«. En-allemagne, et comme je retournais du couronnement de l'Empereur vers l'armée, [?] je demeurais tout le jour enfermé seul dans un poêle, où j'avais tout loisir de m'entretenir de mes pensées, Discours de la Méthode ? Seconde Partie. Adam et Tannery, p.11

«. Et-vous-savez and . Qu, il y a déjà plus de 15 ans que je fais profession de négliger la Géométrie, & de ne m'arrêter jamais à la solution d'aucun problème, si ce n'est à la prière de quelque ami, p.95

. Et-aussi, ont-ils pas l'air de prononcer des paroles magiques, chargées d'une force occulte et dépassant la portée de l'esprit humain, ceux qui disent que le mouvement, cette chose que chacun connaît parfaitement, est l'acte d'un être en puissance, en tant qu'il est en puissance ? Qui donc comprend ces mots ? » Règles pour la direction de l'esprit ? Règle XII, Mais vraiment, pp.153-154

. Et-aussi, qui sont fort simples & se connaissent naturellement, comme sont la figure, la grandeur, le mouvement, le lieu, le temps &c., en sorte que, lorsqu'on veut définir ces choses, on les obscurcit & on s'embarrasse. Car, par exemple, celui qui se promène dans une salle, sait bien mieux entendre ce que c'est que le mouvement, que ne fait celui qui dit : est actus entis in potentia prout in potentia, Et je crois le même de plusieurs autres choses, p.597

. Et-aussi, une chose, ce que c'est que la pensée, ou qu'il soit besoin que je l'enseigne aux autres, parce que tout cela est de soi si absolument parlant, il est faux ? Qu'avons-nous à faire de nous mettre en peine de cette fausseté absolue, puisque nous ne la croyons point du tout, & que nous n'en avons pas même le moindre soupçon ?, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Secondes Objections. Adam et Tannery, pp.113-114

. Et-aussi, Car encore que je sois d'une telle nature, que, dès aussitôt que je comprends quelque chose fort clairement & fort distinctement, je suis naturellement porté à la croire vraie, Méditations Métaphysiques ? Cinquième Méditation. Adam et Tannery, p.55

. Et-aussi, Car il est, ce me semble, certain que, ex magna luce in intellectu sequitur magna propensio in voluntate [d'une grande lumière dans l'entendement suit une grande inclination dans la volonté], Lettre au Père Mesland du 2 mai 1644. Adam et Tannery, pp.115-116

. Et-aussi, deuxièmement, que les choses qui au regard de notre entendement sont dites simples, peuvent être soit purement intellectuelles, soit purement matérielles, soit enfin communes. Sont purement intellectuelles celles que l'entendement connaît grâce à une sorte de lumière innée [?] » Règles pour la direction de l'esprit ? Règle XII, Nous disons, p.145

. Et-aussi:-«-j-'ai-dit-néanmoins and . Qu, il y avait de la difficulté à chasser ainsi hors de sa créance tout ce qu'on y avait mis auparavant, partie à cause qu'il est besoin d'avoir quelque raison de douter avant que de s'y déterminer : c'est pourquoi j'ai proposé les principales en ma première Méditation ; & partie aussi à cause que, quelque résolution qu'on ait prise de ne rien nier ni assurer, on s'en oublie aisément par après, si on ne l'a fortement imprimée en sa mémoire : c'est pourquoi j'ai désiré qu'on y pensât avec soin, Méditations Métaphysiques ? Lettre à M. Clerselier

. Et-aussi, Qu'il est utile aussi de considérer comme fausses toutes les choses dont on peut douterIl sera même fort utile que nous rejetions comme fausses toutes celles où nous pourrons imaginer le moindre doute, afin que, si nous en découvrons quelques-unes qui, nonobstant cette précaution, nous semblent manifestement vraies, nous fassions état qu'elles sont aussi très certaines, & les plus aisées qu'il est possible de connaître, p.25

. Et-aussi, Pendant que nous rejetons en cette sorte tout ce dont nous pouvons douter, & que nous feignons même qu'il est faux, Les Principes de la Philosophie ? Première Partie. Adam et Tannery, p.27

S. Une-corbeille-pleine-de-pommes and . Qu, il appréhendât que quelques-unes ne fussent pourries, et qu'il voulût les ôter, de peur qu'elles ne corrompissent le reste, comment s'y prendrait-il pour le faire ? Ne commencerait-il pas tout d'abord à vider sa corbeille ; et après cela, regardant toutes ces pommes les unes après les autres, ne choisirait-il pas celles-là seules qu'il verrait n'être point gâtées ; et, laissant là les autres, ne les remettrait-il pas dans son panier ? [?] Et, pour ne se point tromper, ils [ceux qui n'ont jamais bien philosophé] ne sauraient mieux faire que de les [leurs opinions] rejeter une fois toutes ensemble, ni plus ni moins que si elles étaient toutes fausses et incertaines ; puis, les examinant par ordre les unes après les autres, reprendre celles-là seules qu'ils reconnaîtront être vraies et indubitables. » Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Septièmes Objections. Ferdinand Alquié, pp.982-983

. Et-aussi, « Mais, d'autant qu'entre ces doutes hyperboliques que j'ai proposés dans ma première Méditation, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Quatrièmes Objections. Adam et Tannery, p.176

. Et-aussi, Et cette considération seule nous doit délivrer de ce doute hyperbolique où nous avons été, pendant que nous ne savions pas encore si celui qui nous a créés avait pris plaisir à nous faire tels, que nous fussions trompés en toutes les choses qui nous semblent très claires, p.38

. Et-aussi, Mais où il ne s'agit que de la contemplation de la vérité, qui a jamais nié qu'il faille suspendre son jugement à l'égard des choses obscures, & qui ne sont pas assez distinctement connues ?, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Secondes Objections. Adam et Tannery, p.117

«. Et-enfin, apporte toutes les raisons desquelles on peut conclure l'existence des choses matérielles : non que je les juge fort utiles pour prouver ce qu'elles prouvent, à savoir, qu'il y a un Monde, que les hommes ont des corps, & autres choses semblables, qui n'ont jamais été mises en doute par aucun homme de bon sens, Méditations Métaphysiques ? Abrégé des six méditations suivantes. Adam et Tannery, p.12

. Le-sable, pour trouver le roc ou l'argile. » Discours de la Méthode ? Troisième Partie, Adam et Tannery, p.29

«. Et-certes-je-n, ai jamais nié que les sceptiques mêmes, pendant qu'ils concevaient clairement une vérité, ne se laissassent aller à la croire, en sorte qu'ils n'étaient sceptiques que de nom, et peut-être même ne persistaient-ils dans l'hérésie où ils étaient de douter de toutes choses, pp.2-373

«. Or, bien que l'utilité d'un doute si général ne paraisse pas d'abord, [?]. » Méditations Métaphysiques ? Abrégé des six méditations suivantes, Adam et Tannery

. Et-aussi, Lorsque j'ai dit que je savais qu'il ne pouvait y avoir de péril en cette abdication générale, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Septièmes Objections. Ferdinand Alquié, pp.2-976

. Et-aussi, Cependant il est à remarquer que je n'entends point que nous nous servions d'une façon de douter si générale, sinon lors que nous commençons à nous appliquer à la contemplation de la vérité, p.26

. Et-aussi, Or ce que nous apercevions distinctement, & dont nous ne pouvions douter, pendant une suspension si générale, est aussi certain qu'aucune autre chose que nous puissions jamais connaître. » Les Principes de la Philosophie ? Première Partie, Adam et Tannery, p.41

. Et-aussi, Or je prouve aisément qu'ils sont très clairs : premièrement, par la façon dont je les ai trouvés, à savoir en rejetant toutes les choses auxquelles je pouvais rencontrer la moindre occasion de douter, Principes de la Philosophie ? Lettre de l'auteur à celui qui a traduit le livre. Adam et Tannery, p.9

. Et-aussi, je demande que les lecteurs, prenant garde qu'ils n'ont jamais reconnu aucune fausseté dans les choses qu'ils ont clairement conçues, [?] ils considèrent que ce serait une chose entièrement déraisonnable, si, pour quelques préjugés des sens, ou pour quelques suppositions faites à plaisir, & fondées sur quelque chose d'obscur & d'inconnu, ils révoquaient en doute les choses que l'entendement conçoit clairement & distinctement, En septième lieu Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Secondes Objections. Adam et Tannery, p.127

«. Dans and L. Première, je mets en avant les raisons pour lesquelles nous pouvons douter généralement de toutes choses, & particulièrement des choses matérielles, au moins tant que nous n'aurons point d'autres fondements dans les sciences que ceux que nous avons eu jusqu'à présent. » Méditations Métaphysiques ? Abrégé des six méditations suivantes, Adam et Tannery, p.9

«. Tout-ce-que-j-'ai-reçu-jusqu, à présent pour le plus vrai & assuré, je l'ai appris des sens, ou par les sens : or j'ai quelquefois éprouvé que ces sens étaient trompeurs, & il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés, Méditations Métaphysiques. Première Méditation ? Adam et Tannery, p.14

. Or-qu-'est-ce-que-cela, flexible & muable ? N'est-ce pas que j'imagine que cette cire étant ronde est capable de devenir carrée, & de passer du carré en une figure triangulaire ? Non certes, ce n'est pas cela, puisque je la conçois capable de recevoir une infinité de semblables changements, & je ne saurais néanmoins parcourir cette infinité par mon imagination, Méditations Métaphysiques ? Seconde Méditation. Adam et Tannery, p.24

. Me-proposant-de-traiter-ici-de-la-lumière, la première chose dont je veux vous avertir, est, qu'il peut y avoir de la différence entre le sentiment que nous en avons, c'est-à-dire l'idée qui s'en

. Et-aussi, Quand nous disons que quelque attribut est contenu dans la nature ou dans le concept d'une chose, c'est de même que si nous disions que cet attribut est vrai de cette chose, & qu'on peut assurer qu'il est en elle, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Secondes Objections. Adam et Tannery, p.125

. Et-aussi, lorsqu'il s'agit de l'essence d'une chose, il est tout à fait absurde, et même il y a de la contradiction, de dire qu'il ne répugne point à la nature des choses qu'elle soit d'une autre façon qu'elle n'est en effet. » Notae in programma, pp.3-796

. Et-aussi, je ne pense pas à la vérité que les essences des choses, et ces vérités mathématiques que l'on en peut connaître, soient indépendantes de Dieu, mais néanmoins je pense que, parce que Dieu l'a ainsi voulu et qu'il en a ainsi disposé, elles sont immuables et éternelles, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Cinquièmes Objections. Ferdinand Alquié, pp.2-411

. Et-aussi, Mais je ne laisserai pas de toucher en ma Physique plusieurs questions métaphysiques, & particulièrement celle-ci : Que les vérités mathématiques, lesquelles vous nommez éternelles, ont été établies de Dieu & en dépendent entièrement, aussi bien que tout le reste des créatures, p.145

. Et-aussi, je ne pense pas à la vérité que les essences des choses, et ces vérités mathématiques que l'on en peut connaître, soient indépendantes de Dieu, mais néanmoins je pense que, parce que Dieu l'a ainsi voulu et qu'il en a ainsi disposé, elles sont immuables et éternelles, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Cinquièmes Objections. Ferdinand Alquié, pp.2-827

. Et-c-'est-ainsi and . Qu, on compte ordinairement cinq universaux, à savoir le genre, l'espèce, la différence, le propre, & l'accident. » Les Principes de la Philosophie ? Première Partie, Adam et Tannery, p.51

. Et-aussi, convient aussi peu à la nature du corps, tant parfait qu'il puisse être, qu'il appartient à la nature d'une montagne de n'avoir point de vallée, ou à la nature du triangle d'avoir ses trois angles plus grands que deux droits, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Premières Objections. Adam et Tannery, p.93

. Et and . Par-exemple, parce que, dans la nature du triangle rectiligne, il est contenu que ses trois angles sont égaux à deux droits, [?], il est vrai de dire que les trois angles de tout triangle rectiligne sont égaux à deux droits, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Secondes Objections. Adam et Tannery, p.12

. Et-aussi, & que je prendrai toujours ci-après, pour une seule partie, tout ce qui est joint ensemble, & qui n'est point en action pour se séparer ; encore que celles qui ont tant soit peu de grosseur, puissent aisément être divisées en beaucoup d'autres plus petites : ainsi, un grain de sable, une pierre, un rocher, & toute la Terre même, pourra ci-après être prise pour une seule partie, en tant que nous n'y considérerons qu'un mouvement tout simple & tout égal, Remarquez en passant, que je prends ici, p.15

. Et-je-ne-crois-pas and . Qu, on puisse imaginer aucun ciment plus propre à joindre ensemble les parties des corps durs, que leur propre repos. Car de quelle nature pourrait-il être ? Il ne sera pas une chose qui subsiste de soi-même : car toutes ces petites parties étant des substances, pour quelle raison seraient-elles plutôt unies par d'autres substances, que par elles-mêmes ?, p.94

L. 'éthique-cartésienne-de-la-pensée-lorsqu-'elle-est-montée and . Qu, elle a en soit le principe corporel des mouvements pour lesquels elle est instituée, avec tout ce qui est requis pour son action, & la même montre, ou autre machine, lorsqu'elle est rompue & que le principe de son mouvement cesse d'agir. » Les Passions de l'Âme ? Première Partie, Adam et Tannery, vol.XI, pp.330-331

. Et-comme-celui-qui-dirait-que-le-bras-d, un homme est une substance réellement distincte du reste de son corps, ne nierait pas pour cela qu'il est de l'essence de l'homme entier, & que celui qui dit que ce même bras est de l'essence de l'homme entier, ne donne pas cela occasion de croire qu'il ne peut pas subsister par soi, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Quatrièmes Objections. Adam et Tannery, p.177

. Par-exemple,-en-supposant-que-la-pesanteur-est-une-qualité-réelle, dont nous n'avons point d'autre connaissance, sinon qu'elle a la force de mouvoir le corps, dans lequel elle est, vers le centre de la terre, nous n'avons pas de peine à concevoir comment elle meut ce corps, ni comment elle lui est jointe ; & nous ne pensons point que cela se fasse par un attouchement réel d'une superficie contre une autre, car nous expérimentons, en nous-mêmes, que nous avons une notion particulière pour concevoir cela ; & je crois que nous usons mal de cette notion, en l'appliquant à la pesanteur, qui n'est rien de réellement distingué du corps, comme j'espère montrer en la Physique, pp.667-668

. Et-aussi, La plupart des philosophes qui croient que la pesanteur d'une pierre est une qualité réelle, distincte de la pierre, croient entendre assez bien de quelle façon cette qualité peut L'éthique cartésienne de la pensée

. Et-aussi, entends tout ce qui peut être en notre pensée, et que j'en ai distingué de trois sortes : à savoir certaines sont adventices, comme l'idée qu'on a vulgairement du soleil ; d'autres sont faites ou factices, au rang desquelles on peut mettre celle que les astronomes font du soleil par leur raisonnement ; et d'autres sont innées, comme l'idée de Dieu, de l'âme, du corps, du triangle, et en général toutes celles qui représentent des essences vraies, p.337

«. Lorsque-je-dis-que-quelque-idée-est-née-avec-nous and . Qu, elle est naturellement empreinte en nos âmes, je n'entends pas qu'elle se présente toujours à notre pensée, car ainsi il n'y en aurait aucune ; mais seulement, que nous avons en nous-mêmes la faculté de la produire, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Troisièmes Objections. Adam et Tannery, p.147

. Ce-que-descartes-affirmait-déjà-dans-les-regulae, Il faut remarquer, deuxièmement, qu'il n'y a que peu de natures pures et simples, dont on puisse avoir l'intuition immédiatement et par ellesmêmes, Règles pour la direction de l'esprit ? Règle VI. Ferdinand Alquié, p.104

. Et and . Or, au nombre des choses qui sont tellement claires qu'on les connaît par ellesmêmes , on peut mettre le doute, la pensée et l'existence. » La Recherche de la Vérité, pp.2-1136

. Le, en sorte que, lorsqu'on veut définir ces choses, on les obscurcit & on s'embarrasse. » Lettre au Père Mersenne du 16 octobre 1639, Adam et Tannery, p.597

. Ainsi, que le triangle est délimité par trois lignes seulement, la sphère par une seule surface, et autres choses semblables, qui sont bien plus nombreuses que ne le remarquent la plupart des gens, parce qu'ils dédaignent de tourner leur esprit vers des choses si faciles. » Règles pour la direction de l'esprit ? Règle III, pp.1-87

. De, Du connaître à l'être la conséquence n'est pas bonne", est entièrement fausse. [?] il est tout à fait impossible que nous connaissions une chose si elle n'est en effet comme nous la connaissons, à savoir, existante si nous apercevons qu'elle existe, ou bien de telle ou telle nature s'il n'y a que sa nature qui nous soit connue, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Septièmes Objections. Ferdinand Alquié, pp.2-1025

S. Ainsi and . Le, froid est seulement une privation, l'idée du froid n'est pas le froid même en tant qu'il est objectivement dans l'entendement, mais quelque autre chose qui est prise faussement pour cette privation : savoir est, un certain sentiment qui n'a aucun être hors de l'entendement, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Quatrièmes Objections. Adam et Tannery, pp.180-181

. Et-aussi, « [?] nos idées ou notions, étant des choses réelles, & qui viennent de Dieu, en tout ce en quoi elles sont claires et distinctes, ne peuvent en cela être que vraies, Discours de la Méthode ? Quatrième Partie. Adam et Tannery, pp.38-39

. Et-aussi, que nous appelons lumière naturelle, n'aperçoit jamais aucun objet qui ne soit vrai en ce qu'elle l'aperçoit, c'est-à- L'éthique cartésienne de la pensée dire en ce qu'elle connaît clairement & distinctement, p.38

. Et and . Or, on die ordinairement que la foi est des choses obscures, toutefois cela s'entend seulement de sa matière, & non point de la raison formelle pour laquelle nous croyons ; car, au contraire, cette raison formelle consiste en une certaine lumière intérieure, de laquelle Dieu nous ayant surnaturellement éclairés, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Secondes Objections. Adam et Tannery, p.116

. Et-aussi, Car il est bien aisé à croire que l'action ou inclination à se mouvoir, que j'ai dit devoir être prise pour la lumière, doit suivre en ceci les mêmes lois que le mouvement. » La Dioptrique ? Discours premier, Adam et Tannery, p.89

. Et-aussi:-«-je-ne-vois-rien-de-meilleur, . Pour-convaincre-ceux-qui-soutiennent, and . Qu, un corps passe par tous les degrés de vitesse lorsqu'il commence à se mouvoir, que de leur proposer deux corps extrêmement durs, l'un fort grand, qui se meuve par la force qu'on a imprimée en lui, en le poussant en sorte que la cause qui a commencé à le mouvoir n'agisse plus, comme un boulet de canon qui vole en l'air après avoir été chassé par la poudre ; & une autre fort petit, qui soit suspendu en l'air au chemin par où passe ce plus grand ; & leur demander s'ils pensent que ce grand corps, par exemple le boulet de canon A, étant poussé avec grande violence vers B, doit chasser devant soi ce corps B, qui ne tient à rien qui l, p.592

. Et-aussi, on prenne garde à la nature du temps ou de la durée de notre vie. Car, étant telle que ses parties ne dépendent point les unes des autres & n'existent jamais ensemble, p.34

. Et and . De-ce-qu-'un, il ne s'ensuit pas que je doive maintenant être, si ce n'est qu'en ce moment quelque cause me produise & me crée, pour ainsi dire, derechef, c'est-à-dire me conserve. » Méditations Métaphysiques ? Troisième Méditation, Adam et Tannery, p.39

. Car, CE, dont je suppose qu'il ignore la longueur, & sachant seulement l'intervalle qui est entre ses deux mains A & C, & la grandeur des angles ACE, CAE, peut de là, comme par une Géométrie naturelle, connaître où est le point E, Adam et Tannery, p.137

. Et, que si les deux mains, f & g, tiennent chacune un bâton, i & h, dont elles touchent l'objet K : encore que l'âme ignore d'ailleurs la longueur de ces bâtons, toutefois, pource qu'elle saura la distance qui est entre les deux points f & g, & la grandeur des angles fgh, & gfi, elle pourra connaître, comme par une Géométrie naturelle, où est l'objet K. » L'Homme. Adam et Tannery, p.160

C. Pourquoi, si nous désirons vaquer sérieusement à l'étude de la Philosophie & à la recherche de toutes les vérités que nous sommes capables de connaître, nous nous délivrerons, en premier lieu, de nos préjugés, & ferons état de rejeter toutes les opinions que nous avons autrefois reçues en notre créance, jusques à ce que nous les ayons derechef examinées, p.62

. Et-aussi:-«-et-ainsi-vous-voyez and . Qu, après avoir connu que Dieu existe, il est nécessaire de feindre qu'il soit trompeur, si nous voulons révoquer en doute les choses que nous concevons clairement & distinctement ; & parce que cela ne se peut pas même feindre, il faut nécessairement admettre ces choses comme très vraies & très assurées, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Secondes Objections. Adam et Tannery, p.113

. Et-aussi-dieu and . De-tout-ce-qui-est-au-monde, étant la source de toute vérité, n'a point créé notre entendement de telle nature qu'il se puisse tromper au jugement qu'il fait des choses dont il a une perception fort claire et fort distincte » et « D'où il suit que la faculté de connaître qu'il nous a donnée, que nous appelons lumière naturelle, n'aperçoit jamais aucun objet qui ne soit vrai en ce qu'elle l'aperçoit, c'est-à-dire en ce qu'elle connaît clairement & distinctement ; pource que nous aurions sujet de croire que Dieu serait trompeur, s'il nous l'avait donnée telle que nous prissions le faux pour le vrai, lors que nous en autrefois démontrées, comme aux vérités de la Géométrie, & autres semblables : [?] » Méditations Métaphysiques ? Cinquième Méditation. Adam et Tannery, p.56

. Et-aussi, à notre sens on ne doive pas concevoir l'étendue autrement que ce qui est étendu. » Règles pour la direction de l'esprit ? Règle XIV, pp.1-173

. Et-aussi:-«-À-quoi-je-réponds-que-j-'ai, premièrement, considéré en général toutes les notions claires & distinctes qui peuvent être en notre entendement touchant les choses matérielles, & que, n'en ayant point trouvé d'autres sinon celles que nous avons des figures, des grandeurs & des mouvements, & des règles suivant lesquelles ces trois choses peuvent être diversifiées l'une par l'autre, lesquelles règles sont les principes de la Géométrie & des Mécaniques, p.321

. Et-aussi, Vous le savez : je ne considère en physique que les grandeurs, les figures, les situations et les mouvements des particules dont les corps sont formés. » Lettre à Vorstius du 19 juin 1643, pp.3-35

. Et-aussi, « [?] l'extension est aussi une nature qui reçoit en soi toutes sortes de figures. » Lettre à Arnauld du 29 juillet 1648, pp.3-863

. Et-aussi, intellection l'esprit ne se sert que de soi-même, au lieu que dans l'imagination il contemple quelque forme corporelle ; et encore que les figures géométriques soient tout à fait corporelles, néanmoins il ne se faut pas persuader que ces idées qui servent à nous les faire concevoir soient aussi corporelles quand elles ne tombent point sous l'imagination, Méditations Métaphysiques ? Réponses aux Cinquièmes Objections. Ferdinand Alquié, p.832

. Et-aussi, enseigne aussi par ces sentiments de douleur, de faim, de soif, &c., que je ne suis pas seulement logé dans mon corps, ainsi qu'un pilote en son navire, mais, outre cela, que je lui suis conjoint très étroitement & tellement confondu & mêlé, que je compose comme un seul tout avec lui. » Méditations Métaphysiques ? Sixième Méditation, Adam et Tannery, p.64

. Et, U. Par, . Corps, U. Ou-bien-par, L. De et al., j'entends tout ce qui est transporté ensemble, quoi qu'il soit peut-être composé de plusieurs parties qui emploient cependant leur agitation à faire d'autres mouvements, p.76

. Et-aussi, Car ces petites boules sont aussi solides qu'aucun corps de même grandeur saurait être, d'autant que nous ne supposons point qu'il y ait en elles aucuns pores qui doivent être remplis de quelque autre matière, & que leur figure est sphérique, qui est celle qui contient le plus de matière sous une moindre superficie, ainsi que savent les Géomètres, pp.175-176

. Et-aussi, Or je ne trouve point d'autre différence entre les corps durs & les corps liquides, sinon que les parties des uns peuvent être séparées d'ensemble beaucoup plus aisément que celles des autres. » Le Monde ? Chapitre III, Adam et Tannery, p.13

. Et-aussi:-«-d, où il suit qu'un corps est liquide, lorsqu'il est divisé en plusieurs petites parties qui se meuvent séparément les unes des autres en plusieurs façons différentes, & qu'il est dur, lorsque toutes ses parties s'entre-touchent, sans être en action pour s'éloigner l'une de l'autre, p.94

. Et-certes and . De-ce, que je sens différentes formes de couleurs, d'odeurs, de saveurs, de sons, de chaleur, de dureté, &c., je conclus fort bien qu'il y a dans les corps, d'où procèdent toutes ces diverses perceptions des sens, quelques variétés qui leur répondent, quoique peut-être ces variétés ne leur soient point en effet semblables. » Méditations Métaphysiques ? Sixième Méditation, Adam et Tannery, p.64

. Et and . Or, & de toutes les autres choses qui sont au monde, ont été très évidemment déduites d'un fort petit nombre de causes que j'ai proposées au commencement de ce traité, encore même qu'on s'imaginerait que je les ai supposées par hasard, & sans que la raison me les ait persuadées, on ne laissera pas d'avoir pour le moins autant de raison de juger qu'elles sont les vraies causes de tout ce que j'en ai déduit, qu'on en a de croire qu'on a trouvé le vrai sens d'un chiffre, pp.323-324

L. Principes-de-la-philosophie, IX Les Passions de l'Âme, XI Notae in programma. Ferdinand Alquié

L. Monde, . Adam, and . Tannery, XI L'éthique cartésienne de la pensée La Description du Corps Humain, XI L'Homme. Adam et Tannery, p.1981

P. Lettre, Mersenne de mars 1637, Adam et Tannery

G. Martial, Descartes selon l'ordre des raisons, p.1953

S. Baruch, Les Principes de la Philosophie de Descartes -GF Flammarion, p.1964

B. Henri, Essai sur les données immédiates de la conscience, pp.1927-2005

K. Thomas, La structure des révolutions scientifiques, 1983.