Socio-cultural experience, mental functioning and mental suffering of 100 Algerian women in psychotherapy : descriptive study
Vécu socioculturel, fonctionnement psychique et souffrance mentale de 100 femmes algérienne en psychothèrapie : Etude descriptive
Résumé
The research explores the links existing between a sociocultural experience and the psychological functioning of women that request psychological assistance in downtown Algiers. We have started our reflection from the idea that women’s experience in a traditional environment has a significant influence on their psychological functioning. The issue of this research was formulated as follows: what is the cause and effect relationship between the sociocultural experience and the psychological functioning of the suffering women? Our working hypotheses assume that the sociocultural experience could contribute to a hystero- phobic functioning. Methodology: this work is carried out within a psychoanalytical research framework. The study population was composed of 100 women, all subjected to a clinical interview and a projective test. Results: most of the women had a hystero-phobic functioning. They all have a weak self and a need to depend on someone else. Most of them have a difficulty to admit or to live desires, especially sexual desires. This confirms the strength of a powerful repression that heavily influences their psychological functioning.
La recherche explore les liens existants entre le vécu socioculturel et le fonctionnement psychique des femmes qui demandent une aide psychologique à Alger-Centre. Nous avons démarré par l’idée que le vécu traditionnel pèse lourdement sur le fonctionnement psychique. La problématique de ce travail a été posée ainsi : quelles seraient les liens de cause à effet entre le vécu socioculturel et le fonctionnement psychique des femmes souffrantes ? Les hypothèses de travail supposent que le vécu socioculturel pourrait favoriser un fonctionnement hystéro-phobique. Méthodologie : Ce travail s’inscrit dans un référentiel psychanalytique. La population d’étude est de 100 femmes, toutes soumises à l’étude par un entretien clinique et un test projectif. Résultats : la majorité des femmes présente un fonctionnement hystéro-phobique. Elles ont toutes une fragilité du moi avec un besoin de dépendance. Elles ont, dans leur ensemble, une difficulté à assumer ou vivre les désirs, notamment ceux relatifs à la sexualité. Ceci confirme la prégnance d’une forte répression qui pèse lourdement sur leur fonctionnement psychique.
Origine : Version validée par le jury (STAR)