. Gourmont-l-'emprunte-peut-Être-À-théodule and . Ribot, pour qui chez Schopenhauer un « principe inconnu, une x, qu'aucun terme ne peut traduire, mais dont le mot volonté, ? au sens trèsgénéral de force ? est l'expression la moins inexacte, explique l'univers 395

«. Pour-kant, ». La-chose-en-soi-devient-une-inconnue-=-x-396, and . Lui-même-faisait-au-contraire-de-la-volonté-notre-Être-propre, inconnaissable mais intime : « ce terme, loin de représenter à nos yeux un x inconnu, indique au contraire ce qui, par un côté du moins, nous est infiniment plus connu et plus familier que tout le reste 397 . » L'x, l'inconditionné que l'on ne peut dire, apparaît également chez Jules Laforgue, qui l'emprunte à la philosophie de Hartmann (« X en soi 398 ? »), dans Les Blasphèmes de Richepin (« Vous ne connaissez pas le grand X 399 ! ») et chez Villiers, qui définit par exemple son roman inachevé Isis comme « la formule collective d'une série de romans philosophiques ; c'est l'x d'un problème et d'un idéal ; c'est le grand inconnu 400 . » L'inconnue féminine est l'image de la situation de l'homme dans le monde, livré aux apparences d'une nature déceptive et vide de sens. La lecture fonctionne comme toute expérience sur ce modèle du vide central : lire un livre relève de la même herméneutique que de tenter de comprendre les actions d'une femme. L'observateur en est réduit à faire des hypothèses, à tourner autour d'un objet vide dont il ne connaît que l'apparence, se désespère de cette quête de l'essence vouée à l'échec, de ces liaisons amoureuses fondées sur l'illusion

A. Je-vous and . Démontré, répondit-il, que dans l'Amour-passion, tout n'était que vanité sur mensonge, illusion sur inconscience, maladie sur mirage. ? Aimer zéro, dites-vous ?

A. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, p.1040

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S. Mallarmé, «. Symphonie-littéraire:-théophile, C. Gautier, . Baudelaire, and . Théodore-de-banville, Artiste, 1 er février 1865 Bertrand Marchal donne deux états intermédiaires de cette invocation que Mallarmé corrigea en 1888 en vue de l'intégrer au Tiroir de laque qui deviendra Pages. On peut y lire la disparition progressive des détails secondaires : « ennemie, et enchanteresse aux breuvages perfides et aux mélancoliques ivresses », puis « mon ennemie et, cependant, mon enchanteresse aux breuvages fous, pp.57-1667

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«. Or-quand-le-prêtre-jean-sut-que-cinghis-khan, avec tous les siens, venait sur lui, il alla avec toute son armée à sa rencontre, et avança jusqu'à ce qu'il fût venu en cette plaine de Tangut, Sapurgan apparaît dans le titre du chapitre qui suit celui de la destruction du château du Vieux, pp.306-287

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M. Donnay and . Comme-le-résument-les-Éditeurs-d-'ubu, abord auteur du Chat noir et bohême montmartrois devait, bien avant d'entrer à l'Académie française, devenir un auteur dramatique admis par la critique bien-pensante, p.506

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H. Voir and . Béhar, Jarry dramaturge, éd. cit., p. 24 sqq. ; Jacques Robichez, Le Symbolisme au théâtre, éd. cit. ; et, plus récemment

S. Lucet and «. Le, Théâtre en liberté » des symbolistes, éd. cit, p.5

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S. Lucet and «. Le, Théâtre en liberté » des symbolistes, éd. cit., p. 222, Voir également Jacques Robichez, Le Symbolisme au théâtre, éd. cit., p. 74 : « le Petit Théâtre apparaît comme une première ébauche de l'OEuvre, 1119.

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. Voir-catherine-stehlin, . Jarry, and ». Le-cours-bergson-et-la-philosophie, Le Collège de 'Pataphysique reproduit de nombreux passages de ce cours dans son Essai d'iconologie documentaire, éd. cit, pp.46-47

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M. Ubu and ». Qui-n, est autre que « L'Art et la science » des Minutes

H. Finter-considère-le-bois-de-la-page-de-titre and J. Qu-'elle-lit-comme-un, comme une preuve supplémentaire de l'intérêt que Jarry portait à son texte, n'hésitant pas à la signer d'un blason semblable à celui des Minutes (Bq, p. 626) ; mais ce bois représente plus simplement les initiales de l'éditeur, F P, pour Fort Pierre, p.633

S. Notons-que and . Mallarmé, ce n'est peut-être pas par mépris, comme on l'a supposé, mais plutôt par « empêchement », sa mort survenant quatre mois après sa sortie en librairie. Il n'avait répondu qu'en septembre 1897 à l'envoi des Jours et les Nuits, et 305), p.299

. Je-crois-reconnaître-un-personnage-qui-a-figuré and . Au-mercure, et trouve des feuillets imprimés. Rappelez-moi donc pourquoi le manuscrit nous est offert. S'agit-il de fragments à publier dans la revue ? S'agit-il d'un volume à éditer ? [OC I, p.1217

«. D. Voir-patrick-besnier, où viennent les images ? Jarry et la fin de la peinture, Texte/Image : nouveaux problèmes, Actes du Colloque de Cerisy-la-Salle

. Interférences-isabelle-krzywkowski and . Les, 13 Images " . De l'ecphrasis comme art des oeuvres imaginaires », Alfred Jarry et les Arts, éd. cit, pp.283-295, 2005.

. Dans-une-propriété-ci-dessus-dénommée, Lourdeau, serrurier à Paris, n o 205, rue Nicolas Flamel, réserves faites d'un lit en toile de cuivre vernie, long de douze mètres, sans literie, d'une chaise d'ivoire et d'une table d'onyx et d'or, vingt-sept volumes dépareillés, tant brochés que reliés

B. Fisher-avait-déjà-tenté-de-relever, dans The Pataphysician's Library, éd. cit., les grandes thématiques présentes dans ces textes (l'occultisme, le christianisme

C. Domino and . Villiers, Isle-Adam et Jarry ? L'Ève future et Le Surmâle (un exemple de relation transtextuelle) », art. cité, pp.87-91

A. Jarry and O. I. Discours, Alfred Jarry prononcé à la première représentation d, p.400

É. Yaouanq and . Le, Colloque international « D'un siècle à l'autre : retour à Marcel Schwob et à Claude Cahun, Retours à Marcel Schwob. D'un siècle à l'autre Presses Universitaires de Rennes, coll. Interférences, pp.144-145, 1280.

J. Pierrot and L. , Imaginaire décadent, éd. cit, p.237

J. Pierrot and L. , Imaginaire décadent, éd. cit, p.239

A. Gefen, présentation de La Croisade des enfants (1896), dans Marcel Schwob, OEuvres, éd. cit, p.451

. Jarry, atteste la présence d'une citation du poème « Larme » dans le Faustroll, poème que seule cette édition comporte 1294 . On peut citer le « Conte », qui met en scène un Prince et un Génie, une foule, un palais, des femmes

M. Elskamp, Salutations dont d'angéliques (1893), OEuvres complètes, Seghers, p.25, 1967.

A. Rimbaud, Illuminations (1886), dans Poésies, Une saison en enfer, pp.160-1296, 1984.

V. Le-comte-de-chambord-dit-henri, Voir Jean de Palacio, « Roi sans l'être : la figure du comte de Chambord, alias Henri V, dans le roman fin-de-siècle », Configurations décadentes, pp.33-49, 1883.

À. Travers-le-récit-de-la-fin and . Haubour, Gog se veut ainsi une réflexion sur l'essence même de la monarchie. Le titre du roman fait référence à une prophétie tirée de la Bible 1299 , qui l'inscrit dans un espace mythique

?. Robert-de-la-harche and . Mélange-de-robert-de-clermont, Gog qui, en la Tour dressée en face du Château comme le Pape en face du Roi, demeure en silence et en sommeil jusqu'à l'heure du Signe, Gog qui sera mené hors, et sera puissant, et superbe, et nombreux, c'est, à travers la multitude des jours et des hommes, toi-même ! et c'est ta race, duc de Haubour 1300 . » Dans une scène onirique sur fond noir, Robert voit défiler devant lui l'histoire de ses descendants : les croisades, les guerres de religion, la Révolution, la fin de sa race en la personne de Robert V (Henri V, petit-fils de Charles X, boiteux lui aussi) Il se contemple en absolu, « multiplié dans les siècles des siècles 1301 », en la figure de Gog, synthèse de sa race : Et il regardait la face de cet être, la face de Gog. Il s'y reconnaissait, pp.1256-13171279

M. Douairière-veuve-de-monsieur and M. , affiche ce nez même si elle n'est pas de sang royal (id, p.110

. Tordoya-;-robert-de-la-harche and V. Travers-robert, La consommation du mariage de Robert de la Harche et d'Agnès, qui fonde la lignée, représente de manière saisissante la synthèse temporelle à l'oeuvre dans le récit : Il lui semblait reconnaître en ce visage les traits qui lui manquaient à lui-même pour

G. Mais-c-'est-sans-doute and . Kahn, l'un des inventeurs du vers libre, qui sacrifie le plus à l'esthétique du conte 1306 . Dans son Livre d'Images, il reprenait déjà maints éléments du folklore enfantin auxquels il faisait subir de plaisantes variations

. Bleuet, Ariane, ne vois-tu rien venir 1307 ? ». Dans Le Conte de l'Or et du Silence, il tire toutes les conséquences de cette forme, en proposant un vaste panorama où contes, légendes, apologues s'entremêlent au mépris des contingences temporelles

G. Kahn, Le Conte de l'Or et du Silence, éd. cit, p.5

M. Desbordes-valmore and «. Le, Serment des petits hommes », dans Le Magasin pittoresque, t. XXIII, Aux Bureaux d'abonnement et de vente, pp.109-112, 1855.

D. Desbordes-valmore, le canard que déposa le bûcheron aux pieds des enfants, et les cinquante-trois arbres marqués à l'écorce. », OC I, p.666

. Kahn, revenons vers le vieux livre des images / qui procèdent des fous, des folles, et des Rois Mages » ; Le Livre d'Images, éd. cit., p. 268 ; un « fol

C. Voir-pierre, « La figure du primitif dans les années 1890 », Revue des sciences humaines, juillet-septembre 1992, pp.67-78

G. Darien and L. Voleur, 1328 Idem [?] rien ne l'étonne, tout l'embarrasse ; il n'a point de raison, il n'a que de la sensibilité ; il se fâche, s'apaise, s'afflige, se console dans le même instant : sa joie et sa douleur sont également plaisantes. Ce n'est pourtant rien moins qu'un bouffon ; ce n'est pas non plus un personnage sérieux, pp.16-17, 1898.

. Ubu-n-'est-quant-À-lui-qu, « un simple fantoche, la déformation par un potache d'un de ses professeurs qui représentait pour lui tout le grotesque qui fût au monde 1333 » : « Cette pièce ayant été écrite par un enfant, il convient de signaler, si quelques-uns y prêtent attention, le principe de synthèse que trouve l'enfant créateur en ses professeurs 1334, La simplicité du personnage le rend apte à subir toutes les interprétations. Jarry a de même traduit la pièce de 1329 Id, pp.29-76

L. Comte-de, Les Chants de Maldoror, éd. cit, p.332

. Discours-d-'alfred, Jarry prononcé à la première représentation d Ubu Roi " », OC I, p. 399. 1334 « Les paralipomènes d, p.467

R. Foch, «. Patricia-von-münchow, ». Jarry-et-le-ii-e-livre-pair, C. Trimestriels-du-collège-de-'pataphysique, and O. Ii, 1336 L'élève Théophilot bat ainsi son maître : « Méchant Maître d'école, toi ! Tu m'as battu, tu m'as fessé, tu m'as injurié ! Je suis soûl ! Je te bas à mon tour ! Je te fesse !, 15 sable 129 E.P. [15 décembre, pp.51-60, 2001.

A. Rimbaud, . Illuminations, and . Dans-poésies, Une saison en enfer, Illuminations, éd. cit, p.155

. Voir-par-exemple-le-poème-«-le and . Sablier, qui clôt les Minutes de sable mémorial et semble devoir beaucoup au poème de Verhaeren ; voir Jill Fell, Les incursions littéraires de Jarry par delà la frontière belge, pp.111-112, 2006.

S. Babylone and S. Lucet, Le « Théâtre en liberté » des symbolistes, éd. cit, pp.442-454

. 1360-idem, 29 : « Entre le mage, mystique des idées, et le Sâr incarnant l'action, / il manquait ce sentiment nouveau, 1361.

H. De and R. , La Canne de jaspe, éd. cit, p.193

H. De and R. , La Canne de jaspe, éd. cit, pp.18-19

L. Comte-de, Les Chants de Maldoror, éd. cit, p.111

N. Arnaud and H. Bordillon, arrivent finalement à la conclusion que « les livres pairs sont vingt-sept parce que les écrits que l'Église tient pour canoniques sont vingt-sept : ils constituent le Nouveau Testament, une révélation surnaturelle » (Alfred Jarry, Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, suivi de L'Amour absolu, édition établie, présentée et annotée par Noël Arnaud et Henri Bordillon, Gallimard, coll. Poésie, p.181, 1980.

A. Voir-noël, Apostilles en vue d'un commentaire ésotérique de l'Histoire des Oiseaux », Cahiers du collège de 'Pataphysique, n os 22-23, « Navigation de Faustroll, pp.23-26, 1956.

G. Kahn, Le Conte de l'Or et du Silence, éd. cit, pp.299-302

R. Ehrich, Individuation und Okkultismus im Romanwerk Alfred Jarrys

T. Carlyle and S. Resartus, Vie et opinions de Herr Teufelsdroeckh (1838), trad, p.364

T. Carlyle and S. Resartus, Vie et opinions de Herr Teufelsdroeckh (1838), trad, pp.28-597

J. Dailly, Il y fut remarqué en remplaçant un autre comédien dans Les Chevaliers du Pince-nez, un vaudeville en deux actes de Grangé, Deslandes et Lambert-Thiboust de 1859 Après la guerre, il passa aux Variétés aux Folies dramatiques, à la Gaité, aux Nouveautés, à l'Ambigu? On le surnommait « le gros Dailly » : « La majorité du public aimait cette figure épanouie au large rire et cette verve un peu grosse, mais bien parisienne, communicative et sans façon, faite d'humour, de malice et d'esprit, pp.1839-1897, 1912.

V. Macé and . Dite-macé-montrouge, 1836-1898) avait fait partie de la troupe des Bouffes parisiens d'Offenbach de 1855 à 1859 ; revenue à Paris en 1876 après des engagements à Rouen et au Caire, elle jouait à l'Athénée, aux Bouffes et aux Nouveautés ; elle était remarquée pour « des qualités extraordinaires de verve et de brio » (Henri Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français (Ceux d'hier), t, p.469, 1912.

D. Même-jour and . Heures, ? Et sur la foi des traités, nous sommes allés le même soir entendre Ubu-Roi? J'ai assisté à un acte

U. Jour, La répétition générale de la veille m'a suffi, mais il ne me déplaît pas, dans le silence du cabinet de travail, de feuilleter la pièce qui devait accompagner ce soir Ubu-Roi au programme, l'acte en quatre scènes de M

. Le-poète-et-sa-fiancée-causent-enlacés, Assise à la gauche du poète, blanche et grave, son âme

H. Bauër, «. Au-lieu-d-'applaudir-ubu-roi, and ». Bernhardt, Hôtel à midi et demi, puis une représentation à la Renaissance à trois heures et demi : Sarah Bernhardt y interpréta « le deuxième acte de Phèdre et le quatrième de Rome vaincue de M. Parodi », avant de recevoir les sonnets-hommages de Coppée, pp.9-1896

L. La-nature-est-calme, Les abeilles sonnent, LE POÈTE

. Non, y a personne ; ton chardonneret dort, lui as-tu donné de l'eau ?

. Assez, est-ce pas ? ceci pour rassurer le lecteur et lui prouver que M. Lugné-Poe nous réserve encore quelques belles

. Jarry, Ubu, après le crack [sic] des Botticelli, des Burnes Jones [sic] et des peintres de l'âme? À la Bodinière, où M lle Félicia Mallet, 1480.

. Mondaines and M. Et-frémissant, Vanor 1481 , son conférencier ordinaire, commet quelques spirituels à-peu-près qu'on se répète dans les couloirs Ubus de confiance et littérature d'avant-garde-robe, M lle Nau, piquée, elle aussi, de la tarentule des conférences, y annonce son projet d'y interpréter les poètes de la mer, au lendemain d'Ubu Roi, ce mot de la mer me semble imprudent : c'est peut-être un peu tôt

«. Hier and . Qu, on jouait » ; aujourd'hui, c'est la mer qui chante, mais nous sommes au vieux port, à Marseille

. Cholt, . Baringhel, . Chasteley, and . Et-le-ménage-d-'héfleuron, Et vous, vous avez été voir Little-Dich [sic] aux Folies 1483 ? ? Mais non, nous avons eu une baignoire à la Renaissance

. Superbe, tous les hommes en habits, mais des figures impassibles, tous des Ubu, père, mère et fille, des têtes de millionnaires incompréhensifs et qui avaient peur d'applaudir. ? Ignorant les endroits qui méritaient des « Ah 1484 ! » ? Je vous crois, j'avais devant moi une grosse dame constellée qui trouvait que ça manquait d'action

. ?. Non, Comme je vous le dis : et, au moment du meurtre, quand Lorenzaccio 1485 retire lentement son épée du fourreau avec l'effet de lune sur la lame bleuissante : « Tiens, le sabre de mon père », a dit cette bonne mère Ubu

G. Vanor and . De, Art symboliste en 1889. 1482 L'actrice est représentée sur la toile de Renoir Le Déjeuner des Canotiers, 1881.

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