. Maryline and . Évidemment, la musique c'est important. J'aime beaucoup écouter l'opéra et le musique classique avec François. Donc, on écoute beaucoup

O. ?. J-'écoute-les and C. Beaucoup-de-musique, Mais la télé, je ne la regarde pas, quasiment jamais

M. Moi, je n'ai pas parlé de la lecture. C'est la question suivante ? Bon, euh, je reprends. La télé, si. J'aime bien regarder la télé le soir

. Jamais-l-'été, je ne regarde jamais la télévision l'été. L'hiver, oui, on regarde la télé l'hiver. On Annexe 5 : Corpus principal de l'étude a une chaîne cinéma par le Canal satellite et moi, j'aime bien regarder les films, surtout les vieux films qui passent tard. Après, la musique toute la journée presque

M. On, . Au-monde, and . Au-sud-ouest, mais j'ai résilié l'abonnement, comme on bouge tout le temps

. Bordeaux-chez-mon-petit-buraliste, Et on l'achète ici, quand on est là J'achète aussi Sud-Ouest de temps en temps pour savoir la vie locale Je suis toujours très déçue, mais je l'achète quand même. C'est nul, mais je le rachète. Et puis, le Monde, le jour où ça m'intéresse, le vendredi.parce qu'il y a le Monde des livres.jeudi, Libé, parce qu'il y a le monde des livres sur Libé

O. Alors, nous, on est abonnés. Moi, à une revue, un journal sur la bourse, On est abonnés à Beaux-Arts et à Maison et Décorations. On était abonnés au Nouvel-Observateur, mais on ne l'est plus on est abonnés au Monde

O. Bon, on prend Le Monde le week-end J'achète de temps en temps d'autres journaux comme Marianne, le Point ou l'Express. Et puis, tous les jours Sud-Ouest, bien entendu

. Paris, Lola me dit : « oh qu'est-ce qu'elle est mignonne ». Elle voit les progrès de cette gamine sur Facebook, mais elle ne l'a jamais rencontrée

F. ?. Qu, on est moins performants, moins informés que des mômes de 15ans, 20 ans. On a toujours un laps de temps de retard

O. Informés, Tu dis sur la technique ? FRANÇOIS. ? Oui, sur la technique

O. Si-tu-veux, on a tous du recul par rapport à Internet, mais par contre si tu veux, avec d'autre gens avec qui j'ai pu discuter, ils n'ont pas le recul que moi j'ai avec Internet ? MARYLINE. ? « Que moi j'ai ». Non, mais Olive

O. Ça-me-gêne-un, Que des gens n

V. ?. Oui, Vous comprenez, la mamie, elle ne dort pas la nuit, parce que vous ne lui avez rien donné ». « Oui, comme ça » je dis, « elle va se casser le col du fémur, ce sera encore plus simple, Réponse « Non, non, je lui ai donné un hypnotique, donc c'est bon

G. En-fait, il n'y a aucune interconnexion entre le pharmacien, l'aide-ménagère et le patient Le pharmacien n'appelle qu'en cas de non-prescription, parce qu'on s'est trompé de boîte

E. Et-qu, il faudrait commander le produit, donc, ça coûterait plus cher, il aurait moins de marge. On n'a pas le prix de gros pour une boîte seulement

E. Oui, pour le moment c'est limité. On n'a jamais un pharmacien qui va nous appeler sur autre chose que la prescription

G. En-revanche, faire une réunion, pour la première fois an vingt ans où il y avait les trois pharmaciens, qui d'habitude ne se parlent pas entre eux, à une réunion de concertation médicale pour essayer d'homogénéiser une forme de pilulier, qui permettrait au patient et au pharmacien d'avoir la dernière version de l'ordonnance. Parce que parfois

G. Il-faut-savoir and . Qu, au niveau de la médication, les patients font ce qu'ils veulent et avec les pharmaciens, nous, on n'est pas au courant. Le patient nous dit : « Ça fait 8 jours que je prends ça, le pharmacien me l'a donné, et nous, on n'est pas au courant. C'est beaucoup plus chez les jeunes que chez les gens âgés

E. Non, Ils sont transparents ceux-là. Dès que tu es en automédication, même si c'est pour délivrer un médicament de prescription, remboursable. Délivré comme ça

L. Oui, oui, c'est très fréquent. Parce que la parole, le verbe guérit, p.421

E. Si-tu, On a la personne qui revient au bout d'un mois ou deux mois et qui visiblement présente les mêmes signes que ceux qu'elle avait Et en plus, elle nous dit « franchement, c'est toujours pareil. ». Et là, on fait notre enquête, on les pousse un petit peu, pour s'apercevoir que soit ils ne l'ont pris que quelques jours, soit ils ne l'ont pas pris du tout. Et là, c'est très difficile, car ils débarquent en disant? On le voit maintenant que l'on a un logiciel commun, on voit des patients qui viennent nous voir pour nous dire « J'ai ceci, j'ai cela. J'ai mal ici, ils sont allés voir un autre médecin et qu'il y a eu une prescription

. Visiblement, ils sont allés chercher les médicaments et ils n'ont rien pris de cette ordonnance

C. Fou, Mais pourquoi reviennent-ils, le traitement donné par l'autre médecin n'est pas efficace ?

L. Mais-parce-que-tout-simplement, ils étaient allés voir l'autre médecin pour X raisons, des contingences : « Je vais être pris un peu plus vite chez un tel », des choses qui n'ont rien à voir. Puis, ils n'ont pas eu ce qu'ils voulaient, c'est très fréquent actuellement. Ils arrivent dans notre cabinet avec un pré-diagnostic qu'ils ont dans leur tête et s'ils n'entendent pas le mot

I. Donc, . Vont-voir-un-autre-médecin, and . Qu, ils connaissent un peu moins. Le niveau de confiance est moindre. Surtout, si le médecin ne dit pas ce qu'ils veulent entendre

. Donc, il va quand même aller voir son médecin, même s'il faut qu'il attende Si le médecin dit la même chose, il y a des chances pour qu'il finisse par admettre la chose. Il se peut aussi qu'il ne l'admette pas

E. Oui, certains réagissent mal et on passe souvent, quand on ne fait pas d'ordonnance, plus de temps qu'avec une personne pour laquelle on va faire une ordonnance, p.422

L. Et-voilà, Avec le patient pour lequel on ne fait pas d'ordonnance, on passe au moins cinq minutes de plus

O. Oui, il fait mine d'avoir compris et à la fin, il te dit : « Mais on va bien quand même le traiter ce truc ? ». Il a quand même le sentiment qu'on ne l'a pas traité, rires) VÉRONIQUE. ? Quoi qu'avec du Doliprane

E. Oui, est très difficile et on passe beaucoup de temps à se justifier pour ne pas donner une ordonnance. Donc, c'est beaucoup plus facile de mettre une merde sur l'ordonnance, n'importe quoi : un peu de fortifiant, un truc d'homéopathie ou quoi que ce soit d'autre

O. Oui, mais c'est peut-être aussi sociologique, parce que dans la société occidentale, en médecine, le médium, c'est le médicament. Il y en a d'autres dans lesquelles c'est plus la magie, des choses comme ça. Le médicament reste ce qui soigne, p.423

L. Souvent, est rarement positif. C'est, que quelque part, si tu as été amené à le voir, c'est que la pathologie qu'il a tenté d'auto-médiquer, tu le vois parce qu'il y a eu échec. Donc, ton relationnel avec lui, ça va être de dire « Oui, c'est peut-être pas très malin d'avoir fait cela

. Donc and . Lui, il est en échec de son automédication. Ça veut dire qu'il ne s'est pas

. C. Guéri-spontanément, est une pathologie qui nécessite d'être vue, donc, notre relationnel est complètement différent. L'automédication a été un retard au diagnostic et un retard à la thérapeutique. Ce n'est pas une discussion du bien-fondé ou du non bien-fondé. Ils viennent parce qu'il y a échec

E. Oui, mais on le sait parce que tous ceux qui viennent nous voir avec les douleurs de zona bien plus fortes que les autres? Tout simplement c'est parce qu'ils sont passés par le guérisseur avant et donc, ils se retrouvent comme à l'ancienne avec des douleurs pas possibles. Ceux qui viennent nous voir, ils sont pratiquement guéris en dix ou quinze jours par le médicament. C'est l'exemple même d'une chose, à la limite, qu'on ne voyait pas. Ça sortait de notre « compétence », puisqu'on n'avait pas les moyens de soigner. Mais, ça a changé, Il a fallu toute une éducation de la population pour qu'ils viennent nous voir pour traiter cette chose-là

E. ?. C-'est-Ça,-c-'est-un-petit-peu-Ça, Il n'y a pas une personne en France qui ne sait pas, qui n'est pas au courant que le tabac est dangereux, mais, ça ne change rien

G. Donc, éducation, ils l'ont plus ou moins, mais ils veulent bien accepter les choses qu

L. Alors, C'est un peu amusant. On s'est formés à la vraie éducation thérapeutique et c'est là qu'on voit effectivement la différence de la prise en charge du patient. C'est que le patient est au courant