The acquisition of technological capabilities by large Chinese industrial companies. Between catch-up and engagement in emerging technologies - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2016

The acquisition of technological capabilities by large Chinese industrial companies. Between catch-up and engagement in emerging technologies

L'acquisition de compétences technologiques par les grandes entreprises industrielles chinoises. Entre rattrapage et investissement des technologies émergentes

Résumé

Among the 500 world’s largest firms, one out of five is Chinese. In 2014, 94 Chinese firms were among the world leaders in R&D. Since 2016, China is the first acquirer of foreign firms, and is now targeting high-technology firms. These elements raise questions about the technological positioning of Chinese firms. Studying this topic requires looking at their conditions of emergence. We can look at China’s development under the perspective of the technological catch-up model (Kim, 1997). China has gone through three phases: a phase of acquisition of foreign technology following the country’s opening in 1978, a period of technological assimilation and production of increasingly complex products, and a period of technological integration characterized by technological improvement and the reconfiguration of existing technologies. The hypothesis we make is that firms are now in the last phase of catch-up, and have entered a period of transition to technology leadership. This leads to two questions. What is China’s innovation today? This topic broadly refers to innovation by emerging countries. How far are Chinese firms to reach the technological frontier? We observe the transition through the way major Chinese firms engage into research. The integration of emerging technologies into their research strategies reflect dynamics of technological learning which, if they are not yet visible in the market, indicate the transition. Our results show that the trend is significant, half of large firms (48 percent) engages in nanotechnology. This proportion reflects that Chinese firms have reached the technological frontier, which, however, does not mean they are at the frontier on other dimensions, such as the organizational dimension. We also show that there are several modalities of commitment into research. While some large Chinese firms do research by adopting a model similar to that of American or European firms, other dynamics are at work, which reflects in particular their historical legacy, and the impact of their localization. To obtain these results, we have built a unique database of 325 large industrial enterprises, and have looked at their patenting activities in nanotechnology, directly or through their subsidiaries, based on the exploitation of sources in English and Chinese.
Parmi les 500 plus grandes entreprises mondiales, une sur cinq est chinoise. En 2014, 94 entreprises chinoises figuraient parmi les leaders mondiaux en R&D. La Chine est, depuis 2016, le premier acquéreur d’entreprises étrangères et vise désormais des entreprises de haute-technologie. Ces éléments nous questionnent sur le positionnement technologique des entreprises chinoises. Penser ce thème nous oblige à revenir sur leurs conditions d’émergence. A la lecture du modèle dominant du rattrapage technologique (Kim, 1997), la Chine est passée par trois grandes phases: une période d’acquisition des technologies étrangères suite à l’ouverture du pays en 1978, une période d’assimilation des technologies et d’assemblage et manufacture de produits de plus en plus complexes, et une période d’intégration qui leur permet de faire de nouvelles propositions de produits grâce à la reconfiguration et amélioration des technologies existantes. L’hypothèse qui guide notre recherche est que les entreprises sont désormais dans la dernière phase du rattrapage et sont entrées dans une période de transition vers le leadership technologique. Cela nous amène à poser deux questions. A quoi fait-on référence lorsqu’on parle d’innovation en Chine aujourd’hui ? Ce thème renvoie de manière plus globale à celui de l’innovation par les pays émergents. Quel chemin reste-t-il à parcourir pour atteindre la frontière technologique ? Nous observons cette transition dans la manière dont les grandes entreprises chinoises s’engagent dans la recherche. L’intégration des technologies émergentes au sein de leurs stratégies de recherche reflète des dynamiques d’apprentissage qui, si elles ne sont pas encore visibles sur le marché, indiquent une dynamique de transition. Nos résultats montrent que la tendance est significative, la moitié des grandes entreprises (48 percent) s’engage en nanotechnologie. Cela reflète l’arrivée à la frontière technologique des entreprises chinoises, ce qui, nous le soulignons, n’implique pas nécessairement le passage à la frontière sur d’autres dimensions, notamment organisationnelles. Nous montrons également que les trajectoires d’engagement dans la recherche sont variées. Si une partie des entreprises s’engagent dans la recherche sur la base d’un modèle similaire à celui des entreprises américaines ou européennes, d’autres dynamiques sont également à l’œuvre, qui traduisent notamment un héritage historique et une inscription dans le territoire. Pour obtenir ces résultats, nous avons construit une base de données de 325 grandes entreprises industrielles, et observé leurs prises de brevets en nanotechnologie, directement ou via leurs filiales, sur la base de sources en anglais et en chinois.
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Dates et versions

tel-01483966 , version 1 (06-03-2017)
tel-01483966 , version 2 (08-02-2018)

Identifiants

  • HAL Id : tel-01483966 , version 1

Citer

Marina Oulion. The acquisition of technological capabilities by large Chinese industrial companies. Between catch-up and engagement in emerging technologies. Business administration. Université Paris-Est, 2016. English. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-01483966v1⟩
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