«. Rappelez-vous-les-vers-de-saadi, peut-être les écrivait-il sur cette berge de l'Oronte) : « Le gémissement de la roue qui élève les eaux suffit pour donner l'ivresse à ceux qui savent goûter le breuvage mystique Au bourdonnement d'une mouche qui vole, le soufi éperdu prend sa tête entre ses mains. L'ineffable concert ne se tait jamais dans le monde ; seulement l'oreille n'est pas toujours prête à l'entendre

». Mais, «. Le, and . Coeur, de l'interlocuteur (Barrès) « sont prêts » à entendre cette « orchestration de plainte, de pleurs et d'extravagance [?] ce poème d'opéra sur un fond de gémissement éternel

. Savante, heure où s'y réunissent les dames du sérail. Oriante, la favorite de l'Emir, celle dont le chant a enivré Guillaume, le subjugue ; elle-même cherche, sans y paraître, à se l'attacher. Leur première rencontre a lieu dans « le jardin de fleurs » où « sous les roses on joue de la harpe, sous le cyprès la flûte soupire

. Un-jardin-sur-l-'oronte, Il s'agit de ce passage du Boustan que Barrès a adapté à son récit : « Au bourdonnement d'une mouche qui vole, le Soufi éperdu se prend la tête entre ses mains, comme une mouche [?] L'ineffable concert ne se tait jamais, mais l'oreille n'est pas toujours prête à l'entendre. Quand les initiés s'enivrent du divin breuvage, pp.50-166

. Ibid, Mme Frandon rapproche cette description des vers de Manoutchehri, poète persan du XI e siècle (L'Orient de Maurice Barrès, p. 321) ; elle ajoute ensuite que la flûte qui soupire pourrait ici être un souvenir de Saadi : « La flûte soupirait sa mélodie plaintive, pp.70-194

. Ibid, Le Boustan évoque « l'égide bienfaisante du houmâ, pp.72-103

. Ibid, Sur ce sujet, Montherlant avait également dit : « Je ne crois et je n'espère qu'en la féerie, p.13

J. 'entends-par-féerie-la-réalisation,-la-mise-en-pratique-de-ma-poésie, Tout l'exquis des choses et des êtres, à base de volupté, et, si cela se pouvait, de tendresse (la mienne, mais ce serait trop beau. » (Aux fontaines du désir, pp.11-12, 1927.

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L. Comme-il-passoit,-trois-lévriers-détache and . Capitaine, Tous trois pourvus d'un vilain râtelier. De ce bon mot fut juste estimateur

. Pille, . Lui, and !. Satrape, Il s'attendrit, il rit, ce fut miracle, Hafis tout nu suoit en plein hiver

G. Tallemant-des-réaux, L. Historiettes-de-tallemant-des-réaux-Être-homère, . Virgile, and P. Socrate, il demanda pardon aux écrivains ses confrères, de s'être tant estimé et d'avoir fait si peu de cas de leur mérite Il pria néanmoins ses héritiers à son lit de mort de tâcher d'obtenir qu'il fut inhumé dans le tombeau des rois de Perse*** ; ce fut sa dernière parole et sa dernière sottise. Il fut peu regretté. Les gens de bien le plaignirent d'avoir été aussi malheureux avec des talents, de la fortune et de la réputation. Les Critiques du temps lui ont laissé peu d'ouvrages qui soient dignes des éloges du goût et de la vérité ; copiste de tous les auteurs, il n'a pu servir de modèle. Ce sont là, Monsieur, les principaux traits que j'ai pu recueillir sur Sadi. Tous les écrivains qui en ont parlé disent les mêmes choses ; mais je ne saurais me persuader que Sadi ait été tel que ces auteurs nous le dépeignent ; je trouve dans ce portrait des contrastes révoltants. Ne penserez-vous pas comme moi, qu'il est impossible que le même homme ait réuni tant de caractères opposés ? Je m'en rapporte à vos lumières ; vous pouvez juger ce fait historique mieux que personne ; vous devez connaître ce qu'est l'âme d'un homme de génie

«. Quelle-différence-entre-ce-malheureux-poète-persan-et-vous and !. Monsieur, Pardon si je me répands en louanges sur votre compte, et si je fais souffrir votre modestie ; mais la circonstance et la vérité m'arrachent ces éloges. L'auteur de la Henriade, de Mérope, d'Alzire, déploie dans la vie privée cette belle âme qui seule lui a fait produire des ouvrages si admirables. Qui mieux que vous a célébré l'Amitié et en éprouve les douceurs ? Vous savez pardonner comme Guzman ; c'est dans votre coeur que vous avez puisé ces beaux vers : Et mon Dieu

M. De-feu and . De-boissy, Que les histoires que vous écrirez soient comme toutes celles que vous nous avez données, l'Ecole du grand homme, du bon Citoyen, du Philosophe éclairé, de l'amant du genre humain, si je puis parler ainsi, et puissiez-vous, Tancrède attendent des frères ou des soeurs

. Fréron, Année littéraire, 1760 XIX e siècle Les Roses de Saadi J'ai voulu ce matin te rapporter des roses

L. Noeuds-ont-Éclaté, Les roses envolées Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées

M. Desbordes-valmore, OEuvres poétiques « Sadi loin des fleurs écloses Dans ses beaux jardins persans Parmi d'émouvantes choses Dans l'exil disait aux vents

«. Vents, !. .. Lamartine, L. 'histoire-d-'un-merle-blanc, and «. Oui, me répondis le rossignol, mais ce n'est pas ce que vous croyez. Ma femme m'ennuie, je ne l'aime point ; je suis amoureux de la rose : Sadi, le Persan, en a parlé Je m'égosille toute la nuit pour elle, mais elle dort et ne m'entend pas. Son calice est fermé à l'heure qu'il est : elle y berce un vieux scarabée, et demain matin, quand je regagnerai mon lit, Mais vous êtes leur encens

L. Prince, Je suis Prince Persan et n'ai pour tout royaume Que ce feuillet où je suis peint

. Puisque-À-côté-de-moi-ma-princesse-fidèle-réglant-son-cheval-sur-le-mien, Ecoute s'exalter dans la nuit triste et belle Le rossignol qui se souvient, Tandis que, par respect pour l'amour, à l'oreille, Et tout bas, elle me redit Quelques tendre pensée

«. Et-cela-aussi-me-revient-que-ma-chère-mère and . Le-gulistan, où l'on parle toujours des rossignols, des roses et des jasmins, tandis que je m'amusais à ses pieds avec de jolies boîtes. Elles étaient étroites et longues ; on y voyait des cavaliers sur des gazons d'un vert tendre, poursuivre des jeunes filles aux longs yeux noirs, qui en fuyant retournaient la tête, Ces boîtes et ces poésies, c'est tout ce que je me rappelle de ma mère

«. Rappelez-vous-les-vers-de-saadi, peut-être les écrivait-il sur cette berge de l'Oronte) : « Le gémissement de la roue qui élève les eaux suffit pour donner l'ivresse à ceux qui savent goûter le breuvage mystique Au bourdonnement d'une mouche qui vole, le soufi éperdu prend sa tête entre ses mains. L'ineffable concert ne se tait jamais dans le monde ; seulement l'oreille n'est pas toujours prête à l'entendre

A. Abbas, ABOUBEKR (ABOU BAKR) 22 ABYSSINIE 16, 62. ADAM 10, ALE AHMAD (Jalal) ALEP ALEXANDRIE ALGÉRIE ALLEMAGNE ANTIOCHE, vol.47, issue.283, pp.320-33132

D. Ryer and . André, 301. E ÉDIMBOURG 179 ÉVANGILE 70, 292. F FARRÈRE (Claude) 238. FÉNELON 147. FERNEY 175. FEZ 287. FLORIAN 148, 153, 155. FONTENELLE 119. FOUCHÉCOUR (Charles-Henri) 36, 243, 306. FOUINET (Ernest) 218, 219, 232. FOUQUET 94 (Anatole) 69. FRÉRON (Élie-Catherine) 113, GALLAND (Antoine) 105-115, pp.48-58, 0190.

H. Hadidi, HAFEZ (HAFIZ) 25, 43, pp.190-236, 0191.

L. Motte, LANGLÈS (Louis) 43

T. Tallemant and D. Réaux, THIBAUDET (Albert) 68. TLEMCEN 287, TÉTOUAN 287. THARAUD (Jérôme et Jean) 238, pp.199-201

?. Saadi-À-l-'école-du-voyage, ??. 16 1.3. Les dernières années d'un sage ?????????????????, p.21

L. De-saadi-??????????????????????, 25 2.1. Deux chefs-d'oeuvre : Boustan et Gulistan ?????????????

A. ??, ? 46 1.1. Les voyageurs, les consuls et les religieux ?????????????, p.46

. André-du-ryer, le premier traducteur de Saadi en français ????, p.48

L. Traduction, D. Gulistan, . André-du-ryer, and . ???????, La présentation matérielle non respectée : une traduction monotone ???. 51 2.2. Les ajouts, les suppressions et les modifications non justifiés ?, p.52

S. Et, L. Prosateurs-du-xx-e, and S. ???????????, André Gide et la « sensualité