A. Breton, . Entretiens, and . Vii, 1021 L'impuissance en particulier de Pierre Dufour a affirmer son identité face à sa mère castratrice, ou impuissance du même face à son amant homosexuel Bruggle, OEuvres complètes, p.483, 1913.

. Le-deuxième-chapitre-de-détours-s-'intitule-de-manière-révélatrice-un-drame, 1023 Détours offre une intéressante variante au pouvoir mortifère du verbe, même s'il ne s'agit pas à proprement parler de storytelling. Le suicide du père est anticipé, non seulement par celui de la mère, mais aussi par celui de la soeur du personnage-narrateur, dans lequel l'écrit de Daniel (une lettre) semble avoir joué un rôle déclencheur dans un contexte de « préparation » émotionnelle, si on traduit l'implicite du roman : « Un jour, dans une lettre, je lui confiais ma tristesse et ses raisons, Par retour du courrier, elle répondit que ce drame lui rappelait certaines pièces de Strindberg le Scandinave, dont elle avait suivi les représentations avant son départ pour

. Elle-ajoutait-que,-de-quelque-côté and . Qu, on regardât, l'horizon était bien noir ; ainsi, grand amateur de gin, son époux, ciroyen d'un pays sec, l'obligeait à passer de l'alcool en fraude sous ses jupes

J. Lui-envoyai-une-nouvelle-lettre-pour and . Lui, dire que son histoire de bouteilles était stupide, qu'il s'agissait d'une angoisse, de mon angoisse et non de liquide à transporter, ou du programme du théâtre de l'OEuvre. Un mois plus tard, je m'en voulais de cette dureté. Un télégramme venait de m'apprendre la mrt de ma soeur, Je la voyais au quinzième étage, dans un décor cinématographique, son lit jonché de peaux de léopards. » René Crevel, p.20, 2007.

F. Buot, . Crevel, . Paris, . Grasset, and . Fasquelle, 1032 Il en prête le constat à son personnage : « À force de chercher à connaître le travail souterrain de ma pensée, mes sentiments et leurs raisons secrètes, dans un désir d'aller plus loin que la conscience, je prenais la responsabilité de ce qui s'était fait hors du contrôle de ma volonté Je croyais avoir découvert une intention que je n'avais pu spontanément préciser. Si j'avais choisi dans les faits divers la rubrique « suicides », ce n'était pas simple hasard. Révolté contre mon père, ayant pour lui, non cette indifférence que j'essayais de feindre, mais une haine que je n'osais proclamer, j'avais, sans me le dire clairement, mais par la faute de ce que je pensais au fond, bien au fond, c'est-à-dire par ma faute, résolu de lire telle rubrique. Mon choix s'était fait en dehors de toute conscience, mais comme les parents sont responsables de leurs enfants mineurs, au souvenir de la vieille morale, j'avais, me semble-t-il, l'obligation de payer pour mon ombre inconsciente. J'essayais bien encore de me dire que ce n, Mais aucun raisonnement ne put contre l'obstination d'une voix qui accusait. » ibidem, pp.15-26, 1914.

M. , O. Ii, and L. Aveugles, Tous les oiseaux nocturnes exultent subitement dans les ténèbres », p. 316 ; une « rafale ébranle la forêt », p. 322 ; « En ce moment, le vent s'élève dans la forêt et la mer mugit, tout à coup et violemment, contre des falaises très voisines », p. 327 ; « une rafale fait tourbillonner les feuilles mortes », p. 339 ; « Ici l'enfant de l'aveugle folle se met à vagir subitement dans les ténèbres, pp.312-341

A. Rykner, L. M. , and O. Ii, Envers du théâtre, La Dramaturgie du silence de l'âge classique à Maeterlinck, pp.290-1082, 1996.

M. Proust, J. Santeuil, Y. Précédé-de-les-plaisirs-et-les-jours,-Édition-de-pierre-clarac, . Sandres, . Paris et al., 1119 Dans l'oeuvre de Proust, les prémonitions de la mort, qui adviennent bien avant que des signes de son arrivée soient conjecturables (pour la grand-mère, par exemple) traduisent cette réaction épidermique à toutes les formes de dégradation, p.56, 1971.

. La-pitié-n-'étant and . Qu, une forme atténuée de la relation au mort dans des formes modernes et élaborées de la conscience, comme le rappelle Freud : « [?] l'attitude affective à l'égard du mort, qui était à l'origine éminemment ambiguë et ambivalente, s'est retrouvée affaiblie pour les couches supérieures de la vie psychique, en faisant place à l'attitude univoque de la pitié, Sigmund Freud, L'inquiétante Étrangeté et autres essais

«. Hé, !. Hé, !. Pelléas, !. Arrêtez, !. Arrêtez et al., Mais ne voyezvous pas ? ? Un pas de plus et vous étiez dans le gouffre !... 1135 » Pelléas incarne ainsi la figure de l'aveugle attiré

. Oui, autour de nous? GOLAUD Penchez-vous ; n'ayez pas peur? Je vous tiendrai? donnez-moi? non, non, pas la main? elle pourrait glisser? le bras, le bras? Voyez-vous le gouffre ? Troublé. ? Pelléas ? Pelléas ?

. Oui, Vous? 1132 « Un vol d'oiseaux nocturnes s'abat subitement dans les feuillages », p. 312 ; « Tous les oiseaux nocturnes exultent subitement dans les ténèbres », p. 316 ; une « rafale ébranle la forêt », p. 322 ; « En ce moment, le vent s'élève dans la forêt et la mer mugit, tout à coup et violemment, contre des falaises très voisines », p. 327 ; « une rafale fait tourbillonner les feuilles mortes », p. 339 ; « Ici l'enfant de l'aveugle folle se met à vagir subitement dans les ténèbres, 341 ; M.M., O II, Les Aveugles. 1133 M.M., O II, Aglavaine et Sélysette, acte I, pp.586-587

!. M. , O. Ii, P. Et-mélisande, I. B. , O. C. Ii et al., Sa chevelure se révulse tout à coup, tandis qu'elle se penche ainsi et inonde Pelléas, 1215 A.B., O.C. I, Nadja, pp.236-744

C. Au-centre-psychiatrique-de, bien que ce fût encore très loin d'avoir cours ? que j'ai pu expérimenter sur les malades les procédés d'investigation de la psychanalyse, en particulier l'enregistrement aux fins d'interprétation, des rêves et des associations d'idées incontrôlées, Entretiens radiophoniques II, pp.442-1222, 1913.

. Ainsi, . Par-désoeuvrement-naguère,-sur-le-quai-du-vieux-port, and . Marseille, peu avant la chute du jour, un peintre étrangement scrupuleux lutter d'adresse et de rapidité sur sa toile avec la lumière déclinante. La tâche correspondant à celle du soleil descendait peu à peu avec le soleil. En fin de compte, il n'en resta rien. Le peintre se trouva soudain très en retard. Il fit disparaître le rouge d'un mur, chassa une ou deux lueurs qui restaient sur l'eau. Son tableau, fini pour lui et pour moi le plus inachevé du monde, me parut très triste et très beau, Ibidem, pp.744-746, 1226.

P. Ortel, Vers une poétique des dispositifs, in Penser la représentation II. Discours, image, dispositif, Paris, L'Harmattan, Champs visuels, pp.44-1245, 2008.

. Ce-terme-est-utilisé-par-breton, Ibidem, p. 679. N'oublions pas que le dieu Pan incarne l'irruption brusque, p.722

. Rationnelle-ou-par-les-lois-de-la-perspective and . Breton, piste : il est tout autant, sinon davantage, un symptôme qu'une production artistique. 1264 Ibidem seule photographie non liée à l'analyse du rêve est une reproduction du tableau Le Vaticinateur de Chirico. A.B., OC II, Les Vases communicants 1270 L'appendice lui-même comportant une controverse d'ordre mineur sur le plan intellectuel en l'espèce de trois lettres de Freud et d'une réplique non épistolaire de Breton, OC II, L'Amour fou, pp.204-210, 1305.

C. 'est-la-même-peur-qui-saisit-breton-alors and . Qu, il vient d'être confronté à la capacité de prémonition de Nadja exercée face à la fenêtre qui s'éclaire en rouge 1337

«. B. Oc-i and . Notice, une sensibilité particulière ? Pour objectiver notre propos en sortant de la seule subjectivité de Breton, tout aussi intéressantes sont les sensations de Nadja lorsqu'elle rapporte sa confrontation avec une 1331 A.B., OC I, Second Manifeste du surréalisme, Nadja, p. 1536. 1333 Point du jour, p. 317 1334 A.B., OC I, Manifeste du surréalisme, pp.791-1332

». A. Oc-ii,-l-'amour-foub, L. Oc-ii, and . Fou, Amour fou seront un jour seuls en rapport avec votre vertige, pp.689-1344

«. Le, . B. De-sels-constance-interprétative.-»-a, L. Oc-ii, and . Fou, dont il est question, est d'ailleurs, à ce jour, le seul élément du poème qui ait déjoué ma patience, p.717

A. M. Àr-iv and I. , 1356 Pour rendre sensible l'indétermination des états de la matière à l'échelle quantique, le physicien Schrödinger avait imaginé un exemple rapporté à l'échelle macroscopique de la dimension quantique avec un chat mort et vivant en même temps. Le paradoxe du chat de Schrödinger est rapportée par Sven Ortoli et Jean-Pierre Pharabod dans Le cantique des quantiques. Le monde existe-t-il ? 1357 Curieusement, quand Sven Ortoli et Jean-Pierre Pharabod décrivent les conséquences de récentes expériences sur le photon qui ont conclu que l'on pouvait décider de ce qu'a fait le photon après qu'il l'a fait (ce qui revient à dire remonter le temps), ils concluent devant ce prodige temporel : « vertige, pp.59-70, 2007.

M. P. Àr-i, ombre des jeunes filles en fleurs, I, p. 474. 1369 Marguerite Bonnet, « Notice, p.1495

?. Est-ce-qu-'elle-aura-des-enfants-?-r and !. Ah, ? Vivra-t-elle longtemps ? R. ? Plus longtemps que moi

M. Dialogue-cité-par and O. I. Bonnet-dans-andré-breton, Entrée des médiums, Les Pas perdus, notes et variantes, p.1303

A. Breton and O. Iii, Entretiens radiophoniques VI, Entretiens 1913-1952, p.481

. Mon-raisonnement-est and . Qu, homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer. Cela n'est-il pas merveilleux que me voilà ici, et que j'ai quelque chose dans la tête qui pense cent choses différentes en un moment, et fait de mon corps tout ce qu'elle veut ? Je veux frapper des mains, hausser le bras

O. Molière, . Complètes-paris, . Bordas, and . Garnier, acte III, scène II, p. 746. 231. 1416 Ibidem. 1417 Trois configurations dysharmoniques sont ainsi observées : - La vue décèle un mouvement alors que l'appareil vestibulaire n'est pas sollicité - Les indications de la vue ne concordent pas avec celles de l'appareil vestibulaire : observation du paysage par des jumelles ou par un hyposcope, depuis un véhicule en mouvement. - La vue n'indique pas de mouvement alors que le vestibule en perçoit un (en avion, bateau, automobile lorsque il n'y pas de références visuelles extérieures), 1989.

. La-correspondance-d-'antonin-artaud-de-breton-et-celle-de-nadja, Léona Delcourt est éloquente sur ce que signifie la prise en main par la psychiatrie des années 40 du XXème siècle. 1466 « [?] ce roi de ténèbres qui est roi et maître dans notre inconscient à tous et qu'on appelle le Hasard, mais qui n'est pas si innocent ni irresponsable que tout un chacun le croit. » Antonin Artaud, Nouveaux Écrits de Rodez 1467 Tout à fait symptomatique nous paraît, en arts plastiques, l'évolution des tableaux de la série des cadrans fondus de Salvator Dali. Dans le premier, le plus connu, La persistance de la mémoire (1931), le temps relativiste, et/ou onirique, est figuré par une métaphore assez pauvre de cadran de montre fondu. Mais l'intérêt réside dans la coexistence à l'intérieur d'une même représentation d'une forme figurative de l'espace (serait-il onirique, et d'une forme métaphorique du temps (le cadran fondu) qui est celui du rêve, mais qui est aussi celui du temps universel, modifié, déformé à l'échelle locale, et quelque part nié en tant que référence intangible, p.68, 1977.

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V. Esthétiques-du, 290 4.1. Maeterlinck : que la raison chavire Pressentiment, affinité, terreur » : les signes prémonitoires comme marqueurs d'atmosphère, 293 4.1.3 L'ironie tragique comme support de la prémonition, p.295