Towards more "sustainable" water management? The challenges of water supply and land use in the Los Angeles metropolis.
Vers une gestion de l'eau plus "durable"? Les enjeux des mutations de la gestion de l'eau et du foncier dans la métropole de Los Angeles
Résumé
This PhD dissertation (2004-2007) at LATTS (Laboratoire Techniques, Territoires, Societes), Paris, and the UCLA Institute of the Environment. Drawing on previous work for the author's Master's degree on the links between urban fragmentation and the development of water and power networks in Los Angeles (MacKillop, F., Boudreau, JA, 2008 Water and power networks and urban fragmentation in Los Angeles: Rethinking assumed mechanisms, Geoforum, Volume 39, Issue 6, November 2008, Pages 1833-1842), the dissertation analyses claims and controversies around water supply ‘sustainability' in major master-planned communities in the periphery of Los Angeles. Developers, water agencies and politicians claimed that these developments would herald a new age of water and land use stewardship in the region, through innovative practices and technologies ranging from novel landscaping to water demand management measures and water recycling. Despite this, local community groups, sometimes supported by national environmental organisations, were voicing their opposition on the grounds that these developments would make an already difficult situation even worse. The region would be exposed to more water shortages, especially in the context of climate change. To go beyond these sometimes passionate arguments, the author mobilised urban regime theory, urban political ecology and other approaches, to question the notion of ‘sustainability' in this context by analysing what the word meant, for which group, and why, with the aim of producing an accurate picture of where this region is going in terms of managing its water and land use.
Cette thèse examine le débat actuel en Californie du Sud autour de la planification de l'eau et du foncier, dans le cadre de projets immobiliers de grande taille. Ces projets immobiliers sont présentés, par les promoteurs immobiliers ainsi que les autorités locales comme plus « durables » que l'urbanisme traditionnel de la région. Ces affirmations sont contestées par de nombreux opposants, pour qui l'immobilier actuel est semblable aux pratiques habituelles de la région, notamment par sa surconsommation d'eau et d'autres atteintes à l'environnement. Ces controverses interviennent alors que les ressources en eau de la région semblent plus menacées que jamais par une conjonction de facteurs politiques, environnementaux et économiques. Nous analysons les positions des promoteurs, autorités, fournisseurs d'eau et leurs opposants afin de nous demander si l'urbanisme qui s'impose actuellement dans la métropole va plus dans le sens de la continuité que des ruptures, ainsi que les conséquences environnementales, politiques et sociales des évolutions en cours. Nous construisons ainsi une critique des notions de «durabilité » et de « protection de l'environnement », en montrant comment elles sont construites socialement et politiquement dans un contexte géographique donné.
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