La Littérature de la mine en Nouvelle-Calédonie (1853-1953) - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2010

Mining literature in New Caledonia (1853-1953)

La Littérature de la mine en Nouvelle-Calédonie (1853-1953)

Résumé

1860's in New Caledonia launched a century-long surge in texts depict mining, its organization, its management structure, the life of miners and their activities, and conflicts relating to social categories. Drawing upon the novels and short stories of Mariotti, this paper focuses particularly on Jules Garnier and his travel diaries, the short stories of Baudoux and his "Chansons des Cobaleurs". This paper questions what specific language is recreated by these literary texts? How do these texts handle the miners' argot that once existed and that perhaps still exists today? The works bear witness to a part of the miners' imaginary that grew up specifically in New Caledonia's changing colonial ideology from 1853 to 1953: the concern of writing a "legend" or an "epic" and of participating in the grandeur of the French colonial empire. It is during this period that New Caledonian authors created the majority of terms and representations--notably, the pioneer--that still evoke the exploitation of the miner. In order to explore these realistic representations in a literary context, it is necessary to examine the text as a construct. Even the most apparently authentic testimonies stem from discursive fact that must be dismantled from the model that always portrays dynamic relationships. The evolution of the representations must in turn follow or anticipate historical change with a temporality that belongs to an imaginary and symbolic life rooted in human collectivities.
Depuis les années 1860 en Nouvelle-Calédonie, de nombreux textes évoquent les activités de la mine, son organisation, sa structure de commandement, la vie des mineurs et autres activités liées à la mine, les conflits entre les catégories sociales. L'attention se porte notamment sur Jules Garnier et son récit de voyage, sur les nouvelles de Baudoux et sa " Chanson des cobaleurs ", en passant par les romans et nouvelles de Mariotti, Quel langage spécifique est recrée par les textes littéraires ? Comment rendent-ils compte du véritable argot minier qui a existé et existe peut-être encore ? Ils témoignent surtout d'une partie de l'imaginaire de la mine développé en Nouvelle-Calédonie : celui qui s'est élaboré à travers le prisme changeant de l'idéologie coloniale de 1853 à 1953, c'est-à-dire, avec le souci d'écrire une " légende ", ou une "épopée " et de participer à la grandeur de l'empire colonial français. C'est, en effet, pendant cette période que la plupart des termes et des représentations -- notamment celles du pionnier -- qui servent encore à évoquer l'exploitation minière, ont été crées par les auteurs qui ont occupé l'espace littéraire de la Nouvelle-Calédonie. Pour traiter des représentations d'une notion ou d'une réalité dans un texte appartenant à la littérature, il a été nécessaire d'aborder le texte comme une construction. En effet, même les témoignages qui semblent marqués de la plus pure authenticité sont d'abord des faits de discours qu'il faut démonter, dont on décrit les relations dans un modèle qui est toujours dynamique. De même, les évolutions dans les représentations suivent ou anticipent les mutations historiques avec une temporalité qui propre à la vie imaginaire et symbolique des collectivités humaines.
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Dates et versions

tel-00600740 , version 1 (16-06-2011)

Identifiants

  • HAL Id : tel-00600740 , version 1

Citer

Eddy Banaré. La Littérature de la mine en Nouvelle-Calédonie (1853-1953). Littératures. Université de Nouvelle Calédonie, 2010. Français. ⟨NNT : 2010NCAL0033⟩. ⟨tel-00600740⟩

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