de la Piste, joue sur l'ambivalence du caractère de la ville : « Ils passent le bunker de la chambre de commerce. A tribord, le jardin Kennedy. Repère de fantasmes interlopes. C'est ce qui se dit, Le port perd son identité. Les progrès techniques, la modernisation des villes, le rôle croissant des activités de service, réduisent l'animation des quais

M. and «. Brest, , 1964.

. Rolin-jean and . Frigo, POL, p.195, 2005.

. Hadengue-philippe, Petite chronique des gens de la nuit dans un port de l'Atlantique Nord, op. cit, p.84

. Ibid, La nostalgie envers ces lieux de prostitution s'affirme vers l'entre-deux-guerres, au moment où leur nombre est en diminution et où ils se transforment 160. A Nantes, Gilbert Dupé regrette le délaissement des maisons par les marins arrivant à terre sur les voiliers : « L'hôtesse était brave, un peu lamentante d'abord. Damé ! le métier se mourrait depuis que les voiliers, les uns après les autres, désarmaient, fatigués de battre la houle pour rien. Autrefois, la maison était pleine, toujours, les uns arrivaient, les autres préparaient leur sac ; accostages et partances rythmaient la vie du port. Heureuse de ces revenants, Ce regret envers des figures disparues s'étend aux maisons de tolérance, p.12

L. Le-sentiment-de-la-tenancière, Il lie l'activité à l'apogée de la navigation à voile et associe son déclin à celui des établissements de prostitution. Le pittoresque, la fascination de la vie en mer et des grandes traversées sont liés à l'activité des bordels. Leur disparition entraîne la mort de cet univers, maritime et prostitutionnel, représentés comme inséparables dans l'identité d'un port. L'intérêt pour la vie en mer occulte la réalité sordide des maisons. « Autrefois » devient encore un temps incertain et déformé, celui du faste de l'activité portuaire, dont l'hôtesse et ses filles sont un élément regretté. Le lecteur éprouve ainsi le sentiment d'observer les derniers fantômes d

, de prostitution perdure après la Seconde Guerre mondiale, bien après la fermeture des maisons closes. Son image reste celle d'un lieu accueillant les bouges et les relations tarifées. Ce motif demeure un thème général. Le succès des chansons

P. Mader, ;. Hambourg, W. Santiago, . Chapel, and . Bornéo, Frisco » démontre la dimension interchangeable des ports et le succès du motif. L'héroïne, dans un « Hambourg, au ciel de pluie » rencontre un homme qui lui dit « je t'aime » et l'incite à venir avec lui : « Laisse donc là tous tes marins ! Laisse donc la mer, pp.172-178, 1955.

D. Gilbert, La Figure de Proue, p.81

. Viens-!-», Elle évoque sa vie

, Trente ans après, la chanson Macumba de Jean Pierre Mader évoque une fille s'offrant aux hommes contre « quelques dollars ». L'héroïne côtoie les « dockers du port, qui ne pensent qu'à boire » et « les marins largués qui cherchent la bagarre ». Les établissements des quais demeurent le lieu de la sexualité des marins, de l'arrivée et des espoirs. Ce constat se retrouve pour les ports de l'Ouest de la France

». Recouvrance and . Décrit, Brest comme livrée à la prostitution suite à l'arrivée d'une escadre américaine

«. De-lorient and . De, Les autorités fermaient les yeux : l'amitié des États-Unis valait bien quelques fesses. Dès l'obscurité venue, chaque coin de rue s'adornait une grue

, Les Parapluies de Cherbourg, le Bar du Port, dans une rue perpendiculaire aux quais accueille des matelots et des hôtesses qui se livrent à la prostitution 164. A Nantes, sur Le Quai de la Fosse d'Hervé Jaouen, Alexia, personnage du roman homonyme, ouvre un établissement en obtenant l'argent grâce à la prostitution : « Après quelques années de cours préparatoires entre Clichy et Blanche, Alexia avait fait carrière à Nantes : en province, les macs sont moins gourmands ou de trop peu d'envergure pour s'imposer à des filles solides et indépendantes, Le texte fait référence à la présence des soldats américains à Brest après la Seconde Guerre mondiale

, L'évocation de l'univers parisien dramatise la vie de prostituée d'Alexia. Elle confirme la classification des bas-fonds provinciaux en fonction de l'univers parisien

P. Édith and C. 'est-À-hambourg, , 1955.

C. Jean-françois, Les Sirènes de minuit, p.96, 1976.

D. Jacques, Les Parapluies de Cherbourg, op. cit, vol.1

J. Hervé and L. Quai-de-la-fosse, Sur les trottoirs (souvent des filles venues d'Afrique), mais pas seulement. Nantes a ses spécificités. Les « bars de nuit ». Longtemps concentrés quai de la Fosse (rebaptisé « quai de la Fesse »), en plein centre-ville, ils représentent une activité très lucrative. Bars de nuit : la bouteille à partir de 150 ?. Pour espérer les faveurs d'une hôtesse et accéder au petit salon du fond, il faut boire, Les récits correspondent à un croisement entre prostitution contemporaine, faits divers réels et héritage des bas-fonds. Les articles de presse crédibilisent cet amalgame dans l'imaginaire collectif, p.10, 2006.

, L'article établit l'existence des établissements consacrés à la prostitution sur les quais, à nouveau évoquée en 2007 lors d'une « descente impromptue dans les bars nocturnes du quai de la Fosse à

. Nantes and . La-patronne-est-soupçonnée-de-proxénétisme-167, » La présence sur les quais de ces établissements anciennement fréquentés par les marins est une réalité pour les contemporains. Cette situation est exagérée par les références à l'histoire et à la tradition des villes, comme l'utilisation du surnom « quai de la Fesse » ou l'explication du passé des lieux. En 2000, L'Hebdo de Nantes revient sur « Les particularismes nantais » liés à la prostitution. Le numéro associe bar à hôtesses, tradition du quai de la Fosse et nostalgie d'une époque, En revanche, on trouve ici de nombreux établissements pratiquement inexistants ailleurs : les « bars à hôtesses » ou « bars à filles

«. Du-xive-siècle-À-aujourd'hui, L. Quai-de-la-fosse-a-vu-passer-beaucoup-de-bateaux, and . De-marins, et de filles. Des « galantes » qui ont marqué à jamais la vie du quai de la Fosse

«. Aujourd, hui il ne reste plus qu'une quinzaine de cafés, beaucoup plus propres, alignés près de la sérieuse médiathèque. Le pont transbordeur, depuis 1958, n'est plus

, L'activité du quai permet à l'image des bas-fonds portuaires de perdurer. La presse accentue ce lien

L. Télégramme, , 2006.

O. France, , 2007.

L. Nantes, , 2000.

«. Qu, elle ne soit en train de s'envoyer en l'air avec un malfrat de la pire espèce, un pochtron de bas étage, ce qui ne m'aurait guère étonné, connaissant la mangeuse d'hommes qu'elle était et qu'à défaut de loups de mer aux avant-bras tatoués d'ancres marines elle consommait sans modération 172

, Les femmes demeurent des « filles-de-ces-quais 173 » ou des « filles-allumeuses 174 », séductrices et prostituées. Elles officient à séduire les marins et les hommes de passage sont représentés avec des physiques enjôleurs. Ces sont ces dames qui charment les marins, dans Les Parapluies de Cherbourg 175 , Lola marchant sur les quais avant de se rendre à son cabaret, ou Lucienne et Lolla décrites par Philippe Hadengue : « Deux objets du désir, savamment éclairés par la lumière d'un réverbère-deux enseignes pour ceux qui passent-révélaient la présence de Lucienne et de Lolla : une paire de seins joufflus débordant d'un corsage et une longue paire de jambes croisées. La poitrine était si exagérément bombée par le soutien-gorge bâti à cet effet, Le récit affirme la permanence de la figure du loup de mer, à la virilité exhibé et affirmé par ses tatouages et la fréquentation des femmes

. La-«-fille, des quais » est toujours un motif littéraire et cinématographique qui séduit les marins comme les spectateurs. Les établissements des quais sont le lieu opportun pour leur mise en scène

. Elles-accompagnent-le-marin-dont-la-virilité-se-base-sur-la and . Sexualité, Les prostituées demeurent les compagnes des matelots de retour à terre et sont susceptibles de leur porter chance : « Les marins la touchaient pour qu'elle leur porte chance avant de s'embarquer et les mousses, le plus souvent aux frais de l'équipage, ne devaient plus être dépucelés que par elle. Ce qui donna enfin au port

, Mais le marinc'est une question de vents-reste superstitieux. Le double L porte-bonheur de La Livarde et de La Louise se multipliait, gravé sur les vergues ou tatoué sur les bras. Cela donnait un petit côté grand siècle aux bas

;. Bellec-hervé, . Alle-gérard, . Hervé, . Coatmeur-jean-françois, . Caryl et al., Un bon Dieu pour les ivrognes, p.187

. Hadengue-philippe, Petite chronique des gens de la nuit dans un port de l'Atlantique Nord, op. cit, p.74

D. Jacques, Les Parapluies de Cherbourg, op. cit, vol.1

. Hadengue-philippe, Petite chronique des gens de la nuit dans un port de l'Atlantique Nord, op. cit, p.60

, Les chansons contribuent à la persistance de cette figure du loup de mer viril, s'imposant aux femmes. Le groupe musical Soldat Louis met en parole, avec bienveillance, ces matelots s'emparant des « gonzesses » aux escales : « Ça fait une paye qu'on a pas touché terre Et même une paye qu'on s'fait Des gonzesses en poster Tant pis pour celle qui s'pointera la première J'lui démonte la pass

, Elles quittent leurs compagnons, forains, pour des marins « bien plus marrant que tous les forains réunis 179 » qui « font de bons amants 180 » et qui leur ont « fait la cour 181. » L'ambivalence demeure à propos de la figure des marins notamment dans leur rapport aux femmes. Brutaux ou charmants, ils incarnent toujours la liberté de la vie en mer envahissant le port. Présentés avec bienveillance, amusement, respect ou grivoiserie, l'image du marin après la Seconde Guerre mondiale doit provoquer l'intérêt du public auquel elle est destinée, sans provoquer de condamnation. Les traits plus négatifs s'atténuent, les évocations de la misère ou du dénuement sont rares. Il en résulte une présentation du marin viril et érotique exerçant ses charmes de retour à terre, destinée à plaire, à fasciner et non à servir de repoussoir, A l'inverse de cette présentation très crue, dans Les Demoiselles de Rochefort ce sont des jeunes filles qui mettent en chanson des matelots charmeurs et séducteurs

, L'image du port comme lieu érotique passe aussi par l'homosexualité. Celle-ci est assumée et non plus cachée dans le cas de Querelle de Fassbinder

J. Genet-en, Elle est incarnée par Nono, le patron de La Féria à Brest, qui joue aux dés avec les marins pour déterminer s'ils vont avec une fille ou avec lui 182. L'affiche du film repose sur un 178 SOLDAT LOUIS, Du rhum des femmes et de la bière nom de Dieu, 1982.

D. Jacques, Les Demoiselles de Rochefort, Parc Film Madeleine Films, vol.47, p.37, 1967.

. Ibid, , vol.47, p.45

. Ibid, , vol.48, pp.51-99

. Fassbinder-rainer-werner and . Querelle, :39. symbole phallique évident, et met en scène un matelot, musclé, armé symboliquement d'un couteau, vol.4, pp.29-33

L. Quai, Le corps du matelot est ambivalent, destiné autant à séduire les hommes que les femmes. Le marin des publicités de Jean-Paul Gaultier symbolise aussi cette ambiguïté, 2013.

, Sa virilité repose sur son physique, révélateur de force, ses vêtements qui démontrent sa profession et son identité, et l'imaginaire qui s'associe automatiquement à son image, celui de la mer et des ports. Cette représentation confirme son rôle central dans l'imaginaire de l'univers maritime. Le port demeure ce lieu ambivalent, parfois inquiétant, potentiellement érotique. De nombreux supports contribuent à véhiculer cette représentation, reposant sur les legs antérieurs, constructifs des bas-fonds portuaires, Il devient l'amant destiné à plaire aux deux sexes

I. Des-sources,

, Archives manuscrites : Archives Municipales Cherbourg

, D 109 Correspondance relative à la santé publique, l'instruction publique, la police, les affaires maritimes, etc, p.1831

, I 15 Rapports quotidiens de police, pp.1892-1893

, I 38 Maisons de tolérance, femmes publiques An IX-1866, pp.1869-1879

. Archives-municipales-brest,

, I 1 : Réglementation générale, arrêtés, instructions, ordonnances, règlements, pp.1795-1895

, I 2 : Mise en place d'une police municipale : lois, arrêtés, pp.1791-1947

, I 3 : Organisation, fonctionnement des services : correspondance, instruction, rapports, pp.1836-1947

, Commissariat central : rapports : registre de correspondance, vol.4, pp.1860-1868

, Commissariat central : rapport des permanences. Registre, vol.5, pp.1893-1897

, Commissariat central : rapport des permanences, vol.6, 1897.

, Commissariat central : comptes rendus correspondance, vol.7, pp.1882-1974

, Commissariat central : comptes rendus rapports journaliers, vol.8, pp.1868-1889

, Escales d'escadres et de navires. Fêtes et cérémonies d'accueil, organisation, vol.95, pp.1890-1959

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