B. E. Et and A. , Le Merlin en prose, fondations du récit arthurien, 2001.

F. Corinne, antériorité du fragment vers vers sur le roman en prose, postulée depuis longtemps par Alexadre MICHA : cf. ibid, des origines et origines du roman », Fils sans père. Études sur le Merlin de Robert de Boron, éd. Denis Hüe, pp.32-40, 2000.

T. Trad, dans sa quasi-totalité dans Merlin le prophète, p.760, 1991.

. Grail-cycle and F. I. Dover-cf, Suite Vulgate', 'Suite historique' du Merlin ? Entre histoire et roman, le statut ambigu d'un récit arthurien en prose, pp.75-85, 2003.

. Reykjavík, Cabinet des manuscrits de la Fondation Árni Magnússon

. Au-sujet-de-l-'orthographe-de-ce-terme-clé-de-la-cosmogonie-nordique,-précisons-que-si-le-terme-est-au-pluriel-dans-l-'edda-de-snorri, Ragnarökkr, signifiant « ténèbres ou crépuscule des puissances / des dieux »), chez les autres auteurs, il apparaît au singulier (Ragnarök, signifiant « destin / consommation de la destinée des puissances / des dieux ») La seconde interprétation étant la plus communément admise, nous nous y sommes rangés. Merci à M. Daniel LACROIX pour les précisions fournies à ce sujet, p.31

E. Effet, apparenterait à la notion d'art poétique, si l'on en croit l'hypothèse selon laquelle le verbe edere en latin aurait pu donner celui d' edda en ancien islandais, tout comme le verbe credere a donné kredda Mais edda signifie tout aussi bien l' « aïeule » de tout savoir, non moins qu'il fait écho au centre culturel d'Oddi, très important dans l'Islande des XI e et XII e siècles, pp.177-73, 2001.

. C. Trad, Larrington dans The Poetic Edda 54 : « Geri and Freki, tamed of war, he satiates ».Trad. française F, Dillmann dans L'Edda. Récits de mythologie nordique par Snorri Sturluson, p.70, 1992.

C. J. Et and G. A. , Dictionnaire des symboles : mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres Pour la symbolique de la gémellité, cf. ibid, pp.546-546, 1982.

R. M. Baroque-et-renaissance-o-Étique and J. Corti, Préalable à l'examen du baroque littéraire français Quoique riches en possibles et en questionnements, nous éviterons d'ouvrir ici le débat du « baroque éternel » pour préférer nous replacer dans une perspective plus resserrée en suivant l, p.17, 1964.

. Période-qui-fut-aussi-celle-d-'un-essor-remarquable-pour-la-poésie-française, . Cf, and S. A. Ce-sujet, « Recherches de critères stylistiques dans la poésie française baroque », dans Renaissance, maniérisme, baroque, Actes du XI e Stage international de Tour de 1968, pp.57-57, 1972.

B. M. Lumière-de-la-renaissance, E. , and D. Baroque, Renaissance et Baroque s'emboîtent l'un dans l'autre à tel point qu'il est difficile de les distinguer, pp.269-1485, 1935.

. Niveau-du-v, 461, le texte français tente à son tour d'épouser le geste de la métamorphose

. Adonc-s-'enfuit, Et aussi tost qu'il sentit l'air paisible Des champs, et bois, de huler luy fut force : Car pour neant à parler il s'efforce. Son museau prend la fureur du premier, Et du desir de meurtres costumier Sur les Aigneaux or en use, et jouit, Et de veoir sang encores s'esjouit. Ses vestemens poil de beste devindrent : [LYCAON transformé en loup] Et ses deux bras façon de cuisses prindrent : Il fut faict Loup, et la marque conforme Retient encor de sa premiere forme : Tel poil vieillard, et tell' frayeur de vis Encores a : semblables yeux tous vifs Ardent en luy. Brief, tell' figure porte De cruauté, comme en premiere sorte, pp.453-468

B. A. Et and P. I. , « Le sens de l'Écriture et le déchiffrement du monde. II. La Renaissance », dans Histoire de la France littéraire Renaissances : Moyen Âge-XVI e siècle, pp.273-262, 2006.

. En and . Faut-se-rappeler-qu-'à-la-renaissance, entre liber scripturae et liber creaturae, « l'idée que le monde créé contient les traces visibles d'un Dieu invisible reste l'une des grandes motivations de l'intérêt porté à la nature (cf. ibid, p.262

W. E. Le-livre-des-quadrupèdes-de and M. Herr, Chaque notice est divisée en deux parties, dont l'une traite des natures de l'animal (seuls des animaux « connus » ayant été retenus par l'auteur), tandis que la seconde, moins descriptive, recense les vertus thérapeutiques liés à chaque animal. L'influence du modèle médiéval et ses repères formels reste ici tout à fait remarquable, Cf. PETIT G. et THEODORIDES J, p.285, 1546.

C. Pour-plus-de-précisions-À-ce-sujet, . Petit-g, and T. J. Et, Histoire de la zoologie?op. cit, p.294

C. E. Cf, La renaissance des sciences de la vie au XVI e siècle, p.15, 1951.

. Cf, en Annexe 6, les fables des recueils choisis où le loup se trouve représenté

L. Fables-du-très-ancien-Ésope, premièrement escriptes en grec, et depuis mises en rithme françoise par Gilles Corrozet, d'après l'imprimé conservé à la BNF, Rés. Yb-1003Paris, p.12148

À. Ce-sujet, C. Demonet-m.-l, . «-l-'espace-linguistique-européen, ». La-renaissance, T. I. Dans-histoire-de-la-france-littéraire et al., ) : « les listes de vocabulaire se sont multipliées et accompagnent ordinairement les récits de voyageurs [?]. Sans compter les nombreux petits lexiques à usage exclusivement marchand et les formulaires de prières, il se développe une, pp.132-96

G. Marie-christine and . Le-souligne-lorsqu, elle écrit que « l'observation de la langue étrangère représente alors un fait majeur pour la construction d'une relation véritable avec l'Autre » (cf, p.117

L. Nouveau and M. , Pierre Martyr d'Anghiera, Amerigo Ves u cci?op. cit., « Pierre Martyr d'Anghiera, p.21

W. E. De and M. Paris, Vascosan, 1552. 1719 CAROLUS CLAUSIUS, Exoticorum libri decem: quibus animalium, plantarum, aromatum, aliorumque peregrin. fructuum historiae describuntur, DocPortal_document_00040166, p.1605

J. Nierenberg, Historia naturae maxime peregrinae, livre XVI, p.1635

«. Si, . Le-voyage-sert-de-prétexte-À-l-'encyclopédie-»-(-cf, and . F. Lestringant, Jean de Léry ou l'invention du sauvage?op. cit., p. 13), la dimension totalisante du livre de voyage dans lequel « le discours de l'expérience singulière aspire ainsi à se couler dans le discours encyclopédique », ne trouve-t-elle pas sa réciproque dans cette recherche de l'exotisme propre à la littérature encyclopédique du XVI e siècle ? Cf, p.61

. La-messe-alchimique-attribuée-À-melchior-de-sibiu, C. Paris, and . Garnier, Cela explique d'ailleurs que le terme même d' « alchimie », hérité de la langue arabe, ne soit apparu en latin qu'au XII e siècle, puis en français au XIII e siècle HALLEUX souligne à ce titre le goût des alchimistes pour la spéculation étymologique. Pour davantage de précisions quant aux origines de la tradition alchimique, Les textes alchimiques, pp.10-46, 1979.

. Ibid and . Festugiere-a.-j, La révélation d'Herm s Trismégiste, tome I : L'astrologie et les sciences occultes, pp.49-1807, 1989.

N. Joseph and . Été-le, premier à établir une distinction fondamentale entre aurifiction et aurifaction pour qualifier respectivement l'opération chimique et la philosophie alchimique ; distinction sur laquelle revient Henri Dominique

B. M. Il-est-notamment-question-de-ce-manuscrit-dans and R. Et, Collection des anciens alchimistes grecs, 3 volumes, Cf. aussi Saffrey H.-D., « Historique et description du Marcianus Graecus 299, pp.1887-1892

B. M. Et and R. , Collection des anciens alchimistes grecs?op. cit., tome I, éd, p.1887

B. La-liste-des-manuscrits-conservant-l-'aurora, M. Le, . Vi, and . Fd, de nombreux manuscrits du XV e siècle, tels que le MS. Ferguson 6 conservé à la Bibliothèque de l'Université de Glasgow, le lat, N, vol.747, p.848, 1492.

. Ms and . Rh, Zurich, Zentralbibliothek : manuscrit consultable en ligne à l'adresse http, p.172

G. Franck, hybridation constitue un « trait caractéristique de la langue des alchimistes » à la Renaissance comme à l'âge baroque (cf. GREINER F., Les métamor hos es d'Herm s?op. cit, p.280

L. Papyrus-de-leyde and C. Festugiere-a.-j, contiennent un certain nombre de recettes convoquant ce type d'expressions, notamment le Papyrus X et le Papyrus V, qui contient un fragment d' « Explications » de plusieurs symboles. À ce sujet, cf. BERTHELOT M., Introduction à l'étude de la chimie des Anciens et du Moyen Âge La révélation d'Herm s Trismégiste, tome I?op, pp.221-118

C. F. and H. Poliphili, 1499 (éd. en ligne sur http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b2200005d/f1.planchecontact). Cf. aussi Le songe de Poliphile, trad. 1546, présentation, translittération, notes, glossaire et index G, aussi Le songe de Poliphile ou Hypnerotomachie, 2 volumes, trad. C. Popelin, p.2012, 1994.

B. Signe, figure, langage : les Hieroglyphica d' orapollon » dans L'Embl me à la Renaissance, Société française des seiziémistes, pp.44-73, 1982.

D. D. Texte-cité-dans, « Alciat et le modèle de l'emblème » dans Le modèle à la Renaissance

J. Balavoine and P. Lafond, Laurens pour le Groupe de recherche du Centre d'études supérieures de la Renaissance, pp.176-169, 1986.

R. C. Iconologia, R. Overo-descrittione-dell-'imagini-universali-cavate-dall-'antichita-et-da-altri-luoghi, and G. Gigliotti, Cf. aussi l'édition plus tardive de la traduction de, dans Iconologie où les principales choses qui peuvent tomber dans la pensée touchant les vices sont représentées, 1593.

«. Les and ». De-la-forêt-en-france-au, XVIe siècle : un monde en mutation Au XVI e siècle, la forêt en elle-même était probablement assez proche de celle qu'ont connu les hommes du Moyen Âge, gardant quelque chose comme « l'empreinte du Moyen Âge, La forêt est toujours l'espace du sauvage, ainsi que le souligne Olivier de, 1943.

V. G. La-science-nouvelle, T. C. Trivulzio, and É. P. Raynaud, « Les choses se sont succédé dans l'ordre suivant : d'abord les forêts, 1944.

D. M. , L. Vie-de-la-forêt-française-au-xvi-e-siècle, and S. E. Paris, SERRES (de) O., Le théâtre d'Agriculture et Mesnage des Cham s , livre VII, Paris, chez Jamet Mettayer, 1600 (éd. originale accessible en ligne à l'adresse http, p.333, 1954.

L. Cf and . Théâtre, Agriculture et mesnage des cham s d'Olivier de Serres, seigneur du Pradel : dans lequel est représenté tout ce qui est requis et nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir et embellir la maison rustique, 1946.

À. Ce and J. E. Par-exemple, Le traité du rebelle ou Le recours aux forêts, 1995.

. Ibid, Chose intéressante, Michel DEVEZE ce peuple de la forêt à « des gens de peur, ne sachant ni lire, ni écrire » (ibid., p. 130) Tandis que la forêt médiévale pouvait être, dans l'imaginaire des clercs, le lieu privilégié d'une mise en scène de l'écriture, la forêt serait-elle devenue le refuge des analphabètes à la Renaissance ? Loin de conclure trop rapidement à pareil raccourci, se contentera de souligner ici l'écart entre à la forêt au quotidien et les différentes mises en scène du locus ferus dans la littérature, p.129

D. M. , L. Vie-de-la-forêt-française-au-xvi-e-siècle?op, and . Cit, Toutefois, les procédés cartographiques ne connaissent un essor véritable que dans la seconde moitié du siècle, à la faveur notamment des travaux du géographe Nicolas de Nicolay reproduction de cette carte en annexe, MALLEVILLE (de) C., In regias aquarum et silvarum constitutiones, pp.216-218, 1966.

D. M. and L. Vie-de-la-forêt-française-au-xvi-e-siècle?op, « Lexique des principaux termes forestiers au XVI e siècle », tome II p. 348-352. Effroyables déserts et vous bois solitaires Pour la dernière fois soyez les secrétaires De mon deuil véhément, Philippe DESPORTES, « Complainte pour le roi Henri III, p.90, 2009.

. Ainsi-la-forêt-est-elle-toujours-un-peu-le-lieu-de-l-'écriture-À-la-renaissance, elle ait tant changé aux yeux des écrivains pour n'être plus le lieu absolu de l'écriture du sauvage. Mais la tentation demeure encore, après le Moyen Âge, d'associer le monde, RONSARD (DE) P., Six ans estoient coulez, v. 25, dans Les Amours RONSARD (DE) P., Eglogue I, p.484, 1993.

C. Silver, De même que chez MAROT, l'églogue se veut ici le lieu où se croisent sans cesse le loup et la forêt, comme se répondent les différents bergers. Dans la même perspective, Rémy BELLEAU vit et dépeint la forêt comme un lieu tout aussi engageant mais non pas moins sauvage Cf, p.16, 1565.

B. R. Oeuvres-oé-tiques and T. Iv, La Bergerie divisee en une premiere et seconde journee (1572), éd. critique G. Demerson et M, pp.88-89, 2001.

P. Seul, aus rochers plus segrets, D'un coeur muet je conte mes regrets, Et par les bois je vois celant ma plaie. [RONSARD, Premier Livre des Amours, Sonnet CLX, RONSARD (DE) P., Le Troisième Livre des Odes, dans ibid, pp.760-761, 2016.

À. J. Ce, fureur lyrique' dans les Amours de Ronsard dans Aspects du lyrisme du XVI e au XIX e siècle

J. Rieu and . Seillan, Cf. notamment le poème 23, scandé par l'anaphore « et cet », ou les nombreuses anaphores en « ô » qui annoncent chaque fois de terribles nominations. Le sonnet IX du Premier Livre des Amours se trouve quant à lui scandé par le superlatif « le plus », associé à la peinture du monde sauvage : « Le plus touffu d'un solitaire bois / Le plus aigu d'une roche sauvage / Le plus désert d'un séparé rivage, Cf. RONSARD (DE) P., Le Premier Livre des Amours, dans OEuvres com l tes, tome I?op. cit, pp.26-27, 1998.

. Dans-ibid, Josiane RIEU finit d'ailleurs par laisser poindre en creux cette idée, en concluant sur le fait que « l'art devra domestiquer, humaniser autant que possible, cette force lyrique, pour la rendre visible, 2021 RONSARD (DE) P., Le Premier Livre des Amours, pp.34-108

. Ibid and . Introduction, 8 : sous l'influence déjà soulignée, car essentielle, de Pétrarque, la vie contemplative se laïcise pour devenir « non plus le privilège des religieux, mais aussi la source d'un otium litteratum, réflexion philosophique certes

. Dans-cette-dynamique-largement-motivée-par-la-pensée-humaniste, au XVI e siècle déjà, l'espace sauvage de la solitude devient, dans la sphère même de l'écriture où tout se joue, où tous les silences se conjurent ou font sens, un lieu de rencontre à nul autre pareil ; plus encore, cet espace sauvage devient le lieu et le moment où se développe une solitude plurielle, exprimée par une pluralité de discours. Sorti du bois, sorti de sa solitude, sorti du silence qu'il cultive avec habileté pour le rendre fécond, le sauvage ne s'atomise pas, pp.2032-2070

B. B. Le-discours-de-la-retraite-au-xvii-e-siècle?op and . Cit, 163 : « Sur une communication perturbée se reconstruit une relation heureuse et qui noue de nouveaux dialogues avec les autres dans la conversation et l'entretien, avec elle-même dans la réflexion philosophique, p.14

. Là, autre sexes, vont toujours nus, à l'exception de quelques femmes qui se couvrent les parties honteuses de feuillage ou d'un voile de coton qu'elles préparent elles-mêmes pour cet usage. [Christophe COLOMB, Lettre à Santangel, 15 février 1493 D'ailleurs, ne se conjugue-t-il pas au pluriel à une époque qui consacré l'entrée « des » sauvages dans l'imaginaire des explorateurs ? Au Nouveau Monde, dont les fantaisies exercèrent une influence importante sur les mentalités au XVI e siècle, le sauvage fait groupe, pour mieux résonner en choeur dans l'imaginaire européen, participant d'un mouvement général qui semble tendre vers la pluralisation du sauvage, 2037.

T. C. Le-repos-religieux, . Carraud, J. Grenoble, and . Million, 176 : dans « Montaigne, Pétrarque, les moines et la retraite à trente-huit ans »?op. cit, Alain Legros prend l'exemple du « tourbillon de ces images fantoches », du « désordre d'images » pour illustrer cette turba fantasmatum qui préfigure l'écriture de Montaigne, pp.391-392, 2002.

. En, incarne ce paradoxe d'une beauté faite à la fois d'élégance de surabondance hasardeuse, de profusion sauvage associée à une esthétique à la limite de l'insaisissable. Cf. à ce sujet COUZINET M, La variété dans la philosophie de la nature : Cardan, Bodin » dans La varietas à la Renaissance?op. cit., p. 105 : « Principe d'ordre, de beauté et de rationalité naturelle ou divine et non principe de désordre, la varietas est pourtant placée aussi, par définition, pp.105-117

. Cf, Partie IV, chapitre IX « La variété des choses et la divination dans la pensée de Cardan, pp.229-251

. Ibid, 258 : « La Création est une immense réserve de signes divins, p.488

. Cf, L. Le, D. B. Animaux-et-les-créatures-monstrueuses-d-'ulisse-aldrovandi, . C. Antonino, and . Moiroud, Nombre des oeuvres d'Aldrovandi ont été publiées à titre posthume, celui-ci n'ayant publié lui-même que les quatre premiers volumes de son gigantesque travail de compilation. Il n'en demeure pas moins qu'il a légué à la zoologie pas moins de trois cent cahiers manuscrits et vingt portefeuilles de planches, ainsi que des gravures sur bois, p.4, 1963.

. Cf, L. Par-exemple, and . L. Roy, De la vicissitude ou variété des choses en l'univers, et Loys Le Roy, renaissance & vicissitude du monde, actes du colloque de Caen, MAURIES P., Cabinets de curiosités, p.51, 2002.

. Cf and . Par-exemple, Amboise et de Blois, celui du jardin zoologique de Bruxelles, celui de Francesco Calzolari à Vérone, de Walter Cope à Londres, ainsi le cabinet de la reine à Windsor, ou encore le Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Pour plus de précisions, cf. le site très bien documenté de Curiositas, accessible à l'adresse http://curiositas.org/chronologie/16e. cette correspondance se révèle impossible

. Dans-cette-perspective, un sauvage impossible au XVI e siècle ? En effet, celle-ci incarne moins un lieu du sauvage qu'un lieu de mémoire où repose le souvenir d'un sauvage perdu, oublié, fossilisé ou mutilé, lorsqu'il n'est pas trop étranger pour imposer toute sa réalité Lieu de mémoire, le cabinet de curiosités est aussi, par conquéquent, un lieu de rencontre entre le sauvage et la culture des savoirs. Dans la perspective d'une corrélation entre l'art et la nature, entre les artificialia et les naturalia et à travers elles, entre l'art et la science, le cabinet de curiosités est encore et surtout un lieu de rencontres entre le sauvage et le livre. C'est d'ailleurs ce que l'on constate dans nombre de 2073

. Dans-le, lui conteste sa prétention à comprendre, et le renvoie à sa propre impossibilité à se saisir » (cf. ibid, p.240

. Biro, On a simultanément un goût immense de l'hybride, de la composition inouïe, stupéfiante, des éléments étrangers les uns aux autres, et l'instinct d'une seconde réalité que l'on peut créer ex nova ou seulement voire derrière la surface, Cf. aussi DAVENNE C. et FLEURENT C., Cabinets de curiosité?op. cit., p. 112 et p. 135 : les hybrides occupaient une place de choix dans les cabinets de curiosités au XVI e siècle, notamment chez les Habsbourg qui « nourrissaient un goût particulier pour les singularités, 0200.

. Ibid, 2078 MAURIES P., Cabinets de curiosités?op. cit, pp.136-179

B. J. Le-cicerone, guide de l'art antique et de l'art moderne en Italie, Paris, Firmin-Didot Cité par DUBOIS C.-G., Le baroque : r ofondeurs de l'a ar ence?op, Ibid, issue.2, pp.1885-1832, 2096.

. Cf, V. P. La-lycanthropie-dans, . Histoire-générale-du-monde-et-de-la-nature, I. Paris, and . Mesnier, 1617, chapitre V p. 252-278 ; ROSSET (DE) F., Histoires des Amans volages de ce temps, Cf. à ce sujet Fictions narratives en r ose de l'âge baroque : ré e rtoire analytique 1611-1623?op. cit, pp.388-632

. Née-du-mouvement-et-de-la-mobilité-y-compris-narrative and . Narratoriale, la poésie des Tragiques s'impose comme un modèle du souffle baroque en littérature, celui d'une « oeuvre en devenir 2111 » marquée par le recommencement sinon l'achèvement, marquée par l'instabilité du monde et de son expression ; une oeuvre où, enfin, la parole fuse encore plus qu'elle ne circule, toute à l'énergie de son propre surgissement Ainsi la parole du poète s'ancre-t-elle « page après page, dans l'instant et dans le lieu de son surgissement 2112 », pour donner naissance à une poésie mouvementée, labile, une parole en marche 2113 nourrie d'une agressivité combative voire d'une forme de sublime agressif. La poésie de d'Aubigné est en effet célèbre pour sa puissance d'évocation, couronnée par l'utilisation d'images verbales ou non-verbales qui génèrent de véritables visions 2114, Celles-ci en deviennent parfois des visions du sauvage, mues par le désir de montrer au lecteur, dans une perspective didactique, les atrocités de la guerre civile, les meurtres, les souffrances et toute idée de violence ; et ce à travers des figures qui sont aussi des témoins d'une étroite correspondance entre les mots et les réalités qu'ils désignent 2115, 2110.

. Dans-cette-perspective, le recours à des outils stylistiques aussi variés que performants, tels l'apposition ou l'épithète 2116 , dont les traits sont forcés ? ou noircis ? par le travail de l'accumulation, confère au texte toute sa force d'évocation. Plus encore, la métaphore s'impose, dans cette dynamique mouvante aussi bien que frappante

D. Toutefois, AUBIGNE ne désespère pas de voir ces mouvements cesser un jour, dans l'espérance que le Jugement Dernier apaise les mouvements furieux qui agitent le monde de ses contemporains, p.2114

. Une-réécriture-originale-de-la-fable-Ésopique-du-loup-et-de-l-'agneau and . Dont-on-sait-qu-'elle-fut-abondamment-diffusée-tout-au-long-du-xvi-e-siècle, La scène, qui fait suite à la réécriture de l'histoire de Caïn fugitif 2119 , se passe dans « Vengeances » le livre plus théologique de l'oeuvre, inspiré de la Bible pour dire le châtiment divin des tyrans fustigés dans « Princes » et « La chambre dorée ». Certains passages de ce livre fonctionnent même comme palimpseste de l'Ancien Testament pour raconter l'histoire tragique de la communauté chrétienne, la mémoire ressurgie de l'histoire biblique mettant le lecteur face à la vérité de l' istoire contemporaine et ses vicissitudes : Satan fit ce que faict en ce siecle le loup Qui querelle l'agneau buvant à la rivière, Luy au haut vers la source et l'agneau plus arriere : L'Antechrist et ses loups reprochent que leur eau Se trouble au contreflot par l'innocent agneau ? La source des grandeurs et des biens de la terre Descoulle de leurs chefs, et la paix et la guerre Balancent à leur gré dans leurs impures mains : Et toutefois alors que les loups inhumains Veulent couvrir de sang le beau lict de la terre, Les pretextes communs de leur injuste guerre Sont noz autels sans fard, sans feincte, sans couleurs [Agrippa D'AUBIGNE, Les Tragiques, « Vengeances, pp.164-175

. Ce-travail-de-la-métamorphose-déborde-d, ailleurs celui de la réécriture pour présenter au lecteur une vision subtile de la métamorphose en loup dans « Jugement, dans une prosopopée hardie nourrie de malédictions et autres paroles frappantes. Au début de ce livre, p.2119

À. Ce, . Très-belle-communication-de-christian, and . Bourgeois, Voicy l'Eglise encor en son enfance tendre' : tableaux poétiques et herméneutique réformée des figures de l'Ancien Testament dans Vengeances d'Agrippa d'Aubigné », à l'occasion du colloque La Langue de la Bible. Réécritures littéraires (XII e -XVI e s), 2013.

. Au-v, Aubigné reprend le fil du récit biblique après l'avoir un instant délaissé au v

E. Effet, Descartes finit par « botter en touche » en concluant, comme un « aveu d'impuissance » selon les dires de Martine Pécharman, « qu'à défaut d'être absolument certaine, la thèse de l'animal-machine est 'plus probable, p.117

. Au-point-de-donner-lieu, intitulé Le fait du loup, de la peur à la passion : le renversement d'une image. 2166 L'expression nous vient d'Isabelle MAUZ et de sa thèse remaniée sous le titre : Gens, cornes et crocs, du Monde Alpin et Rhodanien, vol.30, 2002.

. Enregistré-dans-un-village-de-la-vallée-d-'ossau, un de ces contes témoigne d'ailleurs de la pérennité de certains motifs médiévaux liés à l'imaginaire du sauvage et du loup en particulier, tout en révélant que cet imaginaire qui avait participé d'une écriture du sauvage au Moyen Âge s'est finalement conservé dans la tradition orale, jusqu'à cette fin du XX e siècle, époque où la transmission écrite régnait prétendument sans partage. Cf. Le Lou , l'ours et le as tou, Parc National des Pyrénées, pp.16-17, 1994.