. En-dépit-du-mépris and . Qu, Joseph ne peut s'abstenir de penser à son ami qui regardait avec justesse son coeur 344 ; il avait eu peur devant Praileau et il a failli le tuer avec ses mains. Pourquoi a-t-il eu un tel sentiment de peur tout en ayant l'amour pour lui ?, p.345

. Au-cours-du-duel, . Praileau-montre-une-maîtrise-de-soi-telle, and . Qu, il provoque l'admiration de son adversaire. Or, Praileau a senti aussi une colère qu'il voulait cacher à son ami. Selon l'explication de J. Petit, on peut dire que c'est un sentiment d'affection qui était caché derrière son attitude bien contrôlée. Dès la première rencontre avec son ami, Praileau a senti ce sentiment inavouable que l'on peut interpréter comme un amour impossible ; il voulait fuir l'objet de son amour. C'est une conduite similaire que l'on a pu saisir en Joseph ; il voulait le battre, alors qu'il a senti un amour secret, p.346

. Ibid, 344 Il paraît que Praileau représente Mark sur qui J. Green portait un amour secret pendant qu'il étudiait à l'université de Virginie, 345 Praileau aussi est attiré plus ou moins par Joseph : « Je me demandais si vous viendriez, fit Praileau. ?, pp.14-22

L. Seigneur-est-une-personne, Parlez lui comme à une personne, p.356

. Si-elle-est-incroyante and . Le, Christ qui a revêtu les traits d'une personne humaine en venant dans ce monde. La conviction de la narratrice est en relation étroite avec les propos qu'elle tenait au paragraphe précédent; elle se savait inclinée vers le corps dont les traits concrets lui parlaient, tandis que l'âme enchante l'homme qui

L. Donc and . Sentiment-de-la-narratrice-envers-le, Christ tient plutôt d'une vision humaine à laquelle s'oppose celle de Roger. 357 La personne humaine du Christ est mise en relief ; c'est le corps visible du Christ qui est visé. 358 De même, Joseph a aimé le Christ présent dans le monde. C'est le trait humain de Dieu renonçant à sa dimension divine qui l'a touché

. Dieu, fit Joseph d'une voix subitement changée. » 356 OC 357 Malgré le souvenir du Christ qui se rattache à sa jeunesse, elle est profondément déçue par le fait qu'elle n'a pas pu proférer la prière; l'innocence des visages qu'elle dessine n'est qu'une consolation provisoire. Finalement, elle s'estime une femme qui incline à la galanterie. On peut constater que son discours progresse en s'appuyant sur l'antithèse : le corps et l'âme, l'innocence et la volupté. 358 p. 923 : « Et si c'était vrai ? me dis-je. Si vraiment il était là, non, pas du tout comme un fantôme, mais dans son corps, tel qu'il a paru en Judée ? Cet Autre-là, je l'aurais aimé et suivi, j'aurais baisé ses pieds, je les aurais couverts de mes cheveux, Une femme le fit jadis, qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ». 359 Même si Karin comme être charnel meurt à la fin, son âme convertie à l'amour transcendantal reste près de Celui qu'elle a aimé, p.922

C. Karin-cherche-l-'endroit-où-se-tenait-le, Comme s'il était présent dans sa chambre, elle veut faire une prière. « [?] A un pas de l'endroit où quelqu'un s'était tenu debout, la nuit passée. [?] » C'est le moment de sa conversion. Même si ce n'est qu'un souvenir de cette présence, sa conviction intérieure ne s'ébranle pas

. Joseph-semble-Être-un-fanatique-si-bien and . Qu, En effet, comme Michèle Raclot l'a indiqué Joseph aurait dû faire l'expérience charnelle avec une femme, pour qu'il puisse comprendre qu'il n'était qu'un être de chair voué à la mort, et qu'il était un homme pécheur. Si David lui évoque une citation biblique, « Dieu est plus grand que le péché de l'homme », il semble souligner la miséricorde divine qui couvre le péché de l'homme, même s'il est le plus grave. Evidemment, ce n'est pas une justification pour commettre le péché le plus grave, Si Joseph a tué Moïra, il est j'aurais pu le faire, moi aussi. » Le personnage biblique, pp.155-156

. La-grande-caresse-de-la-chaleur, sur mon corps était comme une simplification de tous mes problèmes : [?] Je voulais que mon corps me fût un refuge contre le désespoir et les complications de l'amour, [?] Ce jeu de cache-cache usait l'âme, puisqu'il y avait l'âme, p.372

. Dans-le-silence-nocturne,-j-'entendais-le-bruit-de-mes-pas-sur-la-pierre, La masse du clocher en tire-bouchon s'élevait au-dessus de moi jusque dans les étoiles que je regardais au point d'en éprouver une sorte de vertige, comme si j'allais perdre l'équilibre et tomber par en haut. Elles semblaient vouloir dire quelque chose, mais quoi ? Il est certain qu'elles attiraient vers elles cette partie de moi-même qui n'avait pas de nom, mais dont je sentais la réalité, et elles disaient? J'avais mal à la nuque à force de rester ainsi, p.373

. Une-partie-inconnue-qu-'elle-a-ressentie-en-regardant-le-ciel-Étoilé-représente-expressément-la-dualité-humaine, Son effort de retrouver son vrai moi arrive ici à son but Malgré la souffrance morale qui lui a provoqué le sentiment dédoublé, elle retrouve finalement son vrai visage. C'est le visage qui rayonne de la beauté sereine aperçu par son amant, et c'est le visage de Joseph qui reflétait la joie ineffable, lorsqu'il a senti la présence immuable du Christ. Donc, leur itinéraire spirituel n'était pas vain, parce qu'ils ont eu un message qui , bien qu'étant muet, p.971

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