, Les pasteurs mentionnés par le sieur des Oubeaux sont Jean de Baillehache de Beaumont, pasteur de l'Église de Géfosse-Cricqueville (Les Veys), décédé en 1677
, Église de Vaucelles jusqu'en 1679, ou son fils Samuel, qui fut également pasteur à Vaucelles
, et 946. 382 BORELLO, Céline, op. cit, La vie religieuse dans la France méridionale à l'époque moderne. Actes du colloque de, p.210, 1990.
, 487 BOISSON, Didier, Les Protestants de l'ancien colloque du Berry de la révocation de l'Édit de Nantes à la fin de l'Ancien Régime (1679-1789), ou l'inégale résistance de minorités religieuses, Histoire des protestants en France (XVI e-XXI e siècle), vol.486, pp.218-219, 2000.
,
, 611 Il est mentionné comme secrétaire du roi et audiencier en la chancellerie de Rouen dans le contrat de mariage de sa fille et il y est qualifié d'écuyer. Il est toutefois absent de l'enquête de 1666 pour la généralité de Rouen. BNF, Ms Fr, p.102, 2009.
, Ce qui a pour corollaire l'absence d'unions pour un certain nombre de nobles protestants qui demeurent donc célibataires. _____________________ 642 PETITFILS, Christian (éd.), op. cit, p.87
, Les Protestants du Poitou au XVIII e siècle, pp.49-59, 1998.
, Les Protestants de Provence au XVII e siècle, vol.645, p.49, 2004.
, , pp.128-129
, , vol.671, p.194
, 673 DAIREAUX, Luc, op. cit., p. 523. 674 CABANEL Patrick, op. cit, Le Refuge huguenot, pp.13-30, 1985.
, et 385. DUMONCEAUX, Pierre, « Conversion, convertir, étude comparative d'après les lexicographes du XVII e siècle, p.13, 1982.
,
, Dont sa soeur Élisabeth, qui a abjuré en 1684 avant de se marier. AN, TT 143/33. Archives diocésaines de Coutances, AEC DG IX. BPF, MS 11/6. 794 LE TOUZÉ, Isabelle, op. cit, vol.795, p.381
, Marseille, CMR 17 (Centre méridional de rencontres sur le XVII e siècle), p.326, 1982.
, Requêtes adressées aux, pp.731-732
, États-Généraux de Hollande par les confesseurs sortis depuis peu des prisons de France (17 août
, , p.731
, Elle était auparavant emprisonnée à Rouen pour opiniâtreté. AN, TT 264/21. est celle d'Étienne du Vivier, emprisonné pour avoir tenté de fuir le royaume à la fin de l'année 1685. BPF, Ms 1507/2. 1070 Sur cette famille, Requêtes adressées aux États-Généraux de Hollande (?) », art. cit, p.68
, Foucault n'a fait enfermer qu'une fillette âgée de moins de 7 ans
, placée sur son ordre en 1702 à l'âge de 6 ans. 1072 JOBLIN, Alain, art. cit, pp.26-27
,
, Dont deux ont plus de 20 ans et n'apparaissent donc pas dans la liste figurant dans les pièces annexes. 1075 JOBLIN, Alain, art. cit, p.23
, KRUMENACKER, Yves, op. cit., p. 212, parle de « frontières confessionnelles qui sont floues » et de « camps mal tranchés ». 1122 KRUMENACKER, Yves, op. cit, BOISSON, p.268, 1123.
, Histoire des protestants en France (XVI e-XXI e siècle), p.639, 1125.
, 1131 ADC, pp.5-2396
, ADC, pp.5-614
, ADC, pp.5-1889
, ADC, 6 G 344. Veuve, elle se remarie en 1705 à un autre catholique. 1136 AN, TT 183/6. ADC, ibidem. _____________________ 1147 RICHARD, Michel (éd.), op. cit, p.175
, L'expression de « conversions mitigées » est de Didier BOISSON, op. cit., p. 264. 1149 LABROUSSE, Élisabeth, art. cit, p.251
, mais elle a ajouté sur ce document à sept reprises entre 1688 et 1699 une phrase, suivie de sa signature, visant à confirmer qu'elle était toujours en accord avec ce qu'elle avait écrit la première fois. Ce document s'accompagne d'un autre écrit, destiné cette fois à ces enfants
, Les séjours de réfugiés en France seront abordés dans le dernier point de ce chapitre
, Ms 11/6. Cette correspondance n'a été découverte qu'après la mort d'Anne de Varignon en 1748, dans le cadre d'une vente contestée par une partie de ses héritiers. 1382 Reconnus par Claude Antoine de Couvains lui-même suite à son retour en France vers
, Ce retour et ses suites seront abordés dans la dernière partie
, 1385 BERKVENS-STEVELINCK, Christine, « Plumes huguenotes sur toile européenne, La plume et la toile. Pouvoirs et réseaux de correspondance dans l'Europe des Lumières, Arras, Artois Presses Université, collection « Histoire, p.51, 1386.
, originaire de Caen et réfugié à New-York dans les premières années du XVIII e siècle, n'a pas été prise en compte, du fait des anoblissements trop tardifs de ses parents Isaac et Samuel, en 1698 et 1702. ADC, 2 E 38. ARUNDEL DE CONDÉ, Gérard (d'), Dictionnaire des anoblis Normands, vol.2, p.51, 1388.
, ADC, 77 F 18 (copie d'un original conservé à la BNF, Ms Fr 11910)
,
, Histoire des protestants charentais : Aunis, p.23, 1482.
,
, 1698) », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, tome 131, octobre-décembre 1985, Le seuil de l'intolérable pour les Nouveaux Convertis : L'éducation catholique, vol.546, p.639, 1485.
, Les Protestants du Poitou au XVIII e siècle, p.673, 1497.
, , p.24
, Sur ce point, voyez infra dans le chapitre 8, p.293
, 414 p, ainsi que CABANEL, Patrick, op. cit., p. 650-672, pour une brève synthèse sur les écrits de Bayle et de Jurieu. 1538 STELEGOWSKA, Agnieszka, « Les Mémoires d'Isaac Dumont de Bostaquet : une autobiographie protestante à l'époque de la révocation de l'édit de Nantes », Les Protestants normands de l'édit de Nantes à sa révocation, Sur ce sujet, voir l'ouvrage de référence d'Hubert BOST, Ces messieurs de la RPR : histoires et écritures de huguenots, XVII e-XVIII e siècles, p.677, 1540.
, Révolte et Société. Actes du IV e colloque d'histoire au temps présent, pp.672-675, 1553.
, Le curé de Vouilly décrivait peu de temps auparavant le sieur de l'If comme étant « assidu à son devoir ». ADC, 6 G 651. 1560 ADC, ibidem. 1561 BPF, Ms 485/5. 1562 ADC, 6 G 651, BPF, Ms, vol.485, pp.5-6
,
, La famille du sieur de la Champagne est celle formée par Jean Morel, Gabrielle d'Amours, son épouse, et leurs enfants. Voyez supra dans le chapitre 9, ADC, p.339, 1565.
, , vol.34, pp.249-251, 2005.
, , p.639
, , p.543
, Cette question sera plus amplement, Les logiques résidentielles des élites dans les villes de province françaises de la fin du XVII e siècle à la fin de l'Ancien Régime, p.612, 1500.
, Structurations sociales de l'espace caennais (XVI e-XVIII e siècles) », dans Villes et sociétés urbaines, vol.35, pp.29-1727
, Jaroslaw et FIGEAC, Michel (dir.), op. cit, 1729 ADC, C 1583. 1730 ADC, C 1584. _____________________ 1731 VANEL, Gabriel (éd.), Recueil de journaux caennais 1661-1777, p.163, 1904.
, Ariane et HUGON, Alain (dir.), op. cit., p. 285. 1733 AN, TT 150/25. ADC, 2 MI-EC 1715-1716. L'ambiguïté sur le protestantisme était notamment entretenue par ce qu'Émile-Guillaume Léonard écrivait à son sujet, le considérant comme étant demeuré fidèle à la foi de ses ancêtres, tout comme l'est resté sa vie durant son oncle Samuel, mort en 1768, et sa soeur Marie Anne Samuelle, épouse Massieu de Clerval. Si l'on ne peut 1787, avec un intervalle de près de 75 ans entre les deux. Le premier anoblissement est, en effet, Éric Saunier a classé par erreur un membre de cette famille dans sa liste de nobles vénérables des loges franc-maçonnes de Caen. SAUNIER, Éric, « Les noblesses normandes et la franc-maçonnerie : diversité des cultures et culture de la distinction au XVIII e siècle », dans BOLTANSKI
,
, , p.54, 1975.
, après celui accordé en 1698 à Isaac Bayeux pour les services militaires qu'il a rendu entre 1674 et 1694. Il n'a pas été pris en compte car le bénéficiaire est décédé avant 1715 et n'aurait pas laissé de postérité, ARUNDEL DE CONDÉ, pp.232-260
, En ce cas, il serait né en 1635. ADC 1 MI 235 B3. 1740 BNF, PO 1884. GALLAND, Jacques-Alfred, Essai sur l'histoire du protestantisme à Caen et en Basse-Normandie de l'édit de Nantes à la Révolution, p.370, 1991.
, intendant Lallemant de Lévignen, en poste de 1726 à 1766, mène une _____________________ 1748 FIGEAC, Michel, L'Automne des gentilshommes, p.297
, et 80-81. 1750 FIGEAC, Michel, L'Automne des gentilshommes (?), op. cit, pp.96-102
, Un chantier en cours : les effectifs de la noblesse en France (?) », art. cit, p.616
, 1753 À la fin de l'Ancien Régime, la Normandie compterait moins de 15 000 protestants, dont 11 à 12 000 dans la seule généralité de Rouen, 2 500 à 3 000 dans celle de Caen et pratiquement plus un seul dans celle d'Alençon. VATINEL, Denis, « Les protestants en Normandie et la Révolution française. Les protestants en Normandie à la veille de la Révolution, Comme pour les années 1661-1685, les femmes issues de la bourgeoisie ou d'autres familles nobles du royaume ont été écartées du recensement, pp.545-567
, CLOLUS, Nicolas, « La politique de répression et de conversion de l'intendant d'Alençon Lallemant de Lévignen envers les protestants (1726-1766) : une politique réussie ? », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 113, ADC, issue.2, pp.1585-86, 1755.
, L'auteur est un descendant de la famille et détient des archives privées la concernant, Une famille normande protestante aux XVII e et XVIII e siècles, vol.56, pp.8-12, 2006.
, Il s'agit d'un remariage pour Pierre Henri de Frotté qui avait épousé en premières noces une catholique, Agathe de Clairambault, dont il a eu un fils, Louis, chef emblématique de la chouannerie normande pendant la Révolution
, Elle décède à Caen en 1751. ADC, C 1581, C 1584 et 5 MI-EC 1594. LANDRU, Robert, « Les ancêtres d'Alexandre Dumas
, , pp.139-144, 1974.
, qui figure dans la liste des pensionnaires de Saint-Cyr entre 1712 et 1721 (la liste des pensionnaires est disponible sur le site des archives départementales des Yvelines
, 1763 FIGEAC, Michel, L'Automne des gentilshommes (?), op. cit, Les noblesses européennes de la fin du XV e à la fin du XVIII e siècle, p.134, 1856.
, Ils sont suivis de peu par deux catholiques, le sieur de Blangy (700 livres) et le marquis de Tilly
, Automne des gentilshommes (?), op. cit., p. 82. 1780 ADC, C 4629. 1781 LAMBERT, Étienne, op. cit, p.229, 1782.
, Voyez la généalogie de cette famille dans l'Annexe XXXI
, Académie est un lieu hautement symbolique pour les nobles protestants, ayant été fondée par l'un d'entre eux au siècle précédent
, Grand-Cheval qui servait alors de maison de ville, et rappelle lors de la première séance qui s'y tient les mérites des anciens académiciens huguenots : Ces murs qui vous entendent se ressouviennent encore des sçavantes dissertations des Bochard [sic], des Morin, des Huet, des Segrais? Vous êtes environnés des mânes de ces grands hommes, Orceau de Fontette en récupère la direction en 1753 1811 , il la réinstalle dans l'ancien hôtel du
, Académie accueillit ainsi plusieurs nobles réformés au cours du siècle
, Henri de Cahaignes de Verrières est le plus ancien : il était déjà membre avant la disparition temporaire de celle-ci entre 1714 et 1731, date à laquelle il est réintégré
, Il est rejoint, en 1740, par Frédéric Eugène Costard d'Ifs, dont l'éloge funèbre prononcé par un autre académicien protestant, le sieur Morin du Mesnil 1813 , nous apprend qu'il se fit « connoître par plusieurs ouvrages en vers
, Albert de Luynes demeurant protecteur nominal de l'Académie jusqu'à sa mort en 1788. 1812 Cité par GALLAND, pp.377-378
, Il a contribué à la traduction en français des Mémoires (parus en latin) de Jacques Auguste de Thou, pp.1553-1617
, D 1525 (document postérieur à juin 1766 et non de 1763 comme indiqué par erreur sur le dossier contenant celui-ci), ADC, vol.2
, fichier recensant 130 000 fiches biographiques de maçons français
, C'était une tradition de l, p.379
, , 1486.
,
,
, Jaroslaw et FIGEAC, Michel (dir.), op. cit., p. 227-228 et 244. Sur David de Magneville en particulier, voir notamment LAIR, Pierre-Aimé, « Note sur les usages divers de la Pomme de terre », Mémoires de la Société royale d'agriculture et de commerce de Caen, t. 3, Caen, F. Poisson, 1830, p. 196. Son fils Henri est alors membre de la Société d'agriculture. Géologue, il s'intéresse aussi à l'horticulture et à la botanique. 1831 SAUNIER, Éric, art. cit., p. 267. La Normandie du XVIII e siècle compte 59 loges qui rassemblent les frères initiés aux trois premiers grades de la franc-maçonnerie, auxquels s'ajoutent 10 ateliers de perfection, pour ceux désireux de parfaire leur parcours et d'accéder aux grades supérieurs, physiocrates, les nobles et le progrès dans les campagnes françaises dans la seconde moitié du XVIII e siècle », dans DUMANOWSKI, 1832.
, La noblesse de la fin du XVI e au début du XX e siècle, un modèle social ?, Biarritz, Atlantica, vol.1, p.157, 2002.
, Pour rappel, il est décédé après juin 1766 (il participe alors au règlement de la succession de son frère d'après un acte figurant dans les titres de famille
, Les deux jeunes frères sont attestés maçons en 1788. Voyez la note 1804 les concernant. Il se pourrait aussi que Jean d'Aigneaux s'intègre dans cette liste, mais avec une marge d'incertitude liée à l'absence de prénom dans la fiche le concernant. 1836 SAUNIER, Éric, art, p.268
, LIGOU, Daniel, « Franc-maçonnerie et protestantisme », Dix-huitième siècle, vol.1, p.45, 1839.
, et « Le protestantisme à Condé-surNoireau (Calvados) et dans le Bocage normand de la Révocation à Napoléon I er (1685-1812) », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, tome 61, pp.42-47, 1912.
, Voir aussi GALLAND, Jacques-Alfred, art. cit., p. 122. 1848 ADC, C 259-260. DELAFONTENELLE, Jacky, Les Protestants du Bocage normand qui se réunissaient à Condé-sur, p.214, 2007.
, Voir également infra, au chapitre 13, p. 544. 1849 Les assemblées sont interdites par le maréchal d'Harcourt, gouverneur de la province, p.58
, puisqu'il faut « agir à la sourdine et sans le moindre petit éclat » 1853 , il forme le dessein de fonder au moins un consistoire. Mais celui-ci ne voit jamais le jour et les nominations d'anciens envisagées et discutées restent lettre morte, ce qui fera écrire à l'un des successeurs de Boudet-Gautier, le pasteur Campredon, dit Duthil : J'ai été pendant quinze jours à Caen où la musique [le culte] a été si longtemps négligée (?), et de bienveillance » 1852 , force est de constater que ses projets quant à l'Église de Caen, n'ont abouti à rien de concret. À défaut d'organiser des assemblées
, Réception gracieuse » : cette expression est éminemment révélatrice de l'état d'esprit des nobles protestants de cette période. Les pasteurs sont bien reçus, comme en témoigne aussi le pasteur Godefroy
, Je suis fort édifié en particulier d'une maison de condition où j'ai eu entrée (?), ce sont de parfaits honnêtes gens, qui joignent à la haute naissance un grand fond de religion, de piété et de zèle. C'est une branche de la maison de Cerisi [sic], autrefois célèbre et qui possède encore aujourd'hui un certain bien par des fiefs ; (?) ils habitent leur propriété de La Hotière, qui en 1755 écrit à propos de la famille Richier
, aller au-delà d'un accueil favorable et d'une écoute des propositions pastorales ? Autrement dit, sont-ils véritablement prêts à passer des paroles et des promesses aux actes ? Au regard des sources, il semble que leur assentiment se soit, dans une large mesure arrêtée aux premières, sans jamais véritablement se traduire _____________________ 1852 Ibid, Mais bien que foncièrement attachés à leur foi, les derniers nobles réformés sont-ils prêts à, p.100, 1853.
, Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, tome 71, pp.79-80, 1922.
, , p.110
, et 882. KRUMENACKER, Yves, « L'application de la législation antiprotestante en France après 1685 », dans GARNOT, Benoît (dir.), Normes juridiques et pratiques judiciaires, du Moyen Âge à l'époque contemporaine, pp.141-150, 2006.
, « La répression contre les protestants dans la seconde moitié du siècle d'après les registres de l'Ancien Régime », Dix-huitième siècle, vol.17, p.114, 1985.
, Hachette littératures, « Pluriel, vol.2, p.11, 1868.
, précédés de l'édit de Nantes, réimprimés pour le deuxième centenaire de la révocation de l'édit de Nantes, p.511, 1870.
, La crainte du Régent reposait sur des renseignements lui faisant part de manoeuvres de la part des Espagnols afin d'inciter les Cévenols à se révolter de nouveau contre le pouvoir royal. Les relations avec l'Espagne étaient à ce moment-là rompues, Théories et pratiques politiques des protestants français de la Réforme à la Révolution », dans Protestantisme(s) et autorité. Protestantism and authority, Anglophonia, vol.17, p.18, 2005.
, , p.11
, Les Protestants de l'ancien colloque du Berry de la révocation de l'Édit de Nantes à la fin de l'Ancien Régime (1679-1789), ou l'inégale résistance de minorités religieuses, PILATTE, p.535, 1874.
, Essentiellement l'édit d'octobre 1685, ainsi que les déclarations des 29 avril et 1 er juillet 1686
, , pp.192-193
, Les Protestants du Poitou au XVIII ème siècle, p.142, 1998.
, contrôleur général des finances de 1722 à 1726
, Des protestants au Siècle des Lumières : le modèle lyonnais, p.168, 2002.
, , p.80
, , p.193
, , pp.249-250
, , pp.882-887
, Les Protestants du Poitou (?), op. cit, pp.142-144
, Catholiques et protestants en France, CABANEL, p.188, 1885.
, cité par KRUMENACKER, Yves, Les Protestants du Poitou (?), op. cit., p. 143. 1888 Propos du comte de Saint-Florentin, cités dans CABANEL, pp.111-128, 1889.
, Les Protestants du Poitou (?), op. cit, pp.143-179
, , pp.184-214
, Les Protestants du Poitou (?), op. cit, p.206
, , pp.11-198
, Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, p.394
, État de la « Religion prétendue réformée » de 1725 à 1775. En 1749, le secrétariat devient un département du secrétariat d'État de la Maison du Roi, suite à la nomination du comte de Saint-Florentin à ce poste. 1897 KRUMENACKER, p.143
, Pour le Poitou, la date de 1759 pourrait même être retenue, la répression s'atténuant notablement après cette date. 1899 BOISSON, Didier, op. cit, pp.193-195
, Les Protestants du Poitou (?), op. cit, pp.185-187, 1901.
, , p.259
, , p.413
, Thomas Hue de Miromesnil est garde des sceaux entre 1774 et 1787, ADC, pp.259-260, 1912.
, Le garde des sceaux lui-même prône la modération
, Charles d'Esmangart (1775-1783) « d'éviter autant qu'il est possible de se trouver dans la nécessité de recourir aux voyes de rigueur
, Cette arrestation se produit suite à une dénonciation émanant d'un protestant, François
, Celui-ci n'avait pu obtenir le ralliement des Églises du Bocage à son projet, qui avait le soutien du pouvoir royal : les protestants auraient droit à l'étatcivil mais les communautés du nord du royaume devraient se passer de pasteurs et se contenter d'un culte privé, avec deux tournées annuelles de François Armand pour administrer les sacrements et bénir les mariages, pp.428-433
, BOISSON, Didier, « Étouffement et résistance du protestantisme dans la généralité d'Alençon (?) », art. cit, pp.12-14, 1916.
, 300 et suivantes consacrées à ce sujet dans le chapitre 8. C'est aussi à l'époque de la Révocation que cette orientation est adoptée dans la généralité d'Alençon par Michel André Jubert de Bouville, intendant entre 1683 et 1689. Il ne va cependant pas jusqu'à préconiser une politique d'enlèvements systématiques, à l'image de l, p.13
,
, ADC, 2 H 230. BOISSON, Didier, « Étouffement et résistance du protestantisme dans la généralité d'Alençon (?) », art. cit, p.14
, Les Nouvelles Catholiques de Caen et l'intégration socio-religieuse des protestants au XVIII e siècle, mémoire de maîtrise ès arts, pp.72-106, 2001.
, Du moins jusqu'en 1753, date à laquelle il quitte Bayeux pour devenir archevêque de Sens. 1922 GALLAND, pp.335-336
, Alençon (?) », art. cit., p. 14 1924 BOISSON, Didier, ibid, CLOLUS, pp.85-97
, , vol.7, pp.491-492
, Famille et spiritualité protestante. Actes d'une journée d'étude tenue à Arras le 18 octobre, Christian Lippold a recours à la même expression dans son analyse des relations entre les autorités locales et les protestants en Picardie. LIPPOLD, Christian, « Une foi clandestine : la pratique protestante en Picardie (XVIII e siècle-début du XIX e siècle) », dans JOBLIN, Alain et SYS, Jacques (éd.), pp.31-35, 1935.
, D'après ce dernier, l'intendant aurait même été plus loin, en faisant prévenir en secret les parents protestants pour qu'ils aient le temps de dissimuler leurs enfants. Nous n'avons pas retrouvé la source de cette assertion, n'étant pas indiquée par Léonard. En revanche, Saint-Florentin fait part dans l'une de ses lettres à l'intendant de plaintes contre les hommes qu'il a chargé de l'exécution des enlèvements, lesquels agissent « avec tant de lenteur et si peu de secret, p.48
, Comme vous voulez bien vous charger de faire exécuter ces ordres, je vous les adresse à cet effet, bien persuadé de votre attention à ne les confier qu'à un officier intelligent (?), vol.508
, intendant brillant mais discuté de la généralité de Caen (1752-1775) », Mémoires de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, t, vol.33, pp.85-103, 1995.
, À partir de la fin de l'année 1763, Orceau de Fontette réfère de son action à Bertin, dont le secrétariat d'État nouvellement créé comprend la Normandie dans son département, et non plus au comte de Saint-Florentin. Cette même année, il épouse en secondes noces Aimée Marguerite Daumesnil, fille d'un gentilhomme nouveau converti, p.599
, Réflexion de psychologie sociale sur le droit de la filiation, pp.61-63
, Cité par WADDINGTON, Francis, op. cit, p.83, 1946.
, 1975 ADC, 2 H 230. L'issue de cette requête n'est pas connue, pp.401-402
, Le dernier enlèvement connu est celui de Marie Charlotte de Calmesnil en 1773 (appartenant à la branche demeurée en Alençon, p.144
, , pp.407-410
, On pourrait aussi citer le cas de Marie de Méhérenc de la Conseillère, admise en 1737 aux Nouvelles Catholiques de Caen, puis transférée par la suite à SaintLô, où elle devient religieuse. D'autres familles sont concernées par ce type de pratique, avec plus ou moins de succès, comme les Michel, les Montfiquet ou bien encore une branche convertie avant 1685 de la famille de la Bazonnière. AN, O 1 507. ADC, C 1633, qui réussit à faire placer 5 de ses 10 enfants dans les maisons caennaises en 1742-1743, bien qu'ils soient nés et aient été élevés dans la religion romaine, p.106, 1987.
, Ces chiffres ne prennent-il en compte que les enfants protestants ou englobent-ils des enfants radiés par la suite ? BOISSON, Didier, « Noblesse et protestantisme dans la généralité d'Alençon au XVIII e siècle, ADC, 2 H 230. En 1746, dans les établissements, p.421, 1989.
, ADC, pp.6324-6327
, Dans les plus jeunes, il faudrait peut-être aussi prendre en compte la fratrie Daniel de
, Marie Anne (6 ans) et Marie Charlotte (5 ans) sont placés en 1759 aux Nouveaux et Nouvelles Catholiques de Caen, et n'en ressortent qu'en 1771 pour le garçon et en 1775 pour les filles. L'incertitude qui demeure quant à l'appartenance à la religion réformée de cette famille après 1715, Grangues, dont il a déjà été question dans le chapitre précédent, dansla note 1697 p. 484. René (7 ans)
, ADC, 2 H 230, extrait du règlement de 1747 qui fixe l'âge des garçons placés entre 12 et 16 ans et celui des filles entre 9 et 13 ans. 2000 ADC, C 1648 et Annexe XXV. _____________________ 2001 ADC, C 1637, p.1643, 2002.
, , pp.90-96
, Voir supra dans le chapitre 12 ce qui a été dit sur le cas de Gédéon Richier de Bray dans la note n° 1710, p.489, 2005.
, En 1734, l'intendant Vastan se fait dire que « le roi n'approuve pas (?) que les enfans soient tirés de la maison de leur père par des voyes privées » et doit rappeler à l'ordre sur ce point la supérieure des Nouvelles Catholiques de Caen, laquelle doit impérativement refuser toute entrée sans ordre du roi, p.324
, , vol.12, p.521
, Les retours mentionnés ci-après sont uniquement ceux pour lesquels une procédure de restitution des biens a été déclenchée. Voyez l'Annexe VI pour le recensement des retours. 2012 AN, TT 119/27, pp.18-19
, , pp.32-35
, Si Jeanne du Vivier de Crouay ne réclame pas ses propres biens, c'est notamment parce qu'elle s'est rendue en France après le décès de sa mère pour participer au partage de sa succession, dont les clauses ont été fixés dans un contrat passé sous seing privé. Elle a confié l'ensemble de ses biens au sieur de Fontenay, chargés de les gérer en son absence et d'en percevoir les revenus en son nom
, Sauf pour Étienne Dericq, qui dit avoir été instruit à son retour dans la religion catholique par les soins de l'évêque de Bayeux, avant d'abjurer entre les mains d'un ecclésiastique préposé par le cardinal de Noailles. Mais lui non plus n'est pas exempt de reproches, puisqu'il est rentré une première fois clandestinement pour s'accorder avec son frère Georges (lequel a abjuré en août 1715) sur le partage de la succession paternelle, quelques mois avant son retour définitif, pp.467-469, 2016.
, Comme ultime argument, elle mentionne le fait que ses biens n'ont jamais été saisis, aucunes poursuites pour fuite n'ayant été déclenchées contre elle. Il est très contestable, car la Régie s'est bien préoccupée de son cas
, L'affaire rebondira par la suite, les héritiers de la demoiselle de Crouay contestant la donation accordée par elle au marquis de Fontenay et à son frère à la suite de ce brevet, TT, vol.165, pp.18-19, 2027.
, puisque cet envoi en possession se serait fait après réception d'une lettre l'y autorisant et non pas d'un brevet, ce qui contraint le sieur de Couvains à en requérir un en 1719. Il n'est pas certain que cette seconde demande ait été reçue favorablement, car « on ne scait qui a écrit cette lettre ; il ne le scait pas luy-même ». 2030 Il n'est pas exclu que le sieur de Béchevel ait volontairement surestimé la valeur de ses biens, 1720.
, 2046 ADC, C 1643. 2047 ADC, C 1637, pp.142-143
, ADC, ibidem. 2050 ADC, ibidem (février 1728), p.2049
, ADC, ibidem. 2052 ADC, C 1643. _____________________ 2053 ADC, vol.1, pp.505-506, 1746.
,
,
, Cette requête est rejetée, le pouvoir y voyant un « prétexte » pour échapper à l'éducation catholique qu'il reçoit chez le sieur du Douet. Il s'enfuit alors à Paris. Les sources ne donnent aucune information sur ce qui lui arrive suite à cette fugue. On ne le retrouve dans celles-ci qu'en 1740, lorsqu'il se décide à abjurer la religion réformée, Celui-ci demande peu après à intégrer l'académie d'équitation de Caen, en accord avec sa mère
, , pp.284-286
, Cette crainte est bien visible dans les précautions dont s'entourent en 1743 le subdélégué de Bayeux lors de son enquête sur les enfants du Mesnil, dont l'enlèvement a été requis auprès du pouvoir royal par l'évêque de Bayeux. Il faut « faire les informations sans que le père en soit informé », sinon « il retireroit ses enfants, p.1648, 2059.
, Converti depuis sa seconde abjuration intervenue en janvier 1709. ADC, 5 MI-EC 2142
, Issue d'une famille de la bourgeoise caennaise qui a contribué à la mise en place d'une société de charité destinée à ses coreligionnaires en 1759. LÉONARD, Émile G., op. cit, p.58, 2067.
, , pp.340-341
, Le même constat prévaut chez les protestants picards. LIPPOLD, Christian, art. cit, pp.48-50
, Le sieur d'Écrammeville dit avoir dépensé 90 400 livres
,
, Patrick Cabanel cite ainsi l'exemple de cette assemblée qui s'est tenue en septembre 1744 aux portes de la ville épiscopale d'Uzès. Une foule estimée entre 6 000 et 7 000 personnes se rassemble alors en plein jour pour écouter le pasteur Antoine Court, p.873
, Le couple interdit : entretiens sur le racisme, la dialectique de l'altérité socio-culturelle et la sexualité, Élisabeth Labrousse a souligné l'importance de cet « héroïsme au petit pied » dans le maintien du protestantisme français. LABROUSSE, Élisabeth, « Les mariages bigarrés : unions mixtes en France au XVIII e siècle », dans POLIAKOV, Léon (dir), p.163, 1980.
, voir l'excellente synthèse qu'en fait Chrystel BERNAT, « Une foi au secret ? Captivité, hommage à Dieu et clandestinité protestante (1685-1791) », Revue de l'histoire des religions, pp.180-183, 2011.
, comme dans cette longue inscription gravée par une prisonnière charentaise sur une porte de sa prison à Brouage et qui se termine par un éloge de la patience : « Car l'épreuve de notre foy ne m'apporte point d'autre espérance, qu'elle produise seulement la patience et il n'est pas possible de subir sans la patience l'épreuve de notre foy (?) » (1694). DUCLUZEAU, Francine (dir, Histoire des protestants charentais : Aunis, pp.540-548, 2000.
, Histoire de la France religieuse, t. 3, Du roi très chrétien à la laïcité républicaine, La Diaspora des Huguenots. Les réfugiés protestants de France et leur dispersion dans le monde (XVI e-XVIII e siècles), pp.184-185, 1991.
, , vol.217, p.623, 2000.
, Famille et spiritualité protestante. Actes d'une journée d'étude tenue à Arras le 18 octobre, pp.44-50, 2002.
, des femmes dans les Églises réformées », Archives de sciences sociales des religions, tome, vol.46, p.130
, Prier en famille chez les catholiques et les protestants avant la révocation de l'Édit de Nantes, p.142
, Il en a été question au chapitre 11, 2087 BOISSON, Didier, art. cit, p.149
, , p.182
, Lettre provenant d'archives privées et citée par LÉONARD, Émile G., La Résistance protestante en Normandie au XVIII ème siècle, Le Protestantisme en Normandie depuis la révocation de l'édit de Nantes jusqu'à la fin du dix-huitième siècle, vol.34, p.75, 2005.
, Quelques années plus tard, en 1770, le curé de la paroisse Saint-Pierre qualifiait les protestants caennais de « gens d'une probité reconnue, recommandables par la régularité de leur conduite et leur charité envers les pauvres, à la vertu desquels il ne manque que d'avoir pour fondement la foi, KRUMENACKER, Yves, Les Protestants du Poitou au XVIII e siècle, pp.66-81, 1998.
, Archives privées, fonds du château de Canon (Calvados), extrait de la profession de foi de Jacques Morin du Mesnil (fils du pasteur de Caen Étienne Morin), dont la petite-fille, Anne Esther, épouse en 1760 Guillaume Le Sueur de Colleville : « Ma dernière heure n'est pas fort éloignée, cette réflexion m'inspire de rendre à Dieu de très humbles actions de grâce, de touts les bienfaits dont il m'a comblé pendant tout le cours de ma vie, et spéciallement de ce qu'il m'a donné dans sa saincte parolle les lumières nécessaires, pour le connoistre, l'adorer, le prier, et le servir en esprit et en verité (?), [le priant] d'avoir égard à ma repentance et à la foy que j'ay en notre saint sauveur et rédempteur Jesus-Christ sur lequel je fonde uniquement mes espérances, Ces messieurs de la RPR : histoires et écritures de huguenots, XVII e-XVIII e siècles, p.182, 1726.
, 2104 BERNAT, Chrystel, art. cit, p.189
, Extrait de la Liturgie pour les Protestants de France, ou Prières pour célébrer le Service Divin dans les Familles des Fidèles privés de l'Exercice public de leur Religion, oeuvre de Pierre Dangirard (1757), cité par Yves KRUMENACKER, art. cit, p.624
, Autre extrait de la Liturgie pour les Protestants de France (?), également cité dans KRUMENACKER, p.323
, Avant le 12 avril 1724, date de son décès
, ADM, 231 J 42. Voir l'Annexe XXII
,
, XVIII e siècle est faite d'un morceau de parchemin sur lequel avait été recopié la Lettre aux fidèles persécutés à l'occasion des Saintes Assemblées, oeuvre de Claude Brousson, ADM, ibidem. 2112 KRUMENACKER, pp.630-632
, , pp.376-382
, qui souhaitait obtenir une lettre de réhabilitation de noblesse, afin d'effacer la perte de celle-ci par son père Samuel, visiblement en lien avec son opiniâtreté ARUNDEL DE CONDÉ, Gérard (d'), Anoblissements, maintenues et réhabilitations en Normandie sous l'Ancien Régime, pp.376-377, 1981.
, pour des exemples poitevins de telles assemblées. 2117 KRUMENACKER, p.625
, Lequel se situe dans la généralité d'Alençon, non loin de Saint-Pierre-sur-Dives. 2119 On a là le cercle étroit de la famille du sieur d'Ifs : Louise Madeleine de Frotté
, ses frère et belle-soeur et enfin Charlotte Madeleine Costard
, Les familles citées ici sont toutes originaires du pays d'Auge
, , p.100
, , p.52
, KRUMENACKER, Yves, art. cit, pp.52-53, 2124.
,
, Entre calvinistes et catholiques, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, pp.367-388, 2010.
, Ils sont alors âgés respectivement de 14 et 15 ans. BPF, Ms 409-410. Sur ce sujet, voir également LÉONARD, Histoire des protestants en France (XVI e-XXI e siècle), pp.55-56, 2012.
, Dont il a été question dans le chapitre 12, p.526
, D'après un procès-verbal d'adjudication de chaises et de bancs datant de l'année 1786
, , p.65
, , pp.63-66
, ADC, I, pp.40-41
, Il n'est dépassé ici qu'à deux reprises. ADC, 2 MI-EC 1677, 2 MI-EC 1689, 2 MI-EC 1718-1719, 2 MI-EC
, de Girondin n'a pour l'heure pas été retrouvé. 2136 BOISSON, Didier, art. cit., p. 148 et du même, 2137 À la réserve éventuelle du cas évoqué dans la note n° 2135. _____________________ 2150 Fils de Daniel de Béron et de Louise Belgia Richier, vol.314, p.480
, Voyez la généalogie de cette famille dans l'Annexe XXXIV
, Est-ce pour cette raison que des baptêmes ont lieu dans la paroisse de Fontenay-le
, Aignerville où se trouve leur château ? BÉNET, Armand, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados. Archives civiles. Série E supplément, tome 1, Arrondissement de Caen. Cantons de Caen, p.126, 1897.
, Au sujet des circonstances de cette union, p.1646
, ADC, 68 F 13. L'épouse est issue d'une famille de la bourgeoisie rouennaise
, une échappatoire pour les familles protestantes au XVIII e siècle, vol.155, pp.472-481, 2009.
, Si le nom du curé et l'écriture étaient bien les mêmes que sur le certificat, point de trace en revanche d'acte de mariage à la date du 10 octobre 1736. On a sans doute à faire à un curé vénal, L'acte paraissant douteux du fait du lieu et du nom du curé (Bonté), nous avons vérifié le registre paroissial de Creppeville
, passé en 1718, et contrat de leur fils Gabriel Charles avec Marguerite Jacqueline de Carbonnel, datant de 1742. Dans ce dernier cas, l'union par simple contrat est avérée par les soucis rencontrés par la suite par leur fils Gédéon Charles Désiré lorsqu'il a souhaité intégrer les armées royales, ADM, p.511
, Sur ce sujet, voir aussi CARBONNIER, Jean, art. cit, p.55
, Il donne un certain nombre d'exemples de mariages ainsi conclus dans la noblesse, dont plusieurs pour des nobles saintongeais, pp.487-488
, Ainsi en 1784, Charles Gabriel Daniel de Frotté épouse Henriette Suzanne Victoire du Mesnil devant le curé de Saint-Pierre-du-Mont, paroisse d'origine de la mariée. ADC, 5 MI-EC 2268. 2182 BOISSON, Didier, op. cit, vol.467, p.177
, Cercle Généalogique de la Manche. BÉNET, Armand, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados. Archives civiles. Série E supplément, tome 2, Arrondissement de Caen. Cantons d'Évrecy et Tillysur-Seulles, MI-EC 2396, 5 MI-EC 3729, 5 MI-EC 4450. ADM, 5 MI 462, 5 MI 959, 5 MI 1973, 5 MI 2022. Archives diocésaines de Coutances, AEC DG IX. Relevés de Nicole de Villars sur les abjurations dans le grand baillage du Cotentin (1550-1920), p.31, 1904.
, Histoire, p.556, 2010.
, Pour la première, outre l'absence d'acte, la sincérité de l'abjuration paraît plutôt douteuse, étant motivée par des considérations très matérialistes. Quant à la seconde, connue par une source de seconde main, elle n'a pu être retrouvée à la date indiquée dans le registre paroissial de Montfiquet. AN, TT 122/24 et la note n° 2016. 2197 AN, TT 122/37. Il est entré par la suite au présidial, p.256
, Lô et n'a donc rien à voir avec la famille noble du même nom
, Leur mariage est réhabilité en septembre 1724, soit huit mois environ après leur abjuration. 2204 Nous n'avons pas trouvé d'exemple d'abjuration prénuptiale lors de mariages entre nobles réformés, ce qui n'est guère surprenant au vu du recours massif à des unions par subterfuge, p.31
,
, Issu de la branche de cette famille convertie suite à la Révocation. ADC, 5 MI-EC 3729
, « un jour la différence fragile s'efface, le sens des gestes, rites ou formules se perd, puis leur mémoire même ». CABANEL, Patrick, « Les protestants français à l'épreuve du marranisme, Les marranismes, p.146, 2014.
, Des protestants au Siècle des Lumières : le modèle lyonnais, p.71, 2002.
, est mariée à Daniel de Béron. AN, TT 137/41. ADM, 5 MI 1939. 2237 ADC, C 1578-1587
, Sur le modèle du travail réalisé par David Garrioch pour Paris. GARRIOCH, David, op. cit, p.102
, La rue Saint-Jean fut d'ailleurs appelée pendant la Révolution rue Calas, p.53
, Les logiques résidentielles des élites dans les villes de province françaises de la fin du XVII e siècle à la fin de l'Ancien Régime, p.53, 1500.
, , p.50, 2249.
, 2252 YARDENI, Myriam, art. cit, p.41
, , pp.97-98
, Les Protestants du Poitou au XVIII e siècle, pp.465-466
, Le sieur Le Hulle est lui-même décédé quelques mois plus tôt, ADC, pp.1578-1579
, Elle utilise une grille de classement des groupes domestiques élaborée par Peter Laslett et le groupe de Cambridge. Sur ce sujet, voir également BEAUVALET-BOUTOUYRIE, Scarlett, La population française à l'époque moderne, Une famille élargie est constituée d'un noyau conjugal et d'un ou plusieurs ascendants, collatéraux ou descendants, pp.262-266, 2008.
, frère du précédent, marié à Marie Catherine Le Fauconnier, autant d'épouses issues de la bourgeoisie caennaise 2286
, Rien de tel dans les comportements matrimoniaux de la noblesse analysée par
, Ainsi, la fusion des élites protestantes bas-normandes, amorcée avant 1685, se poursuit et s'accentue au Désert, surtout entre la noblesse et cette grande bourgeoisie « vivant noblement » 2288 si présente à Caen. _____________________ 2284 LAMBERT, Étienne, op. cit, NASSIET, Michel, Noblesse et pauvreté : la petite noblesse de Bretagne (XV e-XVIII e siècles), p.292, 1993.
, ADC, C 1539 et C 1583-1584. Voyez les généalogies des familles Cornet et Mesnage en annexes, Annexe XXXI et Annexe XXXV. 2287 LAMBERT, Étienne, p.66, 2288.
, Archives privées, fonds du château du Fayel. Voyez la généalogie de la famille de Héricy Annexe XXXII
, Actes du colloque de Hambye (21 septembre 1991), Revue de la Manche, vol.34
, Archives privées, fonds du château du Fayel. CHASSAGNE, Serge, Oberkampf, un entrepreneur capitaliste au Siècle des Lumières, p.297, 1980.
, Avec une petite marge d'erreur liée à des âges parfois approximatifs. 2298 Soit 23 unions sur 32
, Si mari et femme avaient le même âge, les points s'aligneraient avec la droite rouge. Plus l'on s'écarte de cette droite, plus l'écart d'âge est important. 2300 LAMBERT, Étienne, pp.342-344
, , p.332
, La petite noblesse ardennaise aux XVII e et XVIII e siècles. Approche socio-démographique (1650-1789), p.267, 1998.
, L'expression est d'Anne Fillon. Elle est citée par MINVIELLE, Stéphane, art, p.329
, , pp.342-344
, , pp.464-465
, C 1560. Archives privées, fonds du château du Fayel. BPF, Ms 1507/4. Voyez supra dans le chapitre 8 la p. 323. 2309 LAPERCHE-FOURNEL, p.465
, Il s'agit des unions de Philippe de Héricy de Marcelet et Marie Catherine de Gillain, tous deux âgés de 26 ans lors de leur mariage en 1708, et de celle de Gabriel Gédéon Morel de la Couture et d'Anne d'Aigneaux
, ADC, 5 MI-EC 2180 et 5 MI-EC 2250. Archives privées, fonds du château du Fayel. 2311 BEAUVALET-BOUTOUYRIE, Scarlett, p.141
, ADC, I 40 et 5 MI-EC 211, ADM, pp.126-125
, ADC
, 2316 FIGEAC, Michel, L'Automne des gentilshommes. Noblesse d'Aquitaine, noblesse française au Siècle des Lumières, Stéphane, Dans l'intimité des familles bordelaises : les élites et leurs comportements au XVIII e siècle, pp.340-341, 2002.
, , pp.100-101
, Connue par une source très tardive, il a été impossible de la dater. Il s'agit du mariage de Louis François Mesnage de Cagny et Marthe Esther Dumont, p.1539, 1784.
, , pp.251-254
, Le destin de sa tante n'est pas connu au-delà de 1743. Voyez également la généalogie de la famille du Mesnil, Annexe XXXVI. 2326 ADC, I 40. 2327 BEAUVALET-BOUTOUYRIE, Scarlett, ADC, 5 MI-EC 256 et 5 MI-EC 2268, p.256
, 2329 Sur ce sujet, voir-entre autres-MINVIELLE, Stéphane, op. cit., p. 226. SARDET, Michel, op. cit., p. 231. 2330 LAMBERT, Étienne, op. cit, La situation est un peu moins grave qu'à Metz où en 1715 53,6% des couples n'ont pas d'enfant, p.384, 2331.
, , vol.116, pp.489-508, 1970.
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, E dépôt 314/9-20 BMS Athis-de-l'Orne, pp.1650-1738
, Original non déposé 2349 BMS Flers, pp.1683-1692
, Original non déposé 2350 BMS Tinchebray, pp.1711-1720
, ? Sous-série 4 E : Notaires
, E 82/67-70 Notariat d'Athis-de-l'Orne, pp.1696-1700
, , p.2351
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, Église réformée d'Athis (1676 et, pp.1678-1679
, Le registre original est conservé à la mairie de Flers. Il a été numérisé par les archives de l'Orne (référence : 3NUMECRP169/AC169_5)
, Les registres paroissiaux sont conservés à la mairie de Tinchebray. Comme pour Flers, ils ont été numérisés (référence : 3NUMECRP486/AC486_21)
, L'ensemble de l'état-civil protestant a été numérisé et est disponible sur le site Internet des archives de l
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, Sites Internet des archives départementales
,
, définitivement au second ordre. Les cas suspicieux ou non réglables ont été écartés de la base (du Bourget de Beaupré, Fumée?), certains étant tout de même brièvement évoqués dans la thèse
, comme pour les familles Gosselin de la Rougerie, de Saint-Ouen ou bien encore pour les Vassy de Brécey, la branche de la Forêt-Auvray dans la généralité d'Alençon étant indubitablement demeurée fidèle à la religion réformée jusqu'à la Révocation. Parfois c'est la question même de l'appartenance au protestantisme qui est demeurée sans réponse
, Roux de La Haye-Comtesse, les Sabine, les Saffray, auxquels il faut ajouter une famille en situation d'errance confessionnelle
, des problèmes d'ordre géographique se sont quelquefois posés, quand il y a ambiguïté sur la présence effective d'un lignage dans la généralité de Caen
, partie depuis de nombreuses années pour le Languedoc et revenue brièvement dans la généralité pour abjurer en 1685 et 1686, n'a pas suscité d'hésitation quant à son exclusion de la base, il a en revanche été plus délicat de prendre position sur d'autres, soit venus de l'extérieur-comme les Taixoire qui seraient originaires du Béarn-, soit ayant quitté la généralité pour d'autres horizons
, Deux noms apparaissent dans deux catégories différentes : les Canivet et les Lalouël, présents à la fois dans les « isolats
, on donne ordre à Monsieur l'intendant de la Haute et Basse Normandie d'escouter mes advis
, Une perverse et noire bande Des cruels enfans de la nuit Dont l'esprit n'en jamais conduit Que de l'enfer qui les commende Un jour qu'au Saint et sacré lieu J'alois pour invoquer mon Dieu Dont j'entretenois ma pensée Ces cruels, ces céditieux un autre ressort Pour me faire un dernier outrage Ainsi que des loups ravissans Qui pressés de la faim mettent tout en usage Ils veulent dans leur rage enlever mes enfans. Pour éviter la violence De ces esprits céditieux Adverti par un coup des Cieux Je les fis sortir de la France Ce fut en cette occasion Où parut ton affection Envers moy pendant ma souffrance Estant arivés en bon port Par un secours d'en haut au lieu de ta naissance Les fis mener chez toy pour les estre un support. Ce fut où tu les fis instruire Par un acte de charité À cognoitre la vérité Pour se renger soubs son Empire Là tu fis former leurs esprits Sur les Saints et divins escripts Pour ne se laisser pas surprendre Aux apas trompeurs de l'erreur Et leur faire scavoir le chemin qu'il faut prendre Pour parvenir au but de l'éternel bonheur. Amy ton zelle charitable Et tous tes Soins officieux T'acquirent un thrésor aux Cieux Incorruptible et perdurable Par un ange les trois enfans Jettés dans les fourneaux ardens Furent préservés de leur flames, L'erreur a décoché tous ses traits contre moy. Auparavant que de t'apprendre Le subjet de tous mes malheurs Prens garde de verser des pleurs Si tost que tu les vas entendre Regarde mon affliction Sans en manquer d'émotion A fin d'honorer ma souffrance Fais paroître un coeur généreux Bannis en la pitié laisse agir ma constance Plus on souffre pour Christ et plus on est heureux
, on y détient injustement Il attent l'heure constenment Où la plus rude mort l'appelle Il envisage son malheur Comme un aimable advent coureur De ses félicités prochainnes
, II scait tirer le plus rebelle Par des cordeaux d'humanité S'il résiste à la vérité Quand il veut il brûlle pour elle D'un insolent persécuteur Il en fist un distributeur Des doms de Son Saint Evengille Et comme il a fait la clarté, D'une profonde nuit l'homme de chose vile Il fait de son impur naître la pureté. Combien qu'il s'arme de la foudre Pour punir son égarement Et qu'il puisse très justement Le briser et réduire en poudre Dès lors qu'il quitte son pesché Qu'il cognois qu'il en est fasché Qu'il le luy marque par ses larmes En sa grâce aussitôt remis Il n'est plus irrité il met à bas les armes, S'il sort des larmes de ses yeux C'est d'aise de quitter les liens et les chaînes Qui le tenoyent captif dans les terrestres lieux
, Mais repassant sur la souffrance De ce grand monarque des Cieux Qui pour des hommes vicieux Vit condamner son innocence Sa charitable passion Me fait changer d'intention Je recognois ma faute entière Et blamant mon égarement Je dis hélas faut-il me plaindre en ma misère Quand un Dieu meurt pour moy d
, Peut-on vivre dans les délices Scachant que le divin Sauveur Passa ses jours dans la douleur Pour réparer nos injustices Qu'il esuya tant de travaux Qu'il souffrit mil et mille maux Par les seules pointes d'épinnes Quand il fut abreuvé de fiel, N'est tu pas insensé mortel qui t'imaginne Avec des mets exquis pouvoir gagner le Ciel
, Je scais qu'un traitement si rude Est bien difficile à souffrir Mais ne vaut-il pas mieux mourir Que vivre avec ingratitude Ce seroit manquer de vertu Quand notre chef a combatu De vouloir conserver sa vie Et puis qu'il a vaincu l'enfer Triomphé des démons qui l'avoyent asservie Après luy peut-on craindre et les feux et le fer ? Là que des soins si charitables Forcent un homme puissanmment À méditer incessament Sur ces contes inexprimables
, Puisqu'en souffrant je te puis plaire Pendant ma tribulation Exempt de toute passion Je loueray ta bénéficence Sans fin je béniray mes fers Puisque dans tes beaux jours
, On dit icy pour nouvelles que l'Écosse, aussy bien que la Hirlande [sic], se déclarent entièrement pour le roy d'Angleterre, vous sçavez qu'il est party de Paris depuis huict jours pour aller embarquer à Brest, où le roy de France luy fourny 20 ou 25 vaisseaux d'une grandeur extrême chaqu'un [sic], quazy tous armez de six vingt pièces de canon. Il luy donne 2 500 hommes, l'Église autant, et la Hirlande [sic] 10 mil, tous parfaitement bien armez Aussy tost que la flotte sera en mer, [ce] sera pour aller en ? 2365 , car c'est de ce costé qu'on prétends attaquer la ?. On ne croy pas que la royauté du prince d'Orenge soit longue, il y a desjà bien des revirement à cette nouvelle élection
, Je vous diray avec chagrin que vostre nièpce 2366 ne change point. Elle a esté malade et [l']est encore, ce qui l'a empechez d'aller voir madame sa mère (?)
, Dieu mes chers frères (?). » _____________________ 2365 Page en mauvais état : encre pâlie
, Elle est placée aux Nouvelles Catholique de Caen depuis 1686 et semble depuis faire preuve d'une attitude mutique
, Résumé et extraits de pièces de la procédure opposant Henry de Neufville à sa fille Suzanne, pp.1706-1708
, Documents conservés aux archives départementales du Calvados, pp.1004-1005
, Cette très longue et volumineuse procédure (1697-1719 ?) est liée à un contentieux entre Henry de Neufville, sieur de Bavent et d'Ernes
, Ce projet n'aboutit pas, soit qu'elle ait d'elle-même renoncé, faute d'une vocation véritablement assurée, soit qu'on ait jugé qu'elle n'avait pas les qualités requises pour se faire religieuse. Au final, elle regagne donc le monde, mais refuse de revenir chez son père et décide d'aller vivre chez Marie Le Mancel, sa grandmère maternelle, nouvelle convertie comme sa nièce 2369. Après avoir repoussé plusieurs soupirants, elle finit par se marier avec un cousin catholique, Éléonor César de Neufville. C'est ce mariage qui déclenche la procédure qui va l'opposer d'abord à son père puis, en 1670 de sa première union avec Suzanne du Chapelet. Placée aux Nouvelles Catholiques de Caen en février 1687 sur ordre de l'intendant de Gourgues, elle en sort en septembre 1688
, L'affaire commence par une histoire de dot jugée insuffisante par la demoiselle de _____________________ 2367 ADC, 2 H 229 et 2 H, pp.231-232
,
, Son abjuration n'a pas été retrouvée. Elle est issue d'une famille originaire de la généralité d'Alençon. ADC, C 6779. Aprouvé en glosze à monsieur et madame de Marcelet et sy elle ne faict pas ce que je luy ordonne
, Je recongnois que tout ce que desus est ma dernière volonté et prie derechef monsieur de Marcelet et ma fille de l'ecsécuter [sic] de point en point. Faict aujourd'huy ce neuf de feuvrier mil six cents quatre-vinct-seisze
, Anne de la Rivière Je reconnoins [sic] que tout se que desus est ma dernière volonté et prie derechef monsieur et madame de Marcelet de l'ecsécuter
, Faict aujourd'huy ce dix-sept de may mil six cents quatre-vinct-dix-sept
,
, , vol.1780
, , vol.34, pp.68-70, 2005.
, Non seulement nous n'avons pu obtenir aucune grâce, mais nous avons été persécutés à outrance, et les ministres de ses volontés n'ont vu en nous que des objets de méfiance et de haine. Le grand-oncle de votre père, qui avait bien fait la guerre, fut obligé de quitter le service pour s'enfuir en Irlande. Votre grand-père et vos grands-oncles ont été enfermés après avoir été enlevés des bras de leur mère, « Depuis près de cent cinquante ans, notre religion nous a malheureusement exclus des bontés du monarque
, Votre cousine que voici a été comme moi cachée longtemps et lorsque les rigueurs qu'on exerçait sur les réformés commencèrent à s'adoucir, un ordre arbitraire de l'intendant qui nous haïssait, l'arracha d'ici. Je voulus en vain la défendre. Je fus forcé moi-même de prendre la fuite. Vous le savez, puisque c'est chez vos parents que je trouvai un asile (?). Repoussés par notre patrie, humiliés par des défiances _____________________ 2384 SICOTIÈRE, Léon (de la), Pour éviter de l'être, j'ai été habillé en fille et caché jusqu'à quatorze ans
, Les passages coupés n'ont pu être retrouvés. Lettres de madame de, pp.16-17, 1889.
, Pierrepont à l'intendant au sujet de sa fille qui lui a été enlevée, pp.1727-1729
, Documents conservés aux archives départementales du Calvados, C 1642. Ces lettres sont l'oeuvre de Marie Anne Catherine de Héricy, mariée à
, Elles portent toutes sur le sort de sa fille Marie Anne Suzanne Henriette, qui lui a été enlevée en 1727 par ordre du roi pour être placée aux Nouvelles Catholiques. I. Lettre du 30 août 1727 à propos du projet de transférer sa fille de la maison des Nouvelles Catholiques de, p.2386
, la recommandation que monsieur de SaintContest 2387 , mon parent, vous auroit faite pour nous, à quoy vous luy avés promis d'avoir (?) attention à vostre départ de Paris. (?) La lestre que je vous envoyé le marqué que dont [sic] je prens la liberté pour vous en faire souvenir, monsieur, et que j'ay eu l'honneur de vous en porter une aussy de luy ce mois de may à Caen où il vous priét de nous accorder vostre protection, comme estant de ces parens. Faitemoy la grâce, monsieur, que cetes (?) épître (?) (?) me servit à obtenir de vous que ma fille reste (?) au couvent d'icy, estant un enfant des plus délicate, qui relève de la petite vérolle, comme mon frère de Villiers qui a l'honneur d'estre de vos voisins, « Vous m'eut accablés, monsieur, d'une grande douleur à quoy je ne me serois pas attendue (?)
, État et ambassadeur. La « parenté » s'établit par l'union entre Marie Mesnage de Cagny et Jacques de Héricy d'Étreham
, Pour les diagrammes généraux, la méthode est toute différente, et est inspirée de la physique : les familles vont se repousser, d'autant plus fort qu'elles sont proches. Dans un même temps, les familles liées vont s'attirer. Le logiciel va simuler le mouvement de chaque famille en fonction de ces règles. Des structures vont naturellement apparaître en fonction de l, de meilleure qualité si les longueurs des liaisons sont au plus court, puisque cela signifie que les familles liées sont proches graphiquement les unes des autres
, Aigneaux (1579) Elisabeth de Clinchamps Adrien d'Aigneaux (1611) Catherine du Pont Charles d'Aigneaux (1618) Anne Hue de Carpiquet Guillaume d'Aigneaux ( avant 1654) (1647) Françoise Vaultier
, , 1659.
, Figure, vol.49
, Aigneaux ( avant 1694) (1657) Françoise Vaultier Charles d'Aigneaux (°1658, jeune)
,
, , 1665.
, , 1666.
, , 1688.
, Aigneaux (°1689, 1751) Françoise d'Aigneaux (°1691)
, , 1694.
, Anne d'Aigneaux (°1697) (1725) Gabriel-Gédéon Morel
, Aigneaux (°1699) (1736) Marie-Anne du Busc Jean d'Aigneaux (°1740) (1786) Anne Samuelle Sophie Massieu de Clerval Louis-Gustave d'Aigneaux (°1787)
, Jacques Louis François d'Aigneaux (1777) Marguerite d'Espinose
, , 1750.
, Madeleine d'Aigneaux (°v. 1663) (1687) Louis Morel Jacob d'Aigneaux
, Anne d'Aigneaux (°v. 1666)
, Marie d'Aigneaux (°v. 1670)
, Louis d'Aigneaux (°v. 1671)
, Aigneaux (°1681) 51 : Descendance de la branche du Hautvignot et des Rivières. Philippe de la Bazonnière (1593) Catherine Le Pellerin Gédéon de la Bazonnière ( 1647) (1631) Déborah Lohier, 1663.
, , 1680.
, , 1660.
, , 1661.
, °1662) (1702) Françoise Elisabeth d'Espinoze
,
,
, François de Gouët Jean de la Bazonnière Catherine de la Bazonnière [1] (v. 1659) Samuel de la Mare, 1663.
, Gabriel Cornet (1649) Jeanne du Houel ( 1682)
, , 1713.
, Suzanne Henriette de Chivré ( v. 1700) [2] ? Françoise Frémin, 1685.
, , 1686.
, , 1778.
, Anne Hélène Cornet (°v. 1694, 1696)
,
, , 1731.
, , p.1761
,
, Judith Cornet (°v. 1655)
, Marthe Cornet (filliation supposée) (°v. 1658)
, Généalogie de la famille de Héricy-branche de Marcelet. Figure, vol.55
, , 1697.
, , 1827.
, , 1710.
, , 1712.
,
, , 1727.
, °v. 1645) (1682) Élisabeth Richier Jacques de Héricy, 1684.
, Jacqueline Henriette de Héricy (°1690, 1777) Figure 57 : Généalogie de la famille de Héricy-branche d
, , 1672.
, , 1709.
,
, , p.1762, 1731.
, Anne Elisabeth du Vivier, pp.1653-1743, 1680.
, , 1681.
, , 1551.
, , 1579.
, Louis Mesnage (voir ci-dessous-branche de Cagny)
,
, , 1595.
, , 1594.
, , 1595.
, , 1612.
, , vol.1680, 1658.
, , p.1751, 1690.
,
,
, Philippe de Héricy Lucrèce Mesnage ( 1705) (1701) Gabriel Le Duc Figure 66 : Généalogie de la famille Mesnage : Branche de la Corderie, 1672.
, , 1657.
, , 1658.
, , 1659.
, , 1661.
, , 1663.
, , 1666.
, , 1668.
,
, , p.1752
,
, , p.1699
,
, Gabriel Mesnage (°v. 1705, 1781) Marie Catherine Le Fauconnier (°v. 1730, 1761)
, Marguerite Aimée Mesnage (°v. 1752) (1782) Philippe François Mesnage de Cagny
, 1782) Augustin Marin Osmont Généalogie de la famille du Mesnil-Branche de Saint-Pierre-duMont Figure 67 : généalogie de la famille du Mesnil-Branche de
, 1726) Marie-Anne de Neufville Louis du Mesnil (°1728, avant 1784) (1753) Marie-Henriette Hue de Carpiquet Jacques du Mesnil (°v, pp.1753-1754, 1754.
, Victoire du Mesnil (°1756, 1792) (1784) Charles Gabriel Daniel de Frotté, 1792.
, Marie Anne du Mesnil, 1727.
, Anne du Mesnil (°1681) (1723) Jacques de Méhérenc Louis du Mesnil (°1681, p.1681
, , 1684.
, Gabrielle du Mesnil (°1685) Jumelles Jeanne du Mesnil (°1685)
, , 1686.
, , 1688.
, 1655) Jean de Baillehache Figure 69 : Généalogie de la famille de Neufville-Branche de Bavent, Figure, vol.70, 1670.
, Judith de Cahaignes, 1679.
, , 1666.
,
, , 1667.
, , 1668.
, , 1669.
, , 1674.
,
, , 1678.
, 1629) Esther Le Loup Jacques Richier (°v. 1632, 1676) Louise Belgia de Boethlaer, 1655.
, , 1658.
, , 1683.
, , 1663.
, Jacques Richier (°1669, 1670)
, , 1670.
, Louis Richier (°1672, 1672)
, Élisabeth Richier (1655) Jacques de Maxuel Judith Richier (1660) Jacques de Varignières Index Aigneaux (d'), vol.904, p.905, 0903.
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