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T. Nord-ouest, Turquie Nord-Est 3. Le bloc tectonique Anatolie-Egée et son déplacement vers l'ouest 4. Changements cumulés de la contrainte statique de Coulomb depuis, 1939.

. Le-changement-de-la-structure-financière-de-la-presse, Ce changement a continué jusqu'au milieu des années 90 et cette période a été marquée par des achats, reventes, des fusions mais aussi par des faillites En même temps, la légalisation des chaînes de télévision et de radio privées a davantage complexifié les règles du jeu, en réduisant la presse à une composante de l'ensemble qu'on appelle « les médias » depuis le début des années 90. 26 Cette mutation étymologique est d'ailleurs très significative Dans le contexte turc, on parle de trois périodes en ce qui concerne l'histoire de la presse : matbaa (l'imprimerie), bas?n (la presse), medya (les médias) D'après cette approche, on ne peut parler d'une véritable presse en Turquie qu'à partir de 1961 où les journaux ont cessé de fonctionner comme le porte-parole des gouvernements et de l'administration. 27 Le coup d'Etat de 1980 et la vague de libéralisation sous ANAP ont également constitué le début du « processus de passage de la presse aux médias ». Sans s'attarder sur les détails financiers de cette recomposition, essayons d'illustrer les médias turcs tels qu'ils étaient vers la fin des années 90 Il faut parler tout d'abord de la question des monopoles Au milieu des années 90, (donc avant le tremblement de terre) lorsque le secteur de l'information a retrouvé une stabilité relative, 80 % de l'ensemble des outils de communication de masse écrits (sites internet compris) appartenaient aux holdings qui étaient aussi présents dans d'autres secteurs économiques. Cinq groupes, chacun représentant une puissance économique considérable avec des activités assez variées (industrie, services, finances), détenaient les 5 principales chaînes de télévision) ; sans oublier de nombreuses agences de presse, agences de production, de publicité, des maisons d'édition et des chaînes ou stations. Mais comme « les guerres de tirage » des années 80-90 l'ont clairement montré, la presse écrite demeurait une activité peu rentable, pour ne pas dire une activité à perte pour les groupes de médias. Néanmoins, la presse constituait un outil très important tout comme les autres moyens de 26 D'après un rapport du ministère de l'Intérieur, fin 1994, Soit une publication ou tout un groupe de publications ont été rachetés par un holding Kanal D), 5 stations de radio nationales (Show Radio, Hür FM, Kral FM, Metro FM, TGRT FM) ainsi que les 4 quotidiens nationaux majeurs il existait 454 stations de radio et 71 chaînes de télévision privées en Turquie (locales et nationales). 96 stations et 30 chaînes étaient considérées comme « porteuses d'idéologie ». Par exemple, sur ces 30 chaînes de télévision, 19 étaient islamistes, 5 « kurdistes », 4 d'extrême gauche, 2 d'extrême droite. Voir SA?NAK Soulignons que cette approche, bien que très significative, n'est pas exhaustive. Que ce soit sous l'Empire ou sous la République, les journaux ont pu jouer le rôle d'opposition ou de critique contre le pouvoir mais toujours en prenant des risques : des contraintes financières, fermeture du journal avant 1961 les journalistes n'étaient pas aussi bien « protégés » contre la réaction des autorités qui pouvait être très arbitraire. Comme nous le verrons cidessous , la situation s'est dégradée de nouveau après le régime « pro-militaire, pp.87-114, 1971.

. Ibid, Voir aussi TILIÇb Do?an, 2000'ler Türkiye'sinde Gazetecilik ve Medya'y? Anlamak, p.18, 2001.

R. De-la, est pas étonnant que les médias disposent d'un pouvoir considérable de « construction d'opinion » en Turquie, pour ne pas dire pouvoir de « fabrication de la réalité sociale ». Il s'agit d'une société vivant dans une stérilité intellectuelle dont les causes sont à chercher à la fois dans l'évolution historique et dans les conditions actuelles, politiques et économiques. 44 L'entrée en scène des médias audiovisuels privés n'a visiblement pas contribué à l'évolution culturelle dans ce pays Au contraire, nous pouvons dire que ces derniers ont même causé une dégradation dans ce domaine. Apparemment, ni les soucis éthiques, ni le principe de responsabilité envers la société n'ont une grande importance pour les nouveaux propriétaires des médias qui agissent uniquement en fonction de leurs intérêts économiques. Surtout, après la fin des années 80, nous avons assisté à une augmentation phénoménale des informations à contenu « léger » dans les médias : les faits divers, les événements sportifs (notamment le football), la vie de la « haute société », des vedettes etc. (ce qu'on appelle les infos magazin en turc)... Parallèlement, le divertissement n'a cessé d'accroître sa place dans les bulletins d'information télévisés, 43 Cette vision produit des individus qui évitent il devient nécessaire de baisser le niveau de ses émissions pour s'adresser à une société qui a déjà un bas niveau », ce qui a été le cas en Turquie

«. Pour-lui and . Le, en plus difficiles et à un monde politique incapable de produire des solutions aux problèmes. » 45 Nous pouvons imaginer l'impact de ces changements sur une société qui présentait déjà une grave « inertie intellectuelle ». Les journalistes turcs vivent à l'intersection de plusieurs zones d'influences, de contraintes, d'intérêts, d'obligations, ce qui les laisse dans une tension continue Selon les termes de T?l?ç, « les journalistes 'apprennent' ce qu'ils peuvent écrire ou non dans ces rapports [sur le champ], ceux qui ne peuvent pas 'apprendre' sont jetés hors du système. Ce 'processus d'apprentissage' est marqué par plusieurs types de contraintes, de la pression indirecte à la pression 'physique', jusqu'aux dessous de table. L'influence du journaliste sur le processus de communication (voire sur l'organe de média dans lequel il travaille) est très limitée alors qu'il est l'élément principal de ce processus. » 46 Dans ce « système » ultra-libéralisé depuis le début des années 80, quelques maigres tentatives d'union professionnelle (les syndicats et les associations de journalistes)

D. and A. Black, Europe pré-moderne ou pré-Hegelienne et le phénomène mental et social associé à ce concept aujourd'hui. » 49 Le terme de société civile doit son existence à Marcus Tullius Cicero qui l'a traduit pour désigner le terme de koinonia politiké évoqué par Aristote Pour ce dernier, koinonia politiké indiquait la société « politique / politisée » des citoyens considérés comme libres et égaux dans le cadre d'un système juridique. 50 Selon Cicéron societas civilis consistait en l'Etat (civitas) caractérisé par l'association des individus encadrée par la loi (societas) qui assure une égalité de statut et non par une distinction selon le patrimoine ou le talent. Plus tard, civile : histoire d'un mot » dans CHEVALLIER, Jacques (sour dir.) Concepts of Civil Society in Pre-modern Europe » dans KAVIRAJ, Sudipta et KHILNANI, Sunil (sous dir.), Civil Society, History and Possibilities, pp.47-57, 1986.

. Ibid, D'après Oz-Salzberger, la position de Ferguson consiste en « la dernière d'une série de tentatives d'introduire le républicanisme moderne du Machiavel dans la pensée politique britannique » tout en s, p.70

. Ibid, . Femia, . Joseph, . Society, ». The-marxist-tradition et al., en se servant aussi des termes comme « l'Etat En effet, Hegel associe ces trois « institutions » avec les trois « phases » de ce qu'il nomme la « vie éthique ». Pour rester bref, nous ne développerons pas cette idée ici. 66 ERDO?AN-TOSUN, op.cit., p.37 et TÜRKÖNE, op.cit., p.353. l'autonomie. » 67 Cette société civile n'est pas un espace sans conflits puisque la poursuite des objectifs personnels en est le principe ; néanmoins, Hegel affirme qu'un individu ne peut complètement satisfaire son besoin qu'en satisfaisant simultanément le bien-être des autres, donc en respectant la quête des autres individus. 68 Par ailleurs, la société civile chez Hegel est quand même « surveillée » par les corporations représentant toutes les activités commerciales et professionnelles. 69 Enfin, elle inclut aussi le mécanisme de justice, dont la fonction est de protéger la propriété et l'intégrité physique des personnes. Quelle est la particularité de l'approche de Friedrich Hegel ? À première vue, sa conception de la société civile (le marché protégé par la justice) est similaire à celles de ses prédécesseurs écossais, Hegel ne voit pas l'Etat comme une simple autorité externe à la société civile (un « partenaire ») dont la mission est de garantir les conditions qui permettront l'achèvement des buts individuels. « L'Etat hégélien ne protège pas seulement l'intérêt personnel, mais il le transcende. » 70 Il est censé réguler les tensions que peuvent susciter les conflits d'intérêts, pp.59-60132

«. Ainsi-la-dichotomie, /. État-de-nature, «. Société-civile-»-laisse-la-place-À-la-dichotomie, /. Etat, ». Société-civile et al., La société civile de Marx est « un cauchemar hobbésien d'individus isolés, agressifs et liés aléatoirement par la recherche d'argent », puisque « l'esprit de la société civile est l'esprit du pur égoïsme ». 71 Marx reproche à l'homme de mener une double vie : la première est sa vie « politique » utopique, presque abstraite, dans laquelle il se considère comme un être social animé par l'esprit public (de société), respectant toujours l'intérêt général ; la seconde est sa vie réelle, « mondaine », dans laquelle il agit uniquement en fonction de ses intérêts, traite les autres individus comme des instruments pour atteindre ses objectifs, et même se réduit lui-même à un « instrument », celui des « forces du marché. » 72 Pour lui, les tensions entre l'intérêt particulier et l'intérêt « universel » (collectif) ne peuvent pas être résolues dans le cadre du système de propriété existant [de l'époque]. L'Etat ne peut jouer le rôle de « défenseur de l'universel » car c'est lui qui se trouve sous contrôle de la société civile, au contraire de ce que Hegel avançait. La société civile d'après Marx a « pénétré jusqu'au plus profond de l'Etat, et l'empêche ainsi d'incarner l'intérêt général.» 73 Par conséquent, la seule solution pour sauver l'homme d'être l'élément de base aliéné de l'économie capitaliste est de dissoudre la société civile définitivement. « La distinction publique/privée se transformera alors dans une forme d'autogouvernement communal où la vie économique sera guidée par les procédures démocratiques et la vie politique deviendra substantive, ou (comme Marx l'aurait dit) « aura un contenu réel. » 74 Pour terminer sur Marx, reprenons deux critiques de Jean Cohen sur sa conception de la société civile : en premier lieu, Cohen reproche à Marx de ne pas reconnaître les aspects positifs et progressistes de la société civile (la pluralité, la légalité, l'autonomie, la transparence et l'institutionnalisation de ces principes à travers des principes constitutionnels). En deuxième lieu Hegel and the Economics of Civil Society, pp.135-136137

A. Gramsci-voit-la, 76 En définissant la société civile, Gramsci fait référence à Hegel 77 mais il modifie radicalement l'approche de ce dernier en resituant la société civile en dehors de l'activité économique. Il « accorde une place fondamentale aux corporations dans la société civile, tout en modifiant considérablement la définition qu'il donne de celles-ci : il ne parle plus de « corporations », réalité historiquement datée, mais d'associations [?.] ». 78 Il exclut les associations économiques de la société civile, à l'intérieur de laquelle il place une série d'institutions comme les églises, les partis politiques, les syndicats, les universités, la presse, les maisons d'édition, toutes sortes d'associations volontaires? qui « disséminent l'idéologie de la classe dominante et assurent de cette manière sa suprématie spirituelle et culturelle sur les classes subordonnées, qui se subordonnent par leur propre consentement. » 79 Dans les cas où le consentement spontané aurait « échoué », l'Etat exercera son pouvoir coercitif à travers ses divers mécanismes de sécurité pour « réassurer la discipline, Donc, l'Etat chez Gramsci est la fusion de deux entités qui assurent des fonctions de contrôle social à travers des mécanismes différents. La société politique (le gouvernement et la bureaucratie) « opère par la domination directe » alors que la société civile « fonctionne sur le mode de l'hégémonie, p.80

J. Habermas-a-lui-redéfini-la-société-civile-dans-le-cadre, la société économique, la société civile, en détachant cette dernière des rapports économiques. La société civile habermassienne est constituée des « associations, organisations et mouvements émergents qui, étant concentrés aux échos que suscitent les problèmes sociaux dans les sphères privées, filtrent et transmettent les réactions de ces dernières dans la sphère publique tout en les amplifiant. » 81 Cette société civile « désigne le sujet de l'opinion publique ? l'opinion qui se forme par l'usage public de la raison Aux côtés du système administratif et du marché, qui, chacun, fonctionne selon une logique systémique orientée vers une finalité stratégique, le monde vécu renvoie aux communications ? échanges culturels, conversations, débats ? étrangères aux logiques du pouvoir et de l'argent, échappant à la régulation des systèmes et à l'emprise stratégique, La société civile désigne ces communications du monde vécu en tant qu'elles revêtent une dimension politique. [?] Alors que chez Hegel, la société civile est opposée à la société politique, Habermas y voit une sphère publique politisée. L'espace public (et la communication qui s'y déroule) apparaît comme un moment privilégié à la source de la légitimité politique, sans pour autant que la conceptualisation de la société civile ne conduise à la révision de l'agencement des institutions démocratiques, p.82

L. Selon-les-termes-de and . Baccaro, écart en transférant toutes ses missions et prérogatives aux acteurs privés Au contraire, il faut garder l'Etat comme acteur-clé mais qui ne sera plus chargé d'assurer directement des solutions à des problèmes de régulation. Dans cette approche, on attend de l'Etat qu'il encourage les groupes locaux à se réunir et à délibérer Il définira alors les objectifs généraux du processus d'élaboration des politiques publiques et un minimum de critères de performance ; facilitera la représentation des groupes et favorisera « l'expérimentation locale ». 94 Cela coïncide avec l'argument de U?ur qui parle des « antidotes prescrits pour la crise de légitimité » [de l'Etat social et de la démocratie représentative] 95 Par cette expression il désigne premièrement les ONG (qui sont susceptibles d'assurer la participation citoyenne, et de renforcer ainsi la démocratie affaiblie) ; deuxièmement le principe de gouvernance et troisièmement le principe de proximité. 96 La fin « définitive » de l'ordre international bipolaire en 1989-1990 a signifié la « victoire de la société civile » pour l'intelligentsia d'un certain nombre de pays ex-soviétiques, notamment pour des pays de l'Europe de l'Est, où les opposants au régime avaient attribué une place centrale à 90 U?UR, Merhaba Sivil Toplum, pp.70-72, 1998.

. Sur-le-marché-de-l-'emploi, Ankara en 1970, les principales causes des mouvements d'étudiants et de la violence étaient énumérées ainsi : « 1/ La demande pour une croissance plus rapide, 2/ La volonté de créer un ordre social plus équitable, 3/ La déception liée à la non-application de la Constitution et au dysfonctionnement de la démocratie en Turquie, 4/ La révolte causée par la négligence du gouvernement par rapport aux problèmes de la jeunesse, 5/ Le fait que l'étudiant ait des difficultés à s'adapter à l'enseignement supérieur à cause de l'insuffisance de l'enseignement secondaire, La perspective de rester au chômage après l'université. [?] » dans « Ankara Üniversitesi'nin Gençlik Olaylar? ile Ilgili Raporu : Hükümet ve Polis Taraf Tutuyor, pp.1-7, 1970.

. Ici and . Parti-de-justice, Néanmoins, la réaction du Parti Républicain n'était pas très différente de celle de son rival en ce qui concerne les mouvements étudiants. Voir KALAYCIOGLU, op.cit., p.103. 131 Les députés du Parti Ouvrier Turc ont été agressés et battus le 20 février 1968 par un groupe de députés du Parti de Justice dans la salle d'audience de l'Assemblée nationale. Ce n'était pas le premier cas de violence contre le TIP. Par exemple, le bureau de Kayseri du parti avait été attaqué le 6 mai 1967 Itiraf: Eski Ülkücü MHP'yi Anlat?yor concernant les aveux d'Ömer Tanlak, ancien militant d'extrême droite est intéressant dans la mesure où il montre à quel point ces militants pouvaient agir librement (Ayd?nl?k Yay?nlar?, Necdet Bulut (universitaire), Ümit Do?anay (universitaire), Orhan Cavit Tütengil (universitaire), Abdi Ipekçi (journaliste), Ilhan Darendelio?lu (journaliste), Ümit Kaftanc?o?lu (journaliste), Gün Sazak (ex-ministre du Parti d'action Nationaliste), Nihat Erim (ex-Premier ministre) Kemal Türkler (syndicaliste), p.316, 1965.

. Source, . Armijo-rolando, and . Nicolas, quel séisme se prépare ? », Pour la science, dossier spécial, p.52, 2006.

L. Faille-nord-anatolienne-dans-la-région-de-marmara, Les cercles indiquent les séismes survenus Source : ARMIJO Rolando et PONDARD Nicolas, « Istanbul : quel séisme se prépare ? », Pour la science, dossier spécial, p.52, 2006.

. Source, . Armijo-rolando, and . Nicolas, quel séisme se prépare ? », Pour la science, dossier spécial, p.52, 2006.

. Le-niveau-de-développement-socio-Économique-des-départements-de-la-turquie, Les départements les moins dévéloppés sont signalés avec le ton le plus foncé. Source : DINÇER Bülent et alii., Illerin ve Bölgelerin Sosyoekonomik Geli?mi?lik S?ras? Ara?t?rmas?, Devlet Planlama Te?kilat?, p.541, 2003.

. Comparaison, un ton insultant, des membres d'AKUT avec le personnel de la Sécurité Civile turque. Voir la partie I

. Autorité, Construisons d'abord, nous les écouterons bien sûr par la suite. Nous pouvons même prévoir de leur donner raison et de nous sentir tristes?, 1999.

P. Militant-de, En réalité, chère soeur, nous sommes en parfaite harmonie avec les ONG. Celles-ci satisfont les besoins de la population, tels que la nourriture, les vêtements, les soins médicaux, le soutien psychologique ; elles s'occupent des enfants, etc., tandis que nous, 1999.

. Homme-politique, Ne soyons pas injuste, nous sommes devenus experts en sauvetage quand même, Nous l'aurions pu vous prouver si la caserne des pompiers était intacte. » Dans Cumhuriyet, 1999.

P. Demirel, Etat, mais contre le séisme ! » Le citoyen victime : « Est-ce le séisme qui a approuvé l'urbanisation sur la faille ?! Est-ce le séisme qui a fermé les yeux sur les constructions illégales ?! Est-ce le séisme qui a collaboré avec les promoteurs malhonnêtes ?! Est-ce le séisme?, 1999.

L. Citoyens, Donnons le Croissant Rouge à AKUT ; Que AKUT s'occupe de la gestion des maisons de correction ! Que AKUT organise les concours universitaire ! Que AKUT négocie avec le Fond monétaire international ! Que AKUT gère l'équipe de Fenerbahçe