S. Bolton, Evaluation de la compétence communicative en langue étrangère, 1987.

. Le-fonctionnement-des-discours, Un modèle psychologique et une m é thode d'analyse

B. Kail-m, Psycholinguistiques de l'enfant: Recherches sur l'acquisition du langage, pp.73-277, 1983.

L. Etude-de and . Modalité, en français (Modes verbaux) et en thaï (Auxiliaires préverbaux de mode, Thèse de 3 e cycle, p.421, 1987.

C. , D. Et, M. , and M. , Les notions primitives, LIDIL, vol.8, pp.51-83, 1993.

D. Vogüe and S. , CULIOLI après BENVENISTE : énonciation, langage, intégration. LYNX. 1992-1, pp.77-108

. Langues, Asie : Méthode de thaï, Paris : L'Asiathèque, p.215, 1994.

. Langues, Asie : Méthode de thaï, II., Paris : L'Asiathèque, p.247, 1991.

?. La-traduction-du and . ????????-??????-?-la-lamentation-de-siprat, Bulletin d'Arch'Asie, p.15, 2005.

. Le, . Identité, and . Variation, Langue française, 2002.

. Référence, référenciation et valeurs référentielles, Sémiotiques INALF, vol.15, pp.61-84

F. , J. Et, L. , and D. , Le figures du sujet : A propos des verbes de perception, sentiment, connaissance, p.238, 1990.

. Discret-dense-compact, Vers une typologie opératoire, pp.103-135, 1991.

F. , J. Et, P. , and D. , Modes de régulations de la variation sémantique d'une unité lexicale : le cas du verbe PASSER, in FIALA Pierre ; LAFON Pierre et PIGUET Marie-France (textes réunis par), La locution : entre lexique, syntaxe et pragmatique. Identification en corpus, traitement, Apprentissage, pp.49-68, 1996.

F. , J. Et, P. , and D. , Diversité de la (des) science(s) du langage aujourd'hui : figures, modèles et concepts épistémologiques, Langages, vol.129, pp.52-63, 1998.

. Théorie-multifactorielle-de-la-transitivité, Différentiel de participation » et classes aspectuelles et actancielles de prédication, La Transitivité, pp.181-201, 1999.

F. , J. Et, G. , and L. Des, Les typologies de procès, publié par Catherine FUCHS, 1991.

. La-synonymie-en-co-texte, In : Co-texte et calcul du sens, par C. QUIMIER. Caen : Presses Universitaires de Caen, pp.31-39, 1997.

. Polysémie, glissements de sens et calcul des types de procès, pp.137-169, 1991.

L. Histoire-de and . Thaïlande, Paris : Presses universitaires de France, p.127, 1998.

F. Etude-semiologique-du-roman-de and . Kafka, Amerika

. Sémantique-de-la-temporalité-en-français, Un modèle calculatoire et cognitif du temps et de l'aspect. Louvain-la-Neuve : Duculot, p.291, 1996.

P. Actants and . Et-structure-du-thaï, Colloque Actants et Prédicats, pp.147-213, 1978.

C. Hagege, La structure des langues, Paris : PUF, p.127, 1986.

. Qu, est-ce qu'un syntagme nominal générique ? ou les carottes qui poussent ici sont plus grosses que les autres, Recherches linguistique, vol.12, pp.73-111, 1987.

L. Sémantique-du-prototype, Catégories et sens lexical, Paris : PUF, 1990.

. Quand-le-contexte-va, Co-texte et calcul du sens, par C. QUIMIER. Caen : Presses universitaires de Caen, pp.11-29, 1997.

. Sens, que faire de l'extra-linguistique ?, Langages. Paris : Larousse, vol.127, pp.9-37, 1997.

G. Kleiber-;-b, L. Laca, and . Tasmowki-l, Indéfinis : lecture existentielle et lecture partitive Typologie des groupes nominaux, Rennes : Presses universitaires de Rennes, pp.47-98, 2001.

L. Formes-du-sens, Belgique : Duculot, p.446, 1997.

M. Une-histoire-ordinaire,-récits-traduits-du-thaï-par, . M. Barang, and . Paris, Philippe Picquier (pour la traduction en langue française), p.127, 1992.

. Typologie-des-modalités, Caen : Presses Universitaires de Caen, p.159, 1996.

. Problèmes-de-quantification-en-thaï-et-en-français and D. E. Mémoire-de, A. de sciences du langage : linguistique, phonétique, informatique, U.F.R. des lettres, 1993.

D. Encyclopédique-de-pragmatique, Paris : Edition du Seuil, 1994.

. Transitivité, Prédications incomplètes et complémentation infinitive en français, La Transitivité, pp.393-414, 1999.

. Thai-reference-grammar and D. C. Washington, Foreign service institute, Department of state, 1964.

L. Hui, Une nouvelle science de la communication. Paris : Edition du Seuil, p.331, 1998.

. De-la-langue-au-discours, système et opérations. De l'actualisation, J. BRES et P. SIBLOT. CNRS Editions, pp.219-236, 2000.

L. Discours, Acteur du Monde : Enonciation, Argumentation et Cognition, p.243, 1988.

G. ?????????-????-c-???? and . ?????, La situation change complètement; d'un état mauvais à un état bon

?. La-traduction-du, . ????????, and . La, Asie est un texte qui, s'il a d'abord été traduit voici plus de vingt-cinq ans, à l'occasion de ma thèse de doctorat, est maintenant totalement révisé. En effet, lorsque j'ai donné, après ma soutenance, cette traduction à lire à plusieurs spécialistes thaïlandais de la littérature classique siamoise qui, par chance, étaient aussi francophones, ils ont attiré mon attention sur certains faux-sens, voire contresens d'ailleurs, J'ai donc repris le texte de mon travail original à la lumière de leurs remarques et critiques, et c'est une traduction corrigée que je propose ici

D. 'une-grande-richesse-métrique, vers suivant, le texte qui vous est aujourd'hui confié marque surtout l'apparition, dans la littérature classique siamoise, d'un genre d'une grande originalité qui n'a été cultivé qu'au Siam puis, mais de manière plus anecdotique, au Cambodge, le ?? ??? qu'à la suite de Paul Schweisguth et de Jacqueline de Fels, j'appelle en français « poème de séparation ». Si ce genre est original

J. 'espère, à travers cette traduction revue et corrigée, permette aux lecteurs d'approcher un genre poétique qui me tient particulièrement à coeur

. Ayudhya and . Cieux, fut-elle envoyée du Paradis sur la terre ? Ou fut-elle édifiée par les mérites anciens de son vertueux monarque ? Les chedis y sont aussi beaux que le palais d'Indra

L. Ayudhya and . Glorieuse, que le Ciel vint confier à la Terre, Est l'unique cité qui descendit ainsi du firmament

. Quiconque, parmi les multitudes, en entend parler veut la voir, Cette ville si resplendissante qu'elle étonne même le Paradis

. Tard-dans-la-soirée, on entend résonner des bruits joyeux : Les jeux femmes se divertissent en chantant pour appeler leur amant. Ayudhya est plus belle que le Paradis, mon amie, Le son de la trompe y indique l

. Vient-le-soir, on saisit un instrument de musique Et, marchant par les allées, s'accompagnant de son luth, on m'appelle de son chant Vient le soir : es-tu dans ces allées, à m'appeler, mon aimée ? C'est, tu le sais

. Vient-le-soir, ils vont se quitter et tous deux se lamentent. Séparés l'un de l'autre, le jeune homme et la jeune fille espèrent se revoir

. Vient-le-soir-;-la-jeune-fille-dit, Si tu m'aimes, ne pars pas ! " Il répond : " Si cela vient à se savoir

. Vient-le-soir, la jeune fille la cajole de douces paroles, L'un comme l'autre savent parler d'agréable façon

!. Oh and . Ma-maîtresse-au-si-doux-visage, que je dois abandonner, Les servantes que tu m'as envoyées ont oublié de me délivrer ton message

S. Chulalak and M. Beauté, Je leur ordonne d'aller te dire combien je t'aime

. Ma-gracieuse-maîtresse,-si-je-te-confie-aux-dieux and . Qu, Indra te courtise Et qu'il t'emmène avec lui vers le firmament. Ma gracieuse maîtresse, si je te confie à la Terre, Pourra-t-elle s'opposer à ce que le maître du monde ne t'enlève ?

. Ma-gracieuse-maîtresse, je ne cesse de penser à la force de mon désir : Ma gracieuse maîtresse, qui prendra soin de toi, sinon toi-même ?

J. Mélancolique and . Me-sépare-de-toi, Les femmes ont envahi la rive pour me faire leurs adieux. Mélancolique, je tourne la tête et m'obstine à te parler

. Mélancolique, le tourbillon des ondes m'étourdit : Il convient à mon coeur meurtri, pour sa peine

Q. Dieu-donc-a-voulu-que-je-sois-séparé-de-toi, Et qu'ainsi je parvienne à Yan Khwang, solitaire et abandonné ? Je t'ai quittée, et je pleure des larmes de sans

K. Je-t-'ai-quittée and . Phoeng, je t'envoie ce message d'amour. Peut-être es-tu très amaigrie, ou brûlante de fièvre ? Je t'ai quittée et si tu te sens mal, qui donc te caressera doucement ? Dolent, je te cherche en pleurant

. Je-parviens-À-kaeo and . Ku, que les Dieux m'y soient miséricordieux ! Je salue les Divinités innombrables et les implore : Maître purs, remplis de mérites, éclairez-moi ! Que ma fleur, mon aimée, je vous en supplie

. Je-parviens-au-désespoir, je brûle de la flamme du désir, Mais tu n'es pas là où je te cherche

. Je-fixe-intensément-le-ciel, les yeux baignés de pleurs Car je t'ai quittée, voici déjà bien longtemps

. Ma-seule-Étoile, mon coeur ne portera que sa seule empreinte dans les Trois Mondes. La terre et le ciel t'ont engendrée

. Sur-la-rive, Et j'attends que la Lune vienne me consoler doucement En parvenant à Bamru, je sanglote sur mon amour : Que mon visage se rassérène en pensant à toi ! 45 Bamru à disparu déjà, ma douce aimée, Pour que je me reprenne, qui donc, qui donc pourra m'aider ? Je ne vois personne, je n'imagine personne, je n'espère même pas : Il nous faut nous retrouver

. Mon-coeur-hésite and . Palpite, Plus je voyage au loin et plus notre séparation se creuse ! Plus je voyage au loin et plus je t'aime, mon lointain amour ! 47 J'ai voyagé bien loin, sous un ciel bas qui me rappelle Ma douleur de ne pas te voir, mon aimée, toi qui es restée là-bas ! Si je ne t'ai pas tout près de moi, je suis ivre de désir, Mais je t'ai laissée là-bas, et je regarde l'onde, le visage attristé ! 48 Parvenu à Bang Khen, cette région misérable, Je voudrais te faire dire combien je suis malheureux

J. Séparé-de-toi, je ne sais que penser à toi, mon amour, Je me frappe la poitrine et je pleure

D. Ou, aurais-je séparé deux amants, Et le Destin voudrait-il que je sois à mon tour éloigné de celle que j'aime ? C'est sans doute mon karma, ainsi que l'a enseigné le Bouddha : Il faut payer dans cette vie et

. Quelle-odeur-pourrait-me-rappeler-celle-de-tes-cheveux, Quand elle est plus agréable que celle des cheveux des nymphes célestes ? Ô Dieux ! Quand nous faisons l'amour, tes cheveux

. Ma-seule-Étoile, je suis séparé de toi depuis si longtemps que mon coeur se déchire. Es-tu en train de dormir, assise, ou bien pleures-tu après d'une amie ?

. Ma-seule-Étoile, tu dors là-bas, tu me cherches des yeux : Qui donc pourra t'aider, qui donc pourra te bercer ?

. De-ce-côté, De jeunes filles, en plein vent, marchandent des noix de coco ; Des noix d'arec mûres, fraîchement ouvertes, sont rangées sur le sol

I. Autrefois, des Khmers imprudents venaient couper des osiers, Ils ont été percés et tués par les branches acérées

. Là-bas, dans l'île Phay, j'aperçois çà et là des bambous : Leur verdure dispersée

. Un and . Le, Une baleine femelle tourne et vire, sans cesse

. Divinité, Océan, Veuillez, je vous en prie, apaiser mon coeur qui se consume ! Ô Mère des Eaux, je vous en supplie, venez-moi en aide, Venez, je vous en prie

!. Oh and . Coeur-dolent-est-séparé-de-mon-aimée, Et plus les jours s'écoulent et plus nous sommes éloignés : Mon coeur me semble vide à force de tristesse

. Ma, nous sommes séparés, chacun dans notre solitude seul instant me semble durer des siècles

. Je-parviens-ici, le coeur embrasé d'amour pour toi : Je voudrais pourvoir revoir ton visage, ne serait-ce qu'une seule fois !

. 93-bien-qu, il ait été longtemps séparé de Sida, Ils n'en furent pas moins, à la fin, réunis de nouveau

S. Cheval, Manikak, par ses pouvoirs magiques, Leur permit à tous deux de retrouver le bonheur dans leur palais. Autrefois, Phinthubodi fut arraché à Phra Khot ; Nageant chacun de leur côté, ils furent éloignés l

. Me-voici,-je-pleure-au-souvenir-du-bonheur-que-tu-me-donnais, Je voudrais graver dans mon coeur ce message d'amour pour toi. L'océan lui-même est triste en ses vagues confuses

L. Khathing and T. , porté par le malheur, tourne et vire, Le vent le fait glisser sur les eaux, le poussant à droite

D. Le-vent and . Sud, Ouest enfle la surface des eaux en une armée menaçante, Le vent du Sud est cruel, il nous faudrait le fuir. Nous devons attacher fermement les cordages, mais c'est difficile. Du milieu de l'océan, je pleure mon aimée

. Voir-le-navire, je décide de t'envoyer ce message, mon aimée Et vous, divinités nombreuses, qui êtes maîtresses de ces étendues, Ô Dieux, je vous en prie, permettez que je puisse retrouver celle que j'aime, Ne faites pas se lever le

. Dieux, Que le vent ne souffle plus, qu'il ne m'effraie plus ! Ô Dieux, permettez que je puisse un jour rejoindre mon aimée ! Ne faites pas se lever le vent de nouveau pour qu'il frappe encore le vaisseau ! 105 A peine ai-je fait ce voeu que la tempête s'apaise

Ô. Dieux and . Ma-prière, Vous avez redonné aux cieux leur clarté ! 106 Ô merveilleux pouvoir de ma fidélité envers toi, Les vagues ne se lèvent plus, le vent ne souffle plus ! Il faut maintenant réparer solidement le mât

!. Oh and . Ma-princesse-de-royale-lignée, Pourquoi dois-je, en pensant à toi, me lamenter nuit et jour ? Oh ! de tes cheveux, dans lesquels je piquais des fleurs, Pourquoi dois-je me rappeler

!. Oh and . Ma-déesse, en pensant à tes joues si douces, Pourquoi dois-je ressentir un bonheur extraordinaire ? Oh ! mon coeur, ma maîtresse, si fine et si belle, En pensant à toi, j'étreins si fort mon oreiller que ma chair me fait mal !

. Le-bateau-fend-les-flots-comme-le-ferait-un-cygne, Le gouvernail bat l'onde comme les pattes de l'oiseau. La voile est déployée ainsi que des ailes

. En-ce-moment, dis-moi, es-tu éveillée ou sommeilles-tu ? Que je sois étendu ou assis, je ne fais que me plaindre : Je lève mes poings et m'en frappe la poitrine, déchiré, Car je souffre d'autant plus que je m'éloigne toujours de toi ?

. Ce-matin, es-tu en train de te parer, ou bien As-tu disposer l'échiquier et avances-tu le cavalier ? Ou bien as-tu disposé le tric-trac et lances-tu les dés ? Ou bien récites

. Dieux, mon aimée est un lotus de l'étang où je me baigne : Quel plaisir de vois ses pétales doux et caressants ! Ô Dieux, la démarche de mon aimée ressemble à celle d'un cygne Et je prenais soin d'elle avec la plus grande attention !

. Ce, conserve-le sous ton oreiller Et ne vas pas le lire pour te distraire